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segunda-feira, dezembro 31, 2007

Fin des quotas sur le textile chinois 

Le Figaro (Paris)
por Florentin Collomp


La Chine pèse 26% des vêtements importés en France, contre 21% fin 2006. Le maintien de quotas depuis deux ans sur dix catégories de produits les plus demandés n'a pas empêché cette envolée. En 2005, la levée de ces quotas, prévue dix ans auparavant, avait entraîné un «tsunami» d'importations. Ce qui avait conduit l'Union européenne à négocier avec les autorités chinoises de nouveaux contingentements temporaires jusqu'à la fin de cette année. Cette fois, ces restrictions sur les tee-shirts, robes, pantalons, pull-overs, etc., prennent définitivement fin ce soir. On peut donc légitimement redouter un nouveau raz-de-marée de textile chinois dans les rayons européens. D'autant que les États-Unis, eux, conservent des quotas jusqu'à la fin 2008.

Créneau de la «fast fashion»

L'organisation patronale du textile européen Euratex s'attend à une hausse des volumes de l'ordre de 20%. Pourtant, les professionnels montrent une relative sérénité face à l'échéance. «2008 ne sera pas la réplique de 2005, pronostique Dominique Jacomet, directeur de l'Institut français de la mode. Le total des importations d'Asie n'a jamais varié depuis 2005. Quand la Chine montait, Hongkong ou le Bangladesh diminuaient en 2005. L'inverse s'est produit en 2006. En 2008, cela devrait rester stable, même si la part de la Chine progresse, cela se fera au détriment d'autres pays asiatiques. Les importateurs ont été échaudés par ce qui s'est passé en 2005 et se montrent plus prudents.»

Après un engouement sans précédent pour le textile chinois, les échanges mondiaux se sont réorganisés. La Chine continue d'être prisée des distributeurs et grossistes pour les grandes séries de vêtements. Mais le Maghreb ou la Turquie, un temps bousculés, se sont réorientés sur le créneau de la «fast fashion», cette mode réactualisée en permanence en fonction des dernières tendances et capable d'être livrée en huit à dix jours en magasins, contre plusieurs semaines pour l'Asie.

Afin d'éviter un nouveau déferlement massif, des conditions d'importations strictes ont été adoptées pour remplacer les quotas. Un double système de licences attribuées au coup par coup pour chaque commande régira les exportations côté chinois et les importations côté européen. Avec des critères d'obtention assez sévères (taille minimum de l'entreprise, préexistence de liens commerciaux…). Seules quelque 5 000 entreprises chinoises devraient être habilitées à y répondre.

Autre différence majeure par rapport à 2005, les conditions économiques ont changé en Chine depuis trois ans. «Les salaires ont augmenté, la consommation s'est développée et on constate parfois un engorgement des capacités de production, explique Emmanuelle Butaud, de l'Union des industries textiles. Les autorités chinoises veulent segmenter les entreprises productrices en réservant les plus solides et les plus qualitatives à l'Europe, un second choix pour les États-Unis moins exigeants en termes de qualité, et le tout-venant pour le marché local et asiatique.»

L'industrie française plus solide

Les usines textiles ont parfois du mal à recruter ou conserver leur main-d'œuvre car elles payent moins bien que dans d'autres secteurs. L'avantage concurrentiel de la Chine serait donc en train de se réduire par rapport à d'autres pays concurrents.

Pendant ce temps, l'industrie française est devenue plus solide qu'il y a trois ans. Les restructurations se sont poursuivies et l'essentiel des heures noires est derrière nous. Les producteurs de tissus ou d'habillement ont même réussi à inverser la tendance au déclin : leur activité s'est remise à progresser grâce à des exportations soutenues par la bonne image de marque de la mode française.

sábado, dezembro 29, 2007

La nave espacial del proyecto 'Galacatic Suite' se propulsará por levitación magnética 

El Mundo (Madrid)
por Xavier Claramunt



BARCELONA.- Los turistas del Galactic Suite, el primer hotel que se abrirá en el espacio en 2012, viajarán en una nave que alcanzará los mil kilómetros por hora en 20 segundos mediante un sistema de levitación magnética, según ha explicado Xavier Claramunt, promotor del proyecto.

Se van conociendo nuevos detalles de este proyecto empresarial. Los vuelos partirán de un aeropuerto que se construirá en una isla del Caribe. Se llamará Spaceport, tendrá 40.000 metros cuadrados de superficie y exigirá una inversión de unos 150 millones de euros.

El despegue se realizará desde una pista de tres kilómetros de longitud denominada 'Maglev'. la nave espacial levitará por magnetismo y acelerará a través de la pista de forma similar a como lo hace un 'tren-bala'. Al conseguir una velocidad próxima a la del sonido la nave se desenganchará y ascenderá propulsada por un cohete.

Según Claramunt, este revolucionario sistema de lanzamiento estaría pensado para dar mayor seguridad y minimizar el impacto ambiental. El empresario ha explicado que la parte más cara de cualquier viaje hacia la Órbita Terrestre Baja son los primeros segundos, al dejar el suelo, y que la tecnología Maglev es muy competitiva en su coste respecto a otras formas de transporte espacial.

Además de la terminal de lanzamiento, el Galactic Suite Spaceport tendrá hangares para las naves espaciales, zonas de mantenimiento y taller, oficinas, salas de espera y todas las infraestructuras necesarias para entrenar al futuro turista espacial durante las 16 semanas previas al vuelo y la recuperación posterior.

Según Claramunt, al diseñara el Spaceport "nos hemos inspirado en la topografía de la isla para estirar el edificio en haces que se mezclan con el terreno. Los edificios se conciben como estructuras de gran luz que permiten la salida de la nave espacial sobre su acelerador Maglev desde el interior, a la vez que se van escalonando para bañar el interior con luz natural".

Además del puerto espacial, EQUIP Xavier Claramunt trabaja en el diseño de un conjunto hotelero y un espacio de recreo y mirador que se instalarán en esta isla del Caribe para acoger a los turistas y a su familia, y que ocuparán un total 85.000 metros cuadrados más.

Galactic Suite es una compañía privada de turismo espacial, fundada en Barcelona en 2006, que aspira a ofrecer la primera experiencia global de turismo espacial y que combinará un programa intensivo de entrenamiento para astronautas con programa de actividades en una isla tropical de preparación al viaje espacial.

El primer hotel en el espacio tiene previsto abrir sus puertas en 2012 y viajar hasta él, para pasar tres días a 450 kilómetros de la Tierra, costará unos tres millones de euros. A partir del próximo año se podrán hacer reservas.

sexta-feira, dezembro 28, 2007

Indice de hoje 

- Detectada por primera vez la luz de un exoplaneta (El Pais, Madrid)
- Benoît XVI, un pape désespéré et désespérant (Le Temps, Genève)

Detectada por primera vez la luz de un exoplaneta 

El Pais (Madrid)

Ilustración del primer planeta extrasolar del que se detecta directamente su luz. (ETH ZURICH / S. V. BERDYUNGINA)


Aunque se conocen más de 200 planetas extrasolares (exoplanetas) en órbita de estrellas como el Sol, su luminosidad es demasiado apagada, en comparación con el brillo del astro, para verla directamente con los telescopios disponibles. Por ello, su existencia se descubre indirectamente. Ahora, unos astrónomos de Zúrich (Suiza) y de Finlandia anuncian que, por primera vez, han detectado la luz que un planeta extrasolar refleja de su estrella.

Es un planeta, como Júpiter, denominado HD189733b, y se conocía ya por el efecto gravitatorio que tiene en la estrella que orbita; está a unos 60 años luz de la Tierra. Svetlana Berdyugina y sus colegas han usado una técnica de polarización, "similar a la de las gafas de sol polarizadas", explican, para resaltar la débil luz que refleja el exoplaneta. Han visto picos de luz cuando la mitad del planeta está iluminada por la estrella, como la media Luna vista desde la Tierra.

Benoît XVI, un pape désespéré et désespérant 

Le Temps (Genève)
por Giancarlo Zizola


Giancarlo Zizola, chroniqueur spécialisé au quotidien «Il Sole/24 Ore», commente la dernière encyclique, «Spe Salvi», où il voit un complet retournement de la théologie romaine: il serait vain de mettre ses espoirs dans l'histoire, seule la foi catholique serait porteuse de salut.




Le fait qu'une encyclique comme Spe Salvi suscite des discussions, même entre catholiques, ne surprendra personne. Certains pensent que le pape a cherché à aborder un point nodal de la modernité, à savoir comment l'humanité peut reprendre en main son propre destin après les catastrophes du XXe siècle et recommencer à espérer, malgré les cauchemars apocalyptiques qui menacent l'avenir des hommes. Mais la question contenue dans Spe Salvi tient plutôt du doute, et récupère la critique de l'Ecole de Francfort: après un tel bain de sang, pouvons-nous faire confiance à la science, à la technique, aux idéologies, et à la réforme des structures? Suffiront-elles à nous apporter le salut? La réponse du pape paraphrase celle, désespérée, de Heidegger: à l'ère atomique, «seul un Dieu peut nous sauver».

Parmi les critiques qui ont suivi la parution de l'encyclique se distingue en particulier celle qui reproche au texte de présenter uniquement l'optique occidentale. Elle est valable par défaut: de l'Occident, le texte ignore les grandes confrontations entre la pensée judéo-chrétienne et la pensée marxiste qui ont conflué dans Le Principe Espérance d'Ernst Bloch (1959) et dans Théologie de l'espérance de Jürgen Moltmann (1964), tous deux Allemands. On peut aussi reprocher à ce texte sa méthode déductive, qui laisse percer une leçon au ton scolastique, projetant du haut d'une chaire les froides lumières de la pensée abstraite, ainsi qu'une attention insuffisante à la réalité historique.

Le risque que Ratzinger soit victime des Lumières qu'il ne cesse de déplorer n'est pas absent de cette encyclique. Il parle d'espérance mais ne réchauffe pas le cœur. Ce texte est plutôt un petit traité philosophique privé de respiration prophétique, qui cite les sarcophages paléochrétiens, mais oublie l'invitation biblique à s'engager pour construire déjà à partir d'ici-bas «des cieux nouveaux et des terres nouvelles».

Cette encyclique est comme une douche froide projetée sur l'espoir de retrouver dans la foi des chrétiens un regard chaleureux capable de compassion et de solidarité avec ceux qui, bien que non croyants, luttent pour des valeurs de bonté afin d'aider l'espérance d'un monde plus juste et pacifique à avancer, même à petits pas, comme l'avait souhaité le pape Jean XXIII dans Pacem in terris, la première vraie encyclique sur l'espérance.

En fait, le texte ne semble pas intéressé à discerner au sein du processus historique, parmi tant de ruines et de malheurs, les signes du bien, les valeurs en chemin, les pas fragiles et laborieux des espérances humaines, des croyants et des non-croyants, qui se battent contre les injustices et contre les guerres. On y trouve la critique d'un christianisme bourgeois et de son Dieu privé, mais les grands mouvements collectifs qui luttent pour les droits de l'homme, la dignité de la femme, l'objection de conscience, la sauvegarde de la création, la paix et la justice, ne sont pas cités. Il n'y a pas trace de la miséricorde du Bon Samaritain qui se penche sur l'homme presque mort abandonné sur la route, qui le prend sur ses épaules et qui le soigne avec compassion.

Paradoxalement, cette «lectio» sur l'espérance manque de confiance en l'homme, et laisse couler son pessimisme: «le règne du bien définitivement consolidé n'existera jamais dans ce monde», écrit le pape. «Aucun d'entre nous n'est en mesure d'éliminer le pouvoir du mal», dit-il encore.

