segunda-feira, outubro 31, 2005
Índice de hoje
- Le monde agité des anneaux de Saturne (Le Figaro, Madrid)
- El maremoto de Lisboa y Cádiz (El Pais, Madrid)
- La Corona y la descendencia femenina: El cambio puede esperar (ABC, Madrid)
- El maremoto de Lisboa y Cádiz (El Pais, Madrid)
- La Corona y la descendencia femenina: El cambio puede esperar (ABC, Madrid)
Le monde agité des anneaux de Saturne
Le Figaro (Paris)
por Julien Bourdet
A Y REGARDER de plus près, les anneaux de Saturne ne sont pas des structures d'un calme olympien. Il y règne une agitation permanente. Vagues, collisions, accumulations de matière... il ne fait pas bon être un de ces tout petits morceaux de caillou et de glace qui tournent autour de Saturne et s'étendent jusqu'à environ 240 000 km de la planète géante.
Depuis les missions américaines Voyager, les astronomes connaissent mieux la vie agitée des anneaux. Ils ont notamment constaté qu'ils étaient faits d'une multitude de sillons, «à la manière d'un tissu en velours côtelé», raconte Bruno Sicardy, de l'observatoire de Paris-Meudon et coresponsable d'un instrument sur la sonde américano-européenne Cassini. En orbite autour de Saturne depuis juillet 2004, elle fournit des images époustouflantes de la planète et de son environnement. En janvier dernier, elle avait largué sur la surface de Titan, un des satellites saturniens, la sonde Huygens, qui a révélé la présence probable de méthane gelé.
Les coupables de l'effervescence de Saturne ? La multitude des satellites – une cinquantaine sont connus – qui gravitent autour de la sixième planète du système solaire. Certains sont situés à l'intérieur même des anneaux. D'autres plus loin. «Ce sont ces derniers (tel Encélade) qui créent à longue distance et sur des temps longs des vagues à la surface des anneaux, de la même façon qu'un tambour rentre en vibration», explique Sébastien Charnoz (CEA-université Paris-7).
L'histoire se complique pour les satellites qui se trouvent entre les anneaux. Ce sont pour la plupart des corps relativement petits, d'une centaine de kilomètres de long. Ils sont à l'origine de nombreuses perturbations des particules des anneaux. Depuis plus d'un an, Cassini a permis d'avancer grandement dans la connaissance de ces satellites. Récemment, elle a ainsi découvert l'existence d'un petit satellite à l'intérieur du grand anneau baptisé A. Avec de telles images, les astronomes comprennent mieux les mécanismes de cannibalisme.
Des satellites éphémères
C'est précisément ce qui est en train d'arriver à une autre région extrêmement fine des anneaux, appelée anneau F. Selon deux groupes de chercheurs, l'un dirigé par l'Anglais Carl Murray et l'autre par le Français André Brahic, le satellite Prométhée pourrait finir par dévorer cet anneau. Toutes les quinze heures, il se rapproche des fines particules qui composent l'anneau, créant alors à l'intérieur de véritables saignées et attirant à lui par sa masse de la matière (1). Les images prises par Cassini montrent le phénomène pour la première fois en direct. On y voit Prométhée qui brise l'anneau en mille morceaux. Les chercheurs français vont même plus loin en affirmant l'ensemble de ces morceaux forme une spirale géante qui s'étale dans tout l'anneau.
Pour les astronomes, l'anneau F est surprenant. Il se situe à une frontière : plus près de Saturne, les effets de marée sont si forts qu'aucun satellite ne survit ; on ne trouve que de fines particules. Plus loin, commencent à apparaître les premiers satellites. Les sondes Voyager avaient ainsi découvert Prométhée et Pandore de part et d'autre de l'anneau F. Ils ont été surnommés satellites bergers car ils prennent en tenaille l'anneau et expliquent sa finesse. Cassini a mis en évidence la présence de satellites «éphémères», toujours dans l'anneau F. Ils avaient disparu des clichés suivants, illustrant à quel point les structures des anneaux se font et se défont en permanence.
«L'intérêt de la mission Cassini est de suivre en direct tous ces phénomènes, note Bruno Sicardy. Phénomènes qui ne sont pas sans évoquer ce qui a pu se passer dans les premiers moments du système solaire où des gros blocs de matière en percutaient de plus petits.» Saturne serait ainsi un système solaire en miniature pour les chercheurs. Ils auront tout le temps de mieux la cerner. La sonde devrait en effet continuer à observer la planète gazeuse, ses anneaux, Titan et ses autres satellites jusqu'en 2008. Et probablement être prolongée.
(1) Nature, 27 octobre 2005.
por Julien Bourdet
A Y REGARDER de plus près, les anneaux de Saturne ne sont pas des structures d'un calme olympien. Il y règne une agitation permanente. Vagues, collisions, accumulations de matière... il ne fait pas bon être un de ces tout petits morceaux de caillou et de glace qui tournent autour de Saturne et s'étendent jusqu'à environ 240 000 km de la planète géante.
Depuis les missions américaines Voyager, les astronomes connaissent mieux la vie agitée des anneaux. Ils ont notamment constaté qu'ils étaient faits d'une multitude de sillons, «à la manière d'un tissu en velours côtelé», raconte Bruno Sicardy, de l'observatoire de Paris-Meudon et coresponsable d'un instrument sur la sonde américano-européenne Cassini. En orbite autour de Saturne depuis juillet 2004, elle fournit des images époustouflantes de la planète et de son environnement. En janvier dernier, elle avait largué sur la surface de Titan, un des satellites saturniens, la sonde Huygens, qui a révélé la présence probable de méthane gelé.
Les coupables de l'effervescence de Saturne ? La multitude des satellites – une cinquantaine sont connus – qui gravitent autour de la sixième planète du système solaire. Certains sont situés à l'intérieur même des anneaux. D'autres plus loin. «Ce sont ces derniers (tel Encélade) qui créent à longue distance et sur des temps longs des vagues à la surface des anneaux, de la même façon qu'un tambour rentre en vibration», explique Sébastien Charnoz (CEA-université Paris-7).
L'histoire se complique pour les satellites qui se trouvent entre les anneaux. Ce sont pour la plupart des corps relativement petits, d'une centaine de kilomètres de long. Ils sont à l'origine de nombreuses perturbations des particules des anneaux. Depuis plus d'un an, Cassini a permis d'avancer grandement dans la connaissance de ces satellites. Récemment, elle a ainsi découvert l'existence d'un petit satellite à l'intérieur du grand anneau baptisé A. Avec de telles images, les astronomes comprennent mieux les mécanismes de cannibalisme.
Des satellites éphémères
C'est précisément ce qui est en train d'arriver à une autre région extrêmement fine des anneaux, appelée anneau F. Selon deux groupes de chercheurs, l'un dirigé par l'Anglais Carl Murray et l'autre par le Français André Brahic, le satellite Prométhée pourrait finir par dévorer cet anneau. Toutes les quinze heures, il se rapproche des fines particules qui composent l'anneau, créant alors à l'intérieur de véritables saignées et attirant à lui par sa masse de la matière (1). Les images prises par Cassini montrent le phénomène pour la première fois en direct. On y voit Prométhée qui brise l'anneau en mille morceaux. Les chercheurs français vont même plus loin en affirmant l'ensemble de ces morceaux forme une spirale géante qui s'étale dans tout l'anneau.
Pour les astronomes, l'anneau F est surprenant. Il se situe à une frontière : plus près de Saturne, les effets de marée sont si forts qu'aucun satellite ne survit ; on ne trouve que de fines particules. Plus loin, commencent à apparaître les premiers satellites. Les sondes Voyager avaient ainsi découvert Prométhée et Pandore de part et d'autre de l'anneau F. Ils ont été surnommés satellites bergers car ils prennent en tenaille l'anneau et expliquent sa finesse. Cassini a mis en évidence la présence de satellites «éphémères», toujours dans l'anneau F. Ils avaient disparu des clichés suivants, illustrant à quel point les structures des anneaux se font et se défont en permanence.
«L'intérêt de la mission Cassini est de suivre en direct tous ces phénomènes, note Bruno Sicardy. Phénomènes qui ne sont pas sans évoquer ce qui a pu se passer dans les premiers moments du système solaire où des gros blocs de matière en percutaient de plus petits.» Saturne serait ainsi un système solaire en miniature pour les chercheurs. Ils auront tout le temps de mieux la cerner. La sonde devrait en effet continuer à observer la planète gazeuse, ses anneaux, Titan et ses autres satellites jusqu'en 2008. Et probablement être prolongée.
(1) Nature, 27 octobre 2005.
El maremoto de Lisboa y Cádiz
El Pais (Madrid)
por MIGUEL MORA
Las crónicas cuentan que el Día de Todos los Santos de 1755 amaneció espléndido en Lisboa. Que las familias pudientes se fueron a pasar la fiesta a Sintra; que los menos ricos tenían encendidas velas en memoria de sus muertos o estaban en los cementerios rezando. Los grabados enseñan los barcos que navegaban por el Tajo. Detrás se adivina una ciudad caótica, apretada y soberbia, reflejo del próspero emporio comercial que era la Lisboa imperial.
Junto a las infraviviendas de la parte baja, cercana al río, y sus calles estrechas de diseño medieval, había docenas de palacios, la gran Catedral Vieja, iglesias grandes, medianas y menores, hospitales, conventos fastuosos, elegantes casas del Chiado recubiertas de azulejos. Por haber, había hasta un Teatro de la Ópera, orgullo de la metrópolis.
Hacia las 9.20 de aquella mañana, el Teatro Real do Paço da Ribeira, situado junto al actual Terreiro do Paço, quedó completamente destruido. Igual que el 85% de los edificios de Lisboa.En apenas dos minutos, la calma, la belleza y la riqueza de una de las ciudades más viejas y ricas de Occidente se convirtió en muerte, pánico y desolación.
El suelo tembló durante seis minutos y volvió a temblar dos veces más hasta un total de 17; la tierra se abrió en zanjas enormes; las velas produjeron incendios por toda la ciudad; los supervivientes bajaron hacia la Baixa, junto al Tajo, buscando refugio en los barcos. Un par de horas después, un maremoto con olas de entre 6 y 20 metros dejó a la vista el lecho del río e inundó la parte baja de la ciudad matando a muchos de los que se habían salvado.
Fredric Christian Sternleuw, un marino sueco, definió aquello como "el acontecimiento más trágico que hayan contemplado ojos humanos". Lo explicó así: "Unas horas antes de que la tierra se abriera, comenzó el mar a crecer con rapidez increíble. La mayor parte de los barcos se desprendió de las anclas y quedó a la deriva. Finalmente, el mar subió de tal modo que muchos barcos fueron arrastrados hasta tierra".
La memoria del desastre llena los periódicos e informativos en Portugal, que conmemora la fecha en plena crisis económica y de ánimo. Hay actos oficiales (algunos han sido retrasados por falta de liquidez), exposiciones como Tembló la tierra, tembló el pensamiento, conciertos...
Hoy, 250 años después, el célebre terremoto de Lisboa ha perdido quizá caché en el penoso ranking de desastres. Pero sigue teniendo una importancia mítica. El que fuera el primer maremoto de la historia moderna cambió para siempre el concepto de catástrofe. Fue un terremoto muy letal, se sintió en casi toda Europa y acabó trastocando la mentalidad de la época, convirtiéndose en la antesala del terremoto revolucionario que explotaría unos años después.
Sólo en Lisboa acabó con la vida de entre 50.000 y 90.000 habitantes de los 250.000 que tenía la ciudad; pero en España produjo al menos 1.275 muertos y cuantiosos daños. En Sevilla hubo nueve víctimas, dañó el 89% de las viviendas y afectó a la Giralda. En Madrid cayó una cruz de una fachada ocasionando la muerte de dos niños
El maremoto posterior destruyó numerosas poblaciones del Algarve y afectó gravemente a las costas de Marruecos, Huelva y Cádiz. Sólo en Ayamonte murieron 1.000 personas; en Cádiz el mar rompió las murallas, invadió la población tres veces y ocasionó numerosas víctimas. Conil fue destruida, Sanlúcar de Barrameda, El Puerto de Santa María y Jerez de la Frontera sufrieron víctimas y desperfectos.
Las olas llegaron hasta Martinica, Barbados, América del Sur, Finlandia... Y la onda de choque hasta Voltaire, Kant y Rousseau. Los filósofos de la Ilustración se encargaron de subrayar que aquella desgracia que muchos atribuían a un castigo divino era un desastre natural que reflejaba la fragilidad humana ante la naturaleza.
Pero aquel pensamiento laico y escéptico olvidaba la capacidad del hombre para convertir la tragedia en motor de progreso. Arquitectos, ingenieros y urbanistas, a las órdenes de políticos como el marqués de Pombal, empezaron a reconstruir la ciudad. Lisboa organizó un plan de reconstrucción basado en la austeridad, la sobriedad y la resistencia a los seísmos.
Lejos de abandonar a los heridos, el Estado tomó conciencia de la palabra solidaridad. Pombal, ministro principal del rey José I, respondió a quien le preguntó qué hacer: "Cuidar de los vivos, enterrar a los muertos". Ni Dios ni el diablo tenían nada que ver con la tragedia que trajo la destrucción y, enseguida, la modernidad al país.
por MIGUEL MORA
Las crónicas cuentan que el Día de Todos los Santos de 1755 amaneció espléndido en Lisboa. Que las familias pudientes se fueron a pasar la fiesta a Sintra; que los menos ricos tenían encendidas velas en memoria de sus muertos o estaban en los cementerios rezando. Los grabados enseñan los barcos que navegaban por el Tajo. Detrás se adivina una ciudad caótica, apretada y soberbia, reflejo del próspero emporio comercial que era la Lisboa imperial.
Junto a las infraviviendas de la parte baja, cercana al río, y sus calles estrechas de diseño medieval, había docenas de palacios, la gran Catedral Vieja, iglesias grandes, medianas y menores, hospitales, conventos fastuosos, elegantes casas del Chiado recubiertas de azulejos. Por haber, había hasta un Teatro de la Ópera, orgullo de la metrópolis.
Hacia las 9.20 de aquella mañana, el Teatro Real do Paço da Ribeira, situado junto al actual Terreiro do Paço, quedó completamente destruido. Igual que el 85% de los edificios de Lisboa.En apenas dos minutos, la calma, la belleza y la riqueza de una de las ciudades más viejas y ricas de Occidente se convirtió en muerte, pánico y desolación.
El suelo tembló durante seis minutos y volvió a temblar dos veces más hasta un total de 17; la tierra se abrió en zanjas enormes; las velas produjeron incendios por toda la ciudad; los supervivientes bajaron hacia la Baixa, junto al Tajo, buscando refugio en los barcos. Un par de horas después, un maremoto con olas de entre 6 y 20 metros dejó a la vista el lecho del río e inundó la parte baja de la ciudad matando a muchos de los que se habían salvado.
Fredric Christian Sternleuw, un marino sueco, definió aquello como "el acontecimiento más trágico que hayan contemplado ojos humanos". Lo explicó así: "Unas horas antes de que la tierra se abriera, comenzó el mar a crecer con rapidez increíble. La mayor parte de los barcos se desprendió de las anclas y quedó a la deriva. Finalmente, el mar subió de tal modo que muchos barcos fueron arrastrados hasta tierra".
La memoria del desastre llena los periódicos e informativos en Portugal, que conmemora la fecha en plena crisis económica y de ánimo. Hay actos oficiales (algunos han sido retrasados por falta de liquidez), exposiciones como Tembló la tierra, tembló el pensamiento, conciertos...
Hoy, 250 años después, el célebre terremoto de Lisboa ha perdido quizá caché en el penoso ranking de desastres. Pero sigue teniendo una importancia mítica. El que fuera el primer maremoto de la historia moderna cambió para siempre el concepto de catástrofe. Fue un terremoto muy letal, se sintió en casi toda Europa y acabó trastocando la mentalidad de la época, convirtiéndose en la antesala del terremoto revolucionario que explotaría unos años después.
Sólo en Lisboa acabó con la vida de entre 50.000 y 90.000 habitantes de los 250.000 que tenía la ciudad; pero en España produjo al menos 1.275 muertos y cuantiosos daños. En Sevilla hubo nueve víctimas, dañó el 89% de las viviendas y afectó a la Giralda. En Madrid cayó una cruz de una fachada ocasionando la muerte de dos niños
El maremoto posterior destruyó numerosas poblaciones del Algarve y afectó gravemente a las costas de Marruecos, Huelva y Cádiz. Sólo en Ayamonte murieron 1.000 personas; en Cádiz el mar rompió las murallas, invadió la población tres veces y ocasionó numerosas víctimas. Conil fue destruida, Sanlúcar de Barrameda, El Puerto de Santa María y Jerez de la Frontera sufrieron víctimas y desperfectos.
Las olas llegaron hasta Martinica, Barbados, América del Sur, Finlandia... Y la onda de choque hasta Voltaire, Kant y Rousseau. Los filósofos de la Ilustración se encargaron de subrayar que aquella desgracia que muchos atribuían a un castigo divino era un desastre natural que reflejaba la fragilidad humana ante la naturaleza.
Pero aquel pensamiento laico y escéptico olvidaba la capacidad del hombre para convertir la tragedia en motor de progreso. Arquitectos, ingenieros y urbanistas, a las órdenes de políticos como el marqués de Pombal, empezaron a reconstruir la ciudad. Lisboa organizó un plan de reconstrucción basado en la austeridad, la sobriedad y la resistencia a los seísmos.
Lejos de abandonar a los heridos, el Estado tomó conciencia de la palabra solidaridad. Pombal, ministro principal del rey José I, respondió a quien le preguntó qué hacer: "Cuidar de los vivos, enterrar a los muertos". Ni Dios ni el diablo tenían nada que ver con la tragedia que trajo la destrucción y, enseguida, la modernidad al país.
La Corona y la descendencia femenina: El cambio puede esperar
ABC (Madrid)
Doña Letizia ha dado a luz a una niña. El nacimiento de la primogénita de los Príncipes de Asturias, ocurrido a las dos y media de esta madrugada, constituye un acontecimiento de alto valor simbólico. Resultan plenamente aplicables las consideraciones generales acerca del significado histórico y actual de la Monarquía española: existe un alto grado de consenso acerca del papel fundamental de la Corona en el éxito de la España contemporánea y de la figura de Su Majestad el Rey como garante de la estabilidad institucional y del proyecto común. Así, la continuidad dinástica queda asegurada para una nueva generación. ABC desea transmitir a Don Felipe y a Doña Letizia, a los Reyes y al resto de la Familia una enhorabuena calurosa y sincera en nombre de los miles de lectores de un periódico centenario que cuenta entre sus señas de identidad con una opción inequívoca en favor de la Monarquía integradora.
Como es notorio, el nacimiento de una infanta sitúa en primer plano el debate acerca de la eventual reforma de la Constitución para eliminar la preferencia del varón sobre la mujer en el orden sucesorio, establecida por el artículo 57.1 de acuerdo con la tradición de nuestro Derecho histórico. La Corona ha sabido adaptarse —con prudencia, pero con determinación— a las exigencias de una sociedad democrática avanzada. Una sociedad en la que se percibe un alto grado de consenso (con la excepción de círculos muy minoritarios) acerca de la aplicación del principio de igualdad entre ambos sexos al único supuesto excluido específicamente por la propia norma fundamental. La singularidad, basada en las fuentes tradicionales, tiene también su reflejo en el artículo 58, que otorga títulos diferentes al cónyuge del monarca: Reina consorte o consorte de la Reina, según los casos. No debe haber lugar para la nostalgia de viejas fórmulas, ni tampoco para una posible desnaturalización de los rasgos que definen a una institución que conjuga diversas formas de legitimidad: histórica, sociológica y, sobre todo, la que deriva de la voluntad constituyente de la nación española. En definitiva, todos los argumentos razonables conducen a promover una reforma del citado precepto de la Constitución de cara a un futuro a medio plazo.
A día de hoy, en cambio, existen fundadas razones de orden práctico para que sea recomendable evitar cualquier precipitación innecesaria. Ante todo, se impone un respeto escrupuloso hacia los procedimientos: a pesar de algunas interpretaciones ingeniosas, es claro que para modificar el título II hace falta poner en marcha el mecanismo de máxima rigidez establecido por el artículo 168. Este procedimiento supone, en primer lugar, la aprobación por mayoría de dos tercios del Congreso y del Senado, seguida de la disolución «inmediata» de las Cortes. Las Cámaras elegidas deben ratificar la decisión anterior y aprobar el nuevo texto constitucional otra vez por mayoría cualificada de dos tercios en cada una de ellas. Por ultimo, la reforma debe ser sometida a referéndum para su ratificación. No se trata sólo —con ser ello importante— de respetar el tenor literal de la Constitución, sino también de atender a su espíritu, que pretende impedir que la Monarquía se sitúe bajo la influencia inaceptable de mayorías coyunturales. El momento político, sometido a un intenso debate sobre el modelo territorial, no es el más apropiado para poner en marcha un mecanismo tan complejo.
Si se tramita de forma independiente de cualquier otra reforma, como así debe hacerse, cabe el peligro de provocar un debate artificial, otorgando a las voces discrepantes una relevancia que no merecen en términos cuantitativos e invitando a una lectura sesgada de los resultados. Se trata, en fin, de evitar la tentación que puedan tener los expertos pescadores en río revuelto de elaborar interpretaciones plebiscitarias alejadas del interés general. Tampoco es aceptable que esta reforma (objetivamente justificada, hay que insistir) quede vinculada con otras propuestas mucho más discutibles que generan serias discrepancias en la medida en que hacen referencia al debate sobre nuestra vertebración territorial.
La sucesión está regulada con toda precisión de acuerdo con la normativa vigente, sin que exista duda alguna de hecho o de derecho. Don Felipe ocupa el primer lugar en el orden sucesorio y su hija recién nacida se sitúa en el segundo lugar. Aunque no hay problema a día de hoy, es evidente que el nacimiento de una niña introduce elementos de mayor complejidad jurídica en caso de reforma constitucional. Sin embargo, ello no debería modificar el criterio más relevante de la oportunidad política, en virtud del cual la reforma debe plantearse y sustanciarse en el contexto adecuado. El cambio singular de la Constitución para adaptar a la conciencia social el régimen jurídico de la sucesión a la Corona no es ahora mismo una cuestión prioritaria. En su día, será preciso analizar con la máxima prudencia y sentido del interés general de España los problemas de naturaleza técnico-jurídica, escuchando al respecto el parecer de los expertos de mayor prestigio. Debe hacerse una referencia expresa a la prioridad indiscutible de Don Felipe y aclarar con precisión los extremos concernientes a la retroactividad o irretroactividad en la aplicación del nuevo régimen jurídico a la siguiente generación. Es importante tener en cuenta la condición específica de la sucesión regia, que no está sujeta a las reglas generales propias del Derecho privado. Resulta en este caso plenamente aplicable la famosa expresión del jurista G. Jellinek: «No es el Rey el que hereda la Corona, sino la Corona la que hereda al Rey» (o a la Reina, habría que añadir en los tiempos actuales). En definitiva, sería cuestión de afinar la técnica jurídica.
Lo importante, hoy, es reiterar que el sentido de la responsabilidad política aconseja aplazar «sine die» la reforma, aunque se mantenga el compromiso de ponerla en marcha cuando las circunstancias sean oportunas. La decisión compete a quienes están legitimados para iniciar el procedimiento, sobre el cual está pendiente aún el dictamen del Consejo de Estado. Mientras, el sentido común aconseja prudencia y un estudio sereno, alejado de impulsos inmeditados, de los pasos a emprender y de su alcance. Como dijo en una célebre ocasión Pío Cabanillas, ahora lo urgente es esperar.
