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sábado, setembro 29, 2007

Índice de hoje 

- L'Opep a perdu le contrôle des prix du pétrole, au profit des marchés financiers (Le Figaro, Paris)
- Des formes de vie de 3,5 milliards d'années (Le Figaro, Paris)
- Criador da web critica a própria invenção (O Estado de S. Paulo, Brasil)

L'Opep a perdu le contrôle des prix du pétrole, au profit des marchés financiers 

Le Figaro (Paris)
por Georges Quioc, journaliste au service Économie du « Figaro »


Après la série de records affichés pour le baril ces dernières semaines, le cap symbolique et critique des 100 dollars n'est plus hors de portée. La banque Goldmann Sachs parie déjà sur 95 dollars dès l'année prochaine.

Cette nouvelle flambée consacre le déclin de l'Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole) dans son rôle de régulateur du marché.

Afin de contenir la récente flambée du brut, le cartel avait décidé mi-septembre d'augmenter son plafond de production de 500 000 barils par jour à compter du 1er novembre. Résultat ? Le baril a atteint un nouveau sommet historique, la semaine dernière, à 84,10 dollars !

Cette défaillance de l'Opep est à mettre en parallèle avec la montée en puissance des marchés financiers. Cette montée en puissance est en partie liée à l'explosion de l'épargne mondiale dans un contexte de pénurie de placements sûrs. C'est ainsi que des milliards de dollars autrefois placés sans risque se sont engloutis dans des crédits immobiliers aux particuliers fragiles, des rachats d'entreprise à fort effet de levier, des actions des pays en voie de développement. Sans oublier les matières premières, dont la plus stratégique : le pétrole, pour la conquête duquel aucun risque n'est trop élevé. Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine, vient de s'attirer l'ire de la Maison-Blanche en faisant ce terrible aveu dans ses Mémoires : « L'un des grands enjeux de la guerre d'Irak était le pétrole de la région », affirme-t-il.

Depuis le déclenchement de cette guerre en mars 2003, les marchés financiers ont progressivement pris le relais de l'Opep. Le nombre des contrats négociés sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), la référence mondiale en cette matière a été multipliée par quatre !

Débordé par cette nouvelle vague d'investisseurs, « l'Opep a fini par perdre le contrôle des prix », diagnostique Pierre Terzian, rédacteur en chef de Pétrostratégie. Ce sont à présent les marchés de New York et de Londres qui donnent le ton.

« Quand il apparut en 2004 que l'industrie pétrolière n'investissait pas assez dans la production de brut pour répondre à la demande croissante, on en augura que les prix monteraient encore ; les fonds spéculatifs et d'autres investisseurs institutionnels qui cherchaient des placements à long terme dans le pétrole, commencèrent à enchérir sur les prix », résume Alan Greenspan, longtemps surnommé le gourou des marchés. Résultat concret, le marché du pétrole a commencé à faire l'expérience de « bulles » qui gonflent et éclatent au gré d'aléas économiques, climatiques et surtout politiques.


En l'absence de gestion de stocks régulateurs, le prix du baril est en effet devenu plus volatil que celui de n'importe quel autre actif financier. L'an dernier, il a bondi à 78 dollars pendant l'été, avant de rechuter à 50 dollars pendant l'hiver. Cela, « alors que les données économiques du secteur n'avaient pas fondamentalement changé » explique Frédéric Lasserre spécialiste des matières premières à la Société générale.

L'ampleur et la rapidité de telles variations sont le reflet d'ajustements purement boursiers. Un changement d'opinion du marché sur l'évolution de la demande suffit à déclencher des prises de bénéfice en série. « Une grande partie des hedge funds, qui concentrent les plus importantes positions sur le Nymex, considéraient qu'à 78 dollars le cours du baril n'était pas soutenable à long terme. Beaucoup de bénéfices ont alors été encaissés », explique Frédéric Lasserre. Des prises de bénéfices qui ont évidemment pesé sur le prix de l'essence.

Il ne faudrait certes pas diaboliser la « financiarisation » du marché du pétrole. La fonction historique des marchés à terme est d'assurer une protection des professionnels contre des variations de cours. En vendant un contrat à découvert, un État producteur de pétrole cherche avant tout à protéger ses recettes d'exportation contre une chute des cours. Symétriquement, en achetant un contrat à terme, un raffineur s'assure contre une hausse éventuelle de sa matière première de base. Au final, si les acheteurs et les vendeurs se compensent, ce système permet d'assurer une bonne protection aux professionnels contre les risques de prix.


Sauf que, depuis quelques années, le nombre de purs spéculateurs a grandi. Les investisseurs purs représentent désormais 20 % du Nymex. Avec le bas niveau des taux d'intérêt, ils ont pu s'endetter à bon compte pour acquérir des contrats. Et ainsi parier sur des performances pouvant atteindre 80 % des fonds engagés. L'effet de levier est toutefois à double tranchant : en décembre 2004, le responsable d'une maison de courtage de Singapour a perdu 550 millions de dollars en faisant un mauvais pari sur l'évolution des prix.

Les pays consommateurs ont donc trouvé une parade à la défaillance de l'Opep. Mais au prix d'une incertitude inédite sur le prix de la principale source d'énergie.

Des formes de vie de 3,5 milliards d'années 

Le Figaro (Paris)
por CYRILLE VANLERBERGHE.


À QUOI ressemblait la vie sur Terre il y a 3,5 milliards d'années ? Les seuls témoins de cette époque sont quelques rares roches qui ont eu la chance de ne pas être totalement recyclées depuis par la tectonique des plaques. Une équipe de l'Institut de physique du globe de Paris (CNRS/université Paris-VII) associée à un Américain et un Australien a réussi l'exploit de retrouver dans de telles roches les traces infimes d'une ancienne activité biologique. Et, surprise de taille à la clé, ces bactéries primitives vivant en milieu marin ne se nourrissaient pas de sulfates, comme on le pensait auparavant, mais de soufre. Ce soufre élémentaire proviendrait des rejets de l'activité volcanique, très intense à l'époque.

Cette découverte publiée dans la revue américaine Science (1) par Pascal Philippot et ses collègues est doublement intéressante. Premièrement car ces preuves de vie sont pour le moment solides : « On ne connaît aujourd'hui aucun phénomène non biologique capable d'expliquer ces mesures », commente Roger Buick, de l'université Washington à Seattle, grand spécialiste de ces roches australiennes. D'autre part, le fait que le soufre consommé soit élémentaire, et non sous forme de sulfate (du soufre oxydé, SO4), confirme l'idée que l'atmosphère était à cette époque très pauvre en oxygène.

D'autres chercheurs pensent avoir trouvé en 2006 des traces de bactéries aussi vieilles, métabolisant cette fois du méthane, mais leur interprétation est très contestée, car le phénomène mesuré pourrait aussi bien avoir été provoqué par une activité géothermale.

Les roches en question, vieilles de 3,5 milliards d'années, ont fait l'objet de beaucoup d'études détaillées mais n'ont sûrement pas encore révélé tous leurs secrets. Le site se trouve dans la région minière de Pilbara, dans l'ouest de l'Australie. Les roches de la présente étude proviennent d'une cuvette surchauffée par le soleil et ironiquement surnommée North Pole (pôle Nord) par les mineurs australiens.

« Ce travail tient beaucoup à la qualité des forages réalisés en 2004 par Pascal Philippot », complimente Roger Buick, qui a réalisé d'autres carottages dans cette région. Les roches très anciennes visibles en surface peuvent donner de nombreux renseignements géologiques sur l'environnement de l'époque, mais leur altération récente par la vie, les nappes phréatiques et les intempéries les rend inutilisables pour des analyses chimiques fines. Il faut pour cela aller en profondeur.