Des avertissements qui rappellent le Tailleur d'Ulm de Bertolt Brecht, ce sympathique personnage qui s'était construit des ailes et voulait démontrer à l'évêque qu'il savait voler en se laissant tomber du haut de la cathédrale. Mais l'évêque lui disait, secouant la tête: «Ce ne sont que des mensonges, l'homme n'est pas un oiseau, l'homme ne volera jamais.» Une telle attitude ne représente pas un signal de confiance ni un encouragement pour qui trouve déjà facilement des occasions de désespérer.

Et voici qu'on arrive à la signification principale d'une encyclique qui tourne une page par rapport au Concile Vatican II. En fait, une analyse comparative montre que ce texte annonce un changement de paradigme dans les rapports entre foi et histoire, entre Eglise et société. Dans la Constitution Gaudium et Spes, le Concile avait assuré que les espérances de l'humanité, comme ses souffrances, étaient aussi les espérances et les douleurs de l'Eglise. Au-delà de toute prétention à l'autosuffisance de l'ordre chrétien, il avait aussi affirmé que l'Eglise n'avait pas seulement des valeurs à donner aux autres, mais également à recevoir d'eux. L'encyclique ne contient aucune référence à ce document, qui est pourtant l'unique Constitution pastorale de l'histoire des conciles et la seule à contenir dans son titre le mot espérance.

Et ce n'est pas une étourderie littéraire. Parce que le postulat a changé. Les voies de l'espérance historique, dans lesquelles s'engagent les hommes et les femmes de bonne volonté de toutes cultures et religions, mais également ceux et celles qui n'ont que peu ou pas de foi dans le Dieu transcendant, sont frappées du soupçon d'être trompeuses, ce qui risque de jeter à la poubelle le message de réconciliation de l'Eglise avec le monde proposé par Jean XXIII et le Concile œcuménique.

La théologie recrutée pour cette opération est celle, identitaire, qui fait descendre encore une fois dans le champ des désastres un Dieu bouche-trous et qui propose la foi comme solution immédiate à toute infirmité de l'histoire. C'est une théologie qui abandonne totalement la recherche de médiations dans le dialogue avec les hommes de bonne volonté.

C'est un changement de paradigme dont la signification objectivement régressive commence déjà à produire des effets concrets sur la ligne politique de l'Eglise: cela s'est senti au lendemain de la publication de l'encyclique, avec l'appel au rassemblement des ONG d'inspiration catholique au Vatican, mobilisées par un discours intransigeant du pape leur demandant de faire barrage au relativisme moral des Nations unies pour donner du poids à la bioéthique catholique dans l'ordre international. Un geste de rupture par rapport à la ligne du dialogue international qui a inspiré la conduite du SaintSiège à l'égard du Palais de verre depuis au moins un demi-siècle, et cela de manière ininterrompue avec les papes Roncalli, Montini et Wojtyla. Spe Salvi est finalement devenu un passeport encombrant pour la visite de Ratzinger aux Nations unies, à New York, programmée pour avril.

quarta-feira, dezembro 26, 2007

Índice de hoje 

- Revelación de documentos confidenciales de Rusia: las cenizas de Hitler fueron arrojadas al Río Elba (Diário do Povo, Pequim)
- El último viaje al 'Hubble' (El Pais, Madrid)

El último viaje al 'Hubble' 

El Pais (Madrid)
por DENNIS OVERBYE - Greenbelt (Maryland)



El próximo agosto, tras 20 años de exageración, desencanto, errores garrafales, triunfos e inigualables vistas del espacio, y cuatro años después de que la NASA decidiera dejar que el telescopio espacial Hubble muriese en órbita, un grupo de astronautas se acercarán al observatorio en el transbordador Atlantis, llave de tuercas en mano. Al menos ése es el plan. "Ha sido una vuelta en montaña rusa desde el infierno", comenta acerca de la controversia y la incertidumbre Preston Burch, director del proyecto del telescopio espacial, en el Centro de Vuelo Espacial Goddard (de la NASA).

En un edificio cercano, los astronautas del Hubble -vestidos como para realizar una operación quirúrgica, con trajes blancos, gorros y máscaras- se mueven por una gigantesca y limpia habitación para, por así decirlo, comprobar los neumáticos de los nuevos instrumentos destinados al Hubble y probar técnicas y herramientas bajo el ojo atento de los ingenieros del Goddard. Prueban a meter y sacar la nueva Widefield Camera 3

[Cámara de Campo Amplio de tercera generación], suspendida en el aire como el piano de cola, en el hueco correspondiente en una réplica del telescopio, mecánica y eléctricamente tan exacta que hasta reproduce la cinta aislante que rodea las puertas. "Tenemos que entrenar su mente y su cuerpo", explica Michael Weiss, director adjunto del proyecto del Hubble. Así, cuando los astronautas vean el verdadero telescopio en órbita, "dirán que ya lo han visto antes".

Varios astronautas, haciendo paseos espaciales, han restaurado el Hubble cuatro veces en las últimas dos décadas; pero casi todos coinciden en que el viaje planeado para agosto realmente será la última misión de servicio. Los transbordadores dejarán de volar en 2010, y se calcula que, sin mantenimiento periódico, los giroscopios y las baterías del telescopio se apagarán dentro de unos cinco años.

Astronautas, ingenieros y científicos afirman que están decididos a efectuar el rejuvenecimiento más espectacular del Hubble; una remodelación, puntualizan, que le permitirá funcionar al límite de sus capacidades hasta bien entrada la próxima década, para que pueda desaparecer con un halo de gloria. "Será un telescopio prácticamente nuevo", dice Matt Mountain, director del Instituto de Ciencia del Telescopio Espacial (Universidad Johns Hopkins, Baltimore). Y añade: "Queremos una ciencia prodigiosa de la que podamos sentirnos orgullosos".

Ingenieros y directores del proyecto se ocupan de organizar cinco días de paseos espaciales a realizar en agosto. Si todo sale bien -algo que nunca hay que dar por sentado a 560 kilómetros de la Tierra-, los astronautas instalarán la cámara y un espectrógrafo nuevos y cambiarán todos los giroscopios -varios estropeados- que lo orientan y las baterías que lo mantienen en funcionamiento. También repararán un espectrógrafo y la Cámara Avanzada de Rastreo, que el pasado invierno sufrió un grave cortocircuito.

Todo esto parecía destinado a un final prematuro después del desastre del transbordador Columbia, en 2003, en el que murieron los siete astronautas. Sean O'Keefe, entonces director de la NASA, consideró que una misión al telescopio era demasiado arriesgada y la canceló. La gente en EE UU se indignó. Incluso hubo niños que se ofrecieron a enviar sus ahorros a la NASA para mantener el telescopio en funcionamiento. O'Keefe fue sustituido en el cargo, en 2005, por Michael Griffin, quien, tras un análisis de riesgos, aprobó la misión del Hubble ante la ovación de científicos e ingenieros.

La nueva cámara que los astronautas instalarán en agosto está diseñada para ampliar la visión del Hubble en ultravioleta (mejorando su visión de los astros más calientes) y en infrarrojo (para ver las estrellas frías), y sustituirá a una que lleva en el telescopio desde 1993. Otro cometido de los astronautas es colocar una sujeción en la parte posterior del telescopio para que una nave automática pueda amarrar un cohete en el futuro. El cohete podría entonces tirar el telescopio en el océano. Pero ese momento aún no ha llegado. La órbita del telescopio permanecerá estable hasta 2024, según los cálculos más recientes.
Una vida de éxito pero accidentada

La historia del telescopio Hubble, anunciado antes de su lanzamiento, en abril de 1990, como el mayor avance astronómico desde Galileo Galilei, se ha caracterizado por giros dramáticos. En el espacio, el Hubble podría distinguir detalles que en la tierra se ven difuminados por la atmósfera. Pero su espejo de 150 centímetros de diámetro resultó estar mal pulido y tenía lo que los astrónomos denominan una aberración esférica. En 1993, los astronautas lo equiparon con lentes correctoras (a costa de retirar uno de sus cinco instrumentos, un fotómetro), y quedó arreglado.

Otras tres visitas de los astronautas lo mantuvieron en funcionamiento y, sustituyendo los viejos instrumentos, aumentaron su capacidad.

En 2002, después de que una cámara infrarroja Nicmos se quedara inesperadamente sin refrigerante, los astronautas le adhirieron un refrigerador mecánico. Un año después, los astrónomos del Hubble usaron la cámara rejuvenecida junto con la Cámara Avanzada de Rastreo para captar las vistas telescópicas más profundas jamás obtenidas del universo. Las imágenes mostraban las galaxias tal y como existían unos cuantos cientos de millones de años después del inicio del cosmos.

"Cuando tienes un instrumento con un alcance mucho mayor del que has tenido nunca, haces descubrimientos que nadie se había imaginado", dice John Grunsfeld, astronauta de la misión de servicio del Hubble en 2002, y que repetirá en 2008. "Y vemos cosas nunca vistas. A raíz de ello, el telescopio dejó de ser un mero observatorio para convertirse en un símbolo de la ciencia. El Hubble se ha convertido en parte de nuestra cultura". Edward Weiler, director del centro Goddard de la NASA, calcula que a lo largo de los años el Hubble ha costado 6.200 millones de euros. "Hay pocas personas, en especial estadounidenses, que no piensen que ha valido la pena", afirma.

Revelación de documentos confidenciales de Rusia: las cenizas de Hitler fueron arrojadas al Río Elba 

Diário do Povo (Pequim)


Es uno de los grandes enigmas envueltos en el misterio del siglo XX dónde están las cenizas del jefe nazi Hitler y su mujer sentimental Eva Braun. Los 9 documentos confidenciales revelados hace poco por KGB de Rusia demuestran que fueron arrojadas al Río Elba de Alemania.

Según informó días atrás Puntos de Vista de Rusia, el 4 de mayo de 1945 se descubrieron dos cadáveres, uno masculino y otro fenemino, en un cráter en las cercanías del refugio de Hitler. Las fisonomías están totalmente desfiguradas, imposibles de identificación. El médico forense llegó finalmente a reconocer que eran Hitler y Eva, y los cadáveres fueron enterrados en forma temporal. Más tarde los soldados soviéticos los tranladaron a otro lugar. El 3 de junio, los desenterraron y guardaron en una caja de madera para enterrarlos en un pinar de LeTourneau. La tumba tenía 1,7 metros de profundidad, y al lado estaba enterrado el perro favorito de Hitler. Los documentos registraron las locaciones concretas de la tumba de Hitler y Eva sin tabla. Sólo plantaron pinos número 111 en cima de la tumba.

El 20 de marzo de 1970 el Consejo de Ministros de la Unión Soviética aprobó el plan de "Archivo". El plan es declarado "estrictamente confidencial". Un grupo de acción llegó al Edificio 36 de Magdebury de Alemania Democrática. Los cadáveres estaban llevados allí, y un coronel escribió allí un informe sobre la excavación e identificación de los cadáveres.

La acción fue realizada en 4 de abril de 1970 por la madrugada y la mañana. El día siguiente, se quemaron los cadáveres en una localidad a 11 kilómetros de Magdebury. Después se mezclaron las cenizas con polvo de carbón, y los arrojaron a un río cercano. El documento no registró el nombre del río, pero es el Río Elba que pasa por esta localidad. (Pueblo en línea)
26/12/2007

segunda-feira, dezembro 24, 2007

La tierra sería sólo un píxel vista por un extraterrestre 

El Pais (Madrid)
por ALICIA RIVERA


Si un extraterrestre, desde uno de los muchos planetas extrasolares que se han descubierto, apuntase hacia la Tierra un telescopio como los que se están desarrollando ahora, nuestro planeta no sería más que un píxel en su fotografía. Aún así, se podría llegar a saber que en la superficie de este cuerpo hay tierra y océanos, incluso averiguaría algo sobre la dinámica atmosférica y tal vez cuánto dura un día terrestre. Esto dicen unos científicos a partir de un estudio sobre las posibilidades que brindan a la astronomía futuros observatorios para estudiar los más de 200 planetas extrasolares que se conocen y los muchos más que previsiblemente se encontrarán.