Doña Letizia ha dado a luz a una niña. El nacimiento de la primogénita de los Príncipes de Asturias, ocurrido a las dos y media de esta madrugada, constituye un acontecimiento de alto valor simbólico. Resultan plenamente aplicables las consideraciones generales acerca del significado histórico y actual de la Monarquía española: existe un alto grado de consenso acerca del papel fundamental de la Corona en el éxito de la España contemporánea y de la figura de Su Majestad el Rey como garante de la estabilidad institucional y del proyecto común. Así, la continuidad dinástica queda asegurada para una nueva generación. ABC desea transmitir a Don Felipe y a Doña Letizia, a los Reyes y al resto de la Familia una enhorabuena calurosa y sincera en nombre de los miles de lectores de un periódico centenario que cuenta entre sus señas de identidad con una opción inequívoca en favor de la Monarquía integradora.
Como es notorio, el nacimiento de una infanta sitúa en primer plano el debate acerca de la eventual reforma de la Constitución para eliminar la preferencia del varón sobre la mujer en el orden sucesorio, establecida por el artículo 57.1 de acuerdo con la tradición de nuestro Derecho histórico. La Corona ha sabido adaptarse —con prudencia, pero con determinación— a las exigencias de una sociedad democrática avanzada. Una sociedad en la que se percibe un alto grado de consenso (con la excepción de círculos muy minoritarios) acerca de la aplicación del principio de igualdad entre ambos sexos al único supuesto excluido específicamente por la propia norma fundamental. La singularidad, basada en las fuentes tradicionales, tiene también su reflejo en el artículo 58, que otorga títulos diferentes al cónyuge del monarca: Reina consorte o consorte de la Reina, según los casos. No debe haber lugar para la nostalgia de viejas fórmulas, ni tampoco para una posible desnaturalización de los rasgos que definen a una institución que conjuga diversas formas de legitimidad: histórica, sociológica y, sobre todo, la que deriva de la voluntad constituyente de la nación española. En definitiva, todos los argumentos razonables conducen a promover una reforma del citado precepto de la Constitución de cara a un futuro a medio plazo.
A día de hoy, en cambio, existen fundadas razones de orden práctico para que sea recomendable evitar cualquier precipitación innecesaria. Ante todo, se impone un respeto escrupuloso hacia los procedimientos: a pesar de algunas interpretaciones ingeniosas, es claro que para modificar el título II hace falta poner en marcha el mecanismo de máxima rigidez establecido por el artículo 168. Este procedimiento supone, en primer lugar, la aprobación por mayoría de dos tercios del Congreso y del Senado, seguida de la disolución «inmediata» de las Cortes. Las Cámaras elegidas deben ratificar la decisión anterior y aprobar el nuevo texto constitucional otra vez por mayoría cualificada de dos tercios en cada una de ellas. Por ultimo, la reforma debe ser sometida a referéndum para su ratificación. No se trata sólo —con ser ello importante— de respetar el tenor literal de la Constitución, sino también de atender a su espíritu, que pretende impedir que la Monarquía se sitúe bajo la influencia inaceptable de mayorías coyunturales. El momento político, sometido a un intenso debate sobre el modelo territorial, no es el más apropiado para poner en marcha un mecanismo tan complejo.
Si se tramita de forma independiente de cualquier otra reforma, como así debe hacerse, cabe el peligro de provocar un debate artificial, otorgando a las voces discrepantes una relevancia que no merecen en términos cuantitativos e invitando a una lectura sesgada de los resultados. Se trata, en fin, de evitar la tentación que puedan tener los expertos pescadores en río revuelto de elaborar interpretaciones plebiscitarias alejadas del interés general. Tampoco es aceptable que esta reforma (objetivamente justificada, hay que insistir) quede vinculada con otras propuestas mucho más discutibles que generan serias discrepancias en la medida en que hacen referencia al debate sobre nuestra vertebración territorial.
La sucesión está regulada con toda precisión de acuerdo con la normativa vigente, sin que exista duda alguna de hecho o de derecho. Don Felipe ocupa el primer lugar en el orden sucesorio y su hija recién nacida se sitúa en el segundo lugar. Aunque no hay problema a día de hoy, es evidente que el nacimiento de una niña introduce elementos de mayor complejidad jurídica en caso de reforma constitucional. Sin embargo, ello no debería modificar el criterio más relevante de la oportunidad política, en virtud del cual la reforma debe plantearse y sustanciarse en el contexto adecuado. El cambio singular de la Constitución para adaptar a la conciencia social el régimen jurídico de la sucesión a la Corona no es ahora mismo una cuestión prioritaria. En su día, será preciso analizar con la máxima prudencia y sentido del interés general de España los problemas de naturaleza técnico-jurídica, escuchando al respecto el parecer de los expertos de mayor prestigio. Debe hacerse una referencia expresa a la prioridad indiscutible de Don Felipe y aclarar con precisión los extremos concernientes a la retroactividad o irretroactividad en la aplicación del nuevo régimen jurídico a la siguiente generación. Es importante tener en cuenta la condición específica de la sucesión regia, que no está sujeta a las reglas generales propias del Derecho privado. Resulta en este caso plenamente aplicable la famosa expresión del jurista G. Jellinek: «No es el Rey el que hereda la Corona, sino la Corona la que hereda al Rey» (o a la Reina, habría que añadir en los tiempos actuales). En definitiva, sería cuestión de afinar la técnica jurídica.
Lo importante, hoy, es reiterar que el sentido de la responsabilidad política aconseja aplazar «sine die» la reforma, aunque se mantenga el compromiso de ponerla en marcha cuando las circunstancias sean oportunas. La decisión compete a quienes están legitimados para iniciar el procedimiento, sobre el cual está pendiente aún el dictamen del Consejo de Estado. Mientras, el sentido común aconseja prudencia y un estudio sereno, alejado de impulsos inmeditados, de los pasos a emprender y de su alcance. Como dijo en una célebre ocasión Pío Cabanillas, ahora lo urgente es esperar.
sábado, outubro 29, 2005
Índice de hoje
- OMC : l'Europe fait une offre historique (Le Figaro, Paris)
- El paro cae a su nivel más bajo desde 1979 gracias a la contratación temporal (La Vanguardia, Barcelona)
- La UE propone a la OMC una rebaja media de los aranceles agrícolas del 46% (El Pais, Madrid)
- Rusia y Francia, los mayores beneficiarios del petróleo iraquí (El Pais, Madrid)
- Sharón «comienza desde el principio» su lucha antiterrorista sin cuartel (ABC, Madrid)
- El paro cae a su nivel más bajo desde 1979 gracias a la contratación temporal (La Vanguardia, Barcelona)
- La UE propone a la OMC una rebaja media de los aranceles agrícolas del 46% (El Pais, Madrid)
- Rusia y Francia, los mayores beneficiarios del petróleo iraquí (El Pais, Madrid)
- Sharón «comienza desde el principio» su lucha antiterrorista sin cuartel (ABC, Madrid)
OMC : l'Europe fait une offre historique
Le Figaro (Paris)
de notre correspondant à Bruxelles Pierre Avril
COMME PRÉVU, la Commission européenne a proposé hier une offre agricole encore améliorée à ses partenaires de l'OMC: une baisse de 35% à 60% des droits de douanes imposés aux produits agricoles en provenance des pays tiers. La réduction «la plus importante» jamais consentie par l'UE, a expliqué le commissaire au Commerce Peter Mandelson. En moyenne, cette baisse serait de 46% (contre 23% dans la version du début octobre). Par ailleurs, on abaisserait à 8% la part de produits «sensibles» dans l'ensemble des produits agricoles importés dans l'UE. Sans oublier une réduction de 70% des subventions agricoles ayant des effets de distorsion des échanges et l'élimination totale de toutes les subventions à l'export à une date donnée, «si les autres font la même chose».
Car l'exécutif communautaire a pris soin de préciser que toute l'offre est conditionnelle. «Les principaux partenaires de l'Europe doivent comprendre que cette offre est conditionnelle à des avancées immédiates dans les négociations commerciales sur les produits industriels et sur les services», a souligné Mandelson. Les Etats-Unis, qui protègent farouchement leur agriculture, et les grandes puissances émergentes comme la Chine ou le Brésil sont particulièrement visés.
La Commission souhaite demander aux autres pays développés des «clarifications sur l'élimination de diverses formes de soutien aux exportations» agricoles. Elle considère que «l'engagement des Etats-Unis sur l'aide alimentaire et les crédits à l'export n'est pas suffisant». Pour leur part, «l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada doivent s'engager plus avant sur la réforme de leurs entreprises commerciales d'Etat». Sur les produits industriels, «l'UE veut un accord de réduction tarifaire avant Hongkong». S'agissant des services, l'Union «veut voir à Hongkong des objectifs de libéralisation du secteur qui soient à la fois chiffrés et ambitieux».
La principale difficulté porte désormais sur l'accès au marché
«Notre proposition est parfaitement dans le mandat de négociation donné à la Commission (par les Etats membres de l'UE), même si elle est à la limite», a estimé Bruxelles. Toutefois, sur cette question, la France éprouve des réticences. Une source diplomatique française expliquait: «Nous conservons nos doutes sur la compatibilité de l'offre avec le mandat et sur l'opportunité de faire cette offre.»
Jusqu'à présent, les discussions au sein de l'OMC ont essentiellement achoppé sur la question des subventions agricoles versées dans les pays riches – notamment les Etats-Unis et l'Union européenne – dont les pays en développement réclament la suppression. Après les avancées enregistrées sur les soutiens internes et les subventions à l'exportation, la principale difficulté porte désormais sur l'accès au marché, c'est-à-dire l'ampleur du désarmement en matière de droits de douane appliqués aux produits entrants. Les représentants des 148 Etats membres de l'OMC doivent se réunir en décembre à Hongkong pour tenter de parvenir à un accord sur la libéralisation du commerce dans le cadre du cycle dit de Doha.
de notre correspondant à Bruxelles Pierre Avril
COMME PRÉVU, la Commission européenne a proposé hier une offre agricole encore améliorée à ses partenaires de l'OMC: une baisse de 35% à 60% des droits de douanes imposés aux produits agricoles en provenance des pays tiers. La réduction «la plus importante» jamais consentie par l'UE, a expliqué le commissaire au Commerce Peter Mandelson. En moyenne, cette baisse serait de 46% (contre 23% dans la version du début octobre). Par ailleurs, on abaisserait à 8% la part de produits «sensibles» dans l'ensemble des produits agricoles importés dans l'UE. Sans oublier une réduction de 70% des subventions agricoles ayant des effets de distorsion des échanges et l'élimination totale de toutes les subventions à l'export à une date donnée, «si les autres font la même chose».
Car l'exécutif communautaire a pris soin de préciser que toute l'offre est conditionnelle. «Les principaux partenaires de l'Europe doivent comprendre que cette offre est conditionnelle à des avancées immédiates dans les négociations commerciales sur les produits industriels et sur les services», a souligné Mandelson. Les Etats-Unis, qui protègent farouchement leur agriculture, et les grandes puissances émergentes comme la Chine ou le Brésil sont particulièrement visés.
La Commission souhaite demander aux autres pays développés des «clarifications sur l'élimination de diverses formes de soutien aux exportations» agricoles. Elle considère que «l'engagement des Etats-Unis sur l'aide alimentaire et les crédits à l'export n'est pas suffisant». Pour leur part, «l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada doivent s'engager plus avant sur la réforme de leurs entreprises commerciales d'Etat». Sur les produits industriels, «l'UE veut un accord de réduction tarifaire avant Hongkong». S'agissant des services, l'Union «veut voir à Hongkong des objectifs de libéralisation du secteur qui soient à la fois chiffrés et ambitieux».
La principale difficulté porte désormais sur l'accès au marché
«Notre proposition est parfaitement dans le mandat de négociation donné à la Commission (par les Etats membres de l'UE), même si elle est à la limite», a estimé Bruxelles. Toutefois, sur cette question, la France éprouve des réticences. Une source diplomatique française expliquait: «Nous conservons nos doutes sur la compatibilité de l'offre avec le mandat et sur l'opportunité de faire cette offre.»
Jusqu'à présent, les discussions au sein de l'OMC ont essentiellement achoppé sur la question des subventions agricoles versées dans les pays riches – notamment les Etats-Unis et l'Union européenne – dont les pays en développement réclament la suppression. Après les avancées enregistrées sur les soutiens internes et les subventions à l'exportation, la principale difficulté porte désormais sur l'accès au marché, c'est-à-dire l'ampleur du désarmement en matière de droits de douane appliqués aux produits entrants. Les représentants des 148 Etats membres de l'OMC doivent se réunir en décembre à Hongkong pour tenter de parvenir à un accord sur la libéralisation du commerce dans le cadre du cycle dit de Doha.
El paro cae a su nivel más bajo desde 1979 gracias a la contratación temporal
La Vanguardia (Barcelona)
España ha alcanzado su tasa de paro más baja de los últimos 26 años, un 8,42%. El descenso se ha apoyado en un aumento de la contratación, especialmente la temporal. El Gobierno lo justifica por las vacaciones, mientras que los sindicatos creen que la legislación actual lo favorece.
El número de parados en España continúa bajando. En el tercer trimestre del año, el 8,42% de las personas en edad laboral que quería trabajar no tenía empleo, según datos de la Encuesta de Población Activa (EPA). Esa tasa es la más baja desde 1979 y se sitúa por primera vez dede 1962 por debajo de la media de Unión Europea, que está en 8,7%.
Aun así la mejora del mercado laboral se sigue apoyando mayoritariamente en la creación de empleo precario. Nueve de cada diez nuevos asalariados firmaron un contrato temporal. El ministro de Trabajo, Jesús Caldera, considera normal estas cifras puesto que en el tercer trimestre se dan siempre muchos contratos de temporada, especialmente en los establecimientos turísticos.
El fuerte crecimiento de este tipo de contratos ha provocado que la tasa de temporalidad lejos de reducirse haya aumentado un punto. Así en el tercer trimestre, 34 de cada 100 asalariados tenían un contrato temporal. CC. OO. señaló ayer que "el crecimiento del empleo temporal está desbocado" y que son "jóvenes, mujeres y trabajadores inmigrantes los que más sufren la inestabilidad laboral y son el ejército de mano de obra barata y flexible". Precisamente, la reforma de este tipo de contratos es uno de los principales puntos de desencuentro entre patronal, sindicatos y Gobierno a la hora de negociar la reforma laboral. En relación con esta dicusión, UGT aseguró que el aumento de la temporalidad se produce porque "sobran facilidades para que los trabajadores que cubren puestos de naturaleza indefinida sean contratados temporalmente". La patronal propone facilitar la creación de este tipo de empleo.
Por su parte, el vicepresidente económico, Pedro Solbes, dijo que "estamos en un momento importante del empleo que debería permitirnos avanzar en el diálogo social y tratar problemas como la temporalidad, donde tenemos un largo camino por recorrer".
En España hay 1,7 millones de parados (179.700 menos que en el segundo trimestre y 337.500 menos que hace un año), mientras que el número de ocupados se sitúa por encima de los 19,1 millones de personas. Sólo en el último trimestre se han creado 296.100 empleos y 930.000 en el connjunto de los últimos 12 meses.
En cuanto a los activos (la suma de los ocupados y los parados), el número también aumentó en el tercer trimestre hasta situarse por encima de los 20,9 millones de personas. El incremento más alto se ha dado en el colectivo de inmigrantes ya que entre julio y septiembre se incorporaron al mercado 75.400 extranjeros y sólo 41.100 españoles.
Por sectores, el paro sólo subió en la agricultura (1.200 parados más) y bajó en los servicios, entre los que perdieron su empleo hace más de un año, en la industria, la construcción y los que buscaban su primer empleo. Por su parte, la mayor parte del empleo se creó en los servicios, la construcción, la industria, y la agricultura.
Al desglosar los datos de la EPA se observa también que, entre julio y septiembre, la reducción del paro se repartió casi por igual entre los dos sexos. Entre los hombres bajó en 90.900 hasta dejar un total de 799.200 parados, y entre las mujeres se redujo en 88.900 mujeres hasta las 965.800 paradas.
Desde la patronal CEOE, se aseguró ayer que es difícil analizar los datos de la EPA por los cambios metodológicos introducidos aunque destacó el incremento en la construcción y los servicios.
España ha alcanzado su tasa de paro más baja de los últimos 26 años, un 8,42%. El descenso se ha apoyado en un aumento de la contratación, especialmente la temporal. El Gobierno lo justifica por las vacaciones, mientras que los sindicatos creen que la legislación actual lo favorece.
El número de parados en España continúa bajando. En el tercer trimestre del año, el 8,42% de las personas en edad laboral que quería trabajar no tenía empleo, según datos de la Encuesta de Población Activa (EPA). Esa tasa es la más baja desde 1979 y se sitúa por primera vez dede 1962 por debajo de la media de Unión Europea, que está en 8,7%.
Aun así la mejora del mercado laboral se sigue apoyando mayoritariamente en la creación de empleo precario. Nueve de cada diez nuevos asalariados firmaron un contrato temporal. El ministro de Trabajo, Jesús Caldera, considera normal estas cifras puesto que en el tercer trimestre se dan siempre muchos contratos de temporada, especialmente en los establecimientos turísticos.
El fuerte crecimiento de este tipo de contratos ha provocado que la tasa de temporalidad lejos de reducirse haya aumentado un punto. Así en el tercer trimestre, 34 de cada 100 asalariados tenían un contrato temporal. CC. OO. señaló ayer que "el crecimiento del empleo temporal está desbocado" y que son "jóvenes, mujeres y trabajadores inmigrantes los que más sufren la inestabilidad laboral y son el ejército de mano de obra barata y flexible". Precisamente, la reforma de este tipo de contratos es uno de los principales puntos de desencuentro entre patronal, sindicatos y Gobierno a la hora de negociar la reforma laboral. En relación con esta dicusión, UGT aseguró que el aumento de la temporalidad se produce porque "sobran facilidades para que los trabajadores que cubren puestos de naturaleza indefinida sean contratados temporalmente". La patronal propone facilitar la creación de este tipo de empleo.
Por su parte, el vicepresidente económico, Pedro Solbes, dijo que "estamos en un momento importante del empleo que debería permitirnos avanzar en el diálogo social y tratar problemas como la temporalidad, donde tenemos un largo camino por recorrer".
En España hay 1,7 millones de parados (179.700 menos que en el segundo trimestre y 337.500 menos que hace un año), mientras que el número de ocupados se sitúa por encima de los 19,1 millones de personas. Sólo en el último trimestre se han creado 296.100 empleos y 930.000 en el connjunto de los últimos 12 meses.
En cuanto a los activos (la suma de los ocupados y los parados), el número también aumentó en el tercer trimestre hasta situarse por encima de los 20,9 millones de personas. El incremento más alto se ha dado en el colectivo de inmigrantes ya que entre julio y septiembre se incorporaron al mercado 75.400 extranjeros y sólo 41.100 españoles.
Por sectores, el paro sólo subió en la agricultura (1.200 parados más) y bajó en los servicios, entre los que perdieron su empleo hace más de un año, en la industria, la construcción y los que buscaban su primer empleo. Por su parte, la mayor parte del empleo se creó en los servicios, la construcción, la industria, y la agricultura.
Al desglosar los datos de la EPA se observa también que, entre julio y septiembre, la reducción del paro se repartió casi por igual entre los dos sexos. Entre los hombres bajó en 90.900 hasta dejar un total de 799.200 parados, y entre las mujeres se redujo en 88.900 mujeres hasta las 965.800 paradas.
Desde la patronal CEOE, se aseguró ayer que es difícil analizar los datos de la EPA por los cambios metodológicos introducidos aunque destacó el incremento en la construcción y los servicios.
La UE propone a la OMC una rebaja media de los aranceles agrícolas del 46%
El Pais (Madrid)
por RICARDO M. DE RITUERTO - Bruselas
La Comisión Europea propuso ayer rebajar un promedio del 46% los aranceles agrícolas de la Unión para dar un impulso a las negociaciones de liberalización del comercio mundial en la llamada ronda de Doha de la Organización Mundial del Comercio (OMC). "Es la oferta más ambiciosa realizada hasta la fecha y la última que Europa va a hacer", señaló Peter Mandelson, el negociador comunitario. Francia se reservará su juicio y aprobación a la propuesta del comisario de Comercio hasta comprobar que no va más allá de lo permitido por la Política Agrícola Común (PAC) reformada.
Mandelson presentó su oferta a Estados Unidos, Brasil, India y Australia, después de que hace dos semanas Francia le negara autorización para hacerlo con otros números distintos (24,5%) por estimar que iba más allá de lo autorizado por los Gobiernos de la Unión. Los Estados exigen a la Comisión que se mantenga estrictamente dentro de los límites de la PAC reformada en 2003 para evitar que un acuerdo como el que se busca en el seno de la Organización Mundial de Comercio obligue a nuevos retoques de la delicada política agrícola. París le frenó entonces alegando que Mandelson se había extralimitado en cinco productos.
El comisario ofreció ayer recortes de derechos aduaneros agrícolas que oscilan entre el 35% y el 60%, según los productos. La propuesta se resume en un promedio de rebaja del 46% sobre los actuales aranceles, que caerían así del 22,8% hasta 12,2%. "El mandato negociador dice que nos mantengamos en los límites de la PAC y que ofrezcamos una sustancial mejora en el acceso al mercado agrícola", recordó Mandelson. "La propuesta de hoy lo hace, sin perjudicar a la agricultura".
Desconfianza francesa
Plenamente consciente de la desconfianza francesa, el comisario señaló que esperaba convencer a Francia de lo aceptable de su plan. "Espero poder demostrar a Francia que lo que estamos haciendo es negociar en el mejor interés de Europa, y eso incluye a Francia", declaró.
Fuentes diplomáticas francesas replicaron que estaban lejos de creer en las cifras manejadas por el comisario, al que reprochaban que sus nuevos cálculos se realizaban utilizando una metodología diferente: el sistema que le había llevado al 46% hubiese dado hace dos semanas un 35%, mientras que si aplicaba el antiguo sistema de cálculo entonces el recorte era del 37,8%. La guerra de cifras es reveladora de la desconfianza que Mandelson suscita en París, donde también se le critica que esté dispuesto a cerrar la negociación agrícola antes de abrir en serio discusiones sobre el acceso de la industria y los servicios europeos a los otros mercados.
"Las negociaciones se deben desarrollar simultáneamente en las tres áreas", indican las fuentes. Mandelson insiste en que la oferta agrícola está condicionada a contrapartidas análogas de las otras partes y a avances inmediatos en industria y servicios, pero Francia considera que colocar por delante la agricultura "nos pone en situación de debilidad y no hay garantías de que vaya a producir los efectos buscados en los otros sectores. La alternativa a la táctica negociadora de la Comisión es la simultaneidad en todos los capítulos".
París se propone analizar con lupa la nueva oferta para saber si está dentro del mandato en un "ejercicio técnico complejo" cuyo resultado presentará a los ministros de Exteriores de la Unión el próximo 7 de noviembre en Bruselas. Ese mismo día y el siguiente, Mandelson tiene previsto sentarse a negociar el renglón agrícola en Ginebra, en el seno de la OMC, con los representantes de EE UU, Brasil, India y Australia, a los que ya habrá visto este próximo lunes en Londres. En la actual fase de la negociación, Francia sólo puede buscar aliados, porque ella sola no puede impedir al negociador europeo seguir adelante. Pero Jacques Chirac amenazó el jueves en Hampton Court con no asociarse a la unanimidad necesaria para sacar la ronda de Doha adelante sin "el completo respeto a la Política Agrícola Común, tal y como fue modificada en 2003".