« La nature est fainéante »

Depuis 3,5 milliards d'années, les formes de vie qui existaient à l'époque se sont décomposées et leurs éléments se sont mélangés dans les minéraux. Seules des analyses géochimiques très précises permettent aujourd'hui de comprendre ce qui s'est passé dans un lointain passé. Dans le cas présent, Philippot et ses collègues ont étudié une partie de la carotte rocheuse située à 100 mètres sous la surface et y ont mesuré plusieurs isotopes du soufre.

Cet élément simple existe dans la nature sous plusieurs formes, dont les plus courantes sont le soufre 32, 33 ou 34. « Or la nature est fainéante, et les bactéries préfèrent utiliser l'isotope léger 32S plutôt que le 34S plus lourd, simplifie Pascal Philippot. Cela se traduit par un déficit en 34S par rapport au 32S dans les roches qui contiennent les restes de ces bactéries. » Un déficit de ce type avait déjà été mesuré en 2001, ce qui avait fait penser à des bactéries « mangeuses » de sulfates.

Mais en poussant plus loin ces analyses, grâce à une sonde ionique très performante au Centre de recherches pétrographiques et géochimiques de Nancy, les chercheurs français démontrent l'importance du soufre 33. En tenant compte des variations de ce 33S, les mesures précédentes prennent un tout autre sens, et on ne peut les expliquer qu'en faisant intervenir des bactéries « disproportionnant » le soufre élémentaire.

La prochaine étape consiste à rechercher cette même signature isotopique du soufre dans d'autres roches de plus de 3 milliards d'années, en Afrique du Sud par exemple, pour voir si ces bactéries existaient à une échelle planétaire, ou ne subsistaient que dans des « niches » très localisées.

(1) Science, 14 septembre 2007

Criador da web critica a própria invenção 

O Estado de S. Paulo (Brasil)
por Andrei Netto


A História ainda deve reservar ao belga Robert Cailliau e a seu companheiro de pesquisas, o inglês Tim Berners-Lee, um espaço no rol dos grandes inventores da humanidade. Há 17 anos, ambos desenvolveram uma ferramenta de comunicação, de início destinada só à pesquisa, cuja sigla fala por si: World Wide Web (www), a rede mundial de computadores. Mas, ao contrário do que se pode imaginar, Cailliau, engenheiro, 60 anos, não é um homem rico, não preside uma grande multinacional da informática, nem é um entusiasta da tecnologia.

Caillau é quase um cético, alguém que revela decepções sobre sua cria. Avesso à fama, o engenheiro hoje está radicado no norte da França, em uma região rural. Não tem nome na lista telefônica, não tem telefone celular e, ironia, nem mesmo atualiza seu site. Nesta entrevista, o pesquisador revela amargor ao falar sobre o uso excessivamente comercial da rede mundial. Seus elogios são guardados para os blogs e para a Wikipedia, construções coletivas de informação. Entre os alvos de suas críticas também estão a Microsoft, o MySpace e o Second Life, empresas ou produtos que chama de “opacos” e que lhe provocam temor, seja por concentrarem em excesso informações da vida privada de seus usuários, seja por desviarem o foco da realidade. A seguir, os principais trechos da entrevista.

O senhor declarou recentemente estar decepcionado quanto à evolução da web. Por quê?

Há muitos aspectos sobre os quais eu estou contente: a Wikipedia, os blogs, os círculos de pessoas que têm coisas raras a compartilhar. Na verdade não há muito além de alguns aspectos sobre os quais eu estou decepcionado: a velocidade da compreensão de que a rede mundial é uma construção coletiva. Empresários, políticos e freqüentemente jornalistas não compreendem isso. Nós poderíamos avançar mais rápido se tivéssemos colaborado mais em vez de promover a competição em um tema no qual a competição é muitas vezes nefasta.

Olhando retrospectivamente, como o senhor avalia sua invenção?

A web é resultado de anos de trabalho e da coragem de muitas pessoas, todos egressos de universidades e institutos de pesquisa. Os empresários freqüentemente a entenderam mal, tomaram decisões erradas. Tomemos como exemplo a bolha das empresas “.com”. A lição que tiro é que há fosso entre o comportamento racional e humanista e o comportamento inspirado pelo desejo de fazer muito dinheiro sem trabalhar muito. Mas, por outro lado, a web é uma ferramenta que não se deixa manipular demais: a democracia parece estar imbricada na rede mundial. É isto que, aliás, irrita os espertos que querem se apropriar dela e também os ditadores e os chefes de regimes opressivos.

O senhor tinha a consciência, quando da invenção, da revolução aberta pela rede mundial?

Para a comunidade acadêmica, sim. Para a comunidade em geral, não. Eu me surpreendo a cada dia com as utilidades engenhosas de toda ordem que as pessoas fazem da web.

Na sua opinião, a rede mundial causou uma revolução social?

Muitos sociólogos e economistas acreditam que ela concretiza a global village anunciada por Marshall McLuhan. Há uma forte evolução, mas não conseguimos realizar sempre todas as idéias que temos no início de nossos projetos. No que concerne à global village, seria preciso perguntar ao próprio McLuhan o que ele pensaria hoje. Mas ele já está morto. De toda forma, é verdade que graças à rede mundial as organizações mundiais formadas por poucas pessoas puderam se constituir, se agrupar como se estivessem na mesma cidade.

O senhor já declarou ter subestimado o impacto comercial da web. Por quê?

Não era uma de nossas prioridades. Nós queríamos fornecer uma ferramenta útil e de qualidade aos pesquisadores. Foi a web que arrebatou a atenção do comércio e das empresas de telecomunicação sobre a internet, que naquela época, em 1993, já tinha 25 anos. Foi surpreendente ver como elas quiseram se apossar quando houve a menor suspeita de que talvez fosse possível fazer dinheiro fácil.

O senhor vislumbrou a nova economia em 1990?

Eu não sei nem mesmo o que “nova economia” quer dizer. Quando eu penso que os agricultores ao redor da minha cidade mal conseguem ganhar suas vidas e que nós, consumidores de alimentos, insistimos em pagar preços ridículos, acredito que haja outras coisas a discutir que a autoproclamada “nova economia”. Não há nada de verdadeiro nessa “nova economia”. O que é verdade são as alterações no clima, a superpopulação do planeta, o extremismo ideológico-religioso. Há uma enormidade de megabytes que voam para todo lado, mas que não são comunicação. Tudo não passa de uma fuga da comunicação real. É perigoso. Por essa razão eu não tenho telefone celular e eu não freqüento sites de comunidades virtuais.

Então o senhor não considera durável esse modelo de desenvolvimento, com empresas de alto valor nas bolsas e com poucos funcionários.

Na era digital, não há lugar para uma só empresa em cada setor. Está nas equações diferenciais, e há muito tempo isso está provado por economistas e matemáticos. Para mim, esse tipo de negócio, que mexe com informação, deveria ser muito transparente. Quem produz softwares deveria mantê-los abertos e publicamente verificáveis.

A rede mundial fomentou a pirataria na internet. O que o senhor pensa disso? A web é, afinal, uma boa ou uma má criação para a economia?

A idéia da propriedade intelectual sempre me incomodou um pouco. De um lado, é certo que alguém que trabalha duro para criar um produto artístico como um romance, um filme ou uma música deve, claro, poder se alimentar e viver. Logo, ele precisa de rendimentos provenientes dessa criação. Mas essa é a razão pela qual eu luto em favor da possibilidade dos micropagamentos, que permitiriam uma remuneração direta do artista pelo consumidor. Só que isso eliminaria os intermediários, que não gostam dessa ferramenta. O problema é que, quanto mais o preço de um produto é alto, mais temos um efeito duplamente perverso: pouca gente compra e muita gente pirateia. O capitalismo, como o comunismo e outros ismos, são da era anterior à digital. Nós deveríamos entrar em um período de colaboração. É preciso aplicar todos os conhecimentos que a ciência já nos deu. Ele já está aí, é preciso dominá-lo antes que seja tarde demais. E isso não se fará com propostas dogmáticas de esquerda nem de direita. A web pode ser uma ferramenta formidável nesse objetivo de preservar a vida sobre o planeta.