Hasta ahora, se conoce la existencia indirectamente, no porque se vean (un planeta es un cuerpo muy oscuro y muy pequeño, prácticamente indistinguible, alrededor de un cuerpo más grande y brillante que es la estrella). Pero los planetas alteran ligerísimamente el movimiento del astro. Es lo que detectan los astrónomos. En algún caso han medido cómo la estrella se oscurece un poquito cuando el planeta se cruza delante de ella.
Cambios en el tiempo

Sara Seager (del MIT estadounidense), junto con Enric Palle, del Instituto de Astrofísica de Canarias, y Eric Ford, de la Universidad de Florida, ha intentado determinar qué información podrán sacar los astrónomos de los datos -limitados- que capten los telescopios dentro de unos años, y su conclusión es que "se puede aprender mucho si se estudia a fondo un solo píxel y cómo cambia en el tiempo". Por ejemplo, en planetas que tengan continentes y cuerpos con líquido en la superficie y nubes en su atmósfera, la idea es identificar patrones que se repitan y a partir de ellos intentar calcular el período de rotación del cuerpo por el brillo asociado a las nubes, o incluso si debajo de las nubes hay continentes.

En estos análisis sería imposible distinguir muchos cuerpos, advierten Seager y sus colegas. Un cuerpo helado con mares de metano, como la luna Titán de Saturno, y otro caliente con océanos de silicatos fundidos, se verían igual.

Astrophysical journal va a publicar este estudio que, de momento ha sacado en su versión en internet. El trabajo, explica el MIT, se ha financiado en parte con un proyecto Ramón y Cajal español, de Pallé, y con una beca de la NASA que tiene Ford.

sexta-feira, dezembro 21, 2007

Índice de hoje 

- La atmósfera de Marte pudo haber contenido elevadas cantidades de azufre (El Mundo, Madrid)
- Asteroide de gran tamaño puede chocar contra Marte el próximo mes (Novosti, Moscovo)

La atmósfera de Marte pudo haber contenido elevadas cantidades de azufre 

El Mundo (Madrid)
por RAFAEL BARQUÍN


MADRID.- Tres investigadores de la NASA creen haber encontrado evidencias de que, en un pasado lejano, la atmósfera de Marte contenía grandes cantidades de dióxido de azúfre. Este gas habría desempeñado un papel similar al que juega el dióxido de carbono para calentar la Tierra.

Marte es un planeta frío. Esto es debido, en parte, a la distancia que le separa del Sol. Pero también a la inexistencia de un gas de 'efecto invernadero'. La atmósfera del planeta es tan tenue que no puede retener el calor llegado desde el Sol.

Sin embargo, hace 3.500 o 4.000 millones de años hubo agua líquida en abundancia. Una de las muchas pruebas de ello son los 'canales' descritos por primera vez por el italiano Schiaparelli en el siglo XIX. Los astrónomos han supuesto que algún gas tuvo que ejercer un 'efecto invernadero' en el clima marciano. Lo más lógico es que fuera dióxido de carbono procedente de erupciones volcánicas. En concreto, de las del complejo volcánico de Tharsis, en donde se encuentra el monte Olimpo, la montaña más elevada del Sistema Solar.

Pero hay algo que no cuadra. En la Tierra la presencia de dióxido de carbono favoreció la formación de carbonatos de calcio; es decir, calizas. De hecho, sin un ciclo del carbono habría más gas -y calor- del que puede sostener la vida. Sin embargo, Marte prácticamente carece de este tipo de rocas. Pero ¿por qué no se formaron?

Tres investigadores norteamericanos han propuesto una solución a este enigma. El gas que generó ese efecto invernadero no fue el dióxido de carbono, sino el dióxido de azufre. Esta teoría se vería reforzada por un hecho desconcertante sobre el que, hasta ahora, no se ha dado ninguna explicación satisfactoria: la elevada presencia de minerales sulfurosos en la superficie del planeta. En una atmósfera de azufre la formación de este tipo de compuestos resultaría mucho más sencilla.

De este modo, la imagen que se nos dibuja del planeta rojo en su primera etapa es aún más desoladora que la actual. En lugar de una atmósfera inodora, fría y ligera, otra irrespirable: humo de azufre. Aun así, quizás necesario para la aparición de la vida. Tal y como señala Daniel P. Schrag, uno de los firmantes del artículo de 'Science', "antes de la aparición de la vida [en la Tierra] nuestra atmósfera debió ser muy parecida a la existente en el primer Marte. El azufre también pudo haber jugado un importante papel."

Asteroide de gran tamaño puede chocar contra Marte el próximo mes 

Novosti (Moscovo)


Moscú, 21 de diciembre, RIA Novosti. Un asteroide de gran tamaño puede chocar contra el planeta Marte a finales de enero del año próximo, informó hoy la prensa estadounidense.

Según cálculos hechos por los científicos, el impacto del cuerpo celeste con el planeta Rojo puede ocurrir el 30 de enero y las probabilidades de que tenga el lugar el suceso son de 1 a 75.

Identificado con el código 2007 WDS, el asteroide se mueve a una velocidad de 12,8 kilómetros por segundo y si choca contra la superficie marciana, puede formar un cráter con un diámetro similar al famoso cráter de Arizona (Estados Unidos), de al menos 1.200 metros de diámetro y 180 metros de profundidad.

Los expertos indican que el choque del 2007 WDS con Marte será similar al choque del meteorito de Tunguska que cayó en Siberia en 1908. El impacto de ese cuerpo celeste con la Tierra tuvo la potencia equivalente al estallido de 15 millones de toneladas de trilita (TNT).

Por otra parte, astrónomos informaron que en Nochebuena (24 de diciembre, víspera de Navidad), los aficionados podrán ver en el firmamento un fenómeno natural memorable con Marte brillando con una intensidad especial acompañado de Luna llena.

El brillo especial de Marte se debe a que el planeta Rojo estará en una posición directamente opuesta al Sol, por lo que reflejará más luz. Además, el planeta estará más cerca de la Tierra, a por lo menos 88 millones de kilómetros debido a la aproximación sus órbitas que se producen cada 26 meses.

Debido a irregularidades de la órbita elíptica de Marte, los encuentros con la Tierra no siempre se producen a la misma distancia.

Entre los encuentros más cercanos entre los dos planetas, se destaca el de 2003, entonces Marte estuvo a sólo 55 millones de kilómetros de la Tierra, en comparación con los 100 millones de kilómetros que es la distancia más lejana que separa los dos planetas.

quinta-feira, dezembro 20, 2007

Índice de hoje 

- Localizado el eslabón perdido de las ballenas (El Mundo, Madrid)
- Una investigación con metales procedentes de la Luna permite datar la formación del satélite (El Mundo, Madrid)
- La sonda europea Mars Express identifica lo que probablemente fue un glaciar marciano (El Mundo, Madrid)

Una investigación con metales procedentes de la Luna permite datar la formación del satélite 

El Mundo (Madrid)
por RAFAEL BARQUÍN

Representación artística de la colisión entre la Tierra y el planetoide (William K. Hartmann)


MADRID.- El estudio de los isótopos de metales procedentes de la Luna ha permitido conocer mejor cuándo se formó nuestro satélite natural. Los resultados de la investigación aparecen publicados en el último número de la revista 'Nature'.

Sabemos muchas cosas sobre el origen de la Luna. Sabemos que nació como consecuencia de una fabulosa colisión entre la primigenia Tierra y un planetoide de una masa no mayor al 30% de aquélla. Sabemos que una gran cantidad de material terrestre y alienígena fue eyectado y formó un anillo alrededor de la Tierra. Sabemos que, poco a poco, ese material se fue condensando y acabó formando la Luna.

Lo que no sabemos es cuándo sucedió todo esto. Sin duda, tuvo que ser poco después de la formación del Sistema Solar, una época en la que las colisiones entre los cuerpos que orbitaban alrededor del Sol eran frecuentes. Los actuales ocho planetas (Plutón no lo es) son los supervivientes de esta etapa. Pero existen dudas sobre la datación de ese gran choque cósmico.

El equipo dirigido por el profesor Touboul del Instituto Federal Suizo de Tecnología, ubicado en Zurich, cree haber encontrado la respuesta. Sabemos que la colisión entre el planetoide y la Tierra generó una enorme cantidad de calor que fundió la superficie de la Tierra. Así se formó un enorme océano de magma que sería semejante al que existía en la superficie de la Luna. Por tanto, la solidificación de esos océanos pondría una marca temporal al proceso de formación tanto de la Luna como de la Tierra post-colisión.

Lo que ha hecho este equipo de investigación ha sido datar la solidificación del magma a través de las mediciones de cierto isótopo de un metal, el wolframio (también llamado tungsteno), del que existen muestras obtenidas en las expediciones de los cohetes 'Apolo'. Este procedimiento es más preciso que el empleado hasta ahora, que se basaba en la datación de las rocas lunares. El estudio de los metales proporciona una medida más exacta porque no se han visto contaminados por la radiación cósmica.

Según las estimaciones realizadas por el profesor Touboul y sus colegas el mar de magma de la Luna se solidificó entre 50 y 150 millones de años después de la formación del Sistema Solar. Es decir, más tarde de lo que se venía suponiendo. Asimismo se ha descubierto que la presencia de isótopos de wolframio en la Luna es semejante a la de la Tierra, de lo que podría deducirse que aquélla fue creada fundamentalmente de material procedente de ésta, con muy poca participación del planetoide.

La sonda europea Mars Express identifica lo que probablemente fue un glaciar marciano 

El Mundo (Madrid)
por RAFAEL BARQUÍN

Imagen tomada por la Mars Express (ESA)


MADRID.- No es la primera vez que se reconoce un glaciar en la superficie marciana. Pero el que se ha encontrado ahora en la región conocida como 'Mesa de Deuteronilus' es muy joven; sólo algunos miles de años. Es decir, una edad que también tienen algunos glaciares terrestres. Incluso podría tratarse de un glaciar activo.

"Si esto fuera una imagen de la Tierra, sin duda diría que se trata de un glaciar". Esta es la opinión de Gerhard Neukum, jefe científico responsable de uno de los instrumentos de observación ubicados en la sonda, la Cámara Estéreo de Alta Resolución (HRSC, por sus siglas en inglés), en declaraciones a BBC. El científico reconoció que "todavía no hemos visto la firma espectral del agua". Pero agregó que "pasaremos por encima en los próximos meses y podremos tomar medida. Sobre los riscos del glaciar podemos ver puntas blancas, lo que sólo puede ser hielo."

El doctor Neukum estima que el agua fluyó a la superficie entre 10.000 y 100.000 años. Luego se congeló y se formó el glaciar. Esto no debió ser un proceso frecuente, pues dadas las condiciones de la atmósfera a menudo el hielo se sublima y se convierte en vapor de agua. De ahí que la presencia de hielo, atestiguada por otras observaciones, resulte especialmente interesante.

Localizado el eslabón perdido de las ballenas 

El Mundo (Madrid)
por ROSA M. TRISTÁN

Representación de un 'Indohyus' el antepasado de la ballena. (Foto: NATURE)


MADRID.- Un pequeño animal, cuya apariencia está entre la de un gran roedor y un antílope, es el eslabón perdido entre las ballenas y aquellos mamíferos carnívoros de cuatro patas que, según todas las pruebas, fueron sus antepasados directos sobre la Tierra.

Los restos fosilizados del extraño animal, bautizado como 'Indohyus raoellidae' por sus descubridores, aparecieron en un yacimiento en la región india de Cachemira.

