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terça-feira, fevereiro 27, 2007

Astronomie : la nouvelle histoire de Mars 

Le Monde (Paris)
por Jérôme Fenoglio

Des indices partout, des preuves nulle part. Longtemps, l'eau a nargué les astronomes qui s'étaient lancés à sa poursuite sur la planète Mars. Réseaux fluviaux, lacs asséchés, fonds d'océans : les images envoyées par les sondes américaines des années 1970 pouvaient tout laisser imaginer à la surface d'un astre dont la couleur rouge était assimilée à de la rouille sur des roches imbibées. Les soupçons abondaient, mais rien ne venait jamais les étayer. Au fond des immenses deltas ou des lits de rivières, visiblement sculptés par les flots, aucun instrument dépêché sur place, au sol ou en orbite, n'avait détecté le moindre caillou dont la composition aurait été altérée par l'exposition à l'eau. Invisible, en dehors des glaces des pôles, celle-ci semblait avoir disparu en effaçant ses empreintes chimiques, en ne laissant que ses traces sur les paysages.

Pour trouver une éventuelle indication sur l'apparition de la vie sur Mars, la NASA pensait avoir donné à son programme d'exploration une direction simple et efficace : "Suivez l'eau !" Mais la piste s'avérait de plus en plus sinueuse et ceux qui la suivaient de plus en plus hésitants ou divisés entre une vision de Mars encore récemment chaude et humide et une version de la planète depuis longtemps froide et sèche.

Tout a changé, depuis trois ans, grâce à deux robots américains, Spirit et Opportunity, et à la toute première sonde envoyée par l'Agence spatiale européenne (ESA) en orbite martienne. Arrivée sur place à la fin 2003, quelques jours avant les jumeaux explorateurs de la NASA, Mars Express a, depuis, accumulé des données qui bouleversent les manières de concevoir l'évolution de la planète. Parmi les sept instruments embarqués, le spectromètre-imageur Omega a réussi, pour la première fois, à identifier et à localiser deux familles de minéraux dont la formation requiert la présence d'eau liquide.

En jouant à la fois sur la lumière visible et sur le rayonnement infrarouge émis par les roches, l'instrument, développé par l'Institut d'astrophysique spatiale (IAS) d'Orsay en coopération avec des laboratoires de l'Observatoire de Paris (Lesia), de Moscou et de Rome, peut en analyser la composition et les cartographier. "Pour un grand nombre d'entre eux, les minéraux reflètent les conditions environnementales qui ont existé sur de longues durées, au moment de leur formation, explique Jean-Pierre Bibring (IAS), responsable de l'expérience. Pouvoir les identifier et les répartir à la surface de la planète donne accès aux grandes périodes qui caractérisent l'histoire de Mars." Jusqu'à présent, ces grandes ères n'étaient déduites que de l'interprétation que tiraient les astronomes de ce qu'ils voyaient à la surface. L'aspect des reliefs les guidait, mais ils tenaient surtout compte du nombre de cratères d'impact laissés par les météorites : plus ils sont nombreux, plus le terrain a été exposé longtemps, et, donc, plus il est ancien.

A côté des trois périodes déterminées par cette technique, l'équipe d'Omega en propose aujourd'hui trois autres, fondées chacune sur un minéral identifié par l'appareil. Cette réécriture de l'histoire géologique de Mars n'est encore que relative : il demeure impossible de dater précisément le début et la fin de chaque ère. Mais elle présente deux avantages sur la méthode classique. D'abord, elle permet de mieux situer, à défaut de mieux comprendre, le moment, très précoce, où le destin de Mars s'est éloigné de celui de notre Terre. Ensuite, elle ouvre une fenêtre où, l'eau liquide ayant été abondante, et le climat peut-être tempéré, la vie a pu trouver des conditions favorables pour apparaître.

Cette fenêtre s'est ouverte très tôt dans l'histoire de Mars, après la formation de la planète, il y a 4,5 milliards d'années, et s'est sans doute refermée assez vite. Elle s'inscrit dans la première ère proposée, correspondant au minéral le plus précieux qu'Oméga ait détecté : des phyllosilicates hydratés, des argiles d'un type particulier qui "exigent que d'abondantes quantités d'eau restent en contact avec des silicates durant de longues périodes pour se former", indique M. Bibring.

Ces minéraux ne sont pas seulement cruciaux parce qu'ils témoignent, pour la première fois, d'une période où l'eau liquide est demeurée stable sur une assez longue durée. Ils valent aussi pour leur emplacement. Omega les a détectés dans des terrains considérés comme les plus "cratérisés", donc les plus anciens de la planète. Dans ces régions, ils ne se situent pas du tout là où la logique aurait pu les placer : au fond des vallées qui paraissent avoir été formées par des écoulements de liquides. Ils se trouvent au contraire sur les plateaux qui dominent ces dépressions, et semblent avoir été mis au jour soit par des impacts de météorites des tout premiers âges, soit par l'érosion. Cette situation permet de mieux comprendre les désillusions, ces dernières années, de ceux qui cherchaient les preuves de l'eau là où elles ne se trouvaient pas.

Elle confirme surtout une excellente nouvelle pour les historiens du système solaire. "Les terrains les plus anciens portent toujours la signature de leurs minéraux d'origine, dit M. Bibring. Sur Mars, il existe encore des sites datant de l'époque où sur Terre la vie apparaissait." La pression atmosphérique, très faible en altitude, n'a pas altéré les roches de l'hémisphère Sud, beaucoup plus élevées qu'au nord.

Il est toutefois loin d'être certain que les argiles se soient formées au contact d'une masse d'eau liquide en surface. Pour qu'une telle étendue aquatique soit possible en ces temps reculés, il aurait fallu qu'un climat tempéré soit entretenu par l'effet de serre d'une épaisse couche de dioxyde de carbone. Dans ce cas, ce gaz aurait été en grande partie absorbé, comme sur Terre, par l'océan primordial, l'étendue d'eau des origines. Sur notre planète, ce CO2 a laissé une trace bien visible puisqu'une fois dissous dans l'eau il s'est transformé en carbonates, qui composent aussi bien les falaises d'Etretat que les monts des Alpilles. Sur Mars, il demeure introuvable, alors que toutes les sondes l'ont recherché en priorité. Bien adapté à sa détection, Omega n'a vu aucun massif de ce type.

Cette absence plaide pour un échappement précoce du CO2 dans l'espace, tandis que les argiles ne se formaient, au contact de l'eau, que sous la surface de la planète. Cette perte précoce de son atmosphère est sans doute la grande catastrophe qui a écarté Mars, à peine âgée de 500 millions d'années, d'une évolution de type terrestre. Elle s'explique probablement par la petite taille de l'astre, trop peu massif pour maintenir le mouvement de dynamo interne qui entretenait le champ magnétique de la planète. Sans cette protection, l'atmosphère a pu s'enfuir très vite, notamment sous l'effet du vent et du rayonnement solaire.

Entourée d'une très mince enveloppe gazeuse, Mars aurait alors connu, très tôt dans son histoire, son changement climatique majeur, qui marque la transition avec la deuxième ère : celle du soufre. Cette évolution est sans doute due à une activité volcanique intense. C'est l'époque où l'énorme massif de Tharsis, surmonté par les dômes de ses volcans géants, s'est soulevé, alors que s'ouvrait l'immense fossé de Valles Marineris. Ce remodelage brutal a sans doute été accompagné par d'intenses dégazages de dérivés de soufre, qui ont fortement acidifié le reste d'atmosphère. Au cours de ces bouleversements, des nappes d'eau réchauffées ont pu remonter à la surface et former, en interagissant avec le soufre, le deuxième type de minéral hydraté détecté par Omega : des sulfates. "Ces sels requièrent aussi la présence d'eau liquide pour leur formation, mais sans exiger qu'elle persiste sur de longues périodes, explique M. Bibring. Les sulfates peuvent se déposer lorsque l'eau s'évapore."

Ils ont été vus dans la plaine de Meridiani, où le robot Opportunity les a également observés, ou encore dans des dépôts stratifiés au fond de Valles Marineris. Là, la caméra à haute résolution de la nouvelle sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter vient de montrer des failles par lesquelles l'eau a pu circuler et former des lacs éphémères. Des écoulements cataclysmiques ont également pu façonner, au cours de cette seconde ère, les réseaux fluviaux qui ont tant intrigué les premiers observateurs de la planète. L'eau y aurait circulé si violemment qu'elle aurait pu bouleverser le paysage sans modifier la composition des roches.

Ces écoulements aussi ponctuels que violents ont pu perdurer lors de la troisième période de la nouvelle histoire martienne, de loin la plus longue, puisqu'elle a pu couvrir plus de 3 milliards d'années jusqu'à nos jours. Mars oscillant sur son axe, elle subit des variations de température brutales qui transforment des glaces en torrents et laissent de nouvelles traces d'une eau liquide qui ne peut pas se stabiliser à la surface. Ces événements exceptionnels ne sauraient toutefois expliquer la transformation du fer contenu dans les poussières volcaniques en oxydes ferriques, le troisième minéral reconnu par Omega.

L'instrument est formel : ce n'est pas l'eau qui a fait rouiller les plaines du nord de la planète Mars. Le liquide n'est pas intervenu dans l'interaction entre l'atmosphère et une mince pellicule de surface qui a subi cette altération. Ce processus est si lent, qu'il lui faudra encore plusieurs milliards d'années pour qu'il dégrade les hauts plateaux du sud et qu'il recouvre alors d'un voile uniforme la diversité géologique de la planète.

sexta-feira, fevereiro 23, 2007

Índice de hoje 

- Em 45 dias, 3.150 falsos seqüestros (Jornal da Tarde, S. Paulo)
- El acercamiento a la Tierra en 2029 de un asteroide activa la defensa espacial (El Pais, Madrid)
- Chimpancés que cazan con lanzas afiladas con los dientes (El Pais, Madrid)

Em 45 dias, 3.150 falsos seqüestros 

Jornal da Tarde (S. Paulo)
por MARCELO GODOY

O combate ao golpe do falso seqüestro é agora prioridade da Segurança Pública em São Paulo. Não é para menos. Só o Centro de Operações da Polícia Militar (Copom) Capital recebeu, na Capital, 3.150 ligações de 1º de janeiro a 14 de fevereiro com queixas sobre bandidos que tentam extorquir dinheiro alegando que mantêm em cativeiro algum parente da vítima.

O que antes começou com telefonemas de bandidos presos, hoje envolve malfeitores fora das grades que recebem o pagamento dos resgates. Para dar credibilidade à ameaça, eles usam comparsas que aparecem chorando ao telefone desempenhando o papel de 'filho seqüestrado'.

'Algumas pessoas ficam desesperadas e fazem tudo o que os bandidos ordenam', disse o capitão Marcel Soffner, da Polícia Militar. Os números da PM incluem só os casos da Capital. Um exemplo é o da aposentada Joselma, 63 anos, que mora na City Lapa, na Zona Oeste.

Por volta da 1h, ela atendeu a um telefonema a cobrar em casa. 'Mãe, mãe, eu tô seqüestrado. Me ajuda!!!' A aposentada não teve dúvida: era a voz de seu filho, o analista de sistemas Marcos, 31 anos. Logo em seguida, a voz do falso seqüestrador, com forte sotaque carioca: 'Vamos matar seu filho.'

O bandido queria dinheiro. Exigiu US$ 30 mil para libertá-lo. 'Seu filho disse que tem dólar e dinheiro aí na casa.' Ela não tinha. Mandaram que ela fizesse transferência bancária pela internet. Ela não sabia fazer. O criminosos não desistiu. Teve, então, a idéia de mandar a aposentada reunir tudo o que tivesse em casa de valor - jóias e dinheiro - e apanhasse um avião para o Rio. Lá receberia instruções para entregar o resgate.

Joselma bem que tentou encontrar o filho, mas o telefone celular de Marcos estava na caixa postal. Quando se preparava para sair da casa, um vigia da rua notou que havia algo de estranho e telefonou para o 190. Como o centro da PM queria que a vítima confirmasse o chamado, o vigia foi até a sede do 4º Batalhão da PM, ali perto.