Em lugar disso, o senhor não acha que recebe excesso de propaganda, propostas de crimes virtuais e pornografia na sua caixa postal?

Pois é… Mas nada disso é importante diante do que devemos fazer.

Como conter esses problemas? O senhor defende algum tipo de regulamentação para a rede mundial?

Sim, mas por parte da comunidade mundial. É preciso que façamos uma convenção mundial sobre o tema. Existem divergências demais entre grandes blocos econômicos, políticos, religiosos, doutrinas ultrapassadas, logo estamos diante de um mau começo. De toda forma, eu não tenho medo dos Estados, que podem ajudar criando normas e preservando a privacidade das pessoas e a transparência das empresas. Eu tenho medo é das multinacionais opacas e avarentas. Observe o que tem feito o MySpace com os milhares de usuários que aparecem em seus registros (Caillau se refere à concentração de informação individual e à invasão de privacidade). Com que direito? Leia os “Termos de serviço” dessas empresas. Leia o -que diz o contrato do Hotmail. O Estado, antes de mais nada, somos nós. É nessas empresas que não há democracia.

Jovens fazem fortuna ao criarem sites como Google, YouTube, Facebook e outros derivados da invenção da rede mundial. O que o senhor pensa disso?

Bom para eles. E eles têm trabalhado duro para vencer. É um outro trabalho, feito com outros talentos. Eu lhes desejo boa sorte. Desde que suas ações sejam transparentes.

Qual é, no seu ponto de vista, o futuro da web e da internet?

É impossível prever. Pessoalmente, eu acredito que o futuro pertence mais a uma inteligência artificial do que à humana. Nesse meio tempo, nós faremos tudo e nada ao mesmo tempo. Mas não esqueçamos que, até outra ordem, será preciso comer enquanto estamos diante de nossas telas. Logo, precisamos de alguma maneira preservar o planeta.

quinta-feira, setembro 27, 2007

Jean Paul II euthanasié ? 

Le Monde (Paris)
por Jean-Jacques Bozonnet


"Le traitement médical reçu par le pape Jean Paul II dans les dernières semaines de sa vie constitue, selon les critères établis par l'Eglise catholique elle-même, un authentique acte d'euthanasie" : Lina Pavanelli, médecin-anesthésiste et professeur à l'université de Ferrare, persiste après avoir signé, à la mi-septembre, dans la revue de sciences sociales MicroMega, un essai intitulé "La mort douce de Karol Wojtyla".

Elle a confirmé, mercredi 26 septembre à Rome, au cours d'une conférence de presse, sa thèse selon laquelle le vieil homme n'aurait pas bénéficié d'une alimentation suffisante dans les deux mois précédant sa mort, ce qui aurait précipité sa fin.

S'appuyant sur les informations publiées par le Vatican depuis le 1er février 2005, la scientifique montre que l'attention était focalisée sur les difficultés respiratoires du patient, sans véritable mention du déficit d'alimentation qu'entraînait forcément "l'incapacité à déglutir" propre à la maladie de Parkinson.

En témoignent, selon elle, les 15 kg à 19 kg perdus par Jean Paul II après sa seconde hospitalisation, le 13 mars. En témoigne surtout le fait qu'une sonde naso-gastrique n'aurait été installée que le 30 mars, avant-veille de la mort.

L'article de MicroMega fait d'autant plus de bruit qu'il paraît au moment où le Vatican précise, une nouvelle fois, sa doctrine en matière d'euthanasie.

"EUTHANASIE PAR OMISSION"

Interrogée par l'Eglise américaine sur le cas de Terri Schiavo, une femme plongée dans le coma dont le mari avait obtenu, en 2005, l'arrêt de la nourriture par sonde, la Congrégation pour la doctrine de la foi a répondu, le 15 septembre, que l'alimentation et l'hydratation sont "un soin ordinaire pour la conservation de la vie", à distinguer de l'acharnement thérapeutique.

"Il est inacceptable de les interrompre ou de ne pas les administrer, précise le document. Si une telle décision doit entraîner la mort du patient, on est alors en présence d'une euthanasie par omission."

Dans le cas de Jean Paul II, la querelle porte sur le recours ou non à cette alimentation artificielle. Dans son livre publié en 2006, puis dans un entretien, le 16 septembre, au quotidien La Repubblica, le médecin personnel du pape, Renato Buzzonetti, confirme l'installation de la sonde le 30 mars.

Au contraire, selon une enquête du Corriere della sera dans l'entourage du pape, la sonde aurait été installée plus tôt, mais retirée à chacune de ses apparitions à la fenêtre du palais pontifical.

Un traitement aussi tardif, et de surcroît discontinu, n'était "d'aucune utilité au patient", insiste Lina Pavanelli. Elle a rappelé, mercredi, que la maladie de Jean Paul II était diagnostiquée depuis quinze ans. Des protocoles existent de longue date pour ce type d'affection, a-t-elle plaidé.
"Des médecins du niveau de ceux qui suivaient le pape ne pouvaient l'ignorer", résume Mme Pavanelli, avant d'ajouter : "Seule la détermination du patient à refuser le traitement peut expliquer le comportement de l'équipe médicale."

segunda-feira, setembro 24, 2007

Índice de hoje 

- "Árabes gostaram de ver Israel humilhando a Síria" (O Estado de S. Paulo, Brasil)
- Sonda Mars Odyssey localiza possíveis entradas de cavernas em Marte (Folha de S. Paulo, Brasil)

"Árabes gostaram de ver Israel humilhando a Síria" 

O Estado de S. Paulo (Brasil)

Entrevista
Moshe Maoz: especialista em relações Israel-Síria
Formação de 'eixo xiita' por Síria, Irã e Hezbollah preocupa mundo árabe, segundo analista

por Daniela Kresch, JERUSALÉM

Como se explica o silêncio árabe quanto à invasão do espaço aéreo sírio por Israel?

Lembremos da guerra no Líbano, no ano passado. Também não houve uma reação drástica do mundo árabe. Não declararam guerra a Israel. Muitos líderes árabes queriam que Israel vencesse o Hezbollah, integrante do chamado 'eixo do mal xiita', representado também por Irã e Síria. O mundo árabe, que é mais de 85% sunita, morre de medo dos xiitas. Qualquer coisa que possa enfraquecê-los, será bem recebida. Nesse caso, o mundo árabe ficou feliz em ver Israel humilhando Bashar Assad (o presidente sírio) com esse ataque.

Mas a síria tem maioria sunita. Mesmo assim representa esse 'eixo xiita'?

A Síria tem realmente maioria sunita, mas tem governo alauíta, que muitos consideram uma facção xiita. Na verdade, a Síria está num dilema há algum tempo. A qual grupo pertencer? Ao tal 'eixo do mal xiita' ou à outra coalizão, mais moderada? Os sírios estão ansiosos para unirem-se a países árabes moderados. A situação econômica do país é crítica. Assad sabe que ele precisa aproximar-se do Ocidente para tirar o país da pobreza.

Se isso é verdade, por que a Síria não toma a iniciativa de conversar com o Ocidente?

