segunda-feira, fevereiro 28, 2005
Índice de hoje
- La France agricole face à la concurrence de la Nouvelle Europe (Le Figaro, Paris)
- Una idea andaluza de España (ABC, Madrid)
- Incorporan vacuna que protege contra cuatro enfermedades (Granma, Havana)
- Los diez temas calientes de la economía china en 2005 (Diário do Povo, Pequim)
- Espoir face au sida (Le Soir, Bruxelas)
- Una idea andaluza de España (ABC, Madrid)
- Incorporan vacuna que protege contra cuatro enfermedades (Granma, Havana)
- Los diez temas calientes de la economía china en 2005 (Diário do Povo, Pequim)
- Espoir face au sida (Le Soir, Bruxelas)
La France agricole face à la concurrence de la Nouvelle Europe
Le Figaro
por O. A.
L'arrivée, le 1er mai dernier, de dix nouveaux pays membres au sein de l'Union européenne, sera cette année l'un des grands thèmes du Salon de l'agriculture, qui s'ouvre demain à Paris. Elle suscite beaucoup de vigilance, mais pas de réelle panique au sein du monde agricole français.
Quand l'élargissement de l'Union vers l'Est avait été décidé à la fin des années 80, «la première réaction des agriculteurs a souvent été la peur d'une nouvelle concurrence», reconnaît Jean-Michel Gallet, qui a suivi ce dossier au sein de la de la FNSEA, le principal syndicat agricole. Les premiers mois suivant l'entrée des pays d'Europe centrale dans l'Union ont d'ailleurs été rudes pour certains agriculteurs français.
Les producteurs de choux-fleurs bretons ont manifesté leur colère, il y a quelques mois, accusant leurs homologues de l'ancien bloc de l'Est de brader d'importantes quantités de choux-fleurs. De même à l'automne dernier, une production record de maïs en Hongrie a été largement à l'origine de la chute des cours qui ont plongé de 25% par rapport à l'année précédente.
«Dans les cinq ans qui viennent, des mini-crises auront lieu régulièrement sur de mini-marchés», pronostique Jean-Michel Gallet. Pour les productions nécessitant le moins de capitaux et de temps (fraises, groseilles, champignons...), la faiblesse du coût du travail permettra aux producteurs des nouveaux Etats membres de casser les prix.
Mais ceux qui redoutaient des importations massives de produits agricoles de toutes sortes en provenance des nouveaux Etats membres, déséquilibrant les marchés, ont eu tort jusqu'ici. Certes la main-d'oeuvre est bien moins chère dans les anciens pays de l'Est que dans l'Europe des Quinze, certes le prix des terres y est moins élevé, mais «les rendements y sont inférieurs de moitié aux nôtres», souligne Jean-Michel Gallet. «En matière d'agriculture, la Pologne, par exemple, en est au niveau de la France des années 50», ajoute Gaël Grosmaire, en charge des dossiers internationaux au Centre national des jeunes agriculteurs (CNJA). Au final, «les prix dans les pays de l'Union européenne à 15 et dans les nouveaux Etats membres se rejoignent», assure le ministère de l'Agriculture, dans une synthèse sur «L'Europe agricole et alimentaire à 25».
Les principaux groupes agroalimentaires et les enseignes de grande distribution ne se sont d'ailleurs pas rués vers les pays d'Europe centrale pour s'approvisionner. Des problèmes de fiabilité se posent encore : il n'est pas toujours certain qu'un producteur soit capable de répondre régulièrement à la demande de ses clients. Sans compter que les grandes surfaces ne tiennent pas à provoquer la colère des syndicats agricoles, souvent prêts à mener des «raids» contre les hypermarchés...
Il n'empêche : la production agricole des entrants, qui adoptent peu à peu des techniques modernes, ne peut qu'augmenter au cours des prochaines années. Pour Gaël Grosmaire, du CNJA, «il faut donc anticiper, organiser le marché, utiliser au besoin des quotas ou des jachères pour ne pas créer de déséquilibres ; se demander quel pays produit quoi, en sachant que l'objectif de l'Europe a toujours été l'autosuffisance alimentaire.»
Autre préoccupation à moyen terme, la baisse des subventions versées aux agriculteurs français dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC). Elle se fera graduellement : un compromis trouvé en 2002 entre la France et l'Allemagne prévoit le gel du budget agricole de l'Union européenne jusque 2013. Les paysans des dix nouveaux Etats membres, qui avaient droit au départ à 25% des aides accordées à leurs homologues des Quinze, pourront peu à peu toucher davantage, jusqu'à obtenir, en 2013, les mêmes sommes que les agriculteurs de «l'Ouest». Mécaniquement, la part du gâteau sera donc réduite pour ces derniers. Mais la grande inconnue concerne l'après-2013 : toutes les règles de la PAC devront être renégociées à 25 d'ici là...
En attendant, le ministère de l'Agriculture se montre optimisme : «Les pays d'Europe centrale constituent surtout de nouveaux débouchés pour les paysans français. D'ores et déjà, depuis 1990, la France a quadruplé ses exportations vers ces pays. Et avec seulement 4% de parts de marché de l'agroalimentaire dans les pays entrants, la France dispose d'un important potentiel de progression.»
La FNSEA elle-même en est convaincue : les habitants d'Europe centrale sont des consommateurs, dont le pouvoir d'achat est appelé à croître. Selon le syndicat, entre le 1er mai et la fin 2004, les exportations agricoles de l'Union européenne vers la Hongrie ont augmenté d'un tiers. Vers la République tchèque, elles ont doublé.
por O. A.
L'arrivée, le 1er mai dernier, de dix nouveaux pays membres au sein de l'Union européenne, sera cette année l'un des grands thèmes du Salon de l'agriculture, qui s'ouvre demain à Paris. Elle suscite beaucoup de vigilance, mais pas de réelle panique au sein du monde agricole français.
Quand l'élargissement de l'Union vers l'Est avait été décidé à la fin des années 80, «la première réaction des agriculteurs a souvent été la peur d'une nouvelle concurrence», reconnaît Jean-Michel Gallet, qui a suivi ce dossier au sein de la de la FNSEA, le principal syndicat agricole. Les premiers mois suivant l'entrée des pays d'Europe centrale dans l'Union ont d'ailleurs été rudes pour certains agriculteurs français.
Les producteurs de choux-fleurs bretons ont manifesté leur colère, il y a quelques mois, accusant leurs homologues de l'ancien bloc de l'Est de brader d'importantes quantités de choux-fleurs. De même à l'automne dernier, une production record de maïs en Hongrie a été largement à l'origine de la chute des cours qui ont plongé de 25% par rapport à l'année précédente.
«Dans les cinq ans qui viennent, des mini-crises auront lieu régulièrement sur de mini-marchés», pronostique Jean-Michel Gallet. Pour les productions nécessitant le moins de capitaux et de temps (fraises, groseilles, champignons...), la faiblesse du coût du travail permettra aux producteurs des nouveaux Etats membres de casser les prix.
Mais ceux qui redoutaient des importations massives de produits agricoles de toutes sortes en provenance des nouveaux Etats membres, déséquilibrant les marchés, ont eu tort jusqu'ici. Certes la main-d'oeuvre est bien moins chère dans les anciens pays de l'Est que dans l'Europe des Quinze, certes le prix des terres y est moins élevé, mais «les rendements y sont inférieurs de moitié aux nôtres», souligne Jean-Michel Gallet. «En matière d'agriculture, la Pologne, par exemple, en est au niveau de la France des années 50», ajoute Gaël Grosmaire, en charge des dossiers internationaux au Centre national des jeunes agriculteurs (CNJA). Au final, «les prix dans les pays de l'Union européenne à 15 et dans les nouveaux Etats membres se rejoignent», assure le ministère de l'Agriculture, dans une synthèse sur «L'Europe agricole et alimentaire à 25».
Les principaux groupes agroalimentaires et les enseignes de grande distribution ne se sont d'ailleurs pas rués vers les pays d'Europe centrale pour s'approvisionner. Des problèmes de fiabilité se posent encore : il n'est pas toujours certain qu'un producteur soit capable de répondre régulièrement à la demande de ses clients. Sans compter que les grandes surfaces ne tiennent pas à provoquer la colère des syndicats agricoles, souvent prêts à mener des «raids» contre les hypermarchés...
Il n'empêche : la production agricole des entrants, qui adoptent peu à peu des techniques modernes, ne peut qu'augmenter au cours des prochaines années. Pour Gaël Grosmaire, du CNJA, «il faut donc anticiper, organiser le marché, utiliser au besoin des quotas ou des jachères pour ne pas créer de déséquilibres ; se demander quel pays produit quoi, en sachant que l'objectif de l'Europe a toujours été l'autosuffisance alimentaire.»
Autre préoccupation à moyen terme, la baisse des subventions versées aux agriculteurs français dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC). Elle se fera graduellement : un compromis trouvé en 2002 entre la France et l'Allemagne prévoit le gel du budget agricole de l'Union européenne jusque 2013. Les paysans des dix nouveaux Etats membres, qui avaient droit au départ à 25% des aides accordées à leurs homologues des Quinze, pourront peu à peu toucher davantage, jusqu'à obtenir, en 2013, les mêmes sommes que les agriculteurs de «l'Ouest». Mécaniquement, la part du gâteau sera donc réduite pour ces derniers. Mais la grande inconnue concerne l'après-2013 : toutes les règles de la PAC devront être renégociées à 25 d'ici là...
En attendant, le ministère de l'Agriculture se montre optimisme : «Les pays d'Europe centrale constituent surtout de nouveaux débouchés pour les paysans français. D'ores et déjà, depuis 1990, la France a quadruplé ses exportations vers ces pays. Et avec seulement 4% de parts de marché de l'agroalimentaire dans les pays entrants, la France dispose d'un important potentiel de progression.»
La FNSEA elle-même en est convaincue : les habitants d'Europe centrale sont des consommateurs, dont le pouvoir d'achat est appelé à croître. Selon le syndicat, entre le 1er mai et la fin 2004, les exportations agricoles de l'Union européenne vers la Hongrie ont augmenté d'un tiers. Vers la République tchèque, elles ont doublé.
Una idea andaluza de España
ABC
por MANUEL CHAVES GONZÁLEZ, Presidente de la Junta de Andalucía
A menudo nos referimos al Día de Andalucía, el 28-F, pero pocas veces, poquísimas, recordamos lo que realmente sucedió en aquel proceso político cuyo gozne fue el referéndum celebrado en el invierno de 1980, del que hoy se cumple un emblemático XXV aniversario, y que tantas cosas hizo cambiar en la España de las autonomías que entonces comenzaba a alumbrarse.
Que nadie se incomode, porque los hechos fueron los que fueron. El Gobierno de España en aquella época decidió abortar el proceso por el cual Andalucía aspiraba a acceder a la autonomía por el procedimiento más rápido y que garantizaba el mayor nivel competencial, el establecido en el artículo 151 de la Constitución Española, que por aquel entonces ya se hizo famoso entre los andaluces.
El artículo 2 de la Constitución Española garantiza el derecho a la autonomía de nacionalidades y regiones y la solidaridad entre éstas, en el marco de la unidad de la nación española. Pero la CE establece, igualmente, un modelo de autonomía «a la carta» donde caben muy distintos regímenes competenciales y, en teoría, hasta territorios directa y únicamente vinculados a la Administración Central. Es decir, la Carta Magna, por aquel entonces aún sin desarrollar el llamado «bloque de constitucionalidad», admitía una interpretación profundamente asimétrica del régimen autonómico. A ello se agarró el Gobierno de UCD para tratar de conducir el proceso autonómico, distinguiendo entre Comunidades Autónomas y reservando la autonomía plena únicamente para aquellas comunidades que habían logrado el régimen de autogobierno durante la Segunda República: Cataluña, País Vasco y, con matices, Galicia. El Gobierno de UCD pudo haber optado por respetar la voluntad política de una Comunidad por incorporarse a la autonomía plena, supuesto contemplado en la Constitución en el marco de un sistema que garantizara la igualdad de todos los ciudadanos y la no discriminación de las Comunidades autónomas. Pero no lo hizo y levantó la indignación en la Andalucía de la época.
Desde el final de la dictadura, los andaluces habían dado muestras de una inequívoca voluntad de situar a Andalucía desde el primer momento en pie de igualdad a otras CC.AA. Las multitudinarias manifestaciones del 4 de diciembre de 1977, el Pacto de Antequera de un año después, la adhesión masiva de los Ayuntamientos y Diputaciones al procedimiento autonómico del artículo 151 de la CE eran sintomáticos del sentir de la comunidad y reveladores de que el resultado del 28-F no fue ni casual ni flor de un día. Antes al contrario, reflejaba un estado de ánimo y una robustez política que algunos no quisieron o no supieron ver. En pocas palabras, los andaluces apostaron por una lectura de la Constitución muy distinta a la que repentinamente se trataba de imponer. Fruto de aquella concepción más amplia y más equilibrada del modelo autonómico fue el resultado del referéndum del 28 de febrero de 1980, sin el cual difícilmente se entendería la actual configuración del Estado de las Autonomías.
Gracias a aquella fenomenal sacudida cívica, que llenó las urnas de «síes», Andalucía no sólo logró un régimen autonómico equiparable al de las llamadas nacionalidades históricas sino que contribuyó a que el sistema autonómico constitucional se desarrollase en términos de equilibrio y solidaridad.
Todo esto supone un apunte muy notable de lo mucho que tenemos que decir los andaluces en el actual proceso de profundización y confiemos que mejora de nuestro modelo autonómico. En estos 25 años Andalucía ha superado buena parte de los tópicos injustos que la perseguían y la mayor parte de los cuellos de botella que lastraban su desarrollo. Pero yo me atrevería a decir que lo esencial de nuestro proceso autonómico es que ha consolidado nuestra voluntad política inequívocamente integradora, respetuosa con los hechos diferenciales pero a la vez sólidamente vinculada a una idea moderna y avanzada de la nación española.
Por eso nos negamos rotundamente a participar en una perspectiva que presentaría a los territorios de España enfrentados entre sí, como si los españoles quisiéramos robarnos los unos a los otros, como si la conciliación de los intereses de todos fuera una especie de juego de suma cero, en el que lo que ganan unos lo perderían otros. No podemos estar de acuerdo con esa visión porque estamos convencidos de que nuestro modelo nacional de convivencia nunca avanzará, o no lo hará en el buen camino, si el Estado de las Autonomías se presenta sistemáticamente en clave de confrontación territorial.
Por eso la reforma del Estatuto de Andalucía no puede ser un bólido más en una carrera, absolutamente desaconsejable, por restar competencias al Estado. No. Nuestra idea de España, la idea andaluza de España, pasa también por un Estado sólido, con instrumentos y recursos necesarios para cumplir su alta misión constitucional: garantizar la igualdad de todos los españoles y españolas, la cohesión y el progreso armónico de todos los territorios, el derecho a la autonomía, la unidad y la libertad. Por eso, si una Comunidad Autónoma exige algo que el Estado no debe ceder porque pudiera afectar negativamente al cumplimiento de esos principios constitucionales en los que se basa nuestra convivencia, la solución no puede ser «y para Andalucía también». Al contrario, la idea activa de España que tenemos los andaluces exige que, en esos casos, nuestra respuesta sea de respaldo a una concepción solidaria del Estado.
Por los mismos motivos, no podemos callar ante los intentos de condicionar, desde algunas de las partes, el futuro de todos. Hablo, por supuesto, de desafíos constitucionales como el extinto Plan Ibarretxe. Pero también me refiero a intentos de imponer criterios que obligarían a una futura reforma constitucional o que condicionarían seriamente el futuro sistema de financiación autonómica o la gestión de la Seguridad Social. Lo que es de todos habremos de resolverlo entre todos porque es posible hacerlo y porque así avanzaremos juntos en una idea activa de España, beneficiosa para los proyectos, individuales y colectivos, que legítimamente quieran desarrollarse, al amparo de nuestra Constitución, en España. Una España de la que Andalucía no es sólo parte inseparable, sino parte esencial.
por MANUEL CHAVES GONZÁLEZ, Presidente de la Junta de Andalucía
A menudo nos referimos al Día de Andalucía, el 28-F, pero pocas veces, poquísimas, recordamos lo que realmente sucedió en aquel proceso político cuyo gozne fue el referéndum celebrado en el invierno de 1980, del que hoy se cumple un emblemático XXV aniversario, y que tantas cosas hizo cambiar en la España de las autonomías que entonces comenzaba a alumbrarse.
Que nadie se incomode, porque los hechos fueron los que fueron. El Gobierno de España en aquella época decidió abortar el proceso por el cual Andalucía aspiraba a acceder a la autonomía por el procedimiento más rápido y que garantizaba el mayor nivel competencial, el establecido en el artículo 151 de la Constitución Española, que por aquel entonces ya se hizo famoso entre los andaluces.
El artículo 2 de la Constitución Española garantiza el derecho a la autonomía de nacionalidades y regiones y la solidaridad entre éstas, en el marco de la unidad de la nación española. Pero la CE establece, igualmente, un modelo de autonomía «a la carta» donde caben muy distintos regímenes competenciales y, en teoría, hasta territorios directa y únicamente vinculados a la Administración Central. Es decir, la Carta Magna, por aquel entonces aún sin desarrollar el llamado «bloque de constitucionalidad», admitía una interpretación profundamente asimétrica del régimen autonómico. A ello se agarró el Gobierno de UCD para tratar de conducir el proceso autonómico, distinguiendo entre Comunidades Autónomas y reservando la autonomía plena únicamente para aquellas comunidades que habían logrado el régimen de autogobierno durante la Segunda República: Cataluña, País Vasco y, con matices, Galicia. El Gobierno de UCD pudo haber optado por respetar la voluntad política de una Comunidad por incorporarse a la autonomía plena, supuesto contemplado en la Constitución en el marco de un sistema que garantizara la igualdad de todos los ciudadanos y la no discriminación de las Comunidades autónomas. Pero no lo hizo y levantó la indignación en la Andalucía de la época.
Desde el final de la dictadura, los andaluces habían dado muestras de una inequívoca voluntad de situar a Andalucía desde el primer momento en pie de igualdad a otras CC.AA. Las multitudinarias manifestaciones del 4 de diciembre de 1977, el Pacto de Antequera de un año después, la adhesión masiva de los Ayuntamientos y Diputaciones al procedimiento autonómico del artículo 151 de la CE eran sintomáticos del sentir de la comunidad y reveladores de que el resultado del 28-F no fue ni casual ni flor de un día. Antes al contrario, reflejaba un estado de ánimo y una robustez política que algunos no quisieron o no supieron ver. En pocas palabras, los andaluces apostaron por una lectura de la Constitución muy distinta a la que repentinamente se trataba de imponer. Fruto de aquella concepción más amplia y más equilibrada del modelo autonómico fue el resultado del referéndum del 28 de febrero de 1980, sin el cual difícilmente se entendería la actual configuración del Estado de las Autonomías.
Gracias a aquella fenomenal sacudida cívica, que llenó las urnas de «síes», Andalucía no sólo logró un régimen autonómico equiparable al de las llamadas nacionalidades históricas sino que contribuyó a que el sistema autonómico constitucional se desarrollase en términos de equilibrio y solidaridad.
Todo esto supone un apunte muy notable de lo mucho que tenemos que decir los andaluces en el actual proceso de profundización y confiemos que mejora de nuestro modelo autonómico. En estos 25 años Andalucía ha superado buena parte de los tópicos injustos que la perseguían y la mayor parte de los cuellos de botella que lastraban su desarrollo. Pero yo me atrevería a decir que lo esencial de nuestro proceso autonómico es que ha consolidado nuestra voluntad política inequívocamente integradora, respetuosa con los hechos diferenciales pero a la vez sólidamente vinculada a una idea moderna y avanzada de la nación española.
Por eso nos negamos rotundamente a participar en una perspectiva que presentaría a los territorios de España enfrentados entre sí, como si los españoles quisiéramos robarnos los unos a los otros, como si la conciliación de los intereses de todos fuera una especie de juego de suma cero, en el que lo que ganan unos lo perderían otros. No podemos estar de acuerdo con esa visión porque estamos convencidos de que nuestro modelo nacional de convivencia nunca avanzará, o no lo hará en el buen camino, si el Estado de las Autonomías se presenta sistemáticamente en clave de confrontación territorial.
Por eso la reforma del Estatuto de Andalucía no puede ser un bólido más en una carrera, absolutamente desaconsejable, por restar competencias al Estado. No. Nuestra idea de España, la idea andaluza de España, pasa también por un Estado sólido, con instrumentos y recursos necesarios para cumplir su alta misión constitucional: garantizar la igualdad de todos los españoles y españolas, la cohesión y el progreso armónico de todos los territorios, el derecho a la autonomía, la unidad y la libertad. Por eso, si una Comunidad Autónoma exige algo que el Estado no debe ceder porque pudiera afectar negativamente al cumplimiento de esos principios constitucionales en los que se basa nuestra convivencia, la solución no puede ser «y para Andalucía también». Al contrario, la idea activa de España que tenemos los andaluces exige que, en esos casos, nuestra respuesta sea de respaldo a una concepción solidaria del Estado.
Por los mismos motivos, no podemos callar ante los intentos de condicionar, desde algunas de las partes, el futuro de todos. Hablo, por supuesto, de desafíos constitucionales como el extinto Plan Ibarretxe. Pero también me refiero a intentos de imponer criterios que obligarían a una futura reforma constitucional o que condicionarían seriamente el futuro sistema de financiación autonómica o la gestión de la Seguridad Social. Lo que es de todos habremos de resolverlo entre todos porque es posible hacerlo y porque así avanzaremos juntos en una idea activa de España, beneficiosa para los proyectos, individuales y colectivos, que legítimamente quieran desarrollarse, al amparo de nuestra Constitución, en España. Una España de la que Andalucía no es sólo parte inseparable, sino parte esencial.
Incorporan vacuna que protege contra cuatro enfermedades
Granma
por José A. de la Osa
Una vacuna de producción nacional que protegerá a nuestros niños y niñas contra cuatro enfermedades —difteria, tétanos, tos ferina y hepatitis B—, se incorpora mañana martes al Programa Nacional de Inmunización, como resultado de la colaboración del Instituto Finlay y del Centro de Ingeniería Genética y Biotecnología.
Ello reduce el número de inyecciones a los pequeños y, por tanto, la concurrencia de padres e hijos a los centros de vacunación, entre otras ventajas, sin que exista el riesgo de incremento de eventos adversos cuando estas vacunas se utilizan por separado, como fiebre, malestar general, enrojecimiento en el sitio de la inyección, que generalmente aparecen en un 30% de los inmunizados.
Una reconocida autoridad en este campo, el profesor Miguel Galindo, quien dirige el Programa Nacional de Vacunación del Ministerio de Salud Pública, en declaraciones a Granma puntualizó que la vacuna tetravalente la recibirá la totalidad de los niños y niñas nacidos a partir del primero de enero de este año, y en lo adelante, excepto los hijos de madres portadoras de hepatitis B, a los que se aplicará similar protección pero con otro esquema de vacunación.
Es sabido que a todas las embarazadas en nuestro país se les realizan exámenes de laboratorio que permiten identificar a las portadoras del virus de hepatitis B.
Como parte del programa cubano de inmunización, que protege contra 13 enfermedades, al nacimiento todos los niños recibirán en las maternidades la vacuna contra la hepatitis B.
La tetravalente (difteria, tétanos, tos ferina y hepatitis B) se aplicará solo a los bebés de madres negativas del virus de hepatitis B, a los 2 meses de nacidos, una segunda dosis a los 4 meses, otra a los 6, y a los 18 meses se reactivarán con la vacuna triple DPT (difteria, tétanos y tos ferina).
Por su parte, a los hijos de madres portadoras del virus de hepatitis B se les administrará al mes de nacido una segunda dosis de la vacuna contra la hepatitis B (en la maternidad ya se les aplicó la primera), la tercera a los 2 meses, y una reactivación contra la hepatitis a los 12 meses. Estos niños se inmunizarán con la triple DPT a los 2, 4 y 6 meses de nacidos y a los 18 reciben una reactivación.