Policiais militares foram à casa da aposentada, mas ela não quis atendê-los. O desespero da aposentada falava mais alto. Os PMs apanharam com a empregada o endereço do filho e uma equipe da PM foi até a Vila Madalena, onde ele mora, enquanto a aposentada, que não lhes quis dar ouvidos, seguia em direção ao Aeroporto de Congonhas. 'A gente dizia pra ela que era golpe, mas ela não acreditava', disse o tenente Alexandre Paulino Vieira.

Joselma chegou às 4h30 ao aeroporto. Só não embarcou porque não havia vôo naquela hora. Quase ao mesmo tempo, o analista de sistemas foi acordado em sua casa pelos policiais do 4º Batalhão. Marcos vestiu-se, entrou na viatura e foi ao aeroporto, pois só pessoalmente seria possível demover sua mãe da idéia de embarcar. Às 5h10, ele chegou. Joselma chorou e foi atendida no posto médico do aeroporto. O golpe falhara.

A polícia agora investiga a origem do telefone. Sabe-se que ele veio do Rio de Janeiro. 'Desconfiamos de detentos de um presídio do norte fluminense', disse o delegado-geral da Polícia Civil, Mário Jordão.

Além dos presos com celular, o Deic descobriu que bandidos em liberdade também aprenderam a aplicar o golpe. Na semana passada, uma quadrilha que recebia os resgates em São Paulo foi presa pelo Deic.

El acercamiento a la Tierra en 2029 de un asteroide activa la defensa espacial 

El Pais (Madrid)
por MALÉN RUIZ DE ELVIRA

El 13 de abril de 2029 un pedrusco espacial de unos 300 metros de longitud, bautizado Apofis, pasará tan cerca de la Tierra que rozará la órbita donde se alinean los grandes satélites de comunicaciones, a 36.000 kilómetros de altura. Descartada la colisión en ese pase, los últimos cálculos, siempre provisionales, indican que existe un riesgo de choque con el planeta siete años después. Mientras los astrónomos y las agencias espaciales vigilan continuamente el asteroide, la ONU y otros organismos discuten, todavía de manera informal, la posibilidad de hacer algo para desviarlo.

El asteroide Apofis es de los pocos que han merecido un nombre, entre los centenares que los astrónomos vigilan sistemáticamente por resultar incómodos para la Tierra por su proximidad. Apofis es el nombre griego del demonio egipcio Apep, que representaba el caos y atacaba a Ra (para los egipcios el dios Sol), causando los eclipses solares. El nombre se lo han puesto sus descubridores, astrónomos estadounidenses que lo vieron por primera vez en 2004.

Los últimos cálculos sobre el acercamiento de Apofis en 2029 y el posible impacto en 2036 los han hecho los científicos que mantienen Neodys, un sistema pionero de vigilancia de los objetos celestes cercanos a la Tierra. De los cálculos se responsabiliza la matemática española María Eugenia Sansaturio, que maneja desde Valladolid la base de datos duplicada de este sistema, establecido por Andrea Mirani en la Universidad de Pisa. El asteroide pasará el 13 de abril de 2029 a unos 38.000 kilómetros del centro de la Tierra (la Luna está 10 veces más lejos, a 384.000 kilómetros), con riesgo cero de impacto. En 2036, a causa de la perturbación producida en 2029 por la proximidad de la Tierra, la probabilidad de impacto aumenta a una entre 50.000.

Apofis da la vuelta al Sol en una órbita muy parecida a la de la Tierra. Por eso se encuentra con ella periódicamente. Se han calculado sus acercamientos y antes de 2029 lo hará en 2013 y 2021. Si un asteroide de este tamaño chocara con la Tierra, es muy probable que provocara una gran destrucción localizada y que afectara también al clima. Los científicos han realizado incluso simulaciones de tsunamis tras el impacto en el Pacífico.

Sansaturio, que es también presidenta de la Fundación Spaceguard España, recuerda que la generación actual tuvo ocasión de observar el choque del Cometa Shoemaker-Levy con Júpiter en 1994, lo que hizo que se diera cuenta más claramente del riesgo que representan los asteroides y cometas. Aunque está en contra del tratamiento sensacionalista, "el caso del Apofis es extraordinario" explica, "porque la órbita va a cambiar en 2029". Sin embargo, para calibrar el riesgo, se tiene en cuenta el tiempo que falta para la posible colisión ya, que, como recuerda Sansaturio, "con unos años de preaviso se pueden desarrollar nuevos recursos tecnológicos".

El Observatorio Astronómico de Mallorca colabora con Neodys en el seguimiento de los cuerpos cercanos a la Tierra. Su director, Salvador Sánchez, comenta que las últimas observaciones de Apofis se hicieron en septiembre desde Mauna Kea (Hawai) y que el observatorio está intentando fotografiarlo estos días. Apofis le parece importante, pero cree que puede haber un susto mayor antes de 2029. "No se están siguiendo los asteroides de entre 100 y 300 metros y hay muchísimos". Recuerda que un cuerpo en ese rango de tamaño fue la causa del espectacular suceso de Tunguska (Siberia) en 1908, aunque, de todas formas, el 20% del riesgo no corresponde a los asteroides sino a los cometas, que pueden dar mucho menos preaviso.

No es Sánchez el único preocupado. El Congreso de Estados Unidos ha pedido a la NASA que establezca medios para detectar y rastrear estos pequeños cuerpos. Hasta ahora el objetivo eran los asteroides de más de un kilómetro. Dentro de unos días, se espera que la NASA presente sus planes en el II Congreso de Defensa Espacial en Washington. Los demás países dedican mucho menos dinero a la amenaza espacial, que en Europa podría integrarse en el futuro en las actividades de seguridad. Neodya, por ejemplo, a pesar de ser la referencia y de que de él surgió el sistema paralelo que posee ahora la NASA, no tiene todavía financiación estable.

Mientras tanto, la Sociedad Planetaria, fundada por el famoso divulgador Carl Sagan, ha convocado un concurso para obtener datos más refinados de la órbita de Apofis e ideas sobre cómo hacer que deje de ser una amenaza para la Tierra. En este terreno se mueve la Agencia Europea del Espacio (ESA), que seleccionó el proyecto Don Quijote, presentado por la empresa española Deimos. Andrés Gálvez, que gestiona el programa de la ESA que estudia la viabilidad y definición del proyecto, explica que se trata de demostrar la capacidad de mover un asteroide y cree que los esfuerzos internacionales están convergiendo. "Para determinar con mayor precisión la órbita de Apofis", comenta, "nuestra misión tiene un papel. Podríamos mandar la nave que se pondría en órbita del asteroide."

Gálvez coincide con Sansaturio en la importancia de divulgar el tema sin sensacionalismo: "Cuantos más objetos se descubren más se debe educar a la gente para que entienda los riesgos y las soluciones".

Chimpancés que cazan con lanzas afiladas con los dientes 

El Pais (Madrid)

Un grupo de chimpancés ha sido visto usando lanzas para cazar a otros primates en Senegal, según revelan un equipo de investigadores estadounidenses en la revista Current Biology. La noticia modifica la opinión que se tenía sobre el nivel de evolución de los grandes simios. Hasta ahora se sabía que los chimpancés empleaban utensilios para romper la cáscara de algunos frutos y para pescar termitas, tal como hacen otros animales como gorilas, orangutanes e incluso los topos. Pero nunca se había registrado el empleo de un utensilio sofisticado para cazar.

Los investigadores han registrado 22 ejemplos en los que los chimpancés han utilizado pequeños utensilios, afilados con los dientes, para pinchar a otros pequeños primates que se habían refugiado en ramas o troncos huecos.

La investigación, dirigida por Jill Pruetz y Paco Bertolani, de la universidad de Iowa (EE UU), ha estudiado la comunidad Fongoli, con chimpancés que habitan la sabana al sureste de Senegal.

Observaron que los chimpancés clavaban las lanzas en ramas y troncos huecos, una y otra vez. Al sacar el utensilio, a menudo lo olía o lo lamía”. En la gran mayoría de los casos, los chimpancés agarraban las piezas como si fuera una lanza y no como una cuchara o un tenedor. Los científicos señalan que los simios aplicaban fuerza suficiente para herir a un animal que podría estar oculto.

En la mayoría de los casos, los simios efectuaban cuatro pasos para elaborar las lanzas de caza. En todos los casos excepto en uno, los chimpancés arrancaron una rama para manufacturar su utensilio. A continuación pelaban las ramas pequeñas y las hojas.

Un dato curioso es que sólo las hembras emplean estas pequeñas lanzas de madera. El estudio recoge el caso de una chimpancé adolescente que clavó uno de estos utensilios en un pequeño primate que dormía en un tronco, después lo sacó y se lo comió.

Los investigadores consideran que los chimpancés han tenido que encontrar nuevas formas de conseguir comida porque viven en un entorno poco habitual para su especie.

Conducta innovadora

“Ha sido una manera innovadora de adaptarse a un medio bastante hostil”, ha señalado Pruetz a Reuters. Los simios debían bajar de los árboles para conseguir comida y refugiarse en cuevas secas para evitar el tórrido calor de la temporada cálida.

"Durante el semestre de verano en Senegal, lo observé la caza casi 13 veces. Así que es cierto que es habitual”, señaló Pruetz.

“Es algo parecido a lo que sabemos de los primeros homínidos que vivieron hace casi 6 millones de años y que básicamente fueron los precursores de los seres humanos”.

Los chimpancés son el pariente genético vivo más próximo al ser humano, ya que comparte más del 98% del ADN.

Los científicos consideran que los chimpancés y los humanos se diferenciaron a partir de un ancestro común hace 7 millones de años.

Pruetz y Bertolani, que llevaron a cabo el studio entre finales de 2005 y mediados de 2006, observaron el uso de utensilios “casi diariamente durante 19 días”.

quinta-feira, fevereiro 22, 2007

Índice de hoje 

- Timorenses queimam carros do governo e da ONU em protesto (Folha de S. Paulo, Brasil)
- Consiguen analizar por primera vez parte de la atmósfera de un planeta extrasolar (ABC, Madrid)
- La Banque du Japon double le loyer de l'argent à 0,50% (Le Temps, Genève)

Timorenses queimam carros do governo e da ONU em protesto 

Folha de S. Paulo (Brasil)

Dezessete carros do governo e da ONU (Organização das Nações Unidas), assim como cerca de 20 de casas, foram incendiados entre ontem e hoje em Dili (capital do Timor Leste) por centenas de pessoas que protestavam pelo corte da distribuição de arroz aos moradores, informaram fontes da organização.

Antonio Leitão da Silva, diretor da Polícia da ONU (Unpol) em Dili, disse à imprensa que sete agentes foram feridos durante os ataques e que 79 pessoas foram detidas.

Segundo Leitão, os incidentes começaram na noite desta quarta-feira, quando centenas de pessoas se concentraram em frente a um armazém do governo para exigir uma parte do arroz armazenado.

O ministro do Interior, Alcino Barris, declarou hoje à imprensa que solicitou à Unpol postos de segurança nos bairros mais conflituosos da capital para evitar novos ataques.

O primeiro-ministro, José Ramos Horta, reuniu-se nesta quinta-feira com membros de seu gabinete para tentar normalizar a distribuição de arroz em Dili, onde milhares de pessoas vivem em acampamentos de refugiados desde a onda de violência de maio.

Em comunicado aos jornalistas, a Missão da ONU Integrada no Timor Leste (Unmit) constatou que a violência aumentou nas duas últimas semanas.

"A violência está irrompendo na vida diária de Dili", disse Atul Khare, administrador da Unmit. Ele acrescentou que a Unpol aumentou as medidas de segurança nas áreas mais problemáticas.

O Conselho de Segurança (CS) da ONU criou a Unmit em agosto para ajudar os timorenses a restabelecer a ordem e sufocar a onda de violência.

Consiguen analizar por primera vez parte de la atmósfera de un planeta extrasolar 

ABC (Madrid)
por JOSÉ MANUEL NIEVES

El planeta gigante HD 209458b es ya un viejo conocido de los astrónomos. Un mundo lejano que cuenta en su haber con una nutrida lista de «éxitos» y de «primeros puestos» en varias categorías. Descubierto en 1999, en órbita alrededor de una estrella de la constelación de Pegasus, a 150 años luz de la Tierra (un año luz equivale a 9,46 billones de km), fue el primer planeta extrasolar «cazado» en pleno tránsito de su sol; el primero en el que se pudo identificar una atmósfera y el primero también, en 2004, en mostrar signos en esa misma atmósfera de la presencia de oxígeno y carbono.