Os sírios querem negociar. Se Israel quiser a paz com os sírios, vai ter de pagar. O preço é devolver as Colinas do Golan (território ocupado na Guerra dos Seis Dias, em 1967). Como Israel não conversa com a Síria, isso fica difícil. Mas George W. Bush bloqueia as tentativas de negociação. E evitando negociar, tanto Israel quanto os EUA empurram o país cada vez mais para esse eixo xiita.

Se houvesse uma negociação com Israel e EUA, Assad se afastaria do Irã e do Hezbollah?

Nada é 100% certo. Não sei se Assad iria mudar de lado tão facilmente, mas ele sabe que se continuar a apoiar Irã e Hezbollah, acabará envolvido numa guerra, o que ele não quer. Seu Exército é obsoleto. Alinhando-se aos americanos e israelenses, Assad sabe que terá paz e desenvolvimento. O povo sírio quer comida, não slogans.

Por que Bush não entende isso?

A simplicidade ideológica de Bush é impressionante. Ele pensa de maneira ideológica, não realista. E pensar assim é uma receita para guerra. Qualquer negociação entre Síria e Israel vai ter de esperar até que mude o governo em Washington.

E Olmert, por que não negocia?

Olmert depende dos EUA e não quer se tornar mais impopular. Segundo pesquisas, 65% dos israelenses são contra devolver o Golã. Há precedentes: Israel devolveu o Sinai aos egípcios, mesmo com 85% do público contra. Mas tínhamos um líder no poder: Menachem Begin. Ele não era a favor de devolver o Sinai, mas foi realista. E o que aconteceu? O público também mudou. Essa é a ação de um líder.

Assad tem envolvimento direto nos assassinatos de políticos anti-Síria no Líbano?

Não sabemos de quem saiu a ordem final. Todos esses escândalos são muito embaraçosos para Assad. Ele perdeu a influência no Líbano. E o Líbano é muito importante para a Síria, economicamente e em termos estratégicos. Uma das condições de Assad para negociar com o Ocidente é restabelecer algum tipo de influência no Líbano. Com mais um assassinato, no entanto, tudo fica mais complicado.

Sonda Mars Odyssey localiza possíveis entradas de cavernas em Marte 

Folha de S. Paulo (Brasil)


A sonda americana Mars Odyssey descobriu sete cavernas na lateral da cratera de um vulcão de Marte, informou a Nasa ontem (21).

A descoberta relança o interesse pela potencial existência de habitat subterrâneo no planeta vermelho. As imagens transmitidas pela Mars Odyssey mostram manchas escuras em forma de círculos quase perfeitos com medidas entre 100 e 250 metros, que se assemelham a aberturas de galerias subterrâneas.

Os círculos, batizados de "Sete Irmãs", estão nas ladeiras do vulcão Arsia Mons, uma das maiores elevações de Marte.

"Podem ser bocas de poços muito profundos ou entradas de grandes cavernas, mas é certo que dão acesso ao subsolo marciano", disse Tim Titus, pesquisador do Instituto Americano de Geologia, no Arizona.

A sonda Odyssey chegou a Marte em 2001.

sexta-feira, setembro 21, 2007

Indice de hoje 

- Metade das línguas do mundo corre risco de sumir, aponta estudo (Folha de S. Paulo, Brasil)
- Los huesos de la muñeca del «hobbit» certifican la tesis de una especie propia (ABC, Madrid)

Metade das línguas do mundo corre risco de sumir, aponta estudo 

Folha de S. paulo (Brasil)
por GIOVANA GIRARDI


Metade das cerca de 7.000 línguas faladas hoje em todo o mundo deve sumir até o final do século, em alguns casos à velocidade aproximada de uma extinção a cada 14 dias. A estimativa catastrófica é resultado de uma investigação financiada pela National Geographic Society, que apontou as cinco regiões do planeta onde há mais línguas ameaçadas de extinção. Um dos "hotspots" inclui o Estado de Rondônia.

"As línguas estão passando por uma crise global de extinção, que excede enormemente o ritmo das extinções de espécies", declarou o lingüista David Harrison, do Instituto Línguas Vivas, na terça-feira (18).

Ele e seu colega Gregory Anderson viajaram pelo mundo inteiro ao longo de quatro anos para entrevistar e gravar os últimos falantes de algumas das línguas mais ameaçadas. Após o levantamento (os dados completos estão em www.languagehotspots.org) eles perceberam que as regiões mais críticas são Sibéria oriental, norte da Austrália, centro da América do Sul, Oklahoma e litoral noroeste do Pacífico nos EUA e Canadá. "Estamos vendo na frente dos nossos olhos a erosão da base do conhecimento humano", disse Harrison.

O sumiço das línguas têm ocorrido tanto por morte das pequenas populações que ainda as falam quanto pelo simples desuso das línguas. Elas não são passadas para as novas gerações, que falam apenas a língua mais comum no país, como português, no Brasil, e toda a cultura daquele povo acaba ficando restrita aos mais velhos da tribo. Quando eles morrerem, o conhecimento dessa população morrerá junto.

"Oitenta porcento das espécies do mundo ainda não foram descobertas pela ciência, mas não significa que elas sejam desconhecidas dos humanos", lembra Harrison. Com a perda da língua, diz ele, estão sendo jogados fora séculos de descobertas feitas pela humanidade.

O país mais crítico é a Austrália. Das 231 línguas aborígenes existentes, 153 estão em risco muito alto. No norte do país os pesquisadores acharam um único falante de amurdag, língua já considerada extinta. "Esta é provavelmente uma língua que não vai voltar, mas pelo menos fizemos uma gravação dela", conta Anderson.

Risco Brasil

Pelo levantamento feito pela National Geographic, as línguas de povos que vivem em Rondônia apresentam um nível de risco muito alto de sumir, enquanto as línguas faladas por populações indígenas do centro-sul do Brasil estão em alto risco. Lingüistas que estudam o problema no país, no entanto, acreditam que a situação aqui é bem pior que a demonstrada por Harrison e Anderson.

A dupla considera, por exemplo, que o wayoró é falado por cerca de 80 pessoas em Rondônia. Segundo Denny Moore, do Museu Emílio Goeldi, são menos de dez os falantes.

Outros povos nem chegaram a figurar entre os de língua mais ameaçada pelos americanos. Um caso é dos canauê, também de Rondônia, cuja língua é falada por oito pessoas.

Um falante cada

Algumas línguas indígenas estão literalmente à beira da extinção no Brasil porque as poucas pessoas que as falam simplesmente não têm para quem transmitir o conhecimento. No Paraná há só um falante da língua do povo xetá.

"E ele é um solteirão, que dificilmente vai passar sua cultura para frente", conta Aryon Rodrigues, do Laboratório de Línguas Indígenas da Universidade de Brasília.

Segundo o pesquisador, o caso se repete na região de Altamira, no Pará, onde somente uma mulher xipaia fala a língua de seu povo.

No mesmo local, entre os curuaia, vivem somente dois falantes. "A situação aqui é muito ruim", diz.

Los huesos de la muñeca del «hobbit» certifican la tesis de una especie propia 

ABC (Madrid)
por S. BASCO


Cuando en 2003 fue descubierto un esqueleto -incluyendo un cráneo casi completo- en las capas de sedimento del interior de la cueva de Liang Bua, en la isla de Flores (Indonesia), pocos antropólogos pudieron imaginar la riada de estudios y análisis a los que ese descubrimiento, y el de restos humanos de siete individuos más, darían lugar. El hallazgo concluyó en la existencia del Homo floresiensis, una especie nueva, diferente, dentro del género Homo, igualmente evolucionada que el Homo sapiens. Esta tesis fue defendida a machamartillo por Richard Roberts, de la Universidad de Wollongong (Australia).

