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quarta-feira, agosto 31, 2005

Índice de hoje 

- Paul Kirchhof, le «Rambo des impôts» contesté d'Angela Merkel (Le Temps, Genève)
- Katrina» a provoqué un immense désastre sur la côte du Mississippi (Le Temps, Genève)
- Las mujeres saudíes no podrán trabajar después del atardecer (El Pais, Madrid)

Paul Kirchhof, le «Rambo des impôts» contesté d'Angela Merkel 

Le Temps (Genève)
por Yves Petignat, Berlin

Ovationné dimanche, renvoyé à ses chères études lundi. Certes, Paul Kirchhof, l'expert fiscal et financier le plus renommé d'Allemagne, demeurera l'un des piliers de l'équipe de proches conseillers de la candidate Angela Merkel. Et ce professeur de droit fiscal de 62 ans, ancien juge à la Cour constitutionnelle, est toujours pressenti comme futur ministre des Finances. Mais après l'heure de gloire lors du congrès électoral de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) dimanche, à Dortmund, ce professeur égaré en politique retombe de haut.

D'une petite phrase assassine, l'allié bavarois Edmund Stoiber a bien fait comprendre ce qu'il pensait de la grande idée de réforme fiscale du «Rambo des impôts», le taux unique de 25% pour tous les revenus: «Un modèle irréaliste... des discussions purement académiques.» Autant dire que la profonde réforme fiscale caressée par la CDU a du plomb dans l'aile.

Après Helmut Kohl, et bien sûr Angela Merkel, Paul Kirchhof a été la personnalité la plus longuement applaudie dimanche, lorsque la candidate de l'opposition conservatrice a présenté son équipe d'experts. Son arrivée est considérée comme providentielle, car elle doit renforcer l'image de compétence de la CDU en matière fiscale, après des années d'atermoiements sur les réformes à adopter. Il est vrai que ce chevalier des réformes audacieuses s'est taillé au cours des années une certaine popularité grâce à ses interventions télévisées et ses talents pédagogiques.

Angela Merkel ne tarissait pas d'éloges à son sujet: «C'est le pionnier de la simplification du droit des impôts en Allemagne. Pour lui, un concept d'imposition c'est d'abord un concept de société. Et les discussions au sujet de ses propositions montrent bien que nous avons besoin d'une nouvelle mentalité... Le modèle Kirchhof électrise beaucoup de monde en raison de sa simplicité convaincante.»

La proposition de Paul Kirchhof a reçu encore le soutien inattendu de Friedrich Merz, l'expert fiscal de la CDU jusqu'en automne dernier, avant qu'il ne claque la porte de la direction du parti à la suite d'une violente bataille de pouvoir, perdue, contre Angela Merkel. Friedrich Merz est connu pour avoir proposé un modèle fiscal qui permettrait à chacun «de calculer ses impôts sur un carton de bière». C'est précisément Friedrich Merz que Paul Kirchhof a été appelé à remplacer. Mais leurs idées vont dans le même sens: il faut simplifier la jungle fiscale et supprimer la grande majorité des quelque 96 000 règles et exemptions qui permettent aux plus hauts revenus et aux indépendants de soustraire une grande partie de leurs revenus aux impôts.

Mais à l'intérieur de la CDU la fronde monte. Comme Christian Wulff (Basse-Saxe) ou Peter Müller (Sarre), la plupart des ministres-présidents, inquiets d'une probable chute des rentrées fiscales mais surtout du sentiment d'injustice que pourrait ressentir la population, y sont toujours plus opposés. Edmund Stoiber, le puissant patron de la Bavière, a sans doute donné le coup de grâce à cette idée. Qui à gauche était utilisée comme épouvantail. «Taxer selon la même échelle ceux qui gagnent beaucoup et ceux qui gagnent peu, c'est asocial et injuste», s'est indigné le président (SPD) du Bundestag, Wolfgang Thierse.

Un taux unique de 25% pour tous les contribuables
por Yves Petignat

L'imposition actuelle

L'impôt sur le revenu, très élevé, varie entre 15 et 42%. Le plafond est atteint avec un revenu annuel de 52 000 euros. Pour les salariés, l'impôt est prélevé par l'employeur. Avantages fiscaux et possibilités d'exemption se comptent par centaines (intérêts d'emprunts, immobilier, entretien des enfants). La CDU propose de baisser de 42 à 39% le taux d'imposition des plus hauts revenus et de 15 à 12% celui des plus bas. Certaines déductions fiscales, comme les forfaits pour les déplacements des travailleurs pendulaires, seraient supprimées.

Le modèle Kirchhof

Il s'inspire de la flat tax, avec un taux unique de 25% pour les personnes physiques et morales. Fin du système progressif, mais avec une composante sociale. Les 10 000 premiers euros du revenu seraient non taxés, de même que 8000 euros par enfant. De plus, les 5000 euros suivants ne seraient taxés qu'à 60% et les 5000 suivants qu'à 80%, ce qui équivaudrait à une taxation de 15 à 20% du revenu pour les plus bas. En contrepartie, presque toutes les possibilités de déduction seraient supprimées, notamment en matière immobilière. Un petit revenu de 36 000 euros par an paierait 1000 euros d'impôts en moins, et un haut revenu de 300 000 euros 6500 euros de plus.

La flat tax

C'est le taux unique, sans distinction entre les différentes formes du revenu (salaire, revenu d'épargne, foncier, etc.). Privilèges et surcharges disparaissent. Appliqué dans une dizaine de pays de l'Est, dont la Russie, les trois pays Baltes et la Roumanie, à des taux entre 16 et 26%. Avantage à la clarté et à la simplicité. L'Etat y gagnerait car le contribuable n'a plus de raison de dissimuler des gains supplémentaires par crainte d'une forte progression. Y. P.

«Katrina» a provoqué un immense désastre sur la côte du Mississippi 

Le Temps (Genève)
por Alain Campiotti, New York

Un tsunami. «Notre tsunami.» Le titre traverse la page d'accueil du Sun Herald de Biloxi. Le mot est d'abord sorti de la bouche du maire, A. J. Holloway. Quand le jour s'est levé mardi matin sur la côte du Mississippi, la catastrophe est devenue aveuglante. Sur le front de mer, de Biloxi vers Gulfport, à l'ouest, puis vers Bay Saint Louis, des centaines de maisons ont été détruites. Des centaines? C'est ce que disent aux journalistes du Sun Herald les habitants de ce long bord de mer construit, d'une cinquantaine de kilomètres, limité à l'est et à l'ouest par deux petites baies du golfe du Mexique.

Il n'y a plus de téléphone, plus d'électricité. Les routes sont coupées. Des segments du freeway, l'US 90, qui longe la mer, sont sous l'eau, d'autres envahis par le sable. Les morts se comptent sans doute par dizaines: 50, 80, davantage, avançait mardi le gouverneur Haley Barbour. Mais on ne sait pas vraiment. Beaucoup de corps ont pu être emportés. Dans le comté de Hancock, le bâtiment du centre de secours s'est lui-même effondré d'un côté; quelqu'un a vu la trentaine d'employés sortir à la nage. A Point Cadet, tout au bout de la langue de Biloxi, l'hôpital débordé a envoyé une morgue mobile.

Des digues sautent

La presqu'île plate de Biloxi a pris de plein fouet toute la violence de l'ouragan. L'œil de Katrina a passé un peu à l'ouest, et à l'est de La Nouvelle-Orléans. La métropole de Louisiane, qui respirait un peu lundi de n'avoir pas été frappée de face, s'est aussi réveillée mardi dans la crainte. L'eau montait lentement partout dans la ville, moins dans le centre historique et des affaires, au sud, que dans sa périphérie. Des digues avaient cédé au nord, et les eaux de l'immense lac Pontchartrain, gonflées après le passage de l'ouragan, se déversaient dans les quartiers construits sous le niveau de la mer. Dans l'après-midi, le maire Ray Nagin pensait que les quatre cinquièmes de sa ville étaient inondés. Il était question de larguer des sacs de sable par hélicoptères pour tenter de colmater les brèches.

Mais l'urgence commandait d'abord d'aller récupérer, par les airs ou par barques, les habitants qui n'avaient pas suivi dimanche l'ordre d'évacuation, et qui étaient réfugiés sur les toits. «C'est une histoire horrible, que je préférerais lire plutôt que d'avoir à la vivre», disait Aaron Broussard, le président de la paroisse (entité administrative en Louisiane) de Jefferson. Dimanche, avant le désastre, le même Broussard disait dans le New Orleans Times-Picayune: «Espérons et prions!»

Les quelque 10 000 réfugiés du Superdome, le stade au centre de la ville, avaient toujours mardi l'interdiction d'en sortir. Autour, sur les places, dans les rues, il y a près d'un mètre d'eau. Sous la grande voûte, percée par Katrina, dans la chaleur et l'humidité, l'humeur de ceux qui n'avaient pas pu quitter La Nouvelle-Orléans devenait amère. L'armée distribue des rations, les ordures s'accumulent.

A Biloxi, ville de jeu, les casinos ont souffert de l'ouragan comme les maisons du front de mer. Le Hard Rock en construction, qui devait ouvrir ses portes en septembre, est en ruine. Seule la guitare géante de son enseigne est demeurée intacte, écrit le Sun Herald. Le quotidien a placé sur Internet des images qui montrent l'ampleur des destructions. Le mall local, dont la façade à colonnes abîmée se reflète dans l'eau, ressemble à une ruine orientale. Un homme tient dans ses bras le petit Sam Miller, devant sa maison bleue affaissée. Une autre photo montre un homme sortant d'un magasin dévasté avec des chaussures à la main. Un petit pillage a commencé très vite dans les décombres, et on a entendu George Payne, le shérif de Harrison (comté de Biloxi), demander à ses services de «faire de la place dans la prison».

Sur la côte du Mississippi, les habitants avaient aussi reçu un ordre d'évacuation. Beaucoup étaient restés chez eux, et ils ont vu sous leurs yeux s'effondrer leur maison. Mike Spencer, de Gulfport, a raconté son expérience à la télévision. Quand l'eau a commencé à venir, il est monté dans un canot. Puis le niveau a atteint l'attique, et Spencer s'y est réfugié. Mais l'eau venait encore. Il a dû monter dans un arbre, et sa maison a disparu sous lui. La région de Biloxi avait déjà été frappée en 1969 par l'ouragan Camille. Il avait eu alors 144 morts sur la côte du Mississippi. Lundi, l'eau est montée plus haut encore.

Plate-forme pétrolière endommagée

Le prix du baril de brut est monté à 71 dollars.
por Alain Campiotti

Le passage de Katrina est d'abord une catastrophe humaine. Voici le désastre économique: le baril de brut a touché mardi les 71 dollars. Conséquence prévisible, presque mécanique, de l'ouragan qui a passé près des plates-formes pétrolières du Louisiana Offshore Oil Port, dans le golfe du Mexique. Par précaution, les compagnies avaient fait évacuer leurs installations, et la production sous-marine a été presque partout suspendue: 90% pour le pétrole, ce qui représente 1,4 million de barils par jour, ou 7% de la demande américaine; la production de gaz naturelle, elle, n'a continué qu'à 20%.

Ce qu'attendent les marchés nerveux, désormais, c'est de savoir si Katrina a causé des dégâts aux plates-formes et aux derricks, ce qui entraînerait des perturbations plus durables dans la production. Royal Dutch Shell a déjà organisé une reconnaissance aérienne de sa principale installation, Mars, qui paraît endommagée. Deux derricks semblent par ailleurs à la dérive, ce qui peut provoquer d'autres dégâts aux pipe-lines sous la mer. Par ailleurs, huit raffineries sont toujours à l'arrêt dans le sud de la Louisiane, et la capacité de production de deux autres a été diminuée.

Devant la gravité de la perturbation, George Bush a fait savoir qu'il pourrait mettre sur le marché une portion des réserves stratégiques américaines, ce qu'il avait refusé plus tôt dans l'année. L'Arabie saoudite annonce aussi qu'elle pourrait faire un geste si le cours monte encore: 1,5 million de barils par jour, pour soulager la demande tendue.