Estas vacunas, de alta calidad y eficacia tienen una protección, en cuanto a la difteria y el tétanos, de un 95%, en la tos ferina el 80% y la hepatitis B en un 98%.
Los investigadores cubanos vienen trabajando en la elaboración de una vacuna pentavalente que, con una sola inyección, protegerá contra la difteria, tétanos, tos ferina, hepatitis B y el Haemophilus influenzae tipo B.
por José A. de la Osa
Una vacuna de producción nacional que protegerá a nuestros niños y niñas contra cuatro enfermedades —difteria, tétanos, tos ferina y hepatitis B—, se incorpora mañana martes al Programa Nacional de Inmunización, como resultado de la colaboración del Instituto Finlay y del Centro de Ingeniería Genética y Biotecnología.
Ello reduce el número de inyecciones a los pequeños y, por tanto, la concurrencia de padres e hijos a los centros de vacunación, entre otras ventajas, sin que exista el riesgo de incremento de eventos adversos cuando estas vacunas se utilizan por separado, como fiebre, malestar general, enrojecimiento en el sitio de la inyección, que generalmente aparecen en un 30% de los inmunizados.
Una reconocida autoridad en este campo, el profesor Miguel Galindo, quien dirige el Programa Nacional de Vacunación del Ministerio de Salud Pública, en declaraciones a Granma puntualizó que la vacuna tetravalente la recibirá la totalidad de los niños y niñas nacidos a partir del primero de enero de este año, y en lo adelante, excepto los hijos de madres portadoras de hepatitis B, a los que se aplicará similar protección pero con otro esquema de vacunación.
Es sabido que a todas las embarazadas en nuestro país se les realizan exámenes de laboratorio que permiten identificar a las portadoras del virus de hepatitis B.
Como parte del programa cubano de inmunización, que protege contra 13 enfermedades, al nacimiento todos los niños recibirán en las maternidades la vacuna contra la hepatitis B.
La tetravalente (difteria, tétanos, tos ferina y hepatitis B) se aplicará solo a los bebés de madres negativas del virus de hepatitis B, a los 2 meses de nacidos, una segunda dosis a los 4 meses, otra a los 6, y a los 18 meses se reactivarán con la vacuna triple DPT (difteria, tétanos y tos ferina).
Por su parte, a los hijos de madres portadoras del virus de hepatitis B se les administrará al mes de nacido una segunda dosis de la vacuna contra la hepatitis B (en la maternidad ya se les aplicó la primera), la tercera a los 2 meses, y una reactivación contra la hepatitis a los 12 meses. Estos niños se inmunizarán con la triple DPT a los 2, 4 y 6 meses de nacidos y a los 18 reciben una reactivación.
Estas vacunas, de alta calidad y eficacia tienen una protección, en cuanto a la difteria y el tétanos, de un 95%, en la tos ferina el 80% y la hepatitis B en un 98%.
Los investigadores cubanos vienen trabajando en la elaboración de una vacuna pentavalente que, con una sola inyección, protegerá contra la difteria, tétanos, tos ferina, hepatitis B y el Haemophilus influenzae tipo B.
Los diez temas calientes de la economía china en 2005
Diário do Povo
Días atrás se celebró en Beijing el “Día de previsión de los diez temas calientes de la economía china en 2005”, patrocinado conjuntamente por el Diario de Referencia Económica, Xinhua Net y la Compañía Zhonghui de Protección Ambiental de Shaanxi, con la participación de redactores en jefe o subredactores en jefe de 16 medios de comunicación de la capital china y 11 economistas de renombre nacional. El panel de evaluación, compuesto por 27 miembros, votó sobre 19 temas presentados, y dio a conocer el resultado de la votación el día 25 de febrero. Por orden de la cantidad de votos obtenidos, los primeros diez temas calientes son:
Primero, medidas efectivas para aumentar continuamente los ingresos del campesinado. El aumento de los ingresos del campesinado es un eslabón importante para resolver el problema de la agricultura, de las zonas rurales y del campesinado del país. Conforme a la aplicación progresiva del Doumento Número Uno de las autoridades centrales, se estrenarán en el presente año una serie de políticas relativas para resolver el difícil problema del aumento continuo de los ingresos del campesinado.
Segundo, la tendencia de desarrollo de la bolsa de valores. El público estará sumamente atento al tema caliente de la bolsa, sea un mercado bear o un mercado bull. La aplicación de las políticas como el “Reglamento de Nueve Puntos” y el permiso de invertir los fondos de seguros en el mercado de capital tendrán efectos postivos en la bolsa. La atención del mercado centrará en si estrenarán o no las medidas de solución radical.
Tercero, coordinar las relaciones entre los recursos, la protección ambiental y el desarrollo. Se observaráel concepto científico de desarrollo, haciendo más esfuerzos por cambiar la modalidad de crecimiento extensivo que se caracteriza por perseguir unilateralmente un alto ritmo de desarrollo a costa del despilfarro de recursos y la contaminación ambiental. La coordinación de las relaciones entre los recursos naturales, la protección ambiental y el desarrollo será un tema de gran importancia.
Cuarto, la intensidad y la modalidad de ejercer el control macroeconómico. La manera cómo profundizar y perfeccionar el control macroeconómico y cómo configurar mecanismos de largo plazo para el desarrollo económico será foco de atención de los gobiernos a diversos niveles y de las empresas. También es un problema de gran preocupación de la gente si es posible aliviar, mediante un control efectivo, la tensión en los sectores de carbón, electricidad, petróleo y transporte.
Quinto, la seguridad de producción. En 2004 se sucedieron sin interrupción accidentes de gravedad particular. Este problema ha pasado a ser un tema de amplia preocupación social en este año. La seguridad de producción se ha convertido en un trabajo importante en la agenda de los gobiernos de diversos niveles, y es necesario adoptar medidas de gran peso y calibre para la prevención de accidentes.
Sexto, profundización de la reforma de las empresas estatales y prevención de la pérdida de activos estatales. En la reforma de las empresas estatales, se realizarán avances importantes en exigir responsabilidad a los altos ejecutivos y en defender los intereses y derechos de los empleados y obreros. Se adoptarán medidas aún más eficaces para prevenir la pérdida de activos estatales en el proceso de su movilidad y para preservar y aumentar su valor.
Séptimo, el empleo, la distribución y la seguridad social. Los gobiernos a diversos niveles crearán condiciones más favorables para ampliar y generar empleos mediante la orientación de los sectores industriales y adopción de medidas de ayuda. Adoptarán medidas efectivas para racionalizar en mayor medida la distribución de la renta, y hacer más esfuerzos en lo que se refiere a la seguridad social para la población pobre de las ciuadades y para los trabajadores migratorios del campo.
Octavo, la tendencia de desarrollo de bienes raíces. La gente se preocupa y se entusiasmará en los problemas como el reajuste de tipo de interés y de la política del suelo, la fluctuación de los precios al respecto, la cantidad de oferta, así como la polémica sobre la versión de la “espuma” en este sector. El mercado de bienes raíces seguirá siendo en 2005 el escenario común de los proveedores, los compradores y el Gobierno.
Noveno, la reforma tributaria. Las reformas en el impuesto sobre la renta personal, el impuesto sobre las utilidades corporativas y el sistema de reparto de impuestos están relacionadas con los intereses de todas las familias y empresas de diversos sectores. El estreno de las medidas al respecto serán objeto de gran atención.
Décimo, la reforma financiera. Podrán ser temas de gran atención en la reforma financiera la transformación de los bancos estatales en corporaciones accionarias, la mercadización progresiva de las tasas de interés, el perfeccionamiento progresivo del mecanismo de configuración de las tasas de cambio del renminbi, la entrada del capital privado en el sector bancario, etc.
Días atrás se celebró en Beijing el “Día de previsión de los diez temas calientes de la economía china en 2005”, patrocinado conjuntamente por el Diario de Referencia Económica, Xinhua Net y la Compañía Zhonghui de Protección Ambiental de Shaanxi, con la participación de redactores en jefe o subredactores en jefe de 16 medios de comunicación de la capital china y 11 economistas de renombre nacional. El panel de evaluación, compuesto por 27 miembros, votó sobre 19 temas presentados, y dio a conocer el resultado de la votación el día 25 de febrero. Por orden de la cantidad de votos obtenidos, los primeros diez temas calientes son:
Primero, medidas efectivas para aumentar continuamente los ingresos del campesinado. El aumento de los ingresos del campesinado es un eslabón importante para resolver el problema de la agricultura, de las zonas rurales y del campesinado del país. Conforme a la aplicación progresiva del Doumento Número Uno de las autoridades centrales, se estrenarán en el presente año una serie de políticas relativas para resolver el difícil problema del aumento continuo de los ingresos del campesinado.
Segundo, la tendencia de desarrollo de la bolsa de valores. El público estará sumamente atento al tema caliente de la bolsa, sea un mercado bear o un mercado bull. La aplicación de las políticas como el “Reglamento de Nueve Puntos” y el permiso de invertir los fondos de seguros en el mercado de capital tendrán efectos postivos en la bolsa. La atención del mercado centrará en si estrenarán o no las medidas de solución radical.
Tercero, coordinar las relaciones entre los recursos, la protección ambiental y el desarrollo. Se observaráel concepto científico de desarrollo, haciendo más esfuerzos por cambiar la modalidad de crecimiento extensivo que se caracteriza por perseguir unilateralmente un alto ritmo de desarrollo a costa del despilfarro de recursos y la contaminación ambiental. La coordinación de las relaciones entre los recursos naturales, la protección ambiental y el desarrollo será un tema de gran importancia.
Cuarto, la intensidad y la modalidad de ejercer el control macroeconómico. La manera cómo profundizar y perfeccionar el control macroeconómico y cómo configurar mecanismos de largo plazo para el desarrollo económico será foco de atención de los gobiernos a diversos niveles y de las empresas. También es un problema de gran preocupación de la gente si es posible aliviar, mediante un control efectivo, la tensión en los sectores de carbón, electricidad, petróleo y transporte.
Quinto, la seguridad de producción. En 2004 se sucedieron sin interrupción accidentes de gravedad particular. Este problema ha pasado a ser un tema de amplia preocupación social en este año. La seguridad de producción se ha convertido en un trabajo importante en la agenda de los gobiernos de diversos niveles, y es necesario adoptar medidas de gran peso y calibre para la prevención de accidentes.
Sexto, profundización de la reforma de las empresas estatales y prevención de la pérdida de activos estatales. En la reforma de las empresas estatales, se realizarán avances importantes en exigir responsabilidad a los altos ejecutivos y en defender los intereses y derechos de los empleados y obreros. Se adoptarán medidas aún más eficaces para prevenir la pérdida de activos estatales en el proceso de su movilidad y para preservar y aumentar su valor.
Séptimo, el empleo, la distribución y la seguridad social. Los gobiernos a diversos niveles crearán condiciones más favorables para ampliar y generar empleos mediante la orientación de los sectores industriales y adopción de medidas de ayuda. Adoptarán medidas efectivas para racionalizar en mayor medida la distribución de la renta, y hacer más esfuerzos en lo que se refiere a la seguridad social para la población pobre de las ciuadades y para los trabajadores migratorios del campo.
Octavo, la tendencia de desarrollo de bienes raíces. La gente se preocupa y se entusiasmará en los problemas como el reajuste de tipo de interés y de la política del suelo, la fluctuación de los precios al respecto, la cantidad de oferta, así como la polémica sobre la versión de la “espuma” en este sector. El mercado de bienes raíces seguirá siendo en 2005 el escenario común de los proveedores, los compradores y el Gobierno.
Noveno, la reforma tributaria. Las reformas en el impuesto sobre la renta personal, el impuesto sobre las utilidades corporativas y el sistema de reparto de impuestos están relacionadas con los intereses de todas las familias y empresas de diversos sectores. El estreno de las medidas al respecto serán objeto de gran atención.
Décimo, la reforma financiera. Podrán ser temas de gran atención en la reforma financiera la transformación de los bancos estatales en corporaciones accionarias, la mercadización progresiva de las tasas de interés, el perfeccionamiento progresivo del mecanismo de configuración de las tasas de cambio del renminbi, la entrada del capital privado en el sector bancario, etc.
Espoir face au sida
Le Soir
Un nouveau médicament conçu par des chercheurs d'une société malinoise donne des résultats très prometteurs auprès de malades du sida. Il fait l'objet d'une procédure accélérée en vue de sa commercialisation.
Le TMC 114/r, médicament expérimental pour des malades du sida devenus résistants à la plupart des traitements existants, présenté vendredi à Boston, est le fruit d'une découverte de chercheurs de la société pharmaceutique malinoise Tibotec, rapporte le quotidien flamand Het Nieuwsblad op zondag.
Ce médicament, un inhibiteur de protéase appelé TMC114/r, a fait l'objet d'essais cliniques sur un groupe de 497 malades déjà traités sans succès avec au moins trois cocktails de médicaments dans le passé. Ce traitement, qualifié de "très prometteur", a permis de réduire de 97 % la charge virale des sujets et ce durablement pendant les vingt semaines de l'essai. Les malades ont reçu 600 milligrammes de TMC114/r deux fois par jour avec très peu d'effets secondaires. Ces essais cliniques ont montré "une efficacité sans précédent de cet inhibiteur" pour des malades ayant développé une importante résistance aux autres médicaments.
Selon le Dr John Mellors, de l'école de médecine de Pittsburg, "le TMC114/r est le traitement expérimental actuel le plus prometteur" et fait l'objet d'une procédure accélérée auprès de la FDA, (l'agence américaine de réglementation des médicaments), pour être autorisé à la commercialisation. Le TMC114/r est produit par la firme belge Tibotec et brésilienne UNICAMP. Ce type de médicament bloque l'activité de la protéase (une enzyme) du virus du sida (VIH), ce qui l'empêche de se reconstituer de manière fonctionnelle et d'infecter d'autres cellules.
(D'après Belga)
Un nouveau médicament conçu par des chercheurs d'une société malinoise donne des résultats très prometteurs auprès de malades du sida. Il fait l'objet d'une procédure accélérée en vue de sa commercialisation.
Le TMC 114/r, médicament expérimental pour des malades du sida devenus résistants à la plupart des traitements existants, présenté vendredi à Boston, est le fruit d'une découverte de chercheurs de la société pharmaceutique malinoise Tibotec, rapporte le quotidien flamand Het Nieuwsblad op zondag.
Ce médicament, un inhibiteur de protéase appelé TMC114/r, a fait l'objet d'essais cliniques sur un groupe de 497 malades déjà traités sans succès avec au moins trois cocktails de médicaments dans le passé. Ce traitement, qualifié de "très prometteur", a permis de réduire de 97 % la charge virale des sujets et ce durablement pendant les vingt semaines de l'essai. Les malades ont reçu 600 milligrammes de TMC114/r deux fois par jour avec très peu d'effets secondaires. Ces essais cliniques ont montré "une efficacité sans précédent de cet inhibiteur" pour des malades ayant développé une importante résistance aux autres médicaments.
Selon le Dr John Mellors, de l'école de médecine de Pittsburg, "le TMC114/r est le traitement expérimental actuel le plus prometteur" et fait l'objet d'une procédure accélérée auprès de la FDA, (l'agence américaine de réglementation des médicaments), pour être autorisé à la commercialisation. Le TMC114/r est produit par la firme belge Tibotec et brésilienne UNICAMP. Ce type de médicament bloque l'activité de la protéase (une enzyme) du virus du sida (VIH), ce qui l'empêche de se reconstituer de manière fonctionnelle et d'infecter d'autres cellules.
(D'après Belga)
domingo, fevereiro 27, 2005
Índice de hoje
- Animales humanos y animales (La Vanguardia, Barcelona)
- E a direita? por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa)
- Histórias secretas da PIDE-DGS
- E a direita? por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa)
- Histórias secretas da PIDE-DGS
Animales humanos y animales
La Vanguardia
por ALFREDO ABIÁN
En su dilatada trayectoria como defensor de los derechos de los animales, el profesor Jesús Mosterín no para de repetir que los seres humanos estamos atrapados en un mundo artificial, con el consiguiente riesgo de perder el contacto con las raíces de la vida y el sentido de la realidad. De ahí, la impagable terapia que supone para los animales humanos compartir su vida con animales a secas; con esos 13 millones de perros, seis millones de gatos y cuatro millones de pájaros que residen en los hogares españoles, sin contar a quienes catalogan la boa constrictor como animal de compañía. El suplemento Revista analiza hoy la fascinante relación afectiva que se establece entre un perro y su familia-jauría humanoide. Los de las cuatro patas tienen clara su subordinación a ese grupo presuntamente activo y dirigente que constituimos los que sólo tenemos dos, pero siempre dentro de una relación marcada por los sentimientos. Un labrador, un schnauzer, un boxer o cualquier otro maravilloso cuadrúpedo que galope por nuestras casas tienen un código de comunicación sincero: incluso cuando tienen el rabo recortado, observamos que si son felices lo agitan de un lado a otro; si están en alerta o enfadados, lo izan con rigidez, y si tienen miedo, intentan ocultarlo como pueden entre las piernas. En cambio, nosotros, que a veces parecemos más máquinas que animales, desarrollamos un sistema de señales tan hipócrita y delirante que, en ocasiones, no hay perro ni humano que nos entienda.
por ALFREDO ABIÁN
En su dilatada trayectoria como defensor de los derechos de los animales, el profesor Jesús Mosterín no para de repetir que los seres humanos estamos atrapados en un mundo artificial, con el consiguiente riesgo de perder el contacto con las raíces de la vida y el sentido de la realidad. De ahí, la impagable terapia que supone para los animales humanos compartir su vida con animales a secas; con esos 13 millones de perros, seis millones de gatos y cuatro millones de pájaros que residen en los hogares españoles, sin contar a quienes catalogan la boa constrictor como animal de compañía. El suplemento Revista analiza hoy la fascinante relación afectiva que se establece entre un perro y su familia-jauría humanoide. Los de las cuatro patas tienen clara su subordinación a ese grupo presuntamente activo y dirigente que constituimos los que sólo tenemos dos, pero siempre dentro de una relación marcada por los sentimientos. Un labrador, un schnauzer, un boxer o cualquier otro maravilloso cuadrúpedo que galope por nuestras casas tienen un código de comunicación sincero: incluso cuando tienen el rabo recortado, observamos que si son felices lo agitan de un lado a otro; si están en alerta o enfadados, lo izan con rigidez, y si tienen miedo, intentan ocultarlo como pueden entre las piernas. En cambio, nosotros, que a veces parecemos más máquinas que animales, desarrollamos un sistema de señales tan hipócrita y delirante que, en ocasiones, no hay perro ni humano que nos entienda.
E a direita?
Público
por Vasco Pulido Valente
Depois da coligação e de Santana, o PSD precisa principalmente de uma política. Se ninguém a definir e a impuser, a barafunda continua, com o partido a cair de crise em crise e de chefe em chefe
Oque vai acontecer agora à direita? Como vai ela sair do buraco onde Barroso, Portas, Santana e a coligação aplicadamente a meteram? O PP tem futuro? E o PSD? O PP tem um futuro deprimente. Com 12 deputados no parlamento, mesmo que Sócrates se aguente mal, não ganha nada com isso. Deixou de ser um partido anti-regime e não se tornou num partido de governo. Em 2009, não será com certeza o voto de protesto ou o voto "útil" e, sem sequer uma perspectiva de aliança com o PSD, está condenado a ficar indefinidamente à margem. De resto, Portas já gastou o capital ideológico que trouxe consigo. O nacionalismo (no fundo, uma reabilitação da guerra de África) sempre valeu pouco e é hoje uma curiosidade de almanaque. O referendo de Sócrates sobre o aborto tira a questão do campo partidário. E o apelo à pobreza e ao Portugal arcaico pesa pouco contra a realidade do dinheiro que o PS prometeu e tenciona dar. A demissão de Portas não foi o grande gesto que toda a gente por aí gabou. Nem ele, nem Nobre Guedes, nem Pires de Lima querem perder quatro anos em S. Bento, à frente de um PP moribundo e supérfluo.
No PSD, como se esperava, o formigueiro anda agitadíssimo. Há uma candidatura que parece, em princípio, razoável, a de Marques Mendes. Mas também há uma pequena multidão que se atropela para apanhar uma fatia do bolo; ou bolos, se contarmos com a Presidência e as câmaras. Não interessa muito seguir as tortuosidades da coisa. Depois da coligação e de Santana, o PSD precisa principalmente de uma política. Se ninguém a definir e a impuser, a barafunda continua, com o partido a cair de crise em crise e de chefe em chefe. Não chega dizer que o PSD rejeita agora o populismo e volta, como deve, à social-democracia. Esta banalidade e meia mentira não leva a parte alguma. Social-democrata é o PS, social-democrata é a "Europa"; social-democrata é hoje o Estado e o regime. O PSD não pode ser só essa etiqueta vácua. Infelizmente não se vê bem o que ele pode ser. Santana e a coligação desacreditaram a reforma "liberal", que o país pedia (e pede), com uma irresponsabilidade absoluta e uma derrota taxativa. Recuperar desse desastre exige tempo, paciência e paz doméstica, ainda por cima numa altura em que o partido vive obcecado com uma desforra rápida e a hierarquia (como Menezes prova) se dissolveu. O PSD balança entre uma "regeneração" difícil (sobretudo com aquele grupo parlamentar) e uma trapalhada endémica. E, por enquanto, não se percebe o fim da história.
por Vasco Pulido Valente
Depois da coligação e de Santana, o PSD precisa principalmente de uma política. Se ninguém a definir e a impuser, a barafunda continua, com o partido a cair de crise em crise e de chefe em chefe
Oque vai acontecer agora à direita? Como vai ela sair do buraco onde Barroso, Portas, Santana e a coligação aplicadamente a meteram? O PP tem futuro? E o PSD? O PP tem um futuro deprimente. Com 12 deputados no parlamento, mesmo que Sócrates se aguente mal, não ganha nada com isso. Deixou de ser um partido anti-regime e não se tornou num partido de governo. Em 2009, não será com certeza o voto de protesto ou o voto "útil" e, sem sequer uma perspectiva de aliança com o PSD, está condenado a ficar indefinidamente à margem. De resto, Portas já gastou o capital ideológico que trouxe consigo. O nacionalismo (no fundo, uma reabilitação da guerra de África) sempre valeu pouco e é hoje uma curiosidade de almanaque. O referendo de Sócrates sobre o aborto tira a questão do campo partidário. E o apelo à pobreza e ao Portugal arcaico pesa pouco contra a realidade do dinheiro que o PS prometeu e tenciona dar. A demissão de Portas não foi o grande gesto que toda a gente por aí gabou. Nem ele, nem Nobre Guedes, nem Pires de Lima querem perder quatro anos em S. Bento, à frente de um PP moribundo e supérfluo.
No PSD, como se esperava, o formigueiro anda agitadíssimo. Há uma candidatura que parece, em princípio, razoável, a de Marques Mendes. Mas também há uma pequena multidão que se atropela para apanhar uma fatia do bolo; ou bolos, se contarmos com a Presidência e as câmaras. Não interessa muito seguir as tortuosidades da coisa. Depois da coligação e de Santana, o PSD precisa principalmente de uma política. Se ninguém a definir e a impuser, a barafunda continua, com o partido a cair de crise em crise e de chefe em chefe. Não chega dizer que o PSD rejeita agora o populismo e volta, como deve, à social-democracia. Esta banalidade e meia mentira não leva a parte alguma. Social-democrata é o PS, social-democrata é a "Europa"; social-democrata é hoje o Estado e o regime. O PSD não pode ser só essa etiqueta vácua. Infelizmente não se vê bem o que ele pode ser. Santana e a coligação desacreditaram a reforma "liberal", que o país pedia (e pede), com uma irresponsabilidade absoluta e uma derrota taxativa. Recuperar desse desastre exige tempo, paciência e paz doméstica, ainda por cima numa altura em que o partido vive obcecado com uma desforra rápida e a hierarquia (como Menezes prova) se dissolveu. O PSD balança entre uma "regeneração" difícil (sobretudo com aquele grupo parlamentar) e uma trapalhada endémica. E, por enquanto, não se percebe o fim da história.
sábado, fevereiro 26, 2005
Histórias secretas da PIDE/DGS
História e Ciência
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS. Nota, 24 Out 2003
Da autoria de Bruno Oliveira Santos, Histórias secretas da PIDE/DGS, é uma obra que, para além de apresentar este organismo de polícia judiciária (do Estado Novo), estabelece as relações existentes entre a mesma e várias situações ou contextos vividos em determinado período da história de Portugal.