Conocido en medios astronómicos (aunque no bautizado así oficialmente) como «Osiris», HD 209458b vuelve ahora a estar de actualidad, después de que investigadores del Centro de Vuelo Espacial Goddard de la NASA anuncien hoy en «Nature» haber detectado, usando el telescopio espacial Spitzer, su espectro infrarrojo, y en él un nuevo tipo de emisión que no se había podido registrar con anterioridad.

Nuevo método de detección

El hallazgo, en 1999, de este planeta extrasolar, inauguró un método de detección, el del tránsito, gracias al que hasta el momento se han podidio localizar hasta catorce (de los cerca de doscientos que se conocen actualmente) mundos alrededor de estrellas lejanas. Los datos se consiguen al medir las ligeras variaciones de luminosidad de la estrella cuando el planeta se interpone entre ésta y la Tierra.

Rafael Rebolo, investigador del Instituto de Astrofísica de Canarias, recuerda cómo, al anunciarse en 1999 el descubrimiento de HD 209458b, su equipo fue de los primeros en precipitarse al telescopio para comprobar si era verdad que había aparecido un mundo que provocaba estos eclipses. «Supimos entonces -afirmaba ayer a ABC- que a partir de ese momento se podría empezar a medir la composición de esos mundos».

Ahora, sin embargo, el equipo del centro Goddard ha conseguido dar un paso más para averiguar la composición atmosférica de los planetas extrasolares. Y lo ha hecho midiendo dos tránsitos (el 6 y el 13 de julio de 2005), pero no con el planeta pasando por delante de la estrella, sino por detrás. Básicamente, se trata de comparar la luz infrarroja justo en el momento en que la estrella se interpone entre el planeta y nosotros. La medición se repite después, cuando los dos cuerpos son visibles. La diferencia entre ambas medidas da como resultado la emisión infrarroja del planeta.
Utilizando el Spitzer, los investigadores han tomado datos en muchas bandas diferentes del infrarrojo. Las diferencias observadas son muy pequeñas, en el límite de la capacidad de medición actual. Por eso, calibrar mal cualquier instrumento podría alterar los resultados, que revelan la presencia de moléculas concretas en la atmósfera.

«Más que el hallazgo en sí, se trata de un gran paso adelante en la validación de una técnica que en el futuro nos va a permitir detectar planetas terrestres, incluso del tamaño y características del nuestro», asegura Rafael Rebolo. Claro que, para eso, se necesitan instrumentos que puedan medir la velocidad de una estrella con precisiones del orden de un par de centímetros por segundo, algo que está aún bastante lejos de los 100 centímetros por segundo que se pueden medir hoy. Cuestión de unos años más.

La Banque du Japon double le loyer de l'argent à 0,50% 

Le Temps (Genève)

POLITIQUE MONETAIRE. La décision de l'institution n'a pas soutenu le yen, qui bat son record de faiblesse contre l'euro. Le Topix retrouve son meilleur niveau en quinze ans.

por Angélique Mounier-Kuhn

La Banque du Japon (BOJ) a relevé son principal taux directeur de 0,25% à 0,5% mercredi, huit mois après avoir renoncé à la politique de taux zéro qu'elle conduisait depuis mars 2001. Cette décision, approuvée par huit membres du comité monétaire contre un, a constitué une semi-surprise pour les observateurs qui s'y préparaient de longue date. Ainsi, les marchés de «futures» donnaient 60% de chance à cette éventualité de se concrétiser hier, tandis que les économistes étaient divisés à 50-50 entre l'attente d'un statu quo et celle d'un resserrement.

«La banque a jugé que l'économie allait continuer de croître modérément, avec la mise en place d'un cercle vertueux de production, de revenus et de dépense», a expliqué la BOJ. Son geste a coïncidé avec une modeste hausse du Topix, l'indice élargi de la Bourse de Tokyo, qui, en glanant 0,3% à 1787,23 yens, a retrouvé son meilleur niveau depuis le 15 novembre 1991. En revanche, la réaction du yen a défié les prévisionnistes, qui pensaient que le doublement du loyer de l'argent engendrerait un débouclage de certaines positions de «carry trade». Cette stratégie consiste à emprunter en yens pour profiter des faibles rendements nippons et à miser en contrepartie sur des actifs plus rémunérateurs. La devise nippone a décliné à 120,94 contre le dollar (après 120,02 la veille). Elle a même marqué à 159,04 pour un euro, un nouveau record de faiblesse.

De longs mois de passivité

«A 0,50%, le taux directeur reste très faible», souligne Marcus Hettinger, stratège devises chez Credit Suisse (CSGN.VX). «En relevant ses taux, la BOJ a aussi dissipé l'incertitude qui pesait sur le carry trade.» De fait, après cette action, nul ne doute qu'elle se prépare à des mois de passivité. Les prochaines hausses n'interviendront que «graduellement», s'est-elle engagée.

«Sur le plan macroéconomique, la BOJ n'était pas sous la pression d'agir maintenant», estime Sophie Matmetz, économiste chez Ixis Cib. «Elle admet elle-même dans son rapport mensuel que l'inflation ralentira aux environs de 0% à court terme. Et son autre préoccupation, la consommation privée, ne montre toujours pas de signe de reprise soutenue. Les salaires réels n'ont progressé que de 0,1% sur un an en 2006 après 1% en 2005%.» Selon la spécialiste, cette hausse des taux était avant tout motivée par la volonté de Toshihiko Fukui, le gouverneur de la BOJ, à poursuivre la normalisation monétaire avant que les échéances électorales, régionales en avril et sénatoriales en juillet, n'intensifient les pressions politiques qui avaient pesé en janvier sur la conduite de la politique monétaire.

Pour Daniel Felder, consultant indépendant, «la question d'une nouvelle hausse de taux ne devrait pas être soulevée avant juillet». Et d'ici là, la devise nippone continuera sa glissade. Dans les trois mois, elle fléchira jusqu'à 125 pour un dollar et sous 160 pour un euro, prédit Markus Hettinger. «Certes, le yen est très sous-évalué. Mais cette situation peut persister longtemps. En attendant, le différentiel de taux d'intérêt continuera de régir le taux de change.» Or l'écart n'est pas près de se résorber: le statu quo de la Réserve fédérale américaine paraît acquis à moyen terme, tandis que les conjoncturistes attendent de la Banque centrale européenne qu'elle procède à une ou deux hausses avant l'été.

quarta-feira, fevereiro 21, 2007

Índice de hoje 

- Igreja retoma tema social e ataca latifúndio da Amazónia (Folha de S. Paulo, Brasil)
- Pesquisadores criam cérebro artificial na Suiça (O Estado de S. Paulo, Brasil)
- Código de barras genético (El Pais, Madrid)

Igreja retoma tema social e ataca latifúndio da Amazónia 

Folha de S. Paulo (Brasil)

Com tema Amazônia, igreja abre embate com o governo

por LEANDRO BEGUOCI

A Igreja Católica retoma após oito anos o embate frontal com o governo e com empresários em uma Campanha da Fraternidade. O tema deste ano é a Amazônia e, entre as propostas, está o fim da concessão de liminares de reintegração de posse a fazendeiros que têm terras invadidas. O lançamento nacional, que pela primeira vez ocorre fora de Brasília, será em Belém (PA), às 12h de hoje.

Nas décadas de 80 e 90, as campanhas falavam de fome, falta de moradia e não era rara a troca de farpas com os governos. Mas, desde 2000, o eixo mudou. Foram feitas campanhas pelos direitos dos idosos, dos deficientes físicos.

O último tema apimentado foi o de 1999, quando o mote era o desemprego na gestão de Fernando Henrique Cardoso (1995-2002) --que chamou as críticas de "ingênuas".

Alberto César Araújo/Folha Imagem

Auta Matos, que construiu capela para em Autazes (AM) para pagar promessa
A campanha surgiu em 1964, começa na Quarta-Feira de Cinzas e termina na quinta-feira anterior à Páscoa. O objetivo é discutir um problema com a sociedade e propor soluções.

Família humana

Dom Odilo Scherer, secretário-geral da CNBB (Conferência Nacional dos Bispos do Brasil), diz que a igreja não teme novos embates: "O fundo da questão é antropológico e ético. A Amazônia está na perspectiva da família humana. É preciso cuidar do que é de todos".

Apesar da cautela de d. Odilo, o texto que orienta os fiéis para a campanha é contundente. Em um dos trechos, diz que os cristãos devem denunciar e se opor a "projetos de dominação político-econômica que perpetuam modelos econômicos colonialistas" na região.

Segundo a igreja, "o Estado foi omisso no cumprimento de suas funções", pois "deixou de fazer a regularização fundiária, foi incapaz de fiscalizar cartórios e grileiros e de controlar a corrupção". O texto-base da campanha diz ainda que "os latifúndios, na Amazônia, têm origem esdrúxula, quando não ilegal, e que "a concessão de uma liminar de despejo, num conflito com o latifúndio, parece, pelo menos, temerária".

Três fatores, segundo a Folha apurou, pesaram na escolha do tema: os alertas mais freqüentes sobre o desmatamento, a necessidade de mobilizar os católicos a contribuir com os projetos da igreja na Amazônia e a perda de fiéis na região.

O conteúdo do texto se explica porque o catolicismo amazônico é fundamentado, sobretudo, na Teologia da Libertação. Esta corrente sustenta que a igreja deve se empenhar na transformação social.

Sobre a destruição das florestas, D. Orani Tempesta, arcebispo de Belém, afirma que a campanha pedirá, sobretudo, uma mudança de mentalidade: "Não vemos a Amazônia como uma região a conquistar, mas como espaço para dialogar".

Em relação aos outros dois motivos, predomina a cautela, mas a explicação é simples. Metade das dioceses da Amazônia possui bispos estrangeiros. Eles pertencem a congregações religiosas de países como França e Itália, que, por sua vez, enviam dinheiro ao Brasil. "Os fiéis me perguntavam se brasileiro podia ser padre", lembra d. José Maria Pinheiro, bispo de Bragança Paulista (SP), que morou 20 anos em Rondônia e no Amazonas.

Mas estes recursos não são suficientes. A diocese de São Gabriel da Cachoeira (AM) tem uma área semelhante à da Itália continental e conta com apenas 24 padres. O bispo é chinês.

Para piorar o quadro católico, há o crescimento evangélico. O censo de 2000 aponta que 19,2% da população do Amazonas é evangélica. Em Roraima, o índice sobe para 23,6%, e, em Rondônia, chega a 27,7%. "Há áreas em que já não há mais católicos", lamenta d. José.

Pesquisadores criam cérebro artificial na Suíça 

O Estado de S. Paulo (Brasil)

Com 10 mil chips, supercomputador europeu foi feito a partir de células nervosas de ratos e pode esclarecer dúvidas sobre a consciência humana

Uma rede de nervos artificiais está sendo desenvolvida num supercomputador suíço com a finalidade de simular um cérebro natural, célula por célula. Com isso, os pesquisadores do projeto Blue Brain prometem novas descobertas sobre as origens da consciência humana.

O hardware inédito tem cerca de 10 mil chips de computador que atuam como neurônios (células nervosas). Para simular um cérebro, parte do córtex cerebral de ratos foi meticulosamente reproduzida no computador, juntamente com a estrutura ramificada semelhante às sinapses (conexões entre os neurônios).

Essa simulação foi criada na Universidade Técnica de Lausanne, na Suíça, com 35 pesquisadores. O cérebro artificial é desenvolvido em um dos supercomputadores mais poderosos do mundo, mas que dentro em breve ficará pequeno. O objetivo é construir uma máquina pensante muito maior, que finalmente reproduza o cérebro humano.

Um projeto tão ambicioso teria sido ridicularizado há alguns anos. 'Hoje dispomos dos computadores de que precisamos', diz o biólogo Henry Maram, diretor do projeto. 'Se não construirmos esse cérebro, nunca compreenderemos como funciona.'