Las mujeres saudíes no podrán trabajar después del atardecer 

El Pais (Madrid)
por MÓNICA C. BELAZA

Las autoridades saudíes han prohibido a las empresas tener empleadas que trabajen después de que anochezca, una medida con la que el Ministerio de Trabajo asegura que quiere proteger a las mujeres y no restringir sus derechos, según informó ayer el diario saudí Arab News. Por otra parte, el ministro de Educación ha enviado una circular a los centros escolares para recordar que la educación mixta está prohibida en todos los ciclos de enseñanza, salvo en las guarderías, y ha anunciado que se retirará la licencia a quien no cumpla.

A partir de ahora, en Arabia Saudí sólo podrán trabajar por la tarde-noche las mujeres empleadas en el campo de la medicina. El resto de las trabajadoras deberá tener horario diurno. El director del Departamento Legal y Relaciones Laborales del Ministerio de Trabajo, Muhammad al Duwaish, declaró al diario Arab News que la medida sólo pretende proteger la seguridad de las mujeres y señaló que las empresas que no la obedezcan serán sancionadas. El ministro de Educación también ha anunciado sanciones para todas aquellas escuelas que no respeten la separación en las aulas de niños y niñas, informa France Presse.

Arabia Saudí firmó la Convención para la Eliminación de Todas las Formas de Discriminación contra las Mujeres en 2000. Sin embargo, las saudíes todavía no pueden votar, conducir un coche, comer solas en un restaurante, caminar solas por la calle ni abandonar el país sin el consentimiento escrito de un familiar varón. Deben cubrirse el cuerpo entero y el rostro con una larga túnica negra.

En 2005, treinta años después de que el rey Faisal permitiera estudiar a las niñas, más de la mitad de los titulados universitarios del país son mujeres. Pero sólo el 5% trabaja fuera de casa, la mayoría en el sector de la educación. En febrero de este año se celebraron las primeras elecciones en el país, municipales, sin que las mujeres pudieran ejercer su derecho al voto.

Cada mujer tiene un tutor (mahram), que en principio es su marido. Si no está casada, esta labor la ejerce el padre, un hermano o incluso un hijo menor de edad: cualquier varón con el que no pueda casarse por el grado de parentesco. El mahram debe dar su autorización para que pueda trabajar o viajar. La policía religiosa, que patrulla las calles, vigila la conducta, la ropa y el comportamiento de las mujeres y puede detener a cualquiera por infringir los principios morales y sociales tradicionales del país.

Las saudíes son cada vez más activas en la reivindicación de sus derechos. Cinco mujeres intentaron presentarse como candidatas en las pasadas elecciones, dado que la legislación electoral es ambigua y no prohíbe expresamente la participación femenina, pero sus candidaturas fueron rechazadas. El pasado mes de junio, 102 personas, la mayoría mujeres (entre ellas académicas, médicas y mujeres de negocios) presentaron una petición a la Asociación Nacional de Derechos Humanos para que se permita conducir a las mujeres dentro de las fronteras del país. Tres mujeres han ocupado cargos directivos en el primer comité de derechos humanos del país y ya hay una mujer en la junta directiva del Sindicato de Periodistas.

terça-feira, agosto 30, 2005

Índice de hoje 

- La trampa del petróleo (Newsweek, New York)
- Sharón anuncia, con la boca pequeña, que el mapa de Cisjordania podría cambiar (ABC, Madrid)
- Uma confissão, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 27 Ago 2005)
- Nada é seguro, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 26 Ago 2005)
- Transporte del futuro (Novosti, Moscovo)

Transporte del futuro 

Novosti (Moscovo)

Moscú, 29 de agosto. Por Yuri Zaitsev, experto del Instituto de Estudios Espaciales de la Academia de Ciencias de Rusia, para RIA "Novosti". Al detectar por satélite por primera vez un enorme ingenio - ora un navío, ora un avión- que se desplazaba a enorme velocidad sobre el Mar Caspio, los norteamericanos quedaron realmente impactados y bautizaron lo que vieron como "monstruo caspio".

Era el aerodeslizador, aparato volante de nuevo tipo que desarrollaron los especialistas de la Unión Soviética. Reúne en sí las ventajas de buques marítimos y fluviales, de vehículos terrestres y de aparatos volantes. El aerodeslizador vuela a baja altitud y el cojín de aire que generan los motores por debajo del ala aumenta su sustentación.

Los aerodeslizadores no necesitan de aeródromos con pistas de aterrizaje especiales, pues son capaces de despegar desde cualquier área de proporciones suficientes, trátese del terreno firme o del pantano. Además, la gran autonomía de que gozan les permite operar durante días fuera de la base principal.

El "efecto pantalla" es un fenómeno nada nuevo. Hasta que no fuese "domado", creaba no pocas molestias a los aviadores en operaciones de despegue y aterrizaje. Pero sólo los científicos rusos supieron "amasar" este fenómeno físico poco estudiado y utilizarlo para construir medios de transporte originales. Pese a las cuantiosas inversiones que el Gobierno federal, el Pentágono y las compañías privadas efectuaron en el proyecto de desarrollo de los aerodeslizadores, Estados Unidos registró pocos avances en este terreno, al igual que Alemania y China.

Entre 1960 y 2000 la URSS y, luego Rusia realizaron trabajos de I+D con el fin de crear nuevos composites de excelentes características estructurales, elásticas y resistentes a la corrosión, y construyeron toda una serie de máquinas originales de distintas dimensiones: "Strizh", "Amfistar" y "Volga". Al pasar las pruebas en vuelo, fueron puestos en servicio operacional el deslizador de desembarco "Orlionok", el lanzamisiles "Lun" y el deslizador "Spasatel" - al que sirvió de prototipo el anterio-, destinado a auxiliar a las tripulaciones en emergencia.

Pero al término de la "guerra fría" los aerodeslizadores durante largo tiempo permanecieron anclados en sus bases por no haber necesidad de ellos. Resulta evidente que es difícil explotar estos aparatos que vuelan a baja altitud y a alta velocidad (por no mencionar que algunos impresionan por sus dimensiones) en las regiones densamente pobladas y en los espacios acuáticos con intenso tráfico fluvial, lacustre y marítimo.

Pero en Rusia hay territorios en los que los aerodeslizadores podrían demostrar su eficacia. Se trata de las regiones poco pobladas del Norte, Siberia y del Lejano Oriente. Los aerodeslizadores, inicialmente ideados para operar en los espacios acuáticos, pueden cumplir con éxito las misiones, volando sobre la taiga o sobre las extensas áreas despobladas de la tundra. Y en el momento actual ya se plantea organizar la producción en serie de estos aparatos.

En las regiones mencionadas la utilización de los aerodeslizadores abarataría el transporte de pasajeros y cargas durante invierno y verano, sin que sea necesario construir las costosas pistas de despliegue y aterrizaje e instalar el servicio de tierra sofisticado.

Los aerodeslizadores de pequeña capacidad de carga: "Strizh", con masa de despegue equivalente a 1,6 toneladas; "Volga", 2 toneladas; "Amfistar", 3 toneladas, podrían volar al servicio de las aerolíneas regionales, desplazándose a velocidades de hasta 200 km por hora, en función de la versión del aparato.

Los aerodeslizadores de gran capacidad de carga clase "Orlionok" (con masa de despegue de 120 toneladas) y "Lun" (350 toneladas), capaces de alcanzar las velocidades de 500 a 600 km por hora, podrían actuar como transportistas regionales de materias primas (minerales e hidrocarburos) y operar en beneficio de las arterias de transporte operativas (Ruta Marítima del Norte, Ferrocarril Baikal-Amur, etc.).

Los aerodeslizadores superpesados clase "Monstruo Caspio", con masa de despegue superior a 500 toneladas, podrían ser utilizados para proporcionar el transporte ininterrumpido de contenedores por la ruta Oeste-Este-Oeste, cuya extensión sería tres veces más corta que la de la Ruta Marítima del Norte, y dos veces que la del Ferrocarril Baikal-Amur.

Además de los problemas norteños, existen buenas posibilidades de utilizar al aerodeslizador como unidad aceleradora y receptora de los aviones aeroespaciles recuperables los que, según consideran los expertos, abaratarían sustancialmente los lanzamientos. Los proyectos de desarrollo de tal avión están en marcha en Estados Unidos, Francia y Japón. Rusia ha registrado unos avances significativos, en los planos tecnológico y experimental, en materia de creación del sistema recuperable de transporte espacial (SRTE), disponiendo para tales fines de la infraestructura industrial correspondiente.

El esquema es el siguiente. El aerodeslizador, portando al avión espacial, abandona las infraestructuras tecnológicas costeras, alcanza la velocidad programada y realiza el despegue desde la superficie acuática. A la altitud de 8 a 12 kilómetros, el avión espacial se separa del aerodeslizador, acciona las unidades de propulsión y cumple la misión de colocar en órbita la carga útil. Luego, regresa a la Tierra, efectuando el aterrizaje sobre el aerodeslizador, al igualar previamente las velocidades con el portador. Además de otras ventajas (lanzamientos desde las zonas próximas al ecuador, amplia gama de las posibles inclinaciones orbitales, etc.), el empleo del aerodeslizador como unidad de aceleración permite casi duplicar la carga útil que se propulsa a órbita.

A juicios de los expertos, los especialistas tardarían de 8 a 9 años en crear el SRTE, con la infraestructura correspondiente.

La trampa del petróleo 

Newsweek (New York) 29 Ago 2005 - tradução de La Vanguardia, Barcelona
por FAREED ZAKARIA

Si pudieras cambiar algo sobre la política exterior norteamericana, ¿qué sería? Yo adoptaría un programa nacional serio, adaptado a la eficiencia energética y a la independencia. Reducir nuestra dependencia del petróleo sería la mejor forma de multiplicar el poder de EE. UU. en el mundo. Dejo a los economistas que resuelvan lo caro que sale el petróleo al crecimiento de EE. UU. y a la inflación. "Todo lo que intentamos hacer en el mundo es mucho más difícil en una situación de precios del petróleo en alza", afirma Michal Mandelbaum. A lo largo de las tres últimas décadas, los islamistas extremistas y la violencia han sido financiados por dos países como Arabia Saudí e Irán, y no es casualidad que sean el primer y el segundo exportadores de petróleo del mundo. Ambos países están inundados de dinero y, a pesar de los controles, algo de él se va a grupos o a personas indeseables. Por otra parte, el centro de la política exterior de Bush - fomentar la democracia en Oriente Medio- podría fracasar en un mundo de altos precios del petróleo. La fácil accesibilidad de los gobiernos de Oriente Medio al excedente del dinero hace que el cambio sea más difícil. Irán, por su parte, ha lanzado una impresionantemente ambiciosa política exterior, determinante hacia el camino nuclear, y pujando también para influenciar a Iraq. Esto es un intento de reemplazar a EE. UU. como potencia dominante en la región. Y será difícil ir en contra, más si tenemos en cuenta los actuales recursos de Irán.

Sharón anuncia, con la boca pequeña, que el mapa de Cisjordania podría cambiar 

ABC (Madrid)
por JUAN CIERCO, CORRESPONSAL

JERUSALÉN. Con la boca pequeña, de puntillas, sin levantar la voz, mirando a otro sitio, entre exigencias nada originales a la Autoridad Nacional Palestina y ataques políticos nada comedidos contra Benjamín Netanyahu, ya huele el primer ministro israelí la derrota en las elecciones primarias del Likud que a buen seguro se desarrollarán en noviembre.

Así anunció ayer Ariel Sharón, en una entrevista concedida al Canal 10 de la televisión hebrea, su disposición a cambiar el mapa de los asentamientos judíos en Cisjordania. Lo ha hecho sólo una semana después de finalizar la evacuación de Gaza.

No hay que sacar sus palabras del contexto de su próxima visita a la Asamblea General de las Naciones Unidas, donde por vez primera en su carrera política y militar recibirá palmadas en la espalda en lugar de tirones de orejas; ni del tiesto de una calculada ambigüedad que le permitirá aferrarse al desalojo en su día de las llamadas colonias salvajes e ilegales- todas lo son según la legislación internacional- para que nadie le eche en cara anuncios como el de ayer, pero, a fin de cuentas, ha sido la primera vez que, en público, el arquitecto de la colonización en Gaza y Cisjordania hablaba de diseñar otras fronteras en torno a sus queridas Judea y Samaria.

Una cosa parece clara, a pesar de ese anuncio hecho con la boca pequeña, de puntillas, sin levantar la voz, mirando a otro sitio: los seis grandes bloques de asentamientos judíos en Cisjordania, el nudo gordiano de la cuestión, no se tocarán; el muro seguirá tan alto como siempre y se cerrará del todo en diciembre; los refugiados palestinos no regresarán y Jerusalén será la eterna e indivisible capital del Estado de Israel.

