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quarta-feira, outubro 29, 2008

La sonda 'Mars Reconaissance Orbiter' detecta dos nuevos tipos de minerales en Marte 

El Mundo (Madrid)
Imagen captada por la 'Mars Reconnaisance Oribiter' de la región de Marte donde se han hallado los nuevos minerales. (Foto: NASA/AP)


WASHINGTON.- La sonda Mars Reconnaissance Orbiter ha descubierto sobre Marte nuevos tipos de minerales que sugieren la presencia de agua en el planeta durante mucho más tiempo de lo que se creía.

Según ha informado el Laboratorio de Propulsión a Chorro (JPL, por sus siglas en inglés) de la agencia espacial estadounidense, esos minerales también indican la importancia que tuvo el líquido en la topografía marciana así como en la posible creación de vida.

Las imágenes captadas por el espectrómetro de la sonda de esos yacimientos demuestran la presencia de silicio hidratado, más conocido como opal, los cuales son los indicios fundamentales de la presencia de agua en el antiguo Marte.

"Este es un importante descubrimiento porque extiende el tiempo en que hubo agua líquida en Marte y (señala) los lugares donde pudo haber respaldado la vida", indicó Scott Murchie, investigador a cargo del espectrómetro en el Laboratorio de Ciencias Aplicadas de la Universidad Johns Hopkins.

"La identificación del silicio opalino nos revela que es posible que haya habido agua hasta hace unos 2.000 millones de años", indicó. Hasta ahora, el orbitador del planeta sólo había detectado la presencia de filosilicatos y sulfatos hidratados que se formaron hace más de 3.500 millones de años.

Según el comunicado de JPL, los nuevos minerales detectados se formaron cuando el agua alteró materiales creados por la actividad volcánica o por el impacto de un meteorito.

"Hemos visto numerosos promontorios de materiales opalinos en capas delgadas que se extienden sobre largas distancias en torno a los bordes del Valles Marineris así como dentro de esa misma quebrada", indicó Ralph Milliken, científico de JPL.

En algunos lugares las formaciones de minerales opalinos se encuentran en el cauce seco o alrededor de lo que aparentemente fueron corrientes similares a un río. Según indicó el comunicado de JPL, eso indica que hubo agua en la superficie de Marte durante mucho más tiempo que el líquido que ayudó en la formación de los minerales opalinos.

"Lo más importante es que mientras más tiempo haya existido el agua en Marte más tiempo hubo para la presencia de vida", indicó.

quinta-feira, outubro 23, 2008

La xocolatlite, nouvelle espèce minérale 

Le Temps (Genève)

TERRE. Des chercheurs attachés au Musée vaudois de géologie ont découvert dans les déserts du nord du Mexique un minéral de couleur brune jusqu'alors inconnu. Retour sur une belle aventure scientifique.

por Etienne Dubuis


Ce n'était qu'un caillou parmi des milliers d'autres, dans les déblais d'une mine désaffectée du nord du Mexique. Un simple quartz blanc avec une face brunie. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences. Six ans après sa découverte, le minéralogiste lausannois Stefan Ansermet se souvient encore avec émotion du moment où il l'a ramassé, puis ouvert d'un grand coup de marteau. Car la pierre abritait un trésor: une «espèce minérale» inconnue, qui s'apprête à être définitivement adoptée cet automne par la communauté scientifique.

Tout a commencé en février 2002. Stefan Ansermet, qui se trouve alors à Tucson, en Arizona, avec deux amis, ne peut s'empêcher de lorgner vers le sud, au-delà de la frontière mexicaine. Là, dans les montagnes semi-désertiques de l'Etat de Sonora, à proximité de la ville de Moctezuma, s'étend l'un des sites les plus riches du monde en espèces minérales. Ce que les connaisseurs appellent un «hotspot de la géodiversité» (comme les biologistes parlent de «point chaud de la biodiversité»): les anciennes mines d'or et de tellure de Bambolla et Bambollita.

N'y tenant plus, les trois amis louent une voiture tout-terrain, qu'ils remplissent de vivres et de matériel de camping, puis franchissent la frontière... pour se perdre dans le désert. «Nous avons passé une journée à tourner en rond, se souvient le Lausannois. Les deux mines ayant été abandonnées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la piste qui y mène a eu tout le temps de s'effacer. Et l'endroit est resté extraordinairement sauvage. Des heures durant, nous n'y avons croisé que quelques Indiens. Sans qu'ils nous soient d'un grand secours. Les indications qu'ils nous donnaient s'avéraient particulièrement fantaisistes.»