Os progressos na pesquisa sobre o cérebro têm sido grandes ao longo dos anos, porém as respostas para as grandes perguntas continuam distantes. Como a consciência se desenvolve dentro das células? Como é acesa uma centelha de intelecto a partir da interação entre genes e proteínas? O modelo da Suíça, o Blue Brain, é a tentativa mais radical até hoje de investigar o mistério da consciência.

Os pesquisadores abriram o crânio de milhares de ratos, retiraram o cérebro e o cortaram em finas fatias e as mantiveram vivas. Depois, direcionaram minúsculos sensores aos neurônios. Eles escutaram as células disparando neurônios e interceptaram as respostas que vinham das células adjacentes. As fatias de cérebros foram expostas a uma variedade de impulsos elétricos. Os impulsos refletiram os estímulos que podem ter sido recebidos pelos cérebros quando os animais sentem o cheiro de queijo ou ficam surpreendidos com algo. As células reagiram exatamente como faziam quando os ratos estavam vivos, enviando cargas elétricas através do neuroplexo. No final, os pesquisadores recolheram o repertório inteiro do comportamento de centenas de tipos de células em todas as situações concebíveis na vida de um rato e as armazenaram em tabelas intermináveis, o que permitiu que começassem a construir seu clone digital.

OBJETIVO AMBICIOSO

Dez mil células nervosas artificiais foram entrelaçadas em Lausanne e os pesquisadores pretendem aumentar o número para um milhão em 2008. A meta primordial é um modelo de computador de um cérebro humano inteiro, com 100 bilhões de 'células'.

A expansão do computador já está sendo discutida com a IBM. Já se sabe que a nova máquina ocupará uma área equivalente a vários campos de futebol e custará por ano US$ 3 bilhões só em energia elétrica.

A atual linha de produção do sistema é capaz de produzir séries inteiras de neurônios, com 400 tipos diferenciados pelo formato. Em princípio, os neurônios armazenados poderão ser usados para construir ferramentas de pensamento de qualquer tamanho. Antes disso, as células são aleatoriamente munidas de características individuais, porque num cérebro não há duas células idênticas.

Código de barras genético 

El Pais (Madrid)

El primer análisis genético sistemático de pájaros de América del Norte muestra que puede haber 15 nuevas especies, entre ellas algunas de cuervos y de búhos, tan parecidas a otras que han sido clasificadas como la misma desde hace siglos, a pesar de que no se cruzan desde hace millones de años. Si esta misma tendencia, extraída de los análisis genéticos que se realizan por primera vez en estas poblaciones, se confirma en el resto del mundo se podría añadir un millar de especies a las 10.000 de pájaros identificadas hasta ahora, explican los científicos, de las universidades de Guelph (Canadá) y Rockefeller (EE UU) y de otras instituciones de ambos países.

Un estudio paralelo de murciélagos de la Guayana también ha descubierto seis nuevas especies entre las 87 estudiadas, lo que indica, según los autores del estudio, que la definición de especie ha sido hasta ahora demasiado superficial.

Los autores han hecho el estudio como una prueba, que consideran casi definitiva, de que se pueden identificar así todas las formas de vida y piensan en automatizar el proceso. El objetivo no es sólo clasificar las especies sino también tener mecanismos simples de identificación para cualquier muestra biológica, desde un pelo a una uña. Las aplicaciones van desde las forenses en el caso del ADN humano a la represión del tráfico de especies amenazadas o el aumento de la seguridad aérea por la identificación de las aves que se estrellan en los aviones.

"Éste es el primer paso de un proceso que llevará al registro genético de la vida en el planeta", ha señalado Paul Hebert, del Instituto para la Biodiversidad de Ontario, coautor del informe publicado en Molecular Ecology Notes. "No se puede proteger la biodiversidad si no se conoce".

Los científicos encontraron 15 posibles nuevas especies entre las 643 pájaros estudiados desde el Ártico a Florida. En total se conocen 690 especies de pájaros que crían en América del Norte. "Los pájaros de Norteamérica están entre los mejor estudiados del mundo", ha dicho Mark Stoeckle, de la Universidad Rockefeller, coautor del trabajo. "Incluso en un grupo en el que se ha trabajado con tanto cuidado hay diferentes formas genéticas que parecen ser nuevas especies".

Las pruebas genéticas, efectuadas, por ejemplo, sobre una muestra de pluma, dan como resultado un código de barras similar a los que llevan los productos en el supermercado. Cuando la secuencia de bases del ADN es distinta en al menos un 2,5%, se puede definir una especie a pesar de que sea idéntica en las plumas, el canto o la morfología. Una diferencia de un 1% indica que ha pasado un millón de años desde la última vez que se cruzaron ambas especies.

Por el contrario, el estudio también halló 14 pares de pájaros considerados especies diferentes que son casi gemelos genéticos, dos tríos de pájaros con las mismas características y ocho especies de gaviotas prácticamente idénticas genéticamente.

"Algunas de estas aves, si se miran de cerca, deben de ser consideradas mejor como una única especie", ha explicado Stoeckle. "Otras son probablemente especies muy jóvenes que están en la frontera". Dos especies de ganso, por ejemplo, comparten el 99,8% del ADN, lo mismo que dos de gaviota, y otras dos de urraca el 99,6%.

Los investigadores del estudio han recordado que no existe una clara definición de lo que es una especie, aunque se suele recurrir a la imposibilidad de que se crucen los individuos. "Eso es difícil de comprobar, porque no vemos a los murciélagos tener relaciones sexuales en las cuevas y tampoco observamos las formas diminutas de vida", ha dicho Hebert. En el caso de los murciélagos, representan nada menos que 1.100 de las 5.500 especies conocidas de mamíferos (el 20%). Hallar seis nuevas entre 87 resulta notable por lo que indica. "Los murciélagos de la Guayana han sido objeto de un intenso trabajo taxonómico y a pesar de ello pudimos reconocer el 100% de las especies ya aceptadas y añadir otras nuevas", señala Hebert. En el caso de los murciélagos que se estrellan en las turbinas eólicas, miles al año, un simple pelo permitiría identificarlos, añadió.

Los científicos esperan obtener 76 millones de euros para ampliar el código de barras genético a toda la vida sobre la Tierra, unos 10 millones de registros de ADN de unas 500.000 especies para el año 2014.

terça-feira, fevereiro 20, 2007

Índice de hoje 

- Câncer mata mais que soma de tuberculose, malária e Aids (Folha de S. Paulo, Brasil)
- La peor jugada de Mahmud Abbás (ABC, Madrid)
- Nouvel An chinois: la querelle des cochons (Le Temps, Genève)

Câncer mata mais que soma de tuberculose, malária e Aids 

Folha de S. Paulo (Brasil)

O câncer mata a cada ano mais pessoas no mundo que a tuberculose, a malária e a Aids juntas, disse o presidente da União Internacional contra o Câncer, o suíço Franco Cavalli, ao pedir em Havana que a luta contra esta doença seja incluída na agenda política global.

O câncer "causa hoje mais mortes anualmente do que a tuberculose, a malária e a Aids juntas" e "a luta contra ele deve estar na agenda política de todos os governos do planeta", disse Cavalli, em uma extensa entrevista publicada na segunda-feira pelo jornal cubano "Juventud Rebelde".

"Nossa principal tarefa como instituição --única no mundo, que coordena a luta contra o câncer de forma global-- é conseguir com que cada país tenha um plano de prevenção, controle e tratamento do câncer", acrescentou Cavalli, ao afirmar que a situação atual da doença "é desesperadora e constitui um enorme desafio, sobretudo para o Terceiro Mudo".

"O mundo subdesenvolvido abriga atualmente 70% de todos os casos de câncer, mas dispõe de apenas um terço de todos os serviços de radioterapia. Há nações da África e da Ásia onde não há uma única máquina de radioterapia", afirmou.

Cavalli, que também é oncologista, destacou que a instituição que ele dirige "tentou influenciar os (países) poderosos para que lutem contra o câncer", mas "não conseguimos", lamentou.

Há "superpotências que poderiam fazer muito pelo bem-estar do homem, mas não fazem. E há governos que falam e prometem muito, mas tudo fica em meras palavras", afirmou o especialista, após elogiar a ajuda sanitária gratuita que Cuba dá a dezenas de países em desenvolvimento.

Segundo Cavalli, em 2030 o número de doentes de câncer ao nível mundial deve chegar a 30 milhões --em 2000 as estimativas eram de 10 milhões--, dos quais 18 milhões morrerão, 50% a mais dos que morrem atualmente em decorrência da doença.

La peor jugada de Mahmud Abbás 

ABC (Madrid)

JERUSALÉN. La idea de celebrar la cumbre tripartita habida ayer en Jerusalén se incubó durante la última visita, a mediados de enero, de Condoleezza Rice a la región, cuando el proyecto se vislumbró directamente vinculado a la iniciativa de la ministra de Exteriores israelí, Tzipi Livni, de proporcionar un «horizonte político» al presidente palestino, Mahmud Abbás.

La intención era muy clara: poner en escena una distinción entre Al Fatal y Hamás, entre los moderados y los extremistas, entre Abbás y el tándem Ismail Haniye-Jaled Meshal, capaz de convencer a los palestinos de lo bueno que podía ser para ellos distanciarse de los islamistas y abrazar a las fuerzas del «rais», una vez bendecidas convenientemente entre flashes y promesas por la comunidad internacional.

La presión saudí

Pero el 8 de febrero, la firma del acuerdo de La Meca diluía las líneas entre unos y otros. Mahmud Abbás, en un paso adelante que uno de sus propios asesores ha atribuido a las «presiones» del anfitrión rey de Arabia Saudí -«nos dijeron que teníamos sólo dos horas para cerrar un pacto... y que no aceptarían excusas»- sellaba un trato que era una completa victoria de Hamás. «Abbás fue a La Meca a intentar «fatahizar» a Hamás, y acabó «hamasizándose» a sí mismo», escribía ayer el diario «Jerusalem Post».

Y ayer empezó a pagar el precio, encontrándose de frente con la negativa de Israel -dice Ehud Olmert que también la de Estados Unidos- a colaborar con el Gobierno que va a constituir en coalición con los islamistas en el marco de una reunión que, hace un mes, iba a ser la del impulso al futuro Estado palestino.

«No creo que tengamos mucho espacio de maniobra», confesaba ayer el negociador de mayor confianza de Abu Mazen en vista del fracaso de la cita. Y no es sólo que el acuerdo de La Meca no implica el reconocimiento del Estado de Israel por parte del futuro Gobierno palestino -la palabra «Israel» ni se menciona-, ni que no haya renuncia explícita a la violencia -tampoco se hace referencia a fin alguno de los ataques al exterior, sólo entre los palestinos-. Ni que el compromiso de cumplir los acuerdos anteriores suscritos entre la OLP y las autoridades judías se haya quedado en una ambigua fórmula de llamamiento a «respetarlos».

Es también que la dirección del Ejecutivo ha quedado en manos de Hamás, cuando los islamistas habían aceptado semanas atrás cederla a un independiente, que el nombramiento clave del ministro de Interior responsable de las Fuerzas de Seguridad será elegido por Hamás, y que las carteras igualmente determinantes de Finanzas y Exteriores trabajarán bajo el control de Ismail Haniye. Que el acuerdo no toca el Consejo Legislativo Palestino dominado por Hamás, lo que significa que el Gobierno de unidad estará permanentemente condicionado a que sus políticas sean aprobadas por los islamistas. Abbás no ha hecho un buen trato. Al aliarse con Hamás por escrito, Hamás ya no podrá ser acusado de monopolizar el poder ni de rechazar compartirlo con las otras facciones y si la comunidad internacional no acepta la coalición ni levanta el embargo, Hamás ya no será el único responsable de la miseria en Gaza. Hamás no tiene nada que perder, Mahmud Abbás ha empezado a perder ya.

Nouvel An chinois: la querelle des cochons 

Le Temps (Genève)
por Frédéric Koller

Dimanche, le monde chinois est entré dans l'année du Cochon, animal faste associé à la virilité et à la fertilité, dit-on. Mettez un cochon sous un toit et cela forme, en chinois, le caractère désignant la famille. C'est dire si le verrat rose possède un caractère quasi sacré. Mais voilà: il y a Cochon et Cochon. Et tout le monde ne s'accorde pas sur la qualité du cru 2007. Certains maîtres de feng shui dénonçant même une usurpation de titre au nom d'un intérêt marchand...

