sábado, abril 30, 2005
Índice de hoje
- La première image d'une planète extrasolaire (Le Figaro, Paris)
- España vive la mayor sequía en 60 años (Abc, Madrid)
- Wuxi: Un importante paso dado en el camino del “Valle del Cilicio chino” (Diário do Povo, Pequim)
- Seis clases de electrodomésticos de fabricación china tienen las participaciones más altas del mercado internacional (Diário do Povo, Pequim)
- Sushicídio (Jornal do Brasil, Rio)
- A "despedida" de Paulo Portas, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 24 Abr 2005)
- O Papa e o mundo moderno, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 22 Abr 2005)
- España vive la mayor sequía en 60 años (Abc, Madrid)
- Wuxi: Un importante paso dado en el camino del “Valle del Cilicio chino” (Diário do Povo, Pequim)
- Seis clases de electrodomésticos de fabricación china tienen las participaciones más altas del mercado internacional (Diário do Povo, Pequim)
- Sushicídio (Jornal do Brasil, Rio)
- A "despedida" de Paulo Portas, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 24 Abr 2005)
- O Papa e o mundo moderno, por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa, 22 Abr 2005)
La première image d'une planète extrasolaire
Le Figaro (Paris)
por Cyrille Vanlerberghe
C'est maintenant confirmé, le cliché présenté en septembre 2004 par des astronomes français et américains travaillant avec l'un des télescopes géants (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO) au Chili était bien un document extraordinaire : la première photo d'une planète extrasolaire, située à 230 années-lumière de la Terre. Il y a encore quelques mois, les chercheurs n'en avaient pas la preuve (Le Figaro du 14 septembre 2004), et bien des critiques avaient remarqué qu'il pouvait tout aussi bien s'agir d'un objet proche de l'étoile principale dans le champ du télescope, mais situé en fait beaucoup plus loin en arrière-plan. La découverte va être publiée dans la revue de référence Astronomy and Astrophysics.
«Grâce à des observations supplémentaires, nous avons pu constater que les deux objets bougeaient ensemble sur le fond du ciel, et qu'ils sont donc liés entre eux», précise Anne-Marie Lagrange, du laboratoire d'astrophysique de l'observatoire de Grenoble, et membre de l'équipe qui a réalisé ce cliché exceptionnel. Cette astronome fut la responsable scientifique de l'instrument d'optique adaptative Naos, installé sur l'un des quatre télescopes du VLT, qui a permis de corriger les tur bulences de l'atmosphère et de distinguer la planète à côté de l'étoile, malgré une très faible séparation angulaire. De plus, l'observation cruciale a été réalisée au Chili par l'un de ses anciens étudiant de thèse, Gael Chauvin, désormais post-doctorant à l'ESO au Chili.
Il y a tout juste un mois, des astronomes américains avaient déjà fait sensation en annonçant avoir détecté pour la première fois les lumières de planètes lointaines (nos éditions du 23 mars 2005). S'ils avaient effectivement enregistré quelques photons émis par des planètes, ils étaient en revanche bien incapables de présenter une image de ces astres nouveaux.
La planète prise en cliché par Gael Chauvin est un corps bien étrange, bien différent de ceux que l'on connaît dans notre système solaire. Tout d'abord, elle tourne autour d'une naine brune, une étoile ratée car trop petite pour brûler de l'hydrogène par des réactions de fusion thermonucléaire. D'autre part, elle pèse cinq fois la masse de Jupiter, ce qui en fait une gigantesque planète gazeuse, sans surface solide, et donc incapable d'abriter la vie telle qu'on la connaît sur Terre. Comme elle est très jeune (son étoile principale n'aurait que 8 millions d'années, ce qui est très récent par rapport aux 4,5 milliards d'années du Soleil), la planète n'a pas eu le temps de refroidir, et sa température extérieure dépasse encore les 1 500 °C. Les astronomes ont calculé qu'elle devait mettre environ 2 500 ans pour boucler une révolution autour de son étoile, à une distance qui équivaut au double de la distance entre Neptune et le Soleil. Toutes ces particularités ont en fait contribué à rendre la planète «visible» depuis le VLT : la planète est grosse et chaude, donc brillante, et elle tourne très loin d'une toute petite étoile, très peu lumineuse, donc peu aveuglante.
Par rapport à toutes les découvertes de planètes extrasolaires par des méthodes indirectes (en détectant la perturbation de l'étoile par les mouvements d'une planète), les images comme celle prise par le VLT permettront à l'avenir d'en savoir plus sur la composition chimique de ces corps, voir d'en suivre l'évo lution au cours du temps. «Mais après, pour avoir des images de planètes comme la Terre, où l'on pourrait espérer trouver de la vie, il faudra passer à l'échelle supérieure, avec d'extrêmement grands télescopes, de plus de 50 mètres de diamètre», avance Anne-Marie Lagrange. Un télescope de ce type, un monstre dont le miroir primaire ferait 100 mètres de diamètre, est justement à l'étude par des astronomes de l'ESO.
por Cyrille Vanlerberghe
C'est maintenant confirmé, le cliché présenté en septembre 2004 par des astronomes français et américains travaillant avec l'un des télescopes géants (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO) au Chili était bien un document extraordinaire : la première photo d'une planète extrasolaire, située à 230 années-lumière de la Terre. Il y a encore quelques mois, les chercheurs n'en avaient pas la preuve (Le Figaro du 14 septembre 2004), et bien des critiques avaient remarqué qu'il pouvait tout aussi bien s'agir d'un objet proche de l'étoile principale dans le champ du télescope, mais situé en fait beaucoup plus loin en arrière-plan. La découverte va être publiée dans la revue de référence Astronomy and Astrophysics.
«Grâce à des observations supplémentaires, nous avons pu constater que les deux objets bougeaient ensemble sur le fond du ciel, et qu'ils sont donc liés entre eux», précise Anne-Marie Lagrange, du laboratoire d'astrophysique de l'observatoire de Grenoble, et membre de l'équipe qui a réalisé ce cliché exceptionnel. Cette astronome fut la responsable scientifique de l'instrument d'optique adaptative Naos, installé sur l'un des quatre télescopes du VLT, qui a permis de corriger les tur bulences de l'atmosphère et de distinguer la planète à côté de l'étoile, malgré une très faible séparation angulaire. De plus, l'observation cruciale a été réalisée au Chili par l'un de ses anciens étudiant de thèse, Gael Chauvin, désormais post-doctorant à l'ESO au Chili.
Il y a tout juste un mois, des astronomes américains avaient déjà fait sensation en annonçant avoir détecté pour la première fois les lumières de planètes lointaines (nos éditions du 23 mars 2005). S'ils avaient effectivement enregistré quelques photons émis par des planètes, ils étaient en revanche bien incapables de présenter une image de ces astres nouveaux.
La planète prise en cliché par Gael Chauvin est un corps bien étrange, bien différent de ceux que l'on connaît dans notre système solaire. Tout d'abord, elle tourne autour d'une naine brune, une étoile ratée car trop petite pour brûler de l'hydrogène par des réactions de fusion thermonucléaire. D'autre part, elle pèse cinq fois la masse de Jupiter, ce qui en fait une gigantesque planète gazeuse, sans surface solide, et donc incapable d'abriter la vie telle qu'on la connaît sur Terre. Comme elle est très jeune (son étoile principale n'aurait que 8 millions d'années, ce qui est très récent par rapport aux 4,5 milliards d'années du Soleil), la planète n'a pas eu le temps de refroidir, et sa température extérieure dépasse encore les 1 500 °C. Les astronomes ont calculé qu'elle devait mettre environ 2 500 ans pour boucler une révolution autour de son étoile, à une distance qui équivaut au double de la distance entre Neptune et le Soleil. Toutes ces particularités ont en fait contribué à rendre la planète «visible» depuis le VLT : la planète est grosse et chaude, donc brillante, et elle tourne très loin d'une toute petite étoile, très peu lumineuse, donc peu aveuglante.
Par rapport à toutes les découvertes de planètes extrasolaires par des méthodes indirectes (en détectant la perturbation de l'étoile par les mouvements d'une planète), les images comme celle prise par le VLT permettront à l'avenir d'en savoir plus sur la composition chimique de ces corps, voir d'en suivre l'évo lution au cours du temps. «Mais après, pour avoir des images de planètes comme la Terre, où l'on pourrait espérer trouver de la vie, il faudra passer à l'échelle supérieure, avec d'extrêmement grands télescopes, de plus de 50 mètres de diamètre», avance Anne-Marie Lagrange. Un télescope de ce type, un monstre dont le miroir primaire ferait 100 mètres de diamètre, est justement à l'étude par des astronomes de l'ESO.
España vive la mayor sequía en 60 años
La Vanguardia (Barcelona)
por ANTONIO CERRILLO / JAVIER RICOU
España ha vivido el periodo de noviembre a marzo más seco desde 1947, año en que el Instituto Nacional de Meteorología empezó a recopilar el volumen de las precipitaciones en su red pluviométrica. El instituto advirtió ayer de la escasez de precipitaciones durante el otoño y el invierno. La situación registrada en los últimos siete meses -desde septiembre- ha sido calificada de "extrema sequía". Como resultado, las reservas de agua en los embalses que abastecen la región de Barcelona y Girona -en las cuencas internas de Catalunya- están al 47% de su capacidad, la peor situación de los últimos dos años, y siguen menguando a un ritmo de un 1% al mes, pues la falta de lluvias no se ha podido compensar.
Según los datos del instituto -dependiente del Ministerio de Medio Ambiente-, la escasez de precipitaciones se arrastra desde el final del verano pasado y se ha ido incrementado de forma considerable a lo largo del invierno. Una vez entrada la primavera, la situación no ha cambiado. A 31 de marzo, el volumen total de agua acumulado en las cuencas peninsulares en los últimos siete meses suponía un 37% menos que el valor medio habitual para esas fechas.
El instituto considera "muy llamativo" que desde noviembre hasta marzo de este año todos los meses hayan sido secos o muy secos. Especialmente relevantes son los datos del mes de enero, durante el cual sólo llovió el 16% del valor medio, mientras que en diciembre ese porcentaje fue del 62% (se considera el mes "menos seco" de este periodo analizado de siete meses). En noviembre, el porcentaje de precipitaciones medias registradas sobre los valores normales fue del 44%, mientras que en febrero y en marzo este porcentaje se sitúa entre el 55% y el 60%.
En el periodo invernal, la precipitación media en la Península ha sido de poco más de 70 milímetros de agua, frente a los 200 milímetros de valor normal. Además, sobre una amplia franja central del país las lluvias en invierno no llegaron a acumular ni una cuarta parte de los valores normales. Este es el caso de Castilla y León, Extremadura, Madrid, Castilla-La Mancha, el norte de Andalucía y Aragón.
En amplias zonas del oeste y el centro peninsular y también del nordeste, las precipitaciones apenas alcanzan el 50% del valor medio normal para estas fechas. Eso ha ocurrido en Galicia, el oeste de Andalucía, la mayor parte de las comunidades de Madrid y de Castilla-La Mancha, así como en parte de Aragón y de Catalunya. Incluso han estado por debajo del 40% en zonas del bajo Guadalquivir y del sur de Extremadura. En las demás regiones también se observan precipitaciones por debajo de lo normal, aunque el déficit no es tan acusado. Según el instituto, la única excepción a esta situación de escasas lluvias se da en el archipiélago canario, sobre todo en las islas más occidentales, así como en zonas muy concretas de Almería y sur de Murcia, Baleares y áreas muy dispersas del norte.
A consecuencia de esta situación de sequía, la humedad del suelo -a 31 de marzo- está en valores "muy inferiores" a los habituales en estas fechas. Los datos del instituto señalan que los suelos están "de secos a muy secos" en Extremadura, el oeste de Andalucía, Castilla-La Mancha, Aragón, el sur de Catalunya y Murcia, y se mantienen muy húmedos o ligeramente húmedos en Galicia y en la franja cántabro-pirenaica, gracias a las lluvias de registradas en marzo.
La ministra de Medio Ambiente, Cristina Narbona, insistió en que el abastecimiento de agua está garantizado, pese a la ausencia de precipitaciones. Narbona reconoció ayer que la situación de sequía es "muy severa", aunque la disponibilidad de recursos varía según las cuencas.
El Ministerio lleva varios meses planteándose medidas específicas para paliar situaciones de sequía e impulsando obras de emergencia. Así, ha aprobado actuaciones por un importe que supera los cien millones de euros en Murcia, Andalucía, Ceuta y Melilla, y estudia más obras en Aragón.
"El Gobierno no ha esperado a que los datos fueran los que hoy se han conocido", dijo la ministra y recordó que la tendencia era desfavorable desde el inicio del año hidrológico en septiembre. Narbona mostró confianza en que la primavera termine con lluvias y apeló a todos los ciudadanos para que hagan un uso eficiente del agua.
Los agricultores hace ya muchos días que miran al cielo pero el regalo que más anhelan en estos momentos no llega. Josep, payés de Castelldans (Garrigues), explicaba ayer que la situación en el campo es muy grave. Unió de Pagesos (UP) asegura que la extrema sequía que afecta a toda la agricultura es la peor de los últimos cien años. "No es ya sólo el cereal el que se ha visto afectado por la falta de agua, el problema está causando también pérdidas en otros cultivos como los almendros o el olivo", añade Josep Ramon, otro payés leridano.
Ante esta grave situación y el temor a "pérdidas históricas", tras haber sido también un invierno de heladas, el sindicato agrario pide al Govern que prepare urgentemente un plan de actuación integral para ayudar a los afectados. Josep Puig-pelat, de UP, calcula que sólo en el sector de los herbáceos las pérdidas por la sequía van a superar los 124 millones de euros en Catalunya. En el caso del cereal, el 80% de la producción ya se ha perdido.
Las pérdidas en el sector son especialmente visibles en los campos de cebada. Josep Ramon explicaba ayer en una de estas fincas en Castelldans que la planta no ha crecido ni un palmo, cuando ya debería tener tres y que muchos de estos campos o bien se van a labrar sin recoger ni un grano o bien la poca cebada que hay se destinará al pasto de las ovejas. Y es que otro de los problemas es que la falta de pastos ha dejado el ganado sin nada para alimentarse, según UP, y eso obliga a los ganaderos a gastar dinero extra en la compra de paja.
por ANTONIO CERRILLO / JAVIER RICOU
España ha vivido el periodo de noviembre a marzo más seco desde 1947, año en que el Instituto Nacional de Meteorología empezó a recopilar el volumen de las precipitaciones en su red pluviométrica. El instituto advirtió ayer de la escasez de precipitaciones durante el otoño y el invierno. La situación registrada en los últimos siete meses -desde septiembre- ha sido calificada de "extrema sequía". Como resultado, las reservas de agua en los embalses que abastecen la región de Barcelona y Girona -en las cuencas internas de Catalunya- están al 47% de su capacidad, la peor situación de los últimos dos años, y siguen menguando a un ritmo de un 1% al mes, pues la falta de lluvias no se ha podido compensar.
Según los datos del instituto -dependiente del Ministerio de Medio Ambiente-, la escasez de precipitaciones se arrastra desde el final del verano pasado y se ha ido incrementado de forma considerable a lo largo del invierno. Una vez entrada la primavera, la situación no ha cambiado. A 31 de marzo, el volumen total de agua acumulado en las cuencas peninsulares en los últimos siete meses suponía un 37% menos que el valor medio habitual para esas fechas.
El instituto considera "muy llamativo" que desde noviembre hasta marzo de este año todos los meses hayan sido secos o muy secos. Especialmente relevantes son los datos del mes de enero, durante el cual sólo llovió el 16% del valor medio, mientras que en diciembre ese porcentaje fue del 62% (se considera el mes "menos seco" de este periodo analizado de siete meses). En noviembre, el porcentaje de precipitaciones medias registradas sobre los valores normales fue del 44%, mientras que en febrero y en marzo este porcentaje se sitúa entre el 55% y el 60%.
En el periodo invernal, la precipitación media en la Península ha sido de poco más de 70 milímetros de agua, frente a los 200 milímetros de valor normal. Además, sobre una amplia franja central del país las lluvias en invierno no llegaron a acumular ni una cuarta parte de los valores normales. Este es el caso de Castilla y León, Extremadura, Madrid, Castilla-La Mancha, el norte de Andalucía y Aragón.
En amplias zonas del oeste y el centro peninsular y también del nordeste, las precipitaciones apenas alcanzan el 50% del valor medio normal para estas fechas. Eso ha ocurrido en Galicia, el oeste de Andalucía, la mayor parte de las comunidades de Madrid y de Castilla-La Mancha, así como en parte de Aragón y de Catalunya. Incluso han estado por debajo del 40% en zonas del bajo Guadalquivir y del sur de Extremadura. En las demás regiones también se observan precipitaciones por debajo de lo normal, aunque el déficit no es tan acusado. Según el instituto, la única excepción a esta situación de escasas lluvias se da en el archipiélago canario, sobre todo en las islas más occidentales, así como en zonas muy concretas de Almería y sur de Murcia, Baleares y áreas muy dispersas del norte.
A consecuencia de esta situación de sequía, la humedad del suelo -a 31 de marzo- está en valores "muy inferiores" a los habituales en estas fechas. Los datos del instituto señalan que los suelos están "de secos a muy secos" en Extremadura, el oeste de Andalucía, Castilla-La Mancha, Aragón, el sur de Catalunya y Murcia, y se mantienen muy húmedos o ligeramente húmedos en Galicia y en la franja cántabro-pirenaica, gracias a las lluvias de registradas en marzo.
La ministra de Medio Ambiente, Cristina Narbona, insistió en que el abastecimiento de agua está garantizado, pese a la ausencia de precipitaciones. Narbona reconoció ayer que la situación de sequía es "muy severa", aunque la disponibilidad de recursos varía según las cuencas.
El Ministerio lleva varios meses planteándose medidas específicas para paliar situaciones de sequía e impulsando obras de emergencia. Así, ha aprobado actuaciones por un importe que supera los cien millones de euros en Murcia, Andalucía, Ceuta y Melilla, y estudia más obras en Aragón.
"El Gobierno no ha esperado a que los datos fueran los que hoy se han conocido", dijo la ministra y recordó que la tendencia era desfavorable desde el inicio del año hidrológico en septiembre. Narbona mostró confianza en que la primavera termine con lluvias y apeló a todos los ciudadanos para que hagan un uso eficiente del agua.
Los agricultores hace ya muchos días que miran al cielo pero el regalo que más anhelan en estos momentos no llega. Josep, payés de Castelldans (Garrigues), explicaba ayer que la situación en el campo es muy grave. Unió de Pagesos (UP) asegura que la extrema sequía que afecta a toda la agricultura es la peor de los últimos cien años. "No es ya sólo el cereal el que se ha visto afectado por la falta de agua, el problema está causando también pérdidas en otros cultivos como los almendros o el olivo", añade Josep Ramon, otro payés leridano.
Ante esta grave situación y el temor a "pérdidas históricas", tras haber sido también un invierno de heladas, el sindicato agrario pide al Govern que prepare urgentemente un plan de actuación integral para ayudar a los afectados. Josep Puig-pelat, de UP, calcula que sólo en el sector de los herbáceos las pérdidas por la sequía van a superar los 124 millones de euros en Catalunya. En el caso del cereal, el 80% de la producción ya se ha perdido.
Las pérdidas en el sector son especialmente visibles en los campos de cebada. Josep Ramon explicaba ayer en una de estas fincas en Castelldans que la planta no ha crecido ni un palmo, cuando ya debería tener tres y que muchos de estos campos o bien se van a labrar sin recoger ni un grano o bien la poca cebada que hay se destinará al pasto de las ovejas. Y es que otro de los problemas es que la falta de pastos ha dejado el ganado sin nada para alimentarse, según UP, y eso obliga a los ganaderos a gastar dinero extra en la compra de paja.
Wuxi: Un importante paso dado en el camino del “Valle del Cilicio chino”
Diário do Povo (Pequim)
El proyecto de circuitos integrados de super-envergadura de la Compañía de Transistores Hynix-ST se inauguró el día 28 por la mañana en la zona de alta tecnología de Wuxi.
El proyecto de fabricación de circuitos integrados de super-envergadura de transistores Hynix-ST de “8 pulgadas” y “12 pulgadas” es en la actualidad el mayor proyecto de inversión exclusivamente extranjera en la ciudad de Wuxi e incluso en toda la provincia de Jiangsu. Indica un importante avance de la apertura de Wuxi al exterior. Fomentará enérgicamente el desarrollo de la industria de alta tecnología de la ciudad, sentando sólidos cimientos para convertirla en una base de la industria de circuitos integrados de China y del mundo. Wuxi ha dado un paso más para la realización de su sueño de “Valle del Cilicio chino”.
Wuxi se ubica en el delta del río Changjiang, la región de mayor vitalidad de desarrollo de China. Con su poderosa base económica, ventajosas condiciones geográficas, magnífico ambiente de inversión y numerosas oportunidades comerciales, ha llegado a ser la zona de más intensa transferencia de capitales e industrias internacionales. La ciudad está haciendo esfuerzos por convertirse en un centro mundial de manufacturación de tecnología avanzada y desea que un número mayor de grandes compañías y grupos vengan a invertir y desarrollarse en ella. (Pueblo en Línea)
El proyecto de circuitos integrados de super-envergadura de la Compañía de Transistores Hynix-ST se inauguró el día 28 por la mañana en la zona de alta tecnología de Wuxi.
El proyecto de fabricación de circuitos integrados de super-envergadura de transistores Hynix-ST de “8 pulgadas” y “12 pulgadas” es en la actualidad el mayor proyecto de inversión exclusivamente extranjera en la ciudad de Wuxi e incluso en toda la provincia de Jiangsu. Indica un importante avance de la apertura de Wuxi al exterior. Fomentará enérgicamente el desarrollo de la industria de alta tecnología de la ciudad, sentando sólidos cimientos para convertirla en una base de la industria de circuitos integrados de China y del mundo. Wuxi ha dado un paso más para la realización de su sueño de “Valle del Cilicio chino”.
Wuxi se ubica en el delta del río Changjiang, la región de mayor vitalidad de desarrollo de China. Con su poderosa base económica, ventajosas condiciones geográficas, magnífico ambiente de inversión y numerosas oportunidades comerciales, ha llegado a ser la zona de más intensa transferencia de capitales e industrias internacionales. La ciudad está haciendo esfuerzos por convertirse en un centro mundial de manufacturación de tecnología avanzada y desea que un número mayor de grandes compañías y grupos vengan a invertir y desarrollarse en ella. (Pueblo en Línea)
Seis clases de electrodomésticos de fabricación china tienen las participaciones más altas del mercado internacional
Diário do Povo (Pequim)
Según las investigaciones realizadas, entre los diversos tipos de electrodomésticos de fabricación china seis clases ocupan el primer lugar en lo que se refiere a las participaciones en el mercado internacional. Siete clases ocupan más del 30% de las participaciones en el mercado internacional.
Los datos estadísticos sobre el mercado internacional publicados recientemente por la Asociación de Industrias Eléctricas de Japón demuestran que siete clases de electrodomésticos de fabricación china, a saber, aparatos de aire acondicionado, neveras, lavadoras, ollas eléctricas, hornos de microondas, aspiradoras y afeitadoras eléctricas, ocupan más del 30% de las participaciones en el mercado de los 62 países y regiones principales en materia de consumo de estos productos. Excepto las lavadoras de fabricación italiana, que ocupan actualmente el primer lugar en las participaciones en el mercado internacional, las demás seis clases de electrodomésticos “Hechos en China” ocupan las participaciones más altas en el mercado.