Qu'importe! Les mines, logées à 1000 mètres d'altitude, sont finalement atteintes. Et le groupe peut se mettre au travail. «Chacun a sa méthode, confie Stefan Ansermet. La mienne consiste à ramper sur le sol du lever au coucher du soleil et à fourrer dans un sac tous les minéraux qui me paraissent intéressants. Le soir, je reprends ces matériaux un à un pour les briser, puis les examiner à la loupe. Le 8 février, j'ai pris ce quartz blanc et lui ai asséné un grand coup de marteau pour obtenir une cassure fraîche. A l'intérieur gisait un minéral cristallin de couleur brune, dont je n'avais jamais entendu parler. Et j'ai eu aussitôt le sentiment que c'était là une espèce nouvelle.»

Il restait à confirmer cette impression. «Une espèce se caractérise par sa composition chimique, à savoir la présence de certains atomes dans certaines proportions, et sa structure cristalline, soit un agencement particulier de ces éléments», explique Bernard Grobéty, professeur de minéralogie et de pétrographie à l'Université de Fribourg et représentant en Suisse de l'Association minéralogique internationale (IMA), l'instance supérieure en matière de répertoire et de classification.

C'est au Musée de géologie de Lausanne, auquel Stefan Ansermet est rattaché, qu'est revenue la tâche de plonger dans les secrets du mystérieux minéral. «Sa composition chimique était très intéressante, se souvient le conservateur de l'institution, Nicolas Meisser. Cette matière est composée à part égale de calcium, de manganèse et de tellure. Ces différents éléments se retrouvent bien dans un autre cas mais pas dans la même proportion. Nous étions alors à peu près sûrs d'avoir affaire à une espèce nouvelle. Pour l'être tout à fait cependant nous avons encore étudié son système cristallin, ce qui nous a permis de confirmer qu'effectivement il n'avait pas son pareil.»

Un événement. L'homme n'a répertorié à ce jour qu'un peu plus de 4000 espèces de minéraux contre près de deux millions d'espèces animales ou végétales. C'est dire que les découvertes sont beaucoup plus rares dans le premier cas (20 en moyenne par an) que dans le second (16000).

Mais il ne suffit pas de trouver une nouvelle espèce pour l'inscrire dans la connaissance scientifique. Encore faut-il la valider auprès de l'IMA en en faisant une description complète, donc en recueillant des informations très pointues sur sa densité, ses propriétés optiques, etc. Ce qui a obligé le Musée géologique de Lausanne à recourir au synchrotron de Grenoble (ESRF), un accélérateur de particules capable de déterminer la structure interne de la matière.

Le processus de validation est aujourd'hui à bout touchant. L'IMA a non seulement reconnu l'an dernier la nouvelle espèce, elle a également accepté de la baptiser xocolatlite, comme cela lui était proposé. Un nom clin d'œil dont les trois premières syllabes font autant référence à sa couleur qu'à la nationalité de ses découvreurs, tandis que sa terminaison rappelle le pays où il a été déniché.

Il ne reste plus qu'une étape aux deux Lausannois: la parution de l'article scientifique qu'ils ont consacré au sujet dans la revue de référence de la profession, l'American Mineralogist. Après six années d'efforts, ce ne serait plus qu'une question de mois, peut-être même de semaines selon Nicolas Meisser. Qui promet que sitôt après quelques morceaux de xocolatlite trouveront place dans les vitrines de son musée. Offerts, pour la toute première fois, à la curiosité publique.

terça-feira, outubro 21, 2008

Indice de hoje 

- Mystère dans les catacombes de Rome (Le Monde, Paris)
- Residentes da RAEM deviam cumprir serviço militar e pagar imposto a Pequim (Jornal Tribuna de Macau, China)

Mystère dans les catacombes de Rome 

Le Monde (Paris)


A quelques mètres sous le sol, dans une paisible banlieue romaine, dormaient les ingrédients d'un scénario macabre et tragique : des catacombes, des squelettes amoncelés par milliers, une épidémie survenue il y a quelque dix-neuf siècles, le tout sur fond de culte rendu aux premiers martyrs de la chrétienté... L'histoire commence pourtant par un incident très banal survenu à l'été 2003, dans un jardin des faubourgs du sud-est de Rome, à moins de 5 kilomètres du centre-ville.

