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sábado, dezembro 31, 2005

Índice de hoje 

- La première "photo vivante" grâce à une bactérie (Le Monde, Paris)
- Saturne et Titan, des mondes redécouverts grâce à Cassini-Huygens (Le Figaro, Paris)
- El camalote invade el Guadiana (El Pais, Madrid)
- Crece el poder machista en los guetos franceses (El Pais, Madrid)
- Mujeres en Irak: batalla perdida (ABC, Madrid)

La première "photo vivante" grâce à une bactérie 

Le Monde (Paris)
por Jean-François Augereau

Nicéphore Niépce, l'inventeur bourguignon de la photographie (1767-1833), en avait peut-être rêvé il y a plus d'un siècle et demi. Mais ce sont des chercheurs de l'université de Californie, à San Francisco, et de celle du Texas qui l'ont réalisée.

Le "flying spaghetti monster", sorte de crabe à six pattes tout droit issu de l'imagination d'un enfant, est la première photo vivante jamais produite. D'autres, comme une série de portraits d'une incroyable qualité, ont suivi.

Ces photos sont les premières faites à partir d'un matériau biologique qui tourne résolument le dos aux techniques des champions de la pellicule que sont Agfa, Fuji ou Kodak et à celles des leaders de la photo numérique.

Oubliés les sels d'argent ainsi que les oxydes de fer et de manganèse, que le héros de Chalon-sur-Saône a eu tant de peine à maîtriser pour réaliser, en 1826 ou 1827, la première photographie de tous les temps. Finis les capteurs électroniques dont la résolution — le nombre de pixels —, tant vantée par les vendeurs d'appareils numériques, ne cesse de progresser.

Désormais, l'heure est aux bactéries, et à la plus connue d'entre elles : Escherichia coli. E. coli pour les intimes. Un micro-organisme présent dans l'intestin des mammifères et qui, au fil du temps, est devenu le cobaye préféré des biologistes.

Cette bactérie est si petite qu'il n'est guère difficile, s'amusent Chris Voigt et Anselm Levskaya, deux des pères californiens de ces photos biologiques, d'obtenir avec cette pellicule vivante des résolutions de 100 millions de pixels, là où des appareils haut de gamme en proposent dix fois moins. Vantardise ? Certainement pas. D'ailleurs, la très sérieuse revue scientifique Nature s'est fait l'écho de cette découverte à la fin du mois de novembre.

Pour obtenir les minuscules biopigments noirs et blancs — ou plutôt beige clair et beige foncé — nécessaires à la constitution de leur photo, les chercheurs ont "manipulé" E. coli en lui injectant le gène d'une algue bleue qui favorise, plus ou moins directement, la production d'une protéine sensible à la lumière. En résulte l'apparition d'un pigment coloré, celui-là même qui fait les clairs et les foncés selon qu'il se manifeste ou pas. Seule contrainte — et non des moindres —, le temps de pose de cet appareil photo d'un nouveau genre est de plusieurs heures.

Ces biologistes espèrent développer le marché de ces bactéries mutantes en les transformant en de minuscules usines, les "nano-usines", capables, une fois excitées par la lumière, de produire nombre de substances chimiques ou de précipiter des métaux.

Saturne et Titan, des mondes redécouverts grâce à Cassini-Huygens 

Le Figaro (Paris)
por Cyrille Vanlerberghe

PLUS DE cinq cents ANS après les premiers pas d'un Européen sur un nouveau monde avec Christophe Colomb (1), un représentant de l'Ancien Continent a abordé en 2005 les rivages d'une terre jamais explorée : Titan. Mais cette fois, l'explorateur n'est plus de chair et d'os. C'est un robot. La sonde automatique Huygens s'est posée en douceur le 14 janvier dans les plaines glacées de la plus grande lune de Saturne, non loin de l'embouchure de ce qui ressemble étrangement à une rivière, à 1,2 milliard de kilomètres de la Terre.

A part une erreur technique idiote qui a fait perdre la moitié des photos prises par Huygens, la mission européenne qui a fait le voyage depuis la Terre, accrochée au gros vaisseau américain Cassini, est un fantastique succès. L'engin de l'Agence spatiale européenne (ESA) a gravé ce jour-là son nom dans l'histoire de la conquête spatiale.

Lors des passages des sondes américaines Voyager auprès de Saturne et de son système de satellites au début des années 1980, l'atmosphère très épaisse et opaque de Titan rendait la surface invisible. Avec les caméras infrarouges de la sonde américaine Cassini, arrivée autour de Saturne en juillet 2004 après sept années de périple dans le système solaire, la situation s'améliore légèrement : des taches sombres et claires apparaissent, mais de manière encore très floue. Les astronomes en déduisent qu'une certaine activité doit exister à la surface, qui serait autrement bien plus uniforme. Aucune trace d'étendue liquide n'est visible. Le mystère reste alors entier.

Des anneaux en changement continuel

Cassini, dernière mission planétaire «géante» de la Nasa (un engin de 5,6 tonnes au décollage, alimenté en courant par un générateur radio-isotopique au plutonium), apporte également son lot de questions nouvelles sur la planète aux anneaux elle-même et ses nombreux autres satellites. Les images de la sonde révèlent des anneaux en changement continuel, à tel point que certains sont en train de s'entortiller en spirale sous la perturbation d'une petite lune. Dans bien des cas, les clichés des petits mondes rocheux parsemés de cratères, exposés devant la surface gigantesque de Saturne, prennent une réelle dimension artistique. Sous l'effet de la lumière rasante du Soleil, les pôles de Saturne ont pris récemment une belle teinte bleutée, qui contraste fortement avec les habituelles couleurs dorées de la planète géante, et que les astronomes ne savent pas complètement expliquer.

Le 25 décembre 2004, Cassini a fait un joli cadeau de Noël à l'Europe, en larguant son passager Huygens vers Titan. La sonde européenne, une capsule en forme de coquillage de 2,7 m de diamètre protégée par un épais bouclier thermique, pénètre dix jours plus tard, le 14 janvier 2005, à 21 600 km/h dans les hautes couches de l'atmosphère de la lune, à 1 400 km d'altitude. Au terme d'une descente sous parachute longue de 2 h 28, l'engin se pose doucement sur une surface souple, «avec la consistance de sable mouillé», décrit Jean-Pierre Lebreton, responsable scientifique de la mission à l'Agence spatiale européenne, avec ses cosignataires dans la revue britannique Nature (2).

Au sol, la température est de – 179 °C. L'unique vue prise de la surface révèle une grande plaine, parsemée de nombreux cailloux. Au premier plan, quelques galets au formes arrondies, comme s'ils avaient été roulés dans un cours d'eau. Une observation qui coïncide avec les photos prises lors de la descente. Elles montrent un trait de côte séparant une région claire, plus élevée de 50 à 200 mètres, dans laquelle semblent s'écouler des réseaux de rivières vers une plaine plus sombre, dans laquelle s'est posé Huygens.

Pluies de méthane

L'analogie avec une côte maritime n'est toutefois pas satisfaisante, puisque la plaine sombre apparaît sèche. Les scientifiques font toutefois l'hypothèse que les rivières sont provoquées par des pluies de méthane, qui sculptent le relief en s'écoulant vers les régions basses. Cela correspondrait avec le fait que les instruments de la sonde ont enregistré un léger dégazage de ce gaz, quand l'engin réchauffé par sa descente a touché le sol gelé.

Comme notre planète, Titan est une planète «vivante», dont le développement aurait toutefois été gelé par de trop basses températures avant d'arriver à un stade terrestre.

(1) La découverte de l'Antarctique en 1820 est toujours disputée entre le Russe von Bellingshausen, l'Anglais Bransfield et l'Américain Palmer !
(2) Nature, 8 décembre 2005.

El camalote invade el Guadiana 

El Pais (Madrid)

Las aguas del Guadiana se enfrentan desde hace más de un año a la colonización de un devastador intruso: el camalote o jacinto de agua, una planta amazónica que ha llegado a ocupar casi cien hectáreas del río y que pone en peligro su fauna acuática y los sistemas de riego de las poblaciones por las que atraviesa. El nombre científico de esta especie flotante de raíces sumergidas es Eichhornia crassipes y pertenece a la familia de las pontederiáceas. Presente en casi todo el mundo, ya que se exportó para usos ornamentales en estanques, es considerada una mala hierba, porque pueden taponar en poco tiempo una vía fluvial. De hecho, la Unión Mundial para la Naturaleza la incluye entre las cien especies más invasoras del mundo.

Este vegetal forma parte, junto al visón americano, la malvasía jamaicensis, las cotorras argentinas, el mejillón cebra, la rana toro, el muflón, el lucio, el esturión, el cangrejo americano, el siluro o la especie vegetal uña de gato, entre otras, del conjunto de especies invasoras que amenazan a la flora y fauna españolas. La nueva intrusa ha encontrado las condiciones óptimas para su propagación en el Guadiana: altas temperaturas interiores y exteriores, niveles elevados de fertilizantes disueltos y poco caudal, lo que facilita el asentamiento de la planta en los meandros del río.

La planta crece rápidamente y puede doblar su extensión en 10 ó 15 días si las condiciones son favorables pero, afortunadamente, la bajada de temperatura del cambio de estación, combinado con las extracciones diarias, frena el avance de esta especie, que reduce el nivel de oxígeno e impide el paso de la luz del sol al ecosistema acuático. Eva Hernández, de WWF/Adena, ha explicado que para hacer frente al avance de las especies invasoras es necesaria la prevención, con un seguimiento exhaustivo de estas especies, poniendo especial cuidado en los sistemas degradados, "que son más fáciles para las especies oportunistas" y, por último, cuidar la salud del ecosistema.

De un estanque directo al río

Se desconoce el modo en el que el jacinto de agua llegó al Guadiana, pero una hipótesis, que maneja la organización ecologista, apunta a que puede que haya sido vertido en las tuberías procedente de un estanque. Hernández ha indicado que esta especie, al igual que todas las invasoras, "es muy oportunista" y causa problemas en España y en todo el mundo, "donde afecta enormemente a la pesca fluvial además de a los propios ecosistemas". La Confederación Hidrográfica del Guadiana (CHG), alarmada por la rápida propagación del camalote a lo largo del río y sus afluentes, ha desarrollado un plan integral de control, en colaboración con la Consejería de Agricultura y Medio Ambiente de la Junta de Extremadura y un grupo de investigadores universitarios.

El Ministerio de Medio Ambiente ha decidido también destinar una partida presupuestaria de seis millones de euros para el año que comienza, con la intención de intensificar la lucha contra la planta durante el invierno. Con ese presupuesto está prevista la contratación de más de cien personas que trabajarán desde el próximo lunes en la extracción del vegetal. Otras de las medidas adoptadas por la CHG han sido la instalación de barreras de contención en el tramo urbano del río Guadiana a su paso por Mérida y el establecimiento de filtros en las proximidades de la presa para evitar el paso de más materia vegetal.

El vicerrector de Investigación, Desarrollo e Innovación de la Universidad de Extremadura, Juan Manuel Sánchez Guzmán, ha declarado que el objetivo es eliminar el 40% de la planta y controlar en primavera su floración, liberación de semillas y expansión geográfica. Para los habitantes de las riberas del Guadiana, la propagación del camalote es un "drama" concentrado ahora en un lugar muy concreto pero que se "puede traspasar a otros a través de las aves migratorias", según ha dicho José Alba, vecino de Badajoz y promotor de una plataforma que quiere denunciar lo que consideran "un desastre natural". Una de las preocupaciones de Alba es que la presa de Montijo, que ahora no permite el flujo habitual de agua para evitar el paso del camalote a Mérida, tenga que abrirse cuando llueva, lo que conduciría a una nueva propagación del vegetal.