Organizando-se este trabalho na apresentação de uma introdução feita pelo autor a cada um dos capítulos, seguindo-se depois entrevistas, dentro das temáticas respectivas, a três ex-elemento da organização, a sua riqueza é, por isso mesmo, reforçada.
Ler o que antigos intervenientes da polícia têm para contar e para justificar, é de extrema importância para completarmos ou reestruturarmos ideias, para percebermos como entenderam e viveram o seu trabalho, assim como para compreendermos melhor determinada época e regime.
Neste sentido, julgámos importante apresentar neste nosso blog, em vários posts, algumas dessas entrevistas.
Dos nomes envolvidos (Cunha Passo, Abílio Pires, Óscar Cardoso, Diogo Albuquerque), escolhemos editar as entrevistas dadas pelo ex-inspector Óscar Cardoso.
Independentemente da escolha feita, deixamos registada informação sobre cada um dos envolvidos (de acordo com "Notas Biográficas" apresentadas pelo autor):
"José Manuel da Cunha Passo nasceu em Mafra, a 13 de Setembro de 1925. Ingressou na PIDE em 1955, como Inspector. Em Abril de 1974, era Director dos Serviços de Investigação e Contencioso da DGS, assegurando ainda a chefia do Gabinete Nacional da Interpol.
Óscar Aníbal Piçarra de Castro Cardoso nasceu em Lisboa, a 10 de Junho de 1935. Concluídos os estudos liceais, matriculou-se no Instituto Superior de Ciências Sociais e Política Ultramarina. Pertenceu à Mocidade Portuguesa, Legião Portuguesa, GNR e Exército, tendo ingressado na PIDE em 1965. Criador dos Flechas, era a 25 de Abril de 1974 Inspector-Adjunto da DGS, sendo responsável pelos serviços de informação em Angola e Moçambique. Em 1992, foi-lhe atribuída uma pensão vitalícia por serviços distintos prestados à Pátria. Autor do livro Espingarda de Caça (Lisboa, Inapa, 1996) e co-autor de A Bem da Nação (Lisboa, Dom Quixote, 1998).
Abílio Augusto Pires nasceu em Castro de Avelãs (Bragança) a 5 de Junho de 1926. Frequentou a Faculdade de Direito da Universidade de Coimbra. Depois de cumprir o serviço militar, ingressou em Janeiro de 1950 na PIDE, como agente auxiliar. Inspector desde 1965, era em Abril de 1974 Inspector-Adjunto da DGS, dirigindo o Centro de Informação 2 daquela polícia. Em representação do Ministério do Interior, integrava ainda o Conselho de Segurança Interna.
Diogo Albuquerque nasceu em Lisboa, em Abril de 1939. Depois de cumprir o serviço militar, ingressou na PIDE em 1960, como agente auxiliar. Em Abril de 1974, era Chefe de Brigada da DGS".
Referência bibliográfica:
SANTOS, Bruno Oliveira- Histórias secretas da PIDE/DGS. Lisboa: Nova Arrancada, 2000.
A ordem de apresentação das entrevistas em posts seguirá a orgânica da obra, a saber:
- A organização da PIDE/DGS
- Das eleições de 1958 à morte de Delgado.
- A guerra de África
- O terrorismo de esquerda
- O golpe de 25 de Abril.
Amanhã, apresentaremos as entrevistas dadas relativamente às duas primeiras temáticas. No Domingo, as restantes.
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS: a organização da PIDE/DGS, 25 Out 2003
Registo inicial:
- Decreto-Lei 35.046, de 22 de Outubro de 1945- instituição da Polícia Internacional e de Defesa do Estado (PIDE).
Artigo 1º:
"(...) organismo de polícia judiciária dependente do Ministério do Interior, ao qual cabem, quanto ao objecto da sua competência, os mesmos poderes e funções que a lei confere à polícia judiciária".
Artigo 2º
"(...) [atribuição de ] funções administrativas e funções de repressão e de prevenção criminal".
Anteriormente (desde o período da Ditadura Militar):
Decreto nº 12.972, de 16 de Dezembro de 1926- Criação de uma Polícia geral de informações de carácter secreto.
Decreto nº 15.195, de 17 de Março de 1928: Criação da Polícia de Informação.
1931: extinção da polícia anterior e criação da Polícia Internacional Portuguesa.
1933: mudança de nome para Polícia de Defesa Política e Social.
Foi extinta neste mesmo ano, passando depois a denominar-se Polícia de Vigilância e Defesa do Estado (PVDE).
1945- PIDE
1969- nova denominação: Direcção-Geral de Segurança.
Apresentamos, então, a entrevista com o ex-inspector Óscar Cardoso, sobre "A organização da PIDE/DGS".
ENTREVISTA COM ÓSCAR CARDOSO
Bruno Oliveira Santos: A PIDE tinha- entre corpo directivo, agentes, pessoal administrativo e auxiliar- cerca de 2.500 efectivos. Isto não era uma enormidade para um país como Portugal?
Óscar Cardoso: Com os agentes do Ultramar, talvez fossem quase 3.000 efectivos. E este número não é nenhuma enormidade. Não se esqueça que Portugal ia do Minho a Timor. Estando hoje Portugal reduzido às fronteiras do tempo de D. Afonso III, sabe quantos homens tem a GNR? Cerca de 30.000. E sabe quantos tem a PSP? Mais de 20.000. Some-lhes ainda os da Polícia Judiciária, que não sei quantos são.
B.O.S: Como é que se processava a entrada na PIDE?
O.C: O exército, nas suas ordens de serviço, publicava convites, dirigidos sobretudo a oficiais milicianos, que no caso de estarem interessados em ingressar no quadro da PIDE deveria submeter-se depois a concurso. Isto no caso de candidatos provenientes do exército, porque ingressaram na PIDE vários ex-agentes da Polícia Judiciária e da GNR, como é o meu caso.
B.O.S: No caso de virem do exército, era preciso a abonação de um oficial.
O.C: Pois era. Exigia-se, de facto, a abonação de um oficial, até porque o candidato necessitava de ter uma folha militar limpa.
B.O.S: É verdade que vários oficiais que se destacaram depois do 25 de Abril, como Vasco Gonçalves, abonaram a entrada de diversos agentes?
O.C: Eu nunca vi nenhuma abonação assinada pelo Vasco Gonçalves, mas conheci na prisão um agente, o Augusto Queirós, de Portalegre, que me disse que tinha sido abonado precisamente pelo Vasco Gonçalves.
O Costa Gomes, esse então, deve ter abonado muitos. Principalmente candidatos provenientes de Angola, no tempo em que ele era comandante-chefe.
B.O.S: Os informadores tinham um peso significativo na resolução dos problemas?
O.C: Há que distinguir dois tipos de informadores: aqueles que fornecem informações por entenderem que o devem fazer, sem terem sido solicitados para tal e sem exigirem qualquer pagamento, e aqueles que, como em qualquer Estado e em qualquer polícia, fornecem informações para ganhar umas coroas, ainda que sejam indivíduos bem formados. Porque também há informadores angariados na ralé, como são quase todos aqueles que colaboram hoje com a Polícia Judiciária: a gatunagem, os traficantes de droga, que se denunciam una aos outros.
Nenhum Estado sobrevive sem informação. Ora, sem informadores não há informação. Por isso, como qualquer polícia, a PIDE também tinha informadores, inclusivamente no Partido Comunista. Agora, se me pergunta qual o peso que esses informadores tinham dir-lhe-ei que eles eram catalogados de acordo com a qualidade das informações. Havia indivíduos cujas informações batiam sempre ou quase sempre certo e outros cujas informações não tinham qualquer veracidade.
B.O.S: É verdade que os ficheiros da PIDE- os chamados Dossiers Individuais de Controlo- tinham informações sobre mais de um milhão de portugueses?
O.C: Não faço a mínima ideia. Quando entrei para a PIDE fiz um estágio em todos os departamentos e passei também pelos serviços reservados, mas nunca me forneceram qualquer indicação sobre o número de ficheiros existentes.
B.O.S: Esses ficheiros podiam ser consultados livremente por qualquer agente?
O.C: De maneira nenhuma. Estavam reservados à consulta pelos inspectores que estavam nessa divisão. A prática era esta: se um inspector de outra divisão pretendia consultar um ficheiro, tinha de preencher um documento de requisição para o efeito, que era depois arquivado.
B.O.S: Todos esses ficheiros desapareceram...
O.C: Os ficheiros desapareceram porque a sua revelação punha a descoberto os crimes e os vícios de muitos impolutos lutadores antifascistas, alguns deles bufos da PIDE. Os ficheiros importantes foram, como sabe, para a União Soviética. Os que vieram para a Torre do Tombo são refugo.
Desapareceu o processo secreto do navio Angoche, em cujo afundamento estava implicado o PCP; desapareceu o processo do dr. Álvaro Cunhal; desapareceu o processo que comprometia o bando de Argel na morte do general Humberto Delgado; desapareceu o processo de Júlio Fogaça, militante do PCP, preso com o namorado, que era um soldado de Cavalaria 7; desapareceu o processo que demonstrava que a famosa fuga de Peniche fora preparada pela PIDE; desapareceu o processo do Jean Jacques Valente, que estava preso por homicídio, e que depois do 25 de Abril foi credenciado para interrogar os funcionários da PIDE, em Caxias...
Por outro lado, apareceram muitos ficheiros- fabricados e introduzidos nos arquivos depois do 25 de Abril- para dar um estatuto de mártir e de torturado a muito menino que nunca pôs os pés na António Maria Cardoso! Sabe que esses mártires têm hoje direito a benefícios fiscais e pensões do Estado? Talvez isto ajude a explicar a inflação de torturados...
B.O.S: Quer dizer que a tortura não era uma prática institucionalizada na PIDE?
O.C: É claro que não. Um dia vi na televisão uma velhota a mostrar as cicatrizes causadas por queimaduras de cigarro que lhe haviam sido feitas pelos torcinários da PIDE. Uns dias depois, a mesma velhota dizia nos jornais que recebera 40 contos do Partido Comunista para mostrar as queimaduras, que afinal foram provocadas por azeite a ferver num acidente doméstico. É que com estas mentiras que se fas a história! Olhe, eu servi na GNR e na PIDE. Onde eu vi grandes sovas foi na GNR. A PIDE era uma polícia semelhante à de muitos outros países democráticos. A França tinha o SDECE e o DST, a Inglaterra tinha o II5 e o DI6, os Estados Unidos da América tinham e têm a CIA e o FBI. Todas estas polícias faziam ou fazem ainda investigação, informação, espionagem e contra-espionagem. Afinal, éramos diferentes em quê? Fazíamos escutas telefónicas? Fazem-nas hoje todos os serviços de informação dos países democráticos. E Portugal não é excepção!
Com estas atordoadas de tortura e de escutas telefónicas que se lançam para o ar ninguém repara que hoje mesmo se está a formar uma nova polícia à escala mundial que, utilizando meios informáticos poderosos e altas tecnologias, controla facilmente a própria vida privada de cada um de nós. Mas como tudo é feito em nome da democracia, ninguém parece estar muito preocupado...
Os horrores da PIDE continuam a ser propagados para justificar a revolução e esconder as misérias destes últimos 25 anos. Não fomos nada do que dizem. Fomos, sim, uma das três melhores polícias do mundo. Prestámos relevantes serviços ao país.
B.O.S: A PIDE perseguiu os emigrantes?
O.C: Não. Perseguiu apenas os chamados engajadores, indivíduos sem escrúpulos que exploravam os que pretendiam emigrar e os sujeitavam a condições desumanas. Em relação aos emigrantes, nunca tomámos qualquer medida persecutória. Foram à nossa sede várias mulheres e mães de emigrantes pedir ajuda para visitar os seus maridos e filhos no estrangeiro. Recorriam a nós porque sabiam que, para além de assegurarmos o serviço de fronteiras, tínhamos competência para emitir passaportes.
Lembro-me de um caso que vale a pena contar. Apareceu um belo dia na PIDE uma senhora idosa com um semblante pesaroso. O marido, que estava em França, sofrera um acidente e estava internado no hospital. A senhora queria ir vê-lo, mas não tinha dinheiro suficiente para os gastos. Os nossos serviços emitiram-lhe um passaporte especial, arranjaram-lhe um farnel, acompanharam-na a Santa Apolónila e compraram-lhe o bilhete. Não foi caso único.
B.O.S: São constantemente referidos os casos de Dias Coelho e de Ricardo dos Santos para demonstrar a mão pesada da PIDE.
O.C: Em nenhum dos casos houve a intenção de matar. O Dias Coelho era militante do PCP. Dois agentes da polícia foram incumbidos de o prender. Contudo, a operação correu mal porque, avistado o Dias Coelho, um dos agentes não esperou pela colaboração do colega e decidiu actuar sozinho.
Apercebendo-se da situação, o Dias Coelho agrediu esse agente, que caiu no chão. Entretanto, chega o colega e agarra o agressor. Nesse momento, o agente caído- certamente com os sentidos afectados pela queda- saca da pistola e dispara atingindo mortalmente o Dias Coelho. Só por acaso a vítima não foi o outro agente, o Manuel Lavado, que ficou ferido no braço.
O caso de Ribeiro dos Santos não é muito importante. Recebeu na PIDE um telefonema da secretaria do Instituto Superior de Economia (actual Instituto Superior de Ciências Económicas e Financeiras) informando que os estudantes haviam detido naquela escola um agente da nossa polícia. Quem atendeu o telefonema esclareceu o funcionário da escola que não havia tratar-se de um agente da PIDE porque não introduzíamos agentes nas escolas. De qualquer modo, foram enviados dois homens ao local para averiguar o sucedido. Os estudantes tinham efectivamente raptado um indivíduo, que estava no auditório com as mãos atadas a um saco na cabeça. Os nossos agentes tentaram libertá-lo, tendo sido violentamente agredidos pelos estudantes. Um dos agentes, que já estava ferido, sacou da pistola e deu uns tiros para o ar, com o propósito de dispersar os agressores. Uma bala atingiu, por ricochete, o Ribeiro dos Santos.
Apurou-se depois que o Ribeiro dos Santos não estudava naquele Instituto. Parece que era aluno de Direito. Creio que estava ali como provocador. O indivíduo que os estudantes raptaram era um agente da PSP.
B.O.S: É curioso verificar que, enquanto se fala muito no caso Ribeiro dos Santos, não se diz uma única palavra sobre a morte de um outro militante do MRPP, Alexandrino de Sousa, assassinado depois do 25 de Abril por elementos da extrema-esquerda quando andava a colar cartazes em Lisboa.
O.C: Pois não. Depois do 25 de Abril já não havia a PIDE para carregar a culpa. Mas deixe-me dizer-lhe que, no caso Ribeiro dos Santos, as investigações foram conduzidas pela Polícia Judiciária, que enviou o processo para o Tribunal, tendo sido provada a legítima defesa do autor dos disparos.
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS: das eleições de 1958 à morte de Delgado, 25 Out 2003
1958: ano de eleições presidenciais.
O General Humberto Delgado apresenta a sua candidatura. Numa conferência promete demitir Salazar caso seja eleito. "Obviamente, demito-o" é até hoje recordado e apresentado quase como "slogan" de campanha.
O candidato do regime foi o almirante Américo Tomás, que acabaria por "ganhar" as eleições.
Humberto Delgado após a "derrota" eleitoral acaba por sair do país. Fixa-se no Brasil. Anos mais tarde é atraido a Portugal. Acaba por ser morto em terras espanholas. A PIDE aparece como culpada.
Vejamos o que sobre tudo isto (e sobre outros acontecimentos) diz o ex-inspector Óscar Cardoso.
ENTREVISTA COM ÓSCAR CARDOSO
Bruno Oliveira Santos: Que memórias guarda das eleições de 1958?
Óscar Cardoso: Lembro-me bem desse período eleitoral. Na altura eu era alferes e estava no Batalhão de Metralhadoras 1, na Calçada da Ajuda. Entrámos várias vezes de prevenção. É evidente que a nossa unidade estava pelo regime vigente, embora houvesse já alguns dissidentes. Não eram tempos fáceis. Sabia-se que o Humberto Delgado tinha sido fortemente influenciado pelos americanos, que estiveram sempre interessados em acabar com o nosso Ultramar, e na altura havia já uns prelúdios de problemas em África, começaram a aparecer umas seitas profético-salvânicas com algum fundo político.
B.O.S: Disse que o Delgado era fortemente influenciado pelos americanos. Ele era agente da CIA?
O.C. É possível. Pode ter sido porque na verdade o Delgado modificou-se completamente depois de ter regressado dos Estados Unidos, onde desempenhou determinadas funções, e sobretudo depois de o Presidente do Conselho, dr. Oliveira Salazar, não o ter nomeado para um alto cargo, julgo que o de governador-geral de Angola. O Delgado chateou-se e resolveu passar para a oposição ao regime. Mas é curioso que, alguns dias antes das eleições, no Batalhão onde eu estava, me dirigi aos soldados, explicando-lhes o momento que se vivia, começando por dizer-lhes que o general Delgado tinha umas certas ideias, o almirante Américo Tomás é que era uma pessoa da nossa inteira confiança, e os soldados disseram-me: Meu alferes, a gente não sabe nada disso, nós vamos para onde nos mandar.
(...)
B.O.S: Num curto espaço de tempo, entre 1959 e 1960, Delgado fugiu para o Brasil, Henrique Galvão evadiu-se, Cunhal fugiu de Peniche. Parece que de um momento para o outro todas as figuras da oposição são enviadas para o estrangeiro para lutar contra o regime. Quem lhes abriu as portas? Foi a PIDE?
O.C: Eu penso que sim. Eu ainda não estava na PIDE e, por isso, não sei com que intenção se terá permitido a saída ou a fuga para o estrangeiro das figuras mais marcantes da oposição, saídas que de facto ocorreram todas mais ou menos na mesma altura. Lembro-me de, alguns anos depois, ter conversado sobre isso com antigos colegas da PIDE, nomeadamente o director Cunha Passo, que me confirmaram essa tese. Foi tudo preparado. Repare que o Álvaro Cunhal era um homem que ia de Mercedes fazer os exames de Direito, o seu processo na PIDE desapareceu sem deixar rasto. E olhe que era um documento importante. Mostrava, entre outras coisas, que o Cunhal não foi sempre o bravo lutador antifascista que todos julgavam que era...
B.O.S: Mas o insucesso na recaptura de Cunhal ditou o afastamento do director-geral da PIDE, capitão Neves Graça, que segundo alguns mantinha uma ligação com o grupo de Botelho Moniz, e a sua substituição pelo coronel Homero de Matos.
O.C: Não é muito provável que o capitão Neves Graça estivesse ligado ao grupo de Botelho Moniz, mas também não é de todo impossível. E, se calhar, terá sido mesmo essa ligação que ditou o seu afastamento, mais do que o insucesso na recaptura de Cunhal.
B.O.S: O golpe de Botelho Moniz é uma intentona que recebe, desde o início, o apoio inequívoco da CIA e onde estão também o então tenente-coronel Costa Gomes e o próprio Marcello Caetano...
O.C: Apesar de na altura ainda não ter ingressado na PIDE, lembro-me muito bem do golpe abortado do Botelho Moniz e do Costa Gomes. Desconheço sinceramente até que ponto o Marcello Caetano terá estado ligado à tentativa de golpe, mas a verdade é que a tese do seu envolvimento faz todo o sentido.
B.O.S: E é curioso que no assalto liderado por Varela Gomes ao quartel de Beja, na passagem do ano de 1961 para 1962, o Costa Gomes volta a estar presente...
O.C: O Costa Gomes esteve em todas. É curioso que, nos anos 50, o Costa Gomes foi meu professor de Matemática no Colégio de São João de Brito. Olhe, não havia tipo mais religioso do que ele. Aliás, o São João de Brito era um colégio de Jesuítas. Depois, foi meu comandante-chefe em Angola, e posso garantir-lhe que nunca tivemos um comandante-chefe que nos desse mais apoio do que ele na guerra que fazíamos no Ultramar. Foi, sem dúvida, o homem que mais apoiou a PIDE/DGS em Angola.
B.O.S: Já estava na PIDE aquando da morte de Delgado?
O.C: Ingressei na PIDE alguns meses depois da morte de Humberto Delgado. E, como é de bom tom nestas coisas, nunca fiz muitas perguntas sobre o caso. De resto, como deve imaginar, independentemente de sermos todos colegas, numa polícia de informação ou de investigação há necessariamente certos limites. Foi já depois da PIDE ter sido extinta, quando estávamos todos na prisão, que conversei com vários colegas e amigos sobre o caso Delgado.
Conheci bem o Casimiro Monteiro, o homem que parece que o matou. Conheci-o na Índia, no final dos anos 50. Trabalhava na polícia. E depois do 25 de Abril, voltei a encontrá-lo na África do Sul.
B.O.S: O Casimiro Monteiro teve vários problemas na Índia, foi demitido da polícia após processo disciplinar...
O.C: Parece que sim. Mas já depois da queda da Índia Portuguesa, ele esteve envolvido com a resistência portuguesa naquele território. Fez um trabalho excepcional. Era um homem destemido, especialista em descobrir e desmontar minas e armadilhas. Há quem diga, contudo, que era ele quem punha ou mandava pôr as minas e depois ia lá descobri-las. Estou a falar-lhe com toda a franqueza. Mas era um homem destemido. Em inúmeras operações militares em África, sabe que arma ele utilizava? Uma catana de samurai! Entrava nos acampamentos dos turras, aos berros, com aquele corpo enorme, e resolvia as coisas à catanada. A vida dele dava um romance! Combateu na guerra civil espanhola e esteve na Rússia durante a II Guerra Mundial.
B.O.S: A fazer o quê, a combater na Frente Leste?
O.C: Sim, sim. Em Estalinegrado. E o Spínola também lá esteve. Não sei se como combatente ou como mero observador, mas também lá esteve.
B.O.S: Mas não é estranho que um homem que foi demitido da polícia na Índia, após instauração de processo disciplinar, tenha ingressado na PIDE pouco tempo antes do caso Delgado e imediatamente incorporado na brigada ad hoc que matou o general?
O.C: É de facto muito estranho e não consigo encontrar explicação para isso.
B.O.S: Quem prepara a brigada ad hoc é o Pereira de Carvalho...
O.C: É efectivamente o Pereira de Carvalho, mas a brigada não podia ter sido constituída sem o consentimento do Barbieri Cardoso.
B.O.S: O Pereira de Carvalho tinha um poder enorme, dirigia a Secção Central que era uma polícia dentro da polícia...
O.C: Era, mas uma polícia dentro de outra polícia também está subordinada a um director. Repare: o major Silva Pais era aquele director decorativo, simpático, porque o homem forte era efectivamente o Barbieri Cardoso, que fez quase toda a carreira na PIDE. O major Silva Pais, por quem eu tenho muita admiraçãoo, sobretudo depois de ter assistido à forma digna como se comportou na prisão, era uma figura política da PIDE; o Barbieri Cardoso é que era realmente um homem de carreira nos serviços de informação, espionagem e contra-espionagem. Mas é evidente que se a operação carecia do consentimento do Barbieri Cardoso, já a constituição da equipa pode ter sido da inteira responsabilidade do Pereira de Carvalho.