"Après la rupture d'une canalisation d'eau, une fosse avait été ouverte sur un terrain privé", raconte Raffaella Giuliani, de la Commission pontificale de l'archéologie sacrée. L'incident se produit sur le périmètre des catacombes des Saints-Pierre-et-Marcellin, tout à côté de l'imposant mausolée d'Hélène, édifié par l'empereur Constantin (272-337) pour sa mère. Très vite, la Commission pontificale dépêche sur place des experts qui déblaient l'éboulement et mettent au jour un ensemble de plusieurs salles jusqu'ici inexplorées des catacombes. Au sol, les ossements de 3 000 à 4 000 personnes. Le temps de bâtir des murs d'étai pour éviter l'effondrement des voûtes, et le site est confié, en 2005, à des archéologues français qui achèveront, le 30 octobre, leur dernière campagne.

"L'idée première était de nous faire venir pour que nous expliquions un massacre éventuel et que nous repartions très vite, explique la chercheuse Dominique Castex (CNRS), qui codirige les fouilles. Mais cela ne s'est pas passé comme ça." En apparence, les choses auraient pu être simples. Dans des salles oubliées d'une catacombe, on retrouve des ossements : quoi de plus normal ? La soixantaine de catacombes romaines ont été largement utilisées comme cimetières par les premiers chrétiens, entre le milieu du IIIe siècle et la fin du IVe.

Ce qui était auparavant des citernes creusées dans la roche ou des carrières a ainsi été aménagé en écheveau de galeries de plusieurs kilomètres qui s'emmêlent sur deux ou trois niveaux, généralement à une dizaine de mètres de profondeur. Dans les parois de ces labyrinthes, des loculi - sortes de niches rectangulaires - ont été creusés pour accueillir des sépultures (ils sont aujourd'hui vides d'ossements).

Ce sont même souvent de véritables caveaux qui ont été dégagés, avant d'être parfois richement décorés par leurs propriétaires. Selon l'estimation de Jean Guyon (CNRS, Maison méditerranéenne des sciences de l'homme), un des meilleurs connaisseurs du sujet, près de 25 000 défunts ont été enterrés dans la seule catacombe des Saints-Pierre-et-Marcellin.

Mais rien, dans les amas de restes humains découverts en 2003, ne rappelle les sépultures chrétiennes des IIIe et IVe siècles. D'abord, explique Dominique Castex, "la datation au carbone 14 de l'un des corps a donné une date comprise entre 80 et 132 de notre ère". Bien avant, donc, que ces souterrains ne soient convertis en nécropoles chrétiennes.

Les morts ont donc, selon toute vraisemblance, été déposés dans d'anciennes citernes enterrées ou dans les replis d'une carrière de tuf désaffectée. Déposés ou jetés ? "L'état de conservation des connexions osseuses fragiles montre que les corps ont été déposés en même temps, poursuit la chercheuse. Car si des cadavres avaient été jetés sur des corps déjà décomposés, ces petites jointures auraient été désorganisées, ce qui n'est pas le cas ici."

Les corps ont donc été installés couche après couche, dans un court laps de temps, "alignés, tête-bêche, selon un axe nord-sud ou est-ouest", précise Mme Castex. Une poudre blanchâtre a été répandue sur les corps. De la chaux vive ? Il n'en est rien : "L'analyse a montré qu'il s'agissait de plâtre."

L'étude physico-chimique des restes réserve une autre surprise : de l'ambre de la lointaine Baltique a également été appliqué sur les défunts, mêlé à une autre résine végétale en cours d'analyse. C'est la première fois qu'une telle "pseudo-momification" est documentée. Nicolas Laubry, membre de l'Ecole française de Rome, confirme l'étrangeté du procédé, "d'autant qu'à cette époque, le traitement funéraire le plus utilisé est la crémation, l'inhumation demeurant très marginale à Rome", dit-il.

Qui sont donc ces 3 000 à 4 000 défunts ? "Ce sont surtout de jeunes adultes", dit Philippe Blanchard (Institut national de recherches archéologiques préventives), codirecteur des fouilles. Qui n'appartiennent apparemment pas aux couches les plus basses de la société, puisque les tissus mortuaires dont ils sont parés étaient enrichis de fils d'or... Pourrait-il s'agir d'un groupe de martyrs assassinés sous Domitien (81-96) ou Trajan (98-117) ?

L'hypothèse est d'autant plus séduisante que seul un mur séparait l'une des galeries principales de la catacombe des Saints-Pierre-et-Marcellin du chapelet de nouvelles salles mises au jour. Et sur ce mur, une fresque datée du VIe ou du VIIe siècle - époque où les catacombes romaines sont visitées par de nombreux pèlerins -, dont les restes visibles évoquent un culte à un groupe de martyrs. De plus, tout à côté de cette fresque, une demi-colonne a été adossée au mur, sur laquelle les pèlerins pouvaient déposer une offrande.