Según estadísticas de la referida Asociación, en los 62 países en que se han llevado a cabo las investigaciones, la venta de hornos de microondas en 2003 fue de 46.150.000 unidades, y los productos chinos ocupan el 79,3% de las participaciones en el mercado con la venta de 36.600.000 unidades. En 2001, la participación correspondiente a estos productos chinos fue de 44,9%, lo que significa que en un lapso de dos años la venta de China subió en un 34,4 puntos porcentuales. Las aspiradoras de fabricación china ocuparon en 2001 el 19% de las participaciones en el mercado, y en 2003 ascendieron a ocupar el 34,8%. Las ollas eléctricas que exportó China en 2003 ocuparon el 84,6% de las participaciones en el mercado internacional. En cuanto a neveras, aparatos de aire acondicionado y lavadoras, los productos chinos rompieron en 2003 la barrera del 30% de las participaciones en el mercado, registrando un crecimiento sumamente acelerado.
En 2004, las exportaciones de las siete clases principales de electrodomésticos por parte de China reportaron todas aumentos de grandes márgenes. China exportó en ese año 35.230.000 hornos de microondas, un aumento de 18,4% en relación con el año anterior. Exportó 23.340.000 aparatos de aire acondicionado, y 11.700.000 neveras, lo que representa aumentos del 42% y 40% respectivamente con respecto al año anterior. Las exportaciones de lavadoras registraron un aumento de 73% llegando a 6.290.000 unidades. Las exportaciones de otras clases de electrodomésticos menores reportaron tendencias de crecimiento en dos dígitos. Valiéndose de las fuerzas financieras acumuladas durante años en el interior del país, las empresas de electrodomésticos de China están acelerando su paso para hacer inversiones en el exterior. Una serie de grandes empresas prestigiosas de China, como Haier, Changhong, Kelon, Media, Galanz, TCL, etc. están estructurando un sistema integrado de venta a escala global. Sus ofensivas en los mercados de Sudeste Asiático, India y otros países de Asia Meridional así como Medio Oriente atraen en particular atención.
La Asociación de Industrias Eléctricas de Japón sostiene que las empresas chinas han elevado con rapidez el desarrollo e investigación tecnológicos, llegando de cerca al nivel de los productos de Japón y Corea del Sur. La demanda de consumo en el mercado exterior se mantiene en crecimiento , y los productos chinos ya cuentan con ventajas de competitividad tanto en calidad tecnológica como precios. Se prevé un aumento continuo de las participaciones de los productos chinos en el mercado internacional.
Los responsables pertinentes de la Asociación de Industrias de Electrodomésticos de China sostienen que la industria de electrodomésticos es la única rama industrial en que China ha alcanzado a los países avanzados. En lo que se refiere a la tecnología y los precios, los productos de fabricación china ya cuentan con una competitividad de primera clase en el mundo. (Pueblo en Línea)
Según las investigaciones realizadas, entre los diversos tipos de electrodomésticos de fabricación china seis clases ocupan el primer lugar en lo que se refiere a las participaciones en el mercado internacional. Siete clases ocupan más del 30% de las participaciones en el mercado internacional.
Los datos estadísticos sobre el mercado internacional publicados recientemente por la Asociación de Industrias Eléctricas de Japón demuestran que siete clases de electrodomésticos de fabricación china, a saber, aparatos de aire acondicionado, neveras, lavadoras, ollas eléctricas, hornos de microondas, aspiradoras y afeitadoras eléctricas, ocupan más del 30% de las participaciones en el mercado de los 62 países y regiones principales en materia de consumo de estos productos. Excepto las lavadoras de fabricación italiana, que ocupan actualmente el primer lugar en las participaciones en el mercado internacional, las demás seis clases de electrodomésticos “Hechos en China” ocupan las participaciones más altas en el mercado.
Según estadísticas de la referida Asociación, en los 62 países en que se han llevado a cabo las investigaciones, la venta de hornos de microondas en 2003 fue de 46.150.000 unidades, y los productos chinos ocupan el 79,3% de las participaciones en el mercado con la venta de 36.600.000 unidades. En 2001, la participación correspondiente a estos productos chinos fue de 44,9%, lo que significa que en un lapso de dos años la venta de China subió en un 34,4 puntos porcentuales. Las aspiradoras de fabricación china ocuparon en 2001 el 19% de las participaciones en el mercado, y en 2003 ascendieron a ocupar el 34,8%. Las ollas eléctricas que exportó China en 2003 ocuparon el 84,6% de las participaciones en el mercado internacional. En cuanto a neveras, aparatos de aire acondicionado y lavadoras, los productos chinos rompieron en 2003 la barrera del 30% de las participaciones en el mercado, registrando un crecimiento sumamente acelerado.
En 2004, las exportaciones de las siete clases principales de electrodomésticos por parte de China reportaron todas aumentos de grandes márgenes. China exportó en ese año 35.230.000 hornos de microondas, un aumento de 18,4% en relación con el año anterior. Exportó 23.340.000 aparatos de aire acondicionado, y 11.700.000 neveras, lo que representa aumentos del 42% y 40% respectivamente con respecto al año anterior. Las exportaciones de lavadoras registraron un aumento de 73% llegando a 6.290.000 unidades. Las exportaciones de otras clases de electrodomésticos menores reportaron tendencias de crecimiento en dos dígitos. Valiéndose de las fuerzas financieras acumuladas durante años en el interior del país, las empresas de electrodomésticos de China están acelerando su paso para hacer inversiones en el exterior. Una serie de grandes empresas prestigiosas de China, como Haier, Changhong, Kelon, Media, Galanz, TCL, etc. están estructurando un sistema integrado de venta a escala global. Sus ofensivas en los mercados de Sudeste Asiático, India y otros países de Asia Meridional así como Medio Oriente atraen en particular atención.
La Asociación de Industrias Eléctricas de Japón sostiene que las empresas chinas han elevado con rapidez el desarrollo e investigación tecnológicos, llegando de cerca al nivel de los productos de Japón y Corea del Sur. La demanda de consumo en el mercado exterior se mantiene en crecimiento , y los productos chinos ya cuentan con ventajas de competitividad tanto en calidad tecnológica como precios. Se prevé un aumento continuo de las participaciones de los productos chinos en el mercado internacional.
Los responsables pertinentes de la Asociación de Industrias de Electrodomésticos de China sostienen que la industria de electrodomésticos es la única rama industrial en que China ha alcanzado a los países avanzados. En lo que se refiere a la tecnología y los precios, los productos de fabricación china ya cuentan con una competitividad de primera clase en el mundo. (Pueblo en Línea)
Sushicídio
Jornal do Brasil (Rio)
por Sergio Abramoff, Médico
A vida tem dessas coisas. Num dia a comida japonesa é light, é in, é saudável, por ser constituída de peixe e legumes, e de repente um tsunami assola os restaurantes típicos, não com uma onda, mas como um horripilante verme de até 10 metros de comprimento.
O indesejado hóspede é trazido ao nosso ventre por aparentemente inocentes sushis e sashimis de salmão, até então superstars do cardápio. Como típicos consumidores volúveis, fugimos a quilômetros de distância do haraquiri disfarçado em guloseima, para só depois nos certificarmos da real consistência das manchetes dos jornais. E nem aí para os restauranters, ainda mais que sempre lidaram com certo desprezo para nossa angústia à espera de uma mesa, em pé, do lado de fora, com fome e os pés doendo.
Mas, a bem da verdade, não é bem isso não. O vilão da história, Diphyllobothrium Latum, o que tem de grande tem de bobo. Pertence ao grupo dos Cestodios (uma subclasse dos Platyhelmintos), ordem dos Pseudophyllidea. A infecção por este verme, conhecido há longa data e endêmico em regiões como a Escandinávia, não provoca maiores sintomas, geralmente restritos à sua presença no intestino, sendo os mais comuns cansaço, flatulência (gases), e falta de apetite. Menos freqüentemente pode ocorrer uma anemia por carência de vitamina B12, e dor abdominal só em raríssimos casos nos quais uma infestação maciça provoca um quadro de obstrução intestinal. Os 31 casos paulistas e os 17 cariocas não apresentaram qualquer gravidade maior.
Ainda assustados? As outras infecções por helmintos e enteroparasitários (ancilostomíase, ascaridíase, strongiloidíase, teníase, hidatiose, giardíase e amebíase) afetam 3,5 bilhões de pessoas no mundo, das quais cerca de 10% adoecem de forma mais significativa. A cada ano, a ancilostomíase mata 65 mil pessoas, a ascaridíase 60 mil e a amebíase 70 mil (World Health Organization). Contaminação de alimentos por águas insalubres, praias contaminadas por esgotos e fezes de animais, saladas, carne vermelha, carne de carneiro, e tantas outras possibilidades, que não raro possuímos infecções por múltiplas verminoses.
A contrário destes outros parasitas mais agressivos, que podem comprometer fígado (hidatiose, amebíase), cérebro (cisticercose / tênia), ou o organismo com um todo de forma mais evidente ( strongiloidíase, giardíase), o agora quase inocente ''difilo san'' é de fácil diagnostico pelo exame de fezes, pois elimina 1 milhão de ovos/dia, e de fácil tratamento, sendo erradicado por um vermífugo comum, em dose única.
Importante ainda saber que o parasita não resiste ao congelamento do salmão a -20º C por 7 dias, ou a - 35º C por 15 horas. Conversei com os sushimen dos restaurantes que freqüento, que me garantiram que o salmão servido é congelado a - 38º.
Em caso de dúvida confiram também os seus, e na presença de sintomas vale conversar com o médico para eventual uso do medicamento adequado. Assim, provavelmente, ficarão livres de outros possíveis hóspedes ainda menos desejáveis.
Concluindo, acho que podemos voltar a brigar por um lugar às mesas nipônicas, mas não sem antes perceber como nossas manifestações coletivas têm um enorme poder de transformação, não devendo ser mobilizadas apenas contra as ameaças de cunho gastronômico.
por Sergio Abramoff, Médico
A vida tem dessas coisas. Num dia a comida japonesa é light, é in, é saudável, por ser constituída de peixe e legumes, e de repente um tsunami assola os restaurantes típicos, não com uma onda, mas como um horripilante verme de até 10 metros de comprimento.
O indesejado hóspede é trazido ao nosso ventre por aparentemente inocentes sushis e sashimis de salmão, até então superstars do cardápio. Como típicos consumidores volúveis, fugimos a quilômetros de distância do haraquiri disfarçado em guloseima, para só depois nos certificarmos da real consistência das manchetes dos jornais. E nem aí para os restauranters, ainda mais que sempre lidaram com certo desprezo para nossa angústia à espera de uma mesa, em pé, do lado de fora, com fome e os pés doendo.
Mas, a bem da verdade, não é bem isso não. O vilão da história, Diphyllobothrium Latum, o que tem de grande tem de bobo. Pertence ao grupo dos Cestodios (uma subclasse dos Platyhelmintos), ordem dos Pseudophyllidea. A infecção por este verme, conhecido há longa data e endêmico em regiões como a Escandinávia, não provoca maiores sintomas, geralmente restritos à sua presença no intestino, sendo os mais comuns cansaço, flatulência (gases), e falta de apetite. Menos freqüentemente pode ocorrer uma anemia por carência de vitamina B12, e dor abdominal só em raríssimos casos nos quais uma infestação maciça provoca um quadro de obstrução intestinal. Os 31 casos paulistas e os 17 cariocas não apresentaram qualquer gravidade maior.
Ainda assustados? As outras infecções por helmintos e enteroparasitários (ancilostomíase, ascaridíase, strongiloidíase, teníase, hidatiose, giardíase e amebíase) afetam 3,5 bilhões de pessoas no mundo, das quais cerca de 10% adoecem de forma mais significativa. A cada ano, a ancilostomíase mata 65 mil pessoas, a ascaridíase 60 mil e a amebíase 70 mil (World Health Organization). Contaminação de alimentos por águas insalubres, praias contaminadas por esgotos e fezes de animais, saladas, carne vermelha, carne de carneiro, e tantas outras possibilidades, que não raro possuímos infecções por múltiplas verminoses.
A contrário destes outros parasitas mais agressivos, que podem comprometer fígado (hidatiose, amebíase), cérebro (cisticercose / tênia), ou o organismo com um todo de forma mais evidente ( strongiloidíase, giardíase), o agora quase inocente ''difilo san'' é de fácil diagnostico pelo exame de fezes, pois elimina 1 milhão de ovos/dia, e de fácil tratamento, sendo erradicado por um vermífugo comum, em dose única.
Importante ainda saber que o parasita não resiste ao congelamento do salmão a -20º C por 7 dias, ou a - 35º C por 15 horas. Conversei com os sushimen dos restaurantes que freqüento, que me garantiram que o salmão servido é congelado a - 38º.
Em caso de dúvida confiram também os seus, e na presença de sintomas vale conversar com o médico para eventual uso do medicamento adequado. Assim, provavelmente, ficarão livres de outros possíveis hóspedes ainda menos desejáveis.
Concluindo, acho que podemos voltar a brigar por um lugar às mesas nipônicas, mas não sem antes perceber como nossas manifestações coletivas têm um enorme poder de transformação, não devendo ser mobilizadas apenas contra as ameaças de cunho gastronômico.
sexta-feira, abril 29, 2005
A “despedida” de Paulo Portas
Público (Lisboa) 24 Abr 2005
por Vasco Pulido Valente
Desde há vinte anos que Paulo Portas tem um objectivo central: dividir o PSD para fazer o grande e "verdadeiro" partido da direita. O Independente, apesar do nome, foi desde o principio um instrumento dessa política. O fim do "cavaquismo", que fatalmente ajudou o CDS, parecia abrir uma oportunidade única. Mas Portas percebeu que lhe faltavam ainda duas coisas. Por um lado, conseguir uma aliança propiciatória com o PSD. E, por outro. eliminar o anti-europeísmo da era anterior e estabelecer uma autoridade incontestada num partido de "notáveis", adepto da intriga e pouco propenso à disciplina. Correu, portanto, com Manuel Monteiro, anulou facilmente a vaporosa Zézinha (que, no fundo, não valia nada) e resolveu negociar com Marcelo. E aqui, pela primeira vez se viu a decisiva dificuldade do seu plano: encontrar no PSD um interlocutor colaborante e fiável. "Colaborante" e "fiável" não são adjectivos que se apliquem naturalmente a Marcelo e, em pouco tempo, a "nova AD" estava em terra. Portas não esqueceu a lição e, quando Guterres caiu, forçou Barroso a um compromisso a sério. Em teoria, pelo menos.
De facto, como explicou ontem no congresso, se Barroso enganou o país, também o enganou a ele. Impôs primeiro uma política de pura contenção do défice, com que Portas discordava e que só engoliu para sobreviver. Pior do que isso, e neste ponto Portas dá razão à esquerda, Barroso fugiu para Bruxelas, rompendo o "pacto de confiança" entre o governo e o eleitorado e abrindo a porta à catástrofe que se conhece. Curiosamente, Portas não falou de Santana: porque o espera usar no futuro ou porque o acha definitivamente liquidado? Seja como for, Santana não é o homem do PSD de quem ele anda à procura. E ele anda com certeza à procura.
Agora, para a espécie de ano sabático que se inventou, Portas quer um partido sossegado com uma mediocridade à cabeça, que lhe permita voltar em qualquer altura. Para este serviço,Telmo Correia, e até Ribeiro e Castro, servem perfeitamente. Pelo que disse este sábado, ele próprio por enquanto pensa sobretudo em promover a ideologia e a cultura da direita. Como e com quem, não comunicou. De resto, conta com a dissolução de Sócrates, com a "social-democracia" do PSD e com a inocuidade de Cavaco (que, aliás, tenciona apoiar). É a única figura da direita e pode muito bem esperar.
por Vasco Pulido Valente
Desde há vinte anos que Paulo Portas tem um objectivo central: dividir o PSD para fazer o grande e "verdadeiro" partido da direita. O Independente, apesar do nome, foi desde o principio um instrumento dessa política. O fim do "cavaquismo", que fatalmente ajudou o CDS, parecia abrir uma oportunidade única. Mas Portas percebeu que lhe faltavam ainda duas coisas. Por um lado, conseguir uma aliança propiciatória com o PSD. E, por outro. eliminar o anti-europeísmo da era anterior e estabelecer uma autoridade incontestada num partido de "notáveis", adepto da intriga e pouco propenso à disciplina. Correu, portanto, com Manuel Monteiro, anulou facilmente a vaporosa Zézinha (que, no fundo, não valia nada) e resolveu negociar com Marcelo. E aqui, pela primeira vez se viu a decisiva dificuldade do seu plano: encontrar no PSD um interlocutor colaborante e fiável. "Colaborante" e "fiável" não são adjectivos que se apliquem naturalmente a Marcelo e, em pouco tempo, a "nova AD" estava em terra. Portas não esqueceu a lição e, quando Guterres caiu, forçou Barroso a um compromisso a sério. Em teoria, pelo menos.
De facto, como explicou ontem no congresso, se Barroso enganou o país, também o enganou a ele. Impôs primeiro uma política de pura contenção do défice, com que Portas discordava e que só engoliu para sobreviver. Pior do que isso, e neste ponto Portas dá razão à esquerda, Barroso fugiu para Bruxelas, rompendo o "pacto de confiança" entre o governo e o eleitorado e abrindo a porta à catástrofe que se conhece. Curiosamente, Portas não falou de Santana: porque o espera usar no futuro ou porque o acha definitivamente liquidado? Seja como for, Santana não é o homem do PSD de quem ele anda à procura. E ele anda com certeza à procura.
Agora, para a espécie de ano sabático que se inventou, Portas quer um partido sossegado com uma mediocridade à cabeça, que lhe permita voltar em qualquer altura. Para este serviço,Telmo Correia, e até Ribeiro e Castro, servem perfeitamente. Pelo que disse este sábado, ele próprio por enquanto pensa sobretudo em promover a ideologia e a cultura da direita. Como e com quem, não comunicou. De resto, conta com a dissolução de Sócrates, com a "social-democracia" do PSD e com a inocuidade de Cavaco (que, aliás, tenciona apoiar). É a única figura da direita e pode muito bem esperar.
O Papa e o mundo moderno
Público (Lisboa) 22 Abr 2005
por Vasco Pulido Valente
A eleição de Ratzinger foi uma decepção para a generalidade do "liberalismo católico" e também para certa esquerda, que, aliás, se proclama agnóstica ou ateia. A esquerda acha, erradamente, que perdeu um aliado contra a América. O "liberalismo católico" vê com horror a continuação do seu exílio interno. Tudo isto assenta num equívoco. O conclave elegeu Ratzinger para continuar Wojtyla: em matéria de ecumenismo e paz, como de teologia, doutrina e disciplina. Não podia ser de outra maneira. Qualquer sinal que se desse agora de hesitação ou recuo iria provocar um movimento "reformista", difícil de limitar e, pior do que isso, impossível de satisfazer. A escolha do Papa Bento serve, pelo menos, para garantir que as coisas por enquanto ficam como estão. Por enquanto.
Como Pio IX, que João Paulo II de resto beatificou, o Papa Bento não se quer reconciliar com o mundo moderno e, em primeiro lugar, com a visão contemporânea do sexo. A Igreja não aceita (ou não percebe) que, a partir da pílula, o sexo se vulgarizou e que em grande parte se tornou uma transacção de prazer ou conveniência. Esta revolução é para a Igreja inassimilável. Mas dela derivaram duas consequências com que a prazo dificilmente conseguirá viver: a igualdade da mulher e uma quase completa remoção do sexo (considerado em si próprio) do campo moral. A igualdade da mulher implica uma mudança drástica na disciplina de uma instituição há quase dois mil anos governada por homens. Tolerar o sexo pré-marital, casual ou efémero, o divórcio e a homossexualidade faria ruir um edifício teológico e reduziria a bem pouco o poder da Igreja sobre os seus fiéis. Nenhum Papa, e nunca este, se atreverá a ir tão longe.
Claro que a "intransigência" afasta as pessoas. Porque não acham "razoável", ou acham errado, o que se lhes pede e não respeitam as regras deliberada e permanentemente. Ou porque, não respeitando as regras, resolveram que, no fundo. elas não contam: a frase "sou católico à minha maneira" exprime com precisão essa atitude optimista e mundana. Muitos milhões de católicos já são "católicos à sua maneira". Mas com certeza que o Papa Bento prefere que o sejam assim a um espécie de Anglicanismo aguado em que toda a gente caiba e que ninguém leve a sério. De qualquer maneira, um facto subsiste: a distância entre a Igreja e o mundo moderno aumenta e nada, excepto a fé, permite excluir ou um fim ignorado e triste ou, mais provavelmente, uma nova insurreição contra a autoridade de Roma.
por Vasco Pulido Valente
A eleição de Ratzinger foi uma decepção para a generalidade do "liberalismo católico" e também para certa esquerda, que, aliás, se proclama agnóstica ou ateia. A esquerda acha, erradamente, que perdeu um aliado contra a América. O "liberalismo católico" vê com horror a continuação do seu exílio interno. Tudo isto assenta num equívoco. O conclave elegeu Ratzinger para continuar Wojtyla: em matéria de ecumenismo e paz, como de teologia, doutrina e disciplina. Não podia ser de outra maneira. Qualquer sinal que se desse agora de hesitação ou recuo iria provocar um movimento "reformista", difícil de limitar e, pior do que isso, impossível de satisfazer. A escolha do Papa Bento serve, pelo menos, para garantir que as coisas por enquanto ficam como estão. Por enquanto.
Como Pio IX, que João Paulo II de resto beatificou, o Papa Bento não se quer reconciliar com o mundo moderno e, em primeiro lugar, com a visão contemporânea do sexo. A Igreja não aceita (ou não percebe) que, a partir da pílula, o sexo se vulgarizou e que em grande parte se tornou uma transacção de prazer ou conveniência. Esta revolução é para a Igreja inassimilável. Mas dela derivaram duas consequências com que a prazo dificilmente conseguirá viver: a igualdade da mulher e uma quase completa remoção do sexo (considerado em si próprio) do campo moral. A igualdade da mulher implica uma mudança drástica na disciplina de uma instituição há quase dois mil anos governada por homens. Tolerar o sexo pré-marital, casual ou efémero, o divórcio e a homossexualidade faria ruir um edifício teológico e reduziria a bem pouco o poder da Igreja sobre os seus fiéis. Nenhum Papa, e nunca este, se atreverá a ir tão longe.
Claro que a "intransigência" afasta as pessoas. Porque não acham "razoável", ou acham errado, o que se lhes pede e não respeitam as regras deliberada e permanentemente. Ou porque, não respeitando as regras, resolveram que, no fundo. elas não contam: a frase "sou católico à minha maneira" exprime com precisão essa atitude optimista e mundana. Muitos milhões de católicos já são "católicos à sua maneira". Mas com certeza que o Papa Bento prefere que o sejam assim a um espécie de Anglicanismo aguado em que toda a gente caiba e que ninguém leve a sério. De qualquer maneira, um facto subsiste: a distância entre a Igreja e o mundo moderno aumenta e nada, excepto a fé, permite excluir ou um fim ignorado e triste ou, mais provavelmente, uma nova insurreição contra a autoridade de Roma.