Crece el poder machista en los guetos franceses 

El Pais (Madrid)

Las mujeres de los suburbios franceses están perdiendo derechos adquiridos. Expulsadas en la práctica de las zonas y actividades de ocio, obligadas por los hombres de la familia a llevar velo, víctimas en miles de casos de violencia sexual y poligamia, las jóvenes observan cómo se reconstruye el poder machista en los guetos. El Parlamento francés ha denunciado la "inquietante regresión de la condición de las mujeres" entre los colectivos procedentes de la inmigración, fruto en parte del auge del islamismo radical. El movimiento Ni Putas ni Sumisas propugna un feminismo laico y republicano con el objetivo de equiparar los derechos de las mujeres del extrarradio con los del resto de las francesas.

por JOAQUÍN PRIETO

Samira Bellil dejó escrito su testimonio antes de morirse, a los 31 años de edad. "Excitado por mis gritos, K. me golpea con todas sus fuerzas (...) No tiene piedad alguna de mí, continúa golpeándome hasta que no tengo fuerzas para reaccionar, hasta que me doy cuenta de que tengo que seguirle si quiero continuar viva. Por lo tanto, le obedezco (...) Se acerca al reproductor de vídeo, introduce una casete; es una película X. '¡Aprende y hazlo igual!', me grita".

Nacida en Argelia y trasplantada a un pueblo de la periferia parisiense, Samira tenía 14 años cuando sufrió la primera agresión sexual por parte de un tipo que luego la traspasó a otros colegas. Su relato, publicado en 2002 en forma de libro (Dans l'enfer des tournantes), fue la primera denuncia del infierno de violaciones colectivas que se produce en ciertas barriadas de ciudades francesas.

Más allá de las fachadas elegantes de París y otros grandes núcleos urbanos, se despliega un mundo de guetos, donde la vida es difícil para la mayoría de los habitantes, particularmente si son mujeres: un clima de violencia sexual y de acosos responde a la reconstrucción del poder machista, favorecido por la tradición patriarcal de las familias de inmigrantes y potenciado por la instalación del islamismo extremista, que cuestiona todos los avances de la condición femenina.

De esos mismos barrios ha surgido también una reacción a esa deriva: el movimiento generado por la asociación Ni Putas Ni Sumisas, que propugna un feminismo laico y republicano para equiparar a las mujeres de los extrarradios con los derechos de las francesas en los espacios sociales acomodados. "Las mujeres de los barrios populares han perdido las libertades que habían empezado a conquistar", asegura Fadela Amara, la presidenta de esa asociación, que tiene 40 años y militó antes en SOS Racismo.

Hija de un argelino, desde luego Fadela Amara no lleva velo y ha apoyado firmemente decisiones significativas del presidente francés, Jacques Chirac, como la prohibición del velo islámico en la escuela pública.

A su juicio, la presión moral que se ejerce sobre las chicas de las barriadas populares es muy fuerte. Que no circule rumor alguno sobre la virginidad de aquella o de ésta; en caso contrario, los tíos del barrio pueden permitírselo todo con la afectada, incluso las palizas, las violaciones y a veces el asesinato. La preservación de la virginidad a toda costa supone un freno a las libertades y un sometimiento al control masculino y al tribunal de la comunidad. Esto no afecta exclusivamente a las mujeres procedentes de la inmigración: en barrios donde quedan franceses de pura cepa, las jóvenes viven casi igual de excluidas de los espacios públicos que las de origen inmigrante.

El caldo de cultivo es la sensación de encierro que produce la pobreza material y cultural. "En los años ochenta ya existían barrios problemáticos en muchas ciudades, pero éstos disponían de equipamientos públicos y había en ellos cierta mezcla social. No como ahora: en esos barrios se encuentran casi todos los parados y r-mistes [perceptores del subsidio de subsistencia] de cada ciudad", explica la socióloga Hélène Orain, especialista en la vida suburbial.

Por eso es menos paradójico de lo que parece la ausencia total de mujeres en los disturbios del otoño, teóricamente un grito de rabia por la marginación de los suburbios.

¿Por qué la revuelta fue tan marcadamente masculina? "En primer lugar, porque las asociaciones hicieron cuanto pudieron para que las mujeres no se implicaran", contesta la socióloga Hélène Orain. "Pero también se debió al estricto sistema de control ejercido por las familias sobre la presencia de chicas en la calle".

Otras veces, las mujeres han sido movilizadas por asociaciones musulmanas, por ejemplo contra la prohibición del velo en la escuela; sin embargo, en la última revuelta los grupos islamistas "no jugaron papel alguno en el desencadenamiento de las violencias y su expansión" y además manifestaron "todo el interés en una vuelta rápida a la calma, para evitar confusiones", según un informe del servicio policial Renseignements Généraux (Investigaciones Generales). El fenómeno que la policía ha llamado "insurrección no organizada" estaba lejos de ser la guerra del islamismo radical, aunque esa misma policía teme igualmente los "intentos de recuperación" que puedan hacerse a partir de ahí.

El pasado mes de noviembre, las mujeres se libraron de engrosar la cifra de más de 4.000 detenidos porque los incendiarios no contaron con ellas como carne de cañón frente a las filas policiales. Lo más frecuente es que no cuenten con las chicas ni siquiera en momentos cotidianos.

A menudo es suficiente con que unos cuantos mecs (tíos) exijan que no haya meufs (tías) en las actividades colectivas, para que el animador social correspondiente retroceda en beneficio de la paz pública. "Las actividades para la juventud se han convertido en ocios organizados en provecho casi exclusivo de los varones", según la socióloga Hélène Orain.

A su vez, el rechazo mostrado por gran parte de la sociedad francesa hacia los jóvenes suburbiales hace que aquellos se sientan confinados. "El racismo presente fuerza a los chicos a seguir residiendo en el barrio y ellos construyen redes para dominarlo; en cada uno suele haber cuatro o cinco individuos que mandan", cuenta una militante de Ni Putas Ni Sumisas, la menor de una familia de cinco hermanos, que pasó toda su infancia y adolescencia en el extrarradio industrial de Clermont Ferrand.

"El barrio es difícil para todo el mundo, pero en primer lugar para las madres y las hijas. Los chicos hacen prácticamente lo que quieren, pero no les acuso en bloque: muchos se sienten obligados a tener actitudes duras, esto se debe a la presión del barrio. Uno a uno se comportan bien, pero cuando van en grupo tienden a ser más violentos".

En los barrios aludidos también se produce un choque cultural entre los inmigrantes de edades avanzadas, con una tradición de fuerte autoridad patriarcal, y los hijos que, mal que bien, están escolarizados; algunos padres o abuelos siguen siendo analfabetos y dependen de los jóvenes hasta para leer cartas o documentos. Progresivamente, la autoridad patriarcal va pasando desde el cabeza de familia al mayor de los hermanos de sexo masculino.

Para las mujeres de edad, llevar un pañuelo en la cabeza puede ser sólo una cuestión de costumbre, como la del chal en las portuguesas; pero cada vez hay más chicas jóvenes que se velan en Francia, tapándose bien la cabeza y el cuello a partir de la edad de la pubertad.

"La sexualidad ya era un tema tabú para las familias que practican el islam", explica Hélène Orain. "Pero desde hace años asistimos a la llegada de imanes procedentes de otros países, que van implantando una versión muy tradicional de la mujer musulmana: velada, en casa, sumisa, que sufre todas las humillaciones que se le impongan. Es un discurso extremadamente patriarcal, machista y reaccionario".

El propio Parlamento francés acaba de certificar la existencia de una "inquietante regresión de la condición femenina" entre las poblaciones procedentes de la inmigración.

Una comisión, constituida antes de la revuelta del otoño, ha presentado un informe minucioso sobre las discriminaciones sufridas por las mujeres, cuyos efectos "son dramáticos en lo que se refiere al repudio y a la poligamia", según Marie-Jo Zimmermann, diputada del partido Unión por un Movimiento Popular (UMP) -actualmente en el Gobierno- que ha dirigido esa comisión.

Hace tiempo que las chicas de los barrios se dieron cuenta de que la escuela era la única posibilidad de cambiar de vida. Sin embargo, las adolescentes de hoy creen menos que sus mayores en los estudios como vía de emancipación. Un hecho tanto más lamentable, cuanto que sus resultados escolares son mejores que los de sus hermanos.

Entre los jóvenes de origen magrebí, el 27% de las chicas abandonan la escolaridad obligatoria sin haber logrado diplomarse, frente a nada menos que un 42% de varones. Sólo un 20% de mujeres de origen magrebí cursan estudios superiores, frente a un 34% de chicas procedentes de otros países europeos y un 44% de mujeres de origen francés, según un estudio de los investigadores sociales Frédéric Lainé y Mahrez Okba aportado a la comisión parlamentaria.

Entre las jóvenes procedentes de la inmigración caló profundamente la idea de que esforzarse en los estudios no les saca de apuros. La tasa de desempleo entre jóvenes de origen magrebí es del 22%, el doble que entre las francesas y demás europeas en Francia.

Lo afirma también el informe elaborado por la diputada Mari-Jo Zimmermann: "Al comprobar las dificultades de sus hermanas mayores en el mercado de trabajo, pese a lo que se habían esforzado en su educación, esas jóvenes (las adolescentes actuales) parecen creer cada vez menos en cualquier ascenso social a través de la escuela e incluso se muestran dispuestas a capitular".

Mujeres en Irak: batalla perdida 

ABC (Madrid)
por JESÚS BASTANTE, ENVIADO ESPECIAL

ERBIL (IRAK). Kazhal viste ropas occidentales y no lleva velo, ni prenda alguna oculta su cuerpo de la vista de los demás. «La religión no se lleva en el pañuelo, sino en el corazón», sostiene, y es cierto que ninguna ley en el Irak post-Sadam (tampoco con anterioridad) obliga a las mujeres a llevar un tipo de vestimenta determinado. Pero también lo es que hoy, como ayer, la situación de las mujeres en este rincón del mundo dista mucho de alcanzar los mínimos de igualdad y dignidad respecto al hombre. «Las mujeres podemos hacer muchas cosas, pero sin la ayuda del hombre nada será posible», argumenta a modo de disculpa.

Kazhal dirige un orfanato para niñas en Erbil, la capital del Kurdistán. Como un fiel reflejo de la sociedad iraquí, chicos y chicas permanecen separados desde su infancia, siendo educados en la desigualdad y la supremacía del hombre respecto a la mujer, absolutamente discriminada con el silencio cómplice de unas autoridades que proclaman sin pudor la llegada de la democracia plena a Irak tras la caída de Sadam Hussein. Incluso los responsables del Gobierno kurdo nos muestran, como ejemplo de apertura, a una joven madre, ataviada con un velo naranja, que navega por Internet.

«Pero no ha habido ninguna diferencia entre un régimen y otro para las mujeres. Ellas siguen condenadas a vivir a la sombra del varón, a quien deben la vida y de quien dependen para todo», constata Wallid, el traductor que ha acompañado al presidente de Mensajeros de la Paz, Ángel García, en su viaje navideño a Irak.

El peso del velo

Pasear por el centro de Erbil, por las calles de todo Irak, evidencia lo lamentable de una batalla perdida, la de la igualdad: en cada esquina se ven mujeres ocultas bajo el peso del velo, obligadas a ceder el paso al hombre, sin derecho a una educación digna, a conducir sus autos o a acercarse a los hombres mientras rezan en plazas y mercados durante el último viernes del año.

Los ecos de la guerra no sólo se ven en los edificios y en los controles militares: también en el rostro de las mujeres sometidas. A veces, demasiadas veces, las vejaciones se padecen desde la niñez. Y, en muchos casos, son recibidas con una pavorosa normalidad por parte de vecinos y familiares.

Como en el caso de dos de las niñas internadas en el orfanato dirigido por Kazhal, que se ocultan de las miradas extrañas y que esconden tras un pañuelo su rostro y un negro pasado. Huérfanas de madre, su padre se casó con otra mujer que, al no soportar a sus hijastras, un buen día decidió rociar a las pequeñas con petróleo ante la pasividad de su progenitor y la complicidad de sus vecinos.

Hoy, seis meses después de haber conseguido huir, la piel sigue llena de quemaduras, hasta el punto de no poder ducharse porque hasta el agua les quema. «Aunque hay otras heridas que nunca se curarán», se lamenta el padre Ángel tras escuchar la historia, muy similar a la de otras tres hermanas, que también residen en el orfanato de Erbil.