B.O.S: Bacorejava-se que o Pereira de Carvalho era um homem da CIA...
O.C: É muito provável. Olhe, gostei muito de trabalhar com o Pereira de Carvalho. Era um homem desempoeirado e dinâmico. A verdade é que, de um momento para o outro, ele passou a habitar uma bela casa e a conduzir bons carros. Talvez fosse mesmo um homem da CIA. Se é verdade, tenho muita pena.
Mas sobre o caso do Delgado, é tudo muito nebuloso. A quem interessava a morte do Delgado? Só interessava ao grupo de Argel.
B.O.S: Aliás, poucos meses após o incidente, Henrique Galvão escreveu vários artigos no jornal brasileiro "Estado de São Paulo", responsabilizando o grupo de Argel pela morte de Delgado, com a conivência do Partido Comunista. E a composição da brigada dá que pensar: organizada pelo Pereira de Carvalho, possivelmente um homem da CIA, e constituída pelo Casimiro Monteiro, recém-chegado à PIDE e imediatamente incorporado na mais importante operação do ano, o Rosa Casaco...
O.C: Conheço todos os que participaram nessa operação. De facto, o Casimiro Monteiro tinha ingressado recentemente na PIDE, mas olhe que, pensando bem, numa operação desta natureza talvez conviesse mesmo integrar um homem que não conhecesse nada do processo e que tivesse já alguma experiência em operações deste tipo. É que o Casimiro Monteiro era como um bulldog- dizia-se faz e ele fazia. Era um homem muito grande, muito largo, era uma besta de força. Tinha muita experiência militar. Quanto ao Agostinho Tienza, ele era apenas o condutor. O Ernesto Lopes Ramos, hoje licenciado em Direito e vivendo no Brasil, era um homem inteligentíssimo. O Rosa Casaco era um tipo essencialmente venal, um indivíduo que gostava muito de dinheiro. Vestia bem, era um bon vivant, divertia toda a gente com umas larachas. Mais tarde, teve um processo disciplinar por tráfico de divisas. Todos eles terão sido convocados pelo director Pereira de Carvalho.
Para o que sucedeu naquele dia em Villa Nueva del Fresno, avento duas hipóteses: uma é a do suborno. Custa-me muito dizer isto porque o Pereira de Carvalho foi provavelmente o melhor director que tive. A verdade é que ele também gostava muito de dinheiro e pode ter sido manobrado pelo grupo de Argel, que era a única organização interessada na eliminação física de Delgado. Até porque o Delgado tinha desiludido, vinha com o intuito de denunciar aquilo tudo, os comunistas, o bando de Argel... Esta é uma hipótese. A outra, e inclino-me mais para esta, é a seguinte: o Casimiro Monteiro era um homem impulsivo, e impulsivo era também o general. E o general Delgado era um indivíduo que andava sempre armado. Ao ver avançar para ele aquele tipo descomunal que era o Casimiro Monteiro, o general rapa da pistola, o outro rapa também e mata-o primeiro. Pode ter sido isso.
De uma forma ou de outra, o que parece mais lógico é que deve ter sido o grupo de Argel a preparar a trama, tendo havido alguma fraqueza da nossa parte. Uma coisa eu posso garantir: o dr. Oliveira Salazar, por tudo o que lhe conheço, e algumas vezes fiz serviço de vigilância ao presidente do Conselho de Ministros, estaria sempre contra a eliminação física de alguém.
B.O.S: Nunca conversou com o Casimiro Monteiro acerca deste assunto na África do Sul?
O.C: Não, nunca falei. Eu fui para a África do Sul depois de ter sido libertado sob caução e para evitar, como parece que esteve para acontecer, que me prendessem novamente. Mas vinha a Portugal de vez em quando e numa dessas escapadas fui contactado por uma advogada, Maria Manuel Magro Romão, que me pediu para falar ao Casimiro Monteiro. Disse-me que estava interessada em escrever uma biografia dele, sobretudo sobre a sua participação no caso Delgado. E eu falei com o Casimiro Monteiro. Encontrei-o em Richards Bay vivendo miseravelmente e quase cego. Usava o nome falso de José Fernandez. Sobrevivia com a ajuda da polícia sul-africana, que o amparou depois de ter fugido de cá. Disse-lhe que estavam interessados em escrever uma biografia dele, que lhe pagavam, e ele não se pôs de lado. Entretanto, o projecto não avançou de imediato e o Casimiro Monteiro morreu. Há quem diga que não morreu, mas morreu mesmo.
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS: a guerra de África, 26 Out 2003
1961: ano que marca o início do conflito nos territórios africanos.
Em Angola dá-se o arranque de toda uma situação só terminada após a queda do regime em 25 de Abril de 1974.
Vejamos o que sobre África e a guerra travada nos diz Óscar Cardoso, ex-inspector da PIDE.
ENTREVISTA COM ÓSCAR CARDOSO
Bruno Oliveira Santos: Como é que viveu o início do terrorismo em Angola?
Óscar Cardoso: Quando o terrorismo começa em Angola, eu estava ao serviço da GNR. O terrorismo em Angola não era mais nem menos do que a cobiça de quatro potências pela Ágrica Portuguesa: a União Soviética, a China, os Estados Unidos da América e o Vaticano. Os movimentos de libertação eram apenas marionetas manobradas por terceiros.
(...)
B.O.S: O que eram os Flechas?
O.C: Eu fui para Angola em 1966 e, como era normal, fiz um curto estágio em todos os serviços da delegação- investigação, administrativos, etc. Depois disso, o director São José Lopes mandou-me fazer um périplo por todas as subdelegações do território. Isso permitiu-me ter um conhecimento profundo sobre todos os problemas que havia em Angola. A dado momento, fui para o Luso. Quem estava a chefiar a subdelegação era o inspector Fragoso Allas, um homem que traiu a PIDE no 25 de Abril. O Fragoso Allas, que depois desteve na Guiné, dava-se muito bem com o Spínola. No 25 de Abril estava feito com ele. Mas não era o único! O inspector superior Rogério Dias Coelho, antigo colega de Spínola no Colégio Militar, era outro que tal. No 25 de Abril já estava indigitado por Spínola para ser o novo director-geral!
O Fragoso Allas tinha organizado o chamado Corpo de Auxiliares, indivíduos recrutados e pagos por nós e que eram utilizados como intérpretes, guias e até mesmo como guardas prisionais. Ora, nessa altura eu conheci um velhote- o Manuel Pontes Júnior- que me fala nas Terras do Fim do Mundo, cuja existência eu já conhecia por ser referida em vários livros. Aliás, a designação de Terras do Fim do Mundo é da responsabilidade do Henrique Galvão, que assim as classifica no seu admirável livro Outras Terras, Outras Gentes.
B.O.S: Não estava à espera de o ouvir tecer grandes elogios à obra literária do Henrique Galvão!...
O.C: Eu sei, mas olhe que esse livro é extraordinário! Aliás, as pessoas estão mal informadas sobre o Galvão. Nos seus últimos anos de vida, ele arrependeu-se de tudo, estava mesmo muito arrependido de todas aquelas conspirações. Sabe quem é que pagou o funeral do Galvão? A PIDE. Mas eu estava a dizer que nesse livro do Galvão há referências às chamadas Terras do Fim do Mundo. Nessas terras habitavam os bosquímanos. Eu comecei logo a idealizar o recrutamento desses homens para o Corpo de Auxiliares, até um bocado influenciado pela tropa de guardas de fronteira do KGB. Era conhecido o ódio que os bosquímanos tinham aos negros. Foram sempre escravizados pelos pretos, trocados e vendidos como se fossem objectos ou cabeças de gado. Não era preciso gastar praticamente dinheiro nenhum em alimentação- os bosquímanos encontravam comida em qualquer sítio. Eram rápidos, eram pequenos, conheciam bem o terreno.
Enviei um memorando ao São José Lopes a propor o recrutamento daqueles homens e ele lá me deixou ir para o Cuando-Cubango organizar tudo aquilo. Levei a minha mulher e um velho Land Rover. Foram os melhores tempos da minha vida! Os bosquímanos detestavam mesmo os pretos! Olhe que, ainda em 1969, eram trocados e vendidos a abatidos pelos negros sem dó nem piedade. Bem, comecei por recrutar três ou quatro. No início, utilizavam apenas arcos e flechas, sobretudo flechas envenenadas, o que causava um grande Pãnico entre os turras. É por isso que receberam a designação de Flechas. Comecei a ter bons resultados com a incorporação daqueles bosquímanos, tão bons resultados que cheguei a ter mais de 400 flechas treinados, só no Cuando-Cubango. Mais tarde, criaram-se flechas por toda a província de Angola e em Moçambique.
B.O.S: Eram só bosquímanos?
O.C: Depois foram incorporados homens de outras minorias. Os bosquímanos eram uma minoria do Cuando-Cubango, que era uma savana quase deserta. (...)
B.O.S: Foram recuperados vários guerrilheiros da FNLA, do MPLA e da UNITA?
O.C: Sim, sim. Muitos dos terroristas andavam lá contrariados- eram obrigados a fazer aquela guerra para evitar que as famílias sofressem represálias.
B.O.S: É verdade que Jonas Savimbi foi assistido por médicos do exército português no princípio dos anos 70?
O.C: É. A UNITA tinha sido abandonada pela China e sabia que não tinha quaisquer hipóteses de implantação em Angola sem o nosso apoio. Como aspirava a integrar um futuro governo de Angola, os seus guerrilheiros aceitaram colaborar com o exército português em diversas acções contra os outros movimentos. Vários portugueses com interesses económicos na zona do Luso, sobretudo os madeireiros, pagavam à UNITA para não serem molestados no transporte de mercadorias.
Isto ajuda a compreender as razões pelas quais Jonas Savimbi foi assistido pelo Serviço de Saúde Militar, no Luso. O oficial encarregado das ligações com Savimbi era o major Passos Ramos, da Zona Militar Leste. Foi ele quem tratou de tudo. Já não me recordo da doença de que Savimbi padecia...Julgo que era uma apendicite, mas não tenho a certeza.
B.O.S: A PIDE teve alguma participação no assassínio de Eduardo Mondlane?
O.C: A carta armadilhada que provocou a morte de Eduardo Mondlane foi preparada pelo Casimiro Monteiro, que era de facto um grande especialista em explosivos. Mas o Casimiro Monteiro não agiu sozinho, teve a colaboração do chefe de segurança do Mondlane, o Joaquim Chissano, actual Presidente da República de Moçambique. Portanto, esse trabalho foi feito com a própria Frelimo, que estava muito interessada em eliminar o Mondlane.
B.O.S: Teve acesso aos relatórios sobre Wiryamu?
O.C: Não conheço essa história. De resto, na província de Tete, que eu conheci bem, não existia nenhuma terra chamada Wiryamu. Nem existia em Moçambique nenhuma terra começada por W. Eu não gosto de falar sobre esses assuntos, numa guerra há sempre massacres... O que lhe posso dizer é que nas instruções das Forças Armadas, da PIDE e demais forças da ordem havia a preocupação de evitar os massacres. As instruções eram muito claras: não molestar a população, evitar todo e qualquer tipo de barbaridad, etc. Era exactamente o contrário do que sucedia nos manuais dos terroristas, que aterrorizavam a população.
É evidente que há sempre excepções. Um soldado, cansado de fazer a guerra, farto de ver os seus camaradas estropiados por minas, pode, às tantas, tomar tudo por igual e cometer um erro qualquer...
B.O.S: Que relações mantinha a PIDE com o general Costa Gomes?
O.C: O Costa Gomes era muito amigo do meu inspector superior, Aníbal de São José Lopes. Era tão amigo que, a seguir à revolução, enquanto nós fomos todos presos, o São José Lopes foi mandado para Timor. O Costa Gomes arranjou maneira de ele ir para lá e escapar assim à detenção. Nem outra coisa era de esperar. O São José Lopes conhecia muitos dos podres do Costa Gomes. É que o Costa Gomes prezava muito o dinheiro e falava-se à boca pequena que gostava muito de umas pedrinhas, de uns diamantes, de que o solo angolano é fértil...É muito provável que o São José Lopes estivesse a par de umas negociatas quaisquer.
De resto, as relações que mantivemos com o Costa Gomes, quando ele era comandante-chefe em Angola, foram da maior cordialidade. Não havia festa para a qual não fosse convidado: o Dia do Flecha, o aniversário do São José Lopes, e por aí fora. Foi-lhe oferecido o crachat de ouro da PIDE, que ele aceitou com todo o gosto. Pessoalmente, mantive sempre as melhores relações com ele. Aliás, o Costa Gomes namorou a minha tia, irmã de minha mãe, e tratou-me sempre com muito respeito. Como vê, para além de ter sido meu professor, podia ter sido meu tio.
B.O.S: A PIDE delineou algum plano secreto para matar Amílcar Cabral?
O.C: Não. Assim como lhe disse abertamente que a PIDE colaborou na eliminação de Eduardo Mondlane, também lhe garanto que nunca existiu nenhum plano para matar Amílcar Cabral. Quam matou Cabral foram dissidentes do PAIGC, a PIDE não teve nada a ver com aquilo. Essas histórias estão todas muito mal contadas. E na altura do 25 de Abril havia já um acordo entre o Nino Vieira e o nosso governo para aquele vir para Portugal, com a mulher e a filha, cuja colocação na Universidade estava já assegurada. Ora, quem conta essa história muito bem é o coronel Vaz Antunes, que estava então na Guiné, num opúsculo chamado Uma Diligência Interrompida. Os guerrilheiros do PAIGC estavam cansados, queriam acabar com a guerra e sobretudo não admitiam a sua subordinação aos cabo-verdianos.
B.O.S: A PIDE era um bom serviço de inteligência?
O.C: Como sabe, todas as Forças Armadas têm serviço de inteligência. Em África, a PIDE desempenhou essas funções. O melhor serviço de informação que existia no país era o nosso. A GNR tinha o seu serviço de informação. A PSP tinha também um serviço de informação, mas o melhor de todos era o da PIDE.
Prestámos serviços importantíssimos às Forças Armadas. Salvámos muitas vidas. Alguns dos oficiais que se notabilizaram no 25 de Abril foram salvos pela acção corajosa e abnegada de funcionários da polícia. (...)
Os militares, por natureza, não gostam de informação. Aquilo para eles é uma chatice. Mas a verdade é que o nosso serviço de inteligência funcionava muito bem. É isso que explica que, já depois do 25 de Abril e tendo em conta que as nossas tropas continuavam a fazer a guerra, alguns quadros da PIDE foram libertados para integrar a POlícia de Informação Militar (PIM), então criada.
Os militares revolucionários sabiam perfeitamente que, sem esse serviço de informação, era impossível continuar a guerra. Há até um caso, naturalmente pouco conhecido, mas que vale a pena contar: um dos quadros da PIDE chamado para integrar a nova polícia foi o inspector José Vítor Carvalho. Em 1975, em pleno PREC, foi promovido a inspector-adjunto!
B.O.S: Os serviços de informação da polícia dispunham de informadores nos países vizinhos?
O.C: A verdadeira história das nossas relações com esses países ainda está por fazer. Muito do que se tem dito não corresponde à verdade. O Malawi não nos era hostil. Era-o o Zaire, teoricamente, mas na prática obtínhamos tudo quanto queríamos desse país. De resto, dispúnhamos de vários informadores ao mais alto nível. Na Zâmbia era mais difícil, mas também tínhamos informadores. O mesmo acontecia no Congo-Brazzaville.
B.O.S: E na Rodésia?
O.C: Na Rodésia não precisávamos de informadores porque colaborávamos directamente com o CIO (Central Intelligence Organisation). O mesmo se passava em relação à Africa do Sul: havia uma colaboração estreita com as polícias e os serviços de informação sul-africanos. Repare que todos os países situados entre Angola e Moçambique não nos podiam ser hostis porque a sua sobrevivência dependia dos abastecimentos que chegavam, exclusivamente, pelas linhas férreas da Beira e do Lobito.
(...)
B.O.S: Como é que reagiu à publicação de Portugal e o Futuro do general Spínola?
O.C: Muito mal. Ficámos todos com a sensação de que aquilo era o prncípio do fim. Aliás, não foi o Spínola quem escreveu o livro- foi o coronel Pereira da Costa. O Spínola era um oficial de Cavalaria, era um eguariço, como se costumava dizer. Tinha um vocabulário de duzentas palavras. Não tinha capacidade para escrever nada. Talvez as ideias tenham sido fornecidas pelo Spínola, mas quem redigiu o livro foi o outro.
B.O.S: E como militar?
O.C: Era bom militar.
B.O.S: Acha que sim?! Então não era só fachada? O Spínola era vaidoso como um pavão, dispunha de vários sacos azuis para pagar a sua própria propaganda. Olhe, é à custa disso que ainda hoje o julgam um grande estratega militar...
O.C: Eu conheço essas histórias, mas pelo menos em Angola foi um bom coronel. Era, sobretudo, um militar com prestígio, tinha carisma, era o homem que aparecia lá em cima com pose autoritária, com as luvas e o pingalim... Sabe que as Forças Armadas vivem também da fachada, dos tambores, das cornetas.
B.O.S: Os missionários causavam-lhe problemas?
O.C: Em África, existiam missionários católicos e missionários protestantes. De um modo geral, aqueles que nos eram mais favoráveis eram os católicos. Entre os missionários protestantes havia de tudo- uns eram agentes da CIA, outros do MI6, alguns do próprio SDECE francês...
Lembro-me de que na missão de Catata, perto de Serpa Pinto, existia um missionário que era- soubemo-lo através de intercepção de correspondência- um agente da CIA. Escrevia cartas para os Estados Unidos descrevendo a situação, o ambiente da população, as tendências da população, os ataques, etc. Por tudo o que ele escrevia percebia-se que era hostil à presença portuguesa. Eu fiz esse missionário mudar rapidamente de ideias com a ajuda de alguns flechas. Vesti os flechas com fardas da UNITA e organizámos um ataque à missão: provocámos uns distúrbios, partimos uns vidros. O certo é que o missionário mudou logo de ideias em relação à presença dos portugueses em África.
Lembro-ne também de que existia no Cuando-Cubango, numa terra chamada Chama Vera, uma congregação de frades franceses, na qual seguimos a mesma estratégia. Eles até estavam a fazer uma obra engraçada. Olhe, eram os únicos brancos que falavam correctamente o dialecto dos bosquímanos!
Mas a verdade é que também apoiavam claramente os terroristas: davamlhes roupas, alimentação, etc. E, repare, numa altura em que nós tínhamos já alguns conflitos com a Santa Sé, a simples expulsão desses missionários não era a melhor solução. Era preciso fazê-los mudar de ideias. Organizámos também um ataque, vestindo os flechas com as fardas dos terroristas, e os padres decidiram ir embora...
Mas não se julgue que as missões tinham apenas aspectos negativos. Lembro-me muito bem da madre Cristina, da missão do Cuchi, uma missão linda, muito bem organizada. A madre Cristina era brasileira e dirigia naquela missão várias freiras, que tinham a seu cargo a educação de inúmeras meninas. Uma ou outra vez, os terroristas chegaram mesmo a entrar na missão, tendo mesmo violado algumas meninas. (...)
(...), podemos dizer que os serviços de informação dos diversos países infiltravam agentes seus em diversas missões. Os americanos, os ingleses, os franceses, todos faziam isso. E se calhar o Vaticano também lá devia ter alguns! Aliás o Vaticano tem o serviço de informações mais bem organizado do mundo inteiro!
B.O.S: Qual era a situação militar nas três frentes de guerra, em Abril de 1974?
O.C: Na Guiné, havia um cansaço geral das duas partes. Era a mais dura das frentes de guerra. De qualquer modo, a situação não era desastrosa para os portugueses, como alguns tentaram fazer crer. Havia graves divergências no seio do PAIGC, onde a facção cabo-verdiana, mais intelectualizada, dominava os guineenses, que não se conformavam com essa situação.
Ao contrário do que se diz, nem os terroristas dominavam a maior parte do território, nem as nossas tropas abandonavam algumas zonas em favor do inimigo. O que se passava é que a Guiné não tinha população em várias áreas do interior e, a partir de determinada altura, entendeu-se retirar os militares que ocupavam essas zonas desertas. Os historiadores de pacotilha que temos vêem nessas retiradas a prova de que o nosso exército estava completamente batido. Não é verdade!
Em Moçambique, a situação estava controlada. Havia alguns problemas com os macondes, mas dominávamos o território.
Em Angola, a guerra estava ganha. A UNITA cooperava connosco, o MPLA estava falido e não fazia guerrilha e a FNLA limitava-se a fazer algumas incursões esporádicas no norte.
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS: o terrorismo de esquerda, 26 oUT 2003
Os anos 60 destacam-se pelo aumento do terrorismo no mundo inteiro.
Surgem, por exemplo, vários grupos radicais a tudo dispostos em nome do marxismo-leninismo e seus derivados. Alguns deles chegam mesmo a ser apoiados pelos partidos comunistas, outros afirmam-se como órgãos de acção directa desses partidos.
Alguns destes grupos em Portugal:
- FAP-Frente de Acção Popular (1964)
- LUAR- Liga de Unidade e Acção Revolucionária (1967)
- BR- Brigadas Revolucionárias (1970)
- ARA- Acção Revolucionária Armada (1970)
Sobre esta temática, atente-se na entrevista a Óscar Cardoso. A título excepcional apresentamos, também, o que sobre o assunto nos diz o ex-inspector Abílio Pires.
ENTREVISTA COM ÓSCAR CARDOSO
Bruno Oliveira Santos: A PIDE inculcou a ideia de um Partido Comunista como organização clandestina muito bem montada e perigosa para justificar a existência da própria polícia?
O.C: Não. O Partido Comunista era mesmo uma organização bem montada, embora não fosse uma máquina infernal. A sua estrutura, aquando do 25 de Abril, estava já praticamente de rastos.
B.O.S: O MRPP já vos causava mais problemas?
O.C: Sem dúvida. Os militantes do MRPP eram os meninos maus das famílias boas. Eram jovens, sobretudo estudantes, e já causavam mais problemas do que os comunistas.
B.O.S: Conheceu os processos sobre o terrorismo do PCP, através do seu braço armado, a ARA?
O.C: Conheço alguns dados sobre a organização.
B.O.S: No ano passado, um dos operacionais da ARA, Jaime Serra, publicou um livro, onde conta a história das várias acções realizadas.
O.C: O que ele se esqueceu de escrever é que, em Abril de 1971, a ARA também provocou o desaparecimento do navio Angoche, ao largo de Moçambique, causando 23 mortos. Quem fez explodir os helicópteros de Tancos, fez explodir o Angoche. É que as duas explosões foram provocadas pelo mesmo tipo de explosivo, do mesmo lote.
Nós tínhamos um laboratório de polícia no 3º andar da António Maria Cardoso e que era dirigido pelo dr. Carlos Veloso, que ainda é vivo. Foram aí feitas análises para apurar responsabilidades, tendo-se concluído precisamente que as duas acções foram realizadas com o mesmo lote de explosivo. É evidente que o processo do Angoche desapareceu sem deixar rasto. O processo demonstrava que o crime foi perpetrado pela ARA, com a conivência de oficiais superiores da Marinha, entre eles o Vítor Crespo, que nos meios castrenses e não só era também conhecido por Vítor Copos. É que o PCP teve sempre, e ainda tem, os seus informadores na Forças Armadas. Ora, foi precisamente através desses informadores que o PCP soube que o Angoche transportava material de guerra para o norte de Moçambique. (...)
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ENTREVISTA COM ABÍLIO PIRES
Bruno Oliveira Santos: Investigou alguns processos de terrorismo?
Abílio Pires: Conheço bem o processo da FAP. A organização morreu à nascença, por denúncia do PCP. O jornal do partido noticiou a entrada em Portugal de Francisco Martins Rodrigues e de João Pulido Valente. Os comunistas não perdoavam. Vários funcionários e militantes que, segundo as normas comunistas, traíram o PCP foram despachados com o famoso tiro na nuca: a Aurélia Celorico, no Porto; o José Miguel Lambanas, em Almada; o Augusto Ferreira Lindolfo, em Gaia, que não morreu mas apanhou uma rajada de metralhadora; o Mário Mateus...