Índice de hoje
- L'exploration de Titan pose de nouvelles énigmes (Le Monde, Paris)
- Le riz transgénique fait des merveilles en Chine (Le Figaro, Paris)
- Aznar acusa al jefe del Ejecutivo de provocar una «tragedia nacional» (ABC, Madrid)
- Les blogs refont l'info (Le Soir, Bruxelas)
- Le riz transgénique fait des merveilles en Chine (Le Figaro, Paris)
- Aznar acusa al jefe del Ejecutivo de provocar una «tragedia nacional» (ABC, Madrid)
- Les blogs refont l'info (Le Soir, Bruxelas)
L'exploration de Titan pose de nouvelles énigmes
Le Monde (Paris)
por Jérôme Fenoglio
Les scientifiques connaissent bien ce délicieux supplice. Plus leurs observations les rapprochent de l'objet étudié, plus celui-ci les nargue de sa complexité. Les astronomes qui explorent Titan sont actuellement en proie à ces tourments. Plus de trois mois après la percée réussie par la sonde Huygens, complétée par cinq survols rapprochés de la surface par l'orbiteur Cassini, la vision de la plus grosse lune de Saturne a radicalement évolué (Le Monde du 19 janvier).
Les instruments ont dépouillé Titan de ses voiles, ces couches d'atmosphère orangées qui la dérobaient aux yeux humains. Mais cette plongée du regard a surtout révélé de nouveaux mystères. "Nous ressemblons à des paysans du Moyen-Age à qui l'on montrerait des photos du Grand Canyon du Colorado ou des lagons de Polynésie, résume André Brahic (CEA-Saclay/Paris-VII), de l'équipe de l'imageur de Cassini. Rien, dans ces paysages, ne ressemble à ce que nous connaissons. Il faudra beaucoup de temps pour les comprendre."Entre découvreurs de Titan, l'euphorie du succès de Huygens a donc laissé place à la stimulation des échanges d'idées et des débats d'interprétations.
LES BIZARRERIES DE HUYGENS
En milieu hostile, le premier réflexe est de se raccrocher à ce que l'on connaît : la sonde elle-même, qui a "survécu" trois heures et quart après son impact sur la surface glacée de Titan, le 14 janvier. Les scientifiques ont ausculté ses réactions, mais même leur propre engin les confronte à des phénomènes qu'ils peinent à expliquer.
Au cours de sa descente, la sonde de l'Agence spatiale européenne (ESA) s'est mise à tourner sur elle-même dans le sens inverse à la rotation qui avait été planifiée. Aucune cause mécanique ne semble pouvoir expliquer ce fait. Dans sa chute, après avoir enregistré de forts vents (450 kilomètres/heure), Huygens a traversé, entre 80 et 60 kilomètres d'altitude, une étonnante zone de calme plat, coïncidant avec une nette remontée des températures, qui suscite la perplexité des chercheurs. La sonde a ensuite été de nouveau ballottée, jusqu'à son contact avec la surface où elle semble avoir rebondi avant de se stabiliser, en position légèrement inclinée.
Une équipe britannique a tiré de ses simulations la conviction que l'engin a pu tomber sur l'un de ces galets de glace d'eau visibles sur les photos du site d'arrivée, avant de glisser sur le sol proprement dit. Les appareils d'analyse chimique de Huygens ont alors noté une vaporisation immédiate de méthane qui s'est poursuivie durant toute la période d'activité de la sonde. Le bouclier thermique de l'engin, échauffé par la traversée de l'atmosphère, a sans doute transformé en gaz cet hydrocarbure qui semble imbiber le sol. Seul capable de demeurer liquide à la température glaciale ( 180 oC) qui règne sur Titan, le méthane voit sa densité augmenter parmi les éléments de la basse atmosphère, jusqu'à atteindre 5 % au niveau de la surface.
PLEUT-IL DU MÉTHANE ?
Pour expliquer les contrastes entre surfaces claires et sombres, visibles sur les premières images prises par Huygens, certains astronomes ont eu recours, dans le feu de l'action, à des métaphores aquatiques. Les masses foncées pouvaient être des lacs de méthane, bordées par des zones littorales parcourues de rivières. Trois mois plus tard, tout le monde semble revenu à l'orthodoxie des premières observations, en altitude, de la sonde Cassini. Rien ne laisse soupçonner une quelconque étendue liquide à la surface de Titan. En revanche, de nombreuses traces subsistent de ce qui pourrait faire penser à des écoulements. "Les zones claires correspondent aux reliefs de Titan, qui peuvent s'élever jusqu'à 100 mètres. Elles paraissent avoir été lessivées par un liquide qui se serait ensuite écoulé, par un réseau très ramifié, vers des lacs aujourd'hui asséchés, avance Bruno Bézard (CNRS, Observatoire de Meudon), coresponsable de l'imageur de Huygens. Dans ces zones, les éléments sombres évoquent des alluvions qui auraient été entassées là par le méthane liquide. Cela pourrait être ces particules qui tombent en permanence de l'atmosphère comme de la suie."
Pour que ce scénario d'un lessivage fonctionne, il paraît indispensable qu'il y ait eu des précipitations. Or ni Huygens ni Cassini n'en ont aperçu. Venu faire le bilan de ses découvertes, avec les équipes de Huygens, le 8 avril à la Cité des sciences, Jean-Pierre Lebreton, le responsable de la mission, avait prudemment transformé en interrogation le titre triomphal de la soirée : "Il pleut du méthane sur Titan !" Pour l'heure, les seuls nuages visibles, qui se distinguent du brouillard ambiant, stationnent sur le pôle Sud. Une saison durant sept ans sur Titan, seuls les survols répétés par Cassini prévus durant quatre années esquisseront une météorologie de la lune. "Je ne crois pas que les dernières pluies remontent à des millions d'années, affirme Bruno Bézard. Ni qu'il en faille forcément des grosses quantités."
UN CRYOVOLCANISME ?
L'absence d'étendue de méthane liquide soulève une autre énigme. Cet hydrocarbure a en effet la particularité d'être détruit très rapidement vingt mille ans par les rayons du Soleil. Ses quantités importantes sur Titan ne s'expliquent donc que par un renouvellement permanent des éléments décomposés.
Où peut donc être stocké tout ce méthane ? Dans le sous-sol, a répondu, avant même que Huygens n'arrive sur Titan, une équipe du Laboratoire de planétologie et de géodynamique de Nantes (LPGN, CNRS/université de Nantes), dans la revue Icarus. Les modèles déduits de la gravité de Titan prédisent en effet l'existence d'un océan d'eau souterrain. A la surface de ce liquide, des glaces ont pu emprisonner le méthane qui, par lent réchauffement, se libère.
Comment se fraye-t-il un chemin jusqu'à la surface ? Les caractéristiques de certains canaux rectilignes aperçus par Huygens laissent envisager des résurgences de méthane et de glace. Mais, surtout, les premières observations dans l'infrarouge par Cassini commencent à conforter l'hypothèse d'une activité cryovolcanique, où la lave serait remplacée par de la glace d'eau, à la surface de la planète.
A l'assemblée générale européenne des géosciences, lundi 25 avril à Vienne (Autriche), Christophe Sotin, directeur du LPGN, et son équipe chargée du spectromètre infrarouge VIMS, embarqué sur Cassini, ont confirmé la découverte, dès le survol du 26 octobre, d'un dôme d'une trentaine de kilomètres de diamètre. Leur travail, bientôt publié par Nature, interprète cette structure en forme de coquille d'escargot comme un volcan qui relâcherait du méthane issu du sous-sol et de l'eau, immédiatement gelée à la surface de Titan. La détection par Huygens d'un autre gaz dans l'atmosphère, l'argon 40, connu pour être le produit d'une décomposition souterraine, renforce la crédibilité de ce processus d'éruptions de glace et de gaz.
Ce cryovolcanisme dissipera-t-il deux mystères de la lune de Saturne : la provenance du méthane mais aussi l'aspect étonnamment juvénile de la surface de Titan, très peu marquée par les cratères d'impact des météorites ? Comme si une activité incessante rectifiait en permanence un portrait que les hommes peinent à déchiffrer.
Biologie improbable et chimie complexe
Les exobiologistes ne se faisaient guère d'illusion. De fait, la composition du méthane de Titan, en particulier le rapport entre carbone lourd et carbone léger, analysée par Cassini-Huygens, ne plaide pas pour une origine biologique. Ce constat annihile pratiquement tout espoir de trouver une forme de vie dans l'océan souterrain de Titan, seul milieu a priori hospitalier : température d'environ 20 oC avec présence d'eau liquide et, sans doute, de composés organiques. Néanmoins, dans la haute atmosphère, Cassini a découvert, lors de son survol rapproché du 16 avril, des hydrocarbures beaucoup plus élaborés que le méthane. Plus bas, Huygens a détecté de l'acide cyanhydrique, poison violent sur Terre mais l'une des premières briques de la vie. Plus bas encore, ces molécules gazeuses se condensent et de l'acide cyanhydrique apparaît directement. Pour les chimistes, le plus compliqué commence. Pour élaborer un cycle du carbone sur Titan, il faudra élucider les conditions de formation des composants puis comprendre les évolutions entre les différents étages de l'atmosphère et la surface de la Lune.
por Jérôme Fenoglio
Les scientifiques connaissent bien ce délicieux supplice. Plus leurs observations les rapprochent de l'objet étudié, plus celui-ci les nargue de sa complexité. Les astronomes qui explorent Titan sont actuellement en proie à ces tourments. Plus de trois mois après la percée réussie par la sonde Huygens, complétée par cinq survols rapprochés de la surface par l'orbiteur Cassini, la vision de la plus grosse lune de Saturne a radicalement évolué (Le Monde du 19 janvier).
Les instruments ont dépouillé Titan de ses voiles, ces couches d'atmosphère orangées qui la dérobaient aux yeux humains. Mais cette plongée du regard a surtout révélé de nouveaux mystères. "Nous ressemblons à des paysans du Moyen-Age à qui l'on montrerait des photos du Grand Canyon du Colorado ou des lagons de Polynésie, résume André Brahic (CEA-Saclay/Paris-VII), de l'équipe de l'imageur de Cassini. Rien, dans ces paysages, ne ressemble à ce que nous connaissons. Il faudra beaucoup de temps pour les comprendre."Entre découvreurs de Titan, l'euphorie du succès de Huygens a donc laissé place à la stimulation des échanges d'idées et des débats d'interprétations.
LES BIZARRERIES DE HUYGENS
En milieu hostile, le premier réflexe est de se raccrocher à ce que l'on connaît : la sonde elle-même, qui a "survécu" trois heures et quart après son impact sur la surface glacée de Titan, le 14 janvier. Les scientifiques ont ausculté ses réactions, mais même leur propre engin les confronte à des phénomènes qu'ils peinent à expliquer.
Au cours de sa descente, la sonde de l'Agence spatiale européenne (ESA) s'est mise à tourner sur elle-même dans le sens inverse à la rotation qui avait été planifiée. Aucune cause mécanique ne semble pouvoir expliquer ce fait. Dans sa chute, après avoir enregistré de forts vents (450 kilomètres/heure), Huygens a traversé, entre 80 et 60 kilomètres d'altitude, une étonnante zone de calme plat, coïncidant avec une nette remontée des températures, qui suscite la perplexité des chercheurs. La sonde a ensuite été de nouveau ballottée, jusqu'à son contact avec la surface où elle semble avoir rebondi avant de se stabiliser, en position légèrement inclinée.
Une équipe britannique a tiré de ses simulations la conviction que l'engin a pu tomber sur l'un de ces galets de glace d'eau visibles sur les photos du site d'arrivée, avant de glisser sur le sol proprement dit. Les appareils d'analyse chimique de Huygens ont alors noté une vaporisation immédiate de méthane qui s'est poursuivie durant toute la période d'activité de la sonde. Le bouclier thermique de l'engin, échauffé par la traversée de l'atmosphère, a sans doute transformé en gaz cet hydrocarbure qui semble imbiber le sol. Seul capable de demeurer liquide à la température glaciale ( 180 oC) qui règne sur Titan, le méthane voit sa densité augmenter parmi les éléments de la basse atmosphère, jusqu'à atteindre 5 % au niveau de la surface.
PLEUT-IL DU MÉTHANE ?
Pour expliquer les contrastes entre surfaces claires et sombres, visibles sur les premières images prises par Huygens, certains astronomes ont eu recours, dans le feu de l'action, à des métaphores aquatiques. Les masses foncées pouvaient être des lacs de méthane, bordées par des zones littorales parcourues de rivières. Trois mois plus tard, tout le monde semble revenu à l'orthodoxie des premières observations, en altitude, de la sonde Cassini. Rien ne laisse soupçonner une quelconque étendue liquide à la surface de Titan. En revanche, de nombreuses traces subsistent de ce qui pourrait faire penser à des écoulements. "Les zones claires correspondent aux reliefs de Titan, qui peuvent s'élever jusqu'à 100 mètres. Elles paraissent avoir été lessivées par un liquide qui se serait ensuite écoulé, par un réseau très ramifié, vers des lacs aujourd'hui asséchés, avance Bruno Bézard (CNRS, Observatoire de Meudon), coresponsable de l'imageur de Huygens. Dans ces zones, les éléments sombres évoquent des alluvions qui auraient été entassées là par le méthane liquide. Cela pourrait être ces particules qui tombent en permanence de l'atmosphère comme de la suie."
Pour que ce scénario d'un lessivage fonctionne, il paraît indispensable qu'il y ait eu des précipitations. Or ni Huygens ni Cassini n'en ont aperçu. Venu faire le bilan de ses découvertes, avec les équipes de Huygens, le 8 avril à la Cité des sciences, Jean-Pierre Lebreton, le responsable de la mission, avait prudemment transformé en interrogation le titre triomphal de la soirée : "Il pleut du méthane sur Titan !" Pour l'heure, les seuls nuages visibles, qui se distinguent du brouillard ambiant, stationnent sur le pôle Sud. Une saison durant sept ans sur Titan, seuls les survols répétés par Cassini prévus durant quatre années esquisseront une météorologie de la lune. "Je ne crois pas que les dernières pluies remontent à des millions d'années, affirme Bruno Bézard. Ni qu'il en faille forcément des grosses quantités."
UN CRYOVOLCANISME ?
L'absence d'étendue de méthane liquide soulève une autre énigme. Cet hydrocarbure a en effet la particularité d'être détruit très rapidement vingt mille ans par les rayons du Soleil. Ses quantités importantes sur Titan ne s'expliquent donc que par un renouvellement permanent des éléments décomposés.
Où peut donc être stocké tout ce méthane ? Dans le sous-sol, a répondu, avant même que Huygens n'arrive sur Titan, une équipe du Laboratoire de planétologie et de géodynamique de Nantes (LPGN, CNRS/université de Nantes), dans la revue Icarus. Les modèles déduits de la gravité de Titan prédisent en effet l'existence d'un océan d'eau souterrain. A la surface de ce liquide, des glaces ont pu emprisonner le méthane qui, par lent réchauffement, se libère.
Comment se fraye-t-il un chemin jusqu'à la surface ? Les caractéristiques de certains canaux rectilignes aperçus par Huygens laissent envisager des résurgences de méthane et de glace. Mais, surtout, les premières observations dans l'infrarouge par Cassini commencent à conforter l'hypothèse d'une activité cryovolcanique, où la lave serait remplacée par de la glace d'eau, à la surface de la planète.
A l'assemblée générale européenne des géosciences, lundi 25 avril à Vienne (Autriche), Christophe Sotin, directeur du LPGN, et son équipe chargée du spectromètre infrarouge VIMS, embarqué sur Cassini, ont confirmé la découverte, dès le survol du 26 octobre, d'un dôme d'une trentaine de kilomètres de diamètre. Leur travail, bientôt publié par Nature, interprète cette structure en forme de coquille d'escargot comme un volcan qui relâcherait du méthane issu du sous-sol et de l'eau, immédiatement gelée à la surface de Titan. La détection par Huygens d'un autre gaz dans l'atmosphère, l'argon 40, connu pour être le produit d'une décomposition souterraine, renforce la crédibilité de ce processus d'éruptions de glace et de gaz.
Ce cryovolcanisme dissipera-t-il deux mystères de la lune de Saturne : la provenance du méthane mais aussi l'aspect étonnamment juvénile de la surface de Titan, très peu marquée par les cratères d'impact des météorites ? Comme si une activité incessante rectifiait en permanence un portrait que les hommes peinent à déchiffrer.
Biologie improbable et chimie complexe
Les exobiologistes ne se faisaient guère d'illusion. De fait, la composition du méthane de Titan, en particulier le rapport entre carbone lourd et carbone léger, analysée par Cassini-Huygens, ne plaide pas pour une origine biologique. Ce constat annihile pratiquement tout espoir de trouver une forme de vie dans l'océan souterrain de Titan, seul milieu a priori hospitalier : température d'environ 20 oC avec présence d'eau liquide et, sans doute, de composés organiques. Néanmoins, dans la haute atmosphère, Cassini a découvert, lors de son survol rapproché du 16 avril, des hydrocarbures beaucoup plus élaborés que le méthane. Plus bas, Huygens a détecté de l'acide cyanhydrique, poison violent sur Terre mais l'une des premières briques de la vie. Plus bas encore, ces molécules gazeuses se condensent et de l'acide cyanhydrique apparaît directement. Pour les chimistes, le plus compliqué commence. Pour élaborer un cycle du carbone sur Titan, il faudra élucider les conditions de formation des composants puis comprendre les évolutions entre les différents étages de l'atmosphère et la surface de la Lune.
Le riz transgénique fait des merveilles en Chine
Le Figaro (Paris)
por Cyrille Vanlerberghe
A écouter les scientifiques qui publient une étude originale dans la revue américaine Science, le riz OGM serait une aubaine pour les agriculteurs qui l'utilisent en Chine. L'utilisation de deux espèces de riz génétiquement modifié pour résister aux attaques des insectes permettrait aux agriculteurs chinois de diminuer l'utilisation de pesticides de 80%, tout en ayant un rendement légèrement supérieur et en améliorant leur santé. En fait, l'amélioration de l'état de santé est une conséquence directe de la réduction de l'usage des pesticides par les cultivateurs.
La publication est tellement élogieuse pour les deux variétés de riz OGM qu'elle fait penser à une propagande non dissimulée du gouvernement chinois en faveur de l'utilisation de ces plantes transgéniques. Et, pourtant, les travaux sont cosignés par deux chercheurs américains, l'un de l'université de Californie, à Davis, et l'autre de la Rutgers University, dans le New Brunswick, en collaboration avec deux scientifiques de l'Académie des sciences à Pékin. Les deux riz OGM étaient au stade des études de préproduction, avec des cultures en conditions réelles, la dernière étape réglementaire en Chine avant la commercialisation.
Cette étude pourrait avoir une importance considérable sur l'avenir des OGM, car la Chine devrait autoriser de manière incessante la commercialisation de plusieurs variétés de riz transgénique. La culture d'un coton OGM résistant aux insectes est déjà autorisée dans ce pays, mais, avec le riz, ce serait la première fois qu'un OGM servirait d'aliment de base pour des centaines de millions de personnes. A l'heure actuelle, les OGM les plus utilisés concernent des plantes servant à l'industrie, comme le coton, ou à l'alimentation des animaux. Pour certains experts, comme Robert Paarlberg, du Wellesley Collège dans le Massachusetts, l'autorisation de la commercialisation de riz transgénique en Chine pourrait modifier de manière sensible la situation des OGM dans le monde.
Pour les auteurs, l'une des raisons pour laquelle les OGM destinés à l'alimentation humaine n'ont toujours pas décollé pourrait être due au manque de preuves que ces variétés végétales peuvent réellement améliorer la situation des cultivateurs. Les variétés soumises à l'étude sont des produits de la recherche chinoise : le riz Xianyou 63 et le Youming 86, tous deux résistants à un insecte, la pyrale du riz, grâce à deux gènes différents, l'un extrait du Bt (Bacillus thuringiensis) et l'autre provenant du dolique à oeil noir, un haricot.
Les essais en champ ont été conduits depuis 2002 auprès de dizaines de cultivateurs différents, répartis dans huit villages dans les provinces du Hubei et du Fujian. Dans chaque village, les cultivateurs étaient sélectionnés au hasard pour participer à l'étude. L'expérience a été réalisée sur deux ans avec la participation de 77 cultivateurs en 2002 et de 101 en 2003. Certains recevaient des semences OGM, et les autres du riz non modifié, sans connaître la nature de ce qu'ils plantaient et sans recevoir de consignes particulières pour leur culture. D'autre part, les agriculteurs chinois n'utilisent des pesticides qu'au coup par coup, après inspection en champ de l'infestation par les insectes, ce qui permet de mesurer très facilement l'efficacité réelle de ces OGM. Au final, les cultivateurs qui avaient reçu du riz transgénique ont réduit leur consommation de pesticide de près de 80%, avec seulement 2 kg par hectare au lieu de 21 kg/ha. Ce gain est évidemment bénéfique pour l'environnement, mais aussi pour le budget de l'agriculteur, qui fait autant d'économies. D'autre part, des questionnaires ont montré que les cultivateurs de riz transgénique ne se plaignaient d'aucun problème de santé lié à l'épandage des pesticides, alors que jusqu'à 11% des producteurs de riz classique se sont plaints de tels troubles. Pour compléter ce tableau idyllique, l'étude montre que, en plus de tous ces avantages, la productivité du riz OGM est légèrement améliorée, avec un rendement moyen de 6 364 kg/ha contre 6 151 kg/ha pour le riz non modifié.
En revanche, les auteurs ne disent pas si les plants d'OGM se sont dispersés ou non dans les champs avoisinants, un phénomène qui inquiète plus d'un opposant aux OGM dans nos pays occidentaux. Mais, de toute façon, si la Chine suit les conseils de cette étude scientifique et cultive bientôt de manière massive des riz OGM, cette préoccupation sera bien vite sans raison d'être.
por Cyrille Vanlerberghe
A écouter les scientifiques qui publient une étude originale dans la revue américaine Science, le riz OGM serait une aubaine pour les agriculteurs qui l'utilisent en Chine. L'utilisation de deux espèces de riz génétiquement modifié pour résister aux attaques des insectes permettrait aux agriculteurs chinois de diminuer l'utilisation de pesticides de 80%, tout en ayant un rendement légèrement supérieur et en améliorant leur santé. En fait, l'amélioration de l'état de santé est une conséquence directe de la réduction de l'usage des pesticides par les cultivateurs.
La publication est tellement élogieuse pour les deux variétés de riz OGM qu'elle fait penser à une propagande non dissimulée du gouvernement chinois en faveur de l'utilisation de ces plantes transgéniques. Et, pourtant, les travaux sont cosignés par deux chercheurs américains, l'un de l'université de Californie, à Davis, et l'autre de la Rutgers University, dans le New Brunswick, en collaboration avec deux scientifiques de l'Académie des sciences à Pékin. Les deux riz OGM étaient au stade des études de préproduction, avec des cultures en conditions réelles, la dernière étape réglementaire en Chine avant la commercialisation.