Apuesta europea

Para intentar aprovechar el tirón de la evacuación de Gaza, las palabras de Sharón sobre Cisjordania, la intención de ambas partes de mantener una calma rota por atentados esporádicos, como el del domingo en Beersheva, y por hechos tan significativos y tristes como la detención ayer en un control militar de Nablus de un chaval palestino de 14 años con tres tubos metálicos cargados de explosivos, anda por estos lares el jefe de la diplomacia europea, Javier Solana.

Sus elogios a la ejecución israelí de la retirada de la Franja mediterránea apenas tuvieron eco en sus interlocutores israelíes (Silván Shalom, Ariel Sharón, Shaúl Mofaz y Simón Peres) quienes no sólo le insistieron en que Israel no regresará a la Hoja de Ruta mientras prosiga la violencia palestina ante la pasividad de la ANP, sino que criticaron la participación de Hamás, considerada una organización terrorista por la Unión Europea, en las elecciones legislativas del 25 de enero.

Solana apostó, como comentó con Ahmed Qurea y Mahmud Abbas en la tarde noche de ayer en Gaza, por respaldar la integración de Hamás en la campaña electoral, paso imprescindible para que deje definitivamente las armas y se convierta en sólo un partido político.

Uma confissão 

Público (Lisboa) 27 Ago 2005
por Vasco Pulido Valente

Terça-feira Jerónimo de Sousa anunciou a sua candidatura à Presidência da República; no dia 31, quarta-feira, Soares também anuncia a dele. Falta o Bloco, que por enquanto não abriu a boca, mas que arranja com certeza alguém. A trapalhada começou. Em primeiro lugar, não se percebe bem que espécie de campanha Jerónimo de Sousa tenciona fazer. O público dele estã a ferro e fogo contra o Governo do PS, e Jerónimo de Sousa com certeza que sabe isso. O que lhe põe um problema. Se for duro demais com Sócrates, não ajuda Soares (que afinal tem uma história ambígua e agora o apoio do PS) e, mesmo para comunistas, torna um pouco ilógica a sua presumivel desistência a favor de um homem que irá inevitavelmente dar força ao governo. Se ignorar Sócrates, passa ao lado do que no fundo preocupa a gente do PC. Claro que há outra saída: reduzir a coisa à demolição de Cavaco com o argumento de que a direita em Belém vai ser (para os "trabalhadores ") ainda pior do que Sócrates. Felizmente (para Jerónimo de Sousa) hoje o "cavaquismo" parece um idilio e Cavaco conserva, até para o "povo de esquerda", uma reputação de seriedade e competência: um ponto fundamental, quando já se anda a contar os tostões. Obrigado pela tradição a exibir a sua independência, o PC corre agora o perigo de em vez de "mobilizar", "desmobilizar" o seu voto a favor de Soares.

Além disto, a candidatura de Jerónimo de Sousa arrasta outro mal para Soares: a candidatura do Bloco. A própria sobrevivência do Bloco exige que ele marque claramente a sua fronteira com o PS e o PC. Não lhe chega entrar no coro geral de vociferaçàes contra Cavaco. Precisa de se distinguir e só se pode distinguir radicalizando a campanha. Ou seja, atacando Sócrates doa a que doer e avançando para um terreno onde nem Soares, nem o PC (para não falar do PS) o querem acompanhar: o casamento de homossexuais, por exemplo. Com toda a sua argúcia, Soares não percebeu que o Bloco não se importa nada que ele perca, desde que o exercício lhe sirva para alguma autopropaganda e para se reafirmar, num grande palco, como "esquerda da esquerda", a única "verdadeira, genuína e autêntica esquerda".

Carregado com a impopularidade do Governo, a ambivaléncia do PC e o oportunismo do Bloco, Soares resolveu escolher um amigo que ninguém conhece para mandatário nacional, o venerando Vasco Vieira de Almeida, uns meses ministro em 1974. É uma confissão.

Nada é seguro 

Público (Lisboa) 26 Ago 2005
por Vasco Pulido Valente

Neste mês de Agosto, com metade do país na praia, o regime deu mais dois passos para o seu irremediável descrêdito. Um exemplo: anteontem, o Governo aprovou a "convergência" do regime de aposentação dos funcionários públicos com o regime geral dos trabalhadores do sector privado. O Governo, na sua inconsciência, não parece ter percebido a gravidade da medida. Achou com certeza que o descalabro financeiro (de resto, real) bastava para a justificar. Mas não basta. Primeiro, o Governo quebrou um contrato com 700.000 pessoas, que o supunham de boa-fé. Num país civilizado (e usemos a palavra com a sua velha e justa conotação de superioridade), seria um caso de tribunal. Um número incalculável de vidas foi irreversivelmente conduzido, com sacrificio e trabalho, na presunção de que o Estado não faltaria à sua palavra. O Estado faltou à sua palavra e lavou as mãos das consequências. Segundo, e pior ainda, nenhum governo desde 1980 ignorava que a prazo não podia cumprir o seu contrato com a função pública e nenhum clara e taxativamente o dísse. Todos preferiram enganar o fimcionalísmo e alimentar uma ficção - de que as vítimas teriam, tarde ou cedo, de pagar a conta. Um regime em que isto se considera "normal" não merece sobreviver.

Outro exemplo: os fogos. Sob pressão e a sugestão do Presidente da República, o Governo tenciona coagir os proprietàrios de floresta a pagar a limpeza do que é seu. À superfície, a ideia não choca. Só que o Governo sabe de ciência certa que a esmagadora maioria dos proprietários não se pode encarregar dessa limpeza: ou por simples miséria, ou porque estão longe, ou porque deixaram de trabalhar no campo. Há trinta anos que a migração maciça para as cidades e o abandono geral da agricultura anunciava o espectáculo a que hoje dia a dia assistimos. De novo, nenhum governo tomou a mais leve precaução para evitar o desastre. Não se fez nada, absolutamente nada, enquanto se atulhava o Estado de gente inútil e se promoviam obras de "prestígio". Agora, que as coisas mudaram e Portugal, para nossa vergonha, arde de ponta a ponta, a politica oficial é descarregar nas vitimas (claro) a responsabilidade do Estado.

Depois disto, e do seu longo cadastro, quem acredita que este regime inimputável, imprevideme e doloso, cumpra os seus deveres mais básicos? Entrámos na arbitrariedade. Nada é seguro.

segunda-feira, agosto 29, 2005

Índice de hoje 

- UE : les importateurs de textile chinois s'impatientent (Le Monde, Paris)
- Berlin - Paris, l'unijambiste et la schizophrène (Le Figaro, Paris)
- India, de elefante a tigre (El Pais, Madrid)
- Nueva Orleans aguarda en estado de emergencia la embestida del tifón Katrina (El Pais, Madrid)

UE : les importateurs de textile chinois s'impatientent 

Le Monde (Paris)

por Florence Amalou

Alors que les négociations à Pékin entre les représentants chinois et européens pour résoudre ce conflit n'étaient toujours pas achevées samedi 27 août, dans la matinée, la fédération allemande du commerce de détail a menacé, vendredi, de réclamer à l'Union européenne des dommages et intérêts si les vêtements chinois coincés aux portes de l'UE ne sont pas débloqués. "Si le problème n'est pas résolu à la fin de la semaine prochaine, et que les marchandises n'ont pas quitté les entrepôts, nous agirons" , a déclaré Rolf Pangels, le président de la fédération BAG, qui représente les gros et moyens acteurs du commerce de détail. Cette action prendrait la forme d'un recours pour dommages et intérêts au nom des entreprises importatrices membres de la fédération.

A Bruxelles, la Foreign Trade Association (FTA), qui défend les intérêts de 70 entreprises (dont Carrefour, Metro, Decathlon, Auchan, Quelle ou Phildar) qui commercent avec l'étranger, n'a pas caché, jeudi 25 août, l'impatience des importateurs et des distributeurs de vêtements qu'elle représente. Ceux-ci voient, en effet, depuis le 22 juin, leurs stocks bloqués dans les ports européens. Vendredi, 48 millions de pull-overs, 18 millions de pantalons d'homme, 8 millions de soutiens-gorge, 6 millions de tee-shirts et 1 million de chemisiers ne disposaient pas des autorisations nécessaires pour être acheminés vers les magasins.

Les fournisseurs dont la marchandise est bloquée doivent en plus assumer des frais de stockage dans les ports (environ 600 euros par jour) et sont contraints de payer des pénalités aux clients qu'ils ne peuvent livrer. C'est également le cas des enseignes de prêt-à-porter qui risquent de devoir verser des indemnités aux commerçants franchisés qui ne voient pas arriver les vêtements attendus. Pour certaines entreprises, les marchandises ainsi mises sous scellés représentent un manque à gagner d'environ 8 millions à 10 millions d'euros, explique Stuart Newman, le porte-parole de la FTA.

Sur un plan juridique, les choses ne devraient pas en rester là. "Aux Pays-Bas, une initiative se prépare et en France également, mais nous ne disposons pas d'informations plus précises à ce stade" , affirme le porte-parole d'EuroCommerce, Ralph Kampäner. La législation européenne vient en effet contredire la capacité des entreprises à signer et honorer des contrats privés. Le problème le plus épineux porte sur les commandes, souvent passées, dans la mode, huit à neuf mois avant l'accord signé entre Bruxelles et Pékin le 10 juin, mais qui, du coup, n'ont pu être honorées à partir de son entrée en vigueur puisque les marchandises étaient soit déjà fabriquées, soit dans des conteneurs embarqués en pleine mer.

DÉBLOQUER LES MARCHANDISES

Les commerçants demandent que les marchandises commandées avant le 12 juillet (date du délai de grâce accordé aux marchandises en transit) soient débloquées et que le volume qu'elles représentent ne soit pas imputé au quota 2005. La FTA demande également que la Commission européenne abandonne l'idée de prélever ces volumes sur le quota 2006, "ce qui reviendrait à reporter le problème de cette année à l'année prochaine car bon nombre de commandes pour 2006 ont déjà été passées en début d'année 2005" , explique M. Newman. Il serait préférable, selon lui, de combiner en une grande masse les volumes de 2006 et 2007 autorisés pour les dix catégories de produits réglementées afin de rendre un peu de flexibilité commerciale aux entreprises.

Berlin - Paris, l'unijambiste et la schizophrène 

Le Figaro (Paris)
PAR JACQUES MARSEILLE *

Bébé euro n'est pas bien portant. Son père allemand est unijambiste, et sa mère française est schizophrène. Au moment de sa conception pourtant, au lendemain de la chute du mur de Berlin, le couple avait fière allure. En 1990, leurs PIB cumulés représentaient près de 9% du PIB mondial et 40% du PIB américain. Toujours cumulées, leurs exportations assuraient plus de 20% des exportations mondiales. 620 milliards de dollars de l'époque (410 milliards pour l'Allemagne, 210 milliards pour la France), là où les Etats-Unis pesaient 390 milliards, le Japon 287, le Royaume-Uni 185 et la Chine... 62 milliards. A eux seuls, les échanges croisés entre le couple représentaient presque la totalité des exportations britanniques. A cette date, toujours, le taux de chômage allemand dépassait à peine 7%, contre 9% à la France, et le poids des dépenses publiques représentait outre-Rhin 41,9% du PIB contre 47,1% à la France.

Une France séduite et craintive qui souhaitait convoler le plus rapidement possible avec le puissant allemand pour renforcer les liens avec le nouveau Reich. «S'unir à l'Allemagne pour unifier l'Europe, telle était la voie réaliste et exaltante dans laquelle, après la chute du mur de Berlin, il convenait plus que jamais de s'engager, écrit dans ses Mémoires Roland Dumas, alors ministre des Affaires étrangères. Dans cette marche vers ce qui sera le traité de Maastricht, il n'y avait donc pas une minute à perdre...», pour éviter que se reconstitue, sous la coupe d'une Allemagne forte de ses quatre-vingts millions d'habitants, de sa monnaie solide et de son économie dynamique, une Mitteleuropa qui l'éloignerait de l'Ouest et du Sud et d'abord de la France.

Un mariage de raison fondé sur une double illusion.