B.O.S: Conheceu também os processos da LUAR.
A.P: Muito bem. O Palma Inácio roubou vinte e oito mil contos da filial do Banco de Portugal da Figueira da Foz. Em 1967, vinte e oito mil contos era uma fortuna! Desse dinheiro, eu consegui recuperar vinte e dois mil.
Recuperei onze mil em Paris. Lembro-me perfeitamente, foi em plena agitação do Maio de 68. Viajei de avião para Bruxelas e daí fui de autocarro para Paris. A cidade estava sem transportes públicos, as multidões ocupavam as ruas... Eu já sabia onde estava o dinheiro! A LUAR estava infiltrada com informadores nossos! O dinheiro estava debaixo de uma báscula numa quinta dos arredores de Paris. Estavam lá onze mil contos. (...)
Os restantes onze mil contos estavam numa mina de água, nos arredores de Guimarães. Os informadores disseram que o dinheiro estava à guarda de um indivíduo de apelido Teixeira e mencionaram o local aproximado de residência. Não foi difícil encontrá-lo. Havia só dois Teixeiras na zona. O dinheiro estava numa lata dentro de um saco de plástico.
B.O.S: E os outros seis mil?
A.P: Três mil contos tinham sido gastos em viagens pelo Camilo Mortágua e pelo Palma Inácio. Andaram pelo México, Brasil e outras paragens. Os outros três mil foram depositados na conta bancária do Emídio Guerreiro, em França. Por causa disso, cheguei a falar com o subdirector da Polícia Judiciária Francesa, mas vi logo que era impossível recuperar o dinheiro. É que o Emídio Guerreiro era muito estimado em França, pertencera à Resistência Francesa durante a II Guerra Mundial.
B.O.S: O Palma Inácio foi preso mas fugiu...
A.P: Agora já se pode contar: eu comprei a serra que ele usou para fugir! Fi-lo para proteger o meu informador. Disse-me que o Palma Inácio queria uma serra. Comprei a serra e disse ao informador para metê-la dentro de um pão e fazê-la chegar às mãos do Palma Inácio numa das visitas da irmã.
Decidi fazê-lo porque, para além de proteger o informador, tinha o Palma Inácio completamente controlado. Ele não entrava em Portugal sem que eu soubesse. A prova disso é que, tendo entrado mais tarde, foi imediatamente preso na Avenida Duque de Ávila, em Lisboa, quando estava a preparar os seus homens para assaltar um banco na Chamusca. Foram todos presos.
Eu sabia tudo quanto se passava na LUAR. Depois do 25 de Abril, prenderam o Moura Dinis, acusando-o de ser o meu informador. Mas não era. O Moura Dinis foi preso em Caxias sem culpa nenhuma. Os meus informadores eram outros... (...)
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS: o golpe de 25 de Abril, 26 Out 2003
E eis-nos que chegou o mês de Abril de 1974. Dia 25, o golpe de Estado que derrubou um regime com cerca de meio século de existência. Anteriormente: o golpe falhado das Caldas (16 de Março). Falhado, mas um importante prenúncio.
Debrucemo-nos, então, nas palavras de Óscar Cardoso.
ENTREVISTA COM ÓSCAR CARDOSO
Bruno Oliveira Santos: Que acções foram adoptadas para fazer abortar o golpe das Caldas?
Óscar Cardoso: Foi tudo muito fácil. Accionou-se o dispositivo militar e aquela movimentação parou toda.
B.O.S: A PIDE prendeu todos os spinolistas e o MFA passou a ser controlado pela facção esquerdista.
O.C: Isso não é bem assim. A PIDE nunca prendeu militares. Foram os próprios militares que prenderam os seus colegas golpistas. O único momento em que as coisas não se passaram dessa forma foi por causa de uma reunião que estava convocada para 16 de Março em casa do Almeida Bruno. Ora, como eu morava perto, no Monte Estoril, os militares pediram-me para deitar a mão ao Almeida Bruno e aguentar as coisas enquanto eles não chegassem. Dirigi-me então para lá. Ele morava num bloco com vários apartamentos. Já estavam todos lá dentro. Identifiquei-me então como inspector-adjunto da DGS a um morador do prédio e pedi-lhe para me deixar telefonar para a António Maria Cardoso. Já não sei com quem falei, mas lembro-me de ter dito ser necessário os militares virem depressa porque os outros já estavam todos reunidos e eu não podia fazer nada sozinho. E vim para a rua. Entretanto, saiu de casa do Almeida Bruno o capitão Farinha Ferreira. Eu disse-lhe o que estava ali a fazer e enganei-o dizendo que aquilo estava tudo cercado, que havia militares em vários telhados vizinhos e que, por isso, era melhor para ele manter a calma. Contudo, ele estava excitadíssimo, mas não havia maneira de acalmá-lo. Disse-lhe: Eu não lhe quero fazer mal nenhum, mas olhe que os tipos que estão nos telhados ainda lhe dão um tiro!... Pedi-lhe então para se encostar a uma árvore, abraçando-a, e pus-lhe as algemas. Dali ele já não saía. Só se arrancasse a árvore pela raiz! E o tipo diz-me: Senhor inspector, eu sou um oficial do Exército e nunca me senti em toda a minha vida tão humilhado como neste momento. Disse-lhe que, desde que ele me desse a sua palavra de honra em como não saía dali, eu lhe tirava as algemas. Respondeu-me que sim e eu tirei-lhe as algemas. Entretanto chegaram os militares e levaram-nos a todos para o governo militar de Lisboa.
Também me mandaram ir prender o major Manuel Monge, que morava ali para Miraflores. Eu cheguei lá com mais dois agentes, bati à porta e a mulher disse-me que ele não estava. Respondi-lhe que tínhamos de verificar. Entrámos então na residência, abrimos todas as divisões e verificámos que uma delas estava fechada. A mulher do Monge disse que era o quarto da criada. Está bem, minha senhora, mas temos de verificar- respondi-lhe.
Mas também não estava lá ninguém. Parece que o Monge estava pendurado na varanda... Se nós estivessemos muito empenhados naquela operação, teríamos sido mais rigorosos e provavelmente o Monge não se escapava. A verdade é que estávamos ali todos um bocado contrariados. Olhe, quem conta este episódio é o Otelo no livro Alvorada em Abril. Escreveu lá, por outras palavras, que o inspector Óscar Cardoso revistou a casa, sempre com toda a correcção, mas a dada altura perdeu o verniz e insinuou que o major Monge estaria na cama com a criada... Ora, não foi nada disso, é tudo mentira.
B.O.S: Conheceu o Otelo?
O.C: O Otelo estudou comigo no Liceu Camões, mas depois perdi-lhe o rasto. Até ao 25 de Abril... A última vez que o vi foi em Luanda, em 1992. Eu tinha constituído com um sócio uma empresa que vendia aviões, e estava justamente em Angola a negociar a venda de aviões. Sabe que aquela malta do MPLA sempre me tratou com toda a correcção. Ora, no hotel onde eu estava hospedado vi o Otelo. E vi também o general Tomé Pinto. Não quer dizer que estivessemos juntos, mas vi-os lá. E o Otelo vinha todo lançado para me cumprimentar! Eu é que nem o cumprimentei a ele nem ao general Tomé Pinto, que foi meu comandante de Batalhão. Mais tarde, expliquei pessoalmente ao general Tomé Pinto que só não o cumprimentei para não o comprometer.
B.O.S: A PIDE ou o Governo já sabiam que ia ocorrer uma revolução a 25 de Abril?
O.C: É claro que sabiam. Principalmente depois do golpe das Caldas, a 16 de Março, controlávamos todos os movimentos dos militares subversivos. São eles próprios que hoje o dizem. Sabe o que é que nos enganou? Estávamos convencidos que o Spínola dominava a situação. É que o Spínola ainda nos inspirava alguma confiança, não era comunista. Sabíamos que ia dar-se o 25 de Abril, o que não sabíamos é que o 25 de Abril teria o desfecho que teve...
B.O.S: Acha que Marcello Caetano pode ter combinado com Spínola o 25 de Abril?
O.C: Tenho praticamente a certeza. Na manhã do dia 25 o director da PIDE, major Silva Pais, estabeleceu um contacto telefónico com Marcello Caetano, que já estava no Quartel do Carmo, e acordaram que uma brigada da polícia iria buscar o presidente do Conselho. Eu, o Sílvio Mortágua, o Abílio Pires e o Agostinho Tienza e eu. O Pires foi no seu próprio carro, atrás de nós. Seguimos em dois carros para que, em caso de necessidade, um deles pudesse executar uma qualquer manobra de diversão. Íamos esperar o presidente do Conselho à Rua do Carmo. Existe uma ligação- eu não quero ser romanesco e dizer que há uma passagem secreta- entre o Quartel do Carmo e a Rua do Carmo. E essa ligação ainda deve existir hoje, concerteza. O major Silva Pais combinou o nosso encontro com Marcello Caetano para esse local. Seguindo as suas instruções, parámos o carro mais ou menos a meio da Rua do Carmo, uns metros acima dos pilares do elevador de Santa Justa. Como o Marcello nunca mais aparecia, eu disse aos outros para permanecerem ali, subi a Rua do Carmo, virei na Rua Garrett, subi a Calçada do Sacramento e apresentei-me no Quartel do Carmo. Fui recebido pelo comandante-geral da GNR, que me conduziu até ao Marcello. Disse-lhe que estávamos à sua espera na Rua do Carmo, de acordo com o que havia sido combinado com o major Silva Pais e o Marcello respondeu-me que não era preciso porque já tinha tudo tratado com o general Spínola!...
B.O.S: Que horas eram?
O.C: Não posso precisar, mas ainda era de manhã.
B.O.S: Isso derruba a versão oficial, segundo a qual o Spínola só é contactado a meio da tarde, por iniciativa do Pedro Feytor Pinto, depois de falar com Marcello Caetano.
O.C: Sim, sim. Eu lembro-me de que era de manhã porque depois disso ainda fui almoçar com o Tienza. Encontrámos uma tasquinha aberta na Travessa do Ferragial e comemos uns pastéis de bacalhau.
B.O.S: É verdade que Marcello Caetano foi informado na madrugada de 25 de Abril de que a PIDE podia fazer calar o Rádio Clube Português, posto de comando do MFA, mas nunca se mostrou muito interessado em qualquer acção de contra-ataque?
O.C: O Marcello Caetano não tinha nada a ver com isso. Nós podíamos de facto calar o Rádio Clube Português, mas para isso não era preciso o Marcello para nada. Precisávamos era de um morteiro. Eu e o Alpoim Calvão tentámos encontrar um no Arsenal da Marinha, mas não estava lá ninguém. Se naquela altura tivéssemos arranjado um morteiro, talvez o 25 de Abril morresse ali. Não foi possível... Mas foi uma decisão do Alpoim Calvão, o Marcello não sabia de nada.
A dada altura, recebemos a informação que os militares de Cavalaria 7 vinham com carros de combate e autometralhadoras tomar a sede da PIDE. Era uma situação aborrecida porque ficávamos ali isolados, sem poder fazer nada. Então eu decidi bloquear os acessos à António Maria Cardoso, impedindo assim que os Payton de Cavalaria 7 chegassem lá. Pus um carro eléctrico na esquina da Rua Vítor Córdon com a Rua António Maria Cardoso, pus outro na entrada do Chiado Terrasse e pus ainda uma camioneta a tapar a Travessa dos Teatros.
Quando chegaram os militares a dizer que vinham tomar as instalações, eu, o meu director e o Alpoim Calvão fomos falar com eles e rapidamente os demovemos das suas intenções. Lá se foram embora...
B.O.S: Por que motivo aparece o Alpoim Calvão na António Maria Cardoso?
O.C: O Alpoim Calvão ia ser o próximo director-geral da PIDE. Era uma coisa que já se sabia.
B.O.S: Mas a verdade é que Marcello Caetano nunca esboçou o mínimo gesto de contra-ataque. O próprio Salgueiro Maia podia ter sido apanhado entre dois fogos no Largo do Carmo.
O.C: Nunca recebemos na PIDE qualquer ordem para atacar o Salgueiro Maia e as tropas estacionadas no Carmo. O que se esperava, aliás, era que as tropas fiéis ao governo pusessem cobro áquela situação irregular. Não puseram... E repare que a GNR aquartelada no Carmo era, só por si, uma força, um esquadrão de Cavalaria que tinha certamente autometralhadoras e que, sem necessitar de mais ninguém, podia acabar com aquilo. O Marcello Caetano é que nunca permitiu que a PSP ou a GNR actuassem. Se tivesse dado ordens concretas à PSP e à GNR nesse sentido, aquilo acabava tudo em cinco minutos.
B.O.S: Lembra-se da ocupação da sede da PIDE pelos militares?
O.C: As Forças Armadas só entraram na sede da PIDE no dia 26, dirigidas pelo comandante Costa Correia. Até essa altura, tinham permanecido no exterior, juntamente com a população que andava por ali aos berros. Olhe, uma das frases gritadas na altura era esta: Vamos deitar fogo a isto tudo! Isso era um grande problema porque nós tínhamos um depósito de gasolina com muitos milhares de litros, cuja existência não era certamente conhecida pela população. Se o depósito se incendiasse, ia o Chiado todo pelos ares...
Foi por isso que o nosso director-geral mandou dar uns tiros para o ar. Acredito que um ou outro agente, mais nervoso ou mais atemorizado com a situação, tenha atirado para baixo. Mas, como estava a contar-lhe a propósito do Costa Correia, ele chegou lá no dia 26 e disse-nos: A população está um bocado agitada. É melhor vocês entregarem as armas e serem evacuados para Caxias até as coisas serenarem. Repare que até isto suceder, nós tivemos todas as possibilidades de nos safarmos. Saíamos muitas vezes para tomar café, para ir ali ou acolá... Bom, a verdade é que aceitámos ser evacuados para Caxias, com a garantia de que a detenção era temporária, até a situação acalmar. Mal chegámos a Caxias, vimos que afinal as promessas feitas não eram para cumprir. Mandaram-nos entregar os relógios e os atacadores dos sapatos. Enfim, deram-nos o tratamento de um prisioneiro normal. Vimos logo que não íamos ficar ali só enquanto as coisas não acalmassem...
B.O.S: O director de serviços Pereira de Carvalho e muitos dos seus subordinados que trabalhavam na Secção Central ficaram mais algum tempo com os militares na António Maria Cardoso, entretidos com os arquivos...
O.C: Ficaram lá mais um mês, pelo menos.
B.O.S: E dormiam lá?
O.C: Eu não sei como é que as coisas se passaram. Não sei até se o Pereira de Carvalho não iria dormir a casa, porventura sob vigilância. Os militares revolucionários queriam fundamentalmente que eles lhes indicassem onde estavam os ficheiros, como estavam organizados...
B.O.S: Mas a PIDE queimara já muitos ficheiros.
O.C: Sim, sim.
B.O.S: E nenhum dos funcionários da polícia aproveitou a confusão da altura para levar ficheiros para casa?
O.C: Não. Sabe porquê? Os que queriam ficheiros pessoais já os tinham levado para casa há muito tempo. Aliás, isso é uma coisa que não dignifica muito a minha antiga organização, mas a verdade é que havia na PIDE alguns monstros sagrados muito dados a colecções de ficheiros pessoais. (...)
PVDE-PIDE-DGS: sites, 26 out 2003
Para complemento de informação, disponibilizamos os seguintes sites:
http://sis.pt/historia/pvde.htm
http://www.sis.pt/historia/pide-dgs.htm
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS. Nota, 24 Out 2003
Da autoria de Bruno Oliveira Santos, Histórias secretas da PIDE/DGS, é uma obra que, para além de apresentar este organismo de polícia judiciária (do Estado Novo), estabelece as relações existentes entre a mesma e várias situações ou contextos vividos em determinado período da história de Portugal.
Organizando-se este trabalho na apresentação de uma introdução feita pelo autor a cada um dos capítulos, seguindo-se depois entrevistas, dentro das temáticas respectivas, a três ex-elemento da organização, a sua riqueza é, por isso mesmo, reforçada.
Ler o que antigos intervenientes da polícia têm para contar e para justificar, é de extrema importância para completarmos ou reestruturarmos ideias, para percebermos como entenderam e viveram o seu trabalho, assim como para compreendermos melhor determinada época e regime.
Neste sentido, julgámos importante apresentar neste nosso blog, em vários posts, algumas dessas entrevistas.
Dos nomes envolvidos (Cunha Passo, Abílio Pires, Óscar Cardoso, Diogo Albuquerque), escolhemos editar as entrevistas dadas pelo ex-inspector Óscar Cardoso.
Independentemente da escolha feita, deixamos registada informação sobre cada um dos envolvidos (de acordo com "Notas Biográficas" apresentadas pelo autor):
"José Manuel da Cunha Passo nasceu em Mafra, a 13 de Setembro de 1925. Ingressou na PIDE em 1955, como Inspector. Em Abril de 1974, era Director dos Serviços de Investigação e Contencioso da DGS, assegurando ainda a chefia do Gabinete Nacional da Interpol.
Óscar Aníbal Piçarra de Castro Cardoso nasceu em Lisboa, a 10 de Junho de 1935. Concluídos os estudos liceais, matriculou-se no Instituto Superior de Ciências Sociais e Política Ultramarina. Pertenceu à Mocidade Portuguesa, Legião Portuguesa, GNR e Exército, tendo ingressado na PIDE em 1965. Criador dos Flechas, era a 25 de Abril de 1974 Inspector-Adjunto da DGS, sendo responsável pelos serviços de informação em Angola e Moçambique. Em 1992, foi-lhe atribuída uma pensão vitalícia por serviços distintos prestados à Pátria. Autor do livro Espingarda de Caça (Lisboa, Inapa, 1996) e co-autor de A Bem da Nação (Lisboa, Dom Quixote, 1998).
Abílio Augusto Pires nasceu em Castro de Avelãs (Bragança) a 5 de Junho de 1926. Frequentou a Faculdade de Direito da Universidade de Coimbra. Depois de cumprir o serviço militar, ingressou em Janeiro de 1950 na PIDE, como agente auxiliar. Inspector desde 1965, era em Abril de 1974 Inspector-Adjunto da DGS, dirigindo o Centro de Informação 2 daquela polícia. Em representação do Ministério do Interior, integrava ainda o Conselho de Segurança Interna.
Diogo Albuquerque nasceu em Lisboa, em Abril de 1939. Depois de cumprir o serviço militar, ingressou na PIDE em 1960, como agente auxiliar. Em Abril de 1974, era Chefe de Brigada da DGS".
Referência bibliográfica:
SANTOS, Bruno Oliveira- Histórias secretas da PIDE/DGS. Lisboa: Nova Arrancada, 2000.
A ordem de apresentação das entrevistas em posts seguirá a orgânica da obra, a saber:
- A organização da PIDE/DGS
- Das eleições de 1958 à morte de Delgado.
- A guerra de África
- O terrorismo de esquerda
- O golpe de 25 de Abril.
Amanhã, apresentaremos as entrevistas dadas relativamente às duas primeiras temáticas. No Domingo, as restantes.
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS: a organização da PIDE/DGS, 25 Out 2003
Registo inicial:
- Decreto-Lei 35.046, de 22 de Outubro de 1945- instituição da Polícia Internacional e de Defesa do Estado (PIDE).
Artigo 1º:
"(...) organismo de polícia judiciária dependente do Ministério do Interior, ao qual cabem, quanto ao objecto da sua competência, os mesmos poderes e funções que a lei confere à polícia judiciária".
Artigo 2º
"(...) [atribuição de ] funções administrativas e funções de repressão e de prevenção criminal".
Anteriormente (desde o período da Ditadura Militar):
Decreto nº 12.972, de 16 de Dezembro de 1926- Criação de uma Polícia geral de informações de carácter secreto.
Decreto nº 15.195, de 17 de Março de 1928: Criação da Polícia de Informação.
1931: extinção da polícia anterior e criação da Polícia Internacional Portuguesa.
1933: mudança de nome para Polícia de Defesa Política e Social.
Foi extinta neste mesmo ano, passando depois a denominar-se Polícia de Vigilância e Defesa do Estado (PVDE).
1945- PIDE
1969- nova denominação: Direcção-Geral de Segurança.
Apresentamos, então, a entrevista com o ex-inspector Óscar Cardoso, sobre "A organização da PIDE/DGS".
ENTREVISTA COM ÓSCAR CARDOSO
Bruno Oliveira Santos: A PIDE tinha- entre corpo directivo, agentes, pessoal administrativo e auxiliar- cerca de 2.500 efectivos. Isto não era uma enormidade para um país como Portugal?
Óscar Cardoso: Com os agentes do Ultramar, talvez fossem quase 3.000 efectivos. E este número não é nenhuma enormidade. Não se esqueça que Portugal ia do Minho a Timor. Estando hoje Portugal reduzido às fronteiras do tempo de D. Afonso III, sabe quantos homens tem a GNR? Cerca de 30.000. E sabe quantos tem a PSP? Mais de 20.000. Some-lhes ainda os da Polícia Judiciária, que não sei quantos são.
B.O.S: Como é que se processava a entrada na PIDE?
O.C: O exército, nas suas ordens de serviço, publicava convites, dirigidos sobretudo a oficiais milicianos, que no caso de estarem interessados em ingressar no quadro da PIDE deveria submeter-se depois a concurso. Isto no caso de candidatos provenientes do exército, porque ingressaram na PIDE vários ex-agentes da Polícia Judiciária e da GNR, como é o meu caso.
B.O.S: No caso de virem do exército, era preciso a abonação de um oficial.
O.C: Pois era. Exigia-se, de facto, a abonação de um oficial, até porque o candidato necessitava de ter uma folha militar limpa.
B.O.S: É verdade que vários oficiais que se destacaram depois do 25 de Abril, como Vasco Gonçalves, abonaram a entrada de diversos agentes?
O.C: Eu nunca vi nenhuma abonação assinada pelo Vasco Gonçalves, mas conheci na prisão um agente, o Augusto Queirós, de Portalegre, que me disse que tinha sido abonado precisamente pelo Vasco Gonçalves.
O Costa Gomes, esse então, deve ter abonado muitos. Principalmente candidatos provenientes de Angola, no tempo em que ele era comandante-chefe.
B.O.S: Os informadores tinham um peso significativo na resolução dos problemas?
O.C: Há que distinguir dois tipos de informadores: aqueles que fornecem informações por entenderem que o devem fazer, sem terem sido solicitados para tal e sem exigirem qualquer pagamento, e aqueles que, como em qualquer Estado e em qualquer polícia, fornecem informações para ganhar umas coroas, ainda que sejam indivíduos bem formados. Porque também há informadores angariados na ralé, como são quase todos aqueles que colaboram hoje com a Polícia Judiciária: a gatunagem, os traficantes de droga, que se denunciam una aos outros.
Nenhum Estado sobrevive sem informação. Ora, sem informadores não há informação. Por isso, como qualquer polícia, a PIDE também tinha informadores, inclusivamente no Partido Comunista. Agora, se me pergunta qual o peso que esses informadores tinham dir-lhe-ei que eles eram catalogados de acordo com a qualidade das informações. Havia indivíduos cujas informações batiam sempre ou quase sempre certo e outros cujas informações não tinham qualquer veracidade.
B.O.S: É verdade que os ficheiros da PIDE- os chamados Dossiers Individuais de Controlo- tinham informações sobre mais de um milhão de portugueses?
O.C: Não faço a mínima ideia. Quando entrei para a PIDE fiz um estágio em todos os departamentos e passei também pelos serviços reservados, mas nunca me forneceram qualquer indicação sobre o número de ficheiros existentes.
B.O.S: Esses ficheiros podiam ser consultados livremente por qualquer agente?