Las ! L'hypothèse est caduque. Les membres de ces supposés martyrs ne portent aucun stigmate et les malheureux semblent n'avoir jamais été mis au supplice. "L'hypothèse la plus probable est aujourd'hui qu'il s'est agi d'une mortalité importante due à une ou plusieurs épisodes épidémiques", dit Philippe Blanchard. Quant au traitement minutieux des dépouilles mortelles, "il faut simplement imaginer que les règles d'hygiène n'étaient alors sans doute pas celles que nous avons en tête lorsque nous imaginons la gestion d'un épidémie", dit Mme Castex. "Ce n'est pas parce que quelqu'un meurt de maladie que sa dépouille est abandonnée ou brûlée."

Pas de martyrs, donc. Plutôt les victimes d'une maladie foudroyante. Mais, en ce cas, cette paroi ornée d'une fresque, cet autel en forme de demi-colonne votive, à qui pouvaient-ils rendre hommage ? Jean Guyon a bien une hypothèse. "Il est possible qu'en voulant prolonger et agrandir des galeries, des chrétiens soient tombés sur ces salles, explique-t-il. Et ils ont pu croire, de bonne foi, que ceux qui étaient disposés là étaient des martyrs morts longtemps avant eux."

Que pouvaient-ils faire ? Remonter un mur pour laisser les morts en paix, tout en permettant aux pèlerins de rendre, de l'autre côté du mur, le culte dû à ceux dont ils pensaient qu'ils étaient parmi les premiers martyrs de la chrétienté... Eux aussi ignoraient donc, sans doute, la véritable identité des 3 000 à 4 000 inconnus de la catacombe des Saints-Pierre-et-Marcellin.
Stéphane Foucart

Residentes da RAEM deviam cumprir serviço militar e pagar imposto a Pequim 

Jornal Tribuna de Macau (China)

Para se tornarem “verdadeiramente” cidadãos chineses, os residentes da RAEM devem, “com o passar do tempo”, começar, de forma obrigatória, a pagar um imposto ao Governo Central e a prestar serviço militar, considerou Wang Zhenmin

por VÍTOR QUINTÃ

Tal como os habitantes do Continente, os cidadãos chineses de Macau deviam pagar um imposto de valor “simbólico” a Pequim, assim como cumprir o serviço militar obrigatório, afirmou ontem Wang Zhenmin. Para o membro do Comité Permanente da Assembleia Nacional Popular (ANP), os residentes das duas RAEs têm “muito mais direitos e até privilégios” do que os cidadãos da China Continental.

“Com o passar do tempo”, explicou Wang Zhenmin, “deve-se exigir aos residentes da RAEM, à semelhança dos residentes da China Continental, o pagamento de imposto e a prestação de serviço militar”. “Os cidadãos chineses de Macau gozam de um leque bastante significativo de direitos cívicos”, considerou o membro da Comissão da Lei Básica da RAEM, que, “em alguns aspectos”, é mais alargado do que para os habitantes do Continente. Para o especialista jurídico, isto “significa que os residentes da RAEM ainda não são ‘verdadeiramente’ cidadãos chineses”.

A dispensa dos cidadãos chineses de Macau do cumprimento do serviço militar, algo obrigatório para os residentes na China Continental, “não beneficia a consciencialização nacional”, referiu Wang Zhenmin. O director da Faculdade de Direito da Universidade Tsinghua acrescentou que alguns alunos universitários já levantaram esta questão, pois queriam prestar serviço militar de forma voluntária. Nestes casos, “devemos considerar o tratamento pontual dessas questões e passar a devida autorização”, defendeu.

IMPOSTO. De acordo com a Lei Básica, os residentes do território não precisam de pagar impostos ao Governo Central, lembrou Wang Zhenmin, “nem de suportar os encargos da guarnição militar na RAEM”. “Foi lamentável que, naquela época, o Governo Central tivesse desistido de exercer o seu direito de arrecadar imposto”, considerou o perito, referindo-se negociações com Portugal sobre a transição de administração.

Mesmo sem pagar impostos a Pequim, frisou Wang Zhenmin, os residentes de Macau podem escolher os seus representantes à ANP. “Isso é uma manifestação da generosidade do Governo Central”, considerou o perito, mas “não favorece a consciencialização nacional dos residentes da RAEM nem a criação duma relação dependente do Estado”.
Até porque o imposto a cobrar seria “simbolicamente, de montante reduzido”, defendeu o membro do Comité Permanente da ANP, durante as Segundas Jornadas de Direito e Cidadania da Assembleia Legislativa. No entanto, acrescentou, “significaria a existência duma relação política e jurídica entre os residentes da RAEM” e o Governo Central. O valor arrecadado, explicou Wang Zhenmin, poderia ser devolvido ao território, “sendo que essa medida seria favorável para assegurar o apoio” aos habitantes de Macau.