Cette étude pourrait avoir une importance considérable sur l'avenir des OGM, car la Chine devrait autoriser de manière incessante la commercialisation de plusieurs variétés de riz transgénique. La culture d'un coton OGM résistant aux insectes est déjà autorisée dans ce pays, mais, avec le riz, ce serait la première fois qu'un OGM servirait d'aliment de base pour des centaines de millions de personnes. A l'heure actuelle, les OGM les plus utilisés concernent des plantes servant à l'industrie, comme le coton, ou à l'alimentation des animaux. Pour certains experts, comme Robert Paarlberg, du Wellesley Collège dans le Massachusetts, l'autorisation de la commercialisation de riz transgénique en Chine pourrait modifier de manière sensible la situation des OGM dans le monde.
Pour les auteurs, l'une des raisons pour laquelle les OGM destinés à l'alimentation humaine n'ont toujours pas décollé pourrait être due au manque de preuves que ces variétés végétales peuvent réellement améliorer la situation des cultivateurs. Les variétés soumises à l'étude sont des produits de la recherche chinoise : le riz Xianyou 63 et le Youming 86, tous deux résistants à un insecte, la pyrale du riz, grâce à deux gènes différents, l'un extrait du Bt (Bacillus thuringiensis) et l'autre provenant du dolique à oeil noir, un haricot.
Les essais en champ ont été conduits depuis 2002 auprès de dizaines de cultivateurs différents, répartis dans huit villages dans les provinces du Hubei et du Fujian. Dans chaque village, les cultivateurs étaient sélectionnés au hasard pour participer à l'étude. L'expérience a été réalisée sur deux ans avec la participation de 77 cultivateurs en 2002 et de 101 en 2003. Certains recevaient des semences OGM, et les autres du riz non modifié, sans connaître la nature de ce qu'ils plantaient et sans recevoir de consignes particulières pour leur culture. D'autre part, les agriculteurs chinois n'utilisent des pesticides qu'au coup par coup, après inspection en champ de l'infestation par les insectes, ce qui permet de mesurer très facilement l'efficacité réelle de ces OGM. Au final, les cultivateurs qui avaient reçu du riz transgénique ont réduit leur consommation de pesticide de près de 80%, avec seulement 2 kg par hectare au lieu de 21 kg/ha. Ce gain est évidemment bénéfique pour l'environnement, mais aussi pour le budget de l'agriculteur, qui fait autant d'économies. D'autre part, des questionnaires ont montré que les cultivateurs de riz transgénique ne se plaignaient d'aucun problème de santé lié à l'épandage des pesticides, alors que jusqu'à 11% des producteurs de riz classique se sont plaints de tels troubles. Pour compléter ce tableau idyllique, l'étude montre que, en plus de tous ces avantages, la productivité du riz OGM est légèrement améliorée, avec un rendement moyen de 6 364 kg/ha contre 6 151 kg/ha pour le riz non modifié.
En revanche, les auteurs ne disent pas si les plants d'OGM se sont dispersés ou non dans les champs avoisinants, un phénomène qui inquiète plus d'un opposant aux OGM dans nos pays occidentaux. Mais, de toute façon, si la Chine suit les conseils de cette étude scientifique et cultive bientôt de manière massive des riz OGM, cette préoccupation sera bien vite sans raison d'être.
Aznar acusa al jefe del Ejecutivo de provocar una «tragedia nacional»
ABC (Madrid)
MADRID. El ex presidente del Gobierno José María Aznar se refirió ayer a los resultados de las elecciones en el País Vasco como una «tragedia nacional», de la que responsabilizó al actual Ejecutivo, y a su presidente José Luis Rodríguez Zapatero, al que acusó de haber «cometido el gran error de liquidar la posibilidad de una alternativa al nacionalismo en el País Vasco».
En una entrevista concedida al programa «En exclusiva» de Canal 9, Aznar señaló que esta responsabilidad es «grave», «sobre todo porque -subrayó- se ha aceptado que los terroristas estén representados en las instituciones. Y cuando se dice que se quiere derrotar al terrorismo pero al mismo tiempo se acepta su presencia en las instituciones, es imposible esa derrota».
En este sentido, el ex presidente se preguntó «¿dónde vamos?» para advertir a continuación que «no se sabe adónde vamos pero sí donde estamos, y estamos en un proceso de disgregación de España. Hasta el punto que la propia existencia de nuestro país está puesta, angustiosamente, encima de la mesa».
Aznar mostró también su convicción de que la Comisión del 11-M tuvo «desde las esferas gubernamentales la idea de cómo machacar al PP» y advirtió que «los interrogantes más importantes» siguen sin respuesta.
MADRID. El ex presidente del Gobierno José María Aznar se refirió ayer a los resultados de las elecciones en el País Vasco como una «tragedia nacional», de la que responsabilizó al actual Ejecutivo, y a su presidente José Luis Rodríguez Zapatero, al que acusó de haber «cometido el gran error de liquidar la posibilidad de una alternativa al nacionalismo en el País Vasco».
En una entrevista concedida al programa «En exclusiva» de Canal 9, Aznar señaló que esta responsabilidad es «grave», «sobre todo porque -subrayó- se ha aceptado que los terroristas estén representados en las instituciones. Y cuando se dice que se quiere derrotar al terrorismo pero al mismo tiempo se acepta su presencia en las instituciones, es imposible esa derrota».
En este sentido, el ex presidente se preguntó «¿dónde vamos?» para advertir a continuación que «no se sabe adónde vamos pero sí donde estamos, y estamos en un proceso de disgregación de España. Hasta el punto que la propia existencia de nuestro país está puesta, angustiosamente, encima de la mesa».
Aznar mostró también su convicción de que la Comisión del 11-M tuvo «desde las esferas gubernamentales la idea de cómo machacar al PP» y advirtió que «los interrogantes más importantes» siguen sin respuesta.
Les blogs refont l'info
Le Soir (Bruxelas)
Les médias traditionnels, en presse comme en radio, manifestent un intérêt croissant pour les blogs, ces journaux personnels sur le web. Ils accueillent sur leurs sites les blogs de lecteurs ou de leurs journalistes.
Impertinents, critiques, les blogs peuvent faire figure de contre-pouvoir aux médias, surtout chez les anglo-saxons : les blogueurs américains ont mis en cause le journaliste vedette Dan Rather, entraînant sa démission. En Corée, 30.000 citoyens écrivent OhmyNews, premier média en ligne.
Pour le sociologue Jean-Marie Charron, le phénomène s'inscrit dans un mouvement des médias qui essaient d'obtenir des paroles de vrais auditeurs, vrais téléspectateurs et vrais lecteurs. Pour lui, les médias traditionnels sont très préoccupés depuis le développement d'internet par ce qui peut émerger de spécifique et concurrentiel. Ils sont attentifs et veulent établir des ponts.
Le magnat de la presse Rupert Murdoch a reconnu récemment sur Pointblog: En 1964, quatre Américains sur cinq lisaient quotidiennement un journal. Aujourd'hui, seul un sur deux le fait et pour les plus jeunes lecteurs c'est encore pire... Nos sites web devront faire bien davantage pour être plus compétitifs.
Phénomène planètaire, selon le cabinet Pew, le nombre des blogs devrait passer de 30 millions actuellement à 50 fin 2005. En France, ils seraient 2,5 millions. Si certains journalistes ont désormais créé leur propre weblog, d'autres publient de véritables magazines en ligne. En France, le mouvement, initié par Libération, est récent mais se développe rapidement et les blogs commencent à se multiplier dans la presse, constate l'éditeur Six Apart, citant SVM, Le Nouvel Observateur, VNU, 01 Informatique. Europe 2 a démarré il y a quinze jours.
Lancé en décembre 2002, Skyblog de la radio Skyrock, ciblant les 12-24 ans, domine avec 1,9 million de blogs et 5 à 10.000 se créant par jour. Pour le patron de Skyblog et créateur de la radio Pierre Bellanger, il s'agissait d'apporter à la nouvelle génération un nouveau moyen d'expression, d'émancipation et d'échange. Ce qui m'importait était de dire: "On a une nouvelle génération qui n'est pas entendue, qui n'a pas accès aux médias traditionnels et qui, au travers de Skyblog, s'empare
d'Internet et se l'approprie", affirme M. Bellanger.
Le Monde interactif, premier site français d'information (plus de 14 millions de visites mensuelles), a lancé en 2004 ses blogs. Il en compte 2.200 et une dizaine de blogs d'invités. Créer un blog est réservé aux abonnés (60.000), mais en lire est ouvert à tous. Pour Yann Chapellon, son directeur, c'est un formidable format d'expression journalistique qui permet un dialogue quasi instantané avec son lecteur, pour une chronique ou pour un événement.
Ainsi, trois envoyés spéciaux du Pèlerin magazine ont blogué depuis le Vatican, pour les funérailles de Jean-Paul II. Une première pour l'hebdomadaire catholique, après Phosphore, également du groupe Bayard. Benoît de Sagazan, rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire catholique, voit un double avantage: sortir du papier d'actualité et pouvoir raconter plein de détails intimistes impossibles à publier sur papier faute de place.
(D'après AFP)
Les médias traditionnels, en presse comme en radio, manifestent un intérêt croissant pour les blogs, ces journaux personnels sur le web. Ils accueillent sur leurs sites les blogs de lecteurs ou de leurs journalistes.
Impertinents, critiques, les blogs peuvent faire figure de contre-pouvoir aux médias, surtout chez les anglo-saxons : les blogueurs américains ont mis en cause le journaliste vedette Dan Rather, entraînant sa démission. En Corée, 30.000 citoyens écrivent OhmyNews, premier média en ligne.
Pour le sociologue Jean-Marie Charron, le phénomène s'inscrit dans un mouvement des médias qui essaient d'obtenir des paroles de vrais auditeurs, vrais téléspectateurs et vrais lecteurs. Pour lui, les médias traditionnels sont très préoccupés depuis le développement d'internet par ce qui peut émerger de spécifique et concurrentiel. Ils sont attentifs et veulent établir des ponts.
Le magnat de la presse Rupert Murdoch a reconnu récemment sur Pointblog: En 1964, quatre Américains sur cinq lisaient quotidiennement un journal. Aujourd'hui, seul un sur deux le fait et pour les plus jeunes lecteurs c'est encore pire... Nos sites web devront faire bien davantage pour être plus compétitifs.
Phénomène planètaire, selon le cabinet Pew, le nombre des blogs devrait passer de 30 millions actuellement à 50 fin 2005. En France, ils seraient 2,5 millions. Si certains journalistes ont désormais créé leur propre weblog, d'autres publient de véritables magazines en ligne. En France, le mouvement, initié par Libération, est récent mais se développe rapidement et les blogs commencent à se multiplier dans la presse, constate l'éditeur Six Apart, citant SVM, Le Nouvel Observateur, VNU, 01 Informatique. Europe 2 a démarré il y a quinze jours.
Lancé en décembre 2002, Skyblog de la radio Skyrock, ciblant les 12-24 ans, domine avec 1,9 million de blogs et 5 à 10.000 se créant par jour. Pour le patron de Skyblog et créateur de la radio Pierre Bellanger, il s'agissait d'apporter à la nouvelle génération un nouveau moyen d'expression, d'émancipation et d'échange. Ce qui m'importait était de dire: "On a une nouvelle génération qui n'est pas entendue, qui n'a pas accès aux médias traditionnels et qui, au travers de Skyblog, s'empare
d'Internet et se l'approprie", affirme M. Bellanger.
Le Monde interactif, premier site français d'information (plus de 14 millions de visites mensuelles), a lancé en 2004 ses blogs. Il en compte 2.200 et une dizaine de blogs d'invités. Créer un blog est réservé aux abonnés (60.000), mais en lire est ouvert à tous. Pour Yann Chapellon, son directeur, c'est un formidable format d'expression journalistique qui permet un dialogue quasi instantané avec son lecteur, pour une chronique ou pour un événement.
Ainsi, trois envoyés spéciaux du Pèlerin magazine ont blogué depuis le Vatican, pour les funérailles de Jean-Paul II. Une première pour l'hebdomadaire catholique, après Phosphore, également du groupe Bayard. Benoît de Sagazan, rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire catholique, voit un double avantage: sortir du papier d'actualité et pouvoir raconter plein de détails intimistes impossibles à publier sur papier faute de place.
(D'après AFP)
quinta-feira, abril 28, 2005
Índice de hoje
- La sécheresse touche surtout l'ouest de la France (Le Monde, Paris)
- Commencer la maison Europe par le toit (Le Figaro, Paris)
- El sector turístico dice que el modelo está agotado y anuncia una «desaceleración» (ABC, Madrid)
- Estado palestino custa US$ 33 bilhões (Jornal do Brasil, Rio)
- Numériser à l'européenne (Le Soir, Bruxelas)
- Commencer la maison Europe par le toit (Le Figaro, Paris)
- El sector turístico dice que el modelo está agotado y anuncia una «desaceleración» (ABC, Madrid)
- Estado palestino custa US$ 33 bilhões (Jornal do Brasil, Rio)
- Numériser à l'européenne (Le Soir, Bruxelas)
La sécheresse touche surtout l'ouest de la France
Le Monde (Paris)
por Régis Guyotat
Les touristes vont s'imaginer que le marais est à sec !" La batelière qui loue des barques à Arçais, en plein coeur du Marais poitevin, peste contre les médias qui claironnent les méfaits de la sécheresse dans la région. "Cela risque de nous casser la saison. C'est vrai, il n'y a plus d'eau dans les nappes, mais pas dans le marais !" , insiste-t-elle.
Les pouvoirs publics ont sonné le branle-bas de combat dans le département. Jean-Jacques Brot, le préfet des Deux-Sèvres, a signé un nouvel arrêté de restriction draconien. Depuis le 13 avril, toutes les communes sont au régime sec. Les terrains de sport, les espaces verts, les jardins d'agrément sont interdits d'arrosage, et le lavage des véhicules est proscrit. Surtout, il n'est plus question d'irriguer chez les agriculteurs, sauf pour certaines cultures spécialisées. Des mesures qui sont applicables au moins jusqu'au 28 avril.
Toutes les corporations sont en émoi, jusqu'aux constructeurs de piscines, qui redoutent déjà une baisse d'activité.
"Nous n'avons jamais vu un tel déficit pluviométrique depuis 1959. Nous sommes dans une situation qu'on retrouve (habituellement) à la mi-août" , observe Xavier Desurmont, le patron de la direction départementale de l'agriculture et de la forêt (DDAF), penché sur les courbes de Météo France. Il pleut normalement dans les Deux-Sèvres, autour de 800 millimètres par an. Depuis plusieurs mois, il ne tombe en moyenne que 230 millimètres. Une situation pire que durant l'hiver 1976.
Les nappes sont au plus bas. Le barrage de La Touche-Poupard, au-dessus de Saint-Maixent-l'Ecole, qui soutient les débits de la Sèvre niortaise et du Marais poitevin, n'est rempli qu'au tiers de sa capacité. Ses rives se découvrent désespérément. Celui du Cébron, au nord du département, est à moitié vide.
Les techniciens ont les yeux fixés sur la source du Vivier, qui alimente Niort en eau potable. Dans la ville, il a fallu faire venir une citerne d'eau de la Vendée où il n'y a pas encore de sérieuses restrictions pour arroser de jeunes micocouliers, qui venaient juste d'être plantés avenue de Paris.
"D'habitude on irrigue le blé à cette époque, pour le maïs c'est plus tard, dans l'été" , explique Jean-Marie-Goulard, un céréalier qui puise l'eau de la Sèvre niortaise pour irriguer, à Saint-Maxire, près de Niort. L'arrêté préfectoral a stoppé net les tourniquets qui s'apprêtaient à ronronner. Le maïs, gros consommateur d'eau, est la culture irriguée la plus importante (20 000 hectares) du département.
Pensant être prévoyant, certains agriculteurs ont mis en culture des pois. "Cela risque de devenir critique dans quelques semaines, si on ne peut pas les arroser" , annonce Pierre Trouvat, éleveur et céréalier à Prissé-la-Charrière, qui préside une association d'irrigants. "On ne change pas un assolement du jour au lendemain" , rappelle M. Goulard.
Exploitant à Arçais, en plein Marais poitevin, Philippe Leyssene calcule : "Le blé se contente de 70 à 80 mm d'eau, le maïs, lui, demande 150 mm." Il ne fera que 16 hectares de maïs cette année "sans garantie de résultats" , au lieu des 26 hectares habituels. Mais, précise-t-il, "un hectare de maïs, remplacé par du blé, cela fait de 150 à 300 euros de moins par hectare. C'est une perte non négligeable" .
Cet agriculteur, qui est aussi éleveur, ne craint pas de manquer de fourrage. "On ne va pas irriguer pour mettre les canaux du marais à sec. On a le réflexe citoyen. Je ne suis pas un fou du rendement" , ajoute-t-il. "Nos sols peuvent stocker jusqu'à 150 mm d'eau. Ils n'en stockent actuellement que 25 à 30. Il suffirait de dix jours de soleil ou de quatre de vent d'est séchant pour basculer dans la sécheresse complète" , s'inquiète-t-il en regardant le ciel. Cet exploitant voudrait que l'on construise des barrages. "On arrête à peine 3 % de l'eau qui tombe dans ce département. On laisse presque tout partir" , dit-il.
Depuis 1996, une grande partie des irrigants du département ont adopté un système de gestion volumétrique. Ils se voient fixé, pour chaque année, un quota d'eau à prélever, en fonction de l'état des nappes et de la ressource. Il y a dix ans, le volume d'eau prélevé par les irrigants était estimé à quelque 65 millions de mètres cubes. En 2004, il s'élèverait seulement à 35 millions de mètres cubes. L'irrigant tirait environ 4 000 mètres cubes d'eau à l'hectare, il n'en puiserait à présent que 2 200. "Nous avons fait des efforts" , affirme M. Trouvat.
Aujourd'hui, la fermeté des pouvoirs publics semble surprendre les agriculteurs. "Le préfet applique le principe de précaution au maximum" , estime M. Leyssène. "Nous sommes prêts à réduire nos volumes ponctuellement, mais il ne faudrait pas que nos concessions perdurent... Quand il y a de la sécheresse, c'est forcément la faute des irrigants. On doit porter les accusations de la société civile sur le dos !" , lance-t-il désabusé.
Les protecteurs de l'environnement n'osent pas tresser une couronne au préfet. Mais ils évoquent une décision "justifiée" , saluant sa "vigilance" et sa façon d'"anticiper" la crise, alors que, bien souvent, les arrêtés de restriction sont pris "quand le mal est fait" , estime la Coordination pour la défense du Marais poitevin.
por Régis Guyotat
Les touristes vont s'imaginer que le marais est à sec !" La batelière qui loue des barques à Arçais, en plein coeur du Marais poitevin, peste contre les médias qui claironnent les méfaits de la sécheresse dans la région. "Cela risque de nous casser la saison. C'est vrai, il n'y a plus d'eau dans les nappes, mais pas dans le marais !" , insiste-t-elle.
Les pouvoirs publics ont sonné le branle-bas de combat dans le département. Jean-Jacques Brot, le préfet des Deux-Sèvres, a signé un nouvel arrêté de restriction draconien. Depuis le 13 avril, toutes les communes sont au régime sec. Les terrains de sport, les espaces verts, les jardins d'agrément sont interdits d'arrosage, et le lavage des véhicules est proscrit. Surtout, il n'est plus question d'irriguer chez les agriculteurs, sauf pour certaines cultures spécialisées. Des mesures qui sont applicables au moins jusqu'au 28 avril.
Toutes les corporations sont en émoi, jusqu'aux constructeurs de piscines, qui redoutent déjà une baisse d'activité.
"Nous n'avons jamais vu un tel déficit pluviométrique depuis 1959. Nous sommes dans une situation qu'on retrouve (habituellement) à la mi-août" , observe Xavier Desurmont, le patron de la direction départementale de l'agriculture et de la forêt (DDAF), penché sur les courbes de Météo France. Il pleut normalement dans les Deux-Sèvres, autour de 800 millimètres par an. Depuis plusieurs mois, il ne tombe en moyenne que 230 millimètres. Une situation pire que durant l'hiver 1976.
Les nappes sont au plus bas. Le barrage de La Touche-Poupard, au-dessus de Saint-Maixent-l'Ecole, qui soutient les débits de la Sèvre niortaise et du Marais poitevin, n'est rempli qu'au tiers de sa capacité. Ses rives se découvrent désespérément. Celui du Cébron, au nord du département, est à moitié vide.
Les techniciens ont les yeux fixés sur la source du Vivier, qui alimente Niort en eau potable. Dans la ville, il a fallu faire venir une citerne d'eau de la Vendée où il n'y a pas encore de sérieuses restrictions pour arroser de jeunes micocouliers, qui venaient juste d'être plantés avenue de Paris.
"D'habitude on irrigue le blé à cette époque, pour le maïs c'est plus tard, dans l'été" , explique Jean-Marie-Goulard, un céréalier qui puise l'eau de la Sèvre niortaise pour irriguer, à Saint-Maxire, près de Niort. L'arrêté préfectoral a stoppé net les tourniquets qui s'apprêtaient à ronronner. Le maïs, gros consommateur d'eau, est la culture irriguée la plus importante (20 000 hectares) du département.
Pensant être prévoyant, certains agriculteurs ont mis en culture des pois. "Cela risque de devenir critique dans quelques semaines, si on ne peut pas les arroser" , annonce Pierre Trouvat, éleveur et céréalier à Prissé-la-Charrière, qui préside une association d'irrigants. "On ne change pas un assolement du jour au lendemain" , rappelle M. Goulard.
Exploitant à Arçais, en plein Marais poitevin, Philippe Leyssene calcule : "Le blé se contente de 70 à 80 mm d'eau, le maïs, lui, demande 150 mm." Il ne fera que 16 hectares de maïs cette année "sans garantie de résultats" , au lieu des 26 hectares habituels. Mais, précise-t-il, "un hectare de maïs, remplacé par du blé, cela fait de 150 à 300 euros de moins par hectare. C'est une perte non négligeable" .
Cet agriculteur, qui est aussi éleveur, ne craint pas de manquer de fourrage. "On ne va pas irriguer pour mettre les canaux du marais à sec. On a le réflexe citoyen. Je ne suis pas un fou du rendement" , ajoute-t-il. "Nos sols peuvent stocker jusqu'à 150 mm d'eau. Ils n'en stockent actuellement que 25 à 30. Il suffirait de dix jours de soleil ou de quatre de vent d'est séchant pour basculer dans la sécheresse complète" , s'inquiète-t-il en regardant le ciel. Cet exploitant voudrait que l'on construise des barrages. "On arrête à peine 3 % de l'eau qui tombe dans ce département. On laisse presque tout partir" , dit-il.
Depuis 1996, une grande partie des irrigants du département ont adopté un système de gestion volumétrique. Ils se voient fixé, pour chaque année, un quota d'eau à prélever, en fonction de l'état des nappes et de la ressource. Il y a dix ans, le volume d'eau prélevé par les irrigants était estimé à quelque 65 millions de mètres cubes. En 2004, il s'élèverait seulement à 35 millions de mètres cubes. L'irrigant tirait environ 4 000 mètres cubes d'eau à l'hectare, il n'en puiserait à présent que 2 200. "Nous avons fait des efforts" , affirme M. Trouvat.