– Une illusion économique, d'abord. Certes, l'Allemagne semblait avoir une économie dynamique et une monnaie solide, mais, dans le monde nouveau qui était en train de naître sur les décombres des «vieilles» puissances «industrielles», elle ne marchait que sur une jambe. En effet, contrairement à ce qui est aujourd'hui trop souvent écrit, les «chocs» qu'elle subit depuis une dizaine d'années ne sont pas conjoncturels, même si la réunification a entraîné des transferts financiers dont l'ampleur n'avait pas été prévue, mais profondément structurels.

L'atonie allemande est celle d'un pays où, pour reprendre la propagande du site «Deutschland on line» qui présente les «cinquante raisons» de croire à l'Allemagne, «chez les jeunes gens, c'est le métier de mécanicien automobile qui a la cote». En France, à dire vrai, c'est celui de fonctionnaire !

Puissance fondée sur l'automobile, la mécanique, la sidérurgie, la chimie, l'optique, l'Allemagne est concurrencée de plein fouet par les nouvelles puissances «industrielles» qui, comme la Chine surtout, incarnent davantage le passé des «ateliers du monde» – ce qu'étaient le Royaume-Uni au XIXe siècle et l'Allemagne au XXe siècle – que l'avenir des économies fondées désormais sur les services et la connaissance.

A cet égard, sa puissance commerciale devient de plus en plus fragile. L'économie allemande fonctionne sur une seule jambe, celle des exportations, qui ne représentent plus toutefois que 9,5% des exportations mondiales en 2004 contre 13,5% en 1990. Les dépenses des ménages confiants (donc cigales) qui, au Royaume-Uni (68% du PIB) ou aux Etats-Unis (70%), tirent la croissance, sont ici anémiques (58%). L'investissement en logements est en berne, et les performances éducatives médiocres. Mesurée par une enquête de l'OCDE en 2004, la compréhension de l'écrit chez les élèves de 15 ans la place au 22e rang (la France est 15e) et au 21e rang sur l'échelle de la culture... scientifique ( !) (la France est 13e). Enfin, les défaillances d'entreprises (39 000 en 2004) y sont supérieures à celles des Etats-Unis (34 000), alors que la différence de taille entre ces deux pays est sensible.

– Une illusion démographique, ensuite. C'est le pire, les 80 millions d'habitants qui, en 1990, effrayaient tant François Mitterrand, peu au fait des analyses démographiques, se réduisent comme peau de chagrin. Historiquement, il est peu de pays qui se suicident aussi tranquillement, sauf peut-être l'Empire romain à la veille des invasions... germaniques. Avec un indice de fécondité tombé à 1,3, l'Allemagne a vu sa population se réduire pour la première fois en termes absolus en 2004. A ce rythme, elle ne compterait plus que 70 millions d'habitants en 2050 (c'est demain), un peu plus que sa population de 1913. La part des plus de 60 ans représenterait 37% de la population tandis que les moins de 20 ans ne représenteront plus que 17%. On peut imaginer les problèmes que vont poser les dépenses de retraite et celles de santé. Déjà, l'Etat va être obligé en septembre 2005 de verser les subventions destinées aux caisses de retraite pour octobre. Il sera peut-être même dans l'obligation de faire crédit aux caisses à la fin de l'année, pour combler le déficit.

A cet égard, comme souvent dans les couples, la mariée est plus fringante. Avec un indicateur conjoncturel de fécondité voisin de 1,9, la France est, avec l'Irlande, le champion de l'Union européenne pour sa fécondité. En 2003, son excédent naturel a atteint près de 230 000 personnes alors que l'Allemagne enregistre un déficit de plus de 120 000 naissances sur les décès et que l'Italie est à l'agonie : sans la contribution de la France, l'Union européenne aurait vu son solde naturel réduit de 73% !

Par ailleurs, même si les Français, dans leur grand nombre, détestent cette «performance», les sociétés françaises comptent désormais parmi les plus dynamiques de la zone euro. Comme le notait récemment non sans étonnement le magazine américain Fortune, il y a désormais plus de sociétés françaises (39) dans les 500 premiers groupes mondiaux que d'allemandes (37) ou de britanniques (35). Mais comment faire comprendre à tous les consommateurs d'antidépresseurs, dont la France est désormais devenue championne du monde, que le progrès matériel peut être lié à l'action conjuguée des entreprises, du travail et de la mondialisation ? Comment faire comprendre à des Allemands et des Français qu'en travaillant plus et plus longtemps (le couple est avec... l'Italie celui où le nombre d'heures travaillées par habitant est le plus faible), une grande partie des problèmes que posent le chômage, la stagnation du pouvoir d'achat et les déficits publics pourrait être résolue ? Comment leur faire comprendre aussi qu'on peut assurer de meilleurs services publics en dépensant moins mais en dépensant mieux ?

S'il y avait une loi démontrée par l'épreuve expérimentale, c'est que tous les pays qui ont su vaincre le cancer du chômage – et ils sont nombreux – ont été, dans le même mouvement, ceux qui ont su réduire le poids de la dépense publique qui, du début des années 1990 à aujourd'hui, est passée de 52% du PIB à 40% au Canada, de 62% à 56% au Danemark, de 56% à 49% aux Pays-Bas et de 73% à 58% en Suède. Comment faire comprendre que les pays qui présentent les taux de croissance les plus faibles, l'Allemagne, la France et l'Italie, sont en même temps ceux où le déficit du budget est le plus fort ?

Peut-être faudrait-il, comme dans les vieux couples usés par la routine, introduire un amant qui apporterait plus d'allant, de souplesse et de performance. L'amant anglo-saxon ou l'amant scandinave ? Sur le marché des «prétendants» qui pourraient dynamiser feu «modèle rhénan» et feu «modèle français», le choix est finalement assez large.

* Professeur à l'université de Paris-I-Sorbonne. Auteur de La Guerre des deux France (Perrin, 2005, prix Jean Fourastié). A paraître, en octobre, Le Grand Gaspillage, nouvelle édition entièrement révisée et augmentée.

India, de elefante a tigre 

El Pais (Madrid)

Son menos de un millón de jóvenes, una gota en medio de un océano compuesto por 1.070 millones de habitantes, pero su empuje ha logrado cambiar la imagen de India desde un país sumido en una pobreza extrema hasta una de las economías más pujantes del siglo XXI. Son un ejército de ingenieros e informáticos que trabajan día y noche en los gigantes indios que configuran un entramado sector de la tecnología de la información o en alguna de las 150 multinacionales que han tomado la decisión de instalar sus centros de investigación y análisis en los parques tecnológicos que salpican la geografía del país y que se concentran sobre todo en Bangalore, el Silicon Valley asiático.

Tras décadas de economía dirigida y proteccionista, el Gobierno indio se vio obligado por la crisis de la balanza de pagos de 1991 a emprender una reforma urgente del sistema económico. La rendija que la cautelosa Administración se atrevió a abrir fue de inmediato aprovechada por el sector privado para iniciar la revolución tecnológica que actualmente vive India. El país crece desde entonces a un ritmo anual medio del 6%, que se debe en buena medida al tirón de la informática y de centros de llamadas de miles de empresas occidentales que recurren a la externalización de sus servicios para ahorrarse gastos.

En 2004, el 90% de las ganancias en divisas del país, 20.000 millones de dólares, procedieron de la industria del software, que este año continúa su meteórica escalada sin que aparezcan en el horizonte nubarrones que la frenen. El sector tiene la ventaja de no estar sometido a regulaciones gubernamentales ni depender para su expansión de las telecomunicaciones ni de las redes energéticas nacionales. Cuenta plenamente, sin embargo, con el respaldo de la influyente diáspora.

La clase media, cercana a los 200 millones de habitantes, hace ímprobos esfuerzos por educar a los hijos en inglés y facilitarles el acceso a la universidad. Este arsenal de jóvenes bilingües y preparados es el que sirve de cantera a la expansión del sector servicios, que ha pasado del 41,2% del PIB en 1990, al 48,2%, el año pasado.

Bangalore, Hyderabad, Kol-kata, Mumbai (Bombay), Nueva Delhi, Pune, Missouri..., cada día crece el número de ciudades indias que establecen parques tecnológicos para hacerse con los servicios del también creciente número de empresas occidentales que recurren al outsourcing (externalización).

Los nuevos tiempos

Uno de los signos que avalan los nuevos tiempos que corren es el desembarco de India en Occidente. En el último año, varias compañías de software y manufacturas han saltado la frontera y han invertido en el Reino Unido -donde India se ha convertido en el séptimo mayor inversor exterior-, Corea del Sur, Singapur, EE UU, Australia y Alemania. "Tata ya no puede basar su crecimiento sólo en el mercado interior indio", declaró en el año 2000 el presidente de este gigantesco conglomerado industrial y tecnológico, Ratan Tata, con ocasión de la primera adquisición de una empresa fuera del país.

Frente a esta pujante minoría, India sigue siendo un país eminentemente agrícola, en el que dos tercios de la población malviven de la agricultura, que apenas supone ya el 24% del PIB, un considerable descenso si se compara con el 31,3% de 1990. El campo es la gran asignatura pendiente de India, en donde se refugia una inmensa bolsa de miseria que asciende a cerca de 300 millones de personas que se mantienen con menos de un dólar al día. Pero en medio del desolador panorama rural indio comienzan a surgir iniciativas que revelan la marcha imparable del país hacia el futuro.

La ITC (Indian Tobacco Company), una empresa conocida por ser la mayor productora de cigarrillos del país, aunque también se dedica a la venta de fertilizantes y la compra de cereales, comenzó hace cuatro años un proyecto piloto en el Estado central de Madhya Pradesh con la intención de liberarse de los costos de los intermediarios y comerciar directamente con el campesinado. Sivakumar, director de la división internacional de ITC, decidió entonces instalar en cada una de las 20 aldeas designadas para el experimento un quiosco con un ordenador conectado a Internet, al frente del cual colocó al campesino más avispado, después de entrenarle. Todos los días los campesinos tienen derecho a conectarse a Internet para ver la página de ITC, que les ofrece la información sobre el precio que paga esta compañía por su producción, y los precios en el mercado local, el de Nueva Delhi e incluso el de Chicago. Además, incluye información meteorológica y las nuevas técnicas agrícolas que aparecen en el mundo. A cambio de esta ventana al exterior, los aldeanos se comprometen a ofrecer en primera instancia su cosecha a ITC.

El éxito ha sido total. La ITC, con base con Kolkata (antes llamada Calcuta, capital del Estado de Bengala Occidental), tuvo un volumen de negocio en 2004 superior a los 3.000 millones de dólares y unos beneficios de 503 millones. El experimento, aunque frente a la totalidad del campesinado es una gota de agua en un océano, revela del entusiasmo que despierta Internet en los indios, no sólo como instrumento de trabajo, sino también como la puerta que permite encontrar una solución a la pobreza endémica del mundo rural indio.

Caos circulatorio

"Uno de los mayores lastres que sufre la economía y padecemos todos los ciudadanos es el de la corrupta burocracia nacional. Ahora, con un pequeño entrenamiento en el uso de la Red cualquiera puede liberarse de los costosos pagos a los funcionarios y obtener con mucha más rapidez un documento o un permiso", afirma el periodista y escritor Kul Bushan. Además, en un país donde la red de carreteras es mínima, obsoleta y caótica porque la ocupan al mismo tiempo bueyes, minitractores de vapor, autobuses, camiones, coches, vacas y elefantes, Internet ofrece la posibilidad de conectarte en un instante y salvar los obstáculos del transporte terrestre.

Para paliar, al menos parcialmente, el desastre del transporte por carretera, la empresa Air India, la mayor del país, aprobó en abril pasado la compra de 50 aviones al fabricante estadounidense Boeing, por un importe de 5.000 millones de euros. Más significativo aún fue el encargo por la compañía de bajo coste IndiGo de 100 aviones A 320 a Airbus. La aerolínea, que aún no ha iniciado su actividad, se interesó también en la compra de ocho A350 de largo recorrido.

Desde la independencia del Imperio Británico, en 1947, el Gobierno central protegió la industria local restringiendo al máximo las importaciones, al acceso a las divisas e incluso los créditos a las compañías privadas. La falta de competitividad facilitó la formación de una base industrial ineficaz, que fabricaba productos de baja calidad. Frente a estas condiciones adversas, muchos fabricantes indios buscaron sus propias vías de solución a los problemas. Al iniciarse la reforma, estos empresarios se encontraban en la mejor de las situaciones para impulsar la renovación industrial.