O.C: De maneira nenhuma. Estavam reservados à consulta pelos inspectores que estavam nessa divisão. A prática era esta: se um inspector de outra divisão pretendia consultar um ficheiro, tinha de preencher um documento de requisição para o efeito, que era depois arquivado.
B.O.S: Todos esses ficheiros desapareceram...
O.C: Os ficheiros desapareceram porque a sua revelação punha a descoberto os crimes e os vícios de muitos impolutos lutadores antifascistas, alguns deles bufos da PIDE. Os ficheiros importantes foram, como sabe, para a União Soviética. Os que vieram para a Torre do Tombo são refugo.
Desapareceu o processo secreto do navio Angoche, em cujo afundamento estava implicado o PCP; desapareceu o processo do dr. Álvaro Cunhal; desapareceu o processo que comprometia o bando de Argel na morte do general Humberto Delgado; desapareceu o processo de Júlio Fogaça, militante do PCP, preso com o namorado, que era um soldado de Cavalaria 7; desapareceu o processo que demonstrava que a famosa fuga de Peniche fora preparada pela PIDE; desapareceu o processo do Jean Jacques Valente, que estava preso por homicídio, e que depois do 25 de Abril foi credenciado para interrogar os funcionários da PIDE, em Caxias...
Por outro lado, apareceram muitos ficheiros- fabricados e introduzidos nos arquivos depois do 25 de Abril- para dar um estatuto de mártir e de torturado a muito menino que nunca pôs os pés na António Maria Cardoso! Sabe que esses mártires têm hoje direito a benefícios fiscais e pensões do Estado? Talvez isto ajude a explicar a inflação de torturados...
B.O.S: Quer dizer que a tortura não era uma prática institucionalizada na PIDE?
O.C: É claro que não. Um dia vi na televisão uma velhota a mostrar as cicatrizes causadas por queimaduras de cigarro que lhe haviam sido feitas pelos torcinários da PIDE. Uns dias depois, a mesma velhota dizia nos jornais que recebera 40 contos do Partido Comunista para mostrar as queimaduras, que afinal foram provocadas por azeite a ferver num acidente doméstico. É que com estas mentiras que se fas a história! Olhe, eu servi na GNR e na PIDE. Onde eu vi grandes sovas foi na GNR. A PIDE era uma polícia semelhante à de muitos outros países democráticos. A França tinha o SDECE e o DST, a Inglaterra tinha o II5 e o DI6, os Estados Unidos da América tinham e têm a CIA e o FBI. Todas estas polícias faziam ou fazem ainda investigação, informação, espionagem e contra-espionagem. Afinal, éramos diferentes em quê? Fazíamos escutas telefónicas? Fazem-nas hoje todos os serviços de informação dos países democráticos. E Portugal não é excepção!
Com estas atordoadas de tortura e de escutas telefónicas que se lançam para o ar ninguém repara que hoje mesmo se está a formar uma nova polícia à escala mundial que, utilizando meios informáticos poderosos e altas tecnologias, controla facilmente a própria vida privada de cada um de nós. Mas como tudo é feito em nome da democracia, ninguém parece estar muito preocupado...
Os horrores da PIDE continuam a ser propagados para justificar a revolução e esconder as misérias destes últimos 25 anos. Não fomos nada do que dizem. Fomos, sim, uma das três melhores polícias do mundo. Prestámos relevantes serviços ao país.
B.O.S: A PIDE perseguiu os emigrantes?
O.C: Não. Perseguiu apenas os chamados engajadores, indivíduos sem escrúpulos que exploravam os que pretendiam emigrar e os sujeitavam a condições desumanas. Em relação aos emigrantes, nunca tomámos qualquer medida persecutória. Foram à nossa sede várias mulheres e mães de emigrantes pedir ajuda para visitar os seus maridos e filhos no estrangeiro. Recorriam a nós porque sabiam que, para além de assegurarmos o serviço de fronteiras, tínhamos competência para emitir passaportes.
Lembro-me de um caso que vale a pena contar. Apareceu um belo dia na PIDE uma senhora idosa com um semblante pesaroso. O marido, que estava em França, sofrera um acidente e estava internado no hospital. A senhora queria ir vê-lo, mas não tinha dinheiro suficiente para os gastos. Os nossos serviços emitiram-lhe um passaporte especial, arranjaram-lhe um farnel, acompanharam-na a Santa Apolónila e compraram-lhe o bilhete. Não foi caso único.
B.O.S: São constantemente referidos os casos de Dias Coelho e de Ricardo dos Santos para demonstrar a mão pesada da PIDE.
O.C: Em nenhum dos casos houve a intenção de matar. O Dias Coelho era militante do PCP. Dois agentes da polícia foram incumbidos de o prender. Contudo, a operação correu mal porque, avistado o Dias Coelho, um dos agentes não esperou pela colaboração do colega e decidiu actuar sozinho.
Apercebendo-se da situação, o Dias Coelho agrediu esse agente, que caiu no chão. Entretanto, chega o colega e agarra o agressor. Nesse momento, o agente caído- certamente com os sentidos afectados pela queda- saca da pistola e dispara atingindo mortalmente o Dias Coelho. Só por acaso a vítima não foi o outro agente, o Manuel Lavado, que ficou ferido no braço.
O caso de Ribeiro dos Santos não é muito importante. Recebeu na PIDE um telefonema da secretaria do Instituto Superior de Economia (actual Instituto Superior de Ciências Económicas e Financeiras) informando que os estudantes haviam detido naquela escola um agente da nossa polícia. Quem atendeu o telefonema esclareceu o funcionário da escola que não havia tratar-se de um agente da PIDE porque não introduzíamos agentes nas escolas. De qualquer modo, foram enviados dois homens ao local para averiguar o sucedido. Os estudantes tinham efectivamente raptado um indivíduo, que estava no auditório com as mãos atadas a um saco na cabeça. Os nossos agentes tentaram libertá-lo, tendo sido violentamente agredidos pelos estudantes. Um dos agentes, que já estava ferido, sacou da pistola e deu uns tiros para o ar, com o propósito de dispersar os agressores. Uma bala atingiu, por ricochete, o Ribeiro dos Santos.
Apurou-se depois que o Ribeiro dos Santos não estudava naquele Instituto. Parece que era aluno de Direito. Creio que estava ali como provocador. O indivíduo que os estudantes raptaram era um agente da PSP.
B.O.S: É curioso verificar que, enquanto se fala muito no caso Ribeiro dos Santos, não se diz uma única palavra sobre a morte de um outro militante do MRPP, Alexandrino de Sousa, assassinado depois do 25 de Abril por elementos da extrema-esquerda quando andava a colar cartazes em Lisboa.
O.C: Pois não. Depois do 25 de Abril já não havia a PIDE para carregar a culpa. Mas deixe-me dizer-lhe que, no caso Ribeiro dos Santos, as investigações foram conduzidas pela Polícia Judiciária, que enviou o processo para o Tribunal, tendo sido provada a legítima defesa do autor dos disparos.
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS: das eleições de 1958 à morte de Delgado, 25 Out 2003
1958: ano de eleições presidenciais.
O General Humberto Delgado apresenta a sua candidatura. Numa conferência promete demitir Salazar caso seja eleito. "Obviamente, demito-o" é até hoje recordado e apresentado quase como "slogan" de campanha.
O candidato do regime foi o almirante Américo Tomás, que acabaria por "ganhar" as eleições.
Humberto Delgado após a "derrota" eleitoral acaba por sair do país. Fixa-se no Brasil. Anos mais tarde é atraido a Portugal. Acaba por ser morto em terras espanholas. A PIDE aparece como culpada.
Vejamos o que sobre tudo isto (e sobre outros acontecimentos) diz o ex-inspector Óscar Cardoso.
ENTREVISTA COM ÓSCAR CARDOSO
Bruno Oliveira Santos: Que memórias guarda das eleições de 1958?
Óscar Cardoso: Lembro-me bem desse período eleitoral. Na altura eu era alferes e estava no Batalhão de Metralhadoras 1, na Calçada da Ajuda. Entrámos várias vezes de prevenção. É evidente que a nossa unidade estava pelo regime vigente, embora houvesse já alguns dissidentes. Não eram tempos fáceis. Sabia-se que o Humberto Delgado tinha sido fortemente influenciado pelos americanos, que estiveram sempre interessados em acabar com o nosso Ultramar, e na altura havia já uns prelúdios de problemas em África, começaram a aparecer umas seitas profético-salvânicas com algum fundo político.
B.O.S: Disse que o Delgado era fortemente influenciado pelos americanos. Ele era agente da CIA?
O.C. É possível. Pode ter sido porque na verdade o Delgado modificou-se completamente depois de ter regressado dos Estados Unidos, onde desempenhou determinadas funções, e sobretudo depois de o Presidente do Conselho, dr. Oliveira Salazar, não o ter nomeado para um alto cargo, julgo que o de governador-geral de Angola. O Delgado chateou-se e resolveu passar para a oposição ao regime. Mas é curioso que, alguns dias antes das eleições, no Batalhão onde eu estava, me dirigi aos soldados, explicando-lhes o momento que se vivia, começando por dizer-lhes que o general Delgado tinha umas certas ideias, o almirante Américo Tomás é que era uma pessoa da nossa inteira confiança, e os soldados disseram-me: Meu alferes, a gente não sabe nada disso, nós vamos para onde nos mandar.
(...)
B.O.S: Num curto espaço de tempo, entre 1959 e 1960, Delgado fugiu para o Brasil, Henrique Galvão evadiu-se, Cunhal fugiu de Peniche. Parece que de um momento para o outro todas as figuras da oposição são enviadas para o estrangeiro para lutar contra o regime. Quem lhes abriu as portas? Foi a PIDE?
O.C: Eu penso que sim. Eu ainda não estava na PIDE e, por isso, não sei com que intenção se terá permitido a saída ou a fuga para o estrangeiro das figuras mais marcantes da oposição, saídas que de facto ocorreram todas mais ou menos na mesma altura. Lembro-me de, alguns anos depois, ter conversado sobre isso com antigos colegas da PIDE, nomeadamente o director Cunha Passo, que me confirmaram essa tese. Foi tudo preparado. Repare que o Álvaro Cunhal era um homem que ia de Mercedes fazer os exames de Direito, o seu processo na PIDE desapareceu sem deixar rasto. E olhe que era um documento importante. Mostrava, entre outras coisas, que o Cunhal não foi sempre o bravo lutador antifascista que todos julgavam que era...
B.O.S: Mas o insucesso na recaptura de Cunhal ditou o afastamento do director-geral da PIDE, capitão Neves Graça, que segundo alguns mantinha uma ligação com o grupo de Botelho Moniz, e a sua substituição pelo coronel Homero de Matos.
O.C: Não é muito provável que o capitão Neves Graça estivesse ligado ao grupo de Botelho Moniz, mas também não é de todo impossível. E, se calhar, terá sido mesmo essa ligação que ditou o seu afastamento, mais do que o insucesso na recaptura de Cunhal.
B.O.S: O golpe de Botelho Moniz é uma intentona que recebe, desde o início, o apoio inequívoco da CIA e onde estão também o então tenente-coronel Costa Gomes e o próprio Marcello Caetano...
O.C: Apesar de na altura ainda não ter ingressado na PIDE, lembro-me muito bem do golpe abortado do Botelho Moniz e do Costa Gomes. Desconheço sinceramente até que ponto o Marcello Caetano terá estado ligado à tentativa de golpe, mas a verdade é que a tese do seu envolvimento faz todo o sentido.
B.O.S: E é curioso que no assalto liderado por Varela Gomes ao quartel de Beja, na passagem do ano de 1961 para 1962, o Costa Gomes volta a estar presente...
O.C: O Costa Gomes esteve em todas. É curioso que, nos anos 50, o Costa Gomes foi meu professor de Matemática no Colégio de São João de Brito. Olhe, não havia tipo mais religioso do que ele. Aliás, o São João de Brito era um colégio de Jesuítas. Depois, foi meu comandante-chefe em Angola, e posso garantir-lhe que nunca tivemos um comandante-chefe que nos desse mais apoio do que ele na guerra que fazíamos no Ultramar. Foi, sem dúvida, o homem que mais apoiou a PIDE/DGS em Angola.
B.O.S: Já estava na PIDE aquando da morte de Delgado?
O.C: Ingressei na PIDE alguns meses depois da morte de Humberto Delgado. E, como é de bom tom nestas coisas, nunca fiz muitas perguntas sobre o caso. De resto, como deve imaginar, independentemente de sermos todos colegas, numa polícia de informação ou de investigação há necessariamente certos limites. Foi já depois da PIDE ter sido extinta, quando estávamos todos na prisão, que conversei com vários colegas e amigos sobre o caso Delgado.
Conheci bem o Casimiro Monteiro, o homem que parece que o matou. Conheci-o na Índia, no final dos anos 50. Trabalhava na polícia. E depois do 25 de Abril, voltei a encontrá-lo na África do Sul.
B.O.S: O Casimiro Monteiro teve vários problemas na Índia, foi demitido da polícia após processo disciplinar...
O.C: Parece que sim. Mas já depois da queda da Índia Portuguesa, ele esteve envolvido com a resistência portuguesa naquele território. Fez um trabalho excepcional. Era um homem destemido, especialista em descobrir e desmontar minas e armadilhas. Há quem diga, contudo, que era ele quem punha ou mandava pôr as minas e depois ia lá descobri-las. Estou a falar-lhe com toda a franqueza. Mas era um homem destemido. Em inúmeras operações militares em África, sabe que arma ele utilizava? Uma catana de samurai! Entrava nos acampamentos dos turras, aos berros, com aquele corpo enorme, e resolvia as coisas à catanada. A vida dele dava um romance! Combateu na guerra civil espanhola e esteve na Rússia durante a II Guerra Mundial.
B.O.S: A fazer o quê, a combater na Frente Leste?
O.C: Sim, sim. Em Estalinegrado. E o Spínola também lá esteve. Não sei se como combatente ou como mero observador, mas também lá esteve.
B.O.S: Mas não é estranho que um homem que foi demitido da polícia na Índia, após instauração de processo disciplinar, tenha ingressado na PIDE pouco tempo antes do caso Delgado e imediatamente incorporado na brigada ad hoc que matou o general?
O.C: É de facto muito estranho e não consigo encontrar explicação para isso.
B.O.S: Quem prepara a brigada ad hoc é o Pereira de Carvalho...
O.C: É efectivamente o Pereira de Carvalho, mas a brigada não podia ter sido constituída sem o consentimento do Barbieri Cardoso.
B.O.S: O Pereira de Carvalho tinha um poder enorme, dirigia a Secção Central que era uma polícia dentro da polícia...
O.C: Era, mas uma polícia dentro de outra polícia também está subordinada a um director. Repare: o major Silva Pais era aquele director decorativo, simpático, porque o homem forte era efectivamente o Barbieri Cardoso, que fez quase toda a carreira na PIDE. O major Silva Pais, por quem eu tenho muita admiraçãoo, sobretudo depois de ter assistido à forma digna como se comportou na prisão, era uma figura política da PIDE; o Barbieri Cardoso é que era realmente um homem de carreira nos serviços de informação, espionagem e contra-espionagem. Mas é evidente que se a operação carecia do consentimento do Barbieri Cardoso, já a constituição da equipa pode ter sido da inteira responsabilidade do Pereira de Carvalho.
B.O.S: Bacorejava-se que o Pereira de Carvalho era um homem da CIA...
O.C: É muito provável. Olhe, gostei muito de trabalhar com o Pereira de Carvalho. Era um homem desempoeirado e dinâmico. A verdade é que, de um momento para o outro, ele passou a habitar uma bela casa e a conduzir bons carros. Talvez fosse mesmo um homem da CIA. Se é verdade, tenho muita pena.
Mas sobre o caso do Delgado, é tudo muito nebuloso. A quem interessava a morte do Delgado? Só interessava ao grupo de Argel.
B.O.S: Aliás, poucos meses após o incidente, Henrique Galvão escreveu vários artigos no jornal brasileiro "Estado de São Paulo", responsabilizando o grupo de Argel pela morte de Delgado, com a conivência do Partido Comunista. E a composição da brigada dá que pensar: organizada pelo Pereira de Carvalho, possivelmente um homem da CIA, e constituída pelo Casimiro Monteiro, recém-chegado à PIDE e imediatamente incorporado na mais importante operação do ano, o Rosa Casaco...
O.C: Conheço todos os que participaram nessa operação. De facto, o Casimiro Monteiro tinha ingressado recentemente na PIDE, mas olhe que, pensando bem, numa operação desta natureza talvez conviesse mesmo integrar um homem que não conhecesse nada do processo e que tivesse já alguma experiência em operações deste tipo. É que o Casimiro Monteiro era como um bulldog- dizia-se faz e ele fazia. Era um homem muito grande, muito largo, era uma besta de força. Tinha muita experiência militar. Quanto ao Agostinho Tienza, ele era apenas o condutor. O Ernesto Lopes Ramos, hoje licenciado em Direito e vivendo no Brasil, era um homem inteligentíssimo. O Rosa Casaco era um tipo essencialmente venal, um indivíduo que gostava muito de dinheiro. Vestia bem, era um bon vivant, divertia toda a gente com umas larachas. Mais tarde, teve um processo disciplinar por tráfico de divisas. Todos eles terão sido convocados pelo director Pereira de Carvalho.
Para o que sucedeu naquele dia em Villa Nueva del Fresno, avento duas hipóteses: uma é a do suborno. Custa-me muito dizer isto porque o Pereira de Carvalho foi provavelmente o melhor director que tive. A verdade é que ele também gostava muito de dinheiro e pode ter sido manobrado pelo grupo de Argel, que era a única organização interessada na eliminação física de Delgado. Até porque o Delgado tinha desiludido, vinha com o intuito de denunciar aquilo tudo, os comunistas, o bando de Argel... Esta é uma hipótese. A outra, e inclino-me mais para esta, é a seguinte: o Casimiro Monteiro era um homem impulsivo, e impulsivo era também o general. E o general Delgado era um indivíduo que andava sempre armado. Ao ver avançar para ele aquele tipo descomunal que era o Casimiro Monteiro, o general rapa da pistola, o outro rapa também e mata-o primeiro. Pode ter sido isso.
De uma forma ou de outra, o que parece mais lógico é que deve ter sido o grupo de Argel a preparar a trama, tendo havido alguma fraqueza da nossa parte. Uma coisa eu posso garantir: o dr. Oliveira Salazar, por tudo o que lhe conheço, e algumas vezes fiz serviço de vigilância ao presidente do Conselho de Ministros, estaria sempre contra a eliminação física de alguém.
B.O.S: Nunca conversou com o Casimiro Monteiro acerca deste assunto na África do Sul?
O.C: Não, nunca falei. Eu fui para a África do Sul depois de ter sido libertado sob caução e para evitar, como parece que esteve para acontecer, que me prendessem novamente. Mas vinha a Portugal de vez em quando e numa dessas escapadas fui contactado por uma advogada, Maria Manuel Magro Romão, que me pediu para falar ao Casimiro Monteiro. Disse-me que estava interessada em escrever uma biografia dele, sobretudo sobre a sua participação no caso Delgado. E eu falei com o Casimiro Monteiro. Encontrei-o em Richards Bay vivendo miseravelmente e quase cego. Usava o nome falso de José Fernandez. Sobrevivia com a ajuda da polícia sul-africana, que o amparou depois de ter fugido de cá. Disse-lhe que estavam interessados em escrever uma biografia dele, que lhe pagavam, e ele não se pôs de lado. Entretanto, o projecto não avançou de imediato e o Casimiro Monteiro morreu. Há quem diga que não morreu, mas morreu mesmo.
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS: a guerra de África, 26 Out 2003
1961: ano que marca o início do conflito nos territórios africanos.
Em Angola dá-se o arranque de toda uma situação só terminada após a queda do regime em 25 de Abril de 1974.
Vejamos o que sobre África e a guerra travada nos diz Óscar Cardoso, ex-inspector da PIDE.
ENTREVISTA COM ÓSCAR CARDOSO
Bruno Oliveira Santos: Como é que viveu o início do terrorismo em Angola?
Óscar Cardoso: Quando o terrorismo começa em Angola, eu estava ao serviço da GNR. O terrorismo em Angola não era mais nem menos do que a cobiça de quatro potências pela Ágrica Portuguesa: a União Soviética, a China, os Estados Unidos da América e o Vaticano. Os movimentos de libertação eram apenas marionetas manobradas por terceiros.
(...)
B.O.S: O que eram os Flechas?
O.C: Eu fui para Angola em 1966 e, como era normal, fiz um curto estágio em todos os serviços da delegação- investigação, administrativos, etc. Depois disso, o director São José Lopes mandou-me fazer um périplo por todas as subdelegações do território. Isso permitiu-me ter um conhecimento profundo sobre todos os problemas que havia em Angola. A dado momento, fui para o Luso. Quem estava a chefiar a subdelegação era o inspector Fragoso Allas, um homem que traiu a PIDE no 25 de Abril. O Fragoso Allas, que depois desteve na Guiné, dava-se muito bem com o Spínola. No 25 de Abril estava feito com ele. Mas não era o único! O inspector superior Rogério Dias Coelho, antigo colega de Spínola no Colégio Militar, era outro que tal. No 25 de Abril já estava indigitado por Spínola para ser o novo director-geral!
O Fragoso Allas tinha organizado o chamado Corpo de Auxiliares, indivíduos recrutados e pagos por nós e que eram utilizados como intérpretes, guias e até mesmo como guardas prisionais. Ora, nessa altura eu conheci um velhote- o Manuel Pontes Júnior- que me fala nas Terras do Fim do Mundo, cuja existência eu já conhecia por ser referida em vários livros. Aliás, a designação de Terras do Fim do Mundo é da responsabilidade do Henrique Galvão, que assim as classifica no seu admirável livro Outras Terras, Outras Gentes.
B.O.S: Não estava à espera de o ouvir tecer grandes elogios à obra literária do Henrique Galvão!...
O.C: Eu sei, mas olhe que esse livro é extraordinário! Aliás, as pessoas estão mal informadas sobre o Galvão. Nos seus últimos anos de vida, ele arrependeu-se de tudo, estava mesmo muito arrependido de todas aquelas conspirações. Sabe quem é que pagou o funeral do Galvão? A PIDE. Mas eu estava a dizer que nesse livro do Galvão há referências às chamadas Terras do Fim do Mundo. Nessas terras habitavam os bosquímanos. Eu comecei logo a idealizar o recrutamento desses homens para o Corpo de Auxiliares, até um bocado influenciado pela tropa de guardas de fronteira do KGB. Era conhecido o ódio que os bosquímanos tinham aos negros. Foram sempre escravizados pelos pretos, trocados e vendidos como se fossem objectos ou cabeças de gado. Não era preciso gastar praticamente dinheiro nenhum em alimentação- os bosquímanos encontravam comida em qualquer sítio. Eram rápidos, eram pequenos, conheciam bem o terreno.
Enviei um memorando ao São José Lopes a propor o recrutamento daqueles homens e ele lá me deixou ir para o Cuando-Cubango organizar tudo aquilo. Levei a minha mulher e um velho Land Rover. Foram os melhores tempos da minha vida! Os bosquímanos detestavam mesmo os pretos! Olhe que, ainda em 1969, eram trocados e vendidos a abatidos pelos negros sem dó nem piedade. Bem, comecei por recrutar três ou quatro. No início, utilizavam apenas arcos e flechas, sobretudo flechas envenenadas, o que causava um grande Pãnico entre os turras. É por isso que receberam a designação de Flechas. Comecei a ter bons resultados com a incorporação daqueles bosquímanos, tão bons resultados que cheguei a ter mais de 400 flechas treinados, só no Cuando-Cubango. Mais tarde, criaram-se flechas por toda a província de Angola e em Moçambique.
B.O.S: Eram só bosquímanos?
O.C: Depois foram incorporados homens de outras minorias. Os bosquímanos eram uma minoria do Cuando-Cubango, que era uma savana quase deserta. (...)