INTERVENÇÃO. O perito jurídico defendeu ainda que Pequim “deve preocupar-se com os assuntos económicos” das duas RAEs. Devido ao princípio “Um país, dois sistemas”, o Governo Central “não tem interferido” no desenvolvimento económico e social de Macau, referiu Wang Zhenmin.

Contudo, Pequim “assume a responsabilidade global pela implementação, com êxito”, desse princípio. E, acrescentou o membro da Comissão da Lei Básica da RAEM, tanto Macau como Hong Kong “têm direito a usufruir dos recursos e das vantagens do país”.
Por isso, recordou Wang Zhenmin, o 11º Plano Quinquenal do Governo Central, lançado em 2006, “pela primeira vez, considera a necessidade de integrar o desenvolvimento de Hong Kong e Macau nas grandes estratégias”. Uma decisão que “faz grande sentido”, defendeu o responsável, “tanto no desenvolvimento socioeconómico, como no reforço da sensibilização” da população das RAEs “do conceito de ‘um país’”.

Recorde-se que, em Julho, Pequim “apertou” a emissão de vistos individuais de entrada em Macau, passando a autorizar apenas uma viagem a cada dois meses. No início deste mês, o “South China Morning Post” noticiou que Pequim teria aumentado a restrição, passando a permitir apenas uma deslocação a cada três meses, informação que não foi confirmada oficialmente. Os analistas afirmam que o Governo Central pretende “arrefecer” o Jogo no território e combater a fuga de capitais para os casinos.

Também na sua intervenção, sobre o princípio “Um país, dois sistemas”, Wang Zhenmin mostrou-se a favor do alargamento do reconhecimento profissional de residentes de Macau e Hong Kong. Estes “assumem um papel que complementa as insuficiências dos profissionais da China, criando deste modo uma situação de mais valia para ambas as partes”, defendeu.

sábado, outubro 18, 2008

Le pétrole pris dans une nouvelle spirale... baissière 

Le Temps (Genève)

ENERGIE. L'OPEP pourrait annoncer une coupe dans ses approvisionnements dès vendredi. La nervosité actuelle sur les marchés menace de faire plonger les cours du brut vers les 50 dollars.

por Pierre-Alexandre Sallier


La menace d'une fermeture de leurs robinets par les treize pays ayant la haute main sur les deux cinquièmes du pétrole de la planète a marqué un temps d'arrêt dans le plongeon des cours du brut. A New York, le baril remontait au-dessus de la barre des 70 dollars à la veille du week-end. Jeudi, ce plancher - inférieur de plus de moitié aux records de 147 dollars de début juillet - avait été enfoncé, les cours touchant jusqu'à 68 dollars. Cette dégringolade plonge l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans l'émoi, faisant fondre ses revenus. Celle-ci a ainsi convoqué pour le 24 octobre une réunion d'urgence afin d'adapter ses approvisionnements à une planète dont les besoins ralentissent avec l'activité économique. Selon le ministre qatariote de l'Energie, Abdalah ben Hamad al-Attiyah, ces coupes de production pourraient toucher au moins un million de barils par jour. Gordon Brown, le premier ministre britannique, a jugé «absolument scandaleuse» la possibilité d'une telle décision, destinée à faire remonter les cours.

L'effet domino des options

La baisse des besoins mondiaux en hydrocarbures - ceux des Etats-Unis ont diminué de près de 10% en un an - n'est pas le seul facteur expliquant cet effondrement du pétrole. Les institutions intervenant sur les marchés énergétiques mondiaux en sont également à l'origine... de la même manière qu'elles avaient amplifié son envolée en début d'année.

Ces marchés sont actuellement engorgés par des contrats optionnels «put» - des assurances destinées à protéger leurs détenteurs contre la baisse du pétrole. Or, selon Olivier Jakob, responsable du bureau d'analyse Petromatrix, toute poursuite du plongeon des cours aurait conduit à l'exercice en masse de ces contrats, le 17 novembre prochain; ce qui se serait traduit ensuite par une avalanche de ventes de barils sur le marché. Un rôle d'amplificateur qui s'était déjà observé lorsque les cours étaient passés de 80 à 70 dollars. «La configuration technique du marché est telle que l'on aurait alors pu voir les cours baisser jusqu'à 50 dollars», estime Olivier Jakob. Pis, cette masse de contrats est telle qu'elle aurait pu conduire «à une vague de ventes de barils impossible à absorber par le marché, faisant planer l'ombre d'un risque systémique».