Pese a ello, la industria india está lastrada por la falta de infraestructuras que, a su vez, frena la inversión exterior. Ninguna multinacional va a arriesgarse a fabricar si no tiene garantizada distribución de sus productos o el acceso de éstos a un puerto que no esté continuamente colapsado o que carezca de capacidad de movimiento de la carga. Además, el Acta de Disputas Industriales de 1982 prohíbe el despido a una empresa que tenga más de 100 empleados.

De ahí que el peso del sector industrial en el PIB haya disminuido ligeramente. En 1990 representaba el 27,6% y ahora el 26,9%. Sin embargo, cada día son más las voces que claman porque India dé prioridad a la industria que requiere grandes cantidades de mano de obra. Con ello, se pondría freno al paro rampante en las ciudades y el sector podría absorber a buena parte del excedente de la mano de obra agrícola, lo que facilitaría un desarrollo estable.

El negocio automotriz

La industria más dinámica es la automotriz, que ha experimentado un sensible crecimiento. Destaca el Tata Group, un conglomerado con un volumen de negocio de 18.000 millones de dólares, que ha fabricado el Indica, el primer coche totalmente indio, desde su diseño, a su desarrollo y producción. El precio del Indica es 5.400 euros.

El grupo, que tiene una enorme división de I+D y que incluye el Tata Consultancy Services -uno de los tres gigantes de la informática junto con Infosys y Wipro-, está ahora empeñado en sacar al mercado un pequeño modelo, por 1.900 euros, que ensamblarán los propios concesionarios de Tata o cualquier garaje con tal de que los mecánicos realicen un cursillo de formación.

Creatividad, innovación y dedicación son las cualidades que más cultiva el ejército de ingenieros, cuya confianza en sí mismos y en India ha hecho posible el renacer que vive el país. Infosys, por ejemplo, tiene una plantilla de 25.000 personas cuya edad media es de 26 años. Su cuartel general, que se encuentra en el parque tecnológico de Bangalore, es una Suiza en miniatura, de calles, jardines y edificios impolutos, con piscina, canchas deportivas y diversos restaurantes para que los empleados disfruten y se relajen después de la muchas horas al día que permanecen al pie del cañón.

La mejora de las relaciones con Pakistán, país con el que India ha librado tres guerras desde 1947 y con el que estuvo a punto de un nuevo enfrentamiento en 2002, ha contribuido sensiblemente al clima de optimismo que se respira en Nueva Delhi. El Gobierno se ve cortejado no sólo por China y Rusia, sino también por EE UU, con el que ha establecido una relación de "socios estratégicos" que podría enfriar el interesante reencuentro de los dos gigantes asiáticos.

En este panorama, dominado por la agresividad del tigre en lugar de voluminoso e inmovilista elefante, las notas pesimistas las aportan el fuerte déficit presupuestario indio, que combinado con el estatal supone el 10% del PIB, y el obsoleto sistema bancario, que sigue excluyendo de los créditos a las pequeñas y medianas empresas privadas. Ambos factores frenan el crecimiento de la economía que debería de aumentar a un ritmo del 8% anual para sacar de la pobreza a los cientos de millones de personas que la padecen.

Nueva Orleans aguarda en estado de emergencia la embestida del tifón Katrina 

El Pais (Madrid)

La lluvia y el viento anuncian a Nueva Orleans la inminente llegada del ciclón más violento de los últimos 13 años. La mayor parte de los ciudadanos han desalojado la ciudad; los que han preferido quedarse se refugian en el estadio de béisbol del equipo local, el lugar designado por las autoridades por sus condiciones de seguridad. Katrina, catalogado en este momento de categoría cuatro en una escala de cinco puntos, se posará sobre la ciudad en las próximas horas. Las autoridades advierten de “consecuencias catastróficas”.

Con el sur de Luisiana bajo alerta, las autoridades de este Estado han habilitado todos los carriles de las principales autopistas para circular en una sola dirección: hacia el norte, lejos del mar. El alcalde de la ciudad, Ray Nagin, ha señalado en una conferencia de prensa que el 80% de los ciudadanos ha dejado Nueva Orleans. Más de 35.000 personas se han trasladado al estadio Superdome, el más seguro de los diez refugios que acogen a los 100.000 residentes que no han abandonado la ciudad. Tres ancianos han fallecido durante el desalojo.

Además de Luisiana, otros tres Estados (Alabama, Mississippi y Florida, donde el ciclón ha causado al menos nueve muertes incluso antes de que el Centro Nacional de Huracanes elevara su categoría) se encuentran en alerta ante la previsible llegada de la tormenta, que tocará tierra probablemente mañana al amanecer (alrededor de las 12:00 GMT) y algunas horas después sobre la ciudad. Así las cosas, Nueva Orleans se encontraría en el punto de mira del tifón, un peligro agravado por la circunstancia de que el 60% de la ciudad se encuentra bajo el nivel del mar.

De momento, las primeras lluvias y vientos del tifón han comenzado a golpear a Nueva Orleans.

Ocho metros de agua

“Si llega a tierra con la intensidad que tiene ahora y afecta a la zona de Nueva Orleans, podría ser el más fuerte nunca antes registrado”, ha explicado Ed Rappaport, subdirector del Centro Nacional de Huracanes al diario The New York Times. El ciclón podría hundir bajo ocho metros de agua la ciudad, amén de causar tornados y olas gigantes.

Según estimaciones, aproximadamente el 60% de las casas de la ciudad podrían quedar destrozadas por el viento dejando a un millón de personas sin hogar, la mayoría habitantes de la periferia.

Desde que existe constancia oficial tan sólo tres huracanes de categoría 5 han golpeado Estados Unidos: Andrew, en 1992, causó 43 muertos en Florida y 31.000 millones de dólares en daños materiales; el ciclón del Día del Trabajo mató a 600 personas en 1935 en ese mismo Estado, y Camille acabó con 256 en Misisipí en 1969.

Récord histórico del precio del pétroleo

El pétroleo ha alcanzado nuevos precios históricos en las bolsas asiáticas debido a que las empresas petroleras han evacuado y cerrado las plataformas de extracción en el Golfo de México que están en la trayectoria del huracán. También se ha cerrado la terminal portuaria que facilita gran parte del suministro a EE UU.

Esas plataformas proporcionan alrededor del 25% del petróleo y el gas natural que consume EEUU y la medida ha provocado un record histórico en el precio del crudo, cotizando a más de 70 dólares por barril en los mercados asiáticos. En Singapur el aumento a rondado los cuatro dólares.

domingo, agosto 28, 2005

Índice de hoje 

- Bush, ante un posible colapso en Iraq (La Vanguardia, Barcelona)
- Desánimo português (El Pais, Madrid)
- El Parlamento iraquí recibe hoy la Constitución, rechazada por los suníes (El Pais, Madrid)
- El juego de los cortadores de cabezas (ABC, Madrid)

Bush, ante un posible colapso en Iraq 

La Vanguardia (Barcelona)
por CARLOS NADAL

Bush tiene tres frentes abiertos en relación con Iraq. Uno, militar: la lucha contra la insurgencia en el país mesopotámico. Y, los dos siguientes, políticos: uno también en tierra iraquí, lograr la pacificación y normalización institucional del país; y otro en Estados Unidos, consistente en impedir el crecimiento cada vez mayor de la oposición a la guerra y la crítica de cómo el presidente ha llevado la cuestión de Iraq.

El frente militar en Iraq no se le pone fácil a Bush. Últimamente, los duros ataques de la insurgencia aumentan en Bagdad y otros lugaresm y la violencia adquiere aspectos todavía más preocupantes con los recientes choques armados entre facciones de la misma mayoría chií en la ciudad santa de Najaf y el barrio Al Sadr de Bagdad.

La opinión norteamericana cree, en su mayoría, que el presidente en quien llegó a depositar un ochenta por ciento de confianza no lleva bien lo de Iraq ni merece porcentajes favorables como guía supremo del país. Este frente político interno se le enreda progresivamente. Hasta en el seno de su propio partido republicano.

La presencia en la proximidad del rancho texano de Crawford de una concentración de protesta que va en aumento ha obligado al presidente a interrumpir su largo descanso veraniego en dos escapadas propagandísticas para defender su política en Iraq.

Bush ha realizado estas dos intervenciones ante un público donde tenía asegurada favorable acogida. La primera, entre veteranos de guerra en Salt Lake City, la capital de Utah, el estado mormón que le dio un setenta por ciento de mayoría en las elecciones presidenciales del 2004. El segundo acto público se ha desarrollado en el estado de Idaho, ante miembros y familiares de la Guardia Nacional.

El discurso de Bush se basa en algunas premisas que están lejos de ser convincentes. Parte del argumento, francamente engañoso, consistente en asegurar que combatir al enemigo en Iraq evita tener que hacerlo en territorio norteamericano.

Es de suponer el mal efecto que este argumento causaría entre los británicos, cuyo ejército está presente en Iraq, si Blair pretendiera aminorar con esta explicación el efecto devastador de los atentados del 7 y del 21-J, en Londres.

Es evidente que no existía relación directa entre la guerra de Iraq y las agresiones del te-rrorismo islamista que comenzaron con las tragedias del 11-S del 2001 en Nueva York y Washington. Si bien no podría decirse lo mismo de los acontecimientos del 11-M del 2003 en Madrid.

Ahora sí existe relación entre la guerra de Iraq y las agresiones terroristas en otros lugares del mundo. Pero atacar a Iraq no fue en absoluto adecuada respuesta al 11-S de las Torres Gemelas. Al contrario: en el Iraq de Saddam Hussein el terrorismo islamista no tenía cabida. Fue precisamente la intervención militar norteamericana la que ofreció a Al Qaeda y otros grupos lugar de asentamiento y un frente donde cebarse y fortalecerse contra las fuerzas ocupantes.

La teoría de Bush cojea por su base. Puede demostrarlo el que ninguna ciudad norteamericana está libre de sufrir atentados del terrorismo islamista.

Como que este argumento es demasiado capcioso, el presidente norteamericano ha de buscar soporte en otras suposiciones. Por ejemplo, que la presencia militar estadounidense en Iraq sirve para crear allí un Estado democrático viable. Es más: el modelo para hacer efectiva la teoría de la democratización de Oriente Medio. Esta versión ha tenido un seguimiento práctico más que discutible. Del protectorado de Bremer se pasó al de Negroponte, quien puso en marcha un plan para la normalización política de Iraq. Es decir: la creación de instituciones democráticas que llevarían la paz al país mesopotámico y, en consecuencia, a la ocasión de que las fuerzas norteamericanas y aliadas pudieran retirarse, proporcionando así dos sonados éxitos políticos a Bush: la justificación a posteriori de la intervención militar, tan discutida, y el cese del motivo de preocupación popular ante una guerra cada vez más costosa en dinero, prestigio y vidas propias y ajenas. Pero de lo que habla ahora Bush no es de retirar tropas sino de enviar nuevos contingentes militares.

Sobran motivos para esto. El proceso democrático que comenzó con las elecciones para crear una asamblea provisional ha entrado en un camino lleno de obstáculos. No es el menor que incluso milicias chiíes y kurdas se tomen ya la justicia por su mano, efectuando secuestros, torturas, asesinatos contra suníes o baasistas.

El proyecto constitucional seguía bloqueado el viernes por la noche en medio de una gran confusión. Si no se lleva adelante, a Bush se le agrava la situación en los tres frentes políticos y militar que se citan al comienzo. Obtener o no, en principio, el consenso en el proyecto constitucional supone para el presidente norteamericano un cierto éxito o un fracaso. Si el proyecto sigue, será un alivio para él, pero el camino que seguir continúa de todas formas lleno de recovecos y obstáculos que pueden llegar a ser insalvables. Muchas sombras se acumulan sobre las fechas que se habían fijado para el referéndum constitucional, el 15 de octubre, y para celebrar nuevas elecciones generales, el 15 de diciembre.

Desánimo portugués 

El Pais (Madrid)
editorial

Hace tiempo que los portugueses andan desanimados. El ver arder, por tercer verano consecutivo, sus bosques ha reforzado estos días una introspección interna en un país profundamente deprimido y que no parece poder salir de su malestar. Se le amontonan los problemas y carece, cuando más lo necesitaría, de proyecto de país. La separación entre la clase política y la ciudadanía alimenta este pesimismo.