La UE mantiene su intención de disminuir en un 70% los subsidios domésticos a los agricultores y de eliminar todas las ayudas a la exportación en la fecha que se pacte, siempre que el resto de países desarrollados hagan lo mismo. El Ejecutivo comunitario pretende aplicar un tratamiento diferencial a los países en vías de desarrollo, que deberán reducir en un porcentaje inferior sus tarifas. Los 50 países más pobres no tendrán que hacer ningún recorte de aranceles.
Peter Mandelson aseguró que la propuesta está dentro del mandato negociador que los Veinticinco dieron a la Comisión y "no pone en riesgo la vida de los agricultores europeos", aunque "va hasta el límite". Por ello, se trata de la "oferta final" de la UE en la OMC y está condicionada a que el resto de países hagan concesiones similares para lograr un "equilibrio" entre todos los negociadores de la ronda de Doha.
Estados Unidos se manifestó "decepcionado" por la propuesta europea, aunque su representante, Christin Baker, calificó algunos aspectos, "de paso en la dirección adecuada".
por RICARDO M. DE RITUERTO - Bruselas
La Comisión Europea propuso ayer rebajar un promedio del 46% los aranceles agrícolas de la Unión para dar un impulso a las negociaciones de liberalización del comercio mundial en la llamada ronda de Doha de la Organización Mundial del Comercio (OMC). "Es la oferta más ambiciosa realizada hasta la fecha y la última que Europa va a hacer", señaló Peter Mandelson, el negociador comunitario. Francia se reservará su juicio y aprobación a la propuesta del comisario de Comercio hasta comprobar que no va más allá de lo permitido por la Política Agrícola Común (PAC) reformada.
Mandelson presentó su oferta a Estados Unidos, Brasil, India y Australia, después de que hace dos semanas Francia le negara autorización para hacerlo con otros números distintos (24,5%) por estimar que iba más allá de lo autorizado por los Gobiernos de la Unión. Los Estados exigen a la Comisión que se mantenga estrictamente dentro de los límites de la PAC reformada en 2003 para evitar que un acuerdo como el que se busca en el seno de la Organización Mundial de Comercio obligue a nuevos retoques de la delicada política agrícola. París le frenó entonces alegando que Mandelson se había extralimitado en cinco productos.
El comisario ofreció ayer recortes de derechos aduaneros agrícolas que oscilan entre el 35% y el 60%, según los productos. La propuesta se resume en un promedio de rebaja del 46% sobre los actuales aranceles, que caerían así del 22,8% hasta 12,2%. "El mandato negociador dice que nos mantengamos en los límites de la PAC y que ofrezcamos una sustancial mejora en el acceso al mercado agrícola", recordó Mandelson. "La propuesta de hoy lo hace, sin perjudicar a la agricultura".
Desconfianza francesa
Plenamente consciente de la desconfianza francesa, el comisario señaló que esperaba convencer a Francia de lo aceptable de su plan. "Espero poder demostrar a Francia que lo que estamos haciendo es negociar en el mejor interés de Europa, y eso incluye a Francia", declaró.
Fuentes diplomáticas francesas replicaron que estaban lejos de creer en las cifras manejadas por el comisario, al que reprochaban que sus nuevos cálculos se realizaban utilizando una metodología diferente: el sistema que le había llevado al 46% hubiese dado hace dos semanas un 35%, mientras que si aplicaba el antiguo sistema de cálculo entonces el recorte era del 37,8%. La guerra de cifras es reveladora de la desconfianza que Mandelson suscita en París, donde también se le critica que esté dispuesto a cerrar la negociación agrícola antes de abrir en serio discusiones sobre el acceso de la industria y los servicios europeos a los otros mercados.
"Las negociaciones se deben desarrollar simultáneamente en las tres áreas", indican las fuentes. Mandelson insiste en que la oferta agrícola está condicionada a contrapartidas análogas de las otras partes y a avances inmediatos en industria y servicios, pero Francia considera que colocar por delante la agricultura "nos pone en situación de debilidad y no hay garantías de que vaya a producir los efectos buscados en los otros sectores. La alternativa a la táctica negociadora de la Comisión es la simultaneidad en todos los capítulos".
París se propone analizar con lupa la nueva oferta para saber si está dentro del mandato en un "ejercicio técnico complejo" cuyo resultado presentará a los ministros de Exteriores de la Unión el próximo 7 de noviembre en Bruselas. Ese mismo día y el siguiente, Mandelson tiene previsto sentarse a negociar el renglón agrícola en Ginebra, en el seno de la OMC, con los representantes de EE UU, Brasil, India y Australia, a los que ya habrá visto este próximo lunes en Londres. En la actual fase de la negociación, Francia sólo puede buscar aliados, porque ella sola no puede impedir al negociador europeo seguir adelante. Pero Jacques Chirac amenazó el jueves en Hampton Court con no asociarse a la unanimidad necesaria para sacar la ronda de Doha adelante sin "el completo respeto a la Política Agrícola Común, tal y como fue modificada en 2003".
La UE mantiene su intención de disminuir en un 70% los subsidios domésticos a los agricultores y de eliminar todas las ayudas a la exportación en la fecha que se pacte, siempre que el resto de países desarrollados hagan lo mismo. El Ejecutivo comunitario pretende aplicar un tratamiento diferencial a los países en vías de desarrollo, que deberán reducir en un porcentaje inferior sus tarifas. Los 50 países más pobres no tendrán que hacer ningún recorte de aranceles.
Peter Mandelson aseguró que la propuesta está dentro del mandato negociador que los Veinticinco dieron a la Comisión y "no pone en riesgo la vida de los agricultores europeos", aunque "va hasta el límite". Por ello, se trata de la "oferta final" de la UE en la OMC y está condicionada a que el resto de países hagan concesiones similares para lograr un "equilibrio" entre todos los negociadores de la ronda de Doha.
Estados Unidos se manifestó "decepcionado" por la propuesta europea, aunque su representante, Christin Baker, calificó algunos aspectos, "de paso en la dirección adecuada".
Rusia y Francia, los mayores beneficiarios del petróleo iraquí
El Pais (Madrid)
por J. M. MARTÍ FONT / P. BONET - París / Moscú
Francia y Rusia se encontraban en una situación inmejorable para hacer negocios con el régimen de Sadam Husein entre 1996 y 2003, mientras duró el programa Petróleo por Alimentos de la ONU, que pretendía paliar los efectos del embargo contra Irak. Por eso, cuando se permitió la venta de crudo iraquí, franceses y rusos fueron los principales beneficiarios del negocio.
En este sentido, las revelaciones del informe Volcker no son una sorpresa para nadie en estos dos países. Pero mientras en Francia prosiguen las investigaciones, la clase política y empresarial rusa ha reaccionado con rechazo y escepticismo.
El informe Volcker asegura que hasta 11 personalidades francesas se beneficiaron de bonos de petróleo iraquí, entre ellas el ex ministro del Interior, Charles Pasqua, algo que él niega. El juez Philippe Courroye ha procesado ya a seis personas, incluidos dos diplomáticos: Jean-Bernard Mérimée, embajador en la ONU entre 1991 y 1995, y Serge Boidevaix, ex secretario general del Ministerio de Exteriores. Pese a que ambos ya no formaban parte del servicio exterior francés cuando se produjeron los hechos, los dos ostentan el título vitalicio honorífico de embajador de Francia.
En 2002, aseguraba ayer Le Figaro, las cantidades de mercancías compradas por Irak en Francia eran "enormes" y cada contrato sobre automóviles, maquinaria agrícola o informática, era de 10 millones de dólares. El banco BNP-Paribas, que gestionaba las cuentas del programa Petróleo por Alimentos, tampoco sale bien parado, al haberse detectado sobrefacturaciones de crudo.
Iglesia ortodoxa
Del lado ruso, en la lista de los beneficiarios del programa figuran empresas como Lukoil, la primera petrolera de Rusia, formaciones políticas como el Partido Comunista de la Federación Rusa y el Partido Liberal Democrático, y ex altos funcionarios como el ex jefe de la administración del Kremlin, Alexandr Voloshin, que hoy es presidente de la junta directiva de Sistemas Energéticos Unificados, la mayor eléctrica del país. También figuran la Iglesia ortodoxa rusa y el Ministerio de Exteriores.
"No he visto el informe, pero creo que los hechos que pueda haber allí deben ser examinados cuidadosamente, y digo que pueda haber documentos que contenían firmas falsificadas de funcionarios rusos", dijo el ministro de Exteriores, Serguéi Lavrov.Por su parte, Mijaíl Marguélov, el jefe del Comité de Internacional de la Cámara Alta, consideró que la investigación ilustra sobre la corrupción de muchas organizaciones internacionales y la ineficacia de las sanciones.
por J. M. MARTÍ FONT / P. BONET - París / Moscú
Francia y Rusia se encontraban en una situación inmejorable para hacer negocios con el régimen de Sadam Husein entre 1996 y 2003, mientras duró el programa Petróleo por Alimentos de la ONU, que pretendía paliar los efectos del embargo contra Irak. Por eso, cuando se permitió la venta de crudo iraquí, franceses y rusos fueron los principales beneficiarios del negocio.
En este sentido, las revelaciones del informe Volcker no son una sorpresa para nadie en estos dos países. Pero mientras en Francia prosiguen las investigaciones, la clase política y empresarial rusa ha reaccionado con rechazo y escepticismo.
El informe Volcker asegura que hasta 11 personalidades francesas se beneficiaron de bonos de petróleo iraquí, entre ellas el ex ministro del Interior, Charles Pasqua, algo que él niega. El juez Philippe Courroye ha procesado ya a seis personas, incluidos dos diplomáticos: Jean-Bernard Mérimée, embajador en la ONU entre 1991 y 1995, y Serge Boidevaix, ex secretario general del Ministerio de Exteriores. Pese a que ambos ya no formaban parte del servicio exterior francés cuando se produjeron los hechos, los dos ostentan el título vitalicio honorífico de embajador de Francia.
En 2002, aseguraba ayer Le Figaro, las cantidades de mercancías compradas por Irak en Francia eran "enormes" y cada contrato sobre automóviles, maquinaria agrícola o informática, era de 10 millones de dólares. El banco BNP-Paribas, que gestionaba las cuentas del programa Petróleo por Alimentos, tampoco sale bien parado, al haberse detectado sobrefacturaciones de crudo.
Iglesia ortodoxa
Del lado ruso, en la lista de los beneficiarios del programa figuran empresas como Lukoil, la primera petrolera de Rusia, formaciones políticas como el Partido Comunista de la Federación Rusa y el Partido Liberal Democrático, y ex altos funcionarios como el ex jefe de la administración del Kremlin, Alexandr Voloshin, que hoy es presidente de la junta directiva de Sistemas Energéticos Unificados, la mayor eléctrica del país. También figuran la Iglesia ortodoxa rusa y el Ministerio de Exteriores.
"No he visto el informe, pero creo que los hechos que pueda haber allí deben ser examinados cuidadosamente, y digo que pueda haber documentos que contenían firmas falsificadas de funcionarios rusos", dijo el ministro de Exteriores, Serguéi Lavrov.Por su parte, Mijaíl Marguélov, el jefe del Comité de Internacional de la Cámara Alta, consideró que la investigación ilustra sobre la corrupción de muchas organizaciones internacionales y la ineficacia de las sanciones.
Sharón «comienza desde el principio» su lucha antiterrorista sin cuartel
ABC (Madrid)
por J. CIERCO. CORRESPONSAL
JERUSALÉN. «Operación comenzar desde el principio». Así ha bautizado el Ejército de Israel su misión de limpiar de terroristas palestinos la evacuada Franja de Gaza y la ocupada Cisjordania o, lo que es lo mismo en palabras de Ariel Sharón, de hacer, sin límite de tiempo ni condiciones, lo que no quiere hacer el presidente de la ANP, Mahmud Abbas.
«Trabajo serio»
Israel se ha tomado muy en serio la misión militar. Siempre lo hace. Sobre todo si se trata de asestar duros golpes, casi nunca definitivos pero sí muy dañinos, a la infraestructura de los grupos radicales palestinos. Prueba de ello es que, antes de que se enterraran los cinco muertos israelíes del atentado suicida del Yihad Islámico el miércoles en Hadera, se dio «luz verde» a las operaciones de castigo, en las que, para no variar a lo largo de los cinco años de Intifada, pagan también un alto precio, ni más ni menos que con su vida, inocentes transeúntes que suelen pasar por el lugar menos oportuno en el peor momento posible.
Así le sucedió al menos a cuatro de ellos (fuentes médicas palestinas hablan de seis) en el asesinato selectivo contra dos líderes del Yihad Islámico en la noche del jueves en el campo de refugiados de Yabalia.
Rami Asef, de 15 años; Ramez Abu Halal, de 20; Mohamed Alohidi, de 65, y un joven todavía sin identificar, murieron como consecuencia de los misiles israelíes lanzados contra el Subaru rojo de Shadi Mohaneh y Mohamed Razaina, los jefes del brazo armado del Yihad en el norte de la Franja.
Cuatro seres humanos con nombres y apellidos, llorados por los suyos, enterrados ayer entre miles de convecinos que asistieron a sus funerales, sin actividades violentas conocidas a sus espaldas pero igual de muertos que los dos terroristas muertos.
Asesinato selectivo
Menos dramático fue el asesinato selectivo perpetrado en la noche de ayer contra un miembro de las Brigadas de los Mártires de Al Aqsa, también en Gaza. Fue la única víctima mortal del ataque con misiles.
Una Franja, la mediterránea, ante la que el Ejército israelí ha desplegado sus baterías de artillería, dispuestas a intervenir en cualquier momento si no se para de inmediato el lanzamiento de cohetes «Qassam» contra Sderot y otras localidades limítrofes.
Cohetes que vuelan y palabras que dejan su poso inconfundible. Como las pronunciadas ayer por el ministro hebreo de Defensa, Saúl Mofaz, quien con una retórica rescatada del baúl de los recuerdos de Yaser Arafat (en apenas unos días se cumple el primer aniversario de su muerte), sentenciaba la imposibilidad de alcanzar la paz con Mahmud Abbas.
«No tenemos un interlocutor válido, no tenemos con quién hablar, habrá que esperar a la siguiente generación de dirigentes palestinos», aseguró Mofaz en referencia a Yaser Arafat, perdón a Mahmud Abbas.
por J. CIERCO. CORRESPONSAL
JERUSALÉN. «Operación comenzar desde el principio». Así ha bautizado el Ejército de Israel su misión de limpiar de terroristas palestinos la evacuada Franja de Gaza y la ocupada Cisjordania o, lo que es lo mismo en palabras de Ariel Sharón, de hacer, sin límite de tiempo ni condiciones, lo que no quiere hacer el presidente de la ANP, Mahmud Abbas.
«Trabajo serio»
Israel se ha tomado muy en serio la misión militar. Siempre lo hace. Sobre todo si se trata de asestar duros golpes, casi nunca definitivos pero sí muy dañinos, a la infraestructura de los grupos radicales palestinos. Prueba de ello es que, antes de que se enterraran los cinco muertos israelíes del atentado suicida del Yihad Islámico el miércoles en Hadera, se dio «luz verde» a las operaciones de castigo, en las que, para no variar a lo largo de los cinco años de Intifada, pagan también un alto precio, ni más ni menos que con su vida, inocentes transeúntes que suelen pasar por el lugar menos oportuno en el peor momento posible.
Así le sucedió al menos a cuatro de ellos (fuentes médicas palestinas hablan de seis) en el asesinato selectivo contra dos líderes del Yihad Islámico en la noche del jueves en el campo de refugiados de Yabalia.
Rami Asef, de 15 años; Ramez Abu Halal, de 20; Mohamed Alohidi, de 65, y un joven todavía sin identificar, murieron como consecuencia de los misiles israelíes lanzados contra el Subaru rojo de Shadi Mohaneh y Mohamed Razaina, los jefes del brazo armado del Yihad en el norte de la Franja.
Cuatro seres humanos con nombres y apellidos, llorados por los suyos, enterrados ayer entre miles de convecinos que asistieron a sus funerales, sin actividades violentas conocidas a sus espaldas pero igual de muertos que los dos terroristas muertos.
Asesinato selectivo
Menos dramático fue el asesinato selectivo perpetrado en la noche de ayer contra un miembro de las Brigadas de los Mártires de Al Aqsa, también en Gaza. Fue la única víctima mortal del ataque con misiles.
Una Franja, la mediterránea, ante la que el Ejército israelí ha desplegado sus baterías de artillería, dispuestas a intervenir en cualquier momento si no se para de inmediato el lanzamiento de cohetes «Qassam» contra Sderot y otras localidades limítrofes.
Cohetes que vuelan y palabras que dejan su poso inconfundible. Como las pronunciadas ayer por el ministro hebreo de Defensa, Saúl Mofaz, quien con una retórica rescatada del baúl de los recuerdos de Yaser Arafat (en apenas unos días se cumple el primer aniversario de su muerte), sentenciaba la imposibilidad de alcanzar la paz con Mahmud Abbas.
«No tenemos un interlocutor válido, no tenemos con quién hablar, habrá que esperar a la siguiente generación de dirigentes palestinos», aseguró Mofaz en referencia a Yaser Arafat, perdón a Mahmud Abbas.
sexta-feira, outubro 28, 2005
Índice de hoje
- Téléphonie via Internet, la révolution (Le Temps, Genève)
- Bananes : l'UE perd contre les pays latinos Agriculture La réforme du système (le Figaro, Paris)
- Bananes : l'UE perd contre les pays latinos Agriculture La réforme du système (le Figaro, Paris)
Téléphonie via Internet, la révolution
Le Temps (Genève)
Dans le sillage de Skype, les services pour s'appeler presque gratuitement se multiplient. Il n'y a déjà plus besoin de PC pour appeler via le Net, des téléphones le permettent déjà.
por Anouch Seydtaghia
Une dizaine de touches, un petit écran, et un combiné. A première vue, ce téléphone Grandstream Budgetone 101 ne paie vraiment pas de mine. Et pourtant. C'est ce petit appareil qui causera la perte de Swisscom, France Télécom et China Telecom. Avec une pointe de provocation, voilà ce que prédisent aujourd'hui certains spécialistes des télécoms. Une chose est sûre, derrière ce petit téléphone fixe se cache une véritable révolution. Retournons-le, d'ailleurs. A bien y regarder, le fil de l'appareil ne conduit pas à la prise téléphonique, mais à un petit modem. Bienvenue dans l'ère de la téléphonie via Internet.
Le phénomène avait débuté dans des cybercafés de Dehli et Ouagadougou. Là, Indiens, Maliens et expatriés utilisaient Internet pour téléphoner à bon compte. Puis ce sont des millions d'utilisateurs de MSN et Yahoo! Messenger qui les ont imités pour s'appeler gratuitement de PC à PC. Ensuite il y eut Skype, ce logiciel qu'utilisent aujourd'hui en permanence trois millions de personnes pour communiquer. Aujourd'hui, plus besoin de PC pour s'appeler via Internet: les premiers véritables téléphones sont déjà dans les grandes surfaces.
Pourquoi une révolution? Les communications sont numérisées, et transitent sur le réseau mondial tout comme les e-mails, les pages web ou les messages instantanés. Le modèle actuel de la tarification à la minute s'effondre. Téléphoner via Internet coûte autant qu'envoyer un e-mail: rien. Et appeler un téléphone normal est nettement plus avantageux.
Du coup, les opérateurs classiques tremblent. Au premier trimestre 2005, 6% déjà des communications effectuées en France l'étaient via Internet. Au Japon, la téléphonie via Internet (VoIP) compte 8,3 millions d'utilisateurs. Au niveau mondial, ils sont plus de 58 millions à téléphoner via Skype. En Suisse, Cablecom a déjà raflé plus de 148'000 clients à Swisscom. Un Swisscom qui souffre. Du premier semestre 2001 au premier semestre 2005, le nombre de minutes de communication a chuté de 21%, passant de 4859 à 3874 millions. En quatre ans, le nombre de lignes standard a chuté de 11%.
Le grand problème de Swisscom & Co, c'est qu'ils sont attaqués simultanément par trois types de sociétés. Il y a d'abord les géants de l'Internet, qui permettent déjà de téléphoner de PC à PC, et qui veulent désormais passer par des téléphones. Des exemples? Microsoft vient de racheter le spécialiste de la VoIP Teleo, Yahoo! s'est emparé de Dialpad Communications, et Google, qui vient de lancer son service GoogleTalk, s'intéresserait à acheter ni plus ni moins que des réseaux entiers de fibre optique. Il y a ensuite les câblo-opérateurs. Aux Etats-Unis, le câblo-opérateur Comcast compte déjà 1,2 million de clients en téléphonie, qui paient 40 dollars par mois pour des communications illimitées aux Etats-Unis. En Suisse, Cablecom propose, pour 30 francs par mois, d'appeler sans limite n'importe quel numéro fixe dans le pays pendant un an, pour autant que le client souscrive aussi à un abonnement à Internet.
La troisième menace est constituée par de petites sociétés telle Switzernet, une petite start-up basée au Parc scientifique de l'EPFL, à Ecublens. Que propose-t-elle? «Nous fournissons un nouveau numéro de type 021 ou 022 xxx xx xx, un téléphone à brancher directement sur son modem, et des communications gratuites sur le réseau fixe en Suisse, en Allemagne, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni», explique Sonia Gabriel, directrice de la société. Les coûts: 92 francs pour le téléphone, un abonnement mensuel de 9 francs, et des communications très bon marché partout ailleurs, dont sur les réseaux mobiles suisses (dès 29 cts/min). «Nous avons des accords avec des fournisseurs d'accès très importants, ce qui nous permet de proposer des tarifs si peu élevés», poursuit Sonia Gabriel. Autre avantage, le fait de pouvoir utiliser le même numéro partout dans le monde. Déjà en vente chez des revendeurs informatiques tel Steg, ses téléphones le seront bientôt chez MediaMarkt.
Alors, bientôt morts et enterrés, les opérateurs traditionnels? Pas si sûr. En tout cas, ils comptent se défendre. D'abord en lançant eux aussi des offres VoIP. Swisscom propose ainsi un «Bluewin Phone», aux tarifs encore élevés. Compter 78 francs de mise en service, un abonnement de 6.90 francs par mois et des tarifs similaires à ceux de Swisscom Fixnet... «C'est un premier service qui s'adresse plutôt aux technophiles, explique Etienne Marclay, responsable de la stratégie auprès de la division Retail Business de Swisscom Fixnet. Il s'agit aussi pour nous de gagner de l'expérience dans ce domaine, avant de proposer de nouvelles offres. Nous sommes obligés de nous lancer sur ce marché, avec le risque de cannibaliser nos produits actuels.» Même s'il concède que «la VoIP plonge les opérateurs dans une grande période d'incertitude», Etienne Marclay estime que Swisscom a des atouts. «D'abord, la téléphonie gratuite n'existe pas vraiment, puisqu'il faut toujours un accès à Internet, tel l'ADSL, pour l'utiliser. Ensuite, seuls ceux qui possèdent leur réseau, tel Swisscom, peuvent garantir une qualité de service optimale. Enfin, nous sommes très bien placés pour proposer en même temps téléphonie, accès à Internet, et télévision.» A noter que Swisscom migre lui aussi ses réseaux actuels vers des réseaux IP, pour numériser les appels et réaliser ainsi des économies.