Cette spirale baissière nourrie par le jeu des options pourrait cependant être enrayée par une éventuelle décision de l'OPEP de réduire ses approvisionnements, vendredi prochain. Ceci soutiendrait un peu les cours... et diminuera la probabilité que toutes ces options soient exercées en masse. Rien n'indique cependant que cela fera remonter rapidement le pétrole vers les 80-90 dollars, la «zone de confort» pour l'OPEP.

quinta-feira, outubro 16, 2008

Los volcanes originaron la vida en la Tierra 

El Mundo (Madrid)
por TANA OSHIMA


MADRID.- Fue tan sencillo como convincente. El experimento que un científico de la Universidad de Chicago llamado Stanley Miller reprodujo una y otra vez en el laboratorio hace más de medio siglo sigue explicando hoy los posibles orígenes de la vida en la Tierra.

Un ya histórico estudio publicado en 'Science' en 1953 demostraba cómo a partir de los componentes de la atmósfera terrestre inicial podían surgir los aminoácidos, clave para la formación de la vida.

No había ingredientes más conocidos y accesibles para la "sopa primigenia" -como la descrita por Darwin-: metano, hidrógeno, amoniaco, agua y electricidad.

El experimento de Miller, hoy común en las clases de química de los institutos, consistió en juntar todos estos ingredientes y descargar electricidad, simulando así el océano, la atmósfera y los rayos de hace 4.500 millones de años.

El resultado fue una sopa de aminoácidos. Un simple experimento había logrado crear 13 de los 21 aminoácidos necesarios para la vida. El célebre astrofísico Carl Sagan lo consideró "el paso más significativo para convencer a los científicos de que la vida puede ser abundante en el cosmos".

Cincuenta y cinco años después, la misma revista 'Science' publica una revisión del experimento. Jeffrey Bada, de la Institución Scripps de Oceanografía en la Universidad de California en San Diego, y colegas han reinterpretado el análisis de Miller para concluir que los principales componentes de la vida pudieron surgir de las erupciones volcánicas.
Más aminoácidos

Durante estas décadas, varias evidencias han cuestionado la validez de la atmósfera recreada por Miller (existen dudas de que ésta fuese tan reductora, es decir, pobre en oxígeno). Sin embargo, el nuevo experimento llevado a cabo por Bada sugiere que "incluso si la atmósfera en su conjunto no era tan reductora, podría haberse dado una síntesis prebiótica localizada" en sistemas volcánicos, dice el estudio.

Se cree que la Tierra, en sus orígenes, era un planeta convulso, sacudido por la actividad volcánica. El estudio actual sugiere que los rayos y las emisiones de gases resultantes de las erupciones volcánicas pudieron producir los componentes químicos necesarios para la vida. Al volver a realizar el experimento con técnicas contemporáneas, los investigadores han logrado crear un total de... ¡22 aminoácidos!

Tras una de las pruebas, los autores del estudio publicado hoy describen que "el vapor [expulsado por los volcanes] inyectado en la chispa [eléctrica] puede haber generado con radicales hidroxilados que reaccionaron o bien con los precursores de los aminoácidos o con los propios aminoácidos".

Tras la muerte de Miller en 2007, Bada, ya veterano, y sus colegas rescataron las muestras químicas originales de aquella "sopa primigenia". "Estábamos seguros de que aún quedaban cosas por descubrir en el experimento original de Miller", dice Bada, coautor del estudio. "Nos dimos cuenta de que una versión moderna" de las pruebas con sistemas volcánicos "produce una variedad más amplia de componentes".

quinta-feira, outubro 09, 2008

La bacteria del centro de la Tierra 

El Mundo (Madrid)
por MIGUEL G. CORRAL

Micrografía de la bacteria 'Desulforudis audaxviator' encontrada en la mina de Mponeng, Sudáfrica. (Foto: 'Science').


MADRID.- Una de las preguntas más frecuentes que se hacen los científicos cuando se plantean la posibilidad de encontrar vida en otros planetas es si algún organismo es capaz de vivir de forma independiente, sin necesidad de recibir la luz del sol o de alimentarse de otros seres vivos. La duda ha quedado siempre sin respuesta. El descubrimiento en una mina de oro, a casi tres kilómetros de profundidad, de una nueva bacteria ha conseguido abrir una nueva puerta en la investigación astrobiológica.