Aujourd'hui, la fermeté des pouvoirs publics semble surprendre les agriculteurs. "Le préfet applique le principe de précaution au maximum" , estime M. Leyssène. "Nous sommes prêts à réduire nos volumes ponctuellement, mais il ne faudrait pas que nos concessions perdurent... Quand il y a de la sécheresse, c'est forcément la faute des irrigants. On doit porter les accusations de la société civile sur le dos !" , lance-t-il désabusé.
Les protecteurs de l'environnement n'osent pas tresser une couronne au préfet. Mais ils évoquent une décision "justifiée" , saluant sa "vigilance" et sa façon d'"anticiper" la crise, alors que, bien souvent, les arrêtés de restriction sont pris "quand le mal est fait" , estime la Coordination pour la défense du Marais poitevin.
Commencer la maison Europe par le toit
Le Figaro (Paris)
por Alexandre Adler
A entendre les débats qui jalonnent notre campagne référendaire, on finit par identifier les difficultés non plus idéologiques, mais de simple bon sens, qui retiennent encore tant d'électeurs de donner par un oui de raison leur simple aval à la poursuite de la construction européenne. Construction européenne, certes, mais «quelle construction ?», nous rétorque-t-on.
Étant donné que le principe, ô combien discutable et difficile, de l'élargissement de l'Union n'a jamais, lui, été soumis à référendum, au moins dans les pays qui appartenaient au noyau fondateur de cette Union, beaucoup ont l'impression que l'on vient, en leur demandant une approbation de pure forme, leur intimer l'obligation de valider ex post une opération qui a été déjà menée pour l'essentiel dans leur dos. Ils ont partiellement raison. Nous avons laissé collectivement, après quelques hésitations très faibles, s'établir le principe d'une coextensivité à terme de l'Union européenne et du continent européen.
Certes, les deux pays les plus riches, la Suisse et la Norvège, demeurent provisoirement à l'écart de cette construction pour ne pas être taxés exagérément par Bruxelles et maintenir des arrangements antérieurs en faveur des pêcheurs ou des agriculteurs de montagne. Mais ne nous y trompons pas : Suisses et Norvégiens adoptent, avec une discipline parfois bien supérieure à celle de certains membres de l'Union, l'essentiel de la réglementation européenne. Norvégiens et Islandais ont, par ailleurs, accepté d'entrer dans Schengen pour ne pas perdre la totale interopérabilité qui les lie aux trois autres pays nordiques, membres de l'Union.
Après l'intégration de la Slovénie et l'acceptation imminente de la candidature croate, qui ne voit que les quatre autres pays balkaniques dolents qui succèdent à l'ancienne Yougoslavie ou vont en hériter (Serbie, Bosnie, Albanie et Macédoine), sont voués à rejoindre inévitablement l'Union un peu après qu'en 2007 Bulgarie et Roumanie auront été jugées dignes d'en faire partie ? Nous avons vu, le mois dernier, le président néocommuniste et demi-Russe de la Moldavie voisine se réclamer d'une adhésion à l'Union européenne qui, à défaut de se concrétiser bientôt, lui a au moins valu d'être réélu sans avoir recours à la fraude.
Il faut pour l'instant laisser dans l'ombre l'avenir de la candidature turque, laquelle provoquera assez vite dans le Caucase les trois candidatures simultanées de l'Arménie, de la Géorgie et même de l'Azerbaïdjan. On connaît les ambitions européennes de l'Ukraine. La liste ici apparaît à peu près exhaustive, n'était la perspective d'un nouveau dégel russe qui entraînerait une demande d'association forte de Moscou à Bruxelles.
Nous savons aussi que le Liban qui entretient à présent une frontière maritime très étroite avec un nouveau membre de l'Union, l'île de Chypre, se tournera lui aussi, sitôt son indépendance consolidée, vers une forme ou une autre de libre association. Bref, l'Europe que nous connaissions et qui avait fini par recueillir le consensus de trois quarts des Français a bel et bien vécu, et le projet actuel de Constitution entérine aussi, bien que ce ne soit pas sa finalité première, cette transfiguration du projet des pères fondateurs.
Évitons ici la caricature : un tel espace démesurément élargi, celui des membres actuels du Conseil de l'Europe, ne devrait pas nous faire peur, d'autant plus qu'il n'est pas un simple marché unique. A fortiori, le nouveau continent européen pourrait devenir un espace fabuleux d'expérimentation juridique, humanitaire et écologique à une échelle sans précédent. Loin de se limiter à une magnification sans critique de l'échange marchand, le nouveau continent ainsi unifié, tout en demeurant ouvert à ses voisins immédiats, présente les possibilités adéquates de l'invention de ce véritable modèle social-libéral auquel tous les grands esprits européens depuis Keynes ont voulu aboutir. Mais voilà. Avant les promesses de la réunification continentale, il y a le danger de perdre l'esprit de cohésion et de décision qui présidait à l'ancienne Union européenne. Nos compatriotes ont raison de pointer du doigt, le caractère à peu près totalement irrésolu de cet immense problème.
Pourtant en apparence, tout est simple : il existe des pays qui seraient d'accord pour reconstituer au sein de l'Union européenne une véritable communauté beaucoup plus resserrée ou encore, pour reprendre la distinction allemande due au grand sociologue weimarien Ferdinand Tönnies, une association organique et non plus seulement une société qui, elle, ne serait régie que par le contrat et l'intérêt réciproque d'individualités séparées.
Un article de la nouvelle Constitution qui permet les coopérations renforcées et une pratique nouvelle – celle d'une monnaie unique, l'euro, qui n'est pas adoptée par l'ensemble des membres de l'Union –, semble nous indiquer la voie à suivre. Mais le chemin direct qui semble y conduire est une impasse : jamais les membres souverainistes de l'Union, emmenés par l'Angleterre, la Scandinavie et la Pologne, n'accepteront de monter dans un wagon de seconde classe lorsqu'ils paient un billet de première classe. Or, cette Constitution giscardienne est le passage obligé à la transformation de l'Union.
Ici, contrairement au bon sens courant, il nous faut commencer à construire la maison par le toit ! Ce n'est, en effet, que lorsque l'ensemble des adhérents anciens et nouveaux de notre Union européenne auront été pleinement rassurés sur le fonctionnement organisé de cette Union – un pouvoir réglementaire unique exercé par la Commission et le Conseil des ministres, une unité de législation garantie par un Parlement européen qui ne soit plus un Barnum polyglotte et des fonctions unificatrices réelles telles que le ministre des Affaires étrangères européen - qu'il sera alors seulement possible de procéder au resserrement des liens autour des quatre grands continentaux que sont l'Allemagne, la France, l'Italie et à présent l'Espagne. Cela, c'est de la politique, pas de l'explication de texte juridique, et nos compatriotes devraient pouvoir entendre sans peine ce discours de vérité.
por Alexandre Adler
A entendre les débats qui jalonnent notre campagne référendaire, on finit par identifier les difficultés non plus idéologiques, mais de simple bon sens, qui retiennent encore tant d'électeurs de donner par un oui de raison leur simple aval à la poursuite de la construction européenne. Construction européenne, certes, mais «quelle construction ?», nous rétorque-t-on.
Étant donné que le principe, ô combien discutable et difficile, de l'élargissement de l'Union n'a jamais, lui, été soumis à référendum, au moins dans les pays qui appartenaient au noyau fondateur de cette Union, beaucoup ont l'impression que l'on vient, en leur demandant une approbation de pure forme, leur intimer l'obligation de valider ex post une opération qui a été déjà menée pour l'essentiel dans leur dos. Ils ont partiellement raison. Nous avons laissé collectivement, après quelques hésitations très faibles, s'établir le principe d'une coextensivité à terme de l'Union européenne et du continent européen.
Certes, les deux pays les plus riches, la Suisse et la Norvège, demeurent provisoirement à l'écart de cette construction pour ne pas être taxés exagérément par Bruxelles et maintenir des arrangements antérieurs en faveur des pêcheurs ou des agriculteurs de montagne. Mais ne nous y trompons pas : Suisses et Norvégiens adoptent, avec une discipline parfois bien supérieure à celle de certains membres de l'Union, l'essentiel de la réglementation européenne. Norvégiens et Islandais ont, par ailleurs, accepté d'entrer dans Schengen pour ne pas perdre la totale interopérabilité qui les lie aux trois autres pays nordiques, membres de l'Union.
Après l'intégration de la Slovénie et l'acceptation imminente de la candidature croate, qui ne voit que les quatre autres pays balkaniques dolents qui succèdent à l'ancienne Yougoslavie ou vont en hériter (Serbie, Bosnie, Albanie et Macédoine), sont voués à rejoindre inévitablement l'Union un peu après qu'en 2007 Bulgarie et Roumanie auront été jugées dignes d'en faire partie ? Nous avons vu, le mois dernier, le président néocommuniste et demi-Russe de la Moldavie voisine se réclamer d'une adhésion à l'Union européenne qui, à défaut de se concrétiser bientôt, lui a au moins valu d'être réélu sans avoir recours à la fraude.
Il faut pour l'instant laisser dans l'ombre l'avenir de la candidature turque, laquelle provoquera assez vite dans le Caucase les trois candidatures simultanées de l'Arménie, de la Géorgie et même de l'Azerbaïdjan. On connaît les ambitions européennes de l'Ukraine. La liste ici apparaît à peu près exhaustive, n'était la perspective d'un nouveau dégel russe qui entraînerait une demande d'association forte de Moscou à Bruxelles.
Nous savons aussi que le Liban qui entretient à présent une frontière maritime très étroite avec un nouveau membre de l'Union, l'île de Chypre, se tournera lui aussi, sitôt son indépendance consolidée, vers une forme ou une autre de libre association. Bref, l'Europe que nous connaissions et qui avait fini par recueillir le consensus de trois quarts des Français a bel et bien vécu, et le projet actuel de Constitution entérine aussi, bien que ce ne soit pas sa finalité première, cette transfiguration du projet des pères fondateurs.
Évitons ici la caricature : un tel espace démesurément élargi, celui des membres actuels du Conseil de l'Europe, ne devrait pas nous faire peur, d'autant plus qu'il n'est pas un simple marché unique. A fortiori, le nouveau continent européen pourrait devenir un espace fabuleux d'expérimentation juridique, humanitaire et écologique à une échelle sans précédent. Loin de se limiter à une magnification sans critique de l'échange marchand, le nouveau continent ainsi unifié, tout en demeurant ouvert à ses voisins immédiats, présente les possibilités adéquates de l'invention de ce véritable modèle social-libéral auquel tous les grands esprits européens depuis Keynes ont voulu aboutir. Mais voilà. Avant les promesses de la réunification continentale, il y a le danger de perdre l'esprit de cohésion et de décision qui présidait à l'ancienne Union européenne. Nos compatriotes ont raison de pointer du doigt, le caractère à peu près totalement irrésolu de cet immense problème.
Pourtant en apparence, tout est simple : il existe des pays qui seraient d'accord pour reconstituer au sein de l'Union européenne une véritable communauté beaucoup plus resserrée ou encore, pour reprendre la distinction allemande due au grand sociologue weimarien Ferdinand Tönnies, une association organique et non plus seulement une société qui, elle, ne serait régie que par le contrat et l'intérêt réciproque d'individualités séparées.
Un article de la nouvelle Constitution qui permet les coopérations renforcées et une pratique nouvelle – celle d'une monnaie unique, l'euro, qui n'est pas adoptée par l'ensemble des membres de l'Union –, semble nous indiquer la voie à suivre. Mais le chemin direct qui semble y conduire est une impasse : jamais les membres souverainistes de l'Union, emmenés par l'Angleterre, la Scandinavie et la Pologne, n'accepteront de monter dans un wagon de seconde classe lorsqu'ils paient un billet de première classe. Or, cette Constitution giscardienne est le passage obligé à la transformation de l'Union.
Ici, contrairement au bon sens courant, il nous faut commencer à construire la maison par le toit ! Ce n'est, en effet, que lorsque l'ensemble des adhérents anciens et nouveaux de notre Union européenne auront été pleinement rassurés sur le fonctionnement organisé de cette Union – un pouvoir réglementaire unique exercé par la Commission et le Conseil des ministres, une unité de législation garantie par un Parlement européen qui ne soit plus un Barnum polyglotte et des fonctions unificatrices réelles telles que le ministre des Affaires étrangères européen - qu'il sera alors seulement possible de procéder au resserrement des liens autour des quatre grands continentaux que sont l'Allemagne, la France, l'Italie et à présent l'Espagne. Cela, c'est de la politique, pas de l'explication de texte juridique, et nos compatriotes devraient pouvoir entendre sans peine ce discours de vérité.
El sector turístico dice que el modelo está agotado y anuncia una «desaceleración»
ABC (Madrid)
por P. CERVILLA
MADRID. Las previsiones que barajan los empresarios del sector turístico no son nada halagüeñas para la evolución del mismo durante este año, ya que reconocen que se está produciendo una «desaceleración» al haber «tocado techo el modelo actual», según la valoración realizada ayer por el presidente de la Mesa del Turismo, Juan Andrés Melián, en el transcurso de la presentación del Informe de Coyuntura del Turismo en España. «Las empresas temen que pueda ser el inicio de una cierta caída del consumo turístico, tras más de una década de bonanza», apostilló.
Tras un lustro de fuertes crecimientos de dos dígitos, los datos apuntan a un cierto declive, que no crisis, en 2005, ya que el aumento de un 12 o 13% se ha visto reducido a un 7,9% en 2004 y se espera que se acentúe a lo largo de este año.
Las señales de alarma han comenzado a saltar entre los empresarios, que ya avanzan que se producirá una desaceleración en la llegada de extranjeros a España, tanto en número de visitantes como en volumen de gasto. El primer antecedente de lo que puede ser esta tendencia a lo largo del año es que los resultados de la Semana Santa no superaron a los del año pasado.
Las tendencias del turismo han cambiado en los últimos años. Los empresarios detectan la caída del paquete turístico y la sustitución por las denominadas «vacaciones a la carta», realizando las reservas aéreas a través de internet y aprovechando las ofertas de última hora de los hoteles. Este nuevo concepto de vacaciones se produce en los mercados británico y alemán, los más importantes, junto con el francés, para la industria española. También baja el número de pernoctaciones en hoteles, se opta más por el alquiler de casas particulares, y baja el gasto medio por turista.
La rentabilidad empresarial ha empezado a caer y las empresas turísticas se ven obligadas a vender más viajes para, al menos, ganar lo mismo. Esta pérdida de rentabilidad, consecuencia de la caída de los márgenes, es una de las principales causas de preocupación empresarial.
por P. CERVILLA
MADRID. Las previsiones que barajan los empresarios del sector turístico no son nada halagüeñas para la evolución del mismo durante este año, ya que reconocen que se está produciendo una «desaceleración» al haber «tocado techo el modelo actual», según la valoración realizada ayer por el presidente de la Mesa del Turismo, Juan Andrés Melián, en el transcurso de la presentación del Informe de Coyuntura del Turismo en España. «Las empresas temen que pueda ser el inicio de una cierta caída del consumo turístico, tras más de una década de bonanza», apostilló.
Tras un lustro de fuertes crecimientos de dos dígitos, los datos apuntan a un cierto declive, que no crisis, en 2005, ya que el aumento de un 12 o 13% se ha visto reducido a un 7,9% en 2004 y se espera que se acentúe a lo largo de este año.
Las señales de alarma han comenzado a saltar entre los empresarios, que ya avanzan que se producirá una desaceleración en la llegada de extranjeros a España, tanto en número de visitantes como en volumen de gasto. El primer antecedente de lo que puede ser esta tendencia a lo largo del año es que los resultados de la Semana Santa no superaron a los del año pasado.
Las tendencias del turismo han cambiado en los últimos años. Los empresarios detectan la caída del paquete turístico y la sustitución por las denominadas «vacaciones a la carta», realizando las reservas aéreas a través de internet y aprovechando las ofertas de última hora de los hoteles. Este nuevo concepto de vacaciones se produce en los mercados británico y alemán, los más importantes, junto con el francés, para la industria española. También baja el número de pernoctaciones en hoteles, se opta más por el alquiler de casas particulares, y baja el gasto medio por turista.
La rentabilidad empresarial ha empezado a caer y las empresas turísticas se ven obligadas a vender más viajes para, al menos, ganar lo mismo. Esta pérdida de rentabilidad, consecuencia de la caída de los márgenes, es una de las principales causas de preocupación empresarial.
Estado palestino custa US$ 33 bilhões
Jornal do Brasil (Rio)
WASHINGTON - Um futuro Estado Palestino pode ser viável e demandaria cerca de US$ 33 bilhões em investimentos nos primeiros 10 anos, mas teria de garantir a segurança de seus próprios cidadãos e de israelenses, de acordo com um relatório divulgado ontem nos EUA.
O documento elaborado pela Rand Corporation - organização americana de pesquisa, sem fins lucrativos - traça um ambicioso plano para que os palestinos atinjam progressos econômicos, mas se baseia na hipótese de que primeiro conquistem um acordo de paz estável com Israel.
- Um Estado palestino pode ser bem-sucedido - avaliou Ross Anthony, um dos autores do estudo. - Mas não será fácil.
A parte central do plano é a construção de um novo corredor do Norte da Cisjordânia até Gaza - chamado de Arco -, que abriria caminho a um trem de alta velocidade, a uma auto-estrada, a um aqueduto e a uma rede de energia elétrica e de cabos de fibra ótica.
A linha de trem permitiria que os visitantes que entrassem na Palestina pelo novo aeroporto, que seria construído no Sul da Faixa de Gaza, chegassem a qualquer lugar na Cisjordânia em questão de minutos. Ao mesmo tempo, o trem seria uma maneira rápida e eficiente de levar produtos de exportação da Cisjordânia ao novo porto em Gaza, por onde seriam escoados.
A construção do Arco criaria até 160 mil empregos por cinco anos e geraria milhares de outros com os novos negócios que seriam construídos na área.
No entanto, tudo depende da segurança, alertam os autores do documento.
''O êxito de um Estado palestino independente é inconcebível sem que haja paz e segurança igualmente para palestinos e israelenses'', destaca o texto. ''Um Estado palestino independente deve ser seguro dentro de suas fronteiras, capaz de prover segurança diária a seus habitantes, ser livre de subversão ou exploração estrangeira e não representar perigo a Israel''.
O custo estimado de US$ 33 bilhões representa uma média anual de US$ 760 por pessoa, valor comparável aos gastos com esforços de construção de outras nações.
- Mas ninguém sabe quanto isto realmente vai custar no final - alertou Steven Simon, co-autor do relatório.
O documento, no entanto, ignora vários fatores da atual realidade política da região, como por exemplo a existência de uma resistência armada palestina, que se opõe à paz com Israel, e a força do movimento de colonos judeus, que são contrários a um acordo territorial com palestinos.
O texto também não faz menção a alguns outros problemas que o futuro Estado deve se deparar: o rápido esgotamento de recursos hídricos, uma infra-estrutura em ruínas, alto índice de pobreza exacerbado pela Intifada que começou em 2000, o aumento da mão-de-obra - a maioria desempregada - e um rápido crescimento populacional.
A previsão é de que a população do novo Estado dobre em 20 anos, com o retorno de cerca de 600 mil refugiados da diáspora palestina. Os autores do relatório dizem que essas pessoas poderiam ser melhor acomodadas em novas áreas, ligando os centro histórico das cidades ao Arco.
No entanto, este fator foi indicado pelo documento como sendo um dos grandes desafios do projeto. Segundo o relatório, a estabilidade do Estado estaria comprometida se fosse permitida a entrada de uma ''enxurrada'' de refugiados nos primeiros anos, já que afetaria a infra-estrutura local.
O texto sugere que sejam criadas quotas anuais de imigração para prevenir ''um retorno maciço e caótico à Palestina''. Mas os autores do estudo reconhecem que a limitação da volta dos refugiados poderia provocar um sentimento de raiva na população palestina, o que desestabilizaria o novo governo.
Ainda segundo o documento, as perspectivas de êxito do novo Estado aumentariam se seu território for contíguo e as fronteiras com Israel ficarem abertas.
Isto vai de encontro com a barreira de segurança que está sendo construída entre Israel e a Cisjordânia e com os esforços israelenses de reter os principais assentamentos, que os críticos dizem que dividiria o futuro Estado palestino em regiões geograficamente isoladas.
WASHINGTON - Um futuro Estado Palestino pode ser viável e demandaria cerca de US$ 33 bilhões em investimentos nos primeiros 10 anos, mas teria de garantir a segurança de seus próprios cidadãos e de israelenses, de acordo com um relatório divulgado ontem nos EUA.
O documento elaborado pela Rand Corporation - organização americana de pesquisa, sem fins lucrativos - traça um ambicioso plano para que os palestinos atinjam progressos econômicos, mas se baseia na hipótese de que primeiro conquistem um acordo de paz estável com Israel.
- Um Estado palestino pode ser bem-sucedido - avaliou Ross Anthony, um dos autores do estudo. - Mas não será fácil.
A parte central do plano é a construção de um novo corredor do Norte da Cisjordânia até Gaza - chamado de Arco -, que abriria caminho a um trem de alta velocidade, a uma auto-estrada, a um aqueduto e a uma rede de energia elétrica e de cabos de fibra ótica.
A linha de trem permitiria que os visitantes que entrassem na Palestina pelo novo aeroporto, que seria construído no Sul da Faixa de Gaza, chegassem a qualquer lugar na Cisjordânia em questão de minutos. Ao mesmo tempo, o trem seria uma maneira rápida e eficiente de levar produtos de exportação da Cisjordânia ao novo porto em Gaza, por onde seriam escoados.
A construção do Arco criaria até 160 mil empregos por cinco anos e geraria milhares de outros com os novos negócios que seriam construídos na área.
No entanto, tudo depende da segurança, alertam os autores do documento.
''O êxito de um Estado palestino independente é inconcebível sem que haja paz e segurança igualmente para palestinos e israelenses'', destaca o texto. ''Um Estado palestino independente deve ser seguro dentro de suas fronteiras, capaz de prover segurança diária a seus habitantes, ser livre de subversão ou exploração estrangeira e não representar perigo a Israel''.
O custo estimado de US$ 33 bilhões representa uma média anual de US$ 760 por pessoa, valor comparável aos gastos com esforços de construção de outras nações.
- Mas ninguém sabe quanto isto realmente vai custar no final - alertou Steven Simon, co-autor do relatório.
O documento, no entanto, ignora vários fatores da atual realidade política da região, como por exemplo a existência de uma resistência armada palestina, que se opõe à paz com Israel, e a força do movimento de colonos judeus, que são contrários a um acordo territorial com palestinos.
O texto também não faz menção a alguns outros problemas que o futuro Estado deve se deparar: o rápido esgotamento de recursos hídricos, uma infra-estrutura em ruínas, alto índice de pobreza exacerbado pela Intifada que começou em 2000, o aumento da mão-de-obra - a maioria desempregada - e um rápido crescimento populacional.
A previsão é de que a população do novo Estado dobre em 20 anos, com o retorno de cerca de 600 mil refugiados da diáspora palestina. Os autores do relatório dizem que essas pessoas poderiam ser melhor acomodadas em novas áreas, ligando os centro histórico das cidades ao Arco.