Encerradas en un pozo

En esta ocasión, fue la madre de las chicas quien, al morir su marido, se casó con el hermano de éste. El tío de las pequeñas, que al principio las adoptó como suyas, no tardó en decidir que la paternidad no era para él, encerrando a las tres hermanas en un pozo. Durante tres meses, únicamente se alimentaron a base de pan y agua, sin mantener contacto alguno con su padrastro o su madre.

Finalmente, unos familiares lograron rescatarlas y llevarlas al orfanato. Hoy van a la escuela con normalidad, pero todas ellas tienen problemas para andar y hablar. «Y lo peor es que muchas historias acaban incluso peor», traduce Wallid. Aunque hay torturas que son peores que la muerte.

sexta-feira, dezembro 30, 2005

Índice de hoje 

- «Notre idée d'un Dieu tout-puissant est archaïque» (Le Temps, Genève)
- Un «catastrophisme éclairé» pour éviter le pire (Le Temps, Genève)
- Freitas questiona se Europa deve ter Constituição (Diário de Notícias, Lisboa)
- Un atentado suicida palestino pone en peligro la prórroga de la tregua con Israel (El Pais, Madrid)
- Descubren gran depósito de petróleo en el noroeste de China (Xinhua, Pequim)
- China elimina los impuestos agrícolas (Xinhua, Pequim)

«Notre idée d'un Dieu tout-puissant est archaïque» 

Le Temps (Genève)

Le tsunami et l'ouragan «Katrina» ont ébranlé la foi de nombreux croyants. L'écrivain journaliste Jacques Duquesne attaque les conceptions erronées de Dieu.

Propos recueillis par Patricia Briel

Le Temps: Vous avez décidé d'aborder dans votre dernier livre le problème du mal et de la souffrance. Ce sujet n'est-il pas trop vaste pour être soumis à un traitement journalistique?

Jacques Duquesne: Je ne crois pas. C'est un problème que les philosophes et les théologiens traitent depuis longtemps dans leur langage, et il est nécessaire de vulgariser le résultat de leurs recherches. Le travail du journaliste est de mettre à la portée du plus grand nombre ce qui est connu d'un petit nombre. J'ai également fait part de mes propres réflexions. Les laïcs sont invités eux aussi à réfléchir sur ces questions.

- Vous êtes croyant. Doutez-vous parfois de l'existence de Dieu?

- C'est notre sort commun de douter. Je me méfierais de quelqu'un qui n'aurait pas de doutes sur l'existence de Dieu. Les grands mystiques eux-mêmes ont connu des nuits de la foi. Mais cette dernière est comme l'amour, elle se construit tous les jours.

J'ai écrit ce livre parce que je suis conscient que l'actualité peut nous faire douter de l'existence de Dieu. Si les guerres et les souffrances qu'elles engendrent peuvent être imputées à la faute des hommes, tel n'est pas le cas des catastrophes naturelles comme les ouragans et les tsunamis. Beaucoup de gens se détournent de la foi après de tels événements. En effet, il est intenable d'affirmer que Dieu est amour et tout-puissant, et de constater que le mal existe.

- A vous lire, nous avons une idée erronée de Dieu.

- Oui. Notre idée d'un Dieu tout-puissant est archaïque et remonte à des temps très anciens. Or Jésus est venu changer notre compréhension de Dieu. Dans les Evangiles, il dit: «Qui me voit, voit mon Père.» Ce qui signifie que Dieu a de l'humain en lui. Et donc de la faiblesse. Le théologien suisse Maurice Zundel a écrit de très belles pages sur l'impuissance de Dieu. Le christianisme est porteur d'une véritable révolution de la notion du divin, mais nous ne l'avons pas encore assimilée. Nous peinons encore à croire vraiment en l'incarnation et à comprendre toutes les dimensions de sa signification.

- L'Eglise a-t-elle une responsabilité dans la propagation de cette fausse image de Dieu?

- Oui. Mais il faut se mettre à la place des chrétiens des premiers siècles. Ce qu'avait montré Jésus était tellement nouveau qu'il était difficile d'accepter toutes les implications d'un tel bouleversement théologique. Les compagnons de Jésus ont ainsi puisé dans les outils intellectuels de leur époque pour parler de ce qu'ils avaient vu et entendu. En ce temps-là, les relations entre Dieu et les hommes étaient régies par le sacrifice. Celui-ci permettait aux hommes de se concilier les faveurs du divin. Les disciples de Jésus ont donc interprété sa mort comme un sacrifice pour réconcilier Dieu et les hommes. En réalité, Jésus n'est pas venu sur terre pour se sacrifier, mais pour libérer les hommes d'une fausse image de Dieu. Malheureusement, l'Eglise catholique continue à véhiculer cette idée du sacrifice.

- De même qu'elle continue à expliquer l'existence du mal par le dogme du péché originel, qu'il faudrait abandonner selon vous.

- Oui. La notion de péché originel fait obstacle à une juste compréhension de Dieu. C'est saint Augustin qui a inventé et formalisé cette idée, adoptée ensuite par le concile de Trente. Jésus n'a jamais parlé de péché originel. D'ailleurs, celui-ci n'a jamais existé, de même que le jardin d'Eden dans lequel auraient vécu Adam et Eve. Le savant jésuite Pierre Teilhard de Chardin constatait en 1922 déjà que «plus nous ressuscitons scientifiquement le passé, moins nous trouvons de place ni pour Adam, ni pour le Paradis terrestre». En 1985, le cardinal Ratzinger, prenant en compte les travaux de Darwin, écrivait: «Dans une hypothèse évolutionniste du

monde, il n'y a évidemment aucune place pour aucun péché originel.» Mais le magistère n'a pas encore tiré toutes les conséquences de la théorie de l'évolution. Celle-ci nous enseigne que l'univers n'est point sorti tout fait des mains de Dieu. La création n'est pas achevée. Dieu n'a pas fini d'enfanter le monde. C'est cet enfantement qui génère souffrance et douleurs.

- Les théologiens nous apprennent que Dieu a tant aimé les hommes qu'il les a laissés libres de choisir entre le bien et le mal. Que pensez-vous de cette théorie?

- C'est une explication un peu courte. Elle n'éclaire qu'une partie du problème du mal.

- Vous avez retenu la notion du jugement dernier, et vous affirmez même qu'elle est nécessaire.

- Selon le théologien suisse Daniel Marguerat, «l'échéance du jugement dernier instaure l'homme en régime de responsabilité». Je crois que cette notion empêche les hommes de faire n'importe quoi. Notre responsabilité est de mettre du bonheur dans le monde. Le jugement dernier ne sera pas l'acte d'un Dieu vengeur ou un règlement de comptes, mais une révélation de la vérité de chacun.

Dieu, malgré tout, par Jacques Duquesne, Stock/Plon.

Un «catastrophisme éclairé» pour éviter le pire 

Le Temps (Genève)

Pour le philosophe français Jean-Pierre Dupuy, le mal est toujours envisagé selon une perspective humaine, voire divine, qu'il convient de dépasser.

Propos recueillis par Luc Debraine

Jacques Duquesne parle dans une perspective religieuse des archaïsmes qui entourent la notion contemporaine de mal. Comment est-il encore possible d'imputer un tsunami ou un ouragan meurtriers à une volonté divine, ou à une cause humaine? Jean-Pierre Dupuy, professeur de philosophie à l'Ecole polytechnique de Paris et à l'Université Stanford, se pose la même question dans son dernier essai, Petite métaphysique des tsunamis. Mais son point de vue est existentiel, analytique, areligieux: il s'en remet à Kant, à Hannah Arendt et surtout à l'époux de celle-ci, lui aussi élève de Heidegger, le philosophe allemand Günther Anders.

Comme Paul Virilio, Jean-Pierre Dupuy est un penseur de la catastrophe. 2005 devait être pour lui l'occasion de réfléchir sur les commémorations de trois événements majeurs qui ont marqué l'Occident moderne dans la façon dont il se représente le mal: le tremblement de terre et raz de marée de Lisbonne (novembre 1755), la libération du camp d'Auschwitz (janvier 1945), les bombes d'Hiroshima et Nagasaki (août 1945). Survient alors la vague meurtrière du 26 décembre 2004. Jean-Pierre Dupuy croit dans un premier temps que le tsunami sera pris pour ce qu'il est: une catastrophe purement naturelle due à un séisme sous-marin, où l'homme ne joue aucun rôle, sauf hélas celui de victime.

Le philosophe a vite déchanté. On lui a d'abord expliqué que le terme de «catastrophe naturelle» n'existe plus, tant ce qui caractérise aujourd'hui une catastrophe au plan de son impact, c'est la masse, l'exposition, la vulnérabilité des êtres humains. Puis le tsunami a été comparé à une destruction intentionnelle, soit par le jeu des comparaisons («l'équivalent de 30000 bombes atomiques!»), soit par la manière dont le séisme a été ressenti comme une revanche de la nature détruite au nom du tourisme et un avertissement divin. L'explication «naturelle» a cédé le pas à une causalité humaine: si les récifs et les mangroves n'avaient pas été effacés par l'urbanisation, l'aquaculture ou le réchauffement climatique, les conséquences de la vague auraient été moins dévastatrices.

Ainsi, pour Jean-Pierre Dupuy, le raz de marée de décembre 2004 a réveillé les mêmes thématiques que celles qui ont occupé le XVIIIe siècle autour de la question du mal, juste avant et après le séisme de Lisbonne. Voilà Rousseau, qui affirme dans Emile: «Homme ne cherche plus l'auteur du mal: cet auteur, c'est toi-même. Il n'existe point d'autre mal que celui que tu fais ou que tu souffres, et l'un et l'autre te viennent de toi.» Voici Leibniz, qui fait du mal un bien. Arrive Voltaire, qui ironise sur cette drôle de créature, l'homme, qui se croit capable de déchiffrer les desseins de la nature. Pessimisme, optimisme, scepticisme, monde physique-monde de la raison, intervention ou abstention divines: la vieille problématique du mal n'en finit pas de rebondir sur les siècles et les désastres. Pour dire les choses autrement, et s'en remettre à Hegel, l'homme apprend de l'histoire que l'homme n'apprend jamais rien de l'histoire.

Mais le propos de Jean-Pierre Dupuy dépasse ce constat peu réjouissant. Le philosophe en appelle à un «catastrophisme éclairé» pour éviter ce qui est pour lui presque inéluctable: l'autodestruction à venir d'une espèce humaine aveuglée par le progrès, la science et la technologie. Que de périls en effet: réchauffement climatique, épuisement des ressources fossiles, crise de l'énergie, pollution de l'environnement, inégalités croissantes, terrorisme, armes de destruction massive, épidémies, course folle aux technologies de pointe... Malgré la gravité de ces menaces, personne ou presque n'agit, comme si nous n'arrivions pas à nous représenter les implications de ce que nous savons. Un responsable de la CIA l'a bien dit juste après le 11 septembre 2001: «Nous savions, mais nous ne croyions pas ce que nous savions.» Le problème n'est pas notre ignorance du futur, que tente de pallier le principe de précaution, mais notre incapacité à croire. Le désastre majeur qui barre notre horizon sera moins le résultat de la malignité ou de la stupidité des hommes que de leur absence de pensée.

Pour Jean-Pierre Dupuy, il faut traiter la catastrophe future sur le mode d'un destin, d'une fatalité, mais un destin et une fatalité que nous restons libres d'écarter. Il faut en finir avec la figure du tsunami comme modèle universel de la catastrophe, il faut en finir avec le mal moral ou le mal naturel, il faut en finir avec le rousseauisme culpabilisant. Il faut surtout nous protéger de nous-mêmes grâce à cette posture philosophique qu'est le «catastrophisme éclairé». Comme le pire arrivera, il importe de faire une pause, de se donner les moyens d'agir et de réfléchir.

«L'avenir est notre extérieur, le levier qui doit nous permettre de nous élever au-dessus de nous-mêmes et de découvrir un point de vue d'où nous pourrons contempler l'histoire de notre espèce et, peut-être, lui donner un sens, écrit le philosophe. L'avenir est notre sacré: il peut être bon ou mauvais, sans que nous puissions le prévoir, et nous devons avoir pour lui les mêmes prévenances, la même dévotion que le sacré primitif avait pour ses divinités.»