Los incendios, afortundamente apagados -en parte gracias a una ejemplar colaboración europea-, han puesto de forma desgraciada el foco sobre un campo abandonado por los jóvenes, sobre la desintegración acelerada del mundo rural, y sobre la falta de ordenamiento territorial. Portugal ha cambiado profundamente, para bien, aunque en el camino se olvidó de ese mundo rural. Pero el proceso de modernización y de crecimiento económico con la democratización y la entrada en la hoy Unión Europea ha sido a todas luces positivo, como en España.

Desde hace un quinquenio, ha entrado en una senda en la que no acaba de encontrarse. La economía, a la baja desde 2000, entró en recesión a finales de 2002, y desde entonces no remonta. Ante el encarecimiento del precio del petróleo, ni siquiera se podrá cumplir la tímida previsión del Banco de Portugal de un crecimiento del 0,5% del PIB este año. Mientras, crece el desempleo, del 4,1% en 2001 al 7,2% en la actualidad. Las recetas que han aplicado los diversos Gobiernos no han hecho sino engordar el Estado -hasta un 6,8% del PIB, casi el doble de lo permitido por la pertenencia al euro-, y los impuestos a los ciudadanos.

La depresión tiende a devorar a sus dirigentes, y la crisis de gobernabilidad la alimenta. Antonio Guterres tiró la toalla. Durao Barroso se marchó a Bruselas, y su sucesor, Pedro Santana Lopes, cayó en el caos administrativo. La victoria de José Sócrates ha despertado esperanzas, pero también el joven socialista ha sufrido en carne propia los últimos acontecimientos y, previsiblemente, pagará un precio, aumentado en las zonas devastadas por el fuego, en las municipales de octubre. Tan profunda parece la crisis política, que Mario Soares, a sus 80 años, que lo ha sido todo en Portugal, se ha propugnado como candidato a las elecciones presidenciales de enero, y la derecha mira a Anibal Cavaco Silva como posible contrincante. Son símbolos del pasado, y su candidatura es reflejo de que la nueva generación no ha llenado plenamente el hueco.

Portugal, sin embargo, se recuperará. Si hace unos años logró ponerse en forma para entrar en el euro, puede hacerlo de nuevo y afrontar los nuevos desafíos con el esfuerzo de todos y mediando un gran consenso nacional. Aunque los niveles de confianza de los agentes económicos tienden a empeorar, las empresas están haciendo grandes pasos en su reestructuración. La sociedad civil comienza a despertar y a movilizarse. Es de esperar que logre provocar un cambio en la forma de gobernar y un empuje para las inaplazables, y duras, reformas estructurales que Portugal no puede demorar más. Pero, ante todo, lo que los portugueses deben recuperar, y hay motivos para ello, es ilusión.

El Parlamento iraquí recibe hoy la Constitución, rechazada por los suníes 

El Pais (Madrid)

El borrador de la Constitución iraquí será sometido hoy al Parlamento, tras dos semanas de prórrogas. Las diferencias entre los tres principales grupos del país -chiíes, suníes y kurdos- sobre el modelo de Estado impidieron hasta última hora de ayer alcanzar un acuerdo. Chiíes y kurdos defienden un sistema federal. La minoría suní se opone a la descentralización.

La comunidad suní de Irak hizo ayer un último esfuerzo por ver reflejados sus intereses en el borrador del texto constitucional que está previsto que sea sometido hoy al Parlamento con o sin el acuerdo de esta minoría. Sus intereses se concentran en el rechazo frontal al modelo federal sobre el que coinciden chiíes y kurdos. Los suníes temen que el federalismo ponga en peligro la unidad de Irak y se traduzca en el control por parte de chiíes y kurdos de los pozos de petróleo del norte y del sur del país.

No obstante, en un último esfuerzo negociador, los líderes suníes aceptaron ayer el establecimiento de una región autónoma para el Kurdistán, pero reiteraron su rechazo al federalismo chií y consideraron poco probable que acaben apoyando el documento, al tiempo que insistieron en que la falta de acuerdo incrementará la violencia en las calles de Irak.

El último borrador presentado por chiíes y kurdos incluye sólo ligeras modificaciones sobre la cuestión federal, convertida hasta ahora en un escollo insalvable en el proceso negociador. El borrador constitucional pospone la cuestión federal a una decisión del nuevo Parlamento que deberá ser elegido en los comicios del próximo 15 de diciembre. Pero muchos suníes consideran esa concesión insuficiente, y una simple maniobra de los chiíes que, al constituir el 60% de la población, lograrían fácilmente una nueva mayoría parlamentaria.

Símbolos baazistas

Otra de las cuestiones que se ha topado con la negativa suní ha sido la prohibición de los símbolos del partido Baaz. Los chiíes han aclarado que con esta medida pretenden ilegalizar todo lo que tuviera que ver con Sadam Husein o su régimen, pero los suníes consideran que se trata de un plan para apartar a los antiguos baazistas de la vida pública.

Los negociadores suníes aspiraban ayer, no obstante, a limar las diferencias y dejaron la puerta abierta a nuevos encuentros con sus homólogos chiíes y kurdos, así como con el embajador estadounidense en Bagdad, Zalmay Khalilzad. El texto revisado está previsto que sea sometido hoy al Parlamento, como advirtió el presidente de la Cámara el sábado, con o sin el visto bueno de los suníes que constituyen el 20% de la población.

El juego de los cortadores de cabezas 

ABC (Madrid)
por PABLO M. DÍEZ, CORRESPONSAL

PEKÍN. Como si de una competición deportiva se tratara, el periódico japonés Nichinichi Shimbun informaba a finales de 1937, en plena ocupación de buena parte de Asia, de que dos oficiales del Imperio del Sol Naciente se habían retado para ver quién era capaz de cortar más cabezas durante el asedio a Nanjing, la capital de China en esa época.

«Súper récord de decapitaciones: Mukai, con 106, contra Noda, con 105. Los dos tenientes llegan a la final», titulaba el rotativo, que acompañaba la noticia con una fotografía en la que ambos militares, Toshiaki Mukai y Tsuyosi Noda, posaban orgullosos con sus respectivas katanas.

Al término del conflicto, la prueba documental de tan atroz duelo sirvió para que los tenientes fueran condenados y ejecutados como criminales de guerra por las atrocidades cometidas durante la masacre de Nanjing.

En uno de los episodios más salvajes de la Historia de la Humanidad, entre 140.000, según los aliados, y 300.000 personas, según el Gobierno chino, fueron asesinadas por las tropas niponas en sólo seis semanas, desde que comenzó el asalto el 13 de diciembre de 1937 hasta que la ciudad capituló en enero de 1938.

Orgía de sangre y destrucción

Desde entonces, el macabro juego de cortar cabezas protagonizado por los tenientes se convirtió en un símbolo de la orgía de sangre y destrucción desatada por el Ejército japonés durante la cruel invasión de China, que se prolongó desde 1931 hasta 1945. Pero el recuerdo de tan espeluznante pasado no sólo ha perseguido a las víctimas, sino también a los familiares de los dos infames militares, que han visto cómo su nombre quedaba manchado para el resto de sus días.

Para librarse de una vez por todas de la vergüenza que pesa sobre su apellido, la hija de uno de los oficiales implicados en la matanza, Chieko Mukai, se ha decidido a emprender una batalla en los tribunales contra el periódico Mainichi Shimbun, el sucesor del diario que publicó la noticia originalmente, y además contra el diario Asahi Shimbun, que se hizo eco e investigó la macabra historia en 1971. Ambos han sido acusados de difamación y de inventarse el reportaje porque, según esgrimía la parte demandante, dicha crónica estaba originalmente «totalmente infundada y ha mancillado el honor de las dos familias».

Con tales argumentos y exigiendo además una indemnización de 36 millones de yenes (266.459 euros), el caso consiguió llegar hasta un tribunal de Tokio, que es el que acaba de dictar sentencia.

Amparándose de nuevo el tribunal en las abundantes pruebas documentales existentes, el magistrado Akio Doi ha desestimado finalmente la demanda interpuesta por los familiares.

Orgullosos de sus acciones

Según recoge el fallo judicial, los dos tenientes imperiales no sólo no intentaron ocultar su participación en la matanza, sino que además «estuvieron completamente de acuerdo con publicar la información y ambos admitieron que habían competido por cortar la cabeza a los prisioneros de guerra».

Aunque el magistrado reconoce que «el artículo incluye algunos elementos falsos y exageraciones», también señala que «es difícil que el texto sea una ficción basada en hechos no reales». En este sentido, el juez se basa en que «no ha habido aún una evaluación histórica final que desmienta este episodio» para rechazar las pretensiones de los parientes de los dos oficiales nipones.

Hasta el Supremo

Ante esta decisión, el abogado de la familia ya ha anunciado que recurrirá al Tribunal Supremo de Japón. Frente a dicha postura, Katsuichi Honda, uno de los periodistas que investigó la historia en 1971 y que curiosamente no ha sido llamado a declarar, ha vuelto a insistir en que «no hay duda de que aquella barbaridad ocurrió», por lo que ha criticado que «llevar estos casos a los tribunales parece un intento de negar la masacre de Nanjing o la agresión a China».

Como demostraron las multitudinarias manifestaciones anti-japonesas registradas en China el pasado mes de abril, las heridas de la Segunda Guerra Mundial siguen sin cerrarse en Asia. Pero los familiares de los dos tenientes del Ejército imperial no son los únicos que han acudido a los tribunales por un episodio acaecido durante la ocupación nipona.

Todo tipo de víctimas

De hecho, numerosas víctimas chinas, desde esclavas sexuales que fueron obligadas a prostituirse hasta ciudadanos que resultaron afectados por las armas químicas fabricadas por Tokio, suelen recurrir a la justicia para exigir indemnizaciones millonarias que siempre son desestimadas.

Con el propósito de no olvidar tan sangriento pasado, y también para seguir manteniendo vivo el sentimiento anti-japonés, estos días se celebra en el Museo Nacional de Pekín una demoledora exposición sobre la masacre de Nanjing.

Con abundante material gráfico sobre las atrocidades cometidas por las tropas del Imperio del Sol Naciente, dicha muestra recuerda que 300.000 personas (140.000, según los tribunales de guerra de la época) fueron exterminadas de las formas más salvajes durante la conquista de la entonces capital de China.

sábado, agosto 27, 2005

Índice de hoje 

- Merkel contacta con líderes conservadores europeos para explicar su no a Ankara (La Vanguardia, Barcelona)
- China quiere renegociar al alza las cuotas textiles (ABC, Madrid)
- Los textiles chinos no son diluvio (Xinhua, Pequim)
- O preço do petróleo, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 20 Ago 2005)
- Ou à primeira ou nunca, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 19 Ago 2005)

Merkel contacta con líderes conservadores europeos para explicar su no a Ankara 

La Vanguardia (Barcelona)
por MARC BASSETS, Corresponsal BERLÍN

Ya actúa como si fuese canciller, buscando alianzas entre quienes, si se cumple su objetivo, serán los futuros homólogos, y presionando para imponer su programa. La democristiana Angela Merkel, favorita en las elecciones alemanas del próximo 18 de septiembre, ha enviado una carta a los líderes conservadores de la Unión Europea en la que explica por qué se opone a la adhesión de Turquía.

Las negociaciones para que Turquía entre en la UE deben empezar el próximo octubre. En ese momento, si los sondeos aciertan, Merkel podría estar a punto para gobernar a Alemania e influir en el proceso. Una victoria suya podría modificar el equilibro de fuerzas en Europa respecto a la adhesión de Turquía y ponerlo más difícil a los partidarios de una negociaciones con el único objetivo de la adhesión completa

"Estamos convencidos de que la entrada de Turquía desbordaría a la UE políticamente, económicamente y socialmente, y pondría en peligro el proceso de integración", escriben Merkel y Edmund Stoiber, jefe del partido hermano, la Unión Socialcristiana bávara (CSU). La carta va dirigida a los primeros ministros conservadores de la UE, entre ellos el francés Dominique de Villepin y el italiano Silvio Berlusconi.

Otro argumento que ofrecen los líderes democristianos alemanes es la necesidad de que una entrada de Turquía sea aprobada por los ciudadanos de Europa. "Sabemos que la mayoría de la población alemana y de otros estados miembros comparte nuestras reflexiones", advierten. Merkel propone, en vez de la adhesión, una "asociación privilegiada", que además, sostiene, tendría la ventaja de ofrecer una alternativa si las negociaciones fracasasen.