No entanto, este fator foi indicado pelo documento como sendo um dos grandes desafios do projeto. Segundo o relatório, a estabilidade do Estado estaria comprometida se fosse permitida a entrada de uma ''enxurrada'' de refugiados nos primeiros anos, já que afetaria a infra-estrutura local.
O texto sugere que sejam criadas quotas anuais de imigração para prevenir ''um retorno maciço e caótico à Palestina''. Mas os autores do estudo reconhecem que a limitação da volta dos refugiados poderia provocar um sentimento de raiva na população palestina, o que desestabilizaria o novo governo.
Ainda segundo o documento, as perspectivas de êxito do novo Estado aumentariam se seu território for contíguo e as fronteiras com Israel ficarem abertas.
Isto vai de encontro com a barreira de segurança que está sendo construída entre Israel e a Cisjordânia e com os esforços israelenses de reter os principais assentamentos, que os críticos dizem que dividiria o futuro Estado palestino em regiões geograficamente isoladas.
Numériser à l'européenne
Le Soir (Bruxelas)
Dix-neuf bibliothèques nationales européennes ont signé une motion destinée à contrer l'énorme programme de numérisation de livres lancée par Google. Une initiative française, pour éviter une domination écrasante de l'Amérique dans l'idée que les prochaines générations se feront du monde.
«Les dirigeants des Bibliothèques nationales soussignées souhaitent appuyer une initiative commune des dirigeants de l'Europe visant à une numérisation large et organisée des oeuvres appartenant au patrimoine de notre continent», selon le texte. «Une telle entreprise suppose au niveau de l'Union une étroite concertation des ambitions nationales pour définir le choix des oeuvres. Elle appelle aussi le soutien des autorités communautaires pour développer un programme énergique de recherche dans le domaine des techniques qui serviront ce dessein», ajoute-t-il.
Les Bibliothèques nationales (BN) signataires proviennent d'Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie (Rome et Florence), Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Slovénie, Slovaquie, Suède.
Au Royaume-Uni, la BN apporte «un soutien explicite à l'initiative» mais n'a pas signé la motion. Au Portugal, elle a donné un accord écrit sous réserve de validation par le ministre de tutelle. Chypre et Malte ont donné un accord oral. La position lettone est attendue.
Moteur de recherche hégémonique sur la Toile, Google veut numériser en six ans 15 millions de livres (4,5 milliards de pages!) émanant de quatre prestigieuses bibliothèques américaines et une anglaise (Oxford).
Un sursaut européen nécessaire
Aucune nation européenne n'étant assez forte pour assurer seule le sursaut nécessaire face à une homogénéisation forcée des cultures, Jean-Noël Jeanneney, le président de la Banque Nationale de France (BNF), à l'origine de l'initiative, prône depuis plusieurs semaines une mobilisation du continent pour lancer une contre-offensive numérique. Il s'agit, selon lui, d'éviter une domination écrasante de l'Amérique dans la définition de l'idée que les prochaines générations se feront du monde.
Cette question de la numérisation des livres devrait être abordée par le président Jacques Chirac dans son discours inaugural des Rencontres pour l'Europe de la Culture qui rassembleront à Paris, les 2 et 3 mai, les ministres de la Culture de l'Union.
(D'après AFP)
Dix-neuf bibliothèques nationales européennes ont signé une motion destinée à contrer l'énorme programme de numérisation de livres lancée par Google. Une initiative française, pour éviter une domination écrasante de l'Amérique dans l'idée que les prochaines générations se feront du monde.
«Les dirigeants des Bibliothèques nationales soussignées souhaitent appuyer une initiative commune des dirigeants de l'Europe visant à une numérisation large et organisée des oeuvres appartenant au patrimoine de notre continent», selon le texte. «Une telle entreprise suppose au niveau de l'Union une étroite concertation des ambitions nationales pour définir le choix des oeuvres. Elle appelle aussi le soutien des autorités communautaires pour développer un programme énergique de recherche dans le domaine des techniques qui serviront ce dessein», ajoute-t-il.
Les Bibliothèques nationales (BN) signataires proviennent d'Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie (Rome et Florence), Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Slovénie, Slovaquie, Suède.
Au Royaume-Uni, la BN apporte «un soutien explicite à l'initiative» mais n'a pas signé la motion. Au Portugal, elle a donné un accord écrit sous réserve de validation par le ministre de tutelle. Chypre et Malte ont donné un accord oral. La position lettone est attendue.
Moteur de recherche hégémonique sur la Toile, Google veut numériser en six ans 15 millions de livres (4,5 milliards de pages!) émanant de quatre prestigieuses bibliothèques américaines et une anglaise (Oxford).
Un sursaut européen nécessaire
Aucune nation européenne n'étant assez forte pour assurer seule le sursaut nécessaire face à une homogénéisation forcée des cultures, Jean-Noël Jeanneney, le président de la Banque Nationale de France (BNF), à l'origine de l'initiative, prône depuis plusieurs semaines une mobilisation du continent pour lancer une contre-offensive numérique. Il s'agit, selon lui, d'éviter une domination écrasante de l'Amérique dans la définition de l'idée que les prochaines générations se feront du monde.
Cette question de la numérisation des livres devrait être abordée par le président Jacques Chirac dans son discours inaugural des Rencontres pour l'Europe de la Culture qui rassembleront à Paris, les 2 et 3 mai, les ministres de la Culture de l'Union.
(D'après AFP)
quarta-feira, abril 27, 2005
Índice de hoje
- Exposición de arte corporal de estudiantes femeninos: Pornografía en nombre del arte? (Diário do Povo, Pequim)
- Se reclutará 10.000 universitarios voluntarios para trabajar en el oeste del país (CIIC, Pequim)
- O Aerolula pousa no mundo da Lua (Jornal do Brasil, Rio)
- La fin du mystère des macaques de Gilbraltar (Le Soir, Bruxelas)
- Se reclutará 10.000 universitarios voluntarios para trabajar en el oeste del país (CIIC, Pequim)
- O Aerolula pousa no mundo da Lua (Jornal do Brasil, Rio)
- La fin du mystère des macaques de Gilbraltar (Le Soir, Bruxelas)
Exposición de arte corporal de estudiantes femeninos: Pornografía en nombre del arte?
Diário do Povo (Pequim)
En los últimos días, varios medios de comunicación de Hunan han vuelto a poner en el foco de su atención un cibercafé en la calle Huangxing de la ciudad de Changsha, pues allí está la mencionada exposición con "cuerpos femeninos de estudiantes" como lema de promoción.
Desde hace una semana, en las calles comerciales de Changsha, capital de la provincia central de Hunan, se ve de vez en cuando a personas portando carteles sobre la "Exposición de Fotografías de Cuerpos de Estudiantes Femeninos". En los últimos días, varios medios de comunicación de Hunan han vuelto a poner en el foco de su atención un cibercafé en la calle Huangxing de la ciudad de Changsha, pues allí está la mencionada exposición con "cuerpos femeninos de estudiantes" como lema de promoción.
Aunque son muy pocos los visitantes, los organizadores se mantienen llenos de confianza. Hay quienes dudan de qué elemento artístico tiene esa exposición de cuerpos “retratados”, pues aún cuando en Occidente, los cuerpos “retratados” de ciertas estrellas son algo destinado a la promoción comercial; las estrellas se desnudan en pos de plata en tanto que los comerciantes se aprovechan de ellas para acumular riquezas. En China, ciertos comerciantes también empiezan a utilizar la mentalidad de caza de novedades y bellezas que suele tener la gente, para ganar plata a través de gira de exhibiciones de fotos de cuerpos humanos ostentando aparentemente las banderas de “chicas estudiantes”, “muchachas de sentimientos puros” y “famosas modelos”. (Pueblo en Línea)
En los últimos días, varios medios de comunicación de Hunan han vuelto a poner en el foco de su atención un cibercafé en la calle Huangxing de la ciudad de Changsha, pues allí está la mencionada exposición con "cuerpos femeninos de estudiantes" como lema de promoción.
Desde hace una semana, en las calles comerciales de Changsha, capital de la provincia central de Hunan, se ve de vez en cuando a personas portando carteles sobre la "Exposición de Fotografías de Cuerpos de Estudiantes Femeninos". En los últimos días, varios medios de comunicación de Hunan han vuelto a poner en el foco de su atención un cibercafé en la calle Huangxing de la ciudad de Changsha, pues allí está la mencionada exposición con "cuerpos femeninos de estudiantes" como lema de promoción.
Aunque son muy pocos los visitantes, los organizadores se mantienen llenos de confianza. Hay quienes dudan de qué elemento artístico tiene esa exposición de cuerpos “retratados”, pues aún cuando en Occidente, los cuerpos “retratados” de ciertas estrellas son algo destinado a la promoción comercial; las estrellas se desnudan en pos de plata en tanto que los comerciantes se aprovechan de ellas para acumular riquezas. En China, ciertos comerciantes también empiezan a utilizar la mentalidad de caza de novedades y bellezas que suele tener la gente, para ganar plata a través de gira de exhibiciones de fotos de cuerpos humanos ostentando aparentemente las banderas de “chicas estudiantes”, “muchachas de sentimientos puros” y “famosas modelos”. (Pueblo en Línea)
Se reclutará 10.000 universitarios voluntarios para trabajar en el oeste del país
CIIC (Pequim)
Este año China reclutará a 8.621 voluntarios entre los estudiantes universitarios recién graduados para trabajar uno o dos años en las provincias del oeste en sectores tales como: educación, salud pública, tecnología agrícola y ayuda a la reducción de la pobreza.
La Liga de Juventudes del Comité Central del Partido Comunista de China, el Ministerio de Educación y el Ministerio de Hacienda celebraron hace poco una conferencia de prensa para dar a conocer el plan de voluntarios en el oeste. El reclutamiento se realizará entre el 22 de abril y el 10 de mayo.
El plan de servicios voluntarios de graduados universitarios en el oeste se inició en el 2003 siguiendo diversos métodos de participación: voluntariado, envío colectivo, etc.
Desde su implementación, más de 30.000 estudiantes graduados universitarios han trabajado en más de 300 pueblos de las zonas pobres del oeste del país.
Yan Yue, secretario del Secretariado Central de la Liga de Juventudes, dijo que con el trabajo arduo, los voluntarios han hecho mucho por el oeste y por el pueblo y que se han ganado los elogios y el respeto de las masas populares. Al mismo tiempo, los voluntarios también han fortalecido su sentido de responsabilidad social y mejorado su formación ideológica.
Según se informa, además de recibir manutención y gratificaciones, los voluntarios que superan el examen laboral tras un año de servicio en el oeste también gozan de una serie de medidas preferenciales como diez puntos adicionales en su examen de acceso a la formación de postgrado y gozar de prioridad en las oposiciones al cuerpo de funcionarios públicos en caso de igualdad.
Adicionalmente, durante el periodo de servicio, también gozan de precios especiales en el transporte público o condiciones especiales para la devolución de préstamos bancarios.
Este año China reclutará a 8.621 voluntarios entre los estudiantes universitarios recién graduados para trabajar uno o dos años en las provincias del oeste en sectores tales como: educación, salud pública, tecnología agrícola y ayuda a la reducción de la pobreza.
La Liga de Juventudes del Comité Central del Partido Comunista de China, el Ministerio de Educación y el Ministerio de Hacienda celebraron hace poco una conferencia de prensa para dar a conocer el plan de voluntarios en el oeste. El reclutamiento se realizará entre el 22 de abril y el 10 de mayo.
El plan de servicios voluntarios de graduados universitarios en el oeste se inició en el 2003 siguiendo diversos métodos de participación: voluntariado, envío colectivo, etc.
Desde su implementación, más de 30.000 estudiantes graduados universitarios han trabajado en más de 300 pueblos de las zonas pobres del oeste del país.
Yan Yue, secretario del Secretariado Central de la Liga de Juventudes, dijo que con el trabajo arduo, los voluntarios han hecho mucho por el oeste y por el pueblo y que se han ganado los elogios y el respeto de las masas populares. Al mismo tiempo, los voluntarios también han fortalecido su sentido de responsabilidad social y mejorado su formación ideológica.
Según se informa, además de recibir manutención y gratificaciones, los voluntarios que superan el examen laboral tras un año de servicio en el oeste también gozan de una serie de medidas preferenciales como diez puntos adicionales en su examen de acceso a la formación de postgrado y gozar de prioridad en las oposiciones al cuerpo de funcionarios públicos en caso de igualdad.
Adicionalmente, durante el periodo de servicio, también gozan de precios especiales en el transporte público o condiciones especiales para la devolución de préstamos bancarios.
O Aerolula pousa no mundo da Lua
Jornal do Brasil (Rio)
por AUGUSTO NUNES
O casal é sempre jovem, bonito e bem trajado. Nunca entra na fila que não há. Quem espera é o gerente da agência bancária, solícito e risonho como comissária de bordo em serviço na primeira classe. Moço também, o anfitrião exibe a fisionomia segura dos que acrescentaram anos de experiência prática à vocação forjada no útero. Ali está alguém nascido para lidar com dinheiro.
Apresentado às aflições do casal, reage com o sorriso que tranqüiliza: só isso?, parece estar perguntando. Pois basta assinar uns poucos papéis e todos os problemas estarão revogados. Cartões de crédito, talões de cheques ou empréstimos são aprovados em velocidade supersônica. Os juros não assustam, as tarifas e taxas são quase simbólicas. À saída da agência, a felicidade dos novos clientes é um convite irresistível ao espectador: conheça o mundo maravilhoso dos bancos. É só encontrar o certo.
Assim são as coisas na TV. Nunca na vida real. Aquelas cenas do comercial exigem talento dos atores que encarnam os recém-casados e o gerente: eles sabem que aquilo é pura fantasia. No Brasil de verdade, entrar numa agência bancária é o começo do calvário feito de filas, humores oscilantes, exigências em demasia, tarifas extorsivas, juros de agiota. É complicado mudar de banco ou trocar de cartão. Sabem disso todos os brasileiros com mais de três neurônios. Menos um: o presidente Luiz Inácio Lula da Silva.
Ele acredita nos comerciais da TV. É a mais branda das explicações para a bofetada no rosto do Brasil desferida pelo afrontoso discurso improvisado na segunda-feira. Em Brasília, Lula afirmou que os juros estão na estratosfera graças a um defeito de fabricação. "O problema é o comodismo dos brasileiros", decidiu. Para deixar tudo muito claro, recorreu a exemplos vulgares e termos chulos. "Às vezes o cara fica no bar, xingando o banco, os juros, o cartão de crédito dele, mas no dia seguinte é incapaz de levantar o traseiro da cadeira e ir ao banco mudar sua conta para um mais barato", decidiu.
Mostrou-se especialmente irritado com a turma dos cartões de crédito: "Se as pessoas tivessem consciência, ninguém pagava 8% ao mês", concluiu. Provavelmente ignora que a taxa cobrada pelo Banco do Brasil está em 7,99% ao mês, no limite da inconsciência. Os clientes que se cuidem.
As declarações do presidente conduzem a constatações interessantes. Sabe-se agora que há muito tempo Lula não freqüenta bancos nem confere extratos de cartão: alguém de confiança administra por ele questões miúdas demais para quem precisa salvar a nação. O presidente freqüenta só banqueiros, em encontros suavizados pelo som de taças que brindam. Nessas reuniões, Lula não procura informar-se sobre os temas que inspiraram o improviso infeliz.
Se fizesse perguntas, os próprios banqueiros lhe teriam contado que cartões de crédito se vão disseminando em ritmo acelerado também entre a gente pobre. Não se limitam às "classes mais sabidas", como imagina Lula. Outras obviedades podem chegar aos tímpanos do chefe pela voz de assessores menos insinceros. Alguém tem de explicar-lhe que só se rende a taxas abusivas quem não consegue dinheiro para saldar a dívida na data de vencimento. Que os juros foram levados à estratosfera pelo Banco Central. Que os banqueiros surfam em ondas criadas pela política econômica federal. Que a culpa, enfim, é do governo.
Como se lidasse com imbecis irremissíveis, Lula tenta responsabilizar os atropelados pelos danos infligidos por atropeladores que não costumam prestar atenção à gente das ruas. É possível que, na volta da África, o Aerolula tenha perdido o rumo e pousado bem longe do Brasil. Lula desceu no mundo da Lua.
por AUGUSTO NUNES
O casal é sempre jovem, bonito e bem trajado. Nunca entra na fila que não há. Quem espera é o gerente da agência bancária, solícito e risonho como comissária de bordo em serviço na primeira classe. Moço também, o anfitrião exibe a fisionomia segura dos que acrescentaram anos de experiência prática à vocação forjada no útero. Ali está alguém nascido para lidar com dinheiro.
Apresentado às aflições do casal, reage com o sorriso que tranqüiliza: só isso?, parece estar perguntando. Pois basta assinar uns poucos papéis e todos os problemas estarão revogados. Cartões de crédito, talões de cheques ou empréstimos são aprovados em velocidade supersônica. Os juros não assustam, as tarifas e taxas são quase simbólicas. À saída da agência, a felicidade dos novos clientes é um convite irresistível ao espectador: conheça o mundo maravilhoso dos bancos. É só encontrar o certo.
Assim são as coisas na TV. Nunca na vida real. Aquelas cenas do comercial exigem talento dos atores que encarnam os recém-casados e o gerente: eles sabem que aquilo é pura fantasia. No Brasil de verdade, entrar numa agência bancária é o começo do calvário feito de filas, humores oscilantes, exigências em demasia, tarifas extorsivas, juros de agiota. É complicado mudar de banco ou trocar de cartão. Sabem disso todos os brasileiros com mais de três neurônios. Menos um: o presidente Luiz Inácio Lula da Silva.
Ele acredita nos comerciais da TV. É a mais branda das explicações para a bofetada no rosto do Brasil desferida pelo afrontoso discurso improvisado na segunda-feira. Em Brasília, Lula afirmou que os juros estão na estratosfera graças a um defeito de fabricação. "O problema é o comodismo dos brasileiros", decidiu. Para deixar tudo muito claro, recorreu a exemplos vulgares e termos chulos. "Às vezes o cara fica no bar, xingando o banco, os juros, o cartão de crédito dele, mas no dia seguinte é incapaz de levantar o traseiro da cadeira e ir ao banco mudar sua conta para um mais barato", decidiu.
Mostrou-se especialmente irritado com a turma dos cartões de crédito: "Se as pessoas tivessem consciência, ninguém pagava 8% ao mês", concluiu. Provavelmente ignora que a taxa cobrada pelo Banco do Brasil está em 7,99% ao mês, no limite da inconsciência. Os clientes que se cuidem.
As declarações do presidente conduzem a constatações interessantes. Sabe-se agora que há muito tempo Lula não freqüenta bancos nem confere extratos de cartão: alguém de confiança administra por ele questões miúdas demais para quem precisa salvar a nação. O presidente freqüenta só banqueiros, em encontros suavizados pelo som de taças que brindam. Nessas reuniões, Lula não procura informar-se sobre os temas que inspiraram o improviso infeliz.
Se fizesse perguntas, os próprios banqueiros lhe teriam contado que cartões de crédito se vão disseminando em ritmo acelerado também entre a gente pobre. Não se limitam às "classes mais sabidas", como imagina Lula. Outras obviedades podem chegar aos tímpanos do chefe pela voz de assessores menos insinceros. Alguém tem de explicar-lhe que só se rende a taxas abusivas quem não consegue dinheiro para saldar a dívida na data de vencimento. Que os juros foram levados à estratosfera pelo Banco Central. Que os banqueiros surfam em ondas criadas pela política econômica federal. Que a culpa, enfim, é do governo.
Como se lidasse com imbecis irremissíveis, Lula tenta responsabilizar os atropelados pelos danos infligidos por atropeladores que não costumam prestar atenção à gente das ruas. É possível que, na volta da África, o Aerolula tenha perdido o rumo e pousado bem longe do Brasil. Lula desceu no mundo da Lua.
La fin du mystère des macaques de Gilbraltar
Le Soir (Bruxelas)
Le mystère de l'origine de la petite colonie des macaques du rocher de Gibraltar, seuls singes à vivre en liberté en Europe, a finalement été percé par des généticiens qui ont déterminé qu'ils descendaient de deux lignées distinctes, en Algérie et au Maroc, selon une étude publiée lundi.
Notre projet visait à tester des méthodes de conservation génétique des espèces menacées, a expliqué Robert Martin, un primatologue, qui a dirigé cette recherche. La colonie de macaques de Barbary de Gilbratar offrent un exemple idéal d'isolement génétique d'une petite population, phénomène de plus en plus fréquent parmi les primates à l'état sauvage en raison de la fragmentation des forêts résultant de l'activité humaine.
Ce scientifique s'est également dit surpris par le haut degré de variation génétique chez les macaques de Gibraltar qui, selon lui, s'explique par le fait qu'ils descendent de deux lignées distinctes de population en Algérie et au Maroc.
Les quelque 200 macaques avaient presque totalement disparu en 1942 et le Premier ministre britannique d'alors, Winston Churchill, ordonna de tout faire pour reconstituer leur population. Cette décision, expliquent les chercheurs dans un résumé de leurs travaux paru dans les annales de l'Académie américaine des sciences, était basée sur la croyance populaire que la Grande-Bretagne perdrait Gibraltar si les macaques venaient à disparaître.
Gilbraltar, est un territoire britannique de 5,8 km² à la pointe de la péninsule ibérique, à l'entrée occidentale de la Méditerranée.
(D'après AFP)
Le mystère de l'origine de la petite colonie des macaques du rocher de Gibraltar, seuls singes à vivre en liberté en Europe, a finalement été percé par des généticiens qui ont déterminé qu'ils descendaient de deux lignées distinctes, en Algérie et au Maroc, selon une étude publiée lundi.
Notre projet visait à tester des méthodes de conservation génétique des espèces menacées, a expliqué Robert Martin, un primatologue, qui a dirigé cette recherche. La colonie de macaques de Barbary de Gilbratar offrent un exemple idéal d'isolement génétique d'une petite population, phénomène de plus en plus fréquent parmi les primates à l'état sauvage en raison de la fragmentation des forêts résultant de l'activité humaine.
Ce scientifique s'est également dit surpris par le haut degré de variation génétique chez les macaques de Gibraltar qui, selon lui, s'explique par le fait qu'ils descendent de deux lignées distinctes de population en Algérie et au Maroc.
Les quelque 200 macaques avaient presque totalement disparu en 1942 et le Premier ministre britannique d'alors, Winston Churchill, ordonna de tout faire pour reconstituer leur population. Cette décision, expliquent les chercheurs dans un résumé de leurs travaux paru dans les annales de l'Académie américaine des sciences, était basée sur la croyance populaire que la Grande-Bretagne perdrait Gibraltar si les macaques venaient à disparaître.
Gilbraltar, est un territoire britannique de 5,8 km² à la pointe de la péninsule ibérique, à l'entrée occidentale de la Méditerranée.