Petite métaphysique des tsunamis, Jean-Pierre Dupuy, Seuil, 112 pages, 2005.

Freitas questiona se Europa deve ter Constituição 

Diário de Notícias (Lisboa)

O ministro dos Negócios Estrangeiros, Freitas do Amaral, considera que o projecto da Constituição Europeia "já não tem viabilidade" e defende a refundação do processo que levou ao texto constitucional, chumbado em referendo pela França e Holanda. O titular das relações externas questiona mesmo se a Europa deve ter uma Constituição.

Em declarações emitidas ontem pela Antena 1, Freitas afirmou que seria "prudente e sensato" que os líderes europeus recolhessem lições do "não" de franceses e holandeses ao texto. E acrescentou que é "discutível se a Europa, na fase em que se encontra actualmente, deve ter uma Constituição". "Vale a pena insistir no nome, ou é preferível insistir na coisa?", questionou Freitas do Amaral, apontando para um "tratado que unifique, simplifique e torne acessível" aos cidadãos europeus a "arquitectura" da UE.

Precisamente o que era a intenção inicial do projecto, entretanto desvirtuada, criticou o titular das relações externas "Em vez de se cumprir o mandato que tinha sido dado pelo Conselho Europeu, foi-se muito para além dele e fez-se um texto enorme, confuso, cheio de anexos, com centenas de páginas, que ninguém tem pachorra para ler, que não diz nada ao cidadão europeu." Para o MNE, a resolução do impasse nesta matéria poderá passar por um texto que represente "um denominador comum, um pouco menos ambicioso".

Na entrevista, Freitas definiu--se como um federalista, mas sublinhou que a Europa não está ainda preparada para este cenário.

Un atentado suicida palestino pone en peligro la prórroga de la tregua con Israel 

El Pais (Madrid)
por SAL EMERGUI - Jerusalén

El envío de un suicida a Israel fue la respuesta que Yihad Islámica dio ayer al presidente palestino, Mahmud Abbas, que ha exigido a las facciones armadas una prórroga del alto el fuego, que acaba oficialmente mañana. El atentado y la tensión en el norte de la franja de Gaza -convertida en una zona fantasmal donde actúan los milicianos palestinos y la artillería israelí- no dan esperanzas a la reanudación de las negociaciones de paz entre las dos partes, más pendientes de sus horizontes electorales. En el ataque murieron un soldado israelí y dos palestinos, además del suicida.

Los servicios secretos internos israelíes (Shin Beit) alertaron al Ejército de que un terrorista palestino saldría ayer de Tulkarem con la intención de explotarse en una ciudad israelí. Como medida preventiva, se instaló un control militar cerca de la aldea cisjordana de Yabara. A media mañana, el oficial israelí Uri Binamo, de 21 años, vio como un palestino salía de un taxi y se acercaba a los soldados. Al ordenarle que se desabrochara su abultado abrigo, el palestino apretó el cinturón que portaba 10 kilos de explosivos, provocando su muerte, la de Binamo y la de otros dos palestinos.

Aharon Jaliva, oficial de Tulkarem, elogió la labor de su soldado: "Con su vida ha evitado una matanza en una ciudad que era el destino original del terrorista". Según el Shin Beit, el objetivo de Yihad eran las localidades de Natania o Tel Aviv, "dado que estos días, organizan, como en el resto del país, fiestas callejeras y multitudinarias para celebrar la Hanuka (Fiesta de las Luces, una festividad judía)". Las tropas israelíes han intensificado el bloqueo militar alrededor de Tulkarem y Kalkilia.

El portavoz palestino, Nabil Abu Rudeina, condenó el atentado y lo consideró "un ataque contra los intereses nacionales palestinos. Es una acción estúpida que servirá de pretexto para las agresiones israelíes". Abbas pidió ayer, de nuevo y sin éxito, a todos los grupos palestinos que renueven la tregua. Medios oficiales palestinos e israelíes son pesimistas al respecto.

Pero mientras se intenta coser una nueva tregua, israelíes y palestinos no respetan la vigente en la llamada área de exclusión, en el norte de la franja de Gaza. Ayer, la artillería israelí continuó con sus ataques en el marco de la operación Cielos Azules, iniciada para evitar el lanzamiento palestino de cohetes Kassam.

Los cañones israelíes consiguen, por el momento, ahuyentar a los milicianos armados, pero también provocan irritación y ansiedad entre la población local. "Somos los principales perjudicados de esta situación. Por un lado, los grupos palestinos lanzan cohetes que no sirven para nada y por otro, somos castigados por el Ejército israelí. Estamos hartos", decía ayer en conversación telefónica un habitante de la vecina aldea palestina de Bet Lahia.

Por otra parte, ayer continuaban las gestiones para liberar a los tres británicos, secuestrados anteayer por un comando palestino en la terminal fronteriza de Rafah. Desde inicios del 2005, se han producido 36 secuestros en Gaza.

Mientras, el ex presidente de EE UU Jimmy Carter ha enviado una carta al primer ministro Ariel Sharon pidiéndole que permita a los habitantes de Jerusalén este votar en los comicios palestinos. "Si el Gobierno israelí no permite votar a los palestinos de Jerusalén este, las elecciones sufrirían un duro golpe de credibilidad y debilitaría aún más la posición de su interlocutor (Abbas) en las negociaciones de paz", reza la misiva.

Descubren gran depósito de petróleo en el noroeste de China 

Xinhua (Pequim)

LANZHOU, 30 dic (Xinhuanet) -- Un gran depósito petrolífero de 500 millones de toneladas de crudo se ha descubierto en una región cercana a Lanzhou, capital de la provincia noroccidental china de Gansu, informó hoy un experto local.

La zona Lanzhou-Yongdeng-Minhe cuenta con una reserva de 340 millones de petróleo, mientras la Yuzhong-Jingning-Jingyuan, 160 millones de toneladas, confirmó Liu Huaqing, ingeniero de la filial de noroeste del Instituto de Investigación de Exploración y Explotación de Petróleo de China.

Según el experto, "con más fondos para la exploración, podemos encontrar más y mejores depósitos de petróleo". Fin

China elimina los impuestos agrícolas 

Xinhua (Pequim)

BEIJING, 29 dic (Xinhuanet) -- Los impuestos agrícolas de China, que cuentan con 2,600 años de antigüedad, pasarán a la historia el 1 de enero de 2006, según la decisión adoptada por la Asamblea Popular Nacional (máximo órgano legislativo del país), que aprobó hoy una moción para la completa anulación de los impuestos que gravan la producción agrícola.

La moción con sólo 94 carácteres chinos obtuvo 162 votos a favor y una abstención.

Wan Baorui, ex viceministro de Agricultura y vicepresidente del Comité de Asuntos Agrícolas y Rurales de la APN, manifestó a Xinhua que la anulación de los impuestos agrícolas muestran que el desarrollo económico del país ha beneficiado más a la industria que a la agricultura.

Las cifras oficiales corroboran este hecho: la agricultura supuso un 13.1 por ciento del PIB en 2004, mientras que la industria y el sector terciario abarcaron el 46.2 y el 40.7 por ciento respectivamente.

Los impuestos agrícolas, la categoría tributaria más antigua de China, aparecieron en el año 594 a. de C. en el país asitático. Desde entonces, debido a la dominante economía rural, han continuado en vigor. Fin

quinta-feira, dezembro 29, 2005

Índice de hoje 

- Cellules souches : les travaux du Dr Hwang totalement discrédités (Le Monde, Paris)
- Sos Cuétara compra la segunda aceitera italiana y consolida su liderazgo (El Pais, Madrid)
- El Papa afirma que «Dios ve ya en el embrión todo el futuro de cada ser humano» (ABC, Madrid)
- China lanza sitio en Internet para denunciar corrupción (Xinhua, Pequim)

Cellules souches : les travaux du Dr Hwang totalement discrédités 

Le Monde (Paris)

C'est désormais définitif. Les recherches du Sud-Coréen, Hwang Woo-suk sur l'extraction de cellules souches à partir d'un embryon humain obtenu par clonage, sont fausses. La commission d'enquête de l'université de Séoul a rendu ses conclusions :"Nous avons découvert que Hwang et son équipe n'ont aucune donnée scientifique pour prouver qu'ils ont bien produit des lignées de cellules souches correspondant spécifiquement à l'ADN d'une personne."

"Les test ADN ont démontré qu'il n'existait pas de cellules souches spéficiques à chaque patient", a indiqué le porte-parole de la commission, Roh Jung-hye, alors que les travaux de cet universitaire sud-coréen était présentés comme une "première mondiale". Le 23 décembre, cette commission indépendante composée de neuf membres avait déjà conclu à la falsification à propos d'un article sur le sujet publié dans le journal américain Science en mai 2005 .

"L'article de 2005 signé par le professeur Hwang ne comprenait pas seulement de simples erreurs mais a été sciemment falsifié", concluait la commission. Selon les enquêteurs, le Dr Hwang a manipulé des photographies et des données de deux lignées de cellules afin de faire croire que son équipe avait extrait onze lignées, comme affirmé dans l'article.

Le professeur Hwang, jadis adulé en héros par tout un pays, est depuis des mois sous le feu des accusations de supercherie. Il a depuis présenté ses excuses et démissionné de toutes ses fonctions officielles.

Le biologiste a déclenché un premier scandale en avouant, fin novembre, avoir menti à la presse pour dissimuler des infractions à l'éthique, notamment le don d'ovules par deux collaboratrices et la remise d'argent à d'autres donneuses, une pratique illégale en Corée du Sud.
Avec AFP

Sos Cuétara compra la segunda aceitera italiana y consolida su liderazgo 

El Pais (Madrid)
por VIDAL MATÉ - Madrid

El Grupo Sos Cuétara ha cerrado la compra de la segunda aceitera italiana, la firma Carapelli, por un total de 160 millones de euros. Con esta operación, la empresa española, donde se integran las firmas Koipe y Carbonell y está dirigida por los hermanos Salazar, ha reforzado su posición de liderazgo en el mercado mundial del aceite de oliva con una facturación de unos mil millones de euros. Esta compra se suma a la adquisición la primavera pasada del también grupo italiano Minerva. Con esta ofensiva, la firma española logra una cuota de mercado de casi el 20% en Estados Unidos.

La empresa española Sos Cuétara lleva negociando la compra de la segunda aceitera italiana desde hace varios meses, según han reconocido fuentes de la entidad que, sin embargo, han rechazado hacer más comentarios sobre la operación. Carapelli tiene el liderazgo en el segmento de aceites vírgenes en Italia con una facturación de unos 250 millones de euros. La empresa, además de su país de origen, tiene una fuerte penetración en diferentes países comunitarios como el Reino Unido y, muy especialmente, es fuerte en Estados Unidos.

En este país ha realizado unas elevadas inversiones para conseguir un gran crecimiento de sus ventas. Se ha asociado a un grupo local de industria cárnica, con el que ha conseguido tejer una amplia red de distribución hasta alcanzar una cuota de mercado en el entorno del 7%, sólo en la venta minorista, sin tener en cuenta la comercialización en las cadenas de restauración. Con Minerva, también italiana adquirida por Sos Cuétara la pasada primavera, la cuota de mercado en Estados Unidos se eleva al 20%, siendo el primero en la venta minorista.

Carapelli estuvo en su día integrada en el Grupo Ferruzzi, al igual que la española Koipe Carbonell. En la actualidad era propiedad de una serie de fondos de inversión y de entidades financieras, lo que ha facilitado las negociaciones con la empresa española. La sociedad italiana estaba en venta desde hace unos meses. El Grupo Sos no ha sido la única empresa española que había entablado negociaciones con los responsables de la firma aceitera. Otros grupos aceiteros se habían interesado por la firma italiana.

El precio pagado por el grupo español se elevará a unos 160 millones de euros, de los que casi treinta provienen de las deudas que acarrea la sociedad.