Les opérateurs télécoms ont encore un tout petit peu de temps devant eux. Selon la société de recherche Forrester, 70% des Européens ignorent encore l'existence de la téléphonie via Internet. Mais d'ici à 2020, l'ensemble des ménages du continent utilisera déjà la VoIP. Pour Swisscom & Co, la course contre la montre a déjà commencé.
Les bons plans pour appeler via le Net
por Anouch Seydtaghia
Une seule obligation: posséder un accès haut débit à Internet, soit l'ADSL, soit le câble. Compter ainsi 25,25 francs plus 49 francs par mois pour l'ADSL, et environ 25 plus 45 francs pour le câble. il y a ensuite plusieurs options:
-Si vous voulez uniquement téléphoner d'ordinateur à ordinateur, des logiciels gratuits tels que MSN Messenger (messenger.msn.com), Yahoo! Messenger (fr.messenger. yahoo.com) ou GoogleTalk (http://www.google.com/talk) font l'affaire, pour appeler des abonnés au même service. Il faut s'équiper d'un casque micro ou d'un petit téléphone à brancher sur le PC en USB.
-Si vous voulez téléphoner depuis votre PC vers un téléphone, Skype est une option. Le logiciel (http://www.skype.com) pour appeler de PC à PC est gratuit. Il est possible d'acheter un crédit de communication pour joindre des téléphones fixes et mobiles (service SkypeOut). Les tarifs sont avantageux. La société genevoise CallVenture vend, dans les kiosques, des cartes prépayées à utiliser avec son logiciel gratuit (http://www.callventure.com).
-Les abonnés de Cablecom peuvent se passer totalement de Swisscom. Cablecom propose un téléphone et des tarifs avantageux; abonnement mensuel de 20 francs, gratuité des appels la nuit, tarifs peu élevés la journée (http://www.cablecom.ch/fr/ digitalphone.htm).
-Swisscom, Sunrise et Tele2 proposent aussi de la téléphonie via Internet. L'offre de Swisscom (http://fr.bluewin.ch/services/ index.php/index_phone) est la plus chère (78 francs de mise en service, abonnement de 6,90 francs par mois et tarifs similaires à ceux de Swisscom Fixnet). Services similaires chez Sunrise (http://www.sunrise.ch/
fr/privatkunden/webphone) et Tele2 (http://www.tele2.ch/fre/voip).
-Pour 57,50 francs par mois, IP WorldCom (http://www.worldcom.ch) fournit l'ADSL et un numéro de télé- phone pour communiquer via le Net. Il faut acheter un téléphone VoIP, ou alors un adaptateur pour utiliser le vôtre. Switzernet (http://switzernet.com) fournit, pour 9 francs par mois, des communications gratuites en Suisse et bon marché à l'étranger. Un téléphone (photo ci-dessus) est vendu 92 francs.
Michael Jackson: «Skype possède de solides avantages face à Microsoft et Google»
Le directeur opérationnel de Skype n'a pas peur des opérateurs traditionnels.
´
por Anouch Seydtaghia
Le Temps: Les sociétés de télé- communications actuelles se lancent aussi dans la téléphonie via Internet. Les prenez-vous au sérieux?
Michael Jackson: Oui. Mais leur business model est tout à fait différent, et elles vont avoir de la peine à cannibaliser leurs offres actuelles avec des services VoIP. Ces sociétés ont déjà dû subir de fortes baisses de prix, et elles vont avoir de la peine à aller plus loin. Et leurs offres de téléphonie via Internet ne sont pas intéressantes hors de leur réseau, où c'est le logiciel, utilisable partout, qui fait toute la différence.
- Vous considérez donc Google, Yahoo! ou MSN comme des concurrents plus dangereux?
- Absolument. Ce sont les éditeurs de logiciels, qui savent créer des programmes efficaces et simples à utiliser, qui s'en sortiront le mieux. Bien sûr, Skype n'a pas la puissance financière d'un Microsoft. Mais nous avons encore de solides avantages: notre produit a deux ans d'avance sur un Google Talk, par exemple, et nous sommes tout de même soutenus par un géant, eBay. De plus, nous avons enregistré 60 millions d'utilisateurs sans la moindre campagne publicitaire. Nous sommes partis de zéro, et ne comptons encore que 200 employés.
- Votre service de téléphonie de PC à PC sera-t-il toujours gratuit?
- Oui, car nous gagnons assez d'argent avec les services tels les appels de PC à téléphone, et de téléphone à PC. Notre rachat par eBay nous permet en plus d'agrandir notre communauté.
- Lancerez-vous un service VoIP de téléphone à téléphone?
- Pas forcément. Cela ne ferait pas une grande différence avec votre téléphone actuel - les conversations seraient juste moins chères. Nous croyons beaucoup à la téléphonie depuis et vers un PC, car les gens passent de plus en plus de temps devant leur ordinateur. Nous venons d'ailleurs d'intégrer Skype dans Outlook pour communiquer encore plus facilement.
- Proposerez-vous bientôt un service de visiophonie?
- Oui, d'ici la fin de l'année. Nous prenons notre temps pour offrir un service impeccable.
- Certains technophiles utilisent Skype pour des communications mobiles, via leur smartphone. Qu'en pensez-vous? - Effectivement, nous ne sommes qu'au début de ce phénomène. Les premiers téléphones permettant la VoIP commencent à venir d'Asie, et seront disponibles ici d'ici peu. Je ne pense pas que les fabricants de téléphones seront réticents face à la VoIP, qui concurrence directement la téléphonie mobile actuelle. Au contraire: offrir Skype sur leur portable sera un argument de plus.
Dans le sillage de Skype, les services pour s'appeler presque gratuitement se multiplient. Il n'y a déjà plus besoin de PC pour appeler via le Net, des téléphones le permettent déjà.
por Anouch Seydtaghia
Une dizaine de touches, un petit écran, et un combiné. A première vue, ce téléphone Grandstream Budgetone 101 ne paie vraiment pas de mine. Et pourtant. C'est ce petit appareil qui causera la perte de Swisscom, France Télécom et China Telecom. Avec une pointe de provocation, voilà ce que prédisent aujourd'hui certains spécialistes des télécoms. Une chose est sûre, derrière ce petit téléphone fixe se cache une véritable révolution. Retournons-le, d'ailleurs. A bien y regarder, le fil de l'appareil ne conduit pas à la prise téléphonique, mais à un petit modem. Bienvenue dans l'ère de la téléphonie via Internet.
Le phénomène avait débuté dans des cybercafés de Dehli et Ouagadougou. Là, Indiens, Maliens et expatriés utilisaient Internet pour téléphoner à bon compte. Puis ce sont des millions d'utilisateurs de MSN et Yahoo! Messenger qui les ont imités pour s'appeler gratuitement de PC à PC. Ensuite il y eut Skype, ce logiciel qu'utilisent aujourd'hui en permanence trois millions de personnes pour communiquer. Aujourd'hui, plus besoin de PC pour s'appeler via Internet: les premiers véritables téléphones sont déjà dans les grandes surfaces.
Pourquoi une révolution? Les communications sont numérisées, et transitent sur le réseau mondial tout comme les e-mails, les pages web ou les messages instantanés. Le modèle actuel de la tarification à la minute s'effondre. Téléphoner via Internet coûte autant qu'envoyer un e-mail: rien. Et appeler un téléphone normal est nettement plus avantageux.
Du coup, les opérateurs classiques tremblent. Au premier trimestre 2005, 6% déjà des communications effectuées en France l'étaient via Internet. Au Japon, la téléphonie via Internet (VoIP) compte 8,3 millions d'utilisateurs. Au niveau mondial, ils sont plus de 58 millions à téléphoner via Skype. En Suisse, Cablecom a déjà raflé plus de 148'000 clients à Swisscom. Un Swisscom qui souffre. Du premier semestre 2001 au premier semestre 2005, le nombre de minutes de communication a chuté de 21%, passant de 4859 à 3874 millions. En quatre ans, le nombre de lignes standard a chuté de 11%.
Le grand problème de Swisscom & Co, c'est qu'ils sont attaqués simultanément par trois types de sociétés. Il y a d'abord les géants de l'Internet, qui permettent déjà de téléphoner de PC à PC, et qui veulent désormais passer par des téléphones. Des exemples? Microsoft vient de racheter le spécialiste de la VoIP Teleo, Yahoo! s'est emparé de Dialpad Communications, et Google, qui vient de lancer son service GoogleTalk, s'intéresserait à acheter ni plus ni moins que des réseaux entiers de fibre optique. Il y a ensuite les câblo-opérateurs. Aux Etats-Unis, le câblo-opérateur Comcast compte déjà 1,2 million de clients en téléphonie, qui paient 40 dollars par mois pour des communications illimitées aux Etats-Unis. En Suisse, Cablecom propose, pour 30 francs par mois, d'appeler sans limite n'importe quel numéro fixe dans le pays pendant un an, pour autant que le client souscrive aussi à un abonnement à Internet.
La troisième menace est constituée par de petites sociétés telle Switzernet, une petite start-up basée au Parc scientifique de l'EPFL, à Ecublens. Que propose-t-elle? «Nous fournissons un nouveau numéro de type 021 ou 022 xxx xx xx, un téléphone à brancher directement sur son modem, et des communications gratuites sur le réseau fixe en Suisse, en Allemagne, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni», explique Sonia Gabriel, directrice de la société. Les coûts: 92 francs pour le téléphone, un abonnement mensuel de 9 francs, et des communications très bon marché partout ailleurs, dont sur les réseaux mobiles suisses (dès 29 cts/min). «Nous avons des accords avec des fournisseurs d'accès très importants, ce qui nous permet de proposer des tarifs si peu élevés», poursuit Sonia Gabriel. Autre avantage, le fait de pouvoir utiliser le même numéro partout dans le monde. Déjà en vente chez des revendeurs informatiques tel Steg, ses téléphones le seront bientôt chez MediaMarkt.
Alors, bientôt morts et enterrés, les opérateurs traditionnels? Pas si sûr. En tout cas, ils comptent se défendre. D'abord en lançant eux aussi des offres VoIP. Swisscom propose ainsi un «Bluewin Phone», aux tarifs encore élevés. Compter 78 francs de mise en service, un abonnement de 6.90 francs par mois et des tarifs similaires à ceux de Swisscom Fixnet... «C'est un premier service qui s'adresse plutôt aux technophiles, explique Etienne Marclay, responsable de la stratégie auprès de la division Retail Business de Swisscom Fixnet. Il s'agit aussi pour nous de gagner de l'expérience dans ce domaine, avant de proposer de nouvelles offres. Nous sommes obligés de nous lancer sur ce marché, avec le risque de cannibaliser nos produits actuels.» Même s'il concède que «la VoIP plonge les opérateurs dans une grande période d'incertitude», Etienne Marclay estime que Swisscom a des atouts. «D'abord, la téléphonie gratuite n'existe pas vraiment, puisqu'il faut toujours un accès à Internet, tel l'ADSL, pour l'utiliser. Ensuite, seuls ceux qui possèdent leur réseau, tel Swisscom, peuvent garantir une qualité de service optimale. Enfin, nous sommes très bien placés pour proposer en même temps téléphonie, accès à Internet, et télévision.» A noter que Swisscom migre lui aussi ses réseaux actuels vers des réseaux IP, pour numériser les appels et réaliser ainsi des économies.
Les opérateurs télécoms ont encore un tout petit peu de temps devant eux. Selon la société de recherche Forrester, 70% des Européens ignorent encore l'existence de la téléphonie via Internet. Mais d'ici à 2020, l'ensemble des ménages du continent utilisera déjà la VoIP. Pour Swisscom & Co, la course contre la montre a déjà commencé.
Les bons plans pour appeler via le Net
por Anouch Seydtaghia
Une seule obligation: posséder un accès haut débit à Internet, soit l'ADSL, soit le câble. Compter ainsi 25,25 francs plus 49 francs par mois pour l'ADSL, et environ 25 plus 45 francs pour le câble. il y a ensuite plusieurs options:
-Si vous voulez uniquement téléphoner d'ordinateur à ordinateur, des logiciels gratuits tels que MSN Messenger (messenger.msn.com), Yahoo! Messenger (fr.messenger. yahoo.com) ou GoogleTalk (http://www.google.com/talk) font l'affaire, pour appeler des abonnés au même service. Il faut s'équiper d'un casque micro ou d'un petit téléphone à brancher sur le PC en USB.
-Si vous voulez téléphoner depuis votre PC vers un téléphone, Skype est une option. Le logiciel (http://www.skype.com) pour appeler de PC à PC est gratuit. Il est possible d'acheter un crédit de communication pour joindre des téléphones fixes et mobiles (service SkypeOut). Les tarifs sont avantageux. La société genevoise CallVenture vend, dans les kiosques, des cartes prépayées à utiliser avec son logiciel gratuit (http://www.callventure.com).
-Les abonnés de Cablecom peuvent se passer totalement de Swisscom. Cablecom propose un téléphone et des tarifs avantageux; abonnement mensuel de 20 francs, gratuité des appels la nuit, tarifs peu élevés la journée (http://www.cablecom.ch/fr/ digitalphone.htm).
-Swisscom, Sunrise et Tele2 proposent aussi de la téléphonie via Internet. L'offre de Swisscom (http://fr.bluewin.ch/services/ index.php/index_phone) est la plus chère (78 francs de mise en service, abonnement de 6,90 francs par mois et tarifs similaires à ceux de Swisscom Fixnet). Services similaires chez Sunrise (http://www.sunrise.ch/
fr/privatkunden/webphone) et Tele2 (http://www.tele2.ch/fre/voip).
-Pour 57,50 francs par mois, IP WorldCom (http://www.worldcom.ch) fournit l'ADSL et un numéro de télé- phone pour communiquer via le Net. Il faut acheter un téléphone VoIP, ou alors un adaptateur pour utiliser le vôtre. Switzernet (http://switzernet.com) fournit, pour 9 francs par mois, des communications gratuites en Suisse et bon marché à l'étranger. Un téléphone (photo ci-dessus) est vendu 92 francs.
Michael Jackson: «Skype possède de solides avantages face à Microsoft et Google»
Le directeur opérationnel de Skype n'a pas peur des opérateurs traditionnels.
´
por Anouch Seydtaghia
Le Temps: Les sociétés de télé- communications actuelles se lancent aussi dans la téléphonie via Internet. Les prenez-vous au sérieux?
Michael Jackson: Oui. Mais leur business model est tout à fait différent, et elles vont avoir de la peine à cannibaliser leurs offres actuelles avec des services VoIP. Ces sociétés ont déjà dû subir de fortes baisses de prix, et elles vont avoir de la peine à aller plus loin. Et leurs offres de téléphonie via Internet ne sont pas intéressantes hors de leur réseau, où c'est le logiciel, utilisable partout, qui fait toute la différence.
- Vous considérez donc Google, Yahoo! ou MSN comme des concurrents plus dangereux?
- Absolument. Ce sont les éditeurs de logiciels, qui savent créer des programmes efficaces et simples à utiliser, qui s'en sortiront le mieux. Bien sûr, Skype n'a pas la puissance financière d'un Microsoft. Mais nous avons encore de solides avantages: notre produit a deux ans d'avance sur un Google Talk, par exemple, et nous sommes tout de même soutenus par un géant, eBay. De plus, nous avons enregistré 60 millions d'utilisateurs sans la moindre campagne publicitaire. Nous sommes partis de zéro, et ne comptons encore que 200 employés.
- Votre service de téléphonie de PC à PC sera-t-il toujours gratuit?
- Oui, car nous gagnons assez d'argent avec les services tels les appels de PC à téléphone, et de téléphone à PC. Notre rachat par eBay nous permet en plus d'agrandir notre communauté.
- Lancerez-vous un service VoIP de téléphone à téléphone?
- Pas forcément. Cela ne ferait pas une grande différence avec votre téléphone actuel - les conversations seraient juste moins chères. Nous croyons beaucoup à la téléphonie depuis et vers un PC, car les gens passent de plus en plus de temps devant leur ordinateur. Nous venons d'ailleurs d'intégrer Skype dans Outlook pour communiquer encore plus facilement.
- Proposerez-vous bientôt un service de visiophonie?
- Oui, d'ici la fin de l'année. Nous prenons notre temps pour offrir un service impeccable.
- Certains technophiles utilisent Skype pour des communications mobiles, via leur smartphone. Qu'en pensez-vous? - Effectivement, nous ne sommes qu'au début de ce phénomène. Les premiers téléphones permettant la VoIP commencent à venir d'Asie, et seront disponibles ici d'ici peu. Je ne pense pas que les fabricants de téléphones seront réticents face à la VoIP, qui concurrence directement la téléphonie mobile actuelle. Au contraire: offrir Skype sur leur portable sera un argument de plus.
Bananes : l'UE perd contre les pays latinos Agriculture La réforme du système
Le Figaro (Paris)
por Aude Marcovitch
L'UNION EUROPÉENNE a perdu hier à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) l'ultime manche du conflit commercial sur la banane qui l'oppose aux pays d'Amérique latine. L'organe d'arbitrage de l'institution genevoise a jugé que la proposition de Bruxelles de modifier son régime de protection douanière en prélevant 187 euros par tonne de bananes pour les produits latinos était trop élevée. Désormais, la réforme du système européen d'importation de bananes qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 2006 est sujette à toutes les spéculations.
C'est lors de la conférence ministérielle de l'OMC à Doha, au Qatar, en 2001 que l'UE s'est vu imposer un régime plus libéral d'importation de bananes, sous la pression des pays exportateurs d'Amérique centrale. L'ancien régime, qui mêlait quotas et droits de douane différenciés, devait être remplacé par un tarif unique, négocié entre les parties. Une dérogation a toutefois été obtenue pour les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique). Ainsi, le Cameroun ou la Côte d'Ivoire pourraient continuer de bénéficier d'un régime préférentiel permettant l'exportation des fruits sans droits de douane à l'intérieur d'un quota de 750 000 tonnes par an. Néanmoins, cette clause s'avérerait caduque si le nouveau tarif imposé aux producteurs latinos était jugé contraire aux règles de l'OMC.
«Banane dollar»
Au début de l'année, la Commission européenne a proposé une taxe unique de 230 euros par tonne pour toutes les importations de «banane dollar». Une protection douanière jugée trop élevée par les producteurs américains, et trop basse par les exploitants de la zone ACP qui craignent l'érosion de leur avantage concurrentiel sur le marché européen.
L'Equateur, suivi par le Brésil, le Costa Rica, la Colombie, le Honduras, le Guatemala, le Nicaragua, le Panama et le Venezuela ont donc soumis le cas à l'OMC. Une première décision a donné tort à l'UE qui a fait une nouvelle offre de 187 euros par tonne. Hier, cette nouvelle proposition a été jugée irrecevable par l'OMC. Désormais, deux pistes s'ouvrent aux parties : soit un nouveau tarif consensuel est négocié par Bruxelles et les pays exportateurs (sans l'aide de l'OMC où aucun recours n'est plus possible), soit l'UE décide d'imposer les 187 euros par tonne au 1er janvier et fait du coup perdre aux ACP leur droit au système de préférences.
por Aude Marcovitch
L'UNION EUROPÉENNE a perdu hier à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) l'ultime manche du conflit commercial sur la banane qui l'oppose aux pays d'Amérique latine. L'organe d'arbitrage de l'institution genevoise a jugé que la proposition de Bruxelles de modifier son régime de protection douanière en prélevant 187 euros par tonne de bananes pour les produits latinos était trop élevée. Désormais, la réforme du système européen d'importation de bananes qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 2006 est sujette à toutes les spéculations.
C'est lors de la conférence ministérielle de l'OMC à Doha, au Qatar, en 2001 que l'UE s'est vu imposer un régime plus libéral d'importation de bananes, sous la pression des pays exportateurs d'Amérique centrale. L'ancien régime, qui mêlait quotas et droits de douane différenciés, devait être remplacé par un tarif unique, négocié entre les parties. Une dérogation a toutefois été obtenue pour les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique). Ainsi, le Cameroun ou la Côte d'Ivoire pourraient continuer de bénéficier d'un régime préférentiel permettant l'exportation des fruits sans droits de douane à l'intérieur d'un quota de 750 000 tonnes par an. Néanmoins, cette clause s'avérerait caduque si le nouveau tarif imposé aux producteurs latinos était jugé contraire aux règles de l'OMC.
«Banane dollar»
Au début de l'année, la Commission européenne a proposé une taxe unique de 230 euros par tonne pour toutes les importations de «banane dollar». Une protection douanière jugée trop élevée par les producteurs américains, et trop basse par les exploitants de la zone ACP qui craignent l'érosion de leur avantage concurrentiel sur le marché européen.
L'Equateur, suivi par le Brésil, le Costa Rica, la Colombie, le Honduras, le Guatemala, le Nicaragua, le Panama et le Venezuela ont donc soumis le cas à l'OMC. Une première décision a donné tort à l'UE qui a fait une nouvelle offre de 187 euros par tonne. Hier, cette nouvelle proposition a été jugée irrecevable par l'OMC. Désormais, deux pistes s'ouvrent aux parties : soit un nouveau tarif consensuel est négocié par Bruxelles et les pays exportateurs (sans l'aide de l'OMC où aucun recours n'est plus possible), soit l'UE décide d'imposer les 187 euros par tonne au 1er janvier et fait du coup perdre aux ACP leur droit au système de préférences.
quinta-feira, outubro 27, 2005
Índice de hoje
- Vins: le guide des guides (Le Temps (Genève)
- Na Rússia foi criada a vacina contra a gripe aviária (Pravda, Moscovo)
- El presidentede iraní Ahmadineyad proclama que Israel debe ser borrado del mapa (La Vanguardia, Barcelona)
- La Yihad atenta contra el espíritu de Gaza (La Vanguardia, Barcelona)
- Científicos publican variaciones en genoma humano (Xinhua, Pequim)
- A profecia se cumpriu (Jornal do Brasil, Rio)
- Na Rússia foi criada a vacina contra a gripe aviária (Pravda, Moscovo)
- El presidentede iraní Ahmadineyad proclama que Israel debe ser borrado del mapa (La Vanguardia, Barcelona)
- La Yihad atenta contra el espíritu de Gaza (La Vanguardia, Barcelona)
- Científicos publican variaciones en genoma humano (Xinhua, Pequim)
- A profecia se cumpriu (Jornal do Brasil, Rio)
Vins: le guide des guides
Le Temps (Genève)
Chaque automne, une pléthore de nouvelles publications destinées à aider le consommateur dans le choix de ses vins envahit les tables des librairies. Petite sélection des incontournables de cette année.
por Patricia Briel
On fait aujourd'hui d'excellents vins partout dans le monde. Jamais l'offre de bons crus n'a été aussi élevée, et le consommateur avide de nouvelles découvertes a besoin d'être guidé dans ses choix. Outre les revues spécialisées, il existe aujourd'hui une pléthore de guides proposant des sélections rigoureuses, pour tous les goûts et tous les prix. Voici donc quelques incontournables, qui vous accompagneront sur les routes du vin cet hiver et en 2006.
«Classement des meilleurs vins de France 2006»
Publié par la Revue du Vin de France , ce guide en est à sa 11e édition. Les critiques Michel Bettane et Thierry Desseauve ont quitté la barque, mais le navire continue à voguer avec les spécialistes que sont Bernard Burtschy, Antoine Gerbelle et Olivier Poussier, tous collaborateurs de la Revue du Vin de France. Ce guide est une référence en ce qui concerne les vins de l'Hexagone. Il répertorie, classe et commente les meilleurs producteurs de France. Ceux-ci, au nombre de 1190, sont jugés sur l'ensemble de leur production et non sur quelques cuvées réussies. Complet et clair dans sa présentation, ce guide comporte des cartes en couleur et des introductions sur les différentes régions viti-vinicoles et leurs appellations.