B.O.S: Foram recuperados vários guerrilheiros da FNLA, do MPLA e da UNITA?
O.C: Sim, sim. Muitos dos terroristas andavam lá contrariados- eram obrigados a fazer aquela guerra para evitar que as famílias sofressem represálias.
B.O.S: É verdade que Jonas Savimbi foi assistido por médicos do exército português no princípio dos anos 70?
O.C: É. A UNITA tinha sido abandonada pela China e sabia que não tinha quaisquer hipóteses de implantação em Angola sem o nosso apoio. Como aspirava a integrar um futuro governo de Angola, os seus guerrilheiros aceitaram colaborar com o exército português em diversas acções contra os outros movimentos. Vários portugueses com interesses económicos na zona do Luso, sobretudo os madeireiros, pagavam à UNITA para não serem molestados no transporte de mercadorias.
Isto ajuda a compreender as razões pelas quais Jonas Savimbi foi assistido pelo Serviço de Saúde Militar, no Luso. O oficial encarregado das ligações com Savimbi era o major Passos Ramos, da Zona Militar Leste. Foi ele quem tratou de tudo. Já não me recordo da doença de que Savimbi padecia...Julgo que era uma apendicite, mas não tenho a certeza.
B.O.S: A PIDE teve alguma participação no assassínio de Eduardo Mondlane?
O.C: A carta armadilhada que provocou a morte de Eduardo Mondlane foi preparada pelo Casimiro Monteiro, que era de facto um grande especialista em explosivos. Mas o Casimiro Monteiro não agiu sozinho, teve a colaboração do chefe de segurança do Mondlane, o Joaquim Chissano, actual Presidente da República de Moçambique. Portanto, esse trabalho foi feito com a própria Frelimo, que estava muito interessada em eliminar o Mondlane.
B.O.S: Teve acesso aos relatórios sobre Wiryamu?
O.C: Não conheço essa história. De resto, na província de Tete, que eu conheci bem, não existia nenhuma terra chamada Wiryamu. Nem existia em Moçambique nenhuma terra começada por W. Eu não gosto de falar sobre esses assuntos, numa guerra há sempre massacres... O que lhe posso dizer é que nas instruções das Forças Armadas, da PIDE e demais forças da ordem havia a preocupação de evitar os massacres. As instruções eram muito claras: não molestar a população, evitar todo e qualquer tipo de barbaridad, etc. Era exactamente o contrário do que sucedia nos manuais dos terroristas, que aterrorizavam a população.
É evidente que há sempre excepções. Um soldado, cansado de fazer a guerra, farto de ver os seus camaradas estropiados por minas, pode, às tantas, tomar tudo por igual e cometer um erro qualquer...
B.O.S: Que relações mantinha a PIDE com o general Costa Gomes?
O.C: O Costa Gomes era muito amigo do meu inspector superior, Aníbal de São José Lopes. Era tão amigo que, a seguir à revolução, enquanto nós fomos todos presos, o São José Lopes foi mandado para Timor. O Costa Gomes arranjou maneira de ele ir para lá e escapar assim à detenção. Nem outra coisa era de esperar. O São José Lopes conhecia muitos dos podres do Costa Gomes. É que o Costa Gomes prezava muito o dinheiro e falava-se à boca pequena que gostava muito de umas pedrinhas, de uns diamantes, de que o solo angolano é fértil...É muito provável que o São José Lopes estivesse a par de umas negociatas quaisquer.
De resto, as relações que mantivemos com o Costa Gomes, quando ele era comandante-chefe em Angola, foram da maior cordialidade. Não havia festa para a qual não fosse convidado: o Dia do Flecha, o aniversário do São José Lopes, e por aí fora. Foi-lhe oferecido o crachat de ouro da PIDE, que ele aceitou com todo o gosto. Pessoalmente, mantive sempre as melhores relações com ele. Aliás, o Costa Gomes namorou a minha tia, irmã de minha mãe, e tratou-me sempre com muito respeito. Como vê, para além de ter sido meu professor, podia ter sido meu tio.
B.O.S: A PIDE delineou algum plano secreto para matar Amílcar Cabral?
O.C: Não. Assim como lhe disse abertamente que a PIDE colaborou na eliminação de Eduardo Mondlane, também lhe garanto que nunca existiu nenhum plano para matar Amílcar Cabral. Quam matou Cabral foram dissidentes do PAIGC, a PIDE não teve nada a ver com aquilo. Essas histórias estão todas muito mal contadas. E na altura do 25 de Abril havia já um acordo entre o Nino Vieira e o nosso governo para aquele vir para Portugal, com a mulher e a filha, cuja colocação na Universidade estava já assegurada. Ora, quem conta essa história muito bem é o coronel Vaz Antunes, que estava então na Guiné, num opúsculo chamado Uma Diligência Interrompida. Os guerrilheiros do PAIGC estavam cansados, queriam acabar com a guerra e sobretudo não admitiam a sua subordinação aos cabo-verdianos.
B.O.S: A PIDE era um bom serviço de inteligência?
O.C: Como sabe, todas as Forças Armadas têm serviço de inteligência. Em África, a PIDE desempenhou essas funções. O melhor serviço de informação que existia no país era o nosso. A GNR tinha o seu serviço de informação. A PSP tinha também um serviço de informação, mas o melhor de todos era o da PIDE.
Prestámos serviços importantíssimos às Forças Armadas. Salvámos muitas vidas. Alguns dos oficiais que se notabilizaram no 25 de Abril foram salvos pela acção corajosa e abnegada de funcionários da polícia. (...)
Os militares, por natureza, não gostam de informação. Aquilo para eles é uma chatice. Mas a verdade é que o nosso serviço de inteligência funcionava muito bem. É isso que explica que, já depois do 25 de Abril e tendo em conta que as nossas tropas continuavam a fazer a guerra, alguns quadros da PIDE foram libertados para integrar a POlícia de Informação Militar (PIM), então criada.
Os militares revolucionários sabiam perfeitamente que, sem esse serviço de informação, era impossível continuar a guerra. Há até um caso, naturalmente pouco conhecido, mas que vale a pena contar: um dos quadros da PIDE chamado para integrar a nova polícia foi o inspector José Vítor Carvalho. Em 1975, em pleno PREC, foi promovido a inspector-adjunto!
B.O.S: Os serviços de informação da polícia dispunham de informadores nos países vizinhos?
O.C: A verdadeira história das nossas relações com esses países ainda está por fazer. Muito do que se tem dito não corresponde à verdade. O Malawi não nos era hostil. Era-o o Zaire, teoricamente, mas na prática obtínhamos tudo quanto queríamos desse país. De resto, dispúnhamos de vários informadores ao mais alto nível. Na Zâmbia era mais difícil, mas também tínhamos informadores. O mesmo acontecia no Congo-Brazzaville.
B.O.S: E na Rodésia?
O.C: Na Rodésia não precisávamos de informadores porque colaborávamos directamente com o CIO (Central Intelligence Organisation). O mesmo se passava em relação à Africa do Sul: havia uma colaboração estreita com as polícias e os serviços de informação sul-africanos. Repare que todos os países situados entre Angola e Moçambique não nos podiam ser hostis porque a sua sobrevivência dependia dos abastecimentos que chegavam, exclusivamente, pelas linhas férreas da Beira e do Lobito.
(...)
B.O.S: Como é que reagiu à publicação de Portugal e o Futuro do general Spínola?
O.C: Muito mal. Ficámos todos com a sensação de que aquilo era o prncípio do fim. Aliás, não foi o Spínola quem escreveu o livro- foi o coronel Pereira da Costa. O Spínola era um oficial de Cavalaria, era um eguariço, como se costumava dizer. Tinha um vocabulário de duzentas palavras. Não tinha capacidade para escrever nada. Talvez as ideias tenham sido fornecidas pelo Spínola, mas quem redigiu o livro foi o outro.
B.O.S: E como militar?
O.C: Era bom militar.
B.O.S: Acha que sim?! Então não era só fachada? O Spínola era vaidoso como um pavão, dispunha de vários sacos azuis para pagar a sua própria propaganda. Olhe, é à custa disso que ainda hoje o julgam um grande estratega militar...
O.C: Eu conheço essas histórias, mas pelo menos em Angola foi um bom coronel. Era, sobretudo, um militar com prestígio, tinha carisma, era o homem que aparecia lá em cima com pose autoritária, com as luvas e o pingalim... Sabe que as Forças Armadas vivem também da fachada, dos tambores, das cornetas.
B.O.S: Os missionários causavam-lhe problemas?
O.C: Em África, existiam missionários católicos e missionários protestantes. De um modo geral, aqueles que nos eram mais favoráveis eram os católicos. Entre os missionários protestantes havia de tudo- uns eram agentes da CIA, outros do MI6, alguns do próprio SDECE francês...
Lembro-me de que na missão de Catata, perto de Serpa Pinto, existia um missionário que era- soubemo-lo através de intercepção de correspondência- um agente da CIA. Escrevia cartas para os Estados Unidos descrevendo a situação, o ambiente da população, as tendências da população, os ataques, etc. Por tudo o que ele escrevia percebia-se que era hostil à presença portuguesa. Eu fiz esse missionário mudar rapidamente de ideias com a ajuda de alguns flechas. Vesti os flechas com fardas da UNITA e organizámos um ataque à missão: provocámos uns distúrbios, partimos uns vidros. O certo é que o missionário mudou logo de ideias em relação à presença dos portugueses em África.
Lembro-ne também de que existia no Cuando-Cubango, numa terra chamada Chama Vera, uma congregação de frades franceses, na qual seguimos a mesma estratégia. Eles até estavam a fazer uma obra engraçada. Olhe, eram os únicos brancos que falavam correctamente o dialecto dos bosquímanos!
Mas a verdade é que também apoiavam claramente os terroristas: davamlhes roupas, alimentação, etc. E, repare, numa altura em que nós tínhamos já alguns conflitos com a Santa Sé, a simples expulsão desses missionários não era a melhor solução. Era preciso fazê-los mudar de ideias. Organizámos também um ataque, vestindo os flechas com as fardas dos terroristas, e os padres decidiram ir embora...
Mas não se julgue que as missões tinham apenas aspectos negativos. Lembro-me muito bem da madre Cristina, da missão do Cuchi, uma missão linda, muito bem organizada. A madre Cristina era brasileira e dirigia naquela missão várias freiras, que tinham a seu cargo a educação de inúmeras meninas. Uma ou outra vez, os terroristas chegaram mesmo a entrar na missão, tendo mesmo violado algumas meninas. (...)
(...), podemos dizer que os serviços de informação dos diversos países infiltravam agentes seus em diversas missões. Os americanos, os ingleses, os franceses, todos faziam isso. E se calhar o Vaticano também lá devia ter alguns! Aliás o Vaticano tem o serviço de informações mais bem organizado do mundo inteiro!
B.O.S: Qual era a situação militar nas três frentes de guerra, em Abril de 1974?
O.C: Na Guiné, havia um cansaço geral das duas partes. Era a mais dura das frentes de guerra. De qualquer modo, a situação não era desastrosa para os portugueses, como alguns tentaram fazer crer. Havia graves divergências no seio do PAIGC, onde a facção cabo-verdiana, mais intelectualizada, dominava os guineenses, que não se conformavam com essa situação.
Ao contrário do que se diz, nem os terroristas dominavam a maior parte do território, nem as nossas tropas abandonavam algumas zonas em favor do inimigo. O que se passava é que a Guiné não tinha população em várias áreas do interior e, a partir de determinada altura, entendeu-se retirar os militares que ocupavam essas zonas desertas. Os historiadores de pacotilha que temos vêem nessas retiradas a prova de que o nosso exército estava completamente batido. Não é verdade!
Em Moçambique, a situação estava controlada. Havia alguns problemas com os macondes, mas dominávamos o território.
Em Angola, a guerra estava ganha. A UNITA cooperava connosco, o MPLA estava falido e não fazia guerrilha e a FNLA limitava-se a fazer algumas incursões esporádicas no norte.
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS: o terrorismo de esquerda, 26 oUT 2003
Os anos 60 destacam-se pelo aumento do terrorismo no mundo inteiro.
Surgem, por exemplo, vários grupos radicais a tudo dispostos em nome do marxismo-leninismo e seus derivados. Alguns deles chegam mesmo a ser apoiados pelos partidos comunistas, outros afirmam-se como órgãos de acção directa desses partidos.
Alguns destes grupos em Portugal:
- FAP-Frente de Acção Popular (1964)
- LUAR- Liga de Unidade e Acção Revolucionária (1967)
- BR- Brigadas Revolucionárias (1970)
- ARA- Acção Revolucionária Armada (1970)
Sobre esta temática, atente-se na entrevista a Óscar Cardoso. A título excepcional apresentamos, também, o que sobre o assunto nos diz o ex-inspector Abílio Pires.
ENTREVISTA COM ÓSCAR CARDOSO
Bruno Oliveira Santos: A PIDE inculcou a ideia de um Partido Comunista como organização clandestina muito bem montada e perigosa para justificar a existência da própria polícia?
O.C: Não. O Partido Comunista era mesmo uma organização bem montada, embora não fosse uma máquina infernal. A sua estrutura, aquando do 25 de Abril, estava já praticamente de rastos.
B.O.S: O MRPP já vos causava mais problemas?
O.C: Sem dúvida. Os militantes do MRPP eram os meninos maus das famílias boas. Eram jovens, sobretudo estudantes, e já causavam mais problemas do que os comunistas.
B.O.S: Conheceu os processos sobre o terrorismo do PCP, através do seu braço armado, a ARA?
O.C: Conheço alguns dados sobre a organização.
B.O.S: No ano passado, um dos operacionais da ARA, Jaime Serra, publicou um livro, onde conta a história das várias acções realizadas.
O.C: O que ele se esqueceu de escrever é que, em Abril de 1971, a ARA também provocou o desaparecimento do navio Angoche, ao largo de Moçambique, causando 23 mortos. Quem fez explodir os helicópteros de Tancos, fez explodir o Angoche. É que as duas explosões foram provocadas pelo mesmo tipo de explosivo, do mesmo lote.
Nós tínhamos um laboratório de polícia no 3º andar da António Maria Cardoso e que era dirigido pelo dr. Carlos Veloso, que ainda é vivo. Foram aí feitas análises para apurar responsabilidades, tendo-se concluído precisamente que as duas acções foram realizadas com o mesmo lote de explosivo. É evidente que o processo do Angoche desapareceu sem deixar rasto. O processo demonstrava que o crime foi perpetrado pela ARA, com a conivência de oficiais superiores da Marinha, entre eles o Vítor Crespo, que nos meios castrenses e não só era também conhecido por Vítor Copos. É que o PCP teve sempre, e ainda tem, os seus informadores na Forças Armadas. Ora, foi precisamente através desses informadores que o PCP soube que o Angoche transportava material de guerra para o norte de Moçambique. (...)
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ENTREVISTA COM ABÍLIO PIRES
Bruno Oliveira Santos: Investigou alguns processos de terrorismo?
Abílio Pires: Conheço bem o processo da FAP. A organização morreu à nascença, por denúncia do PCP. O jornal do partido noticiou a entrada em Portugal de Francisco Martins Rodrigues e de João Pulido Valente. Os comunistas não perdoavam. Vários funcionários e militantes que, segundo as normas comunistas, traíram o PCP foram despachados com o famoso tiro na nuca: a Aurélia Celorico, no Porto; o José Miguel Lambanas, em Almada; o Augusto Ferreira Lindolfo, em Gaia, que não morreu mas apanhou uma rajada de metralhadora; o Mário Mateus...
B.O.S: Conheceu também os processos da LUAR.
A.P: Muito bem. O Palma Inácio roubou vinte e oito mil contos da filial do Banco de Portugal da Figueira da Foz. Em 1967, vinte e oito mil contos era uma fortuna! Desse dinheiro, eu consegui recuperar vinte e dois mil.
Recuperei onze mil em Paris. Lembro-me perfeitamente, foi em plena agitação do Maio de 68. Viajei de avião para Bruxelas e daí fui de autocarro para Paris. A cidade estava sem transportes públicos, as multidões ocupavam as ruas... Eu já sabia onde estava o dinheiro! A LUAR estava infiltrada com informadores nossos! O dinheiro estava debaixo de uma báscula numa quinta dos arredores de Paris. Estavam lá onze mil contos. (...)
Os restantes onze mil contos estavam numa mina de água, nos arredores de Guimarães. Os informadores disseram que o dinheiro estava à guarda de um indivíduo de apelido Teixeira e mencionaram o local aproximado de residência. Não foi difícil encontrá-lo. Havia só dois Teixeiras na zona. O dinheiro estava numa lata dentro de um saco de plástico.
B.O.S: E os outros seis mil?
A.P: Três mil contos tinham sido gastos em viagens pelo Camilo Mortágua e pelo Palma Inácio. Andaram pelo México, Brasil e outras paragens. Os outros três mil foram depositados na conta bancária do Emídio Guerreiro, em França. Por causa disso, cheguei a falar com o subdirector da Polícia Judiciária Francesa, mas vi logo que era impossível recuperar o dinheiro. É que o Emídio Guerreiro era muito estimado em França, pertencera à Resistência Francesa durante a II Guerra Mundial.
B.O.S: O Palma Inácio foi preso mas fugiu...
A.P: Agora já se pode contar: eu comprei a serra que ele usou para fugir! Fi-lo para proteger o meu informador. Disse-me que o Palma Inácio queria uma serra. Comprei a serra e disse ao informador para metê-la dentro de um pão e fazê-la chegar às mãos do Palma Inácio numa das visitas da irmã.
Decidi fazê-lo porque, para além de proteger o informador, tinha o Palma Inácio completamente controlado. Ele não entrava em Portugal sem que eu soubesse. A prova disso é que, tendo entrado mais tarde, foi imediatamente preso na Avenida Duque de Ávila, em Lisboa, quando estava a preparar os seus homens para assaltar um banco na Chamusca. Foram todos presos.
Eu sabia tudo quanto se passava na LUAR. Depois do 25 de Abril, prenderam o Moura Dinis, acusando-o de ser o meu informador. Mas não era. O Moura Dinis foi preso em Caxias sem culpa nenhuma. Os meus informadores eram outros... (...)
HISTÓRIAS SECRETAS DA PIDE/DGS: o golpe de 25 de Abril, 26 Out 2003
E eis-nos que chegou o mês de Abril de 1974. Dia 25, o golpe de Estado que derrubou um regime com cerca de meio século de existência. Anteriormente: o golpe falhado das Caldas (16 de Março). Falhado, mas um importante prenúncio.
Debrucemo-nos, então, nas palavras de Óscar Cardoso.
ENTREVISTA COM ÓSCAR CARDOSO
Bruno Oliveira Santos: Que acções foram adoptadas para fazer abortar o golpe das Caldas?
Óscar Cardoso: Foi tudo muito fácil. Accionou-se o dispositivo militar e aquela movimentação parou toda.
B.O.S: A PIDE prendeu todos os spinolistas e o MFA passou a ser controlado pela facção esquerdista.
O.C: Isso não é bem assim. A PIDE nunca prendeu militares. Foram os próprios militares que prenderam os seus colegas golpistas. O único momento em que as coisas não se passaram dessa forma foi por causa de uma reunião que estava convocada para 16 de Março em casa do Almeida Bruno. Ora, como eu morava perto, no Monte Estoril, os militares pediram-me para deitar a mão ao Almeida Bruno e aguentar as coisas enquanto eles não chegassem. Dirigi-me então para lá. Ele morava num bloco com vários apartamentos. Já estavam todos lá dentro. Identifiquei-me então como inspector-adjunto da DGS a um morador do prédio e pedi-lhe para me deixar telefonar para a António Maria Cardoso. Já não sei com quem falei, mas lembro-me de ter dito ser necessário os militares virem depressa porque os outros já estavam todos reunidos e eu não podia fazer nada sozinho. E vim para a rua. Entretanto, saiu de casa do Almeida Bruno o capitão Farinha Ferreira. Eu disse-lhe o que estava ali a fazer e enganei-o dizendo que aquilo estava tudo cercado, que havia militares em vários telhados vizinhos e que, por isso, era melhor para ele manter a calma. Contudo, ele estava excitadíssimo, mas não havia maneira de acalmá-lo. Disse-lhe: Eu não lhe quero fazer mal nenhum, mas olhe que os tipos que estão nos telhados ainda lhe dão um tiro!... Pedi-lhe então para se encostar a uma árvore, abraçando-a, e pus-lhe as algemas. Dali ele já não saía. Só se arrancasse a árvore pela raiz! E o tipo diz-me: Senhor inspector, eu sou um oficial do Exército e nunca me senti em toda a minha vida tão humilhado como neste momento. Disse-lhe que, desde que ele me desse a sua palavra de honra em como não saía dali, eu lhe tirava as algemas. Respondeu-me que sim e eu tirei-lhe as algemas. Entretanto chegaram os militares e levaram-nos a todos para o governo militar de Lisboa.
Também me mandaram ir prender o major Manuel Monge, que morava ali para Miraflores. Eu cheguei lá com mais dois agentes, bati à porta e a mulher disse-me que ele não estava. Respondi-lhe que tínhamos de verificar. Entrámos então na residência, abrimos todas as divisões e verificámos que uma delas estava fechada. A mulher do Monge disse que era o quarto da criada. Está bem, minha senhora, mas temos de verificar- respondi-lhe.
Mas também não estava lá ninguém. Parece que o Monge estava pendurado na varanda... Se nós estivessemos muito empenhados naquela operação, teríamos sido mais rigorosos e provavelmente o Monge não se escapava. A verdade é que estávamos ali todos um bocado contrariados. Olhe, quem conta este episódio é o Otelo no livro Alvorada em Abril. Escreveu lá, por outras palavras, que o inspector Óscar Cardoso revistou a casa, sempre com toda a correcção, mas a dada altura perdeu o verniz e insinuou que o major Monge estaria na cama com a criada... Ora, não foi nada disso, é tudo mentira.
B.O.S: Conheceu o Otelo?
O.C: O Otelo estudou comigo no Liceu Camões, mas depois perdi-lhe o rasto. Até ao 25 de Abril... A última vez que o vi foi em Luanda, em 1992. Eu tinha constituído com um sócio uma empresa que vendia aviões, e estava justamente em Angola a negociar a venda de aviões. Sabe que aquela malta do MPLA sempre me tratou com toda a correcção. Ora, no hotel onde eu estava hospedado vi o Otelo. E vi também o general Tomé Pinto. Não quer dizer que estivessemos juntos, mas vi-os lá. E o Otelo vinha todo lançado para me cumprimentar! Eu é que nem o cumprimentei a ele nem ao general Tomé Pinto, que foi meu comandante de Batalhão. Mais tarde, expliquei pessoalmente ao general Tomé Pinto que só não o cumprimentei para não o comprometer.
B.O.S: A PIDE ou o Governo já sabiam que ia ocorrer uma revolução a 25 de Abril?
O.C: É claro que sabiam. Principalmente depois do golpe das Caldas, a 16 de Março, controlávamos todos os movimentos dos militares subversivos. São eles próprios que hoje o dizem. Sabe o que é que nos enganou? Estávamos convencidos que o Spínola dominava a situação. É que o Spínola ainda nos inspirava alguma confiança, não era comunista. Sabíamos que ia dar-se o 25 de Abril, o que não sabíamos é que o 25 de Abril teria o desfecho que teve...
B.O.S: Acha que Marcello Caetano pode ter combinado com Spínola o 25 de Abril?