Otros antropólogos, encabezados por el profesor Robert Martin, de Chicago, estimaban que el cráneo era demasiado pequeño para pertenecer a una especie humana, por lo que propusieron que se trataba simplemente de un pigmeo afectado de microcefalia. La polémica científica originada por el «hobbit», con sus 18.000 años de antigüedad, estaba servida. Los restos fósiles del denominado «hobbit», u hombre de Flores, pertenecen al periodo del Pleistoceno Superior.

También el cráneo

En enero pasado, un equipo de antropólogos de la Universidad del Estado de Florida, dirigido por Dean Falk, comparó el cráneo del Homo floresiensis con los de dies hombres afectados de microcefalia o enanismo, y los de otros diez hombres normales. La conclusión fue tajante: el «hobbit» es una especie humana diferente del hombre moderno. La balanza de la polémica empezaba a inclinarse de ese lado.

Ahora, antropólogos de la Institución Smithsoniana de Washington han analizado los huesos de la muñeca del Homo floresiensis y llegan a la misma conclusión: se trata de una nueva especie de homínido, y no de los restos de un humano con un trastorno físico del desarrollo. Los resultados de este trabajo se publican hoy en la revista «Science».

El análisis se ha realizado sobre tres huesos de la muñeca de uno de los especímenes fósiles del Homo floresiensis, conocido como LB1. Muestra que los huesos son primitivos y que morfológicamente están constituidos de forma diferente a los huesos de la muñeca de los humanos modernos y de los neandertales.

Mientras que el trapezoide humano presenta forma de bota, ese mismo hueso en el LB1 tiene forma de cuña. Además, los otros huesos de la muñeca del LB1 analizados -el escafoides y el hueso grande-ganchoso-se parecen más en su forma a los de los simios africanos y a los de los primeros homínidos. En concreto, el escafoides del «hobbit» tiene forma ganchuda, mientras que el grande-ganchoso es sensiblemente parecido al del chimpancé, con forma de corazón.

Diferencias morfológicas

Los investigadores, dirigidos por el profesor M. W. Tocheri, concluyen que las diferencias morfológicas registradas implican de forma inequívoca que el Homo floresiensis estudiado conserva las características propias de una muñeca primitiva, y que por ello representa un linaje humano diferenciado que apareció antes de que la moderna muñeca evolucionara con el Homo antecessor, los neandertales y el sapiens.

quinta-feira, setembro 20, 2007

Faut-il, demain, bombarder les sites nucléaires en Iran ou laisser s'étendre la prolifération dans le monde? 

Le Temps (Genève)
por Antoine Bosshard


«Dans quelques mois, l'irrémédiable sera accompli», écrit François Heisbourg dans ce nouvel essai consacré à la bombe nucléaire iranienne. Annonce du pire ou simple mise en garde? Le fait est que la sortie de l'ouvrage de ce directeur de l'IISS (International Institut for Strategic Studies, Londres) et du Centre de politique de sécurité de Genève est à rapprocher des propos tenus dimanche par le ministre des Affaires étrangères français. Invité de l'émission Le Grand Jury (RTL-Le Monde), Bernard Kouchner a annoncé qu'il fallait «se préparer au pire» - la guerre - avec le régime des mollahs.

Au vrai, les experts s'accordent aujourd'hui pour estimer que, dans un délai situé entre 2008 et 2010, l'Iran disposera de cette capacité nucléaire, à la barbe de la communauté internationale et en ignorant le Traité de non-prolifération (TNP) dont il est pourtant signataire. 2008, c'est demain, et le premier mérite de l'ouvrage est d'éclairer le lecteur, maintenant.

Pas de diagnostic sans retour à l'histoire: on nous rappelle utilement que, du temps du chah, le régime s'était lancé, dès les années 1970, dans un ambitieux programme civil qui, poursuivi, aurait permis à l'Iran de retirer, en 2006, quelque 14 milliards de dollars de ses exportations supplémentaires de pétrole. Dans le même temps, Mohammad Reza, emporté dès 1971 par son rêve impérial, songeait même à se doter de l'arme nucléaire. Aujourd'hui, tout à ses activités d'enrichissement et de retraitement, Téhéran ne dispose que d'un seul réacteur, encore en chantier.

En fait, il s'est passé des années avant que le gouvernement des mollahs, entraîné dans la guerre avec l'Irak, succombe à la tentation: isolé, il manquait par trop de ressources et de fournitures pour y songer. De surcroît, Khomeiny était idéologiquement opposé aux armes de destruction massive. L'usage par Bagdad d'armes chimiques, puis la défaite feront lever le tabou. Mais ce n'est qu'au début des années 1990 qu'on apprendra la relance du processus. Un programme clandestin, facilité par l'aide massive de la Chine et du Pakistan, qui assure tous les maillons du cycle du combustible. Moscou, de son côté, assure la construction d'une centrale électronucléaire. Officiellement, en 2005, on envisage alors la mise en service de 50000 centrifugeuses, capables de fabriquer l'uranium faiblement enrichi nécessaire à un parc d'une vingtaine de centrales. La «bombe», elle, ne mobilise qu'un millier de centrifugeuses. A ce stade, l'Iran approche les 2000 unités.

Pourquoi l'arme nucléaire? Les motivations de l'Iran sont multiples, à commencer par la tentation de puissance. Les attentats du 11 septembre lui en donnent l'occasion, car le régime, dans un premier temps, paraît ravi de l'effondrement des talibans en Afghanistan, «vipère qaïdiste», comme de l'écrasement de l'Irak par l'alliance conduite par les Etats-Unis. Disposer de l'arme nucléaire, dans ce vide ambiant, permettrait à Téhéran de se poser en puissance régionale. Mieux encore: de mobiliser la communauté des croyants, l'Oumma. Enfin, sécurité oblige, le pays est traumatisé, et pour longtemps, par la guerre avec les Irakiens. «Plus jamais ça» pourrait servir de mot d'ordre: la bombe lui en donnerait les moyens.

Reprenant les étapes successives et complexes du jeu de cache-cache auquel se livre l'Iran, l'auteur montre alors à quel point son comportement est à la fois tributaire de l'état des forces américaines, et des dissensions qui agitent les divers centres du pouvoir à Téhéran. Dans un premier temps, les succès des Etats-Unis en Irak le poussent, dès 2003, à de fortes concessions en matière de contrôle de ses installations et même à un vaste marchandage qui pourrait le ramener sur la voie du nucléaire civil. Ce sera l'échec. Une occasion manquée, en raison du refus américain; une occasion que les trois puissances européennes ne retrouveront pas, malgré de remarquables efforts. D'un côté, l'enlisement des GI en Irak et les menaces de George Bush, qui, depuis 2002, range obstinément le régime islamique dans l'Axe du mal; de l'autre un nouveau président iranien, Ahmadinejad, qui pousse à l'affrontement: l'heure, décidément, n'est pas à l'apaisement. Même si les canaux diplomatiques sont maintenus.

Le pire n'est jamais sûr, mais il faut bien reconnaître, estime François Heisbourg, que nous pourrions être confrontés, dès 2008, à un dilemme angoissant: ou le recours aux armes (le bombardement de l'Iran) ou une très dangereuse prolifération nucléaire, au Proche-Orient et dans le monde. Mais tout doit être fait pour préserver les chances d'un grand bargain avec Téhéran, voire d'un endiguement (comme ce fut le cas avec la Corée du Nord). Un enjeu suffisamment grave pour que l'Europe, dit-il, ne puisse pas se distancier des Etats-Unis, si jamais il faut en venir au «choix des armes».
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François Heisbourg, Iran, le choix des armes, Stock, 197 p.

sábado, setembro 15, 2007

Índice de hoje 

- El Gobierno estudia crear un fondo de ayudas a cuenta para amenazados de desahucio (El pais, Madrid)
- La gratuité des musées peut-elle permettre d'élargir leur public ? (Le Monde, Paris)
- Google.com naissait il y a dix ans (Le Tems, Genève)

El Gobierno estudia crear un fondo de ayudas a cuenta para amenazados de desahucio 

El Pais (Madrid)
por JOSÉ MANUEL ROMERO


El Gobierno sopesa incorporar a su "ambicioso plan de vivienda" la creación de un fondo especial de ayuda a los españoles que no pueden asumir el pago de la hipoteca como consecuencia de la subida de los tipos de interés. Ese fondo especial, todavía en estudio, permitiría conceder anticipos a cuenta -con obligación de devolución cuando la situación mejore- a todos aquellos que han recibido ya avisos de sus bancos por el impago de las letras mensuales de su hipoteca y que pueden ser desahuciados.