(D'après AFP)
terça-feira, abril 26, 2005
Índice de hoje
- Plutôt que de réclamer une réévaluation du yuan... (Le Temps, Genève)
- Zapatero sigue sin ver nada «relevante» para proceder contra el nuevo partido (ABC, Madrid)
- Batasuna se felicita en público por «derrotar a la ilegalización» con los votos de EHAK (ABC, Madrid)
- Propuesta de Hu Jintao establece marco para relaciones chino-japonesas (Xinhua, Pequim)
- Visita de Lien Chan a parte continental abre nuevo canal de diálogo entre ambos lados del Estrecho de Taiwan (Diário do Povo, Pequim)
- Voici la version alpha de Longhorn (Le Soir, Bruxelas)
- Zapatero sigue sin ver nada «relevante» para proceder contra el nuevo partido (ABC, Madrid)
- Batasuna se felicita en público por «derrotar a la ilegalización» con los votos de EHAK (ABC, Madrid)
- Propuesta de Hu Jintao establece marco para relaciones chino-japonesas (Xinhua, Pequim)
- Visita de Lien Chan a parte continental abre nuevo canal de diálogo entre ambos lados del Estrecho de Taiwan (Diário do Povo, Pequim)
- Voici la version alpha de Longhorn (Le Soir, Bruxelas)
Plutôt que de réclamer une réévaluation du yuan...
Le Temps (Genève)
por Ram Etwareea
Les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) ont fait de la politique de change chinoise un important cheval de bataille. Ils ne ratent aucune occasion – Sommet du G7, Forum économique mondial à Davos, réunions du Fonds monétaire international – pour encourager Pékin à réévaluer le yuan. Depuis 1994, la monnaie chinoise est attachée au billet vert américain par un taux fixe: 8,23 yuans pour un dollar. A leurs yeux, le yuan est sous-évalué et constitue la principale cause des déséquilibres commerciaux avec la Chine. Vraiment?
Les Chinois parlent un tout autre langage. Cette parité a mis leur économie émergente et fragile à l'abri des fluctuations du marché et des manipulations financières. Elle l'a protégée tout particulièrement durant la tempête monétaire qui a balayé l'Asie du Sud-Est en 1997. La Corée du Sud, l'Indonésie, les Philippines et la Thaïlande avaient alors vu leurs devises perdre jusqu'à 30 à 40% de leur valeur.
Mais le «peg» yuan – dollar a surtout fait de la Chine un grand exportateur. Les produits fabriqués dans les usines de Guangdong et de Shenzhen – jouets, textiles, lave-vaisselle, ordinateurs – font le bonheur des consommateurs aux quatre coins du monde, même si certains d'entre eux se préoccupent sincèrement des conditions de travail des ouvrières chinoises.
Mais au fil des années et grâce à ses exportations, le géant asiatique est devenu aussi un grand importateur de technologies, de matières premières et d'expertise. Ses ressources financières mettent l'eau à la bouche de plus d'un démarcheur. Pas plus tard que la semaine dernière, le premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, en est revenu heureux d'avoir vendu cinq Airbus.
Depuis 1994, la parité fixe du yuan n'a donc pas posé de problème majeur, ni aux importateurs ni aux exportateurs. Mais voilà, depuis deux ans les Etats-Unis, suivis de l'UE, crient à l'injustice. Le yuan, disent-ils, est sous-évalué, et donne un avantage comparatif indu aux exportations chinoises.
De nombreux hommes d'affaires américains et européens contestent ce raisonnement. Ils font remarquer qu'un yuan plus cher renchérirait leurs produits «Made in China». Ils ont de quoi être inquiets: la majorité des usines chinoises travaillent pour des investisseurs étrangers. Dans le secteur textile par exemple, ils font coudre jeans, polos, chemises, t-shirts et autres vêtements à bas prix, qu'ils revendent à prix fort. Une chaîne de distribution suisse achète en Chine une chemise de moyenne gamme cinq francs. Elle la vend 30 francs ou la solde en fin de saison à 15 francs. L'achat de cette même chemise à un fabricant français ou portugais lui coûterait le double.
C'est aux Etats-Unis que le sentiment anti-chinois est le plus fort. Le Sénat vient de voter une loi qui impose un droit de douane de 27,5% sur les produits textiles chinois si Pékin ne procède pas immédiatement à une réévaluation du yuan. La semaine dernière, des groupes de pression ont demandé à l'administration Bush de désigner la Chine comme un partenaire commercial injuste (unfair trade partner). En cas d'acceptation, Washington devra ouvrir des négociations bilatérales avec Pékin pour résoudre les anomalies. La menace de réintroduire des mesures protectionnistes face à l'augmentation des importations de textiles constitue une autre forme de pression pour que la Chine réévalue sa monnaie.
De toute évidence, des nuages annoncent une détérioration des relations économiques entre les Etats-Unis et l'UE d'une part, et la Chine d'autre part. Pékin refuse de jouer le bouc émissaire des dysfonctionnements aux Etats-Unis comme en Europe. Dans une tribune publiée vendredi dernier par le Wall Street Journal, Fang Xinghai, vice-directeur de la Bourse de Shanghai, explique que les Etats-Unis exagèrent lorsqu'ils parlent des déséquilibres commerciaux avec la Chine. «La balance de paiement américaine était déficitaire de 30 milliards de dollars en 2004 pour ce qui est des échanges de marchandises. Mais elle dégage un surplus de 15 milliards dans le domaine des services», a-t-il fait remarquer.
Les experts sont unanimes: une guerre commerciale avec la Chine serait contre-productive pour les Etats-Unis et l'UE, et exercer des pressions restera sans effet. Ce n'est pas pour autant qu'ils devraient rester les bras croisés. Washington et Bruxelles doivent pousser le géant chinois à ouvrir graduellement son secteur des services (banque et assurance, conseils, publicité, enseignement, ingénierie) à la concurrence étrangère. Le géant asiatique a pris des engagements dans ce sens lors de son accession à l'OMC, et des échéances sont prévues à cet effet. Le secteur financier accueille déjà, même timidement, des acteurs étrangers. En 2007, la brèche sera beaucoup plus ouverte. Fatalement, un système de change plus flexible se mettra aussi en place. Les entreprises chinoises attendent elles aussi cette chance afin de profiter de l'expertise et de l'apport de partenaires étrangers.
por Ram Etwareea
Les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) ont fait de la politique de change chinoise un important cheval de bataille. Ils ne ratent aucune occasion – Sommet du G7, Forum économique mondial à Davos, réunions du Fonds monétaire international – pour encourager Pékin à réévaluer le yuan. Depuis 1994, la monnaie chinoise est attachée au billet vert américain par un taux fixe: 8,23 yuans pour un dollar. A leurs yeux, le yuan est sous-évalué et constitue la principale cause des déséquilibres commerciaux avec la Chine. Vraiment?
Les Chinois parlent un tout autre langage. Cette parité a mis leur économie émergente et fragile à l'abri des fluctuations du marché et des manipulations financières. Elle l'a protégée tout particulièrement durant la tempête monétaire qui a balayé l'Asie du Sud-Est en 1997. La Corée du Sud, l'Indonésie, les Philippines et la Thaïlande avaient alors vu leurs devises perdre jusqu'à 30 à 40% de leur valeur.
Mais le «peg» yuan – dollar a surtout fait de la Chine un grand exportateur. Les produits fabriqués dans les usines de Guangdong et de Shenzhen – jouets, textiles, lave-vaisselle, ordinateurs – font le bonheur des consommateurs aux quatre coins du monde, même si certains d'entre eux se préoccupent sincèrement des conditions de travail des ouvrières chinoises.
Mais au fil des années et grâce à ses exportations, le géant asiatique est devenu aussi un grand importateur de technologies, de matières premières et d'expertise. Ses ressources financières mettent l'eau à la bouche de plus d'un démarcheur. Pas plus tard que la semaine dernière, le premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, en est revenu heureux d'avoir vendu cinq Airbus.
Depuis 1994, la parité fixe du yuan n'a donc pas posé de problème majeur, ni aux importateurs ni aux exportateurs. Mais voilà, depuis deux ans les Etats-Unis, suivis de l'UE, crient à l'injustice. Le yuan, disent-ils, est sous-évalué, et donne un avantage comparatif indu aux exportations chinoises.
De nombreux hommes d'affaires américains et européens contestent ce raisonnement. Ils font remarquer qu'un yuan plus cher renchérirait leurs produits «Made in China». Ils ont de quoi être inquiets: la majorité des usines chinoises travaillent pour des investisseurs étrangers. Dans le secteur textile par exemple, ils font coudre jeans, polos, chemises, t-shirts et autres vêtements à bas prix, qu'ils revendent à prix fort. Une chaîne de distribution suisse achète en Chine une chemise de moyenne gamme cinq francs. Elle la vend 30 francs ou la solde en fin de saison à 15 francs. L'achat de cette même chemise à un fabricant français ou portugais lui coûterait le double.
C'est aux Etats-Unis que le sentiment anti-chinois est le plus fort. Le Sénat vient de voter une loi qui impose un droit de douane de 27,5% sur les produits textiles chinois si Pékin ne procède pas immédiatement à une réévaluation du yuan. La semaine dernière, des groupes de pression ont demandé à l'administration Bush de désigner la Chine comme un partenaire commercial injuste (unfair trade partner). En cas d'acceptation, Washington devra ouvrir des négociations bilatérales avec Pékin pour résoudre les anomalies. La menace de réintroduire des mesures protectionnistes face à l'augmentation des importations de textiles constitue une autre forme de pression pour que la Chine réévalue sa monnaie.
De toute évidence, des nuages annoncent une détérioration des relations économiques entre les Etats-Unis et l'UE d'une part, et la Chine d'autre part. Pékin refuse de jouer le bouc émissaire des dysfonctionnements aux Etats-Unis comme en Europe. Dans une tribune publiée vendredi dernier par le Wall Street Journal, Fang Xinghai, vice-directeur de la Bourse de Shanghai, explique que les Etats-Unis exagèrent lorsqu'ils parlent des déséquilibres commerciaux avec la Chine. «La balance de paiement américaine était déficitaire de 30 milliards de dollars en 2004 pour ce qui est des échanges de marchandises. Mais elle dégage un surplus de 15 milliards dans le domaine des services», a-t-il fait remarquer.
Les experts sont unanimes: une guerre commerciale avec la Chine serait contre-productive pour les Etats-Unis et l'UE, et exercer des pressions restera sans effet. Ce n'est pas pour autant qu'ils devraient rester les bras croisés. Washington et Bruxelles doivent pousser le géant chinois à ouvrir graduellement son secteur des services (banque et assurance, conseils, publicité, enseignement, ingénierie) à la concurrence étrangère. Le géant asiatique a pris des engagements dans ce sens lors de son accession à l'OMC, et des échéances sont prévues à cet effet. Le secteur financier accueille déjà, même timidement, des acteurs étrangers. En 2007, la brèche sera beaucoup plus ouverte. Fatalement, un système de change plus flexible se mettra aussi en place. Les entreprises chinoises attendent elles aussi cette chance afin de profiter de l'expertise et de l'apport de partenaires étrangers.
Zapatero sigue sin ver nada «relevante» para proceder contra el nuevo partido
ABC (Madrid)
MADRID. El presidente del Gobierno sigue sin encontrar elementos «jurídicamente relevantes» para promover la ilegalización del PCTV/EHAK pese a que la propia Batasuna se congratula en público del éxito de su maniobra. Rodríguez Zapatero envió ayer una carta a Mariano Rajoy para reiterar que no está dispuesto a hacer nada al respecto y dejar en manos del presidente del PP la convocatoria de la reunión del Pacto Antiterrorista: «en tus manos está la decisión».
El jefe del Ejecutivo y el presidente del PP se cruzaron sendas misivas, con múltiples reproches, sobre los fundamentos, objetivos e historia del Pacto por las Libertades. En su carta, Zapatero pide lealtad al acuerdo y que el PP no utilice la lucha contra el terrorismo en el debate político. Rajoy le responde con la exigencia de que sea leal a la democracia y proceda a aplicar la Ley de Partidos.
El jefe del Ejecutivo se extiende en tres folios para recordar que cuando el PP estaba en el poder él se conformó con recibir la información de los pasos que iba a dar Aznar para ilegalizar a Batasuna y exige que el Partido Popular cese en sus ataques al Gobierno. Del PCTV se limita a recordar que se inscribió en el registro de partidos en septiembre de 2002 y que no ha incurrido en «una ejecutoria continuada, grave y reiterada» que permita instar a su ilegalización.
Rajoy responde que las pruebas contra la última marca de Batasuna se amontonan y apunta a Zapatero que, si no le basta con los informes de la Guardia Civil, también hay «confesión de parte» del propio brazo político de ETA.
El presidente del PP destaca que la Mesa Nacional de Batasuna proclama su éxito en la burla de la ley y reconoce que el PCTV culmina su estrategia para acabar con «el ciclo de ilegalización». Por ello, Rajoy pregunta: «¿No te parece más desleal con el conjunto de la ciudadanía abandonar unilateralmente y sin más explicaciones los resortes que nos dimos para defender las libertades que mutuamente pactamos contra el terrorismo?»
El jefe de la oposición recuerda que seis veces ha pedido la reunión del pacto para tratar el problema de la segunda lista de Batasuna y no le hizo caso.
MADRID. El presidente del Gobierno sigue sin encontrar elementos «jurídicamente relevantes» para promover la ilegalización del PCTV/EHAK pese a que la propia Batasuna se congratula en público del éxito de su maniobra. Rodríguez Zapatero envió ayer una carta a Mariano Rajoy para reiterar que no está dispuesto a hacer nada al respecto y dejar en manos del presidente del PP la convocatoria de la reunión del Pacto Antiterrorista: «en tus manos está la decisión».
El jefe del Ejecutivo y el presidente del PP se cruzaron sendas misivas, con múltiples reproches, sobre los fundamentos, objetivos e historia del Pacto por las Libertades. En su carta, Zapatero pide lealtad al acuerdo y que el PP no utilice la lucha contra el terrorismo en el debate político. Rajoy le responde con la exigencia de que sea leal a la democracia y proceda a aplicar la Ley de Partidos.
El jefe del Ejecutivo se extiende en tres folios para recordar que cuando el PP estaba en el poder él se conformó con recibir la información de los pasos que iba a dar Aznar para ilegalizar a Batasuna y exige que el Partido Popular cese en sus ataques al Gobierno. Del PCTV se limita a recordar que se inscribió en el registro de partidos en septiembre de 2002 y que no ha incurrido en «una ejecutoria continuada, grave y reiterada» que permita instar a su ilegalización.
Rajoy responde que las pruebas contra la última marca de Batasuna se amontonan y apunta a Zapatero que, si no le basta con los informes de la Guardia Civil, también hay «confesión de parte» del propio brazo político de ETA.
El presidente del PP destaca que la Mesa Nacional de Batasuna proclama su éxito en la burla de la ley y reconoce que el PCTV culmina su estrategia para acabar con «el ciclo de ilegalización». Por ello, Rajoy pregunta: «¿No te parece más desleal con el conjunto de la ciudadanía abandonar unilateralmente y sin más explicaciones los resortes que nos dimos para defender las libertades que mutuamente pactamos contra el terrorismo?»
El jefe de la oposición recuerda que seis veces ha pedido la reunión del pacto para tratar el problema de la segunda lista de Batasuna y no le hizo caso.
Batasuna se felicita en público por «derrotar a la ilegalización» con los votos de EHAK
ABC (Madrid)
MADRID. Batasuna, tras felicitarse porque «la política de ilegalización ha sido derrotada», considera que los votos obtenidos a través del Partido Comunista de las Tierras Vascas (EHAK) en las pasadas elecciones autonómicas «nos dan una base sólida para afrontar con tranquilidad y valentía los próximos retos». La coalición ilegalizada da así la razón al informe elaborado por la Guardia Civil, que concluía que «se ha producido una absorción de facto de EHAK por parte de Batasuna».
La «mesa nacional» elaboró la pasada semana un documento en el que considera el resultado electoral «muy bueno», aunque aconseja que se tome «con tranquilidad y mucha perspectiva» a fin de «no caer en la euforia». Batasuna recuerda que se planteó los comicios desde «tres puntos básicos: fortalecer la línea política de los últimos meses, responder a la ilegalización y cerrar la puerta a quienes plantean un nuevo fraude autonómico».
Respecto al primer punto, la «mesa nacional» destaca que «el derecho de la izquierda abertzale a estar presente en las elecciones ha marcado de principio a fin el debate político», al igual que «la necesidad de buscar al conflicto una solución política y dialogada». El documento añade que «el número de votos y de escaños logrados nos dan, sin duda, una base fuerte y sólida para hacer frente con tranquilidad y valentía a los próximos retos». Unos retos que parecen dirigidos a hipotecar en la Cámara de Vitoria al PNV y forzarle a formar un frente nacionalista que presione para lograr la independencia.
En referencia al segundo punto, la coalición ilegalizada analiza los resultados como fuerza que se siente representada en las urnas. Así, asegura que «aunque a Batasuna se le haya impedido tomar parte legalmente, la oferta de EHAK se ha convertido en una oportunidad inmejorable para poner punto y final al ciclo de ilegalizaciones».
En el documento se incide en «la derrota de los principales objetivos de la ilegalización. La base social de la izquierda abertzale se mantiene firme en mitad del escenario y, por tanto, los procesos de vaciado o suplantación soñados por algunos han fracasado».
En el tercer punto se indica que hay que evitar «un nuevo fraude autonómico». Según la coalición, «Ibarretxe y el tripartito, aprovechándose de la ilegalización, tenían como objetivo lograr la mayoría absoluta para fortalecer y acelerar la vía hacia un nuevo estatuto». Sin embargo, el brazo político de ETA cree que «los resultados electorales y la situación política permiten fortalecer el camino hacia un acuerdo entre todos» que favorezca «una salida democrática» que, para la trama etarra, no es otra que la autodeterminación.
Ya sin rodeos, Batasuna, que según el Gobierno se ha quedado fuera de las instituciones, se permite dar directrices sobre «la gobernabilidad» de la Comunidad Autónoma. Así, apuesta por «enfocar los resultados hacia dos direcciones: denunciar el «apartheid» y exigir soluciones inmediatas e impulsar la solución democrática que necesita este pueblo».
«Acumular fuerzas»
En otro momento, la coalición ilegalizada destaca la consecución de 7.000 votos más que hace cuatro años y subraya que, tras los pobres resultados de 2001 -en los que obtuvo siete escaños-, se ha puesto en evidencia «la capacidad para acumular fuerzas». Una expresión, ésta, utilizada por ETA en su estrategia de presionar al Gobierno para llegar a una negociación desde una postura de máxima fuerza.
Según Batasuna, la coalición PNV-EA ha sufrido «un gran golpe», ya que «su objetivo era la mayoría absoluta. Hemos sido capaces de condicionar su labor, lo que les ha llevado a la improvisación y a una estrategia electoral totalmente incorrecta». En cuanto al plan Ibarretxe, afirma que «los beneficios que se esperaban merced a su gestión se han quedado en nada».
Califica de «buenos» los resultados del PSE, ya que «su objetivo principal era mejorar la correlación de fuerzas de cara a un posible proceso de negociación y diálogo». Mientras, estima que los resultados del PP «no han sido tan malos como auguraban las encuestas», por lo que «ha tenido la oportunidad de ocultar su derrota. Si mantienen su promesa de votar a López en el pleno de investidura se creará una situación compleja, en la que la posición de EHAK será decisiva».
«La prueba del nueve»
Mientras asume como propia la estrategia de EHAK, Batasuna no escatima esfuerzos para arremeter contra Aralar que, en su opinión, «ha confirmado su tendencia a la baja» y no ha logrado «ni la hegemonía ni poner en marcha un proceso de sustitución. Ha logrado un escaño, pero su utilidad parlamentaria es muy escasa».
Batasuna destaca en su análisis la capacidad de adaptación y trabajo de sus militantes, así como que se logró garantizar la presencia de interventores en casi todas las mesas.
Fuentes conocedoras de la situación de la izquierda abertzale sostienen que el «análisis» de Batasuna, difundido ayer por el periódico abertzale «Gara», pretende «vender» como triunfo propio los resultados electorales, para instar a su militancia a que permanezca cohesionada y no se desmovilice, ya que la coalición, pese a estar ilegalizada, sigue viva. Además, constituye un mensaje directo a EHAK para recordarle que «está en el Parlamento vasco con votos prestados y que, por tanto, su gestión está hipotecada con elevado interés. es decir, deberán seguir las directrices de ETA-Batasuna». Pero, sobre todo, concluyen las citadas fuentes, el documento es la «prueba del nueve» de que «se ha producido una absorción de facto de EHAK por parte de Batasuna», como concluía la Guardia Civil en el informe remitido al Gobierno sobre la conexión de ambas formaciones abertzales.
MADRID. Batasuna, tras felicitarse porque «la política de ilegalización ha sido derrotada», considera que los votos obtenidos a través del Partido Comunista de las Tierras Vascas (EHAK) en las pasadas elecciones autonómicas «nos dan una base sólida para afrontar con tranquilidad y valentía los próximos retos». La coalición ilegalizada da así la razón al informe elaborado por la Guardia Civil, que concluía que «se ha producido una absorción de facto de EHAK por parte de Batasuna».
La «mesa nacional» elaboró la pasada semana un documento en el que considera el resultado electoral «muy bueno», aunque aconseja que se tome «con tranquilidad y mucha perspectiva» a fin de «no caer en la euforia». Batasuna recuerda que se planteó los comicios desde «tres puntos básicos: fortalecer la línea política de los últimos meses, responder a la ilegalización y cerrar la puerta a quienes plantean un nuevo fraude autonómico».
Respecto al primer punto, la «mesa nacional» destaca que «el derecho de la izquierda abertzale a estar presente en las elecciones ha marcado de principio a fin el debate político», al igual que «la necesidad de buscar al conflicto una solución política y dialogada». El documento añade que «el número de votos y de escaños logrados nos dan, sin duda, una base fuerte y sólida para hacer frente con tranquilidad y valentía a los próximos retos». Unos retos que parecen dirigidos a hipotecar en la Cámara de Vitoria al PNV y forzarle a formar un frente nacionalista que presione para lograr la independencia.
En referencia al segundo punto, la coalición ilegalizada analiza los resultados como fuerza que se siente representada en las urnas. Así, asegura que «aunque a Batasuna se le haya impedido tomar parte legalmente, la oferta de EHAK se ha convertido en una oportunidad inmejorable para poner punto y final al ciclo de ilegalizaciones».
En el documento se incide en «la derrota de los principales objetivos de la ilegalización. La base social de la izquierda abertzale se mantiene firme en mitad del escenario y, por tanto, los procesos de vaciado o suplantación soñados por algunos han fracasado».
En el tercer punto se indica que hay que evitar «un nuevo fraude autonómico». Según la coalición, «Ibarretxe y el tripartito, aprovechándose de la ilegalización, tenían como objetivo lograr la mayoría absoluta para fortalecer y acelerar la vía hacia un nuevo estatuto». Sin embargo, el brazo político de ETA cree que «los resultados electorales y la situación política permiten fortalecer el camino hacia un acuerdo entre todos» que favorezca «una salida democrática» que, para la trama etarra, no es otra que la autodeterminación.
Ya sin rodeos, Batasuna, que según el Gobierno se ha quedado fuera de las instituciones, se permite dar directrices sobre «la gobernabilidad» de la Comunidad Autónoma. Así, apuesta por «enfocar los resultados hacia dos direcciones: denunciar el «apartheid» y exigir soluciones inmediatas e impulsar la solución democrática que necesita este pueblo».