Para sorpresa de los investigadores, encontraron un gran número de huesos de hace 48 millones de años, la época en la que se sabía que se produjo el salto de algún mamífero carnívoro de cuatro patas al agua, donde comenzó a evolucionar, muy lentamente, hasta convertirse en el gigantesco cetáceo que hoy se pasea por los océanos del planeta.

Durante más de 15 años, el profesor Hans Thewissen, de la Universidad de Ohio (Estados Unidos), ha logrado identificar un gran número de fósiles intermedios que documentan la transición de la tierra al mar de estos animales.

Thewissen, que ya había visitado Paquistán y el norte de India en anteriores campañas, localizó en Cachemira un yacimiento que acumulaba cientos de huesos del 'Indohyus', un mamífero entre zorro, rata y un pequeño ciervo.

Imágenes de un Chevrtotain africano, una especie actual con similitudes con el que fue el antepasado de las ballenas.

Con el estudio detallado de cada una de las piezas, encontraron que sus dientes y sus orejas eran muy similares a los que actualmente caracterizan a las ballenas. Así lo publican hoy en la revista especializada 'Nature'.

Pero no se conformaron con esas similitudes físicas. Además, el equipo descubrió que el 'Indohyus' tenía sobre los huesos una piel mucho más gruesa que otros mamíferos de su tamaño. Thewissen y sus colegas argumentan que no es cierto, como se pensaba hasta ahora, que las ballenas se hicieron acuáticas para comer pescado, dado que este animal se movía en el agua pero se alimentaba de plantas. Su cambio de dieta hacia la caza de animales llegó más tarde.

Como prueba de que un pequeño ciervo puede vivir en el agua, los investigadores recuerdan que existe en África una especie que tiene algunas similitudes con el ancestro de las ballenas. Se trata del Chevrotain acuático africano, también conocido como el ciervo-ratón, que salta al agua cuando siente cerca un peligro y es capaz de permanecer largo tiempo sin salir. Ese animal vive cerca de las corrientes, pero come en tierra.

El 'Indohyous', según los investigadores, no era un experto nadador, pero si vadeaba aguas bajas. Sus pesados huesos le hacían de lastre para mantener sus patas en el fondo.

De ahí que especulan que el gran cambio evolutivo que dio lugar a los primeros cetáceos no fue la adopción de una vida acuática. «Nosotros proponemos que el acontecimiento que definió sus orígenes tuvo que ver con el cambio de la dieta, que fue posterior. Es algo que se concluye del estudio de los dientes y el cráneo», señalan.

El historial de Thewissen en la búsqueda de parientes lejanos de las ballenas es bien extenso. El paleontólogo descubrió, en 1994, los restos de lo que fue una ballena anfibia, la 'Ambulocetus natans', considerada el primer antepasado acuático de la especie. Años después, en 2001, volvió a sorprender a la comunidad científica con la descripción de la ballena más antigua conocida, la 'Pakicetus attocki'. Ahora, con el 'Indohyus' complementa la muestra de la historia de los mamíferos acuáticos.

quarta-feira, dezembro 19, 2007

Índice de hoje 

- Mecanismo de Kyoto é ineficaz contra CO2 (Folha de S. Paulo, Brasil)
- «Le suicide ne doit pas être le seul moyen de mourir dans la dignité» (Le Temps, Genève)

Mecanismo de Kyoto é ineficaz contra CO2 

Folha de S. Paulo (Brasil)
por EDUARDO GERAQUE


Em vez de ajudar na redução da emissão dos gases de efeito estufa, o MDL (Mecanismo de Desenvolvimento Limpo) pode estar atrapalhando. Um levantamento inédito feito pelo grupo internacional que analisa as metodologias usadas para gerar créditos de carbono indica que até 50% dos projetos já em andamento podem ter sido "maquiados" para a aprovação. O levantamento foi feito por amostragem, analisando cem projetos dos 860 hoje em curso no âmbito do MDL.

"Vamos supor que determinada usina seria movida a carvão. No momento das contas [para sua implementação], o empreendedor achou um método mais barato e, por coincidência, mais limpo. Só que, no papel, ele enviou para a aprovação o projeto inicial, movido a carvão", explica Roberto Schaeffer, professor da Coppe-UFRJ (Universidade Federal do Rio de Janeiro) e um dos consultores das Nações Unidas que fazem a análise das metodologias do MDL.

"Esse é um chamado processo não adicional. Ele está reduzindo uma emissão que nunca seria feita por aquele projeto", diz o pesquisador.

Para o engenheiro, que diz acreditar nos mecanismos de mercado para a redução do carbono atmosférico, projetos distorcidos como os já aprovados no âmbito da ONU são verdadeiros "cheques em branco para os países ricos". Hoje, o Reino Unido é um dos maiores compradores de créditos de carbono. Fica com aproximadamente 50% dos créditos emitidos. Do lado dos países em desenvolvimento, a China, com 61% do mercado, é a nação que mais vende.

A compra e venda de créditos de carbono funciona dentro do âmbito do Protocolo de Kyoto. Os países em desenvolvimento, que não têm metas obrigatórias, podem vender aos ricos, via MDL, reduções de emissão feitas por projetos de energia limpa nessas nações, nas quais o custo de redução é menor que nos países industrializados.

Com a compra, a redução das emissões acaba ocorrendo de forma remota e não dentro das fronteiras do poluidor. Mesmo assim, ele pode usar os créditos de carbono comprados no Terceiro Mundo para abater sua meta doméstica de corte.

"Esta estimativa mostra que o controle precisa ser menos frouxo", explica Schaeffer. "A implantação [dos projetos de MDL] está ineficiente." A expectativa do mercado é que nos próximos quatro anos os créditos de carbono estejam movimentando, em escala mundial, algo entre US$ 25 bilhões e US$ 50 bilhões.

Ontem a UNFCCC, a Convenção do Clima da ONU, comemorou a concessão do centésimo milionésimo certificado de redução. Ou seja, o MDL já teria evitado a emissão de 100 milhões de toneladas de CO2.

O secretário-executivo da convenção, Yvo de Boer, apresentou o número como prova de sucesso no combate ao aquecimento global, já que o mecanismo funciona só há dois anos. "Isso é só um mercado. Esses processos não geram emprego e não transferem tecnologia", afirma Schaeffer.

Para Hans Jürgen Stehr, presidente do Comitê do MDL (entidade que coordena o mecanismo), o MDL é, sim, efetivo na mitigação da mudança climática, embora em projetos de energia a questão da adicionalidade "fique mais complicada". "Produzir eletricidade também significa que você ganha dinheiro, e se você ganha dinheiro você pode fazer algo que não faria de outra maneira." No entanto, Stehr afirma que o MDL está sendo aperfeiçoado.

"Em um tempo incrivelmente curto nós estabelecemos um mercado de bilhões de dólares. Não seria realista assumir que você conseguiria fazer algo funcionar perfeitamente num tempo tão curto."

Colaborou CLAUDIO ANGELO, editor de Ciência

«Le suicide ne doit pas être le seul moyen de mourir dans la dignité» 

Le Temps (Genève)
por Sylvie Arsever


Ils sont actifs dans les soins de fin de vie et ils sont «agacés» - pour le dire avec Sylviane Bigler, infirmière cheffe du service de soins à l'hospice Rive-Neuve de Villeneuve - d'entendre autant parler d'assistance au suicide et de tourisme de la mort et aussi peu des moyens d'offrir à tous les Suisses une fin de vie digne et librement choisie.

L'offre en matière de soins palliatifs est encore insuffisante, estiment les responsables de la Société suisse de médecine et de soins palliatifs (Palliative ch) et elle est, de surcroît, trop peu coordonnée et mal connue. L'association, qui compte 1800 membres, s'est donné un an pour changer cette situation.

Conférence de consensus

D'ici là, elle espère avoir gagné en visibilité et intéressé de nombreux partenaires, publics et privés, à la collation qu'elle espère réunir dans une conférence du consensus déjà agendée aux 3 et 4 novembre 2008. Son nom se décline, très confédéralement, en anglais: Swiss end of life care. Mais le souci n'est pas seulement de se façonner une image médiatique: l'information est cruciale dans cette affaire. Pour permettre aux personnes intéressées de connaître les prestations qui peuvent les aider. Et pour familiariser la population avec l'idée qu'une fin de vie, ça se prépare.

Ma mort m'appartient

«La part de médicalisation importante qui entoure souvent les derniers moments peut donner une impression de dépossession», explique Stefen Eychmüller, médecin-chef de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital cantonal de Saint-Gall. Il est donc très important d'aborder tôt avec les personnes concernées des questions comme «qu'est-ce que je peux faire pour garder le contrôle?» «qu'est-ce que ma famille peut faire?» «sur quelle aide pouvons-nous compter?» Et «qu'est-ce qui m'arrivera si je ne peux plus décider?»

La réponse à toutes ces questions repose sur le savoir faire des équipes formées aux soins palliatifs, soucieuses notamment de combattre la douleur au mieux et sur la mise en œuvre de réseaux qui peuvent comprendre médecins, infirmières à domicile, proches mais aussi voisins, services sociaux, etc..

«On trouve tout naturel d'avoir besoin, à sa naissance, d'un réseau familial. Mais une fois devenu autonome, on imagine que cela va durer jusqu'à la fin, commente Stéphane Eychmüller. Dans les faits, ce n'est pas comme ça que cela se passe. La plupart des gens ont besoin d'aide dans les derniers moments de leur vie».

Eviter l'hôpital

Mourir chez soi est le souhait d'une grande majorité. Mais la possibilité d'y parvenir est inégalement répartie en Suisse, tout comme les moyens mis à disposition pour les soins à domicile et la prise en charge de la fin de vie. Dans le canton de Vaud, ainsi, des équipes mobiles sont à la disposition des familles pour un conseil, un coup de main ou un suivi. En plus des lits spécialisés qui accueillent les cas plus difficiles.

«Ces interventions ont été développées dans le cadre d'un programme cantonal qui a été mis sur pied à la suite d'une intervention parlementaire du député Michel Glardon, précise Sylviane Bigler. L'existence d'une volonté politique clairement exprimée change tout.»

C'est une telle volonté que palliative ch voudrait voir émerger au niveau national. Question de moyens: les efforts des caisses, des cantons et des communes pour limiter leur part de la facture aboutissent à empêcher le développement d'offres qui pourtant feraient baisser les coûts: rien n'est plus cher qu'une mort à l'hôpital. Et question de projet: si la possibilité de mettre fin à ses jours pour éviter la dégradation des derniers moments doit subsister, elle ne saurait tenir lieu de réponse collective à la fin de la vie humaine.

terça-feira, dezembro 18, 2007

Índice de hoje 

- La NASA capta la imagen de un agujero negro que arrasa una galaxia vecina (El Pais, Madrid)
- Los monos son capaces de calcular sumas simples (El Pais)
- Descubierta una nueva especie de rata gigante en Indonesia (El Pais, Madrid)

La NASA capta la imagen de un agujero negro que arrasa una galaxia vecina 

El Pais (Madrid)


Imagen de un agujero negro en el núcleo de una galaxia arrasando otra próxima- NASA


Los telescopios de la NASA han captado la imagen de un agujero negro en el centro de una galaxia golpeando otra vecina hasta el punto de desviarla y de disipar parte de su energía. Es la primera vez que se observa un fenómeno parecido, en el que un chorro de partículas de la galaxia principal embiste con gran violencia contra la secundaria, lo que provoca que se desvíe.

"Hemos visto muchos torrentes producidos por agujeros negros, pero esta es la primera vez que detectamos uno que golpea otra galaxia", indica Dan Evans, científico del Centro de Astrofísica Harvard-Smithsonian y autor principal del estudio publicado en la revista The Astrophysical Journal, en la página web de la agencia espacial.