El Ministerio de Economía descartó hace algunas semanas la posibilidad de introducir en los próximos Presupuestos Generales del Estado ayudas fiscales extraordinarias por la subida de tipos. El secretario de Estado de Economía, David Vegara, recordó que el IRPF incluye ya una desgravación por adquisición de vivienda que aumenta a medida que aumentan las hipotecas.

La normativa actual permite desgravar un 15% sobre los primeros 9.000 euros que se paguen por hipoteca en el año y amplía ese tope a los 18.000 euros en las declaraciones de la renta de parejas. La Administración central registró un "gasto fiscal" de 3.800 millones de euros en el ejercicio pasado por esta desgravación por la compra de vivienda.

La ayuda a cuenta para los que no puedan asumir el pago de la hipoteca como consecuencia de la subida de tipos, pendiente de aprobación definitiva por el Ministerio de la Vivienda, sería una de las principales medidas que está barajando el Gobierno dentro del plan global que el presidente José Luis Rodríguez Zapatero presentará en los próximos días.

El objetivo fundamental de ese plan es facilitar el acceso a la vivienda de los jóvenes que quieren emanciparse, además de complementar los programas que llevan a cabo las distintas comunidades autónomas, que tienen las principales competencias para articular políticas en este sector.

La ministra de Vivienda, Carme Chacón, apoyó públicamente el proyecto que el Gobierno andaluz del socialista Manuel Chaves se ha comprometido a aprobar en la próxima legislatura para garantizar por ley el acceso a una vivienda, en propiedad o en alquiler, a cambio de un desembolso que nunca superaría un tercio de la renta de los beneficiarios.
Incentivos fiscales

Entre lar principales medidas que ya ha decidido el Ministerio de Vivienda incluir en el programa de actuación que aprobará el Consejo de Ministros se encuentra la aplicación de desgravaciones fiscales al alquiler para arrendatarios e incluso ayudas directas. Además de incentivos fiscales para los promotores.

Junto a este objetivo, el ministerio también ha estudiado con especial interés los mecanismos que puede activar para lograr aliviar los problemas de pago de la hipoteca que tienen ahora los propietarios menos pudientes y con más dificultades para afrontar la subida de tipos

de interés.

El pasado mes de agosto se produjo la vigesimotercera subida consecutiva del Euribor, índice al que están referenciadas la mayor parte de las hipotecas a tipo variable. Ahora, el índice está situado en el 4,666%, lo que significa más de un punto por encima del nivel de hace un año. Las familias que actualicen su préstamo para la vivienda con ese último dato del Euribor se encontrarán con una letra mensual media de 896 euros, lo que significa 90 euros más que un año antes.

La principal apuesta del Gobierno socialista para el final de la legislatura está siendo estudiada a conciencia por el Ministerio de Economía y por la Oficina Económica dependiente de Presidencia del Gobierno.

Los últimos Presupuestos Generales del Estado de la presente legislatura deberán recoger las partidas necesarias para desarrollar esas medidas.

El Gobierno no quiere que su anuncio más espectacular antes de que concluya el mandato se pueda ver afectado por una polémica pública como la suscitada por el vicepresidente Pedro Solbes al referirse al proyecto del ministro de Sanidad, Bernat Soria, sobre la asistencia bucodental gratuita para los menores.

Por eso, el Ministerio de la Vivienda lleva semanas haciendo cálculos respecto a todas las medidas que se han puesto encima de la mesa. Chacón se ha reunido con todos los sectores afectados por su plan (jóvenes, sindicatos, cooperativas de viviendas, promotores inmobiliarios) para intentar recoger en su programa de actuaciones los planteamientos y sugerencias de estos colectivos.

El Gobierno pretende dar prioridad a este programa social como colofón de su mandato. El último estudio del Centro de Investigaciones Sociológicas sobre las principales preocupaciones de los españoles situaba a la vivienda en segunda posición (36,7%) tras el terrorismo.

La gratuité des musées peut-elle permettre d'élargir leur public ? 

Le Monde (paris)
por Nathaniel Herzberg


Nicolas Sarkozy l'avait promise. Christine Albanel, la ministre de la culture, l'avait annoncée. L'expérience est lancée. Le 1er janvier, une poignée de musées nationaux rendront gratuit l'accès à leur collection permanente.

Les services de la Rue de Valois ont transmis à Matignon une liste de neuf établissements : à Paris, le Musée des arts asiatiques Guimet et le Musée du Moyen-Age, dans l'hôtel de Cluny ; le Musée national d'archéologie à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) ; le Musée national de la Renaissance au château d'Ecouen (Val-d'Oise) ; le palais Jacques-Coeur, à Bourges ; le Musée de la porcelaine à Limoges ; le Musée Magnin à Dijon ; le palais du Tau à Reims ; les collections contemporaines du château d'Oiron (Deux-Sèvres).

A cette liste pourraient venir s'ajouter un ou deux établissements dépendant d'autres administrations, la défense ou l'éducation nationale. Surtout, devrait s'y adjoindre un second groupe de musées, chargé de tester des mesures plus ciblées. Certains étendront aux 18-25 ans la gratuité déjà proposée aux moins de 18 ans dans les musées nationaux. D'autres pourraient proposer l'accès libre tous les dimanches au lieu du seul premier dimanche de chaque mois.

Les sept premiers établissements choisis ont en tout cas diversement apprécié la nouvelle. Averti mercredi matin, Paul-Hervé Parsy, administrateur du château d'Oiron, s'en félicite. "Nous avons une fréquentation modeste, environ 20 000 visiteurs par an, et une très belle collection. En termes de recettes, l'enjeu est donc faible, en termes d'image, il est très important. Le choix me paraît très cohérent."

Même satisfaction au Musée d'archéologie de Saint-Germain-en-Laye. Le château compte déjà 70 % de visites gratuites, surtout scolaires. "Le dimanche, en revanche, nous voyons beaucoup de familles en promenade dans le domaine de Saint-Germain renoncer à la visite lorsqu'ils découvrent qu'il faut payer (4,5 euros par adulte), souligne Patrick Périn, le directeur. Leur faire approcher l'archéologie présenterait un réel intérêt."

Au Musée Guimet, par contre, la décision n'a guère été appréciée. Son président, Jean-François Jarrige, avait récemment fait valoir au ministère de la culture qu'il considérait son musée comme "peu représentatif" pour une telle opération. "Je ne suis pas contre ce test ni contre l'éventuelle gratuité des musées, précise-t-il. Mais, si on fait une telle expérience, il faut qu'elle soit conduite avec le maximum de sincérité. Et, dans ces conditions, il fallait mettre un poids lourd type Beaubourg dans la balance."

En outre, M. Jarrige redoute les conséquences de l'expérience sur les recettes de billetterie (300 000 visiteurs), bien-sûr, mais aussi sur l'image du musée et donc sur le mécénat qui lui permet d'organiser les expositions temporaires.