«Acumular fuerzas»
En otro momento, la coalición ilegalizada destaca la consecución de 7.000 votos más que hace cuatro años y subraya que, tras los pobres resultados de 2001 -en los que obtuvo siete escaños-, se ha puesto en evidencia «la capacidad para acumular fuerzas». Una expresión, ésta, utilizada por ETA en su estrategia de presionar al Gobierno para llegar a una negociación desde una postura de máxima fuerza.
Según Batasuna, la coalición PNV-EA ha sufrido «un gran golpe», ya que «su objetivo era la mayoría absoluta. Hemos sido capaces de condicionar su labor, lo que les ha llevado a la improvisación y a una estrategia electoral totalmente incorrecta». En cuanto al plan Ibarretxe, afirma que «los beneficios que se esperaban merced a su gestión se han quedado en nada».
Califica de «buenos» los resultados del PSE, ya que «su objetivo principal era mejorar la correlación de fuerzas de cara a un posible proceso de negociación y diálogo». Mientras, estima que los resultados del PP «no han sido tan malos como auguraban las encuestas», por lo que «ha tenido la oportunidad de ocultar su derrota. Si mantienen su promesa de votar a López en el pleno de investidura se creará una situación compleja, en la que la posición de EHAK será decisiva».
«La prueba del nueve»
Mientras asume como propia la estrategia de EHAK, Batasuna no escatima esfuerzos para arremeter contra Aralar que, en su opinión, «ha confirmado su tendencia a la baja» y no ha logrado «ni la hegemonía ni poner en marcha un proceso de sustitución. Ha logrado un escaño, pero su utilidad parlamentaria es muy escasa».
Batasuna destaca en su análisis la capacidad de adaptación y trabajo de sus militantes, así como que se logró garantizar la presencia de interventores en casi todas las mesas.
Fuentes conocedoras de la situación de la izquierda abertzale sostienen que el «análisis» de Batasuna, difundido ayer por el periódico abertzale «Gara», pretende «vender» como triunfo propio los resultados electorales, para instar a su militancia a que permanezca cohesionada y no se desmovilice, ya que la coalición, pese a estar ilegalizada, sigue viva. Además, constituye un mensaje directo a EHAK para recordarle que «está en el Parlamento vasco con votos prestados y que, por tanto, su gestión está hipotecada con elevado interés. es decir, deberán seguir las directrices de ETA-Batasuna». Pero, sobre todo, concluyen las citadas fuentes, el documento es la «prueba del nueve» de que «se ha producido una absorción de facto de EHAK por parte de Batasuna», como concluía la Guardia Civil en el informe remitido al Gobierno sobre la conexión de ambas formaciones abertzales.
Propuesta de Hu Jintao establece marco para relaciones chino-japonesas
Xinhua (Pequim)
BEIJING, 25 abr (Xinhuanet) -- La propuesta de cinco puntos del presidente de China, Hu Jintao, sobre las relaciones chino-japonesas es constructiva, muestra la sinceridad del gobierno chino y establece un marco para las relaciones bilaterales más estrechas, dijeron hoy algunos expertos chinos.
"La propuesta demuestra la actitud responsable del gobierno chino, subraya la aspiración de cooperación. También establece los puntos focales y ayudará a aliviar la tensión entre los dos países", dijo Jin Canrong, un experto en relaciones internacionales de la Universidad del Pueblo.
El indicó que la propuesta dice que las dos partes deben estar comprometidas con las relaciones amistosas chino-japonesas frente al Siglo XXI. También menciona las cuestiones de principio, tales como los asuntos de Taiwán e históricos, y la base para solucionar las disputas, es decir, ampliar el terreno común.
Jin Linbo, un experto especializado en Asia Oriental, dijo que Japón transfirió su papel de una importante potencia económica a una importante potencia política a fines de la década de los 90. Ha incrementado su participación en los asuntos internacionales y, por su parte, China ha desarrollado su economía y tiene una mayor participación en la esfera internacional.
Han surgido más fricciones conforme los dos países tienen una mayor cooperación, dijo Jin. La propuesta de Hu es importante para las relaciones bilaterales actuales y futuras.
Hu propuso los cinco puntos sobre el desarrollo de las relaciones chino-japonesas durante una reunión con el primer ministro japonés, Junichiro Koizumi, al margen de la Cumbre Asiático-Africana en Yakarta.
Los puntos son: primero, el gobierno japonés debe acatar estrictamente el Comunicado Conjunto Chino-Japonés, el Tratado de Paz y Amistad y la Declaración Conjunta Chino-Japonesa, tomar acciones específicas para forjar una relación amistosa y de cooperación con China frente al Siglo XXI. Segundo, el gobierno japonés debe considerar a la historia como un espejo que refleje su pasado de tiempos de guerra. Tercero, la cuestión de Taiwán debe ser abordada correctamente. Cuarto, las diferencias entre las dos naciones necesitan resolverse a través del diálogo y de las negociaciones pacíficas. Quinto, los dos países deben fortalecer más la comunicación y cooperación en diversas áreas, alentar los contactos y actividades amistosos, a fin de incrementar más el entendimiento y ampliar los beneficios mutuos, impulsando las relaciones chino-japonesas en una forma sana y estable.
Por su parte, Koizumi insistió en la importancia del desarrollo de la amistad chino-japonesa. El dijo que el gobierno japonés se apegará a los principios establecidos en los tres documentos firmados entre Japón y China y la posición de su gobierno se ha mantenido sin ningún cambio. Koizumi dijo que está completamente de acuerdo con la propuesta del presidente Hu de resolver todas las disputas entre los dos países por medio del diálogo.
Zhou Yongsheng, un experto de la Universidad de Asuntos Exteriores, dijo que la clave para mejorar las relaciones chino- japonesas está en la parte japonesa, y aunque mostró una actitud positiva durante la reunión, lo fundamental es tomar medidas concretas para impulsar las relaciones bilaterales. Fin
BEIJING, 25 abr (Xinhuanet) -- La propuesta de cinco puntos del presidente de China, Hu Jintao, sobre las relaciones chino-japonesas es constructiva, muestra la sinceridad del gobierno chino y establece un marco para las relaciones bilaterales más estrechas, dijeron hoy algunos expertos chinos.
"La propuesta demuestra la actitud responsable del gobierno chino, subraya la aspiración de cooperación. También establece los puntos focales y ayudará a aliviar la tensión entre los dos países", dijo Jin Canrong, un experto en relaciones internacionales de la Universidad del Pueblo.
El indicó que la propuesta dice que las dos partes deben estar comprometidas con las relaciones amistosas chino-japonesas frente al Siglo XXI. También menciona las cuestiones de principio, tales como los asuntos de Taiwán e históricos, y la base para solucionar las disputas, es decir, ampliar el terreno común.
Jin Linbo, un experto especializado en Asia Oriental, dijo que Japón transfirió su papel de una importante potencia económica a una importante potencia política a fines de la década de los 90. Ha incrementado su participación en los asuntos internacionales y, por su parte, China ha desarrollado su economía y tiene una mayor participación en la esfera internacional.
Han surgido más fricciones conforme los dos países tienen una mayor cooperación, dijo Jin. La propuesta de Hu es importante para las relaciones bilaterales actuales y futuras.
Hu propuso los cinco puntos sobre el desarrollo de las relaciones chino-japonesas durante una reunión con el primer ministro japonés, Junichiro Koizumi, al margen de la Cumbre Asiático-Africana en Yakarta.
Los puntos son: primero, el gobierno japonés debe acatar estrictamente el Comunicado Conjunto Chino-Japonés, el Tratado de Paz y Amistad y la Declaración Conjunta Chino-Japonesa, tomar acciones específicas para forjar una relación amistosa y de cooperación con China frente al Siglo XXI. Segundo, el gobierno japonés debe considerar a la historia como un espejo que refleje su pasado de tiempos de guerra. Tercero, la cuestión de Taiwán debe ser abordada correctamente. Cuarto, las diferencias entre las dos naciones necesitan resolverse a través del diálogo y de las negociaciones pacíficas. Quinto, los dos países deben fortalecer más la comunicación y cooperación en diversas áreas, alentar los contactos y actividades amistosos, a fin de incrementar más el entendimiento y ampliar los beneficios mutuos, impulsando las relaciones chino-japonesas en una forma sana y estable.
Por su parte, Koizumi insistió en la importancia del desarrollo de la amistad chino-japonesa. El dijo que el gobierno japonés se apegará a los principios establecidos en los tres documentos firmados entre Japón y China y la posición de su gobierno se ha mantenido sin ningún cambio. Koizumi dijo que está completamente de acuerdo con la propuesta del presidente Hu de resolver todas las disputas entre los dos países por medio del diálogo.
Zhou Yongsheng, un experto de la Universidad de Asuntos Exteriores, dijo que la clave para mejorar las relaciones chino- japonesas está en la parte japonesa, y aunque mostró una actitud positiva durante la reunión, lo fundamental es tomar medidas concretas para impulsar las relaciones bilaterales. Fin
Visita de Lien Chan a parte continental abre nuevo canal de diálogo entre ambos lados del Estrecho de Taiwan
Diário do Povo (Pequim)
Lien Chan, presidente del Kuomintang, realizará una “visita de paz” a la parte continental entre el 26 de abril y el 3 de mayo. En la tarde del 29 de abril, Hu Jintao, secretario general del Comité Central del Partido Comunista (PC) de China, se entrevistará con Lien Chan para sostener un “diálogo constructivo” en torno al desarrollo pacífico de los dos lados del Estrecho de Taiwan. Se trata del primer encuentro de los líderes de los dos partidos en los últimos 60 años, el cual ejercerá una importante infuencia sobre la estabilidad de la región del Estrecho y el desarrollo de las relaciones entre ambos lados del Estrecho.
Lien Chan inicia su “visita de paz” a la parte continental en momentos en que Chen Shui-bian, lleno de belicosidad, trata por todos los medios posibles de sofocar la “fiebre por la parte continental”, lo que no sólo refleja su posición de una sola China sino que también es una importante medida tomada por él para promover el desarrollo de las relaciones entre los dos lados del Estrecho, ganarse la voluntad de la población isleña y cumplir con la “definición de su papel histórico”.
A través de su visita, Lien Chan espera lograr una serie de éxtos esenciales acogidos por todas las capas sociales de la isla y busca nuevas perspectivas para las relaciones entre ambos lados del Estrecho y nueva fuerza motriz para el futuro desarrollo del Kuomintang con el fin de sentar la base para que el Kuomintang conquiste de nuevo el poder. Veamos los detalles: Primero, el establecimiento de un mecanismo de diálogo de alto nivel entre el Kuomintang y el PC también favorece el intercambio profundo y regular entre ambos partidos, dando nuevo vigor al futuro desarrollo del Kuomintang. Segundo, romper el impasse entre los dos lados del Estrecho, establecer nuevos canales para el intercambio entre ambos lados y promover la interacción benigna y el desarrollo de las relaciones entre ellos, hacer resaltar la capacidad del Kuomintang de tratar las relaciones entre ambos lados del Estrecho, desempeñar el papel dirigente en la política para con la parte continental y tratar de obtener el apoyo popular. Tercero, unir a los partidarios del campo azul con el fin de crear condiciones para la fusión del Kuomintang y el Partido del Pueblo Primero. Cuarto, determinar la futura tendencia política del Kuomintang con el principio de una sola China como núcleo, haciendo que él mismo llegue a ser un capaz “árbitro” y “líder espiritual” del Kuomintang después de su retiro para evitar la enconada lucha de línea y por el poder en el seno del Kuomintang.
La visita de Lien Chan a la parte continental, que ciertamente se coronará con importantes éxitos, contribuirá al establecimiento de un mecanismo de diálogo de alto nivel entre los dos partidos y de un nuevo canal de intercambio y diálogo de “partido a partido” y, más aún, desempeñará un papel de promover activamente el desarrollo de las relaciones entre los dos lados del Estrecho. En cuanto a las relaciones entre el Kuomintang y el PC, el “encuentro entre Hu y Lien” será el primer diálogo entre los líderes de los dos partidos en los últimos 60 años, el cual no sólo ayudará a disipar los resentimientos entre ambos partidos dejados por la historia y profundizar la comprensión recíproca entre ellos, sino que tabmién ayudará más a los dos partidos a mirar hacia el futuro y establecer un mecanismo de diálogo e intercambio de alto nivel. En lo tocante a las relaciones entre ambos lados del Estrecho, a través de la visita a la parte continental realizada por Lien Chan en su calidad de presidente del mayor partido de oposición de Taiwan, el intercambio franco de opiniones entre el Kuomintang y el PC así como la manera de buscar puntos de acuerdo y reservar las diferencias favorecerán, sin lugar a dudas, el relajamiento de la tirantez entre ambos lados del Estrecho, fortalecerán la interacción benigna entre los dos lados y darán nuevo vigor a las futuras relaciones entre ellos. Según analizan la opinión pública internacional y los medios de comunicación de dentro y fuera de la isla, la invitación hecha sucesivamente por la parte continental a Lien Chan y James Soong marca un avance importante de las relaciones entre los dos lados del Estrecho y, por consiguiente, seguramente se presentará una nueva situación histórica en dichas relaciones.
La visita a la parte continental realizada por Lien Chan en su calidad de presidente del mayor partido de oposición de la isla es un gran acontecimiento no sólo en los anales de relaciones entre los dos partidos sino también en los anales de intercambio entre los dos lados del Estrecho y, por tanto, tiene gran importancia histórica y característica de “rompehielos”. La visita de Lien Chan concueda con la voluntad de la población isleña y llama gran atención de la comunidad internacional. Aunque no se firme un “Acuerdo de Armisticio entre el Kuomintang y el PC ” como se dice, la mera escena de un apretón de manos entre Hu y Lien en su encuentro equivale a una excelente difusión de una buena noticia a los dos lados del Estrecho e incluso a la comunidad internacional, lo que, sin lugar a dudas, favorecerá el futuro desarrollo del Kuomintang y, más aún, será un broche de oro para la “definición del papel histórico” de Lien Chan.
A juzgar tanto por los factores internos de la isla como por los factores internacionales, después de la sucesiva visita de Lien Chan y James Soong, la política de las autoridades taiwanesas sobre la parte continental enfrentará una mayor presión. Los éxitos logrados por Lien Chan en su visita a la parte contiental, con toda seguridad, serán mayores en cantidad e influencia que los de Chiang Pin-kung. Estos éxitos importantes favorecerán ciertamente el desarrollo económico y comercial entre los dos lados del Estrecho, el desarrollo económico de la isla, la elevación del nivel de vida del pueblo, el desarrollo de las relaciones entre ambos lados del Estrecho y la paz y estabilidad de la región del Estrecho. Será más cuestionada la política de confrontación contra la parte continental que siguen las autoridades taiwanesas, mientras se tornará más alta la voz de las masas populares por pedir a las autoridades de Taiwan que dialoguen con la parte continental para resolver las divergencias. Una nueva rueda de fiebre por la parte continental disipará la tendencia de cierta gente excitada por Chen Shui-bian en rechazar la “Ley Antisecesión” y, más aún, hará que las diversas medidas de frenazo tomadas por Chen Shui-bian se hallen en un aprieto indescriptible.
La sucesiva visita de Lien Chan y James Soong a la parte continental levanta un nuevo auge de la “fiebre por la parte contiental” en los anales de relaciones entre los dos lados del Estrecho. Esto demuestra que relajar y desarrollar las relaciones entre ambos lados del Estrecho así como intensificar los intercambios entre ellos siguen siendo la voluntad popular de la corriente principal y constituyen una tendencia general inalterable. Lo más importante es: El desarrollo de la “independencia de Taiwan” ha llegado al tope; se han producido cambios sutiles en la voluntad popular de la isla; la opinión pública y la fuerza “contra la independencia” se tienden a desarrollar y robustecer. La política de la parte continental sobre Taiwan, la de “considerar a la parsona como lo primordial”, práctica, racional, activa y de buena voluntad, cuenta con el pleno apoyo de la población de la isla, mientras que es impopular la política de las autoridades taiwanesas, la de tomar “un país a cada lado” como el núcleo, retrocesiva, interceptiva y selladora.(Pueblo en Línea)
Lien Chan, presidente del Kuomintang, realizará una “visita de paz” a la parte continental entre el 26 de abril y el 3 de mayo. En la tarde del 29 de abril, Hu Jintao, secretario general del Comité Central del Partido Comunista (PC) de China, se entrevistará con Lien Chan para sostener un “diálogo constructivo” en torno al desarrollo pacífico de los dos lados del Estrecho de Taiwan. Se trata del primer encuentro de los líderes de los dos partidos en los últimos 60 años, el cual ejercerá una importante infuencia sobre la estabilidad de la región del Estrecho y el desarrollo de las relaciones entre ambos lados del Estrecho.
Lien Chan inicia su “visita de paz” a la parte continental en momentos en que Chen Shui-bian, lleno de belicosidad, trata por todos los medios posibles de sofocar la “fiebre por la parte continental”, lo que no sólo refleja su posición de una sola China sino que también es una importante medida tomada por él para promover el desarrollo de las relaciones entre los dos lados del Estrecho, ganarse la voluntad de la población isleña y cumplir con la “definición de su papel histórico”.
A través de su visita, Lien Chan espera lograr una serie de éxtos esenciales acogidos por todas las capas sociales de la isla y busca nuevas perspectivas para las relaciones entre ambos lados del Estrecho y nueva fuerza motriz para el futuro desarrollo del Kuomintang con el fin de sentar la base para que el Kuomintang conquiste de nuevo el poder. Veamos los detalles: Primero, el establecimiento de un mecanismo de diálogo de alto nivel entre el Kuomintang y el PC también favorece el intercambio profundo y regular entre ambos partidos, dando nuevo vigor al futuro desarrollo del Kuomintang. Segundo, romper el impasse entre los dos lados del Estrecho, establecer nuevos canales para el intercambio entre ambos lados y promover la interacción benigna y el desarrollo de las relaciones entre ellos, hacer resaltar la capacidad del Kuomintang de tratar las relaciones entre ambos lados del Estrecho, desempeñar el papel dirigente en la política para con la parte continental y tratar de obtener el apoyo popular. Tercero, unir a los partidarios del campo azul con el fin de crear condiciones para la fusión del Kuomintang y el Partido del Pueblo Primero. Cuarto, determinar la futura tendencia política del Kuomintang con el principio de una sola China como núcleo, haciendo que él mismo llegue a ser un capaz “árbitro” y “líder espiritual” del Kuomintang después de su retiro para evitar la enconada lucha de línea y por el poder en el seno del Kuomintang.
La visita de Lien Chan a la parte continental, que ciertamente se coronará con importantes éxitos, contribuirá al establecimiento de un mecanismo de diálogo de alto nivel entre los dos partidos y de un nuevo canal de intercambio y diálogo de “partido a partido” y, más aún, desempeñará un papel de promover activamente el desarrollo de las relaciones entre los dos lados del Estrecho. En cuanto a las relaciones entre el Kuomintang y el PC, el “encuentro entre Hu y Lien” será el primer diálogo entre los líderes de los dos partidos en los últimos 60 años, el cual no sólo ayudará a disipar los resentimientos entre ambos partidos dejados por la historia y profundizar la comprensión recíproca entre ellos, sino que tabmién ayudará más a los dos partidos a mirar hacia el futuro y establecer un mecanismo de diálogo e intercambio de alto nivel. En lo tocante a las relaciones entre ambos lados del Estrecho, a través de la visita a la parte continental realizada por Lien Chan en su calidad de presidente del mayor partido de oposición de Taiwan, el intercambio franco de opiniones entre el Kuomintang y el PC así como la manera de buscar puntos de acuerdo y reservar las diferencias favorecerán, sin lugar a dudas, el relajamiento de la tirantez entre ambos lados del Estrecho, fortalecerán la interacción benigna entre los dos lados y darán nuevo vigor a las futuras relaciones entre ellos. Según analizan la opinión pública internacional y los medios de comunicación de dentro y fuera de la isla, la invitación hecha sucesivamente por la parte continental a Lien Chan y James Soong marca un avance importante de las relaciones entre los dos lados del Estrecho y, por consiguiente, seguramente se presentará una nueva situación histórica en dichas relaciones.
La visita a la parte continental realizada por Lien Chan en su calidad de presidente del mayor partido de oposición de la isla es un gran acontecimiento no sólo en los anales de relaciones entre los dos partidos sino también en los anales de intercambio entre los dos lados del Estrecho y, por tanto, tiene gran importancia histórica y característica de “rompehielos”. La visita de Lien Chan concueda con la voluntad de la población isleña y llama gran atención de la comunidad internacional. Aunque no se firme un “Acuerdo de Armisticio entre el Kuomintang y el PC ” como se dice, la mera escena de un apretón de manos entre Hu y Lien en su encuentro equivale a una excelente difusión de una buena noticia a los dos lados del Estrecho e incluso a la comunidad internacional, lo que, sin lugar a dudas, favorecerá el futuro desarrollo del Kuomintang y, más aún, será un broche de oro para la “definición del papel histórico” de Lien Chan.
A juzgar tanto por los factores internos de la isla como por los factores internacionales, después de la sucesiva visita de Lien Chan y James Soong, la política de las autoridades taiwanesas sobre la parte continental enfrentará una mayor presión. Los éxitos logrados por Lien Chan en su visita a la parte contiental, con toda seguridad, serán mayores en cantidad e influencia que los de Chiang Pin-kung. Estos éxitos importantes favorecerán ciertamente el desarrollo económico y comercial entre los dos lados del Estrecho, el desarrollo económico de la isla, la elevación del nivel de vida del pueblo, el desarrollo de las relaciones entre ambos lados del Estrecho y la paz y estabilidad de la región del Estrecho. Será más cuestionada la política de confrontación contra la parte continental que siguen las autoridades taiwanesas, mientras se tornará más alta la voz de las masas populares por pedir a las autoridades de Taiwan que dialoguen con la parte continental para resolver las divergencias. Una nueva rueda de fiebre por la parte continental disipará la tendencia de cierta gente excitada por Chen Shui-bian en rechazar la “Ley Antisecesión” y, más aún, hará que las diversas medidas de frenazo tomadas por Chen Shui-bian se hallen en un aprieto indescriptible.
La sucesiva visita de Lien Chan y James Soong a la parte continental levanta un nuevo auge de la “fiebre por la parte contiental” en los anales de relaciones entre los dos lados del Estrecho. Esto demuestra que relajar y desarrollar las relaciones entre ambos lados del Estrecho así como intensificar los intercambios entre ellos siguen siendo la voluntad popular de la corriente principal y constituyen una tendencia general inalterable. Lo más importante es: El desarrollo de la “independencia de Taiwan” ha llegado al tope; se han producido cambios sutiles en la voluntad popular de la isla; la opinión pública y la fuerza “contra la independencia” se tienden a desarrollar y robustecer. La política de la parte continental sobre Taiwan, la de “considerar a la parsona como lo primordial”, práctica, racional, activa y de buena voluntad, cuenta con el pleno apoyo de la población de la isla, mientras que es impopular la política de las autoridades taiwanesas, la de tomar “un país a cada lado” como el núcleo, retrocesiva, interceptiva y selladora.(Pueblo en Línea)