La imagen es producto de la combinación de diferentes instantáneas captadas por los telescopios Chandra, Spitzer y Hubble de la NASA con distintas longitudes de onda. El conjunto del sistema, identificado como 3C321, contiene dos galaxias y los datos de rayos X proporcionados por el telescopio Chandra demuestran que ambas contienen sendos agujeros supermasivos de rápido crecimiento. El color púrpura se corresponde con la galaxia principal, mientras que el destello azul equivale a la galaxia secundaria, situada a unos 20.000 años luz de la primera, en el momento en que es desviada.

Las imágenes procedentes del Hubble (en naranja) muestran el destello producido por las estrellas contenidas en cada galaxia. Además de los telescopios de la NASA, se han empleado imágenes de los telescopios MERLIN, del Reino Unido, y del Very Large Array, en el estado de Nuevo México, que se observan en los puntos más brillantes de la fotografía.

Un fenómeno de gran "violencia galáctica"

Según la NASA, este fenómeno de gran “violencia galáctica” nunca antes visto producirá una gran radiación, que previsiblemente causará importantes daños en los planetas de la galaxia vecina próximos al torrente de partículas. Estos chorros que los agujeros negros expulsan desprenden una enorme cantidad de radiación, especialmente de rayos X y Gamma. El efecto combinado de esta radiación y de las partículas que se desplazan, a casi la velocidad de la luz, dañará previsiblemente las atmósferas de los planetas.

"En primer lugar, su enorme lluvia de rayos Gamma probablemente destruiría su capa de ozono", indicó Evans en una conferencia de prensa telefónica. "Hay centenares de millones de estrellas en su paso. Casi con seguridad algunas de ellas tienen planetas", indicó Martin Hardcastle, astrofísico de la Universidad de Hertforshire, en el Reino Unido.

El Hubble también ha registrado grandes niveles de calor y de gases a altas temperaturas en las cercanías de las dos galaxias, lo que indica que los agujeros negros de sus núcleos tuvieron un pasado violento. Otros datos que no aparecen en la imagen muestran que ambos sistemas orbitan en la dirección de las agujas del reloj, lo que significa que la galaxia secundaria ha comenzado a girar en función del chorro de partículas propulsadas. Según los astrónomos, no existe ningún peligro de que el fenómeno llegue a afectar a la Tierra pues está ocurriendo a una distancia de 1.400 millones de años luz.

Los monos son capaces de calcular sumas simples 

El Pais (Madrid)
por ALICIA RIVERA - Madrid - 18/12/2007


¿Cuánto suman 1+1, dos o cuatro? ¿Y 2+2, son dos, cuatro u ocho? ¿Y cuatro más cuatro, suman dos, cuatro u ocho? Son operaciones aritméticas simples, pero operaciones aritméticas al fin y al cabo. Y Resulta que los monos son capaces de dar con los resultados acertados, en algunas operaciones mejor que en otras, según se ha visto en un experimento. Es más, los monos hacen la suma mental de modo similar a los humanos.

Dos monos son los protagonistas de estas pruebas, realizadas por Jessica F. Cantlon y Elisabeth M.Brannon, de la Universidad Duke (EE UU), cuyos resultados se presentan hoy en la revista Plos Biology. Los monos hacían las operaciones aritméticas ante una pantalla en la que se presentaba un conjunto de lunares y después otro; a continuación se ofrecían dos soluciones, también en forma de conjuntos de lunares de la suma (una verdadera y otra falsa), y el animal tenía que elegir.

"Nuestros resultados indican que los monos realizan sumas mentales aproximadas de forma comparable a los estudiantes que han hecho la misma tarea en el experimento, afirman las autoras de la investigación. Los dos monos, que hicieron cientos de veces la prueba, lograron un porcentaje de acierto menor al sumar dos y dos que en los casos 1+1 o 4+4.

Las investigadoras creen que el 2+2 es un problema más difícil. En una segunda fase del experimento las cosas se complicaban, al incluirse los valores 12 y 16 en los test, y después 3, 7, 11 y 17. En algunos casos, los monos recibían una recompensa independientemente de si acertaban o no, para evitar su educación en estas pruebas repetitivas.

La conclusión, según las investigadoras, es que "pueden realizar adiciones mentales". Según ellas, el parecido resultado obtenido por monos y humanos (los estudiantes) en estas tareas de aritmética no verbal, indica que comparten un sistema cognitivo que refleja una relación evolutiva en sus capacidades.

Descubierta una nueva especie de rata gigante en Indonesia 

El Pais (Madrid)

La rata de la imagen, de 1,4 kilogramos, es probablemente, según los científicos, una nueva especie de roedor.


Científicos indonesios y estadounidenses afirman haber descubierto durante su última expedición en Indonesia dos nuevas especies de mamíferos, entre ellas una rata gigante nunca vista antes, según ha informado hoy el grupo Conservación Internacional, que ha descrito el área descubierta como un "auténtico Jardín del Edén".

El roedor tiene un tamaño hasta cinco veces superior al normal y pesa casi dos kilos, no teme al ser humano e incluso ha sido visto varias veces por el campamento base de los investigadores, ha indicado Kristofer Helgen, del prestigioso Instituto Smithsonian, con sede en la capital de Estados Unidos.

En la expedición, que tuvo lugar en la región montañosa de Foja en la mitad occidental de la isla de Papúa, los científicos han hallado también una nueva especie de zarigüeya pigmea, el marsupial más pequeño del mundo, y creen que hasta decenas de nuevas especies de flora y fauna quedan todavía por descubrir en los bosques tropicales de Papúa, una de las regiones con mayor biodiversidad del planeta.

"Es esperanzador saber que existe un lugar en la Tierra tan aislado que sigue siendo dominio total de la naturaleza salvaje", ha comentado el líder de la expedición, Bruce Beehler.

El Gobierno ha declarado el área como zona protegida y ayuda a Conservación Internacional a promover esfuerzos entre las comunidades locales para instarles a preservar el medio ambiente.

Indonesia es el país con la mayor tasa de deforestación mundial, cada año pierde cerca de 1,9 millones de hectáreas de sus bosques y ha destruido casi el 72% de la superficie selvática original del vasto archipiélago, según datos del grupo ecologista Greenpeace.

quarta-feira, dezembro 12, 2007

Índice de hoje 

- Sonda obtém fotos inéditas de nuvens misteriosas (BBC Brasil)
- Cientistas descobrem nova espécie de dinossauro gigante (BBC Brasil)
- «Subprime»: les craintes sont exagérées, dit Pictet (Le Temps, Genève)

Sonda obtém fotos inéditas de nuvens misteriosas 

BBC Brasil
por Jonathan Amos


Nuvens Noctilucentes Photo: Nasa. A sonda AIM está obendo a primeira visão global desse tipo de nuvem


Imagens das nuvens mais altas e mais misteriosas da Terra foram capturadas por uma sonda da Nasa.

Visíveis apenas durante a noite, as nuvens noctilucentes se formam cerca de 80 quilômetros acima da superfície.

Elas fascinam e confundem os especialistas, que não conseguem explicar sua existência em regiões onde a umidade é mínima.

A sonda AIM acaba de enviar as primeiras imagens globais do fenômeno, que parece estar aumentando em freqüência e extensão.

Segundo os cientistas, suas observações mostram que as nuvens se alteram rapidamente, de hora em hora e diariamente.

Eles esperam que novos estudos revelem que fatores desencadeiam a formação das nuvens e por que esses fatores parecem estar sofrendo alterações de longo prazo.

Nuvens Mais Altas

"Essas nuvens estão ficando mais brilhantes com o tempo, são vistas com mais freqüência e também estão sendo vistas em latitudes mais baixas", disse James Russell, da Hampton University, no Estado da Virginia, Estados Unidos.

"São coisas que não entendemos e que indicam uma possível conexão com mudanças globais", disse Russell à BBC. "Precisamos entender esta conexão e o que ela significa para a atmosfera como um todo".

Russell fez suas declarações durante um congresso da American Geophysical Union, em San Francisco, nos Estados Unidos.

Ele é o principal investigador da missão AIM, uma sonda de 195 quilos lançada em abril desse ano.

Posicionada 600 quilômetros acima da superfície da Terra, a sonda está no lugar ideal para estudar as nuvens noctilucentes.

Elas se formam em grandes altitudes durante os meses de verão em um ambiente de temperatura extremamente baixa (-160ºC), baixíssima umidade (cem mil vezes mais seco do que o deserto do Saara) e baixíssima pressão (cem mil vezes menor do que a pressão na superfície da Terra).


Nuvens Noctilucentes
As mudanças em freqüência e brilho vêm sendo observadas por satélites nos últimos 30 anos
As nuvens são visíveis durante o verão em latitudes altas - entre 50 e 65 graus ao norte e ao sul
Recentemente, têm sido avistadas em latitudes tão baixas como 40 graus norte e tornaram-se um alvo popular para fotógrafos amadores
Um estudo sugeriu que a água que sai de exaustores de ônibus espaciais poderia estar contribuindo para as alterações -e a sonda AIM vai investigar essa teoria

Russell disse que os três instrumentos da sonda AIM mostram as nuvens sob uma perspectiva completamente nova.

Ele disse que os cientistas nunca tínham visto uma foto de toda a região polar antes.

Agora, não apenas possuem essas imagens, mas podem observar as nuvens todos os dias.

"Ver essas nuvens diariamente já é em si uma revelação - podemos ver como variam todos os dias, de órbita em órbita", disse Russell.

A partir das imagens enviadas pela sonda AIM, fica claro que a região onde as nuvens se formam parece se deslocar em torno do Ártico em perídos de cinco dias.

A rotação em longitude coincide com variações de temperatura observadas.

"O interessante é que a magnitude das variações de temperatura é de apenas cinco graus Fahrenheit (equivalente a uma variação de 3º Celsius)", disse Scott Bailey, outro pesquisador da missão AIM, trabalhando no Virginia Polytechnic Institute and State University.

"Então, uma mudança muito pequena na temperatura leva a mudanças dramáticas no comportamento das nuvens. Concluímos a partir disso que essas nuvens são um medidor muito sensível de mudanças na temperatura", explicou.

Nuvens noctilucentes precisam de temperaturas baixas, vapor de água e pequenas partículas de poeira em torno das quais a água pode se condensar e se congelar, formando cristais de gelo.

Alguma coisa deve estar alterando esta "receita" para mudar o comportamento das nuvens nos últimos anos.

A equipe da missão AIM disse estar confiante de que a sonda vai permitir um maior entendimento dos fatores em jogo.

Cientistas descobrem nova espécie de dinossauro gigante 

BBC Brasil
por Helen Briggs


Fósseis de um dinossauro gigante encontrados há dez anos no Níger foram reconhecidos como sendo de uma nova espécie descoberta.

Segundo os cientistas, o Carcharodontosaurus iguidensis foi um dos maiores carnívoros que já viveu na Terra, e é comparável em ferocidade e tamanho ao já conhecido tiranossauro rex.

O dinossauro media 13 metros de comprimento, com um crânio de cerca de 1,75 metros. Suas enormes mandíbulas continham dentes do tamanho de bananas.

Ele fazia parte de um ecossistema de grandes dinossauros carnívoros bípedes que habitavam a região onde hoje fica o deserto do Saara.

Estudante

Os fósseis de 95 milhões de anos foram descobertos em 1997, por uma expedição comandada pelo então famoso "caçador de dinossauros" Paul Serono, da Universidade de Chicago.

Desde então, os restos do animal ficaram em um laboratório em Chicago, esperando classificação.

Foi um estudante da universidade que encontrou os fósseis por acaso, e, enquanto catalogava os ossos do crânio e do pescoço do animal, percebeu que eram diferentes de outras espécies de carcarodontossauros encontrados no Marrocos.