Desde la compra en 2000 del Grupo Koipe Carbonell, los responsables del Grupo Sos, con su presidente Jesús Salazar a la cabeza, han desarrollado una estrategia de crecimiento, fundamentalmente en los sectores del aceite de oliva y el arroz, con el apoyo de diferentes cajas de ahorros. En el sector del aceite de oliva, la ofensiva ha estado centrada tanto en el mercado interior, donde mantiene el liderazgo con una cuota superior al 30%, como en el exterior. En su estrategia para crecer en otros países, Estados Unidos ha supuesto un objetivo prioritario por las importantes posibilidades de crecimiento que existen en ese país con una demanda en aumento, aunque la distribución minorista supone sólo unas 120.000 toneladas, sin contabilizar ventas en restauración.

Doble apuesta

Para las empresas aceiteras españolas, una de las principales dificultades para el acceso al mercado norteamericano era el control del mismo por grupos italianos y la vieja idea en los consumidores de asociar aceite de oliva como un producto italiano y no español. Frente a esta situación, las empresas españolas han seguido estrategias diferentes. Pompeya mantiene una línea de crecimiento permanente, paso a paso. Borges lo hace a través de la empresa Star, en su día propiedad de Koipe. Las cooperativas de Fedeoliva intentaron crecer tirando los precios y acabaron en quiebra en España.

Desde el Grupo Sos se desarrolló una doble estrategia. Por un lado, con la compra de empresas como American Rice, utilizando para el aceite sus redes de distribución ya existentes para el arroz. La segunda gran apuesta ha sido la compra de empresas italianas con presencia en Estados Unidos. En esa línea, la primavera pasada adquirió la empresa Minerva Oli, propiedad de varios fondos de inversión y de la familia Gasparini, con una facturación de unos 160 millones de euros, de los que más del 60% corresponden a ventas en Estados Unidos. Esa compra supuso para el grupo español un desembolso de 51 millones de euros.

El Papa afirma que «Dios ve ya en el embrión todo el futuro de cada ser humano» 

ABC (Madrid)
por JUAN VICENTE BOO. CORRESPONSAL

ROMA. Con un lenguaje de inmensa ternura, Benedicto XVI afirmó ayer que «Dios ve ya en el embrión informe todo el futuro de cada ser humano», pues «la mirada amorosa y benévola de Dios se fija ya en esa pequeña realidad ovalada». A pesar del frío, la audiencia general se celebró en la Plaza de San Pedro debido al gran número de peregrinos, y el Papa se protegió de las fuertes rachas de viento gélido con un abrigo, una muceta y el vistoso «camauro» de terciopelo rojo y armiño estrenado la semana pasada.

En su comentario al salmo 138, el Papa afirmó que «el ser humano es la obra maestra de la creación, y Dios le presta una particular atención ya desde sus primeros momentos». Según el Santo Padre, el salmista «describe la acción divina dentro del seno materno recurriendo a las clásicas imágenes bíblicas», al tiempo que compara la tarea generatriz de la madre con la fertilidad de la tierra, con el trabajo del escultor, del alfarero o del tejedor, «que evoca la delicadeza de la piel, de la carne y de los nervios «entretejidos» en el esqueleto óseo».

Pero, sobre todo, el Papa considera «extraordinariamente poderosa» la idea de que «Dios ve ya en ese embrión informe todo el futuro de esa criatura: en el libro de la vida están ya escritos todos los días que vivirá y colmará de obras durante su existencia terrena. De cada uno conoce todo: su pasado y su futuro, sin descuidar nada ni a nadie».

«Canto bíblico al ser humano»

En un comentario espontáneo, al margen del texto del discurso, el Papa añadió que el interés divino «manifiesta la grandeza de esta pequeña criatura no nacida, formada por las manos de Dios y rodeada de su amor. Es un canto bíblico al ser humano, desde el primer momento de su vida».

El Santo Padre evitó mencionar siquiera la palabra «aborto» o cualquier otra agresión al pequeño ser maravilloso del que hablaba. Igual que en su homilía de la misa del Gallo -cuando dijo que el amor de Dios «brilla sobre cada niño, incluso sobre los que todavía no han nacido»-, Benedicto XVI abordó el problema por elevación, subrayando la gran dignidad del ser humano y el inmenso amor con que Dios presta atención a cada uno.

El Papa visitará mañana el dispensario pediátrico de Santa Marta, que atiende a familias de inmigrantes, y recibirá a grupos de «Pueri Cantores» en el Aula Nervi.

China lanza sitio en Internet para denunciar corrupción 

Xinhua (Pequim)

BEIJING, 28 dic (Xinhuanet) -- El organismo de disciplina de China anunció aquí hoy la inauguración de un sitio de Internet para facilitar que el público denuncie la corrupción.

El lanzamiento del sitio jubao.gov.cn es otro avance del gobierno para detener la corrupción a través de la introducción de enérgicas medidas de prevención y castigo, dijo Liu Fengyan, subsecretario de la Comisión Central de Inspección de Disciplina del Partido Comunista de China.

Otra iniciativa del órgano de vigilancia integrará esfuerzos anticorrupción separados de diferentes órganos gubernamentales para un mejor efecto y evitar la corrupción desde la raíz.

El siguiente año, China intensificará su campaña anticorrupción incorporándola al plan de desarrollo social y económico del país, dijo Liu.

Agregó que más de 67,000 nuevas canciones con temas anticorrupción y más de 24,000 conciertos de música se realizaron el año pasado para educar a importantes funcionarios acerca de la autodisciplina. Fin

quarta-feira, dezembro 28, 2005

Índice de hoje 

- Quelle est l'altitude du mont Blanc ? (Le Figaro, Paris)
- Por qué existe el sueño (El Pais, Madrid)
- El análisis de los datos del 'Opportunity' cuestiona el pasado húmedo de Marte (El Pais, Madrid)
- Ex ministro chino sentenciado a cadena perpetua (Xinhua, Pequim)
- Información de fin de 2005: Diez adelantos científico-tecnológicos del mundo (Diário do Povo, Pequim)
- África do Sul: segregação racha a utopia (Jornal do Brasil, Rio)

Quelle est l'altitude du mont Blanc ? 

Le Figaro (Paris)

4 807 MÈTRES. Un chiffre qui résonne comme un mythe. Pour les alpinistes, bien sûr. Mais le mont Blanc est aussi une légende pour tous ceux qui ont tenté d'en révéler l'altitude la plus précise possible. Les deux frères mathématiciens suisses Fatio de Duillier estiment les premiers en 1685 le sommet à 4 728 mètres. Leur méthode, connue de tous les géomètres, est le nivellement trigonométrique. Elle reprend un principe géométrique développé dès l'Antiquité qui consiste à mesurer l'angle apparent entre le sommet et le sol, connaissant la distance entre l'instrument de visée et le bas de la montagne.

En 1786, a lieu la première ascension du géant des Alpes. La voie est alors ouverte à un cortège de savants venus de l'Europe entière. En 1787, le physicien genevois Horace-Bénédict de Saussure, qui avait promis une récompense à qui atteindrait le premier le sommet enneigé, arrive en haut à son tour. Avec un baromètre, il évalue l'altitude à 4 754 m. Les nivellements se font ensuite de plus en plus précis car les arpenteurs peuvent désormais placer une mire en haut du sommet. Le mont Blanc est alors sérieusement réévalué. 1865 : 4 807 m, par le capitaine Mieulet, du service géographique de l'armée. Mesure confirmée par un relevé plus précis du massif réalisé de 1892 à 1922 par le botaniste et météorologue Joseph Vallot. Le chiffre magique, connu de tous les écoliers, était né. En 1980, les photos aériennes de l'Institut géographique national permettent d'évaluer à nouveau le sommet à 4 807 m par photos aériennes. En 1986, la montagne gagne un mètre grâce au positionnement par satellite (GPS).

Les hommes n'ont pas lésiné sur les moyens pour se rapprocher au plus près de la «vraie» altitude du toit de l'Europe occidentale. Mais au fait, qu'est-ce qu'une altitude ? C'est un écart de hauteur par rapport à un niveau de référence, le niveau moyen des mers. En France, l'altitude 0 correspond au niveau moyen de la Méditerranée enregistré au marégraphe de Marseille de 1885 à 1897. Depuis la cité méridionale, les géomètres ont ensuite sillonné l'Hexagone, et continuent de le faire, pour installer des repères d'altitude par la méthode du nivellement géométrique précis à quelques millimètres. Deux mires graduées sont placées de part et d'autre d'une lunette de visée à une distance inférieure à 80 m ; il suffit ensuite de lire la différence de hauteur entre les deux mires. On trouve aujourd'hui quelque 450 000 repères sur un réseau de nivellement qui totalise une longueur d'environ 300 000 km.

Depuis peu, le GPS a fait son entrée dans l'évaluation des altitudes. En plaine, il n'est précis qu'à quelques centimètres. On ne dispose en effet pas encore de suffisamment de données gravimétriques, indispensables pour savoir où se situe la référence d'altitude 0 – ce que les géophysiciens appellent le géoïde – par rapport à la surface terrestre. En montagne, en revanche, où les relevés sont rendus difficiles par un fort dénivelé, la technique se montre désormais incontournable. Le mont Blanc n'y a pas échappé. Tous les deux ans depuis 2001, les géomètres placent dans la vallée des récepteurs GPS en plusieurs lieux dont l'altitude est déjà connue. Un autre récepteur installé au sommet reçoit les informations des stations, ce qui permet d'évaluer par différence l'altitude à 5 cm près. Elle est passée de 4 810,40 m en 2001 à 4 808,45 m en 2003 pour finalement atteindre cette année 4 808,75 m.

D'aucuns ont vu dans la baisse significative de hauteur entre les deux premiers relevés un effet du réchauffement climatique. Celui-ci aurait entamé une partie des neiges éternelles du sommet. Il n'en est rien. A cette altitude, la température ne passe pratiquement jamais sous les 0 °C, si bien que le glacier, formé par la compaction de la neige accumulée au cours des chutes successives, ne fond pas. C'est le vent en réalité qui, en déplaçant la neige fraîchement tombée à un endroit plutôt qu'à un autre, sculpte une crête neigeuse au bout de laquelle se trouve le sommet. Et l'altitude tant recherchée varie ainsi d'année en année au gré du vent et de la quantité de précipitations.

La seule valeur intangible, ou presque, est l'altitude du socle rocheux situé sous le glacier. De récentes mesures radar ont permis de déterminer son point culminant. Il se trouve à 4 792 m sous environ 15 mètres de glace. Les géologues considèrent d'ailleurs cette hauteur exceptionnellement grande par rapport aux reliefs avoisinants qui plafonnent plutôt à 3 000 mètres. Pourquoi ? Des chercheurs ont apporté cette année la réponse. Le massif alpin est né il y a quelque 100 millions d'années de la collision entre les continents africain et européen. Le mont Blanc, véritable bébé à l'échelle géologique, aurait vu le jour, selon les géophysiciens, il y a à peine 5 millions d'années. Profitant d'une zone de cisaillement située en profondeur, il se serait hissé à cette époque jusqu'à sa hauteur actuelle. Aujourd'hui, il semble que les Alpes ont cessé de croître et qu'elles ont plutôt tendance à s'affaisser sous leur propre poids, à la différence du massif himalayen qui continue de s'élever sous la poussée de l'Inde. D'ici à quelques millions d'années l'érosion aura fait son oeuvre et effacé les 4 808 mètres du sommet mythique.

Por qué existe el sueño 

El Pais (Madrid)
por CARL ZIMMER - Nueva York

Los primeros mamíferos quizá dormían también con la mitad del cerebro desconectadaLas aves, cuando perciben una amenaza, mantienen la mitad del cerebro despiertaEn un laboratorio de la Indiana State University (EE UU), una docena de iguanas verdes están tranquilamente tumbadas en terrarios. Matan las horas bajo las lámparas de calor, y por la noche cierran ambos ojos, o a veces sólo uno. Llevan una vida cómoda, parecida a la de cualquier iguana doméstica, salvo por una excepción: el manojo de cables para registrar ondas cerebrales que les cuelga de la cabeza. A un equipo de esta universidad le gustaría saber qué ocurre en el cerebro de las iguanas cuando se apagan las luces. ¿Duermen igual que las personas? ¿Desconectan el cerebro por completo o pueden mantener un hemisferio despierto?