«Guide Parker des vins de Bordeaux»
Publiée aux éditions Solar, la nouvelle version de ce guide comprend les notes de dégustations les plus récentes de Robert Parker. Le célèbre critique américain présente dans cet ouvrage volumineux (1254 pages) les derniers millésimes des grands crus de Bordeaux et des appellations satellites du Bordelais. On y trouvera aussi l'appréciation des millésimes plus anciens. Il s'agit à ce jour du guide le plus complet sur les vins bordelais. Chaque appellation est précédée d'une introduction fouillée de plusieurs pages. Les domaines des grandes appellations font l'objet d'une appréciation générale. On a beau critiquer Robert Parker, il n'en est pas moins l'un des plus grands connaisseurs des vins de Bordeaux. Un guide indispensable pour l'amateur des grands crus de la Gironde.
«Le Guide Hachette des Vins 2006»
Contrairement au Classement des meilleurs vins de France, le Guide Hachette se concentre sur des cuvées particulières. Il présente 10000 vins de France, du Luxembourg et de Suisse. La sélection porte sur le dernier millésime mis en bouteilles. 900 experts ont participé à des dégustations à l'aveugle pour décerner leurs étoiles et coups de cœur. Les vins sont répertoriés par régions, par appellations et par ordre alphabétique. Les coups de cœur sont signalés par la reproduction de l'étiquette des vins concernés. Une introduction très complète fournit des informations sur le millésime 2004 et aborde les nouveautés qui ont marqué chaque vignoble. De nombreuses cartes en couleur permettent de mieux saisir la complexité du système des AOC françaises. En outre, le guide contient quelques chapitres sur l'art de boire, les travaux de la vigne et les cépages français. Il signale aussi les domaines qui offrent des chambres d'hôte. A noter que cette année, le guide a décerné 26 coups de cœur aux vins suisses.
«1000 vins du monde»
Ce guide publié par les éditions Hachette recense les vins ayant obtenu une médaille d'or ou d'argent lors des Vinalies internationales qui ont eu lieu ce printemps à Paris. Organisé par l'Union des œnologues de France, ce concours très couru a réuni les crus de 37 pays producteurs. Ils ont été dégustés par 130 experts internationaux. Sur 2600 échantillons présentés, 222 vins ont reçu une Vinalie d'or et 579 une Vinalie d'argent. Les vins sont groupés par pays producteurs et chacun d'entre eux fait l'objet d'un commentaire. Ce guide s'avère utile pour l'amateur qui veut connaître les vins du monde, et qui n'a pas peur de partir à la découverte de crus japonais (mais oui!), chinois, croates, turcs, tunisiens ou marocains.
«Hugh Johnson – Guide des vins du monde entier»
Hugh Johnson est un expert du vin mondialement reconnu. Il publie chaque année aux éditions Flammarion un guide multi-usages qui se distingue de tous les autres. Il s'agit en réalité d'une petite encyclopédie, qui contient des informations sur les régions viti-vinicoles du monde, leurs différentes appellations, les producteurs, les cépages, et, bien sûr, les vins. Il comporte également un chapitre sur les accords mets-vins, une cotation des millésimes récents, et une sélection de grands vins. Ce guide indique également les meilleurs millésimes des différentes appellations qu'il recense, et signale ceux qui sont bons à boire maintenant ou à garder encore quelques années. Il se glisse facilement dans un sac et peut s'avérer utile au restaurant comme en voyage.
«Guide Solar des vins bio»
Comme les autres produits issus de l'agriculture biologique, le vin produit de manière naturelle a le vent en poupe. Nombre de crus bio ont atteint aujourd'hui un bon niveau qualitatif, ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques années. De plus, des domaines célèbres se sont convertis à la biodynamie. Il était donc temps de présenter ces vins au public. Premier du genre, ce guide commente plus de 700 vins bio français dégustés à l'aveugle par un jury composé d'oenologues, sommeliers, cavistes et journalistes. Les vins sont classés par région viticole et par appellation, et une suggestion d'accord gourmand accompagne chaque commentaire.
«Les 1001 meilleurs vins de France à moins de 8 €»
Oui, on peut encore trouver de bons vins à bas prix. Ce Petit Futé se veut «le défenseur des bonnes affaires et des propriétaires consciencieux». Chaque vin commenté est illustré par l'étiquette qui lui correspond. Le jury de dégustation est composé de professionnels et d'amateurs.
Chaque automne, une pléthore de nouvelles publications destinées à aider le consommateur dans le choix de ses vins envahit les tables des librairies. Petite sélection des incontournables de cette année.
por Patricia Briel
On fait aujourd'hui d'excellents vins partout dans le monde. Jamais l'offre de bons crus n'a été aussi élevée, et le consommateur avide de nouvelles découvertes a besoin d'être guidé dans ses choix. Outre les revues spécialisées, il existe aujourd'hui une pléthore de guides proposant des sélections rigoureuses, pour tous les goûts et tous les prix. Voici donc quelques incontournables, qui vous accompagneront sur les routes du vin cet hiver et en 2006.
«Classement des meilleurs vins de France 2006»
Publié par la Revue du Vin de France , ce guide en est à sa 11e édition. Les critiques Michel Bettane et Thierry Desseauve ont quitté la barque, mais le navire continue à voguer avec les spécialistes que sont Bernard Burtschy, Antoine Gerbelle et Olivier Poussier, tous collaborateurs de la Revue du Vin de France. Ce guide est une référence en ce qui concerne les vins de l'Hexagone. Il répertorie, classe et commente les meilleurs producteurs de France. Ceux-ci, au nombre de 1190, sont jugés sur l'ensemble de leur production et non sur quelques cuvées réussies. Complet et clair dans sa présentation, ce guide comporte des cartes en couleur et des introductions sur les différentes régions viti-vinicoles et leurs appellations.
«Guide Parker des vins de Bordeaux»
Publiée aux éditions Solar, la nouvelle version de ce guide comprend les notes de dégustations les plus récentes de Robert Parker. Le célèbre critique américain présente dans cet ouvrage volumineux (1254 pages) les derniers millésimes des grands crus de Bordeaux et des appellations satellites du Bordelais. On y trouvera aussi l'appréciation des millésimes plus anciens. Il s'agit à ce jour du guide le plus complet sur les vins bordelais. Chaque appellation est précédée d'une introduction fouillée de plusieurs pages. Les domaines des grandes appellations font l'objet d'une appréciation générale. On a beau critiquer Robert Parker, il n'en est pas moins l'un des plus grands connaisseurs des vins de Bordeaux. Un guide indispensable pour l'amateur des grands crus de la Gironde.
«Le Guide Hachette des Vins 2006»
Contrairement au Classement des meilleurs vins de France, le Guide Hachette se concentre sur des cuvées particulières. Il présente 10000 vins de France, du Luxembourg et de Suisse. La sélection porte sur le dernier millésime mis en bouteilles. 900 experts ont participé à des dégustations à l'aveugle pour décerner leurs étoiles et coups de cœur. Les vins sont répertoriés par régions, par appellations et par ordre alphabétique. Les coups de cœur sont signalés par la reproduction de l'étiquette des vins concernés. Une introduction très complète fournit des informations sur le millésime 2004 et aborde les nouveautés qui ont marqué chaque vignoble. De nombreuses cartes en couleur permettent de mieux saisir la complexité du système des AOC françaises. En outre, le guide contient quelques chapitres sur l'art de boire, les travaux de la vigne et les cépages français. Il signale aussi les domaines qui offrent des chambres d'hôte. A noter que cette année, le guide a décerné 26 coups de cœur aux vins suisses.
«1000 vins du monde»
Ce guide publié par les éditions Hachette recense les vins ayant obtenu une médaille d'or ou d'argent lors des Vinalies internationales qui ont eu lieu ce printemps à Paris. Organisé par l'Union des œnologues de France, ce concours très couru a réuni les crus de 37 pays producteurs. Ils ont été dégustés par 130 experts internationaux. Sur 2600 échantillons présentés, 222 vins ont reçu une Vinalie d'or et 579 une Vinalie d'argent. Les vins sont groupés par pays producteurs et chacun d'entre eux fait l'objet d'un commentaire. Ce guide s'avère utile pour l'amateur qui veut connaître les vins du monde, et qui n'a pas peur de partir à la découverte de crus japonais (mais oui!), chinois, croates, turcs, tunisiens ou marocains.
«Hugh Johnson – Guide des vins du monde entier»
Hugh Johnson est un expert du vin mondialement reconnu. Il publie chaque année aux éditions Flammarion un guide multi-usages qui se distingue de tous les autres. Il s'agit en réalité d'une petite encyclopédie, qui contient des informations sur les régions viti-vinicoles du monde, leurs différentes appellations, les producteurs, les cépages, et, bien sûr, les vins. Il comporte également un chapitre sur les accords mets-vins, une cotation des millésimes récents, et une sélection de grands vins. Ce guide indique également les meilleurs millésimes des différentes appellations qu'il recense, et signale ceux qui sont bons à boire maintenant ou à garder encore quelques années. Il se glisse facilement dans un sac et peut s'avérer utile au restaurant comme en voyage.
«Guide Solar des vins bio»
Comme les autres produits issus de l'agriculture biologique, le vin produit de manière naturelle a le vent en poupe. Nombre de crus bio ont atteint aujourd'hui un bon niveau qualitatif, ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques années. De plus, des domaines célèbres se sont convertis à la biodynamie. Il était donc temps de présenter ces vins au public. Premier du genre, ce guide commente plus de 700 vins bio français dégustés à l'aveugle par un jury composé d'oenologues, sommeliers, cavistes et journalistes. Les vins sont classés par région viticole et par appellation, et une suggestion d'accord gourmand accompagne chaque commentaire.
«Les 1001 meilleurs vins de France à moins de 8 €»
Oui, on peut encore trouver de bons vins à bas prix. Ce Petit Futé se veut «le défenseur des bonnes affaires et des propriétaires consciencieux». Chaque vin commenté est illustré par l'étiquette qui lui correspond. Le jury de dégustation est composé de professionnels et d'amateurs.
Na Rússia foi criada a vacina contra a gripe aviária
Pravda (Moscovo)
por Ekaterina SPITSYNA
Na Rússia nenhuma pessoa pegou a gripe aviária. Mas a vacina foi criada e já foi testada com bons resultados em ratos.
Dentro de um mês será testada em 20 voluntários, o voluntário ideal é o homem saudável que tem 25 anos. Os médicos têm certeza que isso não é perigoso aos voluntários. A única coisa que pode acontecer é a subida da temperatura.
por Ekaterina SPITSYNA
Na Rússia nenhuma pessoa pegou a gripe aviária. Mas a vacina foi criada e já foi testada com bons resultados em ratos.
Dentro de um mês será testada em 20 voluntários, o voluntário ideal é o homem saudável que tem 25 anos. Os médicos têm certeza que isso não é perigoso aos voluntários. A única coisa que pode acontecer é a subida da temperatura.
El presidentede iraní Ahmadineyad proclama que Israel debe ser borrado del mapa
La Vanguardia (Barcelona)
El presidente ultraconservador de Irán, Mahmud Ahmadineyad, apeló ayer abiertamente a "borrar del mapa" el Estado de Israel. Ésta es la primera vez en años que un dirigente iraní de tan alto nivel preconiza públicamente la desaparición del Estado israelí, aunque el deseo forme parte de la propaganda del régimen.
"Como dijo el imán Jomeini, Israel debe ser borrado del mapa", dijo el presidente en un discurso pronunciado con motivo de una conferencia titulada El mundo sin el sionismo. Estas palabras, pronunciadas en un periodo de crispación en las relaciones de Irán con el mundo occidental, suscitaron de inmediato la condena de numerosas capitales.
Una de las primeras fue la de Israel. El ministro de Asuntos Exteriores israelí, Sylvan Shalom, reiteró que su país considera a Irán como un peligro "evidente y actual". "Creemos que intenta ganar tiempo para desarrollar una bomba atómica", añadió. En rueda de prensa en Jerusalén con su homólogo ruso, Shalom subrayó que "no es la primera vez que este régimen espera la destrucción de Israel. Este tipo de régimen es muy extremo y será una pesadilla para la comunidad internacional si se hace con el arma atómica". El viceprimer ministro israelí, Shimon Peres, reclamó la expulsión de Irán de la ONU, tras la declaración de Ahmadineyad.
Tampoco se hizo esperar la reacción estadounidense. El portavoz de la Casa Blanca, Scott McClellan, aseguró que las palabras de Ahmadineyad "confirman simplemente lo que hemos dicho muchas veces sobre el régimen iraní y subrayan nuestra inquietud sobre sus ambiciones nucleares".
París y Berlín condenaron también las declaraciones del presidente iraní tildándolas de inaceptables. París, además, llamó al embajador de Irán para pedir explicaciones.
"La nación musulmana no permitirá a su enemigo histórico que viva en el corazón de ésta", insistió Ahmadineyad en su alocución, claramente antiamericana, pronunciada ante unos cuatro mil estudiantes radicales. Cuando éstos, vestidos totalmente de negro, gritaron Muerte a Israel al aparecer el presidente en la tribuna, Ahmadineyad les espetó que aún debían gritar más fuerte. "Si Dios quiere, seremos testigos de un mundo sin EE.UU. y sin la entidad sionista", dijo.
Antiguo oficial de los Guardianes de la Revolución, el ejército ideológico iraní, Ahmadineyad defendió la lucha armada de los palestinos. "Los combates librados sobre la tierra ocupada forman parte de una guerra por su destino. El final de cientos de años de guerra se juega en tierras palestinas", dijo. "Los dirigentes de la nación musulmana que reconozcan a Israel arderán en las llamas de la cólera de su propio pueblo", prometió. También denunció que Israel es la creación de "las fuerzas de opresión mundiales", designación casi oficial de EE.UU. y Occidente, y habló de "una guerra histórica de varios siglos entre el opresor y el mundo islámico.
La ruptura de relaciones con Israel fue uno de los primeros actos diplomáticos de la República islámica instaurada en 1979. Israel cree que el objetivo del programa nuclear iraní -que la República islámica asegura que es puramente civil- es el de colocar a Irán a unos pocos años de poseer armas atómicas.
Esta inquietud se ve reforzada por las actividades balísticas iraníes, que sitúan a Israel al alcance de los misiles de Irán, a los que el régimen de Teherán exhibe regularmente. Son habituales, además, las especulaciones sobre un posible ataque preventivo israelí.
El presidente ultraconservador de Irán, Mahmud Ahmadineyad, apeló ayer abiertamente a "borrar del mapa" el Estado de Israel. Ésta es la primera vez en años que un dirigente iraní de tan alto nivel preconiza públicamente la desaparición del Estado israelí, aunque el deseo forme parte de la propaganda del régimen.
"Como dijo el imán Jomeini, Israel debe ser borrado del mapa", dijo el presidente en un discurso pronunciado con motivo de una conferencia titulada El mundo sin el sionismo. Estas palabras, pronunciadas en un periodo de crispación en las relaciones de Irán con el mundo occidental, suscitaron de inmediato la condena de numerosas capitales.
Una de las primeras fue la de Israel. El ministro de Asuntos Exteriores israelí, Sylvan Shalom, reiteró que su país considera a Irán como un peligro "evidente y actual". "Creemos que intenta ganar tiempo para desarrollar una bomba atómica", añadió. En rueda de prensa en Jerusalén con su homólogo ruso, Shalom subrayó que "no es la primera vez que este régimen espera la destrucción de Israel. Este tipo de régimen es muy extremo y será una pesadilla para la comunidad internacional si se hace con el arma atómica". El viceprimer ministro israelí, Shimon Peres, reclamó la expulsión de Irán de la ONU, tras la declaración de Ahmadineyad.
Tampoco se hizo esperar la reacción estadounidense. El portavoz de la Casa Blanca, Scott McClellan, aseguró que las palabras de Ahmadineyad "confirman simplemente lo que hemos dicho muchas veces sobre el régimen iraní y subrayan nuestra inquietud sobre sus ambiciones nucleares".
París y Berlín condenaron también las declaraciones del presidente iraní tildándolas de inaceptables. París, además, llamó al embajador de Irán para pedir explicaciones.
"La nación musulmana no permitirá a su enemigo histórico que viva en el corazón de ésta", insistió Ahmadineyad en su alocución, claramente antiamericana, pronunciada ante unos cuatro mil estudiantes radicales. Cuando éstos, vestidos totalmente de negro, gritaron Muerte a Israel al aparecer el presidente en la tribuna, Ahmadineyad les espetó que aún debían gritar más fuerte. "Si Dios quiere, seremos testigos de un mundo sin EE.UU. y sin la entidad sionista", dijo.
Antiguo oficial de los Guardianes de la Revolución, el ejército ideológico iraní, Ahmadineyad defendió la lucha armada de los palestinos. "Los combates librados sobre la tierra ocupada forman parte de una guerra por su destino. El final de cientos de años de guerra se juega en tierras palestinas", dijo. "Los dirigentes de la nación musulmana que reconozcan a Israel arderán en las llamas de la cólera de su propio pueblo", prometió. También denunció que Israel es la creación de "las fuerzas de opresión mundiales", designación casi oficial de EE.UU. y Occidente, y habló de "una guerra histórica de varios siglos entre el opresor y el mundo islámico.
La ruptura de relaciones con Israel fue uno de los primeros actos diplomáticos de la República islámica instaurada en 1979. Israel cree que el objetivo del programa nuclear iraní -que la República islámica asegura que es puramente civil- es el de colocar a Irán a unos pocos años de poseer armas atómicas.
Esta inquietud se ve reforzada por las actividades balísticas iraníes, que sitúan a Israel al alcance de los misiles de Irán, a los que el régimen de Teherán exhibe regularmente. Son habituales, además, las especulaciones sobre un posible ataque preventivo israelí.
La Yihad atenta contra el espíritu de Gaza
La Vanguardia (Barcelona)
por HENRIQUE CYMERMAN, Corresponsal HEDERA
Por primera vez en dos años la ciudad costera israelí de Hedera ha vuelto a ser escenario de un atentado suicida palestino, en el que perdieron la vida cinco israelíes, además del terrorista, y treinta y una personas resultaron heridas, cinco críticas.
El mercado de la ciudad estaba totalmente lleno cuando el palestino Hassan Abu Zaid, de 20 años, habitante de la ciudad cisjordana de Kabatia, se acercó al popular puesto de venta de falafel (pan de pita con garbanzos) y se inmoló. El artefacto explosivo estaba escondido en un bolso que llevaba en la mano. El centro del mercado quedó totalmente destruido, fueron derribadas decenas de tiendas y se sembró el pánico en la zona.
Patrullas de la policía y de los servicios secretos, Shin Bet, registraban todos los vehículos en la ciudad y persiguieron a un coche blanco sospechoso del que, según testigos, había salido el suicida.
Minutos después de la explosión, decenas de ambulancias aún evacuaban heridos y los cadáveres todavía no habían sido levantados, cuando la Yihad Islámica difundió un comunicado reivindicando la operación. Anunciaron que se trata de una represalia "sangre por sangre" ante la muerte de Luai Saadi, jefe del brazo armado de la organización en Cisjordania, por las Brigadas Al Quds en una operación militar israelí en el campo de refugiados de Tulkarem, a principios de semana. Saadi era el palestino más buscado de Cisjordania, ya que Israel le acusaba de ser el responsable de dos operaciones suicidas en las que perdieron la vida diez personas.
La de ayer es la tercera acción suicida de la organización proiraní Yihad -Natania, Beer Sheva y ahora Hedera- desde la proclamación de tahadie (calma) anunciada el pasado 8 de febrero en la localidad egipcia de Sharm El Sheij, por el presidente palestino y por el primer ministro israelí y asumida por las facciones palestinas el 17 de marzo en El Cairo. Las fuerzas de seguridad fueron puestas anoche en el segundo grado de alerta máxima.
La importancia política de este atentado radica en que se trata del primero desde la histórica retirada israelí de la franja de Gaza y del norte de Cisjordania concluida el pasado 11 de septiembre. Fuentes de la Yihad afirmaron a La Vanguardia que la operación de Hedera señala también el décimo aniversario del asesinato de su líder Fatji Shkaki en una operación del Mosad en Malta, cuya autoría nunca fue asumida por Israel. Según las mismas fuentes, esta acción del mártir Abu Zaid supone el principio de una nueva ola de hombres y mujeres bomba.
El presidente palestino Mahmud Abbas publicó una nota en la que condena el atentado que "daña los intereses palestinos y puede ampliar el ciclo de violencia, caos, extremismo y derramamiento de sangre". Abbas se declaró enfurecido y agregó que "a nadie le está permitido tomar la justicia por su mano".
En el último atentado de Hedera, se habían encontrado materiales radiactivos, por lo que ayer se pusieron en práctica las nuevas reglas, según las cuales unidades especiales expertas en terrorismo químico y biológico registran la zona, en primer lugar vestidos con trajes especiales.
Anoche, decenas de vecinos se preguntaban cómo era posible que el terrorista hubiese elegido el principal simbolo de coexistencia entre arabes y judios, el puesto de falafel en el que todos comían juntos. "¿De qué sirve retirarse de Gaza y desmantelar asentamientos si esta es la respuesta?", se preguntaba un joven dueño de una verdulería. El tema de debate era si el primer ministro israelí, Ariel Sharon, se había equivocado o no, al desmantelar las colonias.
Este es también el tema de polémica en el mapa político. La derecha nacionalista, encabezada por Unión Nacional y el Partido Nacional Religioso, dice que "los terroristas navegan con viento en popa a raíz de la retirada". "El primer ministro y el responsable de Defensa nos prometieron que la situación de seguridad mejoraría y más vale que saquen sus conclusiones y dimitan", exigio ayer Ariel Eldar, de Unión Nacional.
La izquierda laborista y el bloque pacifista Yajad piden "continuar la lucha contra los terroristas como si no hubiera proceso de paz, pero recuerda que sin proceso negociador el terrorismo continuará", segun el diputado de Yajad, Avshalom Vilan.
Anoche, tras una reunión de emergencia celebrada en el Ministerio de Defensa, el Gobierno israelí exigio al rais palestino, Abbas, que tome medidas inmediatas contra Yihad y Hamas. En Jerusalén reconocen la existencia de una controversia con Washington según la cual el presidente de EE. UU., George W. Bush, pidió a Abbas que desarme las milicias pero aceptó que esto ocurra sólo después de las elecciones palestinas del próximo 25 de enero. Israel exige a la ANP que lo haga inmediatamente y según dijo su ministro de Seguridad, Guidon Ezra: "Quizás ahora, tras el atentado de Hedera, todos entiendan que esto es esencial".
En otro orden de cosas, el ministro de Defensa israelí, Shaul Mofaz, aceptó ayer la propuesta de Egipto de reabrir el paso fronterizo de Rafah, que separa a este país de la franja de Gaza, en una reunión con el presidente egipcio, Hosni Mubarak. El paso será gestionado conjuntamente por Egipto y la ANP.
por HENRIQUE CYMERMAN, Corresponsal HEDERA
Por primera vez en dos años la ciudad costera israelí de Hedera ha vuelto a ser escenario de un atentado suicida palestino, en el que perdieron la vida cinco israelíes, además del terrorista, y treinta y una personas resultaron heridas, cinco críticas.