Hoje terminando um mestrado na Universidade de Bristol, na Grã-Bretanha, o estudante Steve Brusatte, explica que o novo carcarodontossauro provavelmente servia de presa de uma espécie ainda maior de dinossauro, o espinossauro.

"Esses animais chegavam a medir 18 metros, e as duas espécies conviviam ainda com uma terceira, um terópode de 9 metros", disse Brusatte à BBC. "Era uma comunidade muito estranha e muito amedrontadora."

Quente e úmido

O estudo que culminou na identificação do novo carcarodontossauro foi publicado na revista científica Journal of Vertebrate Paleontology.

Com ele, os cientistas estão conseguindo entender um pouco melhor uma época peculiar da história, em que o planeta era quente e úmido, e coberto por mares rasos.

"Esse dinossauro parece ter evoluído porque esses mares dividiam as terras e, conseqüentemente, separavam os vários grupos de animais", explicou Brusatte.

A paleontóloga Angela Milner, do Museu de História Natural de Londres, disse que a nova descoberta demonstra que dinossauros carnívoros gigantes estavam mais espalhados pela África do que se pensava até agora.

"Pode ser que esses animais tenham se originado porque as populações foram fisicamente isoladas por uma barreira geográfica, e se desenvolveram em um isolamento reprodutivo", afirmou.

"Se a barreira se desfez no futuro, indivíduos da mesma população já não poderiam mais se reproduzir entre eles. Este é um fenômeno bastante conhecido", disse.

«Subprime»: les craintes sont exagérées, dit Pictet 

Le Temps (Genève)
por Yves Genier


«Nous avons une bonne nouvelle: la bulle du crédit a explosé. Plus vite la situation se normalisera, mieux cela vaudra», s'est réjoui mardi Yves Bonzon, directeur des investissements pour la clientèle privée de Pictet à Genève. La banque privée genevoise présentait ses perspectives conjoncturelles et de marché pour l'an prochain.

Celles-ci sont optimistes. La crise du secteur bancaire ne devrait pas sérieusement avoir d'impact sur la conjoncture, même aux Etats-Unis, pays dont l'effondrement du marché de l'immobilier est à l'origine des difficultés. «Les marchés financiers exagèrent les conséquences des subprime sur la marche de l'économie réelle», souligne Jean-Pierre Béguelin, économiste en chef.

La baisse de l'immobilier ne peut pas détruire massivement des emplois aux Etats-Unis. Ce secteur n'occupe que 5% du total de la main-d'œuvre. En outre, les effectifs n'ont pratiquement pas bougé depuis le début de la baisse des prix des maisons, début 2006.

La disparition de l'effet de richesse avec le retournement des prix n'influence pas la consommation de manière significative. Les dépenses des ménages sont restées stables. Ceux-ci ne paraissent pas se sentir menacés car ils n'ont pas encore accru de manière significative leur taux d'épargne.

Baisse des taux

Enfin, le risque d'un assèchement du crédit («credit crunch») paraît très limité. La crise dans ce domaine s'est limitée à une élévation des taux à très court terme et ne concerne pour le moment que le marché interbancaire. Elle ne s'est diffusée aux autres agents économiques que de manière marginale, notamment en zone euro.

«L'économie paraît assez solide pour résister après avoir ralenti un ou deux trimestres», affirme Jean-Pierre Béguelin. Il faudra cependant un coup de pouce des grandes banques centrales. La Fed devrait poursuivre le mouvement de baisse entamé en septembre, à rythme modéré toutefois: en juin, le taux des Fed funds devrait être encore de 3,75%. La BCE devrait suivre durant l'hiver, après avoir constaté que les pressions inflationnistes ne sont pas aussi fortes que redouté. Là aussi, le mouvement de baisse devrait être limité à un quart de point pour s'établir à 3,75% en juin. Les banques centrales seront aidées par la stabilisation des cours du pétrole.

En conclusion, la banque prévoit une croissance du PIB de 1,8% aux Etats-Unis et de 1,9% en zone euro, soit en ligne avec le consensus. En matière de politique d'investissement, cela se traduit par un déplacement des placements vers les valeurs de croissance au détriment des défensives, «lesquelles sont valorisées à leur maximum», selon Yves Bonzon.

terça-feira, dezembro 11, 2007

Índice de hoje 

- El robot 'Spirit' de la NASA detecta nuevos indicios de vida microbiana en Marte (El Mundo, Madrid)
- Satélites confirmam existência de cordas magnéticas entre a Terra e o Sol (Folha de S. Paulo, Brasil)
- Détruire des tumeurs avec des rayons ioniques lourds (Le Temps, Genève)

Satélites confirmam existência de cordas magnéticas entre a Terra e o Sol 

Folha de S. Paulo (Brasil)


Os satélites da missão espacial Themis, lançados no início de 2007, descobriram novos esclarecimentos sobre o fenômeno das auroras boreais, confirmando a existência de gigantescas cordas magnéticas ligando a Terra ao Sol, de acordo com trabalhos apresentados nesta segunda-feira (11).

"Os satélites descobriram provas de cordas magnéticas ligando a alta atmosfera terrestre diretamente ao Sol", explicou David Sibeck, responsável científico da missão na Nasa, durante uma apresentação na conferência anual do American Geophysical Union, que acontece nesta semana em San Francisco (EUA).

Uma corda magnética consiste em feixes espiralados de campos magnéticos que lembram as cordas dos navios, disse ele, segundo comunicado divulgado em Washington.

Canais espaciais já tinham detectado indícios da existência dessas cordas magnéticas gigantes, mas um único satélite era insuficiente para dar uma imagem tridimensional de sua estrutura.

Os cinco microssatélites idênticos do Themis (acrônimo de "Time History of Events and Macroscale Interactions During Substorms") conseguiram, pela primeira vez, captar esse fenômeno em todas as suas dimensões, ressaltou David Sibeck.

"Themis encontrou sua primeira corda magnética em 20 de maio passado. Seu tamanho era gigantesco, quase o equivalente à largura do globo terrestre e situada a cerca de 70.000 quilômetros acima da Terra na região chamada de magnetopausa", completou o cientista.

A magnetopausa é a zona onde os ventos solares e o campo magnético terrestre se empurram mutuamente, como fazem os lutadores em um ringue. É neste lugar que as cordas magnéticas se formam antes de se desfazerem em alguns minutos, funcionando, muito brevemente, como um conduíte para a energia dos ventos solares.

El robot 'Spirit' de la NASA detecta nuevos indicios de vida microbiana en Marte 

El Mundo (Madrid)
por ÁNGEL DÍAZ



Rastro de tierra removida por el 'Spirit' (Foto: NASA)


MADRID.- El robot explorador 'Spirit' acaba de toparse por casualidad con uno de sus mayores hallazgos desde que llegó a Marte. Al remover la arena del planeta, ha descubierto un paraje rico en sílice, un compuesto que forma el cuarzo y es común en la arena de nuestro mundo, siempre asociado a microorganismos.

Una de las ruedas del robot, medio rota por el uso, iba removiendo la tierra a su paso sobre el rojizo suelo de Marte cuando los investigadores se dieron cuenta, el pasado mes de mayo, de que había dejado al descubierto un área de aspecto más brillante de lo normal.

Tras ordenar al 'Spirit' dar la vuelta y analizar con detenimiento la arena, los expertos de la NASA han llegado a la conclusión de que está compuesta en gran parte por dióxido de silicio o sílice, lo que apoya aún más la conclusión a la que ya habían llegado el 'Spirit' y su hermano gemelo el 'Opportunity': Marte fue un lugar apto para la vida.

La abundancia de sílice en ese terreno marciano puede deberse a dos posibles causas, según los investigadores: el lugar albergó un géiser (fuente de aguas termales) o bien allí había fumarolas (gases que escapan del interior de la tierra). En ambos casos, son buenas noticias, pues tanto un fenómeno como el otro son propicios para el desarrollo de vida bacteriana.

"Cualquiera de estas condiciones que la produjeran, esta concentración de sílice es probablemente el descubrimiento del 'Spirit' más significativo a la hora de revelar un nicho habitable que existió en Marte en el pasado", asegura Steve Squyres, geólogo de la Universidad de Cornell y principal investigador del programa Mars Rovers de la NASA.

En realidad, los expertos parecen tener una opción preferida para explicar el paisaje que ha desenterrado el 'Spirit', aunque, por desgracia, resulta ser la menos propicia para encontrar en él restos fósiles de microbios extraterrestres.

Tal y como explica Squyres, "la evidencia apunta más fuertemente hacia las fumarolas, como las que pueden verse en Hawai o en Islandia. Comparado con los depósitos formados en aguas termales, sabemos poco sobre lo bien que las fumarolas pueden preservar fósiles microbianos. Eso es algo que necesitamos estudiar más aquí en la Tierra".

Los dos robots Mars Rovers, el 'Opportunity' y el 'Spirit', llevan explorando Marte desde enero de 2004, por lo que la misión dura ya 15 veces más de lo planeado. Eso hace que algunas de sus piezas, como la ahora célebre rueda del 'Spirit', anden algo renqueantes, aunque en este caso los investigadores han de estar agradecidos de que así sea.

Détruire des tumeurs avec des rayons ioniques lourds 

Le Temps (Genève)
por Richard E. Schneider


Dans un centre de recherche de physique de la GSI à Darmstadt en Allemagne, un nouveau traitement destiné à des cancers dits inopérables a été testé. Ces tumeurs ont été traitées par des rayons d'ions lourds. En dix ans, plus de 350 patients ont été irradiés quotidiennement, pendant trois semaines, à raison de vingt séances d'une dizaine de minutes. Les résultats sont spectaculaires. Le taux de guérison avoisine les 90%, sans effets secondaires notables pour les malades, qui font état, très rarement, de rougeurs de la peau ou d'une irritation de la muqueuse.

Suite à ces très bons résultats, un centre médical de radiothérapie par rayons ioniques s'ouvrira au printemps prochain à Heidelberg en Allemagne. Une première en Europe. Coût de l'opération: 90 millions d'euros.

La thérapie à rayons ioniques lourds de carbone ou d'hydrogène a été inventée par des chercheurs du GSI (Gesellschaft für Schwerionenforschung) à Darmstadt et des radiologues du CHU d'Heidelberg. Leur projet-pilote a démarré en 1997. A l'instar des rayons X qui perdent leur énergie à mesure qu'ils s'enfoncent dans le corps, les rayons à ions de carbone ne sont pas absorbés par les tissus qu'ils traversent. Ils déposent la totalité de leur énergie en fin de parcours, à savoir dans les cellules cancéreuses qui sont complètement détruites. Le travail accompli, ils perdent leur énergie et ne nuisent donc pas aux autres tissus du corps. Ils sont donc mieux adaptés que les rayons X.

La radiothérapie à ions lourds s'exécute de façon ambulatoire et ne nécessite pas de séjour à l'hôpital. Les séances s'étalent sur environ six semaines. Les patients sont parfois directement envoyés par leur médecin de famille et viennent de l'Europe entière.

L'hadronthérapie est particulièrement adaptée aux tumeurs profondes. «On traite surtout des cancers dits inopérables, car localisés à l'arrière de la tête, la nuque ou au niveau du cou, mais aussi à proximité d'organes sensibles comme les yeux ou les sinus», explique le Dr. Ingo Peter. Les risques de lésions de tissus sains sont nuls, car avec le scanner spécial développé par les chercheurs, les thérapeutes peuvent cibler au millimètre près les rayons ioniques sur la tumeur. Le patient ne doit toutefois pas bouger, mais comme il est solidement attaché, il ne risque rien.» Quant au coût du traitement, celui-ci est évalué à 20000 euros, ce qui reste néanmoins inférieur au coût d'une chimiothérapie.