Autant d'éléments qui devraient être scrutés à la loupe, pendant les six premiers mois de l'année 2008, en vue d'une éventuelle généralisation en 2009. Un appel d'offres devrait être lancé prochainement auprès des organismes de recherche afin qu'ils mesurent l'impact des dispositifs testés. "Avec Paris, la région parisienne et la province, des gros et des petits musées, nous allons disposer d'un échantillon suffisamment diversifié pour observer le comportement des publics, précise-t-on à Matignon. A qui profite la mesure ? Dans quel musée ? Pour quel type de public ?"

Car là est évidemment la question. En Grande-Bretagne, les collections permanentes ont été rendues gratuites en 2001. Les musées municipaux parisiens ont supprimé les droits d'entrée en 2002. Chaque fois, la mesure a dopé le nombre de visites, avec deux bémols : "On observe un effet lune de miel au début puis la fréquentation retombe", souligne Anne Gombault, responsable de la chaire Arts, culture et management à l'Ecole de management de Bordeaux. Sur six mois, ne risque-t-on pas de mesurer ce seul pic ? Surtout, les grands bénéficiaires de la gratuité sont... les habitués du musée. "Les gens reviennent, sont plus détendus, insiste Catherine Hubault, sous-directrice du Patrimoine de la Ville de Paris. L'image du musée a changé. Mais pas l'âge et le profil sociologique des visiteurs."

Faut-il donc faire payer par l'impôt les visites à répétition des aficionados ou celles des millions de touristes étrangers qui acquittent, sans regret, les 9 euros d'entrée au Louvre ? Au ministère, personne n'a la réponse. Mais ni le Louvre, ni Orsay, ni Pompidou, n'ont été inscrits dans le panel.

Google.com naissait il y a dix ans 

Le Temps (Genève)
por Anouch Seydtaghia


Google a aujourd'hui 10 ans. Enfin, presque: le 15 septembre 1997, Larry Page et Sergey Brin achetaient le nom de domaine google.com. La société sera créée
officiellement le 7 septembre 1998 et obtiendra 1,1 million de dollars de la part d'investisseurs. Une paille en comparaison de la taille qu'a désormais atteinte la société: 10,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2006, 3,1 milliards de bénéfices... Après les pages web, Google recherche les photos, les vidéos... l'omniscience est proche.

Bien sûr, Larry Page et Sergey Brin sont devenus immensément riches. Avec 17 milliards de dollars de fortune chacun, ils peuvent s'offrir de petits extras. Le dernier? Verser 1,3 million de dollars par an à la NASA pour utiliser sa piste d'aéroport et y faire décoller et atterrir leur Boeing 767-200 de 180 places. Du coup, ils ne seront qu'à sept minutes en voiture du siège de Mountain View, en Californie.

En dix ans, Google a assis une domination impressionnante. Au niveau mondial, il concentrait 54,9% des recherches en juin, selon la société d'étude ComScore, loin devant Yahoo! (23,8%) et Microsoft (12,2%). Aux Etats-Unis, Google détient même 64,4% du marché, selon la firme Hitwise. Le moteur de recherche n'est pas numéro un dans trois pays: la Chine, la Russie et le Japon.

Maître d'Internet, Google fait face à des critiques de plus en plus vives pour sa gestion de la vie privée des internautes. Les griefs s'accumulent. La société détient de plus en plus d'informations sur ses utilisateurs. Elle risque de les croiser avec des données publicitaires. Et elle publie depuis peu des photos de milliers de quidams via StreetView, le nouveau service lié à Maps.

Souvent, face aux critiques, Google recule. La société a ainsi ramené à 18 mois la durée de conservation des logs de connexion de ses utilisateurs, puis à deux ans la durée de vie de ses cookies - ces petits fichiers qui stockent des informations sur les internautes. Ce vendredi soir, Google devait effectuer un pas supplémentaire. La firme prévoyait d'annoncer une vaste initiative pour demander une harmonisation au niveau planétaire des législations concernant la vie privée. Une manière de reprendre élégamment l'initiative, alors que tant Yahoo!, Microsoft que d'autres moteurs de recherche moins populaires tels Ask.com avaient récemment annoncé qu'ils allaient mieux respecter la vie des internautes que Google.

C'est sans doute le plus grand défi de la société: faire en sorte que son image, écornée par son acceptation des règles de la censure en Chine, s'améliore. Car, sur le front concurrentiel, Google a à court terme peu à craindre. Ses dirigeants ont réussi à conserver l'esprit entrepreneurial des débuts, même si la firme compte aujourd'hui 13700 employés. Pour s'en convaincre, il suffit de faire un tour dans les laboratoires de la société, où sont testés les derniers services (http://labs.google.fr).

Larry Page et Sergey Brin ont encore le temps pour de nouveaux défis. Jeudi, ils lançaient un concours doté de 30 millions de dollars promis au premier qui enverra un robot sur la Lune.


Google «pèse» presque autant que Nestlé
Le Temps

Le chiffre d'affaires de Google est passé de 439 millions de dollars en 2002 à 10,6 milliards l'an dernier. La croissance est spectaculaire mais, calculée en progression annuelle, elle tend à ralentir: de... 409% en 2002, elle est passée à 58% au premier semestre 2007, ce qui reste néanmoins une performance enviable.

La part des revenus hors Etats-Unis est passée en cinq ans de 22% à 48% du total. La Grande-Bretagne en représente à elle seule 15%.

La société est très profitable. Le bénéfice net a atteint 3,07 milliards de dollars l'an dernier et a plus que doublé par rapport à 2005, tandis que le chiffre d'affaires progressait pour sa part de 73% sur la même période.

Au deuxième trimestre de cette année, Google a engrangé des revenus de 3,87 milliards de dollars et un bénéfice net de 925 millions de dollars, en légère diminution par rapport à la période correspondante de 2006.

La capitalisation boursière de Google atteint 164 milliards de dollars (195 milliards de francs) et rejoint presque celle de Nestlé (207 milliards de francs).

quarta-feira, setembro 12, 2007

índice de hoje 

- La Aguja que voló 11.500 kilómetros sin parar (El Pais, Madrid)
- Rusia ensayó la bomba de vacío más potente del mundo (Novosti, Moscovo)

La Aguja que voló 11.500 kilómetros sin parar 

El Pais (Madrid)


Un estudio neozelandés ha descubierto el pájaro que realiza los vuelos migratorios ininterrumpidos más largos conocidos hasta el momento: se llama Aguja Colipinta y su último récord, confirmado por los ecologistas, ha llegado a sumar 11.500 kilómetros, según publica la cadena BBC en su página web.

El ejemplar de Aguja -una hembra conocida entre los investigadores con el nombre de E7- voló desde Nueva Zelanda hasta Alaska antes de efectuar el viaje de regreso sin paradas. Los científicos que seguían sus movimientos celebraron su llegada a Nueva Zelanda la semana pasada. El pájaro voló durante siete días sin interrupciones hasta recorrer los 11.500 kilómetros que separan los dos países situados en diferentes hemisferios.

A diferencia de otras aves migratorias, que se detienen para comer y descansar durante sus largos viajes, la aguja continúa simplemente a volar hasta que llega a su destino. En este caso, el plusmarquista fue uno de los 13 ejemplares del ave (Limosa lapponica baueri) que abandonaron Nueva Zelanda a comienzos de este año y que los científicos seguían a través de un satélite.

La E7 registró su primer récord de camino al norte, cuando voló sin paradas por 10.200 kilómetros hasta Yalu Jiang, en China. Acto seguido se desplazó de otros 5.000 kilómetros hasta Alaska, donde este tipo de aves suelen ir a reproducirse. La vuelta a Nueva Zelanda supuso una nueva plusmarca para el ave, que recorrió todo el trayecto sin parar una sola vez.