Estos científicos también esperan verter algo de luz sobre una pregunta básica: ¿Por qué existe el sueño? "El sueño ha despertado un tremendo interés en la ciencia, pero realmente no sabemos qué es", dice Steven Lima, biólogo de la universidad. Los científicos están llevando la investigación del sueño al reino animal. Sospechan que la mayoría de los animales necesita dormir, lo cual indica que el sueño humano tiene una historia evolutiva que se remonta más de 500 millones de años.

Los animales duermen de muchas formas distintas: por ejemplo, los murciélagos marrones lo hacen 20 horas al día, y las jirafas menos de dos. Antes se pensaba que el sueño era exclusivo de los vertebrados, pero se ha descubierto que invertebrados como las abejas y las langostas también duermen. Los trabajos más exhaustivos se han hecho con moscas del vinagre. "Descansan 10 horas por la noche, y si se las mantiene despiertas más tiempo, necesitan dormir más", dice Giulio Tononi, de la Universidad de Wisconsin.

Los paralelismos entre las moscas del vinagre y los humanos alcanzan incluso a sus neuronas. Las dos especies producen, durante parte de la noche, una actividad eléctrica de baja frecuencia llamada sueño de ondas lentas. El descubrir el sueño tanto en vertebrados como invertebrados ha llevado a la conclusión de que surgió muy temprano en la evolución animal.

Los científicos plantean varias ideas sobre la función primordial del sueño. Tononi cree que originalmente evolucionó como un sistema para permitir a las neuronas recuperarse de un duro día de aprendizaje. "Cuando estás despierto aprendes constantemente, seas o no consciente de ello", asegura. El aprendizaje fortalece algunas conexiones entre neuronas, las sinapsis, e incluso forma nuevas. Pero esto exige mucha energía adicional. "Al final del día, tienes un cerebro que te cuesta más energía", dice. "Ahí entraría el sueño".

Este científico dice que las ondas lentas debilitan las sinapsis durante la noche. "A la mañana siguiente ganas en energía y rendimiento", explica. Tononi y Chiara Cirelli explican la hipótesis en la revista Sleep Medicine Reviews.

Hace casi 600 millones de años que los ancestros humanos se distanciaron de las moscas. A medida que evolucionaban esos antepasados, lo hacía también su sueño. Por ejemplo, el de los humanos no sólo presenta sueño de ondas lentas, sino también otras fases cuando los ojos realizan movimientos rápidos y cuando sueñan. El movimiento rápido de ojos, o sueño REM, generalmente llega más tarde, después de periodos de un intenso sueño de ondas lentas. Otros mamíferos también experimentan una mezcla de sueño REM y no REM, al igual que los pájaros. Los investigadores quisieran saber si este patrón existía en los antepasados comunes de pájaros y mamíferos, unos reptiles de hace 310 millones de años. Responder a esa pregunta puede ayudar a comprender por qué existe el sueño REM. Los científicos debaten su función desde hace tiempo, e insinúan que podría desempeñar un papel importante en la memoria o el aprendizaje. En la revista Nature (27 de octubre), Jerome Siegel (Universidad de California en Los Ángeles) dice que la fase REM no cumple una función fisiológica vital como el sueño de ondas lentas. Señala que las lesiones cerebrales e incluso medicaciones como los antidepresivos pueden reducir de forma drástica la fase REM sin ningún efecto adverso aparente. Entonces, ¿por qué los mamíferos y los pájaros presentan sueño REM? "La mejor respuesta que se me ocurre es que está ahí para prepararnos para el despertar", dice Siegel.

Una ventaja de permanecer alerta pero inmóvil es que quizá se tengan más posibilidades de huir de un depredador. Lima y sus colegas afirman que el sueño podría haberse perfilado durante la evolución por la amenaza constante de los depredadores. Pero desde esta perspectiva, es extraño que los animales se pasen varias horas al día en un estado tan vulnerable. "Es muy peligroso el estar así de desconectado", dice Lima. Cabe imaginar un sistema alternativo: hacer dormir sólo a pequeñas regiones del cerebro de una en una.Las aves, cuando se sienten seguras, duermen con todo el cerebro desconectado, como los humanos. Pero cuando perciben una amenaza, mantienen la mitad del cerebro despierta. Lima y sus colegas lo han constatado con varias especies de aves, incluidos patos. "Pusimos a nuestros patos en fila, literalmente", dice Niel Rattenborg, del Instituto de Ornitología Max Planck (Alemania). "Los del interior dormían con los dos ojos cerrados, y los de los extremos lo hacían con un ojo abierto. Y utilizaban el ojo que no estaba orientado a los demás pájaros". Para dejar descansar a cada hemisferio cerebral, las aves del extremo de la fila de vez en cuando se levantaban, se daban la vuelta y volvían a sentarse. Así cambiaban de ojo y dejaban dormir a la otra mitad del cerebro.

El equipo que estudia las iguanas quiere ver si también duermen con la mitad del cerebro. Estudios anteriores han mostrado que los lagartos dejan un ojo cerrado durante largos periodos, pero no se ha aclarado si también están medio dormidos. Si resulta que los reptiles y los pájaros duermen así, podría ser una prueba de que es una estrategia antigua. A lo mejor los primeros mamíferos también dormían con la mitad del cerebro. "Es posible que al principio de la evolución los mamíferos lo perdieran por algún motivo", especula Rattenborg. "Tal vez estuviera reñido con otras funciones".

Por otro lado, algunas especies de ballenas y focas nadan a veces con un ojo cerrado, mientras que el hemisferio cerebral correspondiente produce ondas lentas. Los científicos debaten si en realidad están dormidas en ese estado. De ser así, indicaría que los antepasados de los mamíferos marinos reinventaron el sueño con la mitad del cerebro. Quizá haya reaparecido como una adaptación a la vida en el océano. Aunque los humanos y otros mamíferos terrestres tal vez no sean capaces de desconectar la mitad del cerebro, quizá puedan lidiar con los depredadores ajustando sus horarios de sueño.

Unos estudios con ratas indican que los depredadores hacen que éstas reduzcan el sueño de ondas lentas. "Algunos cambios que observamos en la gente que sufre estrés podrían ser los mismos mecanismos de respuesta a los depredadores", dice Rattenborg. "No hay leones que se les acerquen sigilosamente, pero el estrés diario de nuestra vida puede activar esta respuesta primordial".

© The New York Times.

El análisis de los datos del 'Opportunity' cuestiona el pasado húmedo de Marte 

El Pais (Madrid)

Al poco de llegar al suelo de Marte, en enero del año pasado, el robot de la NASA Opportunity dio la campanada al encontrar indicios geológicos que, según los científicos de la misión, de una historia de agua abundante en Marte. La conclusión fue que habría existido un gran mar o un lago en la zona ecuatorial, hace millones de años, aunque, probablemente, de forma intermitente. Las claves estaban en el hallazgo, mediante los detectores del vehículo robot, de compuestos minerales (sulfatos) y estructuras geológicas cuya formación se asocia normalmente a la presencia de agua.

Ahora, unos científicos estadounidenses han vuelto a analizar esos datos clave y cuestionan seriamente aquella interpretación del pasado húmedo de Marte. Proponen, sin embargo, explicaciones alternativas para la presencia de esos compuestos y de esas formaciones geológicas: el vulcanismo y el impacto de meteoritos. Sus estudios se presentan en el último número de la revista Nature. Las conclusiones reducen notablemente el margen de posibilidades de existencia de vida en el planeta rojo en algún momento del pasado, asociada a la presencia de agua líquida, como cabía especular con la otra interpretación de la información aportada por el Opportunity.

Son dos los científicos que han reanalizado los datos. Por una parte Thomas McCollom y Brian M. Hynek (Universidad de Colorado) sostienen que los depósitos minerales que el robot encontró en la zona de Marte ecuatorial donde descendió, Meridiani Planum, podrían haberse formado a partir de cenizas volcánicas alteradas por pequeñísimas cantidades de agua ácida y dióxido de azufre, un gas volcánico.

Este proceso geoquímico exigiría la presencia de muy poca agua y durante muy poco tiempo, dicen los científicos. "Nuestro estudio indica que aquello fue probablemente más parecido a algunas zonas de Yellowstone [en EE UU], Hawai o Italia que al Gran Lago Salado", afirma McCollom. Ésta hipótesis "evoca un medio ambiente considerablemente menos favorable para la actividad biológica en Marte que las interpretaciones propuestas con anterioridad", concluyen los dos científicos en Nature.

A la vez, el grupo de la Universidad de Arizona y del Laboratorio Nacional de Los Álamos, liderado por Paul Knauth, explica en Nature que la estructura de capas que encontró el Opportunity y que se interpretaron como probables depósitos de un entorno de agua encajan en un escenario alternativo.

La distribución de fragmentos de roca, sales, hielo y sulfuros, dicen los científicos, podría ser el resultado del impacto de un meteorito, proponen estos investigadores. Indican incluso que la zona de capas que atravesó el Opportunity podría haberse originado en el impacto que generó el cercano cráter Schiparelli, de 450 kilómetros de diámetro, sin tener que recurrir a "la existencia de mares someros, lagos o acuíferos próximos a la superficie", apunta el especialista Mark A. Bullock en su comentario en Nature sobre los nuevos análisis.

Ex ministro chino sentenciado a cadena perpetua 

Xinhua (Pequim)

BEIJING, 27 dic (Xinhuanet) -- Tian Fengshan, ex ministro de Tierras y Recursos Naturales, fue sentenciado a prisión de por vida hoy martes y privado de sus derechos políticos por aceptar sobornos por valor de 4.36 millones de yuanes (538,270 dólares USA) .

Según el fallo en primera instancia dictado por el Tribunal Popular Intermedio No.2 de Beijing, todas las propiedades personales de Tian han sido confiscadas.

De acuerdo con el veredicto, entre 1996 y 2003 Tian aprovechó sus cargos como gobernador de la provincia de Heilongjiang ( noreste de China) y ministro de Tierras y Recursos Naturales para beneficiar a aquellos funcionarios que le entregaron sobornos.

Todos los capitales ilegales y sobornos aceptados por Tian han sido recuperados, señaló el tribunal.

El fallo del tribunal indicó que Tian Fengshan ha cometido un delito de soborno. En su posición de trabajador público, Tian utilizó de su poder en su propio beneficio.

Sin embargo, habida cuenta que Tian confesó la mayor parte de los delitos cometidos, se arrepintió de sus crímenes y participó de forma activa en la devolución de los sobornos aceptados, el tribunal añadió que el ex-ministro ha recibido un castigo indulgente. Fin

Información de fin de 2005: Diez adelantos científico-tecnológicos del mundo 

Diário do Povo (Pequim)

1.Conquistas en la exploración espacial. La sonda Huygens se aterrizó con éxito en el satélite núm. 6 del Saturno (ver gráfico 1). El 4 de julio el dispositivo de la NASA estadounidense de "Deep Impact" acertó en el cometa Temple 1 (ver gráfico 2). Hasta el 16 de agosto el astronauta ruso Sergei Krikalev (ver gráfico 3), quien trabajó en la estación espacial internacional, había creado el nuevo récord mundial de haber realizado vuelos espaciales durante 803 días. El 17 de octubre la nave espacial tripulada china Shenzhou VI regresó indemne a la Tierra.

2. El Instituto de Computación de la Academia de Ciencias de China tuvo éxito en desarrollar el chip Dragón 2 de altas prestaciones para CPU, que alcanza el nivel del Pentium III. Saldrá a la luz el nuevo chip Dragón 2, de prestaciones aún más poderosas.

1. El ferrocarril Qinghai-Tíbet fue construido en toda la línea. Marca la conquista china en la superación de las tres dificultades mundiales: "clima glacial y rarefacción del aire, suelo helado de largos años y fragilidad ecológica".

4. Científicos estadounidenses, utilizando el colisionador de iones pesados según la teoría de la relatividad (RHIC), logró producir "plasma de gluones del quark", una forma de materia completamente nueva, que existió extensamente durante unas cuantas millonésimas de segundos tras el nacimiento del cosmos.

5. Científicos de Francia, España e Irlanda emplearon el láser para almacenar información en portador a nivel molecular, con lo que se dio un gran paso adelante en el estudio de la aplicación de los componentes moleculares.