Par contre, il n'est pas encore possible de guérir les cancers «d'organes en mouvement» comme les poumons, ni les cancers métastasés. A l'heure actuelle, les chercheurs étudient la possibilité de synchroniser les pulsions des rayons ioniques sur les mouvements réguliers des organes des patients. Ils se sont également penchés sur une thérapie pour traiter le cancer de la prostate. Une nouvelle série de tests avec des rayons ioniques est sur le point de démarrer.

Les chercheurs du GSI possèdent depuis longtemps un accélérateur linéaire qui mesure 120 mètres de long et un synchrontrone de 70 mètres de diamètre. Les rayons ioniques de carbone ou d'hydrogène arrivent dans le corps du patient à une vitesse de 180000 kilomètres par seconde. Un nouvel accélérateur linéaire de 5 mètres de long, et de 20 mètres de diamètre a déjà été installé au CHU d'Heidelberg par les chercheurs du GSI. Parallèlement, le centre de recherche a vendu ses brevets au groupe allemand Siemens (SIE.XE) qui va commercialiser cette thérapie et l'offrir aux cliniques.

Au printemps prochain, le centre de radiothérapie par rayons ioniques d'Heidelberg sera donc le premier en Europe à ouvrir ses portes. D'autres projets européens sont en cours de réalisation, notamment à Lyon et Caen en France et à Pavie en Italie. Au Japon, deux instituts de thérapie par rayons ioniques existent déjà depuis plusieurs années au Japon.

segunda-feira, dezembro 10, 2007

Des toitures végétalisées dans les villes de demain 

Le Figaro (Paris)
por Yves Miserey


L’immeuble du ministère des Finances à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis. Les toitures végétalisées limitent le recours à la climatisation (DR).


Les toitures végétalisées sont encore une curiosité dans les villes françaises. En 2002, 65 000 m2 de «toits verts» ont été installés dans notre pays. Les professionnels re­groupés au sein de l’Adivet (Association des toitures végétales) ta­blent en 2010 sur 1 million de mètres carrés.

C’est encore très loin de l’Allemagne, où près de 14 millions de mètres carrés sont aménagés chaque année. Toutefois, au vu des nombreux architectes et représentants des collectivités présents au colloque organisé à Paris par le ­Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et l’Adivet, il est clair que cette nouvelle technique va se développer.

De nombreuses études ont été menées en Allemagne et dans les pays scandinaves – pionniers dans ce domaine – afin de tester et d’améliorer les bienfaits des toitures végétalisées. En règle générale, les scientifiques estiment qu’elles limitent les conséquences de l’artificialisation de l’environnement urbain, caractérisé par le macadam et le béton. Les événements climatiques extrêmes risquant de se multiplier au cours des prochaines années, ils n’hésitent pas à voir dans ces toitures un vrai outil d’aménagement urbain. La superficie des toits correspond en moyenne à plus de 30 % de la superficie totale des villes, en Occident.

Les toitures végétalisées permettent d’écrêter les ruissellements d’eau des toits lors de fortes pluies. C’est le premier effet cité. En effet, le substrat et la végétation retiennent l’eau pendant quelques heures au lieu qu’elle se déverse aussitôt dans les égouts, comme c’est le cas, par exemple, avec l’ardoise des toits ou le goudron des rues. Le toit retient même une partie de l’eau, et l’évapotranspiration par les plantes permet de limiter les volumes rejetés, selon l’épaisseur des substrats et la végétation. L’eau qui s’écoule du toit est filtrée et de bonne qualité, ce qui limite les coûts de traitement dans les stations.

Augmenter la biodiversité

En restituant de l’humidité dans l’atmosphère, les toits verts contribuent à faire baisser la température dans l’environnement proche. Dans les villes, ce n’est pas négligeable, car celle-ci dépasse de 1 °C à 4 °C celle qui règne dans les banlieues moins urbanisées. Le phénomène des îlots de chaleur urbain (ICU) a été identifié depuis les années 1980 par les satellites. On a pu le vérifier au cours de la cani­cule de 2003, qui a fait en France 20 000 morts, qui habitaient en majorité dans de grandes villes.

En été, les toitures végétalisées limitent donc le recours à la climatisation – leur efficacité est en revanche bien moindre en hiver. Elles augmentent aussi la longévité de la toiture en empêchant les UV de dégrader les matériaux de construction. Les toitures végétalisées peuvent augmenter la biodiversité même si les espèces plantées sur les toits sont importées d’ailleurs. Dans la végétation extensive, on trouve surtout des plantes grasses ou alpines. C’est d’ailleurs ce qui, parfois, surprend les Français. « Ils rêvent de beaux jardins alors que nos toitures végétales ressemblent plutôt à une steppe », confie Pierre Georgel, fondateur d’Adivet.

On trouve surtout les toits verts sur les bâtiments neufs (90 %), mais ils peuvent aussi être installés sur des immeubles en rénovation avec des toits à faible pente.

sexta-feira, dezembro 07, 2007

La sonda 'Hinode' capta las ondas magnéticas que provocan las erupciones solares 

El Mundo (Madrid)
por PABLO JÁUREGUI


MADRID.- Las violentas erupciones que se producen en la superficie del Sol son tan poderosas que pueden provocar graves interferencias en los satélites, los sistemas de telecomunicación, y las redes eléctricas en la Tierra. La sonda espacial Hinode, sin embargo, acaba de identificar por primera vez el mecanismo clave que desencadena las fuertes sacudidas del viento solar, logrando así un gran avance que en el futuro podría abrir la puerta a la posibilidad de predecir estos fenómenos.

La misión Hinode –lanzada en septiembre de 2006 por la Agencia Espacial Japonesa, con la colaboración de la NASA y la ESA– lleva más de un año orbitando la Tierra, siguiendo una trayectoria que mantiene al Sol en su punto de mira de forma constante. El vehículo lleva a bordo unos potentes espectómetros que le permiten captar imágenes de la actividad solar con una nitidez que nunca se había logrado hasta ahora. Gracias a estos instrumentos, los científicos han tenido la oportunidad de analizar vídeos de altísima resolución que muestran con gran detalle los impresionantes chorros de gas que escupe el Sol a más de un millón de kilómetros por hora.

La revista Science publica hoy los primeros resultados de esta investigación, considerada por los expertos un paso crucial para comprender los procesos físicos que determinan las tormentas del Sol. La conclusión más importante del estudio es que estas erupciones se deben fundamentalmente a las llamadas ondas magnéticas Alfvén que rodean a la atmósfera del astro rey. Estas ondas –bautizadas así en homenaje al físico sueco Hannes Alfvén que ganó el Nobel en 1970 por sus modelos teóricos en este campo de investigación– eran las candidatas favoritas para explicar el fenómeno, pero hasta ahora constituían tan sólo una hipótesis que no se había podido verificar.

«Nunca habíamos podido detectar las ondas Alfvén debido a la limitada resolución de los instrumentos con los que contábamos», explica el doctor Alexei Pevtsov, uno de los científicos de la NASA que ha liderado la investigación. «Pero gracias a la sonda Hinode, por primera vez hemos captado una evidencia directa de estas ondas, y esto nos va a permitir resolver el misterio de la generación del viento solar», asegura el experto.

Las imágenes captadas por la sonda han llevado a los científicos a concluir que las erupciones solares se desencadenan tras una colisión de campos magnéticos que provoca una inmensa descarga de energía, generando las ondas Alfvén y los chorros de gas característicos de las tormentas solares. «Muchos de los procesos que se producen en nuestra estrella siguen siendo un misterio», reconocen los autores del estudio en Science. «Pero aunque todavía nos queda mucho por aprender, los primeros resultados del Hinode demuestran que esta misión nos va a proporcionar una nueva visión del Sol», aseguran.

quinta-feira, dezembro 06, 2007

Índice de hoje 

- Terra já teve oceano de magma no seu interior, dizem cientistas (Folha de S. Paulo, Brasil)
- Circulação de carbono evitou que Terra virasse bola de neve durante glaciação (Folha de S. Paulo, Brasil)

Terra já teve oceano de magma no seu interior, dizem cientistas 

Folha de S. Paulo (Brasil)


Os mares vistos na superfície da Terra não foram os únicos existentes no planeta ao longo de sua história, pois em sua origem havia um enorme oceano de magma em suas entranhas.

Isto é o que revela um estudo científico de várias entidades acadêmicas francesas, entre elas a Universidade de Lyon, que foi publicado no último número da revista britânica "Nature" e que joga luz sobre o passado mais íntimo e desconhecido de nosso planeta.

Este oceano de massa mineral fundida apresentava uma profundidade de cerca de 1.000 quilômetros e se localizava no final do manto terrestre, camada que fica logo abaixo da crosta e que se estende desde cerca 30 km de profundidade até 2.900 km abaixo da superfície.

Com a passagem do tempo, uma parte desta enorme quantidade de magma foi se cristalizando até dar lugar finalmente a diferentes espécies de minerais, e a outra permaneceu em estado líquido.

"Em nossa pesquisa mostramos que uma camada estável de um denso material fundido localizado na base do manto nas origens da Terra sofreu uma cristalização parcial posterior", explicam os especialistas na revista.

Diferenciação

Esta enorme extensão de magma é a peça chave que dá sentido, segundo os especialistas, à existência de alguns materiais tanto diferentes quanto incompatíveis que formam o que definem como uma "reserva geoquímica" no manto terrestre.

"A distribuição das espécies geoquímicas no interior da Terra é fruto dos processos de fundição e cristalização parciais que estão intimamente relacionados com a evolução térmica do manto", declaram os cientistas.

"A existência de remendos de denso material parcialmente fundido na base do manto terrestre, assim como os cálculos das temperaturas e a quantidade de esfriamentos aos quais foi submetido o núcleo do planeta ao longo de sua história, sugerem que no passado aconteceu um intenso processo de fusão", afirmam os estudiosos.

Circulação de carbono evitou que Terra virasse bola de neve durante glaciação 

Folha de S. Paulo (Brasil)


A circulação de carbono durante o resfriamento do clima que a Terra sofreu há cerca de 700 milhões de anos e que causou a glaciação do período pré-cambriano evitou que o planeta se transformasse em um enorme bola de neve.

A conclusão, publicada no último número da revista científica britânica "Nature", faz parte de um estudo de cientistas da Universidade de Toronto, que pretendem acabar com o debate sobre se a Terra esteve totalmente coberta de gelo durante este período.

Segundo os especialistas, um aumento no índice de mineralização do carbono orgânico dissolvido nos oceanos manteve os níveis de CO2 na atmosfera em um nível tão alto que evitou que a Terra fosse totalmente coberta de neve e que o processo de fotossíntese fosse interrompido no planeta.

"Desenvolvemos um modelo científico da evolução do clima e dos ciclos carbônicos do período neoproterozóico que oferece uma alternativa à teoria sobre a enorme bola de neve" para as geladas variações na temperatura do planeta, declararam os cientistas na revista.

Bola de neve

A "teoria da enorme bola de neve" diz que a Terra esteve coberta completamente por gelo durante uma série de glaciações que aconteceram há cerca de 700 milhões de anos.

Esta proposta científica se baseia em restos de rochas e isótopos de oxigênio que indicam que o gelo chegou ao equador do planeta --algo que outras teorias negam--, com um efeito considerável para a fotossíntese e para a evolução da vida.

O resultado da pesquisa dos cientistas canadenses nega agora este extremo, pois, segundo eles, o esfriamento do planeta permitiu que os oceanos retivessem mais oxigênio, o que, por sua vez, permitiu que o carbono orgânico se transformasse em inorgânico de forma mais fácil.

Isto fez com que se acontece um processo de retro alimentação que estabilizou os níveis de dióxido de carbono na atmosfera e que evitou um maior esfriamento da superfície do planeta, o que fez com que o gelo não tenha chegado ao equador, declararam os cientistas.