"Ahora que tenemos la prueba de la existencia de un organismo como este, es excitante, hasta en un sentido filosófico, saber que todo lo necesario para la vida está empaquetado dentro de un solo genoma", afirma Dylan Chivian, autor del descubrimiento que se ha publicado en la revista 'Science' e investigador del Laboratorio de la División de Biociencias Físicas de al Universidad de Berkeley (EEUU).

Además, el hallazgo supone la primera prueba de un ecosistema formado por una única especie biológica. La bacteria 'Desulforudis audaxviator', encontrada en una nueva galería de la mina de oro de Mponeng, cercana a Johanesburgo (Sudáfrica), en condiciones de total oscuridad y a más de 60 grados centígrados de temperatura, vive de forma totalmente aislada de otras formas de vida.

Consigue sobrevivir en un hábitat semejante gracias a la energía que extrae, no del Sol, sino del hidrógeno y del sulfato producidos por la descomposición radiactiva del uranio presente en la mina. Además, como vive aislada de otras formas de vida, obtiene sus moléculas orgánicas de la humedad presente en la tierra, del carbono inorgánico de las rocas y del nitrógeno que proviene del amonio que rodea los minerales.
Largo camino por la Evolución

En el largo trayecto evolutivo hasta las profundidades de la Tierra, esta bacteria ha desarrollado una batería de genes que le permiten hacer cosas impensables en otras formas de vida, como fijar el nitrógeno directamente del elemento químico presente en el medio.

"Casi todos los organismos viven en comunidades con diferentes papeles dentro de cada ecosistema", dice Chivian. Pero 'D. audaxviator' ha obtenido genes fundamentales para su vida de otros organismos, como arqueas, gracias a la capacidad de intercambiar material genético, un proceso conocido como transferencia horizontal que le permite obtener genes de organismos muy diferentes a él.

Estos le permiten, no sólo alimentarse de materia inorgánica exclusivamente, sino convertirse en una espora cuando hay periodos pobres en nutrientes o protegerse a sí mismo del ataque de los virus.

No se trata de un organismo marciano, pero su modo de vida bien podría encajar con las condiciones que podría tener un organismo en Marte. Sin embargo, su procedencia no es extraterrestre, sino todo lo contrario procede del mismo corazón de la Tierra.

De hecho, el nombre de la bacteria procede de la literatura de ciencia ficción del maestro Julio Verne. En un momento de su Viaje al centro de la Tierra, el protagonista, el profesor Lidenbrock, descifra un mensaje que dice en latín: "desciende, 'Audax viator', y alcanza el centro de la Tierra".

terça-feira, outubro 07, 2008

Comment les banques ont fait imploser les matières premières 

Le Temps (Genève)
por Pierre-Alexandre Sallier


Qui se souvient du baril à 300 dollars? Ce genre de prévision remonte pourtant au printemps dernier seulement. En mai, Goldman Sachs, l'un des maîtres du marché new-yorkais des hydrocarbures, assurait ainsi que le brut aurait atteint entre 150 et 200 dollars d'ici deux ans. A l'époque la crise mettant la finance mondiale à genou - et menaçant la croissance économique mondiale - était pourtant déjà bien installée. La banque a attendu jusqu'au 17 septembre pour annoncer, qu'à ses yeux, un barilne vaudrait pas plus de 115 dollars dans trois mois. Une nouvelle passée largement inaperçue: deux jours plus tôt, sa consœur Lehman Brothers venait de faire faillite.

Il y a trois mois encore, la moindre parole de Goldman suffisait à faire atteindre un nouveau pallier au cours du brut. Bien sûr, la relation n'a jamais pu être prouvée. Les autorités de surveillance des marchés ne distinguaient alors pas l'activité des banques d'affaires sur le marché du pétrole de celle des négociants «traditionnels». De toute façon, la plupart des analystes ne s'essayaient même pas à la mentionner; faisant défilerles tableaux et graphiques invoquant la Chine (insatiable), l'Iran (nucléaire) et le Peak Oil (épuisement des champs). Les prévisions n'engagent que ceux qui y croient. Lundi le baril s'échangeait à moins de 90 dollars. L'huile de palme, le soja se traitaient au plus bas depuis douze mois. L'aluminium n'a jamais été aussi bon marché depuis trois ans. Selon les données de l'agence Bloomberg, les marchés sur lesquels s'échangent les dix-neuf principaux produits de base recensés par l'indice CRB ont vu leurs cours s'effondrer de 43% en trois mois, du jamais vu depuis 1956. Leur valeur a diminué de 280 milliards de dollars, davantage que le niveau total qu'elle atteignait il y a encore deux ans.