Officiellement, l'année qui s'ouvre est celle du «Cochon d'or» et promet d'être exceptionnelle puisqu'elle ne se présente que tous les 60 ans ou 600 ans, selon les versions. Le Cochon, dernier de la liste des douze animaux du zodiac est en effet associé avec l'or, l'un des cinq éléments (métal/or, bois, eau, terre et feu) à la base de tous les phénomènes de l'Univers. Du coup, la presse chinoise annonce une sorte de «baby-boom» et la poursuite d'une forte croissance économique. Les récits de maternités prisent d'assaut et de réservations de crèche qui explosent alimentent la chronique du Cochon. La seule évocation de l'or promet un enrichissement fulgurant: on s'arrache les billets de loterie et on annonce des lendemains qui chantent pour la Bourse.

Première précision, les années «exceptionnelles» sont devenues une règle. Les passages à l'année du Dragon en 2000 et à celle du Cheval en 2002 ont nourri les mêmes histoires de femmes qui se retenaient d'accoucher pour voir leur progéniture naître sous une meilleure étoile ou de couples qui planifiaient un enfant pour l'année à venir. Dans les faits, les démographes sont formels: on n'observe aucune fluctuation de la courbe des naissances imputable à l'astrologie. Deuxième précision, les signes d'«or» ont tendance à s'aligner sans liens avec la tradition. 2005 fut ainsi l'année du «Coq d'or», puis 2006 celle du «Chien d'or». Or, l'or ne peut revenir plus de deux années de suite.

Y aurait-il erreur de casting? C'est ce que disent plusieurs maîtres de feng shui dont les voix sont étouffées par le brouhaha des festivités et une débauche de consommation. Il s'agit de ne pas gâcher la fête. En cherchant bien, on trouvera pourtant cette dépêche de l'agence Chine nouvelle qui relaie les propos de Zhao Zhixing, responsable d'une association d'astrologie de Tianjin: 2007 est en réalité l'année du «Cochon de terre». Le dernier «Cochon d'or» date de 1971, et le prochain reviendra en 2031. Quant à l'or, c'est une superstition de l'associer à l'idée de fortune. C'est un élément naturel, un point c'est tout.

Deux maîtres de feng shui de Hong Kong, Raymond Lo et Peter So, font un pas de plus: pour eux, cette histoire de «Cochon d'or» est une supercherie de commerçants pour entretenir le bon climat de consommation. Selon ces deux experts, nous serions en réalité dans l'année du «Cochon de feu». En soi, ce n'est pas un problème. Mais si l'on ajoute que chaque année est associée à un caractère yin ou yang, les choses se corsent. Car 2007 est une année yin, ce qui signifie mille choses mais surtout que c'est une année d'eau. Pour les deux maîtres, la suite coule de source: l'eau et le feu étant en conflit et l'eau finissant par prendre le dessus, 2007 pourrait être une année de guerres et de catastrophes. Un exemple? La crise financière asiatique de 1997 s'est produite dans une année de feu-yin. C'est le genre de discours qui sape le moral et que marchands de Nouvel An et pouvoirs politiques n'aiment pas relayer.

Mais soucieux d'«harmonie» - c'est le mantra du pouvoir -, Pékin peut aussi reprendre le contrôle de son «Cochon d'or». Ainsi la censure a interdit toute publicité à caractère porcin: «En raison de considérations culturelles et ethniques, toute image de cochon sera désormais écartée du petit écran», a décrété la télévision chinoise. Du jamais vu. La mesure vise à satisfaire les 20 millions de musulmans chinois, minorité souvent réprimée, et le monde musulman dont les hydrocarbures intéressent de plus en plus la Chine.

segunda-feira, fevereiro 19, 2007

Índice de hoje 

- Venezuela: socialismo con hielo (ABC, Madrid)
- Em nova onda de invasões, MST se une à CUT e ocupa 12 áreas em SP (O Estado de S. Paulo, Brasil)

Venezuela: socialismo con hielo 

ABC (Madrid)
POR MANUEL M. CASCANTE. ENVIADO ESPECIAL CARACAS.

La realidad es terca, incluso para Hugo Chávez. La pretensión del presidente de convertir la República Bolivariana en el último «paraíso» socialista choca con la evidencia: el país es el más consumista de Iberoamérica, hasta el punto de que Venezuela encabeza el consumo «per cápita» de whisky escocés en el mundo, y la tendencia va en aumento: en 2005 la venta de destilado de maltas creció un 55 por ciento respecto al año anterior.

El proyecto de Chávez se encaminaría «hacia el totalitarismo militarista, antes que hacia el socialismo y al sistema cubano», señala Ismael Pérez Vigil, presidente ejecutivo de Conindustria (que agrupa al 90 por ciento del volumen del sector industrial). Desde su victoria electoral en las presidenciales de diciembre último, Chávez «amenaza directamente a las empresas para desarrollar un socialismo «sui géneris» y acabar con las élites económicas. El Gobierno ha declarado que no va a estimular la propiedad privada, mientras que incitará a la clase obrera para que asuma su papel en el proceso histórico». Como indica un directivo de la banca internacional en Caracas, «el Estado no tiene capacidad de gestión para todo lo que quiere hacer».

Pérez Vigil (que recuerda que desde 1998 han cerrado el 40 por ciento de las industrias) no cree que el mandatario pueda cumplir sus objetivos, pues hoy «los ingresos fiscales de la industria superan a los ingresos petroleros. Pero, por el camino, puede terminar con las empresas: la incipiente paralización de importaciones mediante el control de cambios podría hacer que colapse la cadena productiva».
Tampoco las rentas petroleras son una panacea inagotable. Alberto Quirós Corradi, ex presidente de Shell y de varias filiales de Petróleos de Venezuela S. A. (Pdvsa), destaca el «cambio de cultura operativa» en esa empresa pública: «Ya no se consideran criterios de rentabilidad y eficacia, sino que se emplea como un mecanismo para la aplicación directa de políticas sociales, lo que conlleva un déficit crónico de flujo de caja. Esto ha llevado a una caída de la producción, por ineficacia». Quirós considera imposible el plan gubernamental de producir 5 millones de barriles diarios de crudo en 2012.

Fuga de especialistas

El despido de 20.000 técnicos de Pdvsa, tras la huelga petrolera de 2002, dejó a la firma sin especialistas, los más capacitados del mundo para el tratamiento de petróleo pesado. Pronto encontraron acomodo en México, Canadá o España (donde hoy trabajan cerca de un centenar). La situación ha llevado a un aumento de accidentes en los yacimientos, a que se paralicen las plantas de conversión profunda y a la importación de componentes para el refinado de gasolinas.

El exceso de liquidez, por el alto precio del petróleo, provoca inflación e incrementa las importaciones. Durante los años noventa, Venezuela importaba una media de 10.000 millones de dólares anuales. En 2005 la cifra se eleva a 24.000 millones, para alcanzar los 31.000 millones en 2006. La venta de vehículos en el último año creció de 200.000 a 300.000.

Este flujo de capitales ha creado una nueva clase social, la «boliburguesía», una plutocracia que ha crecido gracias a los negocios del Estado. Los nuevos ricos son los funcionarios y miembros de las fuerzas armadas -estamentos que en el actual régimen cívico-militar venezolano a menudo se confunden-, quienes ahora presumen de piso a estrenar y lujosos vehículos todoterreno.

Corrupción endémica

Y, con ellos, la corrupción, que el politólogo Wladimir Pérez Parra, en una publicación de la Red de Naciones Unidas para las Finanzas y la Administración Pública, constata como «una conducta estandarizada» en los ocho años de régimen revolucionario. Para la percepción popular, sólo Haití supera a Venezuela en este rubro, según estudios de Transparencia Internacional.

Los datos reales se desconocen, pero, según Mercedes de Freitas, presidenta de la sección local de Transparencia Internacional, «Venezuela es uno de los países con más riesgo de corrupción en América, pues no hay un marco legal al respecto y se mueve mucho dinero fuera de control». Ésto nunca se denuncia, y cuando se hace, nada sucede: de 647 casos denunciados en 2005, el 68 por ciento fueron exonerados y en otro 20 por ciento no se pudo continuar con la investigación. La información casi siempre es «reservada»: sólo el 17 por ciento de las contrataciones del Estado se hacen públicas; de ellas, el 95 por ciento son por adjudicación directa.

Em nova onda de invasões, MST se une à CUT e ocupa 12 áreas em SP 

O Estado de S. Paulo (Brasil)
por José Maria Tomazela, ENVIADO ESPECIAL, DRACENA

O Movimento dos Sem-Terra (MST) e a Central Única dos Trabalhadores (CUT) se uniram para fazer um verdadeiro arrastão, ontem, em fazendas do Pontal do Paranapanema e da Alta Paulista, no oeste do Estado de São Paulo. Foram invadidas 12 fazendas, num total de 15,6 mil hectares, em 9 municípios.

Somente o MST mobilizou 1.050 famílias de 23 acampamentos - os sindicatos da região reuniram mais 800 trabalhadores rurais. Estão previstas para hoje novas invasões na região de Araçatuba. É a primeira grande ação conjunta do movimento social com sindicatos ligados ao PT no Estado de São Paulo.
O líder do MST José Rainha Júnior disse que os objetivos são cobrar do governo que a reforma agrária seja encarada como uma emergência e chamar a atenção para os problemas sociais decorrentes da expansão da cana-de-açúcar no Estado.

Em manifesto conjunto, MST, CUT, sindicatos dos trabalhadores na agricultura familiar e sindicatos de empregados informaram que os imóveis invadidos são improdutivos, com decretos de desapropriação já expedidos pelo Instituto Nacional de Colonização e Reforma Agrária (Incra), ou são terras apontadas como devolutas pelo governo do Estado. “Esta ocupação tem como objetivo denunciar a dura realidade da reforma agrária no País. Em Andradina, Araçatuba e Jales os imóveis estão com decisão de improdutividade e imissão na posse em 1ª instância, porém acabam emperradas no Tribunal Regional Federal. É a justiça da elite que faz o jogo dos grileiros contra os interesses dos trabalhadores”, diz a nota. “O Incra tem se demonstrado incapaz de imitir a posse das fazendas declaradas como improdutivas.”

As entidades reafirmam o “compromisso” com o governo Lula e dão um voto de confiança ao governador de São Paulo, José Serra (PSDB). A ação, em pleno domingo de carnaval, logo cedo, pegou de surpresa a Polícia Militar e os próprios fazendeiros. Ao meio-dia, quando todas as áreas já tinham sido invadidas, o comando da PM na região não tinha sido informado das ações.

Sem-terra e sindicalistas agiram simultaneamente em várias frentes e quase não encontraram resistência. Em algumas fazendas, os empregados apenas observaram o rompimento das cercas e a entrada dos invasores: os patrões tinham viajado para aproveitar o feriado prolongado. Apenas na Fazenda São Diogo, em Dracena, o proprietário Diogo Peres esteve no local e discutiu com os sem-terra, mas nada pôde fazer ante quase 100 invasores. Segundo ele, a área é produtiva e o pasto faz parte do sistema de rotação de pastagens. Peres saiu do local para procurar a polícia e deve pedir a reintegração de posse na quarta-feira.

CAFÉ

Às 5 da manhã, o líder José Cícero dos Santos, o Zezão, já estava na frente do seu barraco, no Acampamento Nova Esperança, na beira da rodovia que liga Ouro Verde a Dracena, na Alta Paulista. Recebia os visitantes com copos de café. Eram cortadores de cana, como Aparecido Martins de Oliveira, que chegavam para sua primeira invasão. “Sou canavieiro, mas isso não impede que a gente também queira ter uma terrinha.” Dezenas de bóias-frias vinham de carro ou bicicleta. Muitos eram cortadores em usinas de açúcar e álcool da região. Um ônibus, usado para o transporte de bóias-frias, e um caminhão chegaram quando o dia amanheceu.
O comboio deixou o acampamento e percorreu 30 quilômetros de estradas de terra até chegar ao alvo: a Fazenda São Diogo, no distrito de Jaciporã.

Com golpes de martelo e talhadeira, o cadeado do portão foi arrombado. O grupo se espalhou e começou a limpar a área para a montagem dos barracos. A bandeira do MST foi fincada perto de um imenso pé de angico.