El mercado de la ciudad estaba totalmente lleno cuando el palestino Hassan Abu Zaid, de 20 años, habitante de la ciudad cisjordana de Kabatia, se acercó al popular puesto de venta de falafel (pan de pita con garbanzos) y se inmoló. El artefacto explosivo estaba escondido en un bolso que llevaba en la mano. El centro del mercado quedó totalmente destruido, fueron derribadas decenas de tiendas y se sembró el pánico en la zona.
Patrullas de la policía y de los servicios secretos, Shin Bet, registraban todos los vehículos en la ciudad y persiguieron a un coche blanco sospechoso del que, según testigos, había salido el suicida.
Minutos después de la explosión, decenas de ambulancias aún evacuaban heridos y los cadáveres todavía no habían sido levantados, cuando la Yihad Islámica difundió un comunicado reivindicando la operación. Anunciaron que se trata de una represalia "sangre por sangre" ante la muerte de Luai Saadi, jefe del brazo armado de la organización en Cisjordania, por las Brigadas Al Quds en una operación militar israelí en el campo de refugiados de Tulkarem, a principios de semana. Saadi era el palestino más buscado de Cisjordania, ya que Israel le acusaba de ser el responsable de dos operaciones suicidas en las que perdieron la vida diez personas.
La de ayer es la tercera acción suicida de la organización proiraní Yihad -Natania, Beer Sheva y ahora Hedera- desde la proclamación de tahadie (calma) anunciada el pasado 8 de febrero en la localidad egipcia de Sharm El Sheij, por el presidente palestino y por el primer ministro israelí y asumida por las facciones palestinas el 17 de marzo en El Cairo. Las fuerzas de seguridad fueron puestas anoche en el segundo grado de alerta máxima.
La importancia política de este atentado radica en que se trata del primero desde la histórica retirada israelí de la franja de Gaza y del norte de Cisjordania concluida el pasado 11 de septiembre. Fuentes de la Yihad afirmaron a La Vanguardia que la operación de Hedera señala también el décimo aniversario del asesinato de su líder Fatji Shkaki en una operación del Mosad en Malta, cuya autoría nunca fue asumida por Israel. Según las mismas fuentes, esta acción del mártir Abu Zaid supone el principio de una nueva ola de hombres y mujeres bomba.
El presidente palestino Mahmud Abbas publicó una nota en la que condena el atentado que "daña los intereses palestinos y puede ampliar el ciclo de violencia, caos, extremismo y derramamiento de sangre". Abbas se declaró enfurecido y agregó que "a nadie le está permitido tomar la justicia por su mano".
En el último atentado de Hedera, se habían encontrado materiales radiactivos, por lo que ayer se pusieron en práctica las nuevas reglas, según las cuales unidades especiales expertas en terrorismo químico y biológico registran la zona, en primer lugar vestidos con trajes especiales.
Anoche, decenas de vecinos se preguntaban cómo era posible que el terrorista hubiese elegido el principal simbolo de coexistencia entre arabes y judios, el puesto de falafel en el que todos comían juntos. "¿De qué sirve retirarse de Gaza y desmantelar asentamientos si esta es la respuesta?", se preguntaba un joven dueño de una verdulería. El tema de debate era si el primer ministro israelí, Ariel Sharon, se había equivocado o no, al desmantelar las colonias.
Este es también el tema de polémica en el mapa político. La derecha nacionalista, encabezada por Unión Nacional y el Partido Nacional Religioso, dice que "los terroristas navegan con viento en popa a raíz de la retirada". "El primer ministro y el responsable de Defensa nos prometieron que la situación de seguridad mejoraría y más vale que saquen sus conclusiones y dimitan", exigio ayer Ariel Eldar, de Unión Nacional.
La izquierda laborista y el bloque pacifista Yajad piden "continuar la lucha contra los terroristas como si no hubiera proceso de paz, pero recuerda que sin proceso negociador el terrorismo continuará", segun el diputado de Yajad, Avshalom Vilan.
Anoche, tras una reunión de emergencia celebrada en el Ministerio de Defensa, el Gobierno israelí exigio al rais palestino, Abbas, que tome medidas inmediatas contra Yihad y Hamas. En Jerusalén reconocen la existencia de una controversia con Washington según la cual el presidente de EE. UU., George W. Bush, pidió a Abbas que desarme las milicias pero aceptó que esto ocurra sólo después de las elecciones palestinas del próximo 25 de enero. Israel exige a la ANP que lo haga inmediatamente y según dijo su ministro de Seguridad, Guidon Ezra: "Quizás ahora, tras el atentado de Hedera, todos entiendan que esto es esencial".
En otro orden de cosas, el ministro de Defensa israelí, Shaul Mofaz, aceptó ayer la propuesta de Egipto de reabrir el paso fronterizo de Rafah, que separa a este país de la franja de Gaza, en una reunión con el presidente egipcio, Hosni Mubarak. El paso será gestionado conjuntamente por Egipto y la ANP.
Científicos publican variaciones en genoma humano
Xinhua (Pequim)
LOS ANGELES, 26 oct (Xinhuanet) -- Un consorcio internacional de investigación publicó el miércoles el catálogo general de la variación genética humana, un logro que puede acelerar la búsqueda de genes involucrados en las enfermedades y la evolución humana.
Organizado como el International HapMap Consortium, más de 200 investigadores de Canadá, China, Japón, Nigeria, Gran Bretaña y Estados Unidos describieron los resultados iniciales procedentes de la determinación de aquellos modelos de variación genética que son comunes en la población mundial.
Sus hallazgos aparecen en la edición que la revista Nature publicará el 27 de octubre.
Los resultados proporcionaron pruebas irrefutables de que la variación en el genoma humano se organiza en los alrededores locales, llamados Haplotypes, que generalmente son heredados como bloques intactos de información.
En el reportaje de Nature, los científicos calificaron la Fase I del HapMap, consistente en más de un millón de marcas de variación genética, llamadas letras de SNP.
En dos personas no emparentadas, esas letras son las mismas al 99.9% del nivel genético. Sin embargo, es importante valorar la diferencia del 0.1 por ciento, porque a través de ella se puede explicar por qué una persona es más sensible que otra a una enfermedad o responde diferentemente a una medicina o factor ambiental. Fin
LOS ANGELES, 26 oct (Xinhuanet) -- Un consorcio internacional de investigación publicó el miércoles el catálogo general de la variación genética humana, un logro que puede acelerar la búsqueda de genes involucrados en las enfermedades y la evolución humana.
Organizado como el International HapMap Consortium, más de 200 investigadores de Canadá, China, Japón, Nigeria, Gran Bretaña y Estados Unidos describieron los resultados iniciales procedentes de la determinación de aquellos modelos de variación genética que son comunes en la población mundial.
Sus hallazgos aparecen en la edición que la revista Nature publicará el 27 de octubre.
Los resultados proporcionaron pruebas irrefutables de que la variación en el genoma humano se organiza en los alrededores locales, llamados Haplotypes, que generalmente son heredados como bloques intactos de información.
En el reportaje de Nature, los científicos calificaron la Fase I del HapMap, consistente en más de un millón de marcas de variación genética, llamadas letras de SNP.
En dos personas no emparentadas, esas letras son las mismas al 99.9% del nivel genético. Sin embargo, es importante valorar la diferencia del 0.1 por ciento, porque a través de ella se puede explicar por qué una persona es más sensible que otra a una enfermedad o responde diferentemente a una medicina o factor ambiental. Fin
A profecia se cumpriu
Jornal do Brasil (Rio)
por AUGUSTO NUNES
César Queiroz Benjamim, hoje sociólogo e professor universitário, foi prematuramente apresentado aos horrores da ditadura militar. Aos 15 anos, engajado num grupo de extrema-esquerda que sonhava derrubar o governo dos generais com ações armadas, já se envolvera em barulhos só experimentados por veteranos guerrilheiros. Tais proezas o haviam transformado num dos alvos preferenciais da polícia política, que o considerava "um elemento de alta periculosidade".
No soturno começo dos anos 70, foi preso. Manter no cativeiro um quase menino era uma decisão audaciosa mesmo depois de virtualmente revogados todos os códigos legais. O poder emanava dos quartéis e em seu nome era exercido. O general-presidente Emilio Médici ignorou os protestos dos poucos democratas suficientemente corajosos para criticar fosse o que fosse. Além da temporada na cadeia, César sofreu torturas reservadas a prisioneiros adultos.
Forçado a exilar-se, voltou ao Brasil nas asas da anistia decretada em 1979. Não renunciara ao sonho. Continuava disposto a lutar contra a injustiça social, combater as deformações decorrentes do capitalismo selvagem. Queria eliminar os abismos que demarcam as fronteiras entre os dois Brasis. Pretendia enfrentar o conservadorismo primata. Rendido à evidência de que o caminho para o poder - e para a mudança - passa necessariamente pelo voto popular, filiou-se ao Partido dos Trabalhadores.
Em 1989, com a energia de sempre, incorporou-se ao grupo que coordenou a primeira tentativa de conduzir à Presidência da República o ex-operário metalúrgico Luiz Inácio Lula da Silva. A derrota não cancelou a esperança: quatro anos depois, lá estava César entre os coordenadores da candidatura de Lula. Seria a segunda e a última campanha de César ao lado dos companheiros do PT. Ele deixaria o partido não por falta de entusiasmo, mas por excesso de informações desoladoras.
Há dias, com o didatismo do professor, a clareza analítica do sociólogo e o olhar do combatente decepcionado com a deserção dos generais, César Queiroz Benjamim descreveu as origens da grande crise que desde maio inquieta o país. As memórias do convidado transformaram o programa Canal Livre, transmitido pela TV Bandeirantes nas noites de domingo, numa desoladora aula de história contemporânea.
César contou que, em 1993, o grupo Articulação, liderado por Lula e administrado por José Dirceu, começou a planejar a recuperação do comando do PT, perdido nas eleições promovidas meses antes. A divindade decidiu que seu maior profeta seria o candidato à presidência do partido em 1995. A primeira fase do projeto, que contemplava movimentos estratégicos, deveria começar de imediato.
Lula cuidou pessoalmente de uma prioridade na área financeira: a indicação do nome do representante da Central Única dos Trabalhadores, a CUT, para o Conselho do Fundo de Assistência ao Trabalhador. O escolhido de Lula foi um desconhecido professor, que dava aulas de aritmética a alunos do curso primário e vivia metido em greves. Seu nome: Delúbio Soares.
No momento, o FAT movimenta R$ 30 bilhões, extraídos do FGTS. Teoricamente, o governo controla o Conselho, do qual participam representantes das centrais sindicais. A mais poderosa é a CUT, lucrativa extensão do PT. Cumpre ao Conselho do FAT administrar o tesouro e procurar ampliá-lo.
Os conselheiros decidem onde, quando e como investir a dinheirama. Foi lá que Delúbio pôde mostrar seus dotes de fabricante de dinheiro, articulando manobras freqüentemente sombrias, mas sempre relatadas aos chefes. Na campanha de 1994, César Benjamin constatou que o grosso do dinheiro usado pelo PT vinha do FAT. Era fruto de ações criminosas.
Estupefato, solicitou uma reunião com Lula, Dirceu e outros mandarins do partido. Aquilo era um escândalo, avisou. Perplexo, ouviu de Lula e Dirceu o pedido: "em nome do partido", deveria esquecer o que descobrira. César não atendeu ao apelo. Tentou debater o caso até entender que chegara a hora de deixar o PT.
Já de partida, deu o recado derradeiro a Lula, Dirceu e outros companheiros presentes a um encontro do grupo Articulação: "Isso aí é o ovo da serpente".
Era.
por AUGUSTO NUNES
César Queiroz Benjamim, hoje sociólogo e professor universitário, foi prematuramente apresentado aos horrores da ditadura militar. Aos 15 anos, engajado num grupo de extrema-esquerda que sonhava derrubar o governo dos generais com ações armadas, já se envolvera em barulhos só experimentados por veteranos guerrilheiros. Tais proezas o haviam transformado num dos alvos preferenciais da polícia política, que o considerava "um elemento de alta periculosidade".
No soturno começo dos anos 70, foi preso. Manter no cativeiro um quase menino era uma decisão audaciosa mesmo depois de virtualmente revogados todos os códigos legais. O poder emanava dos quartéis e em seu nome era exercido. O general-presidente Emilio Médici ignorou os protestos dos poucos democratas suficientemente corajosos para criticar fosse o que fosse. Além da temporada na cadeia, César sofreu torturas reservadas a prisioneiros adultos.
Forçado a exilar-se, voltou ao Brasil nas asas da anistia decretada em 1979. Não renunciara ao sonho. Continuava disposto a lutar contra a injustiça social, combater as deformações decorrentes do capitalismo selvagem. Queria eliminar os abismos que demarcam as fronteiras entre os dois Brasis. Pretendia enfrentar o conservadorismo primata. Rendido à evidência de que o caminho para o poder - e para a mudança - passa necessariamente pelo voto popular, filiou-se ao Partido dos Trabalhadores.
Em 1989, com a energia de sempre, incorporou-se ao grupo que coordenou a primeira tentativa de conduzir à Presidência da República o ex-operário metalúrgico Luiz Inácio Lula da Silva. A derrota não cancelou a esperança: quatro anos depois, lá estava César entre os coordenadores da candidatura de Lula. Seria a segunda e a última campanha de César ao lado dos companheiros do PT. Ele deixaria o partido não por falta de entusiasmo, mas por excesso de informações desoladoras.
Há dias, com o didatismo do professor, a clareza analítica do sociólogo e o olhar do combatente decepcionado com a deserção dos generais, César Queiroz Benjamim descreveu as origens da grande crise que desde maio inquieta o país. As memórias do convidado transformaram o programa Canal Livre, transmitido pela TV Bandeirantes nas noites de domingo, numa desoladora aula de história contemporânea.
César contou que, em 1993, o grupo Articulação, liderado por Lula e administrado por José Dirceu, começou a planejar a recuperação do comando do PT, perdido nas eleições promovidas meses antes. A divindade decidiu que seu maior profeta seria o candidato à presidência do partido em 1995. A primeira fase do projeto, que contemplava movimentos estratégicos, deveria começar de imediato.
Lula cuidou pessoalmente de uma prioridade na área financeira: a indicação do nome do representante da Central Única dos Trabalhadores, a CUT, para o Conselho do Fundo de Assistência ao Trabalhador. O escolhido de Lula foi um desconhecido professor, que dava aulas de aritmética a alunos do curso primário e vivia metido em greves. Seu nome: Delúbio Soares.
No momento, o FAT movimenta R$ 30 bilhões, extraídos do FGTS. Teoricamente, o governo controla o Conselho, do qual participam representantes das centrais sindicais. A mais poderosa é a CUT, lucrativa extensão do PT. Cumpre ao Conselho do FAT administrar o tesouro e procurar ampliá-lo.
Os conselheiros decidem onde, quando e como investir a dinheirama. Foi lá que Delúbio pôde mostrar seus dotes de fabricante de dinheiro, articulando manobras freqüentemente sombrias, mas sempre relatadas aos chefes. Na campanha de 1994, César Benjamin constatou que o grosso do dinheiro usado pelo PT vinha do FAT. Era fruto de ações criminosas.
Estupefato, solicitou uma reunião com Lula, Dirceu e outros mandarins do partido. Aquilo era um escândalo, avisou. Perplexo, ouviu de Lula e Dirceu o pedido: "em nome do partido", deveria esquecer o que descobrira. César não atendeu ao apelo. Tentou debater o caso até entender que chegara a hora de deixar o PT.
Já de partida, deu o recado derradeiro a Lula, Dirceu e outros companheiros presentes a um encontro do grupo Articulação: "Isso aí é o ovo da serpente".
Era.
quarta-feira, outubro 26, 2005
Índice de hoje
- Pensionistas vão pagar IRS igual a trabalhadores (Diário de Notícias, Lisboa)
- ETA rechaza la vía catalana de la reforma estatutaria como modelo para el País Vasco (La Vanguardia, Barcelona)
- Japón analiza permitir que mujeres asciendan a trono (Xinhua, Pequim)
- ETA rechaza la vía catalana de la reforma estatutaria como modelo para el País Vasco (La Vanguardia, Barcelona)
- Japón analiza permitir que mujeres asciendan a trono (Xinhua, Pequim)
Pensionistas vão pagar IRS igual a trabalhadores
Diário de Notícias (Lisboa)
por eva cabral
Os rendimentos dos pensionistas vão passar a ser tributados com um IRS igual ao dos trabalhadores activos. A medida está expressa no relatório do Orçamento do Estado para 2006, em que se refere que, a médio prazo, se revoga a categoria H de IRS que actualmente abrange os pensionistas. Ou seja, os pensionistas, para além da redução da dedução específica, vão perder, no futuro, as tabelas de retenção mais vantajosas.
No Orçamento de 2006, a chamada dedução específica de IRS dos pensionistas baixou dos 8283 euros para 7500 euros, o que levará 840 mil contribuintes a pagar mais imposto no próximo ano, como o DN noticiou no dia 19. "Quer o trabalhador dependente quer o pensionista vivem de rendimentos regulares e permanentes, pelo que não fará sentido discriminá-los quando se situam no mesmo plano de igualdade horizontal, à luz do princípio da capacidade contributiva", refere o Orçamento.
Confrontado com o aumento da carga fiscal para os pensionistas, Teixeira dos Santos, ministro das Finanças, referiu que a medida estava incluída no Programa de Estabilidade e Crescimento (PEC).
Esta medida é, no entanto, fortemente criticada por Miguel Frasquilho, vice-presidente da bancada do PSD. Frasquilho refere que, desta forma, se "verifica um efectivo aumento da carga fiscal sobre os portugueses", por muito que o actual Executivo diga que não. O deputado social-democrata frisa mesmo que o Orçamento do Estado para 2006 vem já "anunciar" que o aumento da carga sobre os pensionistas "será uma constante nos próximos anos até se revogar a categoria de IRS que actualmente abrange os pensionistas".
O deputado referiu ainda ao DN que os pensionistas beneficiam de tabelas de retenção mais vantajosas, uma vez que costumam ter um maior volume de despesas de saúde que são dedutíveis na íntegra no IRS. Ou seja, esta aproximação gradual das pensões ao regime normal de IRS implicará tabelas de retenção do imposto mais elevadas, uma vez que estas passam a ser construídas tendo em vista os previsíveis descontos médios de uma média dos contribuintes.
Miguel Frasquilho referiu ainda que, apesar de o Executivo ter referido que iria consignar um ponto do aumento da taxa de IVA de 19% para 21% para a Segurança Social e outro tanto para a Caixa Geral de Aposentações, no relatório do Orçamento assume- -se que dessa forma se reduziu o valor da comparticipação para pagamento de pensões dos funcionários públicos de 2005 para 2006. Miguel Frasquilho considera que, desta forma, o Governo corta em 11% as transferências para a Segurança Social, ficando com mais folga para fazer despesa à custa "do aumento de um imposto como o IVA, que prejudica fortemente a actividade económica".
A bancada do PSD está neste momento a estudar uma série de propostas de alteração ao Orçamento do Estado para 2006. Segundo Miguel Frasquilho, irá avançar-se em medidas de redefinição das funções do Estado e de sugestões concretas para cortes na despesa do sector público administrativo.
Para além disso, prevêem-se medidas na área fiscal. No entanto, em relação a todas as medidas que impliquem diminuição de receita ou aumento de despesa, a bancada do PSD apresentará sempre a respectiva contrapartida financeira, uma vez que está fora de causa qualquer proposta que passe pelo aumento do défice público.
por eva cabral
Os rendimentos dos pensionistas vão passar a ser tributados com um IRS igual ao dos trabalhadores activos. A medida está expressa no relatório do Orçamento do Estado para 2006, em que se refere que, a médio prazo, se revoga a categoria H de IRS que actualmente abrange os pensionistas. Ou seja, os pensionistas, para além da redução da dedução específica, vão perder, no futuro, as tabelas de retenção mais vantajosas.
No Orçamento de 2006, a chamada dedução específica de IRS dos pensionistas baixou dos 8283 euros para 7500 euros, o que levará 840 mil contribuintes a pagar mais imposto no próximo ano, como o DN noticiou no dia 19. "Quer o trabalhador dependente quer o pensionista vivem de rendimentos regulares e permanentes, pelo que não fará sentido discriminá-los quando se situam no mesmo plano de igualdade horizontal, à luz do princípio da capacidade contributiva", refere o Orçamento.
Confrontado com o aumento da carga fiscal para os pensionistas, Teixeira dos Santos, ministro das Finanças, referiu que a medida estava incluída no Programa de Estabilidade e Crescimento (PEC).
Esta medida é, no entanto, fortemente criticada por Miguel Frasquilho, vice-presidente da bancada do PSD. Frasquilho refere que, desta forma, se "verifica um efectivo aumento da carga fiscal sobre os portugueses", por muito que o actual Executivo diga que não. O deputado social-democrata frisa mesmo que o Orçamento do Estado para 2006 vem já "anunciar" que o aumento da carga sobre os pensionistas "será uma constante nos próximos anos até se revogar a categoria de IRS que actualmente abrange os pensionistas".
O deputado referiu ainda ao DN que os pensionistas beneficiam de tabelas de retenção mais vantajosas, uma vez que costumam ter um maior volume de despesas de saúde que são dedutíveis na íntegra no IRS. Ou seja, esta aproximação gradual das pensões ao regime normal de IRS implicará tabelas de retenção do imposto mais elevadas, uma vez que estas passam a ser construídas tendo em vista os previsíveis descontos médios de uma média dos contribuintes.
Miguel Frasquilho referiu ainda que, apesar de o Executivo ter referido que iria consignar um ponto do aumento da taxa de IVA de 19% para 21% para a Segurança Social e outro tanto para a Caixa Geral de Aposentações, no relatório do Orçamento assume- -se que dessa forma se reduziu o valor da comparticipação para pagamento de pensões dos funcionários públicos de 2005 para 2006. Miguel Frasquilho considera que, desta forma, o Governo corta em 11% as transferências para a Segurança Social, ficando com mais folga para fazer despesa à custa "do aumento de um imposto como o IVA, que prejudica fortemente a actividade económica".
A bancada do PSD está neste momento a estudar uma série de propostas de alteração ao Orçamento do Estado para 2006. Segundo Miguel Frasquilho, irá avançar-se em medidas de redefinição das funções do Estado e de sugestões concretas para cortes na despesa do sector público administrativo.
Para além disso, prevêem-se medidas na área fiscal. No entanto, em relação a todas as medidas que impliquem diminuição de receita ou aumento de despesa, a bancada do PSD apresentará sempre a respectiva contrapartida financeira, uma vez que está fora de causa qualquer proposta que passe pelo aumento do défice público.
ETA rechaza la vía catalana de la reforma estatutaria como modelo para el País Vasco
La Vanguardia (Barcelona)
La organización terrorista ETA ha rechazado la vía catalana de reforma estatutaria como modelo para el País Vasco en un comunicado en el que reclama "el respeto a los derechos de Euskal Herria y a la decisión de su ciudadanía, sin límites ni imposiciones".
La banda difundió ayer un comunicado coincidiendo con el 26 aniversario de la aprobación del Estatuto de Gernika en el que reitera su rechazo a este texto legal y muestra su oposición a cualquier camino que pase por su reforma. Además, asume la autoría de tres atentados terroristas cometidos en Ávila y Zaragoza.
La declaración etarra suscitó diversas opiniones contrapuestas entre los dirigentes políticos vascos. El Ejecutivo de Vitoria rehusó entrar a evaluar el texto indicando, por medio de la vicepresidenta, Idoia Zenarruzabeitia, que las opiniones políticas de ETA "no merecen comentario alguno especialmente cuando vienen acompañadas de bombas y amenazas contra los partidos democráticos".