Face à ce retournement, les critiques n'ont pas tardé à crier à la bulle spéculative, voir à la manipulation. Le phénomène à l'œuvre a en réalité dépassé de loin les «squeezes» et autre affaires louches agitant de temps à autre le monde du coton, du nickel ou de l'argent métal.

Les matières premières ont connu une «surfinanciarisation» qui a soudain fait dérailler le rôle de leurs marchés, créés à l'origine pour permettre le commerce de ces marchandises - sur leur partie «physique» - et la mise en place de stratégie d'assurances contre les fluctuations - sur une partie «papier» ayant toujours nécessité la présence d'acteurs financiers. Mais de là à transformer ces marchés en une «classe d'actifs» à qui il est demandé de jouer un rôle de placement équivalent aux actions ou aux obligations...

Goldman Sachs, Morgan Stanley et leurs consœurs ont amplifié cette avalanche de capitaux, à leur plus grand profit. Elles ont offert aux maisons de gestion et aux fonds de pension des indices permettant d'investir facilement sur toute une gamme de produits de base; sans devoir acheter en direct barils de brut ou boisseaux de blé. Ces banques d'affaires s'en chargeaient. Or, contrairement aux fonds spéculatifs «classiques» - dont les actions sur les céréales ont été limitées depuis les années 30 - ces institutions ne virent pas leurs activités limitées par un quelconque plafond. Et purent mettre en œuvre les placements de ces investisseurs «passifs», via des procédures de gré à gré, comme celui des «swaps» échappant à tout contrôle. Selon l'agence Bloomberg, la taille de ce marché de «swaps» atteindrait dix fois celle des marchés à terme énergétiques.

Il y a trois mois encore, l'argument pour attirer les caisses de retraite semblait imparable: quelle meilleure façon de protéger leur capital contre l'inflation que d'investir... dans les produits de base par lesquels cette inflation arrive. «Ceci reflète la banqueroute de ce système d'allocation d'actifs dans lequel les fonds de pensions décident que 3 ou 5% seront placés dans les produits de base, ce qui ne sert qu'à les protéger contre l'inflation qu'ils ont eux-mêmes créée!» tranche Olivier Jakob, responsable de Petromatrix, bureau indépendant analysant le marché pétrolier. «Les marchés de matières premières ne sont pas assez liquides pour supporter cela, et le moindre rebond des cours conduira aux mêmes schémas», poursuit de dernier.

Or les paquebots de la finance commencent à changer de cap. Selon Barclays Capital, les investisseurs «indiciels» ont retiré 5 milliards de dollars des marchés de produits de base en trois mois, alors que le plongeon des cours a fait passer la valeur totale de leurs actifs de 175 milliards à 120 milliards de dollars.

Une révision de la réglementation s'avérera donc nécessaire... à l'avenir. Car dans la crise actuelle, il reste impossible de limiter brutalement le rôle des banques d'affaires, au risque de bloquer tout le système.

Les investissements des caisses de retraite dans les matières premières dépendent ainsi directement de la solidité des banques les mettant en œuvre, solidité dont personne n'osait douter. Jusqu'à récemment. Même chose pour les produits financiers appelés ETF, censé permettre d'écumer par procuration le marché du pétrole, du nickel ou du soja (hormis ceux adossés à des stocks réels de métaux).

Le risque ne touche pas les seuls fonds de pension. Une banque comme Lehman était devenue une contrepartie clef sur des produits comme le kérosène, dont le marché se fait de gré à gré entre banques et maisons de négoce. Qu'une autre institution comme Lehman parte en fumée et ce sont des pans entiers du système d'assurance contre les fluctuations de cours des compagnies aériennes qui risqueraient de disparaître.

La question reste de savoir ce que feront Goldman Sachs et Morgan Stanley, alors que la crise les a forcées à devenir des banques commerciales comme les autres. Le régulateur les autorisera-t-il à conserver leurs activités dans les produits de base? Morgan Stanley a obtenu il y a quinze jours un traitement particulier en ce sens. UBS, elle, a choisi de jeter l'éponge sur la plupart de ses activités de «trading» de matières premières.

La méfiance a déjà touché ceux connaissant le mieux le marché: les groupes pétroliers. Selon Platts, agence chargée de récolter les informations sur le négoce afin de former des indicateurs de prix, les majors pétrolières seraient ainsi de plus en plus réticentes à traiter avec les banques d'affaires.

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