Segundo Zezão, a expansão dos canaviais na região engrossa o MST. “Tem tanto cortador entrando no movimento que até acabou o boné. Todo cortador quer plantar também.” Foi isso que favoreceu a união dos sindicatos com o MST, afirma. “O pessoal viu que o movimento sabe organizar a luta.”

sábado, fevereiro 17, 2007

Índice de hoje 

- Índio cultivava pimenta há 6.100 anos (Folha de S. Paulo, Brasil)
- La fièvre des musées, une mutation économique (Le Temps, Genève)

Índio cultivava pimenta há 6.100 anos 

Folha de S. Paulo (Brasil)
por EDUARDO GERAQUE

Há 6.100 anos, antes mesmo de os índios americanos inventarem a cerâmica, eles já dominavam o cultivo da pimenta e do pimentão. O que sustenta a tese de que em vários pontos do continente já se praticava uma agricultura complexa.

Registros arqueológicos apresentados hoje na revista "Science" (www.sciencemag.org) mostram que, depois dessas domesticações, as variedades de pimenta espalharam-se pelas Américas. Após os europeus atravessarem o Atlântico, elas acabaram ganhando o mundo também.

"Acredito que as pimentas começaram a ser usadas como condimento pelo mesmo motivo que as torna populares hoje. O sabor é bom e deixa a enfadonha dieta do dia-a-dia muito mais interessante", disse à Folha a arqueóloga Linda Perry, do Museu Smithsonian de História Natural, em Washington.

A pesquisadora, primeira autora do artigo científico, analisou o material fóssil (sementes principalmente) de sete localidades, dispersas pelas Américas e localizadas em cinco países: Bahamas, Equador, Panamá, Peru e Venezuela.

Em todos os sítios arqueológicos estudados as pimentas de cinco espécies do gênero Capsicum (ao qual pertencem o chili mexicano, a páprica e a malagueta) apareceram junto com o milho, base da dieta indígena.

"Nossas evidências mostram que essas duas plantas migraram juntas ao longo das Américas." Para a pesquisadora, o milho e a pimenta formaram uma espécie de complexo alimentar daquela época.

Complexidade

Como analisou a presença de sementes fossilizadas de pimenta e de outros alimentos tanto no solo quanto em fragmentos de rochas, de ferramentas de pedra e de pedaços de cerâmica (no caso das amostras mais recentes), Perry pôde evidenciar a forte presença de uma agricultura complexa nos pontos estudados.

Segundo a pesquisadora, no sítio de Loma Alta, no Equador, o mais antigo a ser estudado, havia uma série de evidências que mostravam a importância da agricultura para a região.

"Eles tinham um sistema complexo de agricultura por lá. Havia uma preocupação com a existência de área irrigáveis naturalmente", comenta Perry, em seu estudo publicado hoje.

O artigo colabora ainda com novos dados sobre a história da domesticação das pimentas.

"As evidências apenas botânicas mostravam até agora que a pimenta poderia ter sido domesticada há 6.000 anos no México. Nosso material fóssil mostra que já havia domesticação da pimenta no Equador há 6.100 anos", afirma a cientista.

"Mas não temos condições de precisar com exatidão o local do primeiro centro de domesticação e dispersão ainda", analisa. Provavelmente, segundo os cientistas, a pimenta chegou domesticada ao Equador.

"A origem mesmo do Capsicum foi na Bolívia. E, talvez, a espécie domesticada no Equador não esteja entre as cinco mais importantes do ponto de vista econômico", afirma Perry.

Bastante confiante em seu método de rastrear as dietas pré-históricas, Perry admite que a história da pimenta está longe de chegar ao fim.

"Estamos animados com os microfósseis. Eles nos permitem traçar a origem, a domesticação e a dispersão das pimentas. Temos é que achar mais sítios", avisa a pesquisadora, que agora quer vir para o Brasil.

"O potencial de acharmos fósseis de pimenta no Brasil é muito grande. Nossas próximas pesquisas poderão revelar novos padrões interessantes."

La fièvre des musées, une mutation économique 

Le Temps (Genève)
por Laurent Wolf

Il reste quelques jours à deux des plus grands musées du monde pour trouver des millions de francs s'ils ne veulent pas qu'un tableau de Nicolas Poussin (1504-1665) et une aquarelle de J. M. William Turner (1775-1851) ne s'évaporent dans la nature. Le Louvre, qui possède déjà 38Poussin, et le musée de Lyon, qui n'en possède aucun, devront payer quelque 14 millions de francs pour LaFuite en Egypte. La Tate Britain essaie de réunir les 12 millions qui lui permettront d'ajouterRigi Blue au premier ensemble de Turner de la planète.

Pendant ce temps, d'autres batailles se livrent. Le Centre Pompidou, qui ouvrira bientôt un établissement à Metz, dans l'est de la France, et la Fondation Guggenheim, qui a des succursales à Bilbao et à Berlin, développent chacun des projets à Shanghai. Le Louvre construit un bâtiment à Lens, dans le Nord. Il a mis des chefs-d'œuvre en dépôt au Musée d'Atlanta (Etats-Unis). Et il travaille à la préfiguration d'un musée qui porterait son nom dans l'émirat d'Abu Dhabi, une entreprise qui pourrait lui rapporter plus de un milliard de francs. Car l'émirat a compris qu'il lui faudrait bientôt trouver des ressources nouvelles pour remplacer le pétrole et il a choisi de créer une île des musées fabuleuse afin d'attirer les touristes du monde entier.

Les dirigeants de Shanghai et d'Abu Dhabi ne sont pas des rêveurs. Ils ne pensent pas que l'art est uniquement un objet de contemplation. Ils n'ont pas la méfiance de ceux qui pensent qu'il coûte toujours trop cher à la communauté. Ils considèrent qu'il s'agit d'un investissement. Ils partagent cette vision avec certains responsables de grandes institutions culturelles qui se comportent désormais comme des chefs d'entreprises multinationales. L'évolution est si rapide et le poids économique de l'art si évident que le Conseil international des musées (ICOM) s'en inquiète.

Cette évolution semble inéluctable. Elle atteindra bientôt nos villes et peut-être nos campagnes. Les rapports entre l'art et l'argent ne sont plus un tabou. Ils ne l'étaient pas à la Renaissance quand furent produits des chefs-d'œuvre. Plutôt que de freiner le mouvement, comme c'est souvent le cas, les pouvoirs publics seraient bien inspirés de s'y joindre et de l'accompagner pour éviter qu'il ne dérape.

sexta-feira, fevereiro 16, 2007

Índice de hoje 

- De qualquer jeito, é carnaval (O Estado de S. Paulo, Brasil)
- Precio de petróleo: se elevará o descenderá? (Diário do Povo, Pequim)
- Flatulencias contra Kioto (El Pais, Madrid)
- Lagos bajo los glaciares antárticos (El Pais, Madrid)
- Google se moviliza para combatir 'el fraude del clic' (El Pais, Madrid)

De qualquer jeito, é carnaval 

O Estado de S. Paulo (Brasil)

A folia está aí, mesmo para quem não é fã de escola de samba, bloco e desfile. Seja retrô, rock ou eletrônico, comemore em seu estilo

por Fábio Marton

O bloco dos sem-carnaval pode não ser muito popular nesta época do ano, mas com certeza é numeroso. Dorival Caymmi pode ter caluniado, mas quem não é muito chegado no samba não necessariamente chuta cachorro na rua, tem transtorno psiquiátrico ou está em falta com o podólogo. Nem por isso também você vai ficar em casa assistindo desfile com a TV no 'mute' nem se castigar num congestionamento rumo ao litoral e suas micaretas. São Paulo tem de tudo para comemorar 'aquele feriado' fugindo à tradição.

Para começar, blues e jazz. O Sesc Pinheiros, quem sabe com o mesmo raciocínio expresso aí em cima, vai de hoje até terça com seu 'Carnaval na Contramão'. A programação começa hoje com a Orquestra UFRJazz, grande formação da Universidade Federal do Rio de Janeiro (vejam só) que apresenta repertório de Dizzie Gillespie, Sonny Rollins e sapateado, com o americano Steven Harper. Sábado é a vez da Prado Blues Band e seu 'jump blues', estilo com algo do jazz swing dos anos 40. No domingo, o veterano André Christovam traz clássicos e próprias e, na segunda, Theo Werneck traz um show meio retrô, em busca das raízes do blues. Encerrando a programação, na terça, a banda Delicatessen busca as origens da bossa nova no cool jazz, com vocal de Ana Kruger. Ainda em jazz, o Ao Vivo Bar & Groove traz na terça-feira o guitarrista Scott Henderson, fundador da banda de jazz fusion Tribal Tech.

Se jazz e blues também não fazem sua cabeça, quem sabe um carnaval bem carnavalesco apesar de sem samba, o da coloridona Trash 80's. A festa é a mesma de sempre, discotecagens de Trem da Alegria, Xuxa e Menudo, sem faltar Madonna e Prince, em seis dias de folia bastante heterodoxa. Ou o show da banda que ilustra esta matéria, Exxótica. Com suas fantasias meio-Kiss, meio-circo, eles não fariam feio em nenhum baile. O som é glam metal em português, com letras nem um pouco sérias, e alguns covers do Kiss. Por fim, quem sabe a atração mais original deste contra-carnaval: as marchinhas eletrônicas (você leu bem), onde os DJs Marcinho Virtual, Boquinha, Michel Noya e Zamboll se revezam com remixes de marchinhas em versões house, eletro, tecno, dub e reggae. Quem sabe esteja aí o futuro do tríduo momesco?



(SERVIÇO)Carnaval na Contramão. Sesc Pinheiros. R. Paes Leme, 195, Pinheiros, 3095-9400. Hoje (16) a 3ª (20), 21h; dom. (18), 19h. R$ 7,50 a R$ 15.


Scott Henderson. Ao Vivo Bar & Groove (75 lug.). R. Inhambu, 229, Moema, 5052- 0072. 3ª (20), 22h. R$ 100.


Trash 80's. Clube Caravaggio. R. Álvaro de Carvalho, 40, Centro, 3262-4881. Hoje (16) a 3ª (20), 22h30; dom. (18), 20h30. R$ 15 a R$ 40.


Exxótica. Manifesto Rock Bar. R. Iguatemi, 36, Itaim Bibi, 3168-9595. 2ª (19), 22h. R$ 10.


Marchinhas Eletrônicas. Sesc Ipiranga. R. Bom Pastor, 822, Ipiranga, 3340-2000. Hoje (16) a 3ª (20), 15h30. Grátis.

Precio de petróleo: se elevará o descenderá? 

Diário do Povo (Pequim)

·Con la continua alza del precio de petróleo, está preñado el ciclo de descenso
·El precio excesivamente alto frena el consumo y acicatea el suministro
·El pacto de limitar la producción se enfrenta a problemas y no será suficientemente efectivo
·La devaluación del dólar USA tiene cada vez más débil efecto sobre el precio de petróleo

Hace dos años, había expertos que pronosticaron “la llegada de la época de alza del precio de petróleo”, y hace más de un año, una famosa institución consultora internacional predijo por su parte que dentro de un corto periodo de tiempo el precio de petróleo sobrepasaría los 100 dólares por barril. Sin embargo, al parecer, el altibajo del precio de crudo no se ha desarrollado de acuerdo con los cálculos de los “expertos”, “las personalidades de autoridad” ni algunas instituciones: el precio de petróleo está mucho más bajo de los 100 dólares por barril y se ha registrado una notable tendencia bajista.

En realidad, no hay necesidad de tener fe ciega a los expertos ni a las personas de autoridad al referirse a las mercancías de carácter cíclico como el petróleo, cuyo precio se fluctúa con frecuencia. Al parecer, habría tres fallas difíciles de superar que molestan a la gente: el olvidadizo debido a las experiencias históricas, la actuación a ciegas por desatender la básica ley de la economía, y el pesimismo excesivo por la adversidad y la excitación por el excesivo optimismo. En los últimos cuatro años, ante los enormes altibajos del precio de petróleo el olvidadizo, la excitación y la actuación a ciegas se han mostrado plenamente y esto ha impedido en cierto grado a la gente a hacer evalúos correctos sobre el futuro precio de crudo.