La presidenta del PP, María San Gil, hizo un llamamiento dirigido al presidente del Gobierno, José Luis Rodríguez Zapatero, y al líder del PNV, Josu Jon Imaz, para "romper definitivamente las relaciones con la banda terrorista" y descartar de forma taxativa cualquier posibilidad de negociación con esta organización mientras continúe su actividad violenta.
ETA, en el escrito publicado ayer por el diario Gara, afirma que "el revuelo" ocasionado por la aprobación del nuevo Estatut de Catalunya demuestra que "el marco autonómico español construido como cárcel de los pueblos pequeños está sumido en una profunda crisis". El grupo terrorista etarra asegura que no se debe hacer comparaciones entre el País Vasco y Catalunya ya que "cada pueblo hace su camino" y, al mismo tiempo, formula una "advertencia" al PNV y al PSOE porque "pretenden situar el debate de nuestro pueblo en la reforma del Estatuto de la Moncloa (el de Gernika) y del Amejoramiento del Fuero navarro".
El comunicado asegura que "el horizonte de la ciudadanía vasca no se halla en unas insustanciales competencias, sino en la plena libertad como pueblo, concretamente en el reconocimiento del derecho de autodeterminación, porque esa es la clave de un largo conflicto".
ETA considera que el marco autonómico "está muerto" y que los intentos de construir un nuevo pacto autonómico "son actitudes graves que no hacen sino alimentar el conflicto y prolongar el enfrentamiento". "Que quede claro - apostilla-: los mandatarios que den pasos en esa dirección acarrearán sobre sus espaldas una responsabilidad ineludible cara al futuro".
El comunicado critica al PNV indicando que Euskal Herria no necesita formaciones como este partido que "tomen decisiones y pasos unilaterales guiados por intereses económicos y partidistas". "Esta actitud - añade- sólo sirve para profundizar en el mismo camino sin salida de hasta ahora y para echar más leña al fuego".
La banda terrorista asegura que la solución vendrá de "la negociación y el acuerdo, desarrollando entre todos un proceso democrático que respete la voz y la decisión de la ciudadanía vasca, sin límites ni imposiciones". Añade que está dispuesta a dar pasos en ese camino, al tiempo que critica a los partidos que pretenden insuflar "nuevo aire al Estatuto".
El comunicado etarra, además, asume la autoría de tres atentados. Uno de ellos es el coche bomba que estalló el 24 de septiembre en el polígono industrial de Vicolozano, en la localidad de Berrocalejo de Aragona (Ávila). Asegura que el atentado iba dirigido contra la empresa Imcodávila, que imprime seis medios de comunicación españoles, a los que critica. También incluye entre los objetivos del coche bomba a la empresa de transportes DHL por negarse a ceder a las exigencias de extorsión de los terroristas.
El segundo atentado asumido por ETA es la colocación de una bomba en la central eléctrica de Añón de Moncayo (Zaragoza), el pasado 27 de septiembre. Finalmente, se responsabiliza del fallido atentado con granadas contra el aeropuerto de Zaragoza del 12 de octubre, cuyos lanzagranadas fueron finalmente localizados tras tres comunicados de ETA detallando su ubicación.
La organización terrorista ETA ha rechazado la vía catalana de reforma estatutaria como modelo para el País Vasco en un comunicado en el que reclama "el respeto a los derechos de Euskal Herria y a la decisión de su ciudadanía, sin límites ni imposiciones".
La banda difundió ayer un comunicado coincidiendo con el 26 aniversario de la aprobación del Estatuto de Gernika en el que reitera su rechazo a este texto legal y muestra su oposición a cualquier camino que pase por su reforma. Además, asume la autoría de tres atentados terroristas cometidos en Ávila y Zaragoza.
La declaración etarra suscitó diversas opiniones contrapuestas entre los dirigentes políticos vascos. El Ejecutivo de Vitoria rehusó entrar a evaluar el texto indicando, por medio de la vicepresidenta, Idoia Zenarruzabeitia, que las opiniones políticas de ETA "no merecen comentario alguno especialmente cuando vienen acompañadas de bombas y amenazas contra los partidos democráticos".
La presidenta del PP, María San Gil, hizo un llamamiento dirigido al presidente del Gobierno, José Luis Rodríguez Zapatero, y al líder del PNV, Josu Jon Imaz, para "romper definitivamente las relaciones con la banda terrorista" y descartar de forma taxativa cualquier posibilidad de negociación con esta organización mientras continúe su actividad violenta.
ETA, en el escrito publicado ayer por el diario Gara, afirma que "el revuelo" ocasionado por la aprobación del nuevo Estatut de Catalunya demuestra que "el marco autonómico español construido como cárcel de los pueblos pequeños está sumido en una profunda crisis". El grupo terrorista etarra asegura que no se debe hacer comparaciones entre el País Vasco y Catalunya ya que "cada pueblo hace su camino" y, al mismo tiempo, formula una "advertencia" al PNV y al PSOE porque "pretenden situar el debate de nuestro pueblo en la reforma del Estatuto de la Moncloa (el de Gernika) y del Amejoramiento del Fuero navarro".
El comunicado asegura que "el horizonte de la ciudadanía vasca no se halla en unas insustanciales competencias, sino en la plena libertad como pueblo, concretamente en el reconocimiento del derecho de autodeterminación, porque esa es la clave de un largo conflicto".
ETA considera que el marco autonómico "está muerto" y que los intentos de construir un nuevo pacto autonómico "son actitudes graves que no hacen sino alimentar el conflicto y prolongar el enfrentamiento". "Que quede claro - apostilla-: los mandatarios que den pasos en esa dirección acarrearán sobre sus espaldas una responsabilidad ineludible cara al futuro".
El comunicado critica al PNV indicando que Euskal Herria no necesita formaciones como este partido que "tomen decisiones y pasos unilaterales guiados por intereses económicos y partidistas". "Esta actitud - añade- sólo sirve para profundizar en el mismo camino sin salida de hasta ahora y para echar más leña al fuego".
La banda terrorista asegura que la solución vendrá de "la negociación y el acuerdo, desarrollando entre todos un proceso democrático que respete la voz y la decisión de la ciudadanía vasca, sin límites ni imposiciones". Añade que está dispuesta a dar pasos en ese camino, al tiempo que critica a los partidos que pretenden insuflar "nuevo aire al Estatuto".
El comunicado etarra, además, asume la autoría de tres atentados. Uno de ellos es el coche bomba que estalló el 24 de septiembre en el polígono industrial de Vicolozano, en la localidad de Berrocalejo de Aragona (Ávila). Asegura que el atentado iba dirigido contra la empresa Imcodávila, que imprime seis medios de comunicación españoles, a los que critica. También incluye entre los objetivos del coche bomba a la empresa de transportes DHL por negarse a ceder a las exigencias de extorsión de los terroristas.
El segundo atentado asumido por ETA es la colocación de una bomba en la central eléctrica de Añón de Moncayo (Zaragoza), el pasado 27 de septiembre. Finalmente, se responsabiliza del fallido atentado con granadas contra el aeropuerto de Zaragoza del 12 de octubre, cuyos lanzagranadas fueron finalmente localizados tras tres comunicados de ETA detallando su ubicación.
Japón analiza permitir que mujeres asciendan a trono
Xinhua (Pequim)
TOKIO, 25 oct (Xinhuanet) -- Un panel sobre la sucesión imperial de 10 miembros del gobierno de Japón acordó hoy proponer permitir que mujeres asciendan al trono imperial del país para garantizar una "sucesión estable" debido a que no ha nacido un heredero masculino al trono en la familia real en los últimos 40 años.
Según el líder del panel, Hiroyuki Yoshikawa, la propuesta será incorporada en el informe del panel que se entregará al primer ministro japonés, Junichiro Koizumi, a más tardar a finales de noviembre.
Koizumi dijo a los reporteros el mismo día que el gobierno está planeando entregar al parlamento una iniciativa de ley para revisar la Ley de la Casa Imperial el próximo año. La ley actualmente sólo permite que herederos masculinos con emperadores en la parte de su padre asciendan al trono.
Yoshikawa, ex presidente de la Universidad de Tokio y jefe del panel, dijo en una conferencia de prensa por separado que el panel, después que estuvo de acuerdo sobre la dificultad de mantener el sistema actual, llegó a la conclusión que se debe permitir que reinen las monarcas y sus descendientes femeninos.
"El número de herederos elegibles es muy bajo en realidad. Aun si hubiera sucesores, duraría poco en el futuro bajo la actual ley de la Casa Imperial", agregó Yoshikawa.
El panel también incluirá en el informe final el asunto sobre dar prioridad al primogénito del emperador o si darla a un descendiente hombre directo sobre cualquier hermana mayor.
El debate acerca de permitir monarcas mujeres ha puesto a la princesa Aiko de tres años de edad bajo los reflectores, pues es la única hija del príncipe heredero japonés Naruhito y la princesa Masako. Fin
TOKIO, 25 oct (Xinhuanet) -- Un panel sobre la sucesión imperial de 10 miembros del gobierno de Japón acordó hoy proponer permitir que mujeres asciendan al trono imperial del país para garantizar una "sucesión estable" debido a que no ha nacido un heredero masculino al trono en la familia real en los últimos 40 años.
Según el líder del panel, Hiroyuki Yoshikawa, la propuesta será incorporada en el informe del panel que se entregará al primer ministro japonés, Junichiro Koizumi, a más tardar a finales de noviembre.
Koizumi dijo a los reporteros el mismo día que el gobierno está planeando entregar al parlamento una iniciativa de ley para revisar la Ley de la Casa Imperial el próximo año. La ley actualmente sólo permite que herederos masculinos con emperadores en la parte de su padre asciendan al trono.
Yoshikawa, ex presidente de la Universidad de Tokio y jefe del panel, dijo en una conferencia de prensa por separado que el panel, después que estuvo de acuerdo sobre la dificultad de mantener el sistema actual, llegó a la conclusión que se debe permitir que reinen las monarcas y sus descendientes femeninos.
"El número de herederos elegibles es muy bajo en realidad. Aun si hubiera sucesores, duraría poco en el futuro bajo la actual ley de la Casa Imperial", agregó Yoshikawa.
El panel también incluirá en el informe final el asunto sobre dar prioridad al primogénito del emperador o si darla a un descendiente hombre directo sobre cualquier hermana mayor.
El debate acerca de permitir monarcas mujeres ha puesto a la princesa Aiko de tres años de edad bajo los reflectores, pues es la única hija del príncipe heredero japonés Naruhito y la princesa Masako. Fin
terça-feira, outubro 25, 2005
Índice de hoje
- «20 Minutes» viendra défier «Le Matin Bleu» sur son territoire (Le Temps, Genève)
- OMC : Paris en quête d'alliés en Europe sur l'agriculture (Le Monde, Paris)
- L'arme solaire d'Archimède mise à l'essai (Le Figaro, Paris)
- Bush evita riesgos y elige a su asesor económico para relevar a Greenspan (La Vanguardia, Barcelona)
- Tras la tempestad, la recuperación (Granma, Havana)
- Chegou o Presidente, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 22 Out 2005)
- O orçamento, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 21
Out 2005)
- OMC : Paris en quête d'alliés en Europe sur l'agriculture (Le Monde, Paris)
- L'arme solaire d'Archimède mise à l'essai (Le Figaro, Paris)
- Bush evita riesgos y elige a su asesor económico para relevar a Greenspan (La Vanguardia, Barcelona)
- Tras la tempestad, la recuperación (Granma, Havana)
- Chegou o Presidente, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 22 Out 2005)
- O orçamento, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 21
Out 2005)
«20 Minutes» viendra défier «Le Matin Bleu» sur son territoire
Le Temps (Genève)
PRESSE. Le groupe Tamedia a annoncé la création d'un «20 Minutes» francophone pour mars 2006. Genève et Lausanne auront chacune leur édition. Tamedia sort de son bassin zurichois.
por David Haeberli, Zurich
Le Matin Bleu, quotidien gratuit du groupe Edipresse (EDI.S) (propriétaire du Temps à 44,7%), sortira son premier numéro lundi prochain. Pour cinq mois, il sera le seul journal gratuit de Suisse romande. En mars 2006, un mastodonte viendra lui tenir compagnie: 20 Minutes, version francophone de 20 Minuten, journal le plus lu de Suisse avec 948000 lecteurs pour cinq éditions (Zurich, Berne, Bâle, Lucerne, Saint-Gall).
20 Minutes, dont le lancement a été officialisé hier par Tamedia (TAMN.S), sera le premier pas du groupe en Suisse romande.
Il sera tiré à 120000 exemplaires (Edipresse annonce 100000 pour Le Matin Bleu) et emploiera 40 personnes: 30 dans la rédaction, 10 pour l'acquisition de publicité (20 employés en tout pour Le Matin Bleu). Genève et Lausanne auront chacune leur édition de 32 pages pour commencer.
Le gratuit a un responsable de projet (Markus Eisenhut, ex-rédacteur en chef de 20 Minuten) mais il n'a pour l'heure ni directeur ni rédacteur en chef. «J'ai été très surpris de l'intérêt que notre projet a suscité en Suisse romande. Notre liste comporte plusieurs noms mais nous n'avons pas encore arrêté notre choix, détaille Martin Kall, patron de Tamedia. Nous le ferons cet automne.» La rédaction sera ensuite recrutée.
Martin Kall aura un automne chargé: en novembre, il devra décider du lieu d'impression de son nouveau journal. «En Suisse ou à l'étranger, tout est encore ouvert. Notre édition zurichoise a d'abord été imprimée en Autriche», rappelle-t-il. Il espère également terminer les négociations avec les Transports publics lausannois et genevois pour une éventuelle distribution, en complément de celle assurée dans les gares. Restera également à choisir les emplacements pour les éventuelles caissettes. «La distribution est un gros travail, précise Martin Kall, mais pour nos éditions alémaniques, nous avons toujours trouvé des solutions originales.» En décembre, il annoncera également ses tarifs publicitaires. Très attendus, ils offriront aux annonceurs une alternative en Suisse romande au duo que forment Edipresse et Publicitas (PUBN.S).
PRESSE. Le groupe Tamedia a annoncé la création d'un «20 Minutes» francophone pour mars 2006. Genève et Lausanne auront chacune leur édition. Tamedia sort de son bassin zurichois.
por David Haeberli, Zurich
Le Matin Bleu, quotidien gratuit du groupe Edipresse (EDI.S) (propriétaire du Temps à 44,7%), sortira son premier numéro lundi prochain. Pour cinq mois, il sera le seul journal gratuit de Suisse romande. En mars 2006, un mastodonte viendra lui tenir compagnie: 20 Minutes, version francophone de 20 Minuten, journal le plus lu de Suisse avec 948000 lecteurs pour cinq éditions (Zurich, Berne, Bâle, Lucerne, Saint-Gall).
20 Minutes, dont le lancement a été officialisé hier par Tamedia (TAMN.S), sera le premier pas du groupe en Suisse romande.
Il sera tiré à 120000 exemplaires (Edipresse annonce 100000 pour Le Matin Bleu) et emploiera 40 personnes: 30 dans la rédaction, 10 pour l'acquisition de publicité (20 employés en tout pour Le Matin Bleu). Genève et Lausanne auront chacune leur édition de 32 pages pour commencer.
Le gratuit a un responsable de projet (Markus Eisenhut, ex-rédacteur en chef de 20 Minuten) mais il n'a pour l'heure ni directeur ni rédacteur en chef. «J'ai été très surpris de l'intérêt que notre projet a suscité en Suisse romande. Notre liste comporte plusieurs noms mais nous n'avons pas encore arrêté notre choix, détaille Martin Kall, patron de Tamedia. Nous le ferons cet automne.» La rédaction sera ensuite recrutée.
Martin Kall aura un automne chargé: en novembre, il devra décider du lieu d'impression de son nouveau journal. «En Suisse ou à l'étranger, tout est encore ouvert. Notre édition zurichoise a d'abord été imprimée en Autriche», rappelle-t-il. Il espère également terminer les négociations avec les Transports publics lausannois et genevois pour une éventuelle distribution, en complément de celle assurée dans les gares. Restera également à choisir les emplacements pour les éventuelles caissettes. «La distribution est un gros travail, précise Martin Kall, mais pour nos éditions alémaniques, nous avons toujours trouvé des solutions originales.» En décembre, il annoncera également ses tarifs publicitaires. Très attendus, ils offriront aux annonceurs une alternative en Suisse romande au duo que forment Edipresse et Publicitas (PUBN.S).
OMC : Paris en quête d'alliés en Europe sur l'agriculture
Le Monde (Paris)
por Philippe Ricard
Le premier ministre britannique, Tony Blair, espère une atmosphère "consensuelle" lors du conseil européen informel d'Hampton Court, jeudi 27 octobre près de Londres. La rencontre risque pourtant d'avoir du mal à échapper aux dissensions suscitées en Europe par le "cycle de Doha" de libéralisation des échanges dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). En pleine épreuve de force entre Paris et le commissaire européen au commerce, le Britannique Peter Mandelson, la controverse sur la meilleure façon de relancer des négociations dans l'impasse va planer sur le sommet.
A deux jours de la réunion d'Hampton Court, le président de la Commission, José Manuel Barroso, devait réunir, mardi 25 octobre à Strasbourg, les membres de son collège pour discuter des différents scénarios possibles. Le négociateur européen est dans une situation très inconfortable. "Soit il fait une nouvelle offre, et déclenche les foudres de Paris, soit il s'abstient, et risque de contribuer à l'échec des négociations", dit un expert des questions commerciales. Dans une lettre adressée à leurs collègues avant la réunion, M. Mandelson et sa collègue chargée de l'agriculture, Mariann Fischer Boel, avertissent que si une forte minorité d'Etats membres souhaite bloquer une offre, la Commission devra sans doute renoncer à toute nouvelle initiative, ce qui pourrait précipiter l'échec du "cycle du Doha". La France devait profiter de la réunion, mardi à Luxembourg, du conseil des ministres de l'agriculture, pour tenter de montrer qu'elle n'est pas isolée sur la question agricole, principal point d'achoppement entre les 148 pays membres de l'OMC. Le ministre français de l'agriculture, Dominique Bussereau, peut compter sur une petite majorité de collègues européens (14 à ce jour) soucieux de mettre en avant les "lignes rouges" à ne pas dépasser : il ne devait pas rater l'occasion de manifester la fermeté du gouvernement français face au commissaire au commerce, accusé par Paris d'avoir outrepassé son mandat. Le conseil agricole devait mettre en garde M. Mandelson contre "toute nouvelle concession" . Et cette pression sera de nature, estime-t-on à Paris, à contrebalancer l'impression laissée par la réunion extraordinaire, voici une semaine, des ministres des affaires étrangères, où la France s'était retrouvée isolée.
ÉTAT D'ALERTE
Depuis, la Commission et le gouvernement français ont cherché à calmer le jeu. Peter Mandelson a rencontré Dominique de Villepin et la ministre du commerce, Christine Lagarde, jeudi, dans le plus grand secret à Paris. Le commissaire a ensuite indiqué qu'il était à la recherche d'un "large soutien" des Etats membres, dont la France, avant toute nouvelle offre sur la baisse des droits de douane sur les produits agricoles. "La confiance est revenue", a même dit, lundi, le ministre français des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy. Outre le conseil agricole, différentes réunions sont prévues pour continuer d'évaluer l'offre formulée par la Commission le 10 octobre, voire examiner une nouvelle proposition.
Mais en dépit de cette relative détente, les Français restent en état d'alerte. "Une offre mal calibrée avant le Conseil informel ou, pire, dès le lendemain, vendredi, serait très aventureux" , indique un diplomate français de haut rang : "On en est encore à l'évaluation de l'impact de la proposition précédente ; il n'est pas possible de discuter aussitôt d'un nouveau mouvement", ajoute-t-il.
La vigilance des Français est d'autant plus forte que les pressions de pays comme les Etats-Unis, le Brésil, l'Inde, pour aller de l'avant sur le terrain agricole ne se démentent pas. Le directeur général de l'OMC, le Français Pascal Lamy, a demandé aux Européens de faire un "effort" dès cette semaine pour tenter de débloquer les pourparlers avant la conférence ministérielle de Hongkong, prévue dans moins de deux mois. "Si nous voulons un plus grand accès au marché, dans les pays en développement avancé, pour nos produits manufacturés et nos services de haute qualité, nous devons en retour accorder un accès plus large à nos marchés agricoles", a répété M. Mandelson, lundi à Leeds, au Royaume-Uni.
por Philippe Ricard
Le premier ministre britannique, Tony Blair, espère une atmosphère "consensuelle" lors du conseil européen informel d'Hampton Court, jeudi 27 octobre près de Londres. La rencontre risque pourtant d'avoir du mal à échapper aux dissensions suscitées en Europe par le "cycle de Doha" de libéralisation des échanges dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). En pleine épreuve de force entre Paris et le commissaire européen au commerce, le Britannique Peter Mandelson, la controverse sur la meilleure façon de relancer des négociations dans l'impasse va planer sur le sommet.
A deux jours de la réunion d'Hampton Court, le président de la Commission, José Manuel Barroso, devait réunir, mardi 25 octobre à Strasbourg, les membres de son collège pour discuter des différents scénarios possibles. Le négociateur européen est dans une situation très inconfortable. "Soit il fait une nouvelle offre, et déclenche les foudres de Paris, soit il s'abstient, et risque de contribuer à l'échec des négociations", dit un expert des questions commerciales. Dans une lettre adressée à leurs collègues avant la réunion, M. Mandelson et sa collègue chargée de l'agriculture, Mariann Fischer Boel, avertissent que si une forte minorité d'Etats membres souhaite bloquer une offre, la Commission devra sans doute renoncer à toute nouvelle initiative, ce qui pourrait précipiter l'échec du "cycle du Doha". La France devait profiter de la réunion, mardi à Luxembourg, du conseil des ministres de l'agriculture, pour tenter de montrer qu'elle n'est pas isolée sur la question agricole, principal point d'achoppement entre les 148 pays membres de l'OMC. Le ministre français de l'agriculture, Dominique Bussereau, peut compter sur une petite majorité de collègues européens (14 à ce jour) soucieux de mettre en avant les "lignes rouges" à ne pas dépasser : il ne devait pas rater l'occasion de manifester la fermeté du gouvernement français face au commissaire au commerce, accusé par Paris d'avoir outrepassé son mandat. Le conseil agricole devait mettre en garde M. Mandelson contre "toute nouvelle concession" . Et cette pression sera de nature, estime-t-on à Paris, à contrebalancer l'impression laissée par la réunion extraordinaire, voici une semaine, des ministres des affaires étrangères, où la France s'était retrouvée isolée.
ÉTAT D'ALERTE
Depuis, la Commission et le gouvernement français ont cherché à calmer le jeu. Peter Mandelson a rencontré Dominique de Villepin et la ministre du commerce, Christine Lagarde, jeudi, dans le plus grand secret à Paris. Le commissaire a ensuite indiqué qu'il était à la recherche d'un "large soutien" des Etats membres, dont la France, avant toute nouvelle offre sur la baisse des droits de douane sur les produits agricoles. "La confiance est revenue", a même dit, lundi, le ministre français des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy. Outre le conseil agricole, différentes réunions sont prévues pour continuer d'évaluer l'offre formulée par la Commission le 10 octobre, voire examiner une nouvelle proposition.
Mais en dépit de cette relative détente, les Français restent en état d'alerte. "Une offre mal calibrée avant le Conseil informel ou, pire, dès le lendemain, vendredi, serait très aventureux" , indique un diplomate français de haut rang : "On en est encore à l'évaluation de l'impact de la proposition précédente ; il n'est pas possible de discuter aussitôt d'un nouveau mouvement", ajoute-t-il.