6. La filial en Los Angeles de la Universidad de California de EE.UU. logró hacer la primera válvula nanotecnológica del mundo.

7. La compañía Hewlett-Packard inventó un nuevo componente para sustituir los transistores. Este componente, denominado "cerradura de muesca de matriz de puntos para intercambio", puede aumentar en miles de veces la capacidad de la computadora.

8. Físicos australianos, por medio de un nuevo tipo de "trampa de luz", obtuvieron éxito en "congelar" por primera vez un haz de rayos durante un segundo, lo que sienta la base para la fabricación de equipos de almacenamiento de datos en computadoras ópticas o cuánticas.

9. Científicos japoneses descubrieron la proteína clave que fomenta la integración de espermatozoides y óvulos. Esto sirve como base para desarrollar un nuevo tratamiento médico de la esterilidad masculina y método anticonceptivo.

10. Científicos lograron restaurar el virus de la "gripe española" en 1918 y determinar su secuencia genética. Descubrieron que el virus de la "gripe española" podía ser trasmitido de aves al ser humano, lo cual ayuda a prever y hacer frente a la actual amenaza de la gripe aviar. (Pueblo en Línea)

África do Sul: segregação racha a utopia 

Jornal do Brasil (Rio)

JOHANNESBURGO - Para os sul-africanos brancos, a vila de Nieu Bethesda, num vale incrustado no deserto de Karoo, prometia uma vida diferente. Ela atraiu artistas numa pequena comunidade livre de crime, poluição e arranha-céus.

Com apenas 70 habitantes, Nieu Bethesda incorporava a imaginação e criatividade da África do Sul pós-apartheid. Mas o cenário utópico se transformou quando a pobreza e desigualdade atingiram o país em cheio, expondo a segregação e tensão racial, combinados à negligência do governo.

Famílias negras da cidade próxima de Pienaarsig, com mil habitantes, estão trocando-a pelo vale e construindo uma nova cidade. Seis famílias já se mudaram, levantando barracos na fronteira de Nieu Bethesda. Outras dezenas chegarão.

- Estamos cansados. Precisamos de espaço para viver - disse ao jornal britânico The Guardian, Isaac Kasper, 63 anos, ao erguer paredes de papelão.

A migração acabou com a ilusão da tolerância. Uma reunião pública na vila foi descartada, com receio de trazer problemas sociais. Residentes brancos propõem transformar a área em um local de preservação, citando coelhos ameaçados de extinção e a abundância de uma planta usada para tratar doenças relacionadas ao HIV.

A comunidade negra alega que o processo de conservação é uma desculpa para perpetuar a segregação. A disputa espelha o que acontece no resto do país, onde milhões não têm acesso à habitação e saneamento. As diferenças têm aumentado o número de manifestações sociais, muitas com violência.

Cidades próximas a Johannesburgo, Cidade do Cabo e outras se estendem rápido aos subúrbios paupérrimos. O Congresso Nacional Africano, no poder, promete fazer melhor.

- Tudo que o governo fizer será positivo ou não, dependendo do que acontecer ao nível local - afirmou o presidente Thabo Mbeki, no começo do mês.

Alf James, 49 anos, é um dos poucos moradores de Nieu Bethesda que não se opõe aos migrantes. Diz que a vila é um microcosmo da África do Sul.

- Por isso é importante que brancos e negros se aceitem aqui.

O contraste entre a vila e a cidade recente é enorme. A primeira é arborizada, tem casas em lotes de 1.000 m², clubes, piscinas, jardins e banheiros públicos.

A cidade barrenta castigada pelo sol sobe por 1,6 km na montanha. Cada lote semelhante ao de Nieu Bethesda é ocupado por sete barracos, alguns com três ou quatro famílias. Esgoto dos banheiros desce a céu aberto. Tuberculose, aids e alcoolismo se espalham e a escola primária mal funciona.

Durante o apartheid, os brancos que habitavam a região eram fazendeiros afrikaners conservadores. Foram substituídos por brancos das cidades, muitos deles artistas.

Eles contrataram jardineiros da cidade, mas a integração não passava disso. Os brancos freqüentavam a sua igreja, eram enterrados no seu cemitério e bebiam nos seus bares.

- Indivíduos supostamente liberais e sofisticados chegaram e sustentaram a intolerância - diz Mandy Smith, 29 anos, uma moradora branca.

É normal ver brancos dirigindo utilitários com os funcionários apoiados no pára-choques traseiro, mesmo com lugares vazios no veículo.

Os moradores da cidade dizem que não se importariam com a segregação se a promessa de construir 200 casas tivesse sido mantida.

- O problema não é com os brancos, mas com o governo - disse Ashley Horn, diretora do comitê de Habitação.

O representante municipal da área, Arthur Knott-Craig, concorda com a crise, mas culpa as autoridades da província.

Molly Van Heerden, 52 anos, que dividia duas casas pequenas com 29 parentes, é uma das muitas que perdeu a paciência com o governo. Ela prepara para se mudar com o marido e quatro filhos para o pé da montanha e afirma que só quer paz.

A comunidade branca está dividida. Muitos se opõem à aproximação, afirmando que novas comunidades destruirão a vista e afastarão os turistas.

Wilmarcio Maswan, 21 anos, reside na cidade e freqüentou a prestigiosa Rhodes University. Ele diz que Nieu Bethesda não é a única a segregar e que viu o mesmo na instituição:

- Nossa democracia tem apenas 11 anos. Precisamos de mais tempo para deixar o passado para trás.

terça-feira, dezembro 27, 2005

Agricultura vai receber 1140 milhões de euros/ano 

Jornal de Notícias (Porto)
por Teresa Costa

Os agricultores portugueses vão receber da União Europeia 500 milhões de euros por ano, entre 2007 e 2013, para o desenvolvimento rural, e 640 milhões para a agricultura propriamente dita, o que perfaz um total de 1140 milhões em cada ano, ou 3,1 milhões por dia, indicou Luís Vieira, secretário de Estado da Agricultura e Pescas, em declarações ao JN.

No caso do desenvolvimento rural, as verbas decorrem do acordo alcançado em Bruxelas na última cimeira europeia, relativa às perspectivas financeiras da União para aquele período, tendo Portugal conseguido um valor adicional de 320 milhões de euros em ajudas co-financiadas a 100% pela UE.

Os 500 milhões de euros são uma ordem de grandeza igual à verba atribuída no âmbito do quadro comunitário de apoio em vigor (2000-2006), com a diferença de, no actual QCA, a repartição do bolo ter sido entre 15 estados-membros e de agora serem 25. Os 640 milhões destinados a apoiar as culturas de mercado já tinham sido definidos em 2003, aquando da revisão da Política Agrícola Comum que aprovou o seu financiamento até 2013.

Segundo afirmou, "o ministro [da Agricultura] apresenta no primeiro semestre de 2006 o novo quadro do Desenvolvimento Rural para os próximos sete anos, e para o qual está a recolher contributos do movimento associativo e dos agentes económicos do sector". A nível nacional, a prioridade é "aumentar a competitividade de certos sectores agrícolas e florestais, numa abordagem integral de fileira". Luís Vieira lembra, mesmo, que esta poderá ser a última oportunidade para aceder a ajudas comunitárias e defende que os agricultores se preparem para o mercado pela "diversificação e pela qualidade".

Os sectores em causa são o vinho, as hortícolas, as frutícolas, o azeite e a cortiça. Para cada um, disse Luís Vieira, a ideia é apoiá-los no sentido de aumentarem a produção, a investigação, a inovação, a formação, a concentração empresarial e a exportação.

Francisco Silva, presidente da Confederação das Cooperativas Agrícolas (Confagri), sustenta que Portugal tem de valorizar as suas potencialidades em matéria agrícola e definir prioridades numa lógica de longo-prazo. "Se não for assim, seria um erro definitivo e inaceitável".

Luís Mira, secretário-geral da CAP, enfrenta com reserva as perspectivas financeiras da UE e a decisão da OMC de pôr fim às ajudas às exportações agrícolas "Sempre que há reformas é sempre para definir um quadro cada vez mais restritivo" para actividade agrícola.

Poucos agricultores apoiados

A repartição das verbas pelos vários programas de apoio ainda não está definida, mas a avaliar pelo sucedido no actual quadro comunitário, poucos são os agricultores que beneficiam das ajudas directas.

Dos dez mil milhões de euros a distribuir até ao final do próximo ano, metade diz respeito a montantes dados directamente aos produtores e daqui quase metade (49%) foi entregue a 1622 agricultores - de um total de 300 mil que têm na agricultura a sua principal actividade, adiantou Roberto Mileu, dirigente da Confederação Nacional da Agricultura (CNA). * com A.F.

Mais 46 milhões para a vinha

No próximo ano, o programa Vitis, de apoio à restruturação da vinha, vai ter uma verba de 46 milhões de euros, anunciou o secretário de Estado Luís Vieira. O objectivo é restruturar 30 mil hectares de vinha até ao fim de 2006. "Conseguimos dotar o Vitis com 45 milhões de euros e ainda com um bónus de um milhão", afirmou. Em matéria de ajudas, recordou que o Governo pagou 25 milhões de euros das agro-ambientais ,"que não foram pagas em 2003 e 2004, mais 75% das agro-ambientais e indemnizações compensatórias em 2005".

segunda-feira, dezembro 26, 2005

Índice de hoje 

- Spirit et Opportunity fêtent deux ans d'épuisantes randonnées sur la planète Mars (Le Monde, Paris)
- China enmienda Código Penal para equilibrio demográfico de género (Xinhua, Pequim)
- Clasificadas las cien ciudades más destacadas por sus potencialidades integrales (Diário do Povo, Pequim)

Spirit et Opportunity fêtent deux ans d'épuisantes randonnées sur la planète Mars 

Le Monde (Paris)´
por Jérôme Fenoglio

Les années passent lentement sur Mars. Plus éloignée du Soleil que la Terre, la Planète rouge met exactement 687 de nos journées à accomplir sa révolution autour de notre étoile. Pour cette raison, les deux robots d'exploration américains Spirit et Opportunity viennent seulement de fêter leur premier anniversaire martien alors qu'ils sont arrivés sur place il y a presque deux années terrestres, respectivement les 4 et 25 janvier 2004.

Cette relativité des unités de temps ne doit toutefois pas brouiller la performance des jumeaux mécaniques. En une année martienne, ils n'ont pas seulement multiplié par sept leur espérance de vie, originellement fixée par la NASA à trois mois. Ils ont surtout réussi à traverser toutes les saisons de la planète. Dans son journal de mission, le responsable scientifique des deux engins, Steve Squyres, célèbre cet événement comme "le cap symbolique le plus important qui ait été franchi" depuis le début de l'aventure. "Les saisons changent dans de telles proportions sur Mars, écrit-il, surtout quand vous dépendez uniquement de l'énergie solaire pour survivre !" Et surtout lorsqu'il a fallu affronter l'interminable hiver du second semestre 2004.

"Lorsque les robots ont commencé à rouler sur Mars, les ingénieurs avaient la quasi-certitude qu'ils ne pourraient pas franchir cette saison glaciale, qui était le vrai butoir de la mission", explique Francis Rocard, responsable des programmes d'exploration du système solaire au Centre national des études spatiales (CNES). Les températures, qui peuvent glisser bien en dessous de la moyenne (- 65 oC), risquaient de fragiliser la structure et les appareils de Spirit et d'Opportunity. Surtout, le Soleil paraissait alors bien trop bas dans le ciel martien pour permettre aux panneaux solaires de recueillir suffisamment d'énergie.

Dans ce mélange d'improvisation et de prudence qui guide l'expédition depuis le début, les ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA ont donc choisi d'éviter les ombres qui s'allongeaient sur la planète en plaçant les robots sur des pentes dont la déclivité les exposerait le mieux au Soleil. C'est ce qui a justifié le changement d'itinéraire de Spirit — plus éloigné de l'équateur que son frère, et donc davantage menacé —, lancé en juillet 2004 à l'assaut des collines Columbia.