Al echar una mirada retrospectiva a la historia, se puede descubrir fácilmente que los importantes altibajos del precio de petróleo han ocurrido después de 1972. Las experiencias históricas han mostrado que el proceso más prolongado del alza del precio de crudo no ha pasado de los cuatro años, y el más corto, dos años. El actual proceso alcista, que comenzó en 2002 y ha durado cuatro años, se encuentra en el periodo de agotamento mostrando una notable tendencia bajista. A pesar de los esfuerzos de la OPEP por limitar la producción y elevar el precio y de los factores indeterminados que incluyen el precio de crudo, parece difícil cambiar la tendencia bajista del petróleo, a excepción del posible estallido de una guerra.

No hay el precio de crudo siempre alcista ni el siempre bajista. Con la elevación del precio de crudo está preñado el proceso de una nueva ronda bajista en gran margen de ese precio.

Por una parte, generalmente el precio excesivamente alto de crudo obliga a reducir el consumo en gran escal en el periodo mediano y largo, lo que motiva la disminución de la demanda. En el periodo de la vertiginosa elevación del precio, los consumidores optan por los productos capaces de ahorrar los energéticos (por ejemplo automóviles de menor consumo de combustible) y por otros combustibles reemplazables. Los fabricantes optan por los equipos que permiten economizar los energéticos. Por otra parte, el alto precio de crudo impulsa el continuo aumento del suministro en el periodo mediano y largo. Debido a las diversas causas, por muy alto que sea el precio de crudo, es difícil que las empresas petroleras produzcan tan grandes cantidades de hidrocarburos. Sin embargo, en el periodo mediano y largo, esto obliga a las empresas petroleras aumentar las inversiones relacionadas con la exploración de crudo, su producción y refinación, para promover el suministro de petróleo.


La OPEP, como organización de cártel, tropieza con muchas dificultades difíciles de superar en la gestión de sus acuerdos de limitar la producción, ya que algunos de sus miembros no observan tales acuerdos. Es más, la elevación del precio de crudo también motiva la violación de tales acuerdos. La historia de OPEP ha mostrado que le es difícil mantener el alto precio durante largo tiempo. Muchas veces han llegado a acuerdos sobre la limitación de la producción, y tantas veces han actuado en secreto en contra de los pactos. El alto nivel del precio ha hecho a los miembros de la organización aumentar en secreto el suministro de crudo, so pretexto de que la reducción de la producción de crudo no está de acuerdo con los intereses políticos de los países integrantes de la organización, e incluso no conforme a sus intereses económicos. Es posible que Rusia, EEUU, Gran Bretaña y otros importantes países productores no miembros de la organización aprovechen la oportunidad del alto precio de petróleo para el suministro de grandes cantidades de hidrocarburos. El altibajo en gran escala del precio de crudo depende en gran margen de la cooperación de Rusia y otros productores no miembros de la OPEP en sus planes de reducir la producción. La tendencia alcista del precio de crudo obligará indudablemente a los países miembros y no miembros de OPEP a aumentar la explotación y suministro de petróleo.

El precio de crudo es fijado en el dólar USA, razón por la cual el valor de esa moneda influirá de seguro el precio de hidrocarbusos. En las ocasiones del ascenso en gran margen del precio (incluidos los periodos 1973-1974, 1978-1981, 1990 y 2002-2005) la devaluación del dólar ha constituido un factor de incuestionable importancia. Desde 2002, el dólar y el euro se han devaluado en más del 20%, lo que da origen a un aumento inflado del precio de crudo. Sin embargo, es imposible que la devaluación del dólar continúe de manera persistente. De este modo este importante factor que provoca la elevación del precio de crudo perderá su importancia, ya que las experiencias históricas de los altibajos del valor del dólar han mostrado que una devaluación continua deduciría una nueva ronda de revaloración.

La posibilidad de la baja de demanda de crudo y la del aumento del suministro promoverán el descenso del precio. Desde luego, no se puede excluir totalmente la posibilidad de la elevación del precio de crudo en un corto periodo de tiempo, porque este precio es fácilmente afectado por los factores políticos internacionales, y por su parte estos últimos revisten de caracteres altamente indeterminados. En un periodo venidero bastante largo, sería más posible que el precio de crudo siga la tendencia bajista y se mantega a nivel de un precio relativamente bajo. (Pueblo en Línea)

Flatulencias contra Kioto 

El Pais (Madrid)
por JAVIER MARTÍN

Si hay un país respetuoso con la naturaleza, ése es Nueva Zelanda. Si hay un lugar donde el dinero no puede destruir una brizna de hierba, ése es Nueva Zelanda, el primer país que se declaró libre de centrales nucleares; un país que prohíbe mover las conchas de sus playas. Sin embargo, desde hace años, los neozelandeses viven en la contradicción de comprobar que la naturaleza también mata a la naturaleza; que las flatulencias de su extensa y sanísima cabaña de rumiantes emiten tanto metano que el protocolo de Kioto va a ser imposible de cumplir.

La Flatulence Tax fue una idea, entre otras, lanzada para rebajar las emisiones al medio ambiente
En un país de sólo cuatro millones de personas, es imposible contener los gases emitidos por 41 millones de ovejas y unos 10 millones de vacas. Cabras, ciervos y otros rumiantes unidos lanzan a la atmósfera el 40% de toda la contaminación del país, cuando en Europa o Estados Unidos las emisiones de la ganadería no superan el 2%.

Ante esa situación, en 2003 el Gobierno planteó la posibilidad de crear un impuesto sobre las cabezas de ganado, la Flatulence Tax. El dinero recaudado, unos cinco millones de euros, iría a investigar la reducción del impacto de las flatulencias en el cambio climático.

Parte de culpa de tanta vaca y tanta oveja, en definitiva tantos gases, la tiene Jeremy Absolom. Su granja Rissington, en la isla del norte, se ha especializado en la reproducción artificial. Dirige un imperio silvestre de 1.500 hectáreas por donde pastan libremente 3.000 ovejas, 10.000 corderos, 400 vacas y 400 terneros. Con tal cantidad de cabezas de ganado, Absolom hubiera tenido que pagar anualmente unos 1.500 euros del impuesto de la flatulencia. Si se hubiera llegado a ejecutar.

Absolom recuerda perfectamente la iniciativa gubernamental. "Fue una idea, entre otras, lanzada para rebajar las emisiones que afectan al medio ambiente. La iniciativa despertó el interés de todo el mundo, porque parecía que era divertido".

Absolom dirige su reino con sólo tres personas y dos perros. Sus 14.000 animales viven al raso todo el año. En el caso de los corderos, un perro va a buscarlos el día del esquile; después, otro perro los disgrega por los montes a ladridos. Gracias a sus técnicas de reproducción, Absolom ha logrado que sus ovejas paran dos corderos a la vez. "La diferencia entre parir uno o dos es la de perder o ganar dinero con la ganadería".

El Protocolo de Kioto, firmado por Nueva Zelanda en 2002, le comprometía a cumplir unos niveles de emisión de gases que, dado el nivel de reproducción de su cabaña, va a ser difícil que cumpla. Y más en sus condiciones de vida, paradisiacas, todo el año al aire libre, nunca estabulada ni obligada al menú diario del pienso compuesto.

Desechada la Flatulence Tax, se ha barajado la posibilidad de manipular genéticamente el sistema digestivo de los rumiantes; o cambiar sus hábitos alimenticios, ya que la vaca europea emite, al parecer, bastante menos metano por una dieta no tan nutritiva. Divertido o no, lo cierto es que una vaca neozelandesa produce 90 kilos de metano al año, equivalente energéticamente a 120 litros de gasolina.

"Yo entiendo que el Gobierno quisiera invertir dinero en investigar las emisiones de metano", razona Absolom, "sin embargo, incentivar la reducción de emisiones poniendo impuestos a las cosas sólo da resultados si hay un método, razonable y económico, para ejecutarlo".

Con impuesto o sin él, y dado la dependencia del petróleo y del gas, quizá el Protocolo de Kioto debería sopesar que las flatulencias anuales de 10 vacas neozelandesas pueden propulsar un automóvil durante 9.000 kilómetros.

Lagos bajo los glaciares antárticos 

El Pais (Madrid)

Desde un satélite en órbita, a 600 kilómetros de altura sobre la Tierra, unos científicos han podido echar un vistazo a lo que hay debajo de grandes glaciares de flujo rápido en la Antártida. Y han descubierto algo sorprendente: lagos y canales bajo el hielo que se llenan y vacían de agua, y muy rápidamente, alterando la elevación del hielo que tienen encima. No es la primera vez que se encuentran lagos en el subsuelo del continente blanco -se conocen casi 150-, advierten los investigadores, pero en este caso se trata de glaciares que se desplazan deprisa -un par de metros al día- y el agua parece que actúa como lubricante de dicho movimiento.

"Es este hielo de rápido movimiento lo que determina cómo responde la capa helada al cambio climático a corto plazo", explica Robert Bindschadler, científico de la NASA y uno de los autores de la investigación, que se publica hoy en la revista Science. También es una sorpresa la gran cantidad de agua que interviene en este sistema dinámico, destaca Helen Fricker (Instituto Scripp de Oceanografía, EE UU), líder de la investigación.

Los científicos han utilizado los datos del satélite ICESat, de la NASA en combinación con registros de otros instrumentos en órbita, para detectar estos lagos, a unos 800 metros de profundidad bajo los glaciares de Mercer y Whillans. Los tres mayores miden entre 120 y 500 kilómetros cuadrados. El resto de los lagos está más disperso. Mercer y Whillans son dos de los mayores glaciares rápidos que llevan hielo desde el interior de la Antártida occidental hacia la plataforma helada del mar de Ross.

La Antártida almacena en torno al 90% del hielo que hay en la Tierra y el 70% del agua dulce.

Google se moviliza para combatir 'el fraude del clic' 

El Pais (Madrid)

Google estudia con asociaciones internacionales como la Interactive Advertising Bureau, la creación de un estándar en la industria de Internet para el control del "fraude de clic" en la publicidad en este medio. Este fraude consiste en hacer clic en una publicidad interactiva con la intención de inflar falsamente los beneficios del portal o la página web pues la compañía anunciante paga en función de las veces que un usuario presione el ratón.

El responsable del proyecto para controlar el fraude del clic de Google, Shuman Ghosemajumder, está realizando una gira por Europa para dar a conocer las medidas que el rey de los buscadores está poniendo en práctica para evitar estas prácticas.

Google sufrió el año pasado una demanda de varios comercios en Internet de Estados Unidos por este fraude que se resolvió mediante acuerdo extrajudicial por el que tuvo que desembolsar 90 millones de dólares.

Ghosemajumder explicó que desde que iniciaron este negocio en Internet en 2002 utilizan sistemas de control tanto del fraude como para el clic invalido, cuando el usuario pulsa el ratón de forma accidental, como es el caso del "doble clic" que los usuarios están habituados a presionar y que se contabilizaría dos veces.

Google actúa mediante un sofisticado sistema de filtrado automático basado en logaritmos que aprende de las nuevas situaciones y que detecta que menos del 10% de los clic son fraudulentos o accidentales y evita que estos sean facturados a las empresas.

El sistema, en el que trabajan casi 40 investigadores, ha reconocido hasta cien comportamientos que provocan la invalidez del clic, pero aprende continuamente para garantizar la efectividad de las campañas publicitarias de las empresas, dijo el directivo.

El fraude persigue perjudicar a una empresa por parte de un competidor, con el objetivo de causarle un perjuicio económico haciéndole pagar por clics improductivos, pero también se detecta en páginas web que han llegado a acuerdos con Google para alojar publicidad y que cobran a su vez a Google por cada clic.

Los sistemas de detección de Google diseñados para evitar estas prácticas, realizan estudios sobre las tendencias de este problema y desde el mes de julio las empresas reciben por cada campaña de publicidad un informe de los intentos de fraude que ha habido en la misma.