El actual Gobierno alemán, formado por socialdemócratas y verdes, es uno de los máximos promotores de la adhesión de Turquía. Gracias, en parte, a su defensa de la entrada de Turquía en la UE, el canciller Gerhard Schröder puede contar con gran parte de los votos de los alemanes de origen turco.

China quiere renegociar al alza las cuotas textiles 

ABC (Madrid)
por PABLO M. DÍEZ, CORRESPONSAL

PEKÍN. Continúa el pulso textil entre China y la Unión Europea (UE), cuyos representantes mantuvieron ayer su segunda jornada de negociaciones para desbloquear la situación de los más de 60 millones de prendas que permanecen retenidas en las aduanas del Viejo Continente.

Tal avalancha de ropa ha provocado que seis categorías de productos hayan rebasado ya los cupos previstos para todo el año, que fueron fijados en un acuerdo alcanzado hace sólo dos meses y que se ha revelado totalmente inútil. Y es que, entre la firma de dicho trato y su entrada en vigor en julio, los importadores europeos incrementaron sus pedidos textiles a China para no verse afectados por la imposición de nuevas cuotas.

Como consecuencia, las exportaciones de ropa asiática a la UE se dispararon un 85% con respecto a julio de 2004, aumentando los ingresos en 1.704 millones de euros.

Ante la crisis causada, que ha enfrentado a los países europeos productores de textil (España, Francia, Italia y Portugal) con los importadores (Alemania, Holanda, Suecia y Dinamarca), Bruselas busca una nueva solución para permitir la entrada de las prendas bloqueadas y evitar el desabastecimiento de las tiendas en las temporadas de otoño e invierno.

Dicho conflicto le ha venido como anillo al dedo a Pekín, que pretende ahora renegociar al alza unos límites ya consensuados y que imponían a diez categorías de productos un incremento de las exportaciones de entre un 8 y un 12,5% con respecto a 2004. En este sentido, el régimen comunista ha pedido ya a la UE que flexibilice dichos cupos porque, tal y como explicó ayer a la agencia Efe Mei Xinyu, un experto vinculado al Ministerio de Comercio, «las empresas chinas quieren establecer una nueva cuota para 2005».

Como el gigante asiático desea que dichos márgenes se adopten dependiendo del ritmo de crecimiento de sus exportaciones, se ha negado a aceptar la medida propuesta por la delegación comunitaria, que apostaba por emplear este año los límites estipulados para el siguiente ejercicio.

Los textiles chinos no son diluvio 

Diário do Povo (Pequim)

A partir de 1961, el entonces Acuerdo General de Aranceles y Comercio (GATT) sometió el comercio de textiles al sistema de control especial del comercio, imponiéndole limitaciones cuantitativas. Los países de este producto, muy descontentos con esta estipulación irracional, han hecho incansables esfuerzos por derogarlo.
Tras enérgicos encontronazos en la vuelta Uruguay se llegó por fin al “Acuerdo sobre los Textiles y el Vestido”, que establece un calendario bien definido para cancelar definitivamente las cuotas, a saber; después de un período de transición de diez años por cuatro etapas, se daría fin, el 1 de enero de 2005, al sistema de cuotas en el comercio global de textiles impuesto a los miembros de la Organización Mundial del Comercio (OMC) durante más de 40 años, y se repondría el comercio de textiles bajo las reglas únicas elaboradas por la organización de comercio multilateral para el comercio de mercancías.
El 1 de enero de 2005 pareció un día de primavera para los textiles chinos. Sin embargo, la anulación de las cuotas no les trajo de inmediato la buena noticia: la llegada integral de la nueva época de libre comercio. De hecho, el 21 de mayo de 2003 y el 6 de abril de 2005, EE.UU. y UE, los dos mayores mercados importadores de textiles del mundo, elaboraron y publicaron sucesivamente procedimientos y guías de medidas de protección dirigidas contra la importación de textiles chinos, de modo que éstos enfrentan en su exportación medidas protectoras discriminatorias nunca vistas.
La organización de la industria de confecciones y textiles de Europa declaró sensacionalmente que el sostenido y rápido aumento de textiles chinos en Europa conduciría a la desocupación de 600.000 europeos y al cierre diario de 17 fábricas. Y hubo quienes dijeron con exageración que las medias producidas por un pequeño poblado chino son suficientes para el consumo de toda la población mundial, tomando los textiles chinos por un horrible “diluvio”. Hasta cierto punto, estas afirmaciones son, ni más ni menos, otra versión de la “teoría de la amenaza china”.
Es innegable que la industria textil china tiene una magnitud considerable. Según estadísticas, la cuarta parte de las confecciones del mundo proviene de 35.000 fábricas de los deltas del Changjiang (río Yangtsé) y del Zhujiang (río de las Perlas). Más de 18 millones de chinos trabajan directamente en la industria de textiles y los empleados indirectos rondan 100 millones.
Esto constituye la ventaja relativa de la industria china, y su ventaja para tomar parte en el comercio internacional. De acuerdo con la teoría de David Ricardo sobre el comercio internacional con ventajas relativas, si los diversos países participan en el comercio internacional con sus productos de ventaja relativa, los recursos naturales podrán ser distribuidos de la forma más razonable y los consumidores del mundo podrán disfrutar de más bienestar. Así que esto no tiene de por sí nada de discutible. En realidad, hoy día cuando van creciendo la globalización económica y la interdependencia en la economía mundial, la única opción correcta es la complementación recíproca de ventajas en procura de beneficios mutuos y comunes.
No obstante, desde hace mucho tiempo las cuotas han restringido la capacidad exportadora de textiles chinos, torciendo seriamente la configuración del comercio mundial de textiles. Los hechos corroborarán que los meros enfrentamientos no sirven para resolver ningún problema. No se debe tomar más el comercio internacional por juegos de enfrentamiento, sino como plataforma para alcanzar beneficios mutuos y comunes.
Por consiguiente, el mundo exterior no debe sentir miedo de la exportación de textiles chinos y formar de esta manera la “suposición de que la exportación de textiles chinos perjudicaría al mundo”. Pero, lamentablemente, algunos países, partiendo de la necesidad de sus propios intereses, no han cesado de propagar artificialmente la influencia negativa de los textiles chinos, con la tentativa de someter su exportación a las reglas de comercio irracionales. Esto queda bien claro en la actual crisis del comercio de textiles entre China y UE. (Pueblo en Línea)

O preço do petróleo 

Público (Lisboa) 20 Ago 2005
por Vasco Pulido Valente

P preço do petróleo sobe. Alguns peritos prevêem que chegará em Dezembro aos 68 dólares por barril. Outros que chegará a 100. Ninguém sabe ao certo. E ninguém sabe ao certo, por causa do que pudicamente se chama "a instabilidade no Médio Oriente". Ou seja, falando com franqueza, da maneira como correr, tanto no terreno como na própria América, a guerra de Bush contra o Iraque e o Irão e também, em certa medida, contra a Siria e o radicalismo palestiniano (se é que, no fundo, ele se distingue do governo ostensivo da Palestina). No meio das nossas pequenas preocupações domésticas, ninguém parece reparar que tudo depende, para nós, para a Europa e para o mundo, do que se passa Bagdad, em Teerão ou na Faixa de Gaza. Mas depende.

No Iraque (que produz menos de metade do crude que produzia), o Parlamento não se conseguiu entender sobre a Constituição ou, mais precisamente, sobre o federalismo, a lei islâmica, a lei eleitoral e a putativa divisão dos lucros do petróleo. O terrorismo sunita, conduzido pela Al-Qaeda, continua a empurrar o país para a guerra civil. O Exército local (xiita), que a América se obstina em formar, não foi até
agora capaz de restabelecer um mínimo de segurança e ordem e, sem uma autoridade política que o unifique e comande, provavelmente nunca será. Entretanto, a miséria e o desemprego aumentam, sem remédio visivel. Pior aínda, na América 53 por cento da população quer uma retirada imediata, que deixaria o Médio Oriente na iminéncia de uma incalculável catástrofe e o Ocidente, a começar pela Europa, num caos.

Fora isto. que já não é pouco, o Irão "elegeu" um Presidente "duro" e tem hoje um governo quase inteiramente recrutado na Guarda Revolucionária, na Milicia e nos serviços secretos, que se destina a "combater" a "ocidentalização" e respectivas "calamidades". Faz naturalmente parte essencial desse combate persistir no "programa nuclear", que tarde ou cedo, mais cedo do que tarde, levará à bomba atómica. E, por fim, há a Palestina, onde o Hamas declarou que não tenciona abandonar a "resisténcia armada", com ou sem a evacuação de Gaza. Não: digam o que disserem os peritos, o preço do petróleo não vai descer, nem sequer parar. É um preço político: um preço que muito razoavelmeme reflecte o beco sem saida em que Bush meteu o Ocidente. E o tempo só pode agravar as coisas.

Ou à primeira ou nunca 

Público (Lisboa) 19 Ago 2005
por Vasco Pulido valente

Segundo uma fonte geralmente bem informada, parece que a esquerda se prepara para apresentar três candidatos na 1ª volta das presidenciais: Mário Soares pelo PS, evidentemente, um candidato pelo BE e um candidato pelo PC. Isto para que os três partidos possam afirmar claramente a sua "identidade", antes de se juntarem na "luta final" contra o diabólico Cavaco. Nunca se viu tanta estupidez junta. Para começar, Soares, que se radicalizou e anda muito longe do governo, não vai afirmar a "identidade" do PS como em 85-86, quando execrava e, principalmente, não se queria aliar ao resto da esquerda: a Zenha, que era o homem de Eanes e do compromisso com o PC; ou a Pintasilgo, que era um símbolo de uma nostalgia "revolucionária" insensata e estéril. Hoje, na campanha da 1ª volta, Soares vai fatalmente agravar as divisões do PS, que já de si não são poucas. Quanto ao BE e ao PC, só se podem justificar e, de caminho, arranjar alguns votos demolindo Sócrates, coisa que provavelmente não os recomendará ao militante típico do PS, abancado, ou com esperanças de se abancar, à manjedoura pública.

Os teóricos desta estratégia, que se inspiraram com certeza na eleição de 85-86, acham que a separação na 1ª volta "fixaria" o eleitorado e que o dramatismo da 2ª levaria Soares à Presidência. Esqueceram que em 85-86 a separação foi boa por três razões. Antes de mais nada, porque havia um genuíno medo de que o PC e os "militares de Abril", que decerto modo Eanes representava, se conservassem na área do poder. Depois porque a extravagància de Pintasilgo garantia a derrota de toda a esquerda. E, finalmente, porque Freitas, com o seu lendário gênio político, se enterrou a si próprio, fazendo de Zenha na 1ª volta o seu adversário príncipal e chegando a garantir que o voto em Soares não punha em perigo nem a democracia, nem o país. Com isto, Soares, na 2ª volta, acabou por emergir como o ponto de equilíbrio entre a esquerda radical e a destemperada arrogància da direita e lá conseguiu "passar". Por um fio.

Agora, a única ténue possibilidade de Soares "passar" está em unir a esquerda logo na 1ª volta, criando um movimento geral com mais força, energia e originalidade do que a soma das partes. Farto de partidos, farto da crise, farto de Sócrates, Portugal talvez se impressionasse. Principalmente, se Cavaco fosse Freiras. De qualquer maneira, a questão ê simples: Soares ganha na 1ª volta ou não ganha. Desconfio mesmo que não haverá 2ª.

sexta-feira, agosto 26, 2005

Índice de hoje 

- Minoristas franceses critican cuota de UE sobre textiles chinos (Xinhua, Pequim)
- Proteccionismo de UE hace víctimas a consumidores (Xinhua (Pequim)
- Son factores políticos lo que determina los altibajos del precio de crudo (Diário do Povo, Pequim)

Minoristas franceses critican cuota de UE sobre textiles chinos 

Xinhua (Pequim)

PARIS, 24 ago (Xinhuanet) -- Los minoristas de confección franceses criticaron a la Unión Europea (UE) hoy, miercoles, por imponer cuotas a la importación de textiles chinos, diciendo que la restricción va contra los reglamentos económicos básicos.

Las cuotas son "demasiado tardías e ilógicas", señaló Alain Seroussi, presidente de Body One, una marca que abarca 150 tiendas de ropa interior.

"Las medidas fueron negociadas para proteger el empleo en la industria textil francesa, pero la industria textil debió ser restructurada hace unos años", dijo a Xinhua Seroussi.