"Nos sorprendió mucho cuando voló 10.200 kilómetros hasta China", explica Phil Battley, un ecologista de la Universidad de Massey, "pero el hecho de que pueda volar 11.500 kilómetros sin parar es algo que hace 10 años hubiera sido impensable. Entonces creíamos que un vuelo de 6.000 kilómetros era extremadamente largo", detalla.

Rusia ensayó la bomba de vacío más potente del mundo 

Novosti (Moscovo)


Moscú, 12 de septiembre, RIA Novosti. Rusia ensayó la bomba de vacío más potente del mundo, comunicó anoche el Canal 1 de la televisión rusa.

La nueva bomba tiene "potencial y eficacia equiparables a las de un proyectil nuclear" pero, a diferencia de este último, "no contamina en absoluto el medio ambiente", afirmó Aleksandr Rukshin, subjefe del Estado Mayor General del Ejército ruso.

La carga explosiva de esta bomba que, de momento, no tiene nombre oficial, sólo un código secreto, es mucho más potente que la trilita gracias al uso de nanotecnologías, según la televisión. El invento permitirá sustituir toda una serie de armas nucleares de baja potencia desarrolladas hasta la fecha.

"Ya tenemos un proyectil relativamente barato con alto potencial destructivo", dijo Yuri Balyko, colaborador de un centro de investigación del sector ruso de defensa.

Representantes del departamento militar hacen especial hincapié en que Rusia no ha violado un solo acuerdo internacional con la creación del arma novedosa.

Hasta ahora, era la Fuerza Aérea de EEUU la que poseía la bomba de vacío más potente del mundo. Ensayada en 2003, aquella arma fue bautizada como "madre de todas las bombas". Por analogía, los ingenieros rusos apodaron su invento como "padre de todas las bombas": usa menor cantidad de materiales explosivos pero es 20 veces superior al proyectil estadounidense en cuanto a la superficie de la zona de destrucción, 4 veces más potente y genera una temperatura dos veces superior en el epicentro de la explosión.

Al decir de Rukshin, la nueva bomba ofrece a Rusia la oportunidad de "garantizar la seguridad del Estado y a un mismo tiempo hacer frente al terrorismo internacional en cualquier región y bajo cualquier circunstancia".

quinta-feira, setembro 06, 2007

Índice de hoje 

- La généalogie du "tueur" de dinosaures enfin révélée (Le Figaro, Paris)
- En el País Vasco venden medio kilo de queso por 6,4 mil euros (Novosti, Moscovo)

La généalogie du "tueur" de dinosaures enfin révélée 

Le Figaro (Paris)
por MARC MENNESSIER.


C'EST un cataclysme cosmique survenu entre Mars et Jupiter, il y a 160 millions d'années, qui serait à l'origine de la disparition des célèbres dinosaures à la fin du crétacé. William Bottke et David Vokrouhlicky du Southwest Research Institute de Boulder (États-Unis) ainsi que David Nesvorny de l'Institut d'astronomie de Prague (République tchèque) expliquent aujourd'hui dans la revue scientifique Nature, comment ils ont retracé la « généalogie » de l'énorme astéroïde qui a percuté la Terre il y a 65 millions d'années, anéantissant plus de 70 % des espèces vivantes dont les vedettes de Jurassic Park.

D'après leurs calculs, ce bolide d'une dizaine de kilomètres de diamètre proviendrait de la désintégration d'un corps céleste encore plus volumineux, dont ils estiment le diamètre à environ 170 kilomètres. L'événement, provoqué par une collision avec un autre astéroïde, se serait produit 95 millions d'années plus tôt, dans la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter. Il aurait donné naissance à une multitude de petits fragments rocheux suffisamment massifs pour se réagréger par la suite et former, ce que les spécialistes appellent une « famille » d'astéroïdes, dont l'un des éléments a fini par croiser l'orbite de la Terre.

« Grâce aux télescopes et aux moyens informatiques de plus en plus puissants dont ils disposent, les scientifiques sont capables aujourd'hui d'identifier des familles d'astéroïdes suffisamment jeunes pour suivre leur évolution depuis la collision originelle et notamment leur trajectoire », explique Patrick Michel, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur/CNRS, à Nice.

Si le flux d'astéroïdes patrouillant au voisinage de la Terre est globalement constant depuis environ 3 milliards d'années, l'étude des cratères lunaires montre que la fréquence des impacts provoqués par des corps célestes de plus d'un kilomètre de diamètre a doublé depuis cent millions d'années. Partant de ce constat, William Bottke et ses collègues ont établi, à l'aide de modèles de simulation numérique que les astéroïdes de la famille Baptistina, dont ils ont étudié à la loupe les dynamiques orbitales, étaient à l'origine de ce regain d'activité météoritique. Selon eux, la probabilité que l'un des membres de cette redoutable famille soit entré en collision avec la Terre à la fin du crétacé, creusant le fameux cratère de Chicxulub au large du Yucatan (Mexique), est supérieure à 90 %. Mais ce n'est pas tout : un autre de ces « géocroiseurs » aurait creusé le cratère Tycho sur la Lune (85 km de diamètre) sans oublier Mars et Venus frappées elles aussi d'autres représentants de cette famille de vagabonds de l'espace au cours des cent derniers millions d'années. Enfin, une part des astéroïdes qui gravitent actuellement non loin de la Terre appartient à la famille Baptistina et dérive donc de la même collision survenue il y a 160 millions d'années.

À bout de souffle

S'il juge le travail de ses collègues « très convaincant », Patrick Michel émet toutefois une réserve sur l'estimation de la taille du corps parent de la famille Baptistina, à savoir 170 km de diamètre. Selon lui le modèle utilisé pour simuler la destruction s'applique difficilement à ce type d'astéroïde riche en carbone dont la porosité, en absorbant mieux l'onde de choc, permettrait notamment de mieux résister à l'impact.

Quoi qu'il en soit cette étude renforce un peu plus la thèse dominante sur l'origine catastrophique de la disparition des dinosaures. Après la découverte d'iridium (un élément abondant dans les météorites) sur la plupart des gisements datant de la limite crétacé/tertiaire et celle du cratère de Chicxulub datant à peu près de la même époque, il est aujourd'hui certain qu'un bolide céleste a frappé notre planète il y a 65 millions d'années. Même si selon, certains paléontologues, les dinosaures étaient à bout de souffle au moment de la catastrophe, les profonds bouleversements écologiques générés par l'impact (obscurité, incendies...) leur ont vraisemblablement apporté le coup de grâce final, laissant le champ libre aux mammifères qui, eux, ont survécu.

En el País Vasco venden medio kilo de queso por 6,4 mil euros 

Novosti (Moscovo)


Madrid, 5 de septiembre, RIA Novosti. En el País Vasco (parte Norte de España) medio kilo de queso procedente de la famosa quesería de Jesús Ansola Juaristi se ha vendido este miércoles por 6,4 mil euros, informó a RIA Novosti un portavoz de la municipalidad de la ciudad de Ordizia, donde se realizó la transacción.

"El producto de Ansola Juaristi resultó ser el mejor, según los resultados del concurso anual de quesos ovejunos celebrado con participación de 107 queserías de tres provincias del País Vasco (Guipúzcoa, Álava y Vizcaya) y Navarra (no forma parte del País Vasco, pero está poblada de vascos étnicos)", explicó el portavoz.

Según éste, después de terminado el concurso, se organizó una subasta, en la que el propietario de un restaurante vasco pagó 6,4 mil euros por medio kilo del queso ganador del concurso.

España figura entre los principales exportadores mundiales de queso. Las mejores variedades que se hacen a mano de la leche de oveja se venden a precio de 50 a 80 euros por kilogramo.

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