También actúan en caso de denuncia de un cliente que advierte algún comportamiento anómalo en los registros de la actividad publicitaria, aunque el directivo de Google dijo que hay muy pocas denuncias. Ghosemajumder dijo que en los casos en los que se puede detectar el origen del fraude emprenden acciones judiciales.

quarta-feira, fevereiro 14, 2007

Índice de hoje 

- El futuro colisionador lineal de partículas medirá 31 kilómetros (El Pais, Madrid)
- O factor soviético no Afeganistão de hoje (Novosti, Moscovo)

El futuro colisionador lineal de partículas medirá 31 kilómetros 

El Pais (Madrid)

La próxima gran máquina experimental para desentrañar los misterios del universo a su escala más elemental será un colisionador de partículas internacional de 31 kilómetros de longitud y un coste de 4.300 millones de euros, según el diseño de referencia del proyecto, que se presentó la semana pasada en Pekín.

El diseño del ILC, preparado por un grupo de 60 científicos liderados por Barry Barish (Caltech, EE UU), detalla los componentes del colisionador, que se basaría en la tecnología de cavidades superconductoras. La gran instalación estaría formada por dos líneas enfrentadas de aceleración de partículas (una de electrones y otra de positrones) para producir colisiones de hasta 500 gigaelectronvoltios de energía. Dos grandes detectores registrarían dichos choques de partículas.

Los físicos de altas energías argumentan que con el LHC esperan hacer descubrimientos esenciales como el predicho bosón de Higgs o, tal vez, partículas supersimétricas, pero para explorar en detalle sus características necesitarían un acelerador de siguiente generación, como el ILC. Esta máquina podría, tal vez, ayudar a descubrir la naturaleza de la materia oscura e incluso encontrar dimensiones extra, señala el Instituto de Física de Estados Unidos.

El diseño de ingeniería del ILC debería estar listo para 2009 y su construcción empezaría en 2010. En el proyecto participan más de mil científicos e ingenieros de 100 universidades y laboratorios de 24 países. Si se alcanzase un acuerdo internacional para hacerlo, los socios tendrían que negociar donde instalarlo. Por ahora se barajan tres sitios: el CERN, Fermilab (Chicago, EE UU) y algún lugar de Japón, informa The New York Times.

El grupo de diseño señala que el ILC sería ampliable hasta 50 kilómetros, con lo que la alcanzaría una energía de mil gigaelectronvoltios en las colisiones de partículas.

O factor soviético no Afeganistão de hoje 

Novosti (Moscovo)
por Piotr Gontcharov, observador político da RIA "Novosti"

Aquando de mais uma visita ao Afeganistão, não podemos deixar de fazer uma pergunta: saberão os EUA estabilizar a situação e realizar reformas democráticas no país?

Este tema anda na boca de cada habitante de Cabul. Tanto nos círculos políticos e militares, em particular, como na sociedade afegã, em geral, as pessoas fazem comparações entre a presença soviética no passado e a actual presença americana no Afeganistão.

No ver de alguns, os EUA no Afeganistão realizam a operação militar e a sua política de uma maneira mais hábil do que os russos na sua altura. Por outro lado, muitos assinalam que os EUA realizam a sua política no Afeganistão levando em consideração a experiência soviética.

É mais que óbvio que as actuais reformas dos EUA e do Ocidente no território afegão não diferem na sua essência das reformas realizadas outrora pelos soviéticos. Trata-se em primeiro lugar dos direitos iguais para homens e mulheres, da democracia eleitoral representativa e assim por diante. Com uma diferença só: naquela altura as reformas eram realizadas sob a bandeira vermelha e agora sob as bandeiras nacionais de mais de vinte países. Esta diferença, porém, é bem significativa porque é muito difícil suspeitar vinte países de ocupação do Afeganistão, do que costumava a ser acusada a antiga URRS.

Cabe lembrar ainda que a presença militar da União Soviética no Afeganistão foi recebida com uma fortíssima pressão por parte dos EUA e do Ocidente, que investiram imensos meios no financiamento da jihad islâmica contra os soviéticos. Hoje em dia a Rússia, sendo sucessora da antiga URSS, opera no Afeganistão no âmbito da coligação anti-terrorista, em conjunto com os EUA e o Ocidente.

Há que assinalar ainda que precisamente graças à URSS, no Afeganistão foram criadas as condições para a realização das reformas actuais. Com a participação directa dos soviéticos na sociedade afegã surgiu pela primeira vez um grupo político e social dos tecnocratas, tendo as dezenas de milhares de afegãos que estudaram na URSS formado agora o eixo intelectual da sociedade afegã. Quase todos os vice-minitros e pessoal dos ministérios formados na antiga URSS dominam bem a língua russa, dando-lhe a preferência entre todos os idiomas estrangeiros. Estes tecnocratas e os intelectuais que se consolidam em torno dos primeiros acabaram por ser os principais aliados dos EUA e do Ocidente na realização das reformas democráticas no Afeganistão.

Claro que o sucesso das reformas depende afinal de contas da aceitação das mesmas pela população. Os afegãos costumam utilizar a expressão "água debaixo do feno", usando-a quando querem acentuar os processos sérios que se vêm operando sem manifestações externas. Esta expressão é muito oportuna no Afeganistão de hoje. Acontece que debaixo do "feno" vêm amadurecendo os tradicionais e eternos problemas do Afeganistão, ou seja, a prontidão ou a não da sociedade em apoiar as reformas, a prontidão dos islamistas radicais de fazer cedências aos reformadores e o problema das relações entre o sul e o norte, ente os pushtun e o resto da população. O conjunto destes problemas fez gorar na sua altura os esforços reformadores de Moscovo neste país. A situação actual no Afeganistão está longe de ser "moderadamente estável". Nas regiões tradicionalmente rebeldes das províncias de Kandahar, Paktia, Zabol e Helmand os adversários das reformas - talibãs, extremistas de Gulbiddin Hekmatyar e da Al-Qaeda - têm dinamizado a sua actividade,

Um papel especial vem sendo desempenhado pelo "factor islâmico", que actua ao lado do Estado. Trata-se dos assim chamados comandantes de campo ou melhor dizendo dos antigos mujahedeens, formados e "alimentados" na sua altura pelos EUA e pelo Ocidente durante a presença da URSS no Afeganistão, os quais agora acabaram por se tornar um quebra-cabeça para os seus criadores. É precisamente esta "quinta coluna" que pode apoiar ou, o que é mais provável, fazer fracassar quaisquer reformas democráticas. É uma força que reivindica o maior número de lugares no novo Parlamento (a apuração dos votos nas últimas eleições parlamentares deve ser finalizada no final de Outubro). Cabe assinalar ainda que, na opinião dos políticos e peritos americanos, o país que tem mais influência nesta categoria da população é a Rússia.

Há que constatar afinal de contas que a experiência soviética no Afeganistão acabou por ser útil, não havendo nisso nada de paradoxal.

terça-feira, fevereiro 13, 2007

Índice de hoje 

- Grupo descobre "Idade da Pedra" dos chimpanzés (Folha de S. Paulo, Brasil)
- Un telescopio espacial capta la colisión de varios cometas a 700 años luz de la Tierra (El Pais, Madrid)
- Vers la fin du quotidien papier ? (Le Monde, Paris)
- L'arrivée des nanomédicaments (Le Temps, Genève)

Grupo descobre "Idade da Pedra" dos chimpanzés 

Folha de S. Paulo (Brasil)
por CLAUDIO ANGELO

Um grupo internacional de pesquisadores descobriu em uma floresta da Costa do Marfim um conjunto de ferramentas rudimentares de pedra com 4.300 anos de idade. Até aí, nada de excepcional. A novidade é que os fabricantes dos instrumentos não foram caçadores-coletores humanos, mas sim um bando de chimpanzés.

O achado, publicado hoje na revista "PNAS", muda o sentido da expressão "Idade da Pedra" e faz os olhos dos interessados nas origens do homem se voltarem às florestas tropicais do oeste africano, até então preteridas em favor das savanas.

Embora ferramentas de pedra antigas usadas por esses macacos para quebrar frutos secos já fossem conhecidas, esta é a primeira vez que se descobrem sítios arqueológicos com vestígios milenares de uma "cultura" símia. O que traz à tona uma questão com a qual os antropólogos têm se debatido: o que é mesmo "cultura"?

A definição tem sido cada vez mais bagunçada pelos estudos de comportamento animal.
Considerada num passado não muito distante uma característica humana por excelência, a transmissão cultural --que inclui o uso de ferramentas para modificar intencionalmente o ambiente-- já está bem comprovada em grandes macacos como chimpanzés.

Há bons indícios de que ela aconteça entre golfinhos e até entre os modestos macacos-pregos, separados da linhagem humana por 30 milhões de anos de evolução. Há quem diga que até aves, como os corvos, a possuam em algum grau.

O novo estudo, liderado pelo espanhol Júlio Mercader, da Universidade de Calgary (Canadá), leva essas evidências ao extremo. Afinal, ele mostra que não só os chimpanzés são capazes de transmitir conhecimento tecnológico dentro da sociedade como também de manter esse conhecimento.

As ferramentas toscas desenterradas por Mercader e seus colegas no Parque Nacional Taï são muito semelhantes às que os chimpanzés que habitam a área utilizam hoje em dia.
"A Idade da Pedra dos chimpanzés começou há milhares de anos. Portanto, a transmissão de tecnologia persistiu ao longo de muitas gerações", disse o pesquisador à Folha.

Tecnologia de ponta

Os antigos instrumentos líticos dos macacos consistem praticamente em "martelos" usados para quebrar cinco tipos de castanha existentes na floresta. Os bichos gostam tanto dos frutos que dedicam uma média de sete anos de "estudo" para aprender a rachar os coquinhos sem destruir a noz, usando pedras de até 9 quilos.

O tamanho e o peso dos artefatos, aliás, foram duas das pistas que os pesquisadores seguiram para estabelecer que os artefatos eram mesmo coisa de macaco. Os chimpanzés, apesar da baixa estatura, são muito mais fortes que os humanos. Ferramentas humanas típicas da Idade da Pedra costumam ter no máximo meio quilo.

A outra maneira de determinar a autoria das peças foi a análise de microscópicos grãos de amido ainda grudados nas pedras. Eles pertencem exatamente às cinco espécies de castanha que integram o cardápio atual dos macacos de Taï.

Os sítios arqueológicos descobertos por Mercader e colegas dos EUA, do Reino Unido e da Alemanha precedem a invenção da agricultura por humanos naquela região. "Não havia agricultores vivendo ali há 4.300 anos, portanto é improvável que os chimpanzés tenham aprendido [o hábito] por imitação de humanos, como alguns cientistas costumavam alegar", afirma Mercader.

Para o espanhol, o achado sugere que a técnica da percussão de pedras para quebrar castanhas já era adotada pelo último ancestral comum entre humanos e chimpanzés, há cerca de 7 milhões de anos.

Arqueologia de mico

O etólogo Eduardo Ottoni, da USP, especialista em cultura de macacos-pregos, está se unindo a arqueólogos para tentar estabelecer sítios antigos também para esses animais.

Ele diz que o estudo na "PNAS" é interessante, mas que não altera a hipótese original para a origem dessas ferramentas --a do ancestral comum. "Mais ou menos 4.000 anos não muda muito em relação a 7 milhões."

Un telescopio espacial capta la colisión de varios cometas a 700 años luz de la Tierra 

El Pais (Madrid)

El telescopio espacial Spitzer de la NASA ha captado la colisión de cometas en torno a una estrella muerta a unos 700 años luz de la Tierra, ha informado hoy el Laboratorio de Propulsión a Chorro (JPL). La estrella se encuentra en el centro de la nebulosa de Helix y la nube de gas que la rodea le da la apariencia de un ojo gigantesco, ha señalado el citado laboratorio en un estudio que será publicado el mes próximo por la revista Astrophysical Journal Letters.

"Nos sorprendió ver tanto polvo alrededor de esta estrella. Debe provenir de cometas que han sobrevivido a la muerte de su sol", ha indicado Kate Su, astrónoma de la Universidad de Arizona y autora del informe. La nebulosa de Helix, en la constelación de Acuario, se formó al morir una estrella similar a nuestro Sol que se desprendió de sus capas exteriores.

La radiación de esa estrella muerta, también llamada "enana blanca", calienta el material expulsado, causando una fosforescencia captada por el telescopio infrarrojo del observatorio Spitzer. Según los científicos, el polvo de la nebulosa es causado por la colisión de cometas en los límites externos del sistema, como consecuencia de la alteración de sus órbitas producidas por la muerte de la estrella.

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