"Políticamente, será útil consolar al pueblo con algunas cuotas en algunos productos. Pero si nos protegemos contra China hoy, ¿podremos hacer el mismo contra Vietnam y la India?", preguntó.

Agregó que China es un país donde las personas son trabajadoras y los extranjeros deberían pensar en su ardor proteccionista y centrarse en el crecimiento de los países en desarrollo como una oportunidad de promover su propio desarrollo.

Gracias a la globalización, el 30 por ciento de la producción de Body One, como un aspecto importante de su negocio, se cumple en China y la firma ha testimoniado un crecimiento sostenible en los últimos años.

"China se está abriendo hacia fuera y su industria es cada vez más activa. No debemos despreciar su potencial de mercado", reiteró Seroussi.

Para Patrice Lesguer, presidente de Vet'Affaires, una cadena de 80 tiendas de trajes de baño, calcetines y camisetas de precios reducidos, las cuotas impuestas a los textiles chinos contrarían el un reglamento económico básico que es comprar lo más barato posible y vender lo más barato posible.

Los artículos textiles y las confecciones son productos básicos y los consumidores europeos tiene mucho por ganar si levantan las cuotas, explicó Lesguer.

"Desde 1992, el 50 por ciento de nuestras compras se realizan en China y mis precios de venta cayeron el 6 por ciento en 2004. Planeamos hacer el 90 por ciento de nuestras compras en China con el objetivo de bajar los precios de venta un 10 por ciento este año", dijo a Xinhua.

"Sin embargo, el restablecimiento de cuotas nos obliga a volvernos hacia Bangladesh, Pakistán o la India para comprar. Eso elevará nuestros costos", afirmó, y añadió que el restablecimiento de cuotas es una decisión lamentable para su compañía.

"Es más fácil comprar en China que en otros países. La industria textil está muy activa en China, encontramos con facilidad todo lo que necesitamos aun en una sola región, además de buena calidad", expresó.

Lesguer ha enviado a sus hijos y nietos a hacer compras en muchas provincias chinas, tales como Fujian, Guangdong, Zhejiang, Jiangsu, Shangdong y Henan.

Algunos grandes distribudores como Carrefour y Leclerc, Etam, H& M, o C&A, se arriesgan a la no entrega de sus pedidos, según el diario francés Le Figaro.

El presidente de la asociación francesa de minoristas de confección, Lucien Odier, se quejó anteriormente de problemas de suministro causados por las cuotas que podrían dirigirse a estantes vacíos cuando los estudiantes regresen a la escuela el próximo mes.

"Con la llegada de cuotas el 21 de junio, descubrimos que nos encontramos en una situación embarazosa. Las mercancías han sido pagadas, entregadas y fijadas con nuestras marcas, pero aún esperan la liquidación de los aranceles aduaneros", dijo.

Según las últimas cifras publicadas por el Ministerio del Comercio de Francia, 48 millones 300 mil suéteres, 17 millones 100 mil pantalones y cerca de 500 mil blusas producidos en China están bloqueados en puertos europeos.

Además, un millón 600 camisetas, tres millones 400 mil brasieres y mil 470 toneladas de hilo de lino también deben ser retenidos debido a las cuotas impuestas en junio, cuando la Comisión Europea y el Ministerio del Comercio de China acordaron proteger a los manufactureros textiles europeos limitando las importaciones chinas a Europa hasta finales de 2007.

Francia, que ha impuslado mucho el acuerdo de cuotas, instó la semana pasada a una resolución más "pragmática" que la ejecución de cuotas en un momento en que aumentan las quejas.

"Si tenemos decenas de miles de suéteres amontonados en nuestras fronteras, no es muy razonable aplicarla de una manera completamente ordotoxa", indicó la ministra francesa de Comercio, Christine Lagarde. Fin

Proteccionismo de UE hace víctimas a consumidores 

Xinhua (Pequim)

LONDRES, 25 ago (Xinhuanet) -- Las restricciones de la Unión Europea (UE) a las importaciones de productos textiles chinos están lesionando a millones de consumidores comunes, informó hoy el diario Financial Times.

La última crisis del vestido, descrita como la mayor desde la Segunda Guerra Mundial, demuestra qué mal dirige la UE sus negocios, señala el diario.

Si el acuerdo textil de China hubiera sido discutido y debatido de forma adecuada, es poco probable que hubiera sobrevivido al escrutinio, agrega.

Peter Mandelson, comisionado comercial de la UE, creó una "cabecera de puente" para otras industrias dispuestas al proteccionismo, señala el diario.

Tan pronto como concluyó sus conversaciones en Beijing, fue presionado por los fabricantes de calzado para proteger más sus productos, indica el Financial Times.

Todo el lamentable episodio, agrega, "nos recuerda que no puede haber pausa en la lucha por la reforma económica, la liberalización y el comercio libre".

David Willets, columnista del Financial Times, dijo que el gobierno británico debe decir al comisionado comercial que se opone a las cuotas.

No pude haber compromiso en la batalla contra el proteccionismo, indicó, y agregó que "el comercio libre es la mejor forma de lograr una prosperidad sustentable".

El comercio libre en la industria textil se logró finalmente en enero de este año, con el fin del Acuerdo Comercial Multifibras de 1974. Pero al aumentar las exportaciones de textiles chinos, Mandelson pidió a los chinos firmar un acuerdo voluntario de exportación con la UE.

El acuerdo limita el crecimiento de las importaciones de 10 categorías de textiles chinos a entre 8 y 12.5 por ciento al año de 2005 a 2007. El 17 de mayo, la UE advirtió que emitiría sanciones contra los chinos si no lo cumplían.

Pero los eventos "desastrosos" de las últimas semanas demuestran "que equivocado estaba (Mandelson)", señala el periódico. Fin

Son factores políticos lo que determina los altibajos del precio de crudo 

Diário do Povo (Pequim)

El precio de crudo en el mercado internacional sube vertiginosamente en medio de gritos bulliciosos, avanzando enérgicamente hacia 70 dólares por barril, lo que ha hecho añicos la tesis de espumas del precio de crudo. Uno de los fundamentos de esta tesis es que la oferta de este producto es suficiente en la arena internacional, y además los dirigentes de la Organizacion de Países Exportadores de Petróleo lo han reafirmado más de una vez. Sin embargo, la realidad es que el precio de crudo ha roto una y otra vez el récord histórico.

Es evidente que la modalidad tradicional de análisis, que combina los factores económicos con los geopolíticos, no puede dar una explicación lógica a este fenómeno anormal. La razón de mayor probabilidad es que los factores económicos ya han dejado de jugar el papel principal en la configuración del precio de crudo. Diversos indicios demuestran que los factores políticos han determinado los altibajos de este precio, y los económicos tradicionales han sido relegados al plano secundario.

El viernes de la semana pasada los futuros del crudo en Nueva York subieron enérgicamente en dos dólares, lo que fue provocado por un ataque a los barcos de guerra de EE.UU. y el estallido de una revuelta en una zona productora de petróleo de El Ecuador. Estos dos sucesos desembocaron en una reducción momentánea de la oferta de crudo en 200.000 barriles diarios. Esto hace ver que la influencia política en el precio de crudo sobrepasa en gran medida el cambio de relaciones oferta-demanda de este energético.

El alza del precio de crudo reporta a EE.UU. más beneficios que pérdidas

En junio de 2005, la reserva estratégica nacional de petróleo de EE.UU. llegó por primera vez al tope de unos 700 millones de barriles, y se informa que es posible que el Gobierno norteamericano incremente su capacidad de inventarios hasta 1.000 millones de barriles. En el proceso de alza del precio de crudo pasando de 60 dólares por barril hacia metas más altas, EE.UU. no sólo se abstiene de hacer uso de su reserva estratética de petróleo para intervenir en el mercado, sino que compra incesantemente crudo para aumentar su reserva, lo que contribuye directamente a tensar la oferta y estimular el alza de su precio. Además, el Gobierno norteamericano pone en juego los medios de comunicación y el capital para manejar el precio de crudo.


¿El alza del precio de crudo ha hecho grandes daños a la economía estadounidense?

Una serie de cifras dan respuesta a la pregunta. Desde el 12 de agosto, los precios medios de petróleo de tres categorías en el mercado minorista de EE.UU. es de 2,53 dólares por galón, equivalente a 5,42 yuanes de renminbi por litro. Si excluimos el impuesto por consumo de combustible, que es el 30%, el precio es de 4,2 yuanes por litro, lo que es más bajo que el precio de gasolina china de número 93. El precio minorista de 2,53 dólares por galón es el más alto en EE.UU. hasta ahora. El precio de petróleo en EE.UU. fluctúa según sea el precio de crudo. Esto quiere decir que el precio de petróleo para los consumidores norteamericanos es más bajo que en China. No hay que olvidar que otras mercancías en EE.UU. se venden a precios más altos que en China.

El autor de este artículo sostiene que el alto precio de petróleo ha ocasionado un daño muy insignificante para EE.UU., lejos de los perjuicios que sufren China y la Unión Europea. Es por ello, el alza del precio de crudo reporta más beneficios que pérdidas a EE.UU., esto además sin contar los beneficios derivados de la afluencia de dólares de los países productores de petróleo a EE.UU. para reducir los costos del capital. En comparación, el alto precio de crudo ha asestado golpes de consideración a China y a la Unión Europea.

Los riesgos políticos de Africa afectan durante un tiempo la seguridad de la oferta de crudo

El incremento de crudo proviene principalmente de las zonas africanas que tienen una corta historia al respecto y experimentan riesgos políticos relativamente serios. Esto origina inquietudes sobre la seguridad del suministro de crudo, lo que constituye una de las causas del alza de precio de este producto. En los últimos años, los comportamentos poco satisfactorios de la producción de petróleo en Rusia y en el Mar del Norte de Gran Bretaña han diminuido la capacidad productora de reserva de la OPEP, han condicionado la capacidad de la OPEP para hacer frente a la posible interrumpción de suministro, y han elevado el factor riesgo en los precios de petróleo.

El problema nuclear de Irán es poco claro, lo que también constituye uno de los principales factores del alza repetida del precio de crudo. Sobre todo, cuando el presidente Ahmadi Neyad, de línea dura, subió al poder, Irán ha reanudado su programa nuclear en Isfahan, y como resultado de ello, las negociaciones entre Irán y la Unión Europea se han estancado. Los inversionistas consideran que es posible que el Gobierno norteamericano adopte una postura más dura para con Irán, y el alza del precio de crudo refleja esta perspectiva.

En el futuro, el precio de crudo depende de la baza política

Si el Gobierno norteamericano está dispuesto a hacer uso de su reserva estratégica de petróleo, la caída del precio de crudo será relativamente grande. A finales de septiembre de 2004, el Gobierno norteamericano hizo uso de su rerserva estratégica tan sólo en 1.700.000 barriles, el precio de crudo bajó en un 25%. En la historia, EE.UU. lo hizo dos veces en gran escala, en enero de 1991 y septiembre de 2000 respectivamente, lo que hizo caer el precio de crudo en unas pocas semanas.

Si el problema nuclear de Irán sigue serio en su evolución, o si EE.UU. llega finalmente a hacer uso de la guerra para su solución, entonces el precio de crudo está muy lejos de llegar a su destino final. El autor del presente artículo sostiene que en un tiempo venidero, el problema nuclear de Irán es posiblemente el factor pincipal en las especulaciones del mercado.

La evolución del precio de crudo llegará a su final cuando las verdaderas víctimas salgan a la superficie, poniendo término al juego político. Este resultado, como es lógico, se produce cuando el consumo y la producción del crudo lleguen a un equilibrio, cuando la rebaja del consumo de enérgeticos permita crear una fuerza suficiente en la producción, y cuando se hayan desarrollado nuevas fuentes energéticas.

Volvamos al mercado interno. En realidad los altibajos del precio de combustible en el mercado del país tienen una dosis de juego de azar. Esto lo demuestra la crisis de abastecimiento de petróleo en diversos lugares del país. En cuanto a los futuros de petróleo se observa que hay gente que aprovecha la coyuntura de la tensión de abastecimiento para alzar el precio. No es muy necesario predecir sobre el alza o la caída del precio. El alza es el tono principal, y el reajuste, momentáneo. Por lo menos, hasta ahora es imposible vislumbrar un punto de inflexión del precio de crudo. (Pueblo en Línea)

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