La vigilance des Français est d'autant plus forte que les pressions de pays comme les Etats-Unis, le Brésil, l'Inde, pour aller de l'avant sur le terrain agricole ne se démentent pas. Le directeur général de l'OMC, le Français Pascal Lamy, a demandé aux Européens de faire un "effort" dès cette semaine pour tenter de débloquer les pourparlers avant la conférence ministérielle de Hongkong, prévue dans moins de deux mois. "Si nous voulons un plus grand accès au marché, dans les pays en développement avancé, pour nos produits manufacturés et nos services de haute qualité, nous devons en retour accorder un accès plus large à nos marchés agricoles", a répété M. Mandelson, lundi à Leeds, au Royaume-Uni.
L'arme solaire d'Archimède mise à l'essai
Le Figaro (Paris)
por Jean-Michel Bader
EN 212 AVANT Jésus-Christ, Archimède de Syracuse, inventeur de la catapulte, de la roue dentée, de la poulie et de la vis sans fin, aurait mis au point un dispositif capable de mettre le feu à distance à la flotte romaine, qui faisait alors le siège de la ville. Il aurait équipé les défenseurs de la ville de «miroirs ardents», des boucliers de bronze polis qui renvoyaient la lumière solaire vers les bateaux.
En septembre 2004, les producteurs de l'émission «Mythbusters» (1) de la chaîne de télévision américaine Discovery, avaient tenté sans succès de reproduire en vraie grandeur ce remarquable exploit. Intrigués, des étudiants du Massachusetts Institute of Technology de Cambridge ont, le 12 octobre dernier, renouvelé l'expérience. Avec leurs professeurs, ils ont tout d'abord testé la «faisabilité» de la tentative : un système de réflecteurs solaires rassemblant 1 500 watts par mètre carré (soit seulement le double de l'ensoleillement au zénith) doit théoriquement pouvoir concentrer suffisamment d'énergie pour mettre le feu à du bois à une distance respectable. Pas besoin de miroirs concaves compliqués à produire pour concentrer la lumière en un point, un grand nombre de miroirs plans suffit pour avoir le même effet.
Un premier essai montre rapidement qu'avec un miroir de 50 cm2 posté à 30 m d'une cible, la dispersion des rayons solaires est importante. C'est une première difficulté : en effet, si le soleil était considéré comme une source ponctuelle, on n'observerait aucune dispersion à distance des rayons réfléchis par un ou des miroirs plats. Mais le soleil a un diamètre non négligeable (environ un demi-degré d'angle dans le ciel).
129 miroirs installés le long d'une courbe
Pour concentrer un rayon de la mort efficace à 30 mètres, distance supposée de frappe des flèches romaines lancées depuis les galères ancrées en rade, les étudiants révisent à la hausse la surface totale nécessaire : il faut au moins 100 pieds carrés (soit 9,2 m2). Ils achètent donc 129 miroirs, de un dixième de mètre carré chacun, installés le long d'une courbe très légèrement concave.
Le 12 octobre dernier, ils installent la cible, une maquette en bois en forme d'avant de galère romaine (de 4 m sur 3). A 11 h 45, pour profiter de la lumière solaire à son zénith, cinq membres de l'équipe règlent chaque miroir pour couvrir la cible. Aussitôt, la cible sur le bateau fume ! Et d'un coup, au bout de quelques minutes, l'avant s'enflamme. Or la température de combustion du bois est théoriquement de 600 °C : cette première expérience montre que l'idée d'Archimède peut être mise en oeuvre.
Galvanisés par ce succès, les étudiants du MIT, rejoints par l'équipe de télévision de «Mythbusters», se retrouvent dans le port de San-Francisco, au chaud soleil de la Californie, samedi dernier, pour une expérience en vraie grandeur. Une des critiques formulées après l'expérience initiale était que, à l'époque d'Archimède, il n'y avait pas de miroirs argentiques. C'est donc avec 300 miroirs de bronze poli, d'une moindre capacité de réflexion, que l'équipe vise la cible, un bateau en bois de 1924 d'une dizaine de mètres. Le bateau, en pin de Douglas, dont la peinture a été décapée, est revêtu de goudron, comme pouvaient l'être les bateaux de l'Antiquité. Et cette fois, ce n'est plus à 30, mais à 50 m de la cible que le dispositif est installé.
Aucune flamme n'apparaît
Comme la première fois, il faudra dix minutes aux participants pour régler tous les miroirs sur la cible. Presque immédiatement, une fumée épaisse sort du bordé visé, et du noir de charbon devient visible sur la cible en quelques minutes. Mais, cette fois, aucune flamme n'apparaît. Une seconde tentative, avec une visée plus précise, produira encore plus de fumées, de rougeoiement de braises, mais toujours pas de flammes. Il a fallu amener le bateau à 22 m du dispositif pour qu'une petite flamme apparaisse à l'intérieur du bateau, en face de la zone visée. Il est possible que la coque, à la mer depuis longtemps, ait été très humide, ce qui a pu diminuer son pouvoir de combustion. Mais si le vent avait soufflé ce jour-là à Syracuse, il aurait pu attiser les braises et provoquer un embrasement. Ou alors les soldats grecs aidant Archimède avaient tout simplement bien plus de miroirs à leur disposition. Affaire à suivre...
(1) Littéralement : les briseurs de mythes.
por Jean-Michel Bader
EN 212 AVANT Jésus-Christ, Archimède de Syracuse, inventeur de la catapulte, de la roue dentée, de la poulie et de la vis sans fin, aurait mis au point un dispositif capable de mettre le feu à distance à la flotte romaine, qui faisait alors le siège de la ville. Il aurait équipé les défenseurs de la ville de «miroirs ardents», des boucliers de bronze polis qui renvoyaient la lumière solaire vers les bateaux.
En septembre 2004, les producteurs de l'émission «Mythbusters» (1) de la chaîne de télévision américaine Discovery, avaient tenté sans succès de reproduire en vraie grandeur ce remarquable exploit. Intrigués, des étudiants du Massachusetts Institute of Technology de Cambridge ont, le 12 octobre dernier, renouvelé l'expérience. Avec leurs professeurs, ils ont tout d'abord testé la «faisabilité» de la tentative : un système de réflecteurs solaires rassemblant 1 500 watts par mètre carré (soit seulement le double de l'ensoleillement au zénith) doit théoriquement pouvoir concentrer suffisamment d'énergie pour mettre le feu à du bois à une distance respectable. Pas besoin de miroirs concaves compliqués à produire pour concentrer la lumière en un point, un grand nombre de miroirs plans suffit pour avoir le même effet.
Un premier essai montre rapidement qu'avec un miroir de 50 cm2 posté à 30 m d'une cible, la dispersion des rayons solaires est importante. C'est une première difficulté : en effet, si le soleil était considéré comme une source ponctuelle, on n'observerait aucune dispersion à distance des rayons réfléchis par un ou des miroirs plats. Mais le soleil a un diamètre non négligeable (environ un demi-degré d'angle dans le ciel).
129 miroirs installés le long d'une courbe
Pour concentrer un rayon de la mort efficace à 30 mètres, distance supposée de frappe des flèches romaines lancées depuis les galères ancrées en rade, les étudiants révisent à la hausse la surface totale nécessaire : il faut au moins 100 pieds carrés (soit 9,2 m2). Ils achètent donc 129 miroirs, de un dixième de mètre carré chacun, installés le long d'une courbe très légèrement concave.
Le 12 octobre dernier, ils installent la cible, une maquette en bois en forme d'avant de galère romaine (de 4 m sur 3). A 11 h 45, pour profiter de la lumière solaire à son zénith, cinq membres de l'équipe règlent chaque miroir pour couvrir la cible. Aussitôt, la cible sur le bateau fume ! Et d'un coup, au bout de quelques minutes, l'avant s'enflamme. Or la température de combustion du bois est théoriquement de 600 °C : cette première expérience montre que l'idée d'Archimède peut être mise en oeuvre.
Galvanisés par ce succès, les étudiants du MIT, rejoints par l'équipe de télévision de «Mythbusters», se retrouvent dans le port de San-Francisco, au chaud soleil de la Californie, samedi dernier, pour une expérience en vraie grandeur. Une des critiques formulées après l'expérience initiale était que, à l'époque d'Archimède, il n'y avait pas de miroirs argentiques. C'est donc avec 300 miroirs de bronze poli, d'une moindre capacité de réflexion, que l'équipe vise la cible, un bateau en bois de 1924 d'une dizaine de mètres. Le bateau, en pin de Douglas, dont la peinture a été décapée, est revêtu de goudron, comme pouvaient l'être les bateaux de l'Antiquité. Et cette fois, ce n'est plus à 30, mais à 50 m de la cible que le dispositif est installé.
Aucune flamme n'apparaît
Comme la première fois, il faudra dix minutes aux participants pour régler tous les miroirs sur la cible. Presque immédiatement, une fumée épaisse sort du bordé visé, et du noir de charbon devient visible sur la cible en quelques minutes. Mais, cette fois, aucune flamme n'apparaît. Une seconde tentative, avec une visée plus précise, produira encore plus de fumées, de rougeoiement de braises, mais toujours pas de flammes. Il a fallu amener le bateau à 22 m du dispositif pour qu'une petite flamme apparaisse à l'intérieur du bateau, en face de la zone visée. Il est possible que la coque, à la mer depuis longtemps, ait été très humide, ce qui a pu diminuer son pouvoir de combustion. Mais si le vent avait soufflé ce jour-là à Syracuse, il aurait pu attiser les braises et provoquer un embrasement. Ou alors les soldats grecs aidant Archimède avaient tout simplement bien plus de miroirs à leur disposition. Affaire à suivre...
(1) Littéralement : les briseurs de mythes.
Bush evita riesgos y elige a su asesor económico para relevar a Greenspan
La Vanguardia (Barcelona)
por ANDY ROBINSON, corresponsal NUEVA YORK
Atravesando una gran crisis en los sondeos y sometido a críticas por realizar nombramientos politizados al Tribunal Supremo, el presidente estadounidense, George W. Bush, optó por no correr riesgos ayer y nombró al candidato favorito Ben Bernanke para suceder a Alan Greenspan al frente de la Reserva Federal.
Bernanke, director del Consejo de Asesores Económicos de la Casa Blanca desde principios de año tras integrar el consejo de gobernadores de la Reserva Federal durante cinco años, se considera el más independiente y menos ideológico de los candidatos propuestos y contaba con el apoyo de economistas académicos, líderes extranjeros y del Partido Demócrata.
Wall Street también pareció dar luz verde a la selección ayer registrando una subida en la bolsa y solamente un leve descenso de los precios de los bonos y del dólar. "Los mercados de la deuda iban a reaccionar negativamente en cualquier caso así que esto puede considerarse un voto de confianza", dijo Lou Crandall, especializado en la Reserva Federal, de Wrightson Associates en Wall Street en una conversación con La Vanguardia.
Si el Congreso ratifica tal y como se espera el nombramiento, Ben Bernanke, de 51 años, tomará las riendas del poderoso Banco Central el día 1 de febrero del 2006, en un momento delicado para la política monetaria tras una serie de señales de que la inflación - dada por vencida hace pocos años- ha levantado cabeza.
Pese a la calma en los mercados ayer, la salida de Greenspan, que cumplirá 80 años en el 2006, inquieta en Wall Street en parte porque después de 18 años bajo el viejo presidente, cualquier cambio conduce a tierra ignota y, también porque todas las transiciones en la Fed han coincidido con fuertes descalabros en los mercados.
Compareciendo junto a Bush y Greenspan en la Casa Blanca a las 10 de la mañana, Bernanke dijo: "Mi primera prioridad es mantener la continuidad de las políticas y estrategias establecidas durante los años Greenspan". Bush elogió al ex presidente, que no habló, al que calificó como "una leyenda". El presidente calificó el currículo de Bernanke como "impecable" y elogió su "juicio político y su carácter".
Pero tras las últimas declaraciones de Greenspan, bastantes duras respecto a la inflación y la vivienda para su reputación de tolerante y pragmático, no se sabe exactamente en qué consiste continuar los pasos del Maestro. Bernanke, según Cradall, "se ha mostrado menos inclinado a hablar de una burbuja en el sector de la vivienda". Aunque se le considera partidario de adoptar una meta específica para la tasa de inflación como la usada por bancos centrales en países como el Reino Unido o Brasil, también se ha mostrado en el pasado más tolerante con los conatos de la inflación que otros banqueros. Sin embargo, Paul Ashworth de Capital Economics en Londres, cree que, paradójicamente, "Bernanke puede verse forzado a ser más halcón precisamente para acabar con su fama de paloma".
Crandall y Ashworth creen que la Fed seguirá subiendo tipos hasta un 5% el año que viene. Si esto se traslada a los tipos a largo y a las hipotecas, en combinación con altos precios energéticos, habrá más peligro que durante los años de Greenspan de que la Fed provoque una recesión con una política monetaria restrictiva, según algunos economistas. Greenspan se ha mostrado políticamente ágil a la hora de allanar el ciclo económico pero sus críticos sostienen que ha dejado una herencia envenenada: una burbuja especulativa en el sector de la vivienda y un insostenible déficit exterior.
por ANDY ROBINSON, corresponsal NUEVA YORK
Atravesando una gran crisis en los sondeos y sometido a críticas por realizar nombramientos politizados al Tribunal Supremo, el presidente estadounidense, George W. Bush, optó por no correr riesgos ayer y nombró al candidato favorito Ben Bernanke para suceder a Alan Greenspan al frente de la Reserva Federal.
Bernanke, director del Consejo de Asesores Económicos de la Casa Blanca desde principios de año tras integrar el consejo de gobernadores de la Reserva Federal durante cinco años, se considera el más independiente y menos ideológico de los candidatos propuestos y contaba con el apoyo de economistas académicos, líderes extranjeros y del Partido Demócrata.
Wall Street también pareció dar luz verde a la selección ayer registrando una subida en la bolsa y solamente un leve descenso de los precios de los bonos y del dólar. "Los mercados de la deuda iban a reaccionar negativamente en cualquier caso así que esto puede considerarse un voto de confianza", dijo Lou Crandall, especializado en la Reserva Federal, de Wrightson Associates en Wall Street en una conversación con La Vanguardia.
Si el Congreso ratifica tal y como se espera el nombramiento, Ben Bernanke, de 51 años, tomará las riendas del poderoso Banco Central el día 1 de febrero del 2006, en un momento delicado para la política monetaria tras una serie de señales de que la inflación - dada por vencida hace pocos años- ha levantado cabeza.
Pese a la calma en los mercados ayer, la salida de Greenspan, que cumplirá 80 años en el 2006, inquieta en Wall Street en parte porque después de 18 años bajo el viejo presidente, cualquier cambio conduce a tierra ignota y, también porque todas las transiciones en la Fed han coincidido con fuertes descalabros en los mercados.
Compareciendo junto a Bush y Greenspan en la Casa Blanca a las 10 de la mañana, Bernanke dijo: "Mi primera prioridad es mantener la continuidad de las políticas y estrategias establecidas durante los años Greenspan". Bush elogió al ex presidente, que no habló, al que calificó como "una leyenda". El presidente calificó el currículo de Bernanke como "impecable" y elogió su "juicio político y su carácter".
Pero tras las últimas declaraciones de Greenspan, bastantes duras respecto a la inflación y la vivienda para su reputación de tolerante y pragmático, no se sabe exactamente en qué consiste continuar los pasos del Maestro. Bernanke, según Cradall, "se ha mostrado menos inclinado a hablar de una burbuja en el sector de la vivienda". Aunque se le considera partidario de adoptar una meta específica para la tasa de inflación como la usada por bancos centrales en países como el Reino Unido o Brasil, también se ha mostrado en el pasado más tolerante con los conatos de la inflación que otros banqueros. Sin embargo, Paul Ashworth de Capital Economics en Londres, cree que, paradójicamente, "Bernanke puede verse forzado a ser más halcón precisamente para acabar con su fama de paloma".
Crandall y Ashworth creen que la Fed seguirá subiendo tipos hasta un 5% el año que viene. Si esto se traslada a los tipos a largo y a las hipotecas, en combinación con altos precios energéticos, habrá más peligro que durante los años de Greenspan de que la Fed provoque una recesión con una política monetaria restrictiva, según algunos economistas. Greenspan se ha mostrado políticamente ágil a la hora de allanar el ciclo económico pero sus críticos sostienen que ha dejado una herencia envenenada: una burbuja especulativa en el sector de la vivienda y un insostenible déficit exterior.
Tras la tempestad, la recuperación
Granma (Havana)
por Lourdes Pérez Navarro
Mientras anoche el huracán Wilma se alejaba de las costas de la Florida y se adentraba en el océano Atlántico, persistían las severas inundaciones provocadas por las penetraciones del mar en las zonas de la costa norte del occidente de nuestro país.
Imágenes proyectadas durante la Mesa Redonda Informativa de ayer mostraron zonas de los municipios capitalinos de Centro Habana, La Habana Vieja, Plaza de la Revolución, Playa y La Habana del Este, en las que a partir de la 1:50 a.m. de este lunes el mar penetró, en algunos lugares más de 700 metros.
Comandos de bomberos, botes, camiones, medios de rescate y salvamento, combatientes de las Fuerzas Armadas Revolucionarias y del Ministerio del Interior, ambulancias y personal médico, carros altoparlantes y otros equipos técnicos "tomaron" las calles para informar y evacuar a la población, prestarle asistencia médica, y entregar agua y alimentos a quienes los necesitaran.
Algunos vecinos compararon la actual penetración del mar con la ocurrida durante la Tormenta del Siglo ( marzo de 1993), aunque el doctor José Rubiera, jefe del Centro de Pronósticos del Instituto de Meteorología, comentó que "no se pueden comparar las inundaciones unas con otras, todas son penetraciones fuertes". Esta lo es, advirtió, y recordó también otras sucedidas en los años 1977 (provocada por un frente frío) y 1986 (cuando el paso del huracán Juan).
El fuerte oleaje ha hecho perder de vista el muro del malecón habanero que en algunas secciones fue derribado. Al oscurecer permanecían bajo el agua partes de las avenidas del Puerto, Prado, Paseo y la calle Línea, los túneles de Línea y Quinta Avenida, por solo mencionar algunos puntos, pero estas penetraciones, advirtió Rubiera, irán disminuyendo paulatinamente, al ir cediendo los fuertes vientos. El mar volverá a la normalidad este martes, dijo.
Eso esperan los más de 31 000 habitantes evacuados del municipio de Plaza y los pobladores de las áreas de los Consejos Populares de Santa Fe, Cubanacán y Miramar, los más perjudicados del municipio de Playa, para poder iniciar la recuperación de las más de 2 000 viviendas dañadas, la limpieza de cisternas contaminadas con agua de mar, la reparación de entidades económicas y de viales dañados como consecuencia del paso del Wilma. Las playas habaneras de Baracoa y El Cajío muestran similar situación.
Los poblados pinareños de Minas de Matahambre —punto por donde el huracán pasó más cerca— Puerto Esperanza, La Palma y playa El Pajarito, reportaron penetraciones del mar de hasta 200 metros, daños en cubiertas de viviendas, derribo de postes y cables eléctricos y pérdidas de productos agrícolas, entre estos, plátano y café.
Ante esta situación el coronel Luis Ángel Macareño, segundo jefe del Estado Mayor Nacional de la Defensa Civil, hizo un llamado a mantener la disciplina y la organización, y a no cometer imprudencias que puedan costar pérdidas de vidas humanas, algo que se ha podido evitar hasta el momento.
Recordó que considerando que las afectaciones de las provincias de Pinar del Río, Ciudad de La Habana y La Habana, no han sido de la misma magnitud en todas partes, a las tres de la tarde de ayer se decidió pasar a la fase recuperativa a los municipios que ya no reciben los embates del huracán Wilma, en correspondencia con la apreciación que realicen los Consejos de Defensa de estas provincias, y mantener en fase de Alarma solamente a los territorios con inundaciones provocadas por las penetraciones del mar y las intensas lluvias.
por Lourdes Pérez Navarro
Mientras anoche el huracán Wilma se alejaba de las costas de la Florida y se adentraba en el océano Atlántico, persistían las severas inundaciones provocadas por las penetraciones del mar en las zonas de la costa norte del occidente de nuestro país.
Imágenes proyectadas durante la Mesa Redonda Informativa de ayer mostraron zonas de los municipios capitalinos de Centro Habana, La Habana Vieja, Plaza de la Revolución, Playa y La Habana del Este, en las que a partir de la 1:50 a.m. de este lunes el mar penetró, en algunos lugares más de 700 metros.
Comandos de bomberos, botes, camiones, medios de rescate y salvamento, combatientes de las Fuerzas Armadas Revolucionarias y del Ministerio del Interior, ambulancias y personal médico, carros altoparlantes y otros equipos técnicos "tomaron" las calles para informar y evacuar a la población, prestarle asistencia médica, y entregar agua y alimentos a quienes los necesitaran.
Algunos vecinos compararon la actual penetración del mar con la ocurrida durante la Tormenta del Siglo ( marzo de 1993), aunque el doctor José Rubiera, jefe del Centro de Pronósticos del Instituto de Meteorología, comentó que "no se pueden comparar las inundaciones unas con otras, todas son penetraciones fuertes". Esta lo es, advirtió, y recordó también otras sucedidas en los años 1977 (provocada por un frente frío) y 1986 (cuando el paso del huracán Juan).
El fuerte oleaje ha hecho perder de vista el muro del malecón habanero que en algunas secciones fue derribado. Al oscurecer permanecían bajo el agua partes de las avenidas del Puerto, Prado, Paseo y la calle Línea, los túneles de Línea y Quinta Avenida, por solo mencionar algunos puntos, pero estas penetraciones, advirtió Rubiera, irán disminuyendo paulatinamente, al ir cediendo los fuertes vientos. El mar volverá a la normalidad este martes, dijo.
Eso esperan los más de 31 000 habitantes evacuados del municipio de Plaza y los pobladores de las áreas de los Consejos Populares de Santa Fe, Cubanacán y Miramar, los más perjudicados del municipio de Playa, para poder iniciar la recuperación de las más de 2 000 viviendas dañadas, la limpieza de cisternas contaminadas con agua de mar, la reparación de entidades económicas y de viales dañados como consecuencia del paso del Wilma. Las playas habaneras de Baracoa y El Cajío muestran similar situación.
Los poblados pinareños de Minas de Matahambre —punto por donde el huracán pasó más cerca— Puerto Esperanza, La Palma y playa El Pajarito, reportaron penetraciones del mar de hasta 200 metros, daños en cubiertas de viviendas, derribo de postes y cables eléctricos y pérdidas de productos agrícolas, entre estos, plátano y café.
Ante esta situación el coronel Luis Ángel Macareño, segundo jefe del Estado Mayor Nacional de la Defensa Civil, hizo un llamado a mantener la disciplina y la organización, y a no cometer imprudencias que puedan costar pérdidas de vidas humanas, algo que se ha podido evitar hasta el momento.
Recordó que considerando que las afectaciones de las provincias de Pinar del Río, Ciudad de La Habana y La Habana, no han sido de la misma magnitud en todas partes, a las tres de la tarde de ayer se decidió pasar a la fase recuperativa a los municipios que ya no reciben los embates del huracán Wilma, en correspondencia con la apreciación que realicen los Consejos de Defensa de estas provincias, y mantener en fase de Alarma solamente a los territorios con inundaciones provocadas por las penetraciones del mar y las intensas lluvias.