Este processo levou ao "aumento do dióxido de carbono atmosférico, à potencialização do efeito estufa sobre a superfície da Terra e que o planeta conseguisse não ter esse aspecto de bola de neve", concluem.

segunda-feira, dezembro 03, 2007

Nanopartículas contra el cáncer, la dosis exacta en el lugar preciso 

ABC (Madrid)
POR S. BASCO


Tres son las principales líneas de actuación frente al cáncer desde el punto de vista médico. Cada una de ellas -cirugía, radioterapia y quimioterapia- presenta ventajas e inconvenientes, y por lo tanto resultará o no indicada para cada caso en concreto. La tendencia actual, sin embargo, prima la terapia farmacológica, siempre que sea posible, frente a las otras dos vías de ataque a los tumores. Es en este campo de la quimioterapia donde más esfuerzos se están realizando y donde acaba de obtenerse un logro científico que podría revolucionar las estrategias de lucha contra el cáncer a través de la nanomedicina

Científicos del Instito de Tecnología de Massachusetts (MIT), dirigidos por la doctora Sangeeta Bhatia, han desarrollado nanopartículas que pueden ser dirigidas a voluntad a través del torrente circulatorio para, una vez concentradas en el tejido tumoral, liberar en el momento elegido por los médicos los fármacos de los que son portadoras, de forma que actúan en el lugar preciso y en la dosis elegida, minimizando los efectos adversos para el resto del organismo.

Optimizar las terapias

El trabajo en cuestión, publicado en el último número de la revista especializada «Advanded Materials», es el último logro de la División Harvard-MIT de Ciencias de la Salud y Tecnología (HST) y del Departamento de Ciencia Computacional del MIT, dedicados desde hace tres años al desarrollo de las nanopartículas en el ámbito de la medicina. La doctora Bathia, directora del proyecto, está especializada en el estudio de las interacciones entre las células y su microentorno, y en el desarrollo de «micro-herramientas» capaces de optimizar las terapias celulares. Un aspecto fundamental en el trabajo de su equipo es el desarrollo de nanomateriales para luchar contra el cáncer.

En un trabajo anterior, publicado la pasada primavera, este equipo del MIT desarrolló nanopartículas con propiedades magnéticas que, una vez inyectadas en el caudal circulatorio, podían ser dirigidas a voluntad hasta formar aglomeraciones en torno a las células tumorales. Estas nanopartículas, cargadas con iones de hierro, facilitan la «visualización» del tumor con imágenes de resonancia magnética.

Pero Sangeeta Bathia ha llegado un paso más allá. Su equipo ha creado nanopartículas que, gozando de esas mismas propiedades, llevan además incorporados fármacos antitumorales -en forma de moléculas activas-, adheridos a la nanopartícula por medio de dos «hebras» de ADN unidas por enlaces de hidrógeno. Estas nanopartículas tienen, además, propiedades «superparamagnéticas», es decir, emiten calor cuando son sometidas a la acción de un campo magnético.

Una vez que las nanopartículas armadas con fármacos se han concentrado en el tejido tumoral, son expuestas a un campo magnético de baja frecuencia generado en el exterior del cuerpo, de entre 350 y 400 kilohercios -un rango similar al de las ondas de radio-. Estas ondas débiles atraviesan los tejidos sin causar daño alguno, y el calor generado en las nanopartículas provoca la rotura por fusión del enlace de hidrógeno que mantenía unidas las dos «hebras» de ADN, de forma que una de ellas queda adherida a la nanopartícula, mientras que la otra es liberada junto con las moléculas que actúan como fármacos.

Fusión del ADN

El punto de fusión del ADN es variable, dependiendo de la longitud de la hebra y de su código, por lo que una misma nanopartícula puede ser cargada con más de un fármaco: serían liberados en el momento preciso variando la frecuencia de onda o la duración de las pulsaciones electromagnéticas aplicadas en la zona tumoral.
Para probar su investigación, el equipo del MIT implantó en un ratón de laboratorio un gen con las propiedades de un tumor. Hizo llegar hasta él un torrente de nanopartículas cargadas con fármacos anticancerígenos y aplicó, mediante una bobina eléctrica, pulsos magnéticos sobre la zona de actuación. Las medicinas quedaron liberadas y actuaron sobre el tejido tumoral. La liberación de los fármacos no era posible sin la aplicación de las ondas magnéticas.

Evidentemente, este experimento no permite su aplicación directa sobre seres humanos, pero sí prueba la aplicabilidad del método: una carga multifuncional de fármacos puede ser dirigida por «control remoto» hasta el tumor, y ser liberada en el lugar, en el momento y en la dosis precisos.

sábado, dezembro 01, 2007

Índice de hoje 

- Benedicto XVI vuelve al integrismo preconciliar en su segunda encíclica (El Pais, Madrid)
- Miles de opositores venezolanos marchan contra reformas de Chávez (Diário do Povo, Pequim)

Miles de opositores venezolanos marchan contra reformas de Chávez 

Diário do Povo (Pequim)


Miles de personas marcharon el jueves simultáneamente desde cinco puntos distantes hacia el centro de Caracas, inundando las calles y principales avenidas de la ciudad en rechazo a las reformas impulsadas por el presidente venezolano Hugo Chávez.

Desde muy temprana hora, los opositores se concentraron en los sitios de partida, dirigidos por más de de 60 organizaciones y grupos políticos, convocados para cerrar la campaña electoral por el bloque del "No" en rechazo al proyecto de reforma constitucional que promueve el mandatario venezolano.

El viernes le tocará el turno el sector oficialista, que cerrará la campaña por el bloque del "Sí", también en la Avenida Bolívar.

A la manifestación opositora se sumaron sindicatos, gremios profesionales, universidades, estudiantes, asociaciones civiles, organizaciones empresariales, la Iglesia católica venezolana y otros grupos religiosos.

Por primera vez, desde que ocurrió el referendo presidencial el pasado 15 de agosto de 2004, la oposición movilizó a todas sus fuerzas, impulsadas por los grupos políticos más importantes, entre ellos Acción Democrática (AD), Un Nuevo Tiempo (UNT), Primero Justicia (PJ), COPEI, Movimiento al Socialismo (MAS) y Proyecto Venezuela (PV).

Estos grupos representan variadas corrientes ideológicas diametralmente opuestas, tanto de centroizquierda, como el caso de AD, UNT, MAS, como de centroderecha, COPEI, PJ y PV. También hay grupos radicales.

A la movilización se sumó el grupo Por la Democracia Social (Podemos), organización que renunció a las filas del chavismo durante el debate parlamentario que aprobó el proyecto de reforma que impulsa el mandatario venezolano.

Los medios televisivos mostraron gigantescas concentraciones en los cinco puntos de partida, desde donde miles de personas marcharon hacia la Avenida Bolívar, en el centro de la capital.

La Plaza Alfredo Sadel en Las Mercedes, Plaza del Rectorado en la Universidad Central de Venezuela, La Plaza Brión de Chacaito, Redoma de La India en el Paraíso y la Plaza Venezuela fueron los puntos de encuentro de la gigantesca movilización opositora.

Pancartas, pitos, cornetas, banderas, cantos y gritos, caracterizaron la multitudinaria manifestación que en forma pacífica, cantando y gritando consignas, expresó su rechazo al conjunto de reformas a la Constitución que serán votadas este domingo 2 de diciembre en un referendo popular.

Unos 15 minutos antes de las 14 horas locales arrancaron las maratónicas caminatas de los opositores, que de acuerdo a los puntos de partida, recorrieron unos ocho o nueve kilómetros hasta la Avenida Bolívar.

A lo largo del recorrido se presentaron pequeñas escaramuzas con seguidores oficialistas, quienes a su paso insultaban a los opositores o mostraban sus pancartas con la propaganda del "Sí".

La Avenida Bolívar fue totalmente copada por miles de personas. Una gigantesca tarima fue colocada en el lugar donde fue desplegada una pancarta donde se leía en la letras grandes "No" a las reformas.

El domingo 2 de diciembre, más de 16 millones de venezolanos acudirán a las mesas de votación para participar en el referendo popular que decidirá la suerte de un conjunto de reformas que serán incluidas en la Constitución sin necesidad de una Asamblea Constituyente.

El viernes corresponderá el turno al presidente Hugo Chávez, quien cerrará la campaña electoral también en la Avenida Bolívar, por el bloque del Sí.

La campaña electoral comenzó el pasado 2 de noviembre y cierra el viernes a las 24 horas. (Xinhua)

Benedicto XVI vuelve al integrismo preconciliar en su segunda encíclica 

El Pais (Madrid)
por ENRIC GONZÁLEZ - Roma


La historia de la humanidad se torció desde la Revolución Francesa. La razón humana es insuficiente. Sin Dios no existe justicia. Estos son tres de los ejes de Spe salvi (Salvados en la esperanza), la segunda encíclica del papa Benedicto XVI, firmada y publicada ayer en el Vaticano. Se trata de un texto de 77 páginas destinado a crear polémica, porque algunos de sus conceptos recuperan el integrismo preconciliar. El Papa recuerda a los cristianos que habrá juicio final y que existen el purgatorio y el infierno.

"Sin Dios, el mundo es oscuro y se enfrenta a un futuro tenebroso"

Spe salvi contiene la esencia del pensamiento del teólogo Joseph Ratzinger: subraya que son convenientes las libertades políticas y sociales, pero se opone a que la fe constituya una cuestión privada. Exige que el cristianismo vuelva a ser militante y se erija en centro de la sociedad. Desde Francis Bacon (1561-1626), el pensador inglés que planteó la necesidad de separar el Estado de la Iglesia y definió como "irracional" la fe, por proceder de una revelación, el mundo se ha guiado, según el Papa, por "esperanzas terrenas" como la ilustración y el marxismo, que "han fracasado".

"Sin Dios, el mundo es oscuro y se enfrenta a un futuro tenebroso", "un mundo que administra la justicia por sí solo es un mundo sin esperanza", se afirma en la encíclica.

El Papa critica el desplazamiento de la fe hacia el terreno de lo privado y lo ultraterrenal y, como en su discurso de Ratisbona (Alemania), uno de cuyos pasajes irritó a los musulmanes, insiste una y otra vez en que razón y fe no son antitéticas, sino complementarias e imprescindibles la una para la otra.

La argumentación papal establece que una sociedad estrictamente laica, y en especial si es atea, no es capaz de administrarse a sí misma y conduce a un callejón sin salida. Ese argumento forma parte del arsenal del integrismo decimonónico, y puede suscitar polémicas. Benedicto XVI no propone una teocracia en las formas, pero sí en la esencia.

También resulta curioso, y potencialmente polémico, que pese a sus esfuerzos ecuménicos, no haga referencia a las posibilidades de salvación de ortodoxos y protestantes, y que, tras plantear varias propuestas de diálogo con los musulmanes (cuya fe, según el catolicismo, no permite la salvación), omita mencionar a una de las grandes religiones mundiales. Resulta hasta cierto punto inesperado el elogio a la capacidad de análisis y al vigor intelectual de Karl Marx, "cuyo error fue el materialismo".

"El cristianismo no trajo consigo un mensaje político-revolucionario como aquel con el que Espartaco, en lucha cruenta, había fracasado", dice el Papa, "sino algo totalmente distinto: el encuentro con el Señor de todos los Señores".

Buena parte del texto se dedica a la escatología. El juicio final, explica, no será el asunto "amenazante y lúgubre" mostrado por el arte de la contrarreforma, pero tampoco habrá "un borrador" que suprima los pecados. "La cuestión de la justicia constituye el argumento esencial, o al menos el más fuerte, en favor de la vida eterna", dice, porque "es imposible que la injusticia de la historia constituya la última palabra". "La gracia no excluye la justicia", sigue, "y al final, en el banquete eterno, los malvados no se sentarán tranquilamente al lado de las víctimas, como si nada hubiese ocurrido".

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