L'arrivée du robot au sommet, fin août 2005, a démontré que la stratégie était la bonne. Ses réserves d'énergie n'ont guère décliné pendant cette ascension au ralenti, entrecoupée de phases d'"hibernation". Mieux : ennemi potentiel, le climat local est devenu allié objectif lorsqu'il a envoyé les dust devils, des rafales de vent tourbillonnantes, nettoyer les capteurs solaires de leurs poussières.

Les compromis permanents entre découvertes et survie ont ainsi permis aux robots de retrouver, ces jours-ci, la fin d'été martien qui les avait vus débarquer sur la planète. L'adaptation au milieu hostile a certes parfois primé sur la curiosité scientifique. Depuis qu'une roue avant de Spirit s'est grippée par manque de lubrification, six mois après son arrivée, l'engin se déplace le plus souvent en marche arrière. Sa "râpe à rochers" s'est usée au point qu'elle doit aujourd'hui être utilisée avec parcimonie. De son côté, Opportunity a mis beaucoup de temps à sortir du piège de sable dans lequel il s'était enlisé en mai 2005. Il a pu depuis porter à un total de 6,5 kilomètres son parcours dans la plaine de Meridiani, soit 1 kilomètre de plus que son compagnon dans le cratère de Gusev.

Tout roulait, jusqu'à ce qu'Opportunity se mette subitement à accuser son âge, fin novembre, en perdant l'usage de son bras automatique. Comme frappée d'une brutale crise de rhumatismes, l'articulation mécanisée de son épaule s'est bloquée. Or ce bras est crucial pour les investigations scientifiques : il permet de placer pas moins de trois instruments d'observation, ainsi que la "râpe" qui nettoie les surfaces, au contact direct des roches étudiées. S'il ne pouvait être réglé, ce premier ennui majeur serait susceptible de remettre en question la suite de la randonnée. Car la NASA, en quête d'économies, ne tient pas forcément à financer une mission dont l'intérêt scientifique s'effilocherait, juste pour la gloire d'un record de distance.

Aux dernières nouvelles, les techniciens du JPL pensaient toutefois avoir trouvé la solution. Ils ont rendu un peu de sa mobilité à l'épaule en envoyant davantage de courant électrique vers le moteur qui l'anime. Ils cherchent maintenant à placer le bras dans une position qui permettra de se passer des mouvements de cette articulation, tout en autorisant la poursuite des explorations géologiques, sans gêner les évolutions d'Opportunity.

Celui-ci reprendra alors sa progression vers ce qui apparaît comme le but ultime : le cratère d'impact Victoria, dix fois plus grand qu'Endurance, visité au début de sa recherche de traces d'eau. Les pilotes à distance pourraient alors faire basculer le robot dans ces fortes déclivités sans remords ni crainte qu'il ne puisse remonter. Au fond de son trou, Opportunity aura de toute manière largement dépassé les attentes de ses créateurs.

Spirit connaît, lui, depuis plusieurs semaines, les plaisirs d'une pente plus douce. Sa descente des collines Columbia se fait sans souci apparent, mais elle met les scientifiques à la torture. Il faut en effet choisir entre les roches à examiner, alors qu'elles semblent toutes dignes d'intérêt. Car le temps manque : le robot doit impérativement avoir rejoint de nouvelles côtes ensoleillées avant que la lumière se soit trop affaiblie. Avant la morsure d'un nouvel hiver.

China enmienda Código Penal para equilibrio demográfico de género 

Xinhua (Pequim)

BEIJING, 24 dic (Xinhuanet) -- Una enmienda a la Ley Penal destinada a evitar la selección de sexo de los bebés, fue presentada hoy al Comité Permanente de la Asamblea Popular Nacional (APN), la máxima legislación de China, para su deliberación.

Las autoridades de planificación demográfica y familiar de China señalaron que la selección del sexo de bebés ha provocado un grave desequilibrio de género en algunas partes de China.

"La selección artificial de género puede poner en riesgo la estructura demográfica de China y provocar inestabilidad social", dijo An Jian, subdirector de la Comisión de Asuntos Legislativos del Comité Permanente de la APN.

Debido a que un gran número de familias chinas, particularmente los residentes rurale, prefieren tener niños que niñas, el comercio clandestino de exámenes con ultrasonido prevalece entre algunos padres y hospitales locales. Esos padres suelen recurrir al aborto si el feto no es de un bebé varón.

La proporción en China entre niños y niñas es de alrededor de 1. 19 a 1, superior al estándar mundial de 1.06 a 1.

La enmienda especifica que cualquiera que ayude a otros o proporcione las herramientas para la selección de bebés será sentenciado a tres años de cárcel y a una multa.

China ha intensificado sus medidas severas sobre la selección de género y 29 asambleas provinciales han promulgado reglamentos que dictan que toda selección de género sin necesidad médica debe quedar estrictamente prohibida. Fin

Clasificadas las cien ciudades más destacadas por sus potencialidades integrales 

Diário do Povo (Pequim)

Se ha publicado la clasificación en 2004 de las cien ciudades chinas más destacadas por sus potencialidades integrales. Shanghai salió el primero, Beijing el segundo y Shenzhen el tercero. Las demás de las diez primeras ciudades fueron Guangzhou, Tianjin, Dalian, Nanjing, Hangzhou y Shenyang.

La clasificación fue organizada por la Administración Estatal de Estadística. Los principales índices para la evaluación de las potencialidades integrales son: la población y la utilización de los recursos humanos, el desarrollo económico, el desarrollo social, la infraestructura, la protección ambiental y la economía de reciclaje.

Según los datos estadísticos de 2004, las cien ciudades más destacadas tienen una población total de cerca de 200 millones de habitantes en sus zonas urbanas, lo que supone el 56,7% de la población de las ciudades de nivel prefectoral para arriba de China; su producto interior bruto representa un 80,6%, sus ingresos presupuestarios de hacienda local un 87,2% y sus inversiones en los activos fijos un 80,1%; y el número de profesionales y técnicos, de un total de 14.780.000, constituyen el 77,9%.

Entre las cien ciudades más destacadas, 61 se encuentran en el este del país y en las regiones litorales, 22 en el centro y 17 en el oeste. 53 se ubican en las tres regiones de más ciudades, concentradas en el delta del río Changjiang, el delta del río Zhujiang y la zona del mar Bohai. Guangdong, que tiene 11 ciudades más destacadas, es la provincia del mayor número de esas ciudades del país. (Pueblo en Línea)

domingo, dezembro 25, 2005

Fóssil de tartaruga mostra como era Minas no Cretáceo 

Ambiente Brasil

No dia em que uma certa tartaruga cambará morreu, há 70 milhões de anos, no período Cretáceo, a temperatura estava próxima dos 50 graus. Para os padrões de hoje, seria um clima bem árido, quase desértico e, portanto, bastante desconfortável.

Além disso, aquela jovem tartaruga, que tinha apenas 25 centímetros de comprimento, não devia ter uma vida fácil, tendo que conviver com grandes répteis e dinossauros.

“Logo após morrer e perder os tecidos, ela, por algum motivo, acabou enterrada virada para cima. Isso fez com que sua carapaça protegesse internamente os ossos do aparelho locomotor”, explica o geólogo Luiz Carlos Borges Ribeiro, diretor do Centro de Pesquisas Paleontológicas Llewellyn Ivor Price, de Uberaba (MG).

Por causa da providencial posição, o fóssil é o mais bem preservado e completo entre as mais de 2,5 mil peças catalogadas em 14 anos de pesquisas na instituição mineira.

Mas a importância é ainda maior, pois se trata do primeiro registro da espécie Cambremys langertoni em todo o mundo - Cambará era o nome do bairro no século 19 e Langerton da Cunha um morador do local que encontrou importantes fósseis nas décadas de 1960 a 1980.

Descoberto em 1995 pela equipe do centro mineiro em sedimentos da Formação Marília, a 2 quilômetros ao norte de Peirópolis, bairro rural de Uberaba, o fóssil ficou um tempo esquecido, até que Max Cardoso Langer, professor do Departamento de Biologia da Universidade de São Paulo, em Ribeirão Preto, resolveu se debruçar sobre ele.

O resultado foi a descrição da espécie em artigo publicado na edição de outubro da revista Geodiversitas, do Museu de História Natural de Paris (França). O estudo foi assinado por Langer e pelo pós-graduando Marco Aurélio Gallo de França, como primeiro autor.

Características inéditas - O quelônio proveniente do jazigo fossilífero de Peirópolis estava a 500 metros de distância de um fóssil do réptil Uberabasuchus terrificus, apresentado à comunidade científica no início de 2005, que também tinha várias características inéditas.

“Eles são da mesma época, apesar de estarem em regiões geográficas um pouco diferentes. Os 2,5 mil achados paleontológicos nos últimos anos, dos quais a maior parte é de dinossauros, mostram a importância da região de Uberaba em termos de produção de fósseis”, lembra Ribeiro.

Além do estudo do Cambremys langertoni, o Centro de Pesquisas Paleontológicas Llewellyn Ivor Price também apresentou, na semana passada, uma reconstituição de como seria viver, durante o Cretáceo, na região conhecida hoje como Triângulo Mineiro.

“Havia pouca vegetação, provavelmente apenas ao redor de lagos e rios”, explica Ribeiro. “O hábito de vida dessa tartaruga pode ser comparado o das encontradas hoje na Amazônia. Elas não viviam apenas na terra, mas também não eram exclusivamente aquáticas. Comiam plantas dos rios e lagos, frutas, peixes e insetos”, disse o pesquisador.

Para o pesquisador, além da importância científica, os trabalhos no interior de Minas Gerais têm também impacto social e econômico. “Estamos num bairro a 20 quilômetros do centro de Uberaba com 200 moradores, metade dos quais trabalha com o turismo relacionado com a paleontologia”, conta.

Para quem estiver interessado em conhecer a região - onde felizmente as temperaturas não chegam mais aos 50ºC -, Ribeiro tem uma dica: “No início de 2006, vamos fazer mais um anúncio importante. Será sobre a garra de um dinossauro, também encontrada aqui”, revela. (Agência Fapesp)

sexta-feira, dezembro 23, 2005

Índice de hoje 

- Deux nouvelles lunes et deux autres anneaux découverts autour d'Uranus (Le Monde, Paris)
- El líder de los Hermanos Musulmanes apoya las tesis de Irán sobre el holocausto (La Vanguardia, Barcelona)
- O terceiro homem, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 18 Dez 2005)

Deux nouvelles lunes et deux autres anneaux découverts autour d'Uranus 

Le Monde (Paris)

Deux nouvelles lunes et deux anneaux supplémentaires ont été découverts autour de la planète Uranus, ont annoncé des astronomes américains dans une communication publiée jeudi dans la revue Science.

Des images transmises ultérieurement par la sonde Voyager 2 avaient fait soupçonner l'existence de ces lunes et anneaux qui se situent au-delà du système d'anneaux déjà connus, mais plus près de la planète que les plus grandes lunes traditionnelles. Ces photographies ont été prises dans le deuxième système d'anneaux d'Uranus, qui comprend onze lunes et les anneaux de poussière émergents de ces lunes.

Des changements importants ont été observés dans les mouvements de ces lunes et la luminosité des anneaux depuis le passage de Voyager 2 le 24 janvier 1986. La plupart des lunes d'Uranus ne suivent pas une orbite régulière mais montrent plutôt une dynamique complexe indiquant que le système est peut-être instable ou chaotique.

Cette dernière découverte permet de disposer d'images plus claires de ce système de lunes denses et rapprochées d'Uranus qui connaît une évolution rapide. "Collectivement, [ces lunes et anneaux] constituent un système dynamique dense, changeant rapidement et peut-être instable", écrivent Mark Showalter et Jack Lissauer, des astronomes de la NASA attachés au Ames Research Center, en Californie (Ouest).

Voyager 2 avait révélé l'existence de dix petites lunes outre les cinq plus grosses déjà connues. Uranus fut la première planète découverte au début de l'époque moderne le 13 mars 1781. Elle est principalement composée de roches et de diverses glaces, avec seulement 15 % d'hydrogène et un peu d'hélium. Son atmosphère est constituée d'environ 83 % d'hydrogène, 15 % d'hélium et 2 % de méthane.
Avec AFP

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