O.C: Tenho praticamente a certeza. Na manhã do dia 25 o director da PIDE, major Silva Pais, estabeleceu um contacto telefónico com Marcello Caetano, que já estava no Quartel do Carmo, e acordaram que uma brigada da polícia iria buscar o presidente do Conselho. Eu, o Sílvio Mortágua, o Abílio Pires e o Agostinho Tienza e eu. O Pires foi no seu próprio carro, atrás de nós. Seguimos em dois carros para que, em caso de necessidade, um deles pudesse executar uma qualquer manobra de diversão. Íamos esperar o presidente do Conselho à Rua do Carmo. Existe uma ligação- eu não quero ser romanesco e dizer que há uma passagem secreta- entre o Quartel do Carmo e a Rua do Carmo. E essa ligação ainda deve existir hoje, concerteza. O major Silva Pais combinou o nosso encontro com Marcello Caetano para esse local. Seguindo as suas instruções, parámos o carro mais ou menos a meio da Rua do Carmo, uns metros acima dos pilares do elevador de Santa Justa. Como o Marcello nunca mais aparecia, eu disse aos outros para permanecerem ali, subi a Rua do Carmo, virei na Rua Garrett, subi a Calçada do Sacramento e apresentei-me no Quartel do Carmo. Fui recebido pelo comandante-geral da GNR, que me conduziu até ao Marcello. Disse-lhe que estávamos à sua espera na Rua do Carmo, de acordo com o que havia sido combinado com o major Silva Pais e o Marcello respondeu-me que não era preciso porque já tinha tudo tratado com o general Spínola!...
B.O.S: Que horas eram?
O.C: Não posso precisar, mas ainda era de manhã.
B.O.S: Isso derruba a versão oficial, segundo a qual o Spínola só é contactado a meio da tarde, por iniciativa do Pedro Feytor Pinto, depois de falar com Marcello Caetano.
O.C: Sim, sim. Eu lembro-me de que era de manhã porque depois disso ainda fui almoçar com o Tienza. Encontrámos uma tasquinha aberta na Travessa do Ferragial e comemos uns pastéis de bacalhau.
B.O.S: É verdade que Marcello Caetano foi informado na madrugada de 25 de Abril de que a PIDE podia fazer calar o Rádio Clube Português, posto de comando do MFA, mas nunca se mostrou muito interessado em qualquer acção de contra-ataque?
O.C: O Marcello Caetano não tinha nada a ver com isso. Nós podíamos de facto calar o Rádio Clube Português, mas para isso não era preciso o Marcello para nada. Precisávamos era de um morteiro. Eu e o Alpoim Calvão tentámos encontrar um no Arsenal da Marinha, mas não estava lá ninguém. Se naquela altura tivéssemos arranjado um morteiro, talvez o 25 de Abril morresse ali. Não foi possível... Mas foi uma decisão do Alpoim Calvão, o Marcello não sabia de nada.
A dada altura, recebemos a informação que os militares de Cavalaria 7 vinham com carros de combate e autometralhadoras tomar a sede da PIDE. Era uma situação aborrecida porque ficávamos ali isolados, sem poder fazer nada. Então eu decidi bloquear os acessos à António Maria Cardoso, impedindo assim que os Payton de Cavalaria 7 chegassem lá. Pus um carro eléctrico na esquina da Rua Vítor Córdon com a Rua António Maria Cardoso, pus outro na entrada do Chiado Terrasse e pus ainda uma camioneta a tapar a Travessa dos Teatros.
Quando chegaram os militares a dizer que vinham tomar as instalações, eu, o meu director e o Alpoim Calvão fomos falar com eles e rapidamente os demovemos das suas intenções. Lá se foram embora...
B.O.S: Por que motivo aparece o Alpoim Calvão na António Maria Cardoso?
O.C: O Alpoim Calvão ia ser o próximo director-geral da PIDE. Era uma coisa que já se sabia.
B.O.S: Mas a verdade é que Marcello Caetano nunca esboçou o mínimo gesto de contra-ataque. O próprio Salgueiro Maia podia ter sido apanhado entre dois fogos no Largo do Carmo.
O.C: Nunca recebemos na PIDE qualquer ordem para atacar o Salgueiro Maia e as tropas estacionadas no Carmo. O que se esperava, aliás, era que as tropas fiéis ao governo pusessem cobro áquela situação irregular. Não puseram... E repare que a GNR aquartelada no Carmo era, só por si, uma força, um esquadrão de Cavalaria que tinha certamente autometralhadoras e que, sem necessitar de mais ninguém, podia acabar com aquilo. O Marcello Caetano é que nunca permitiu que a PSP ou a GNR actuassem. Se tivesse dado ordens concretas à PSP e à GNR nesse sentido, aquilo acabava tudo em cinco minutos.
B.O.S: Lembra-se da ocupação da sede da PIDE pelos militares?
O.C: As Forças Armadas só entraram na sede da PIDE no dia 26, dirigidas pelo comandante Costa Correia. Até essa altura, tinham permanecido no exterior, juntamente com a população que andava por ali aos berros. Olhe, uma das frases gritadas na altura era esta: Vamos deitar fogo a isto tudo! Isso era um grande problema porque nós tínhamos um depósito de gasolina com muitos milhares de litros, cuja existência não era certamente conhecida pela população. Se o depósito se incendiasse, ia o Chiado todo pelos ares...
Foi por isso que o nosso director-geral mandou dar uns tiros para o ar. Acredito que um ou outro agente, mais nervoso ou mais atemorizado com a situação, tenha atirado para baixo. Mas, como estava a contar-lhe a propósito do Costa Correia, ele chegou lá no dia 26 e disse-nos: A população está um bocado agitada. É melhor vocês entregarem as armas e serem evacuados para Caxias até as coisas serenarem. Repare que até isto suceder, nós tivemos todas as possibilidades de nos safarmos. Saíamos muitas vezes para tomar café, para ir ali ou acolá... Bom, a verdade é que aceitámos ser evacuados para Caxias, com a garantia de que a detenção era temporária, até a situação acalmar. Mal chegámos a Caxias, vimos que afinal as promessas feitas não eram para cumprir. Mandaram-nos entregar os relógios e os atacadores dos sapatos. Enfim, deram-nos o tratamento de um prisioneiro normal. Vimos logo que não íamos ficar ali só enquanto as coisas não acalmassem...
B.O.S: O director de serviços Pereira de Carvalho e muitos dos seus subordinados que trabalhavam na Secção Central ficaram mais algum tempo com os militares na António Maria Cardoso, entretidos com os arquivos...
O.C: Ficaram lá mais um mês, pelo menos.
B.O.S: E dormiam lá?
O.C: Eu não sei como é que as coisas se passaram. Não sei até se o Pereira de Carvalho não iria dormir a casa, porventura sob vigilância. Os militares revolucionários queriam fundamentalmente que eles lhes indicassem onde estavam os ficheiros, como estavam organizados...
B.O.S: Mas a PIDE queimara já muitos ficheiros.
O.C: Sim, sim.
B.O.S: E nenhum dos funcionários da polícia aproveitou a confusão da altura para levar ficheiros para casa?
O.C: Não. Sabe porquê? Os que queriam ficheiros pessoais já os tinham levado para casa há muito tempo. Aliás, isso é uma coisa que não dignifica muito a minha antiga organização, mas a verdade é que havia na PIDE alguns monstros sagrados muito dados a colecções de ficheiros pessoais. (...)
PVDE-PIDE-DGS: sites, 26 out 2003
Para complemento de informação, disponibilizamos os seguintes sites:
http://sis.pt/historia/pvde.htm
http://www.sis.pt/historia/pide-dgs.htm
Índice de hoje
- Dans la Suisse de 2005, la vie sauvage explose de santé (Le Temps, Genève)
-Psicoanálisis a lo Bush: el "sí" y el "no" de Putin (Agência Novosti, Moscovo)
-Presença de gases pode indicar vida em Marte (BBC Brasil)
-Descentralização por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa)
-Psicoanálisis a lo Bush: el "sí" y el "no" de Putin (Agência Novosti, Moscovo)
-Presença de gases pode indicar vida em Marte (BBC Brasil)
-Descentralização por Vasco Pulido Valente (Público, Lisboa)
Dans la Suisse de 2005, la vie sauvage explose de santé
Le Temps
por Serge Jubin
«Toute intrusion humaine dans l'habitat de la faune sauvage est source de dérangement.» Pourtant, le garde-faune neuchâtelois Christian Zbinden sillonne depuis vingt-trois ans cet habitat forestier. Il observe, traque, compte et régule les populations de chamois, de chevreuils, de sangliers, de bouquetins, de renards ou de lynx. La délicate ambiguïté de sa tâche illustre le rapport ambivalent de la gent humaine avec un gibier dont l'état de santé est unanimement considéré comme excellent en Suisse.
Christian Zbinden marche à un bon rythme dans le coteau enneigé des Rochers des Miroirs qui surplombe les gorges de l'Areuse, dans la réserve du Champ-du-Moulin, au-dessus de Boudry, à un saut de puce du célèbre Creux-du-Van. Il s'arrête souvent, observe le pelage noir des chamois immobiles qui le regardent passer sans broncher. Il s'émerveille devant l'impressionnant maillage de traces dans la neige, «le dictionnaire des ânes», rigole-t-il, reprenant la formule d'Archibald Quartier, légendaire inspecteur neuchâtelois de la chasse qui avait introduit en douce en 1965 quatorze bouquetins au Creux-du-Van. Il subsiste quinze descendants et, parmi eux, le plus vieux bouquetin de Suisse âgé de 23 ans.
«Même en pleine journée, ça fourmille dans la forêt», susurre Christian Zbinden, dans un environnement pourtant parfaitement silencieux. Il emboîte le pas d'une trace fraîche de renard, montre, dans la côte à sa gauche, celle de bouquetins et, au détour d'un replat, le labourage opéré par les sangliers, en quête de faines. Soudain, le garde-faune se penche sur une empreinte, souffle le duvet de neige: «C'est le lynx. Ils sont deux dans le secteur. L'un a marché ici ce matin. Ils empruntent ce passage une fois par semaine.» Plus loin, sous un gros rocher, la neige tassée indique que le lynx s'est couché. On distingue jusqu'aux coussinets des pattes. L'animal restera invisible.
Christian Zbinden dit l'avoir vu, l'an passé. Et de regretter sa «traque», pas par les braconniers ou les paysans, mais par les spécialistes. «C'est aussi ce que nous faisons ici, avoue-t-il. Qu'on le laisse en paix!» Sans colère, mais en n'oubliant personne, le garde-faune lâche une pique à l'encontre de tous ceux qui perturbent «sa» faune. «Les forestiers laissent sur place les rejets de leurs coupes qui mettent trente ans à se décomposer et perturbent le déplacement de la faune; les chasseurs doivent régulièrement être remis à l'ordre; les paysans posent des clôtures électrifiées, même dans le périmètre de la réserve; le pire, ce sont les chiens des promeneurs, qu'on incite à venir sous couvert de tourisme doux. Et moi qui dois faire le gendarme, dans un environnement où la tolérance est de moins en moins de mise!»
L'appréciation de la vie sauvage dans nos contrées est donc source d'équivoque. La forêt gagne en surface et la sylviculture en fait un habitat prisé de la grande faune, qui se reproduit de manière régulée. L'harmonie apparente est pourtant fragile, mise à mal par des intérêts divergents.
Gardiens du temple, les inspecteurs de la faune rappellent qu'il y a un demi-siècle les ongulés sauvages étaient à l'agonie. Et que, grâce à leur gestion des prélèvements, les populations sont en expansion régulée. Tous brandissent des courbes qui attestent d'un gibier au mieux de sa forme.
«Notre souci, c'est le lièvre», concède l'inspecteur Arthur Fiechter. L'animal, qui pullulait dans les années 1960, a été la cible favorite des chasseurs. Vivant entre la forêt et les zones construites, il est victime de la mécanisation agricole et des fauches répétées. Mais aussi de l'urbanisation en expansion, de la circulation routière et des chiens. «Un faisceau d'actions anthropiques (ndlr: dues à l'homme)», nuance Evelyne Marandaz, du Service romand de vulgarisation agricole, lorsqu'on pointe un doigt un peu trop accusateur sur les paysans. Les jachères agricoles sont «un pas dans la bonne direction», note Arthur Fiechter, qui rêve «d'îlots bocagers au milieu des cultures permettant au lièvre de se réfugier et de se déplacer en sécurité».
Le lièvre n'est pas la seule source de conflit entre défenseurs de la faune et exploitant de l'environnement à des fins économiques. Le cerf et le chevreuil sont les ennemis des forestiers, car ils endommagent les arbres. Lorsqu'il sort de la forêt, le sanglier cause des dommages aux cultures qui nécessitent de conséquentes indemnisations. Parfois même jusqu'à l'excès: la récolte détruite est remboursée, puis, sur la même surface, le labourage hivernal du sanglier qui va se nourrir génère un autre subside.
A condition d'user de nuances et de diplomatie, en écartant de notables exceptions, un équilibre s'est dessiné dans et autour de la forêt. Même avec le lynx, qui «reste dans les limites avec lesquelles les agriculteurs ont appris à vivre», dit Evelyne Marandaz.
Les spécialistes de la faune estiment suffisamment bon l'état de l'habitat forestier et des populations d'ongulés sauvages pour permettre le retour du loup. Mais, instantanément, les passions se déchaînent. A témoin, l'appréciation de Marco Giacometti, secrétaire de Chasse Suisse: «Les quelque 30 000 chasseurs suisses s'engagent en faveur de l'équilibre et de la régulation. Les taxes de leurs permis financent le monitoring de la faune. S'ils peuvent vivre avec le lynx qui tue environ un chevreuil ou un chamois par semaine, ils n'acceptent pas le retour du loup sans un concept de régulation à moyen et long terme. Un loup solitaire ne pose pas de problème, nous en avons la démonstration aux Grisons. Il faut par contre craindre l'établissement de meutes.»
L'ours n'est plus qu'à 30 kilomètres des Grisons
Des populations se développent en Autriche et en Italie, en attendant de poursuivre leur marche vers l'ouest.
por Albertine Bourget
«Dans quelques années, on va voir les premiers ours arriver en Engadine, dans les Grisons.» La certitude du biologiste Urs Breitenmoser, à la tête du KORA, le bureau des grands prédateurs à Berne, n'est pas isolée. «Le retour de l'ours est tout à fait plausible, même s'il est impossible de dire quand il aura lieu. Après tout, il ne se trouve qu'à 30 kilomètres à vol d'oiseau de la Suisse», rappelle le zoologue Christoph Jaeggi, collaborateur à la section chasse et faune sauvage de l'Office fédéral des forêts (Buwal). Dans le sillage du lynx et du loup, le grand prédateur, protégé en Suisse, pourrait donc faire son retour, sans que l'on puisse dire quand exactement.
Le dernier ours brun établi en Suisse a été abattu en Engadine en 1904; et c'est en 1923 qu'un ours est aperçu pour la dernière fois. «Le Parc national a été mis en place parce qu'on pensait qu'il restait des ours», souligne Urs Breitenmoser. Il n'en restait pas, mais une petite population a survécu non loin de là en Italie, au Trentin. En 1999, des ourses ont été amenées de Slovénie pour renforcer les effectifs italiens. Depuis, des mouvements ont été observés près de la frontière. «Mais les montagnes sont hautes, et l'on ne pourra parler d'ours en Suisse que lorsque les femelles suivront les mâles.»
Les associations comme le WWF et Pro Natura se penchent déjà sur ce retour hypothétique en préparant des campagnes d'information et des études, comme celle réalisée en 1993 par le WWF sur l'habitat favorable à l'ours en Suisse.
Comme pour les autres grands prédateurs, les principaux conflits à prévoir en cas de retour concernent le bétail. Toutefois, les associations et les biologistes s'appuient sur le cas autrichien – une petite trentaine d'ours en provenance de Yougoslavie y vit dans les Alpes – pour affirmer que le retour peut être bien vécu. «L'acceptation de l'ours dépendra des dégâts qu'il fera: en Autriche, où pour l'instant il n'y a pas trop de dégâts hormis sur les arbres fruitiers, l'ours est plutôt bien accepté, selon Christoph Jaeggi. Evidemment, s'il s'attaque au bétail, là ça va faire problème.»
Les prédateurs, entre peur et fascination
La majorité de la population se dit favorable au retour des carnassiers. Et fantasme plus que jamais sur le loup.
por Albertine Bourget
Le grand méchant loup est-il encore ancré dans l'imaginaire collectif? Pour le savoir, l'Institut de sociologie de l'Université de Berne et la chaire de politique et économie forestière de l'EPF de Zurich ont mené en 1997 une enquête sur la perception des grands prédateurs. Interrogés sur leur tolérance au retour naturel du loup et de l'ours, et à la présence du lynx en Suisse, 74% des sondés ont dit souhaiter continuer à accueillir le lynx, tandis que 57% étaient favorables au loup et une petite majorité, de 52%, à l'ours. Dans l'ensemble, les jeunes se sont montrés plus disposés à l'égard des grands carnassiers que les personnes âgées, et les citadins plus que les campagnards. Les italophones se sont affichés nettement plus pro-loup que les francophones et les germanophones. Parce que, explique aujourd'hui Willi Zimmermann, chercheur à l'EPF, ils sont favorablement influencés par la légende de Romulus et Remus.
Le sauveur de Mowgli
Le loup reste, aujourd'hui, le prédateur qui a «la polarisation la plus forte et la plus ambivalente», bref qui fascine le plus, souligne Urs Breitenmoser, à la tête du KORA, le bureau des grands prédateurs à Berne. Parce que, rappelle le biologiste Jean-Marc Landry, auteur de Pourquoi craindre le loup et ex-responsable du projet «Loup Suisse» pour le Bas-Valais, il partage avec l'homme, depuis des millénaires, des traits communs, intelligence, vie en meute et fidélité à la femelle. Quel autre animal aurait pu élever Mowgli? Et le chien, ce meilleur ami de l'homme, ne vient-il pas du loup? C'est avec l'avènement de la civilisation judéo-chrétienne que le loup devient l'incarnation du mal, «un animal-miroir qu'on utilise comme bouc émissaire» selon Jean-Marc Landry. Pendant des siècles, contes, chansons et légendes mettent en garde contre le canidé et attisent la peur populaire, comme lors de l'Inquisition.
Avec l'industrialisation et l'urbanisation, la polarisation se fait plus complexe. Le loup devient cet être mythique des grands espaces, célébré par des écrivains comme Jack London qui se donnait d'ailleurs le surnom de «Wolf» et plus récemment dans le film Danse avec les loups de Kevin Costner. Dans une société déconnectée de la nature, il symbolise «la part sauvage refoulée par l'homme». Alors que la Suisse a une nature totalement maîtrisée, l'homme utilise le fantasme du loup pour sortir du quotidien, explique Jean-Marc Landry. «On cherche la nature, le risque», souligne Willi Zimmermann.
Face au phénomène, l'étude de l'EPF définit trois types d'individus: l'opposant fidèle aux traditions, qui voit dans le loup une remise en question du processus évolutif de la civilisation; le militant postmoderne qui salue dans ce carnassier un combattant et un résistant à la civilisation; et le partisan ambivalent (majoritaire), qui se montre en principe favorable à la présence d'un animal symbole de l'ambivalence entre l'attachement à des valeurs traditionnelles et la recherche individuelle d'un nouveau tissu de valeurs, mais qui peut changer d'avis si la bête devait lui poser problème.
«Accepter le retour du loup traduit une nouvelle vision de la nature»
Naturaliste et producteur de La Salamandre, la «revue des curieux de nature», Julien Perrot rejette la régulation opérée par l'homme en fonction de ses intérêts.
Propos recueillis par Serge Jubin
Le Temps: Après avoir été en voie d'extermination, la grande faune sauvage est en expansion. Ne fait-on pas de la surprotection?
Julien Perrot: D'un point de vue général, en Suisse comme en Europe, la nature est en mauvais état. Le cas particulier du grand gibier constitue une exception. Qui s'explique notamment par les intérêts d'une partie de la population. Mais la protection n'est pas la même pour tous: voyez le lièvre, en grand danger. Maintenir sa chasse est consternant.
– Que vous inspire la notion de gestion de la faune? Est-elle nécessaire pour respecter les équilibres?
– J'ai l'impression qu'on gère les populations de chamois et de chevreuils comme des troupeaux de vaches ou de moutons. Si on accepte que des animaux sauvages soient présents dans nos forêts et nos montagnes, qu'on les laisse se débrouiller, la nature trouve elle-même ses équilibres. En même temps, je comprends qu'un agriculteur n'apprécie pas les dégâts commis par les sangliers et que les forestiers se plaignent des atteintes des chevreuils ou des cerfs aux arbres, ce d'autant qu'une forte pression économique pèse sur eux. Du coup, l'action des chasseurs trouve sa justification. Ce pourrait être le job du loup!
– Justement, les spécialistes jugent la santé de la faune sauvage suffisamment bonne pour permettre le retour du loup.
– Le loup a sa place dans nos contrées. A condition d'accompagner son retour de mesures de prévention. Sinon, on court à la catastrophe avec des braconnages et des conflits. Ce sera un choix politique: la Suisse, pays riche, se donne-t-elle les moyens, financiers notamment, d'avoir une nature sauvage ou décide-t-elle qu'il n'y a pas de place pour le loup? Le loup est l'archétype de la nature sauvage, qui échappe à nos lois. Il est déstabilisant. Le fait de l'avoir exterminé a été considéré comme un pas vers la modernité. C'est un vrai défi d'accepter son retour. C'est une autre vision de la nature, dans laquelle le prédateur a sa place. La forêt, du coup, redevient beaucoup plus qu'une usine à bois ou un parc à détente.
– Dans l'espace forêt, les intérêts sont multiples, entre ceux des naturalistes, des chasseurs, des forestiers, des paysans, des promeneurs ou du tourisme. L'harmonie est-elle possible?
– Le retour du loup est une belle occasion de tous se mettre autour d'une table pour discuter. Dans les Abruzzes italiennes, parcourues par les loups, il y a aussi beaucoup de cerfs. Ce n'est pas parce que le loup arrive que les chevreuils vont disparaître. Tout au plus seront-ils localement moins abondants, ce qui ravira les forestiers. Il faut que les chasseurs acceptent que la nature n'est pas leur propriété et que le loup était là bien avant eux.
por Serge Jubin
«Toute intrusion humaine dans l'habitat de la faune sauvage est source de dérangement.» Pourtant, le garde-faune neuchâtelois Christian Zbinden sillonne depuis vingt-trois ans cet habitat forestier. Il observe, traque, compte et régule les populations de chamois, de chevreuils, de sangliers, de bouquetins, de renards ou de lynx. La délicate ambiguïté de sa tâche illustre le rapport ambivalent de la gent humaine avec un gibier dont l'état de santé est unanimement considéré comme excellent en Suisse.
Christian Zbinden marche à un bon rythme dans le coteau enneigé des Rochers des Miroirs qui surplombe les gorges de l'Areuse, dans la réserve du Champ-du-Moulin, au-dessus de Boudry, à un saut de puce du célèbre Creux-du-Van. Il s'arrête souvent, observe le pelage noir des chamois immobiles qui le regardent passer sans broncher. Il s'émerveille devant l'impressionnant maillage de traces dans la neige, «le dictionnaire des ânes», rigole-t-il, reprenant la formule d'Archibald Quartier, légendaire inspecteur neuchâtelois de la chasse qui avait introduit en douce en 1965 quatorze bouquetins au Creux-du-Van. Il subsiste quinze descendants et, parmi eux, le plus vieux bouquetin de Suisse âgé de 23 ans.
«Même en pleine journée, ça fourmille dans la forêt», susurre Christian Zbinden, dans un environnement pourtant parfaitement silencieux. Il emboîte le pas d'une trace fraîche de renard, montre, dans la côte à sa gauche, celle de bouquetins et, au détour d'un replat, le labourage opéré par les sangliers, en quête de faines. Soudain, le garde-faune se penche sur une empreinte, souffle le duvet de neige: «C'est le lynx. Ils sont deux dans le secteur. L'un a marché ici ce matin. Ils empruntent ce passage une fois par semaine.» Plus loin, sous un gros rocher, la neige tassée indique que le lynx s'est couché. On distingue jusqu'aux coussinets des pattes. L'animal restera invisible.
Christian Zbinden dit l'avoir vu, l'an passé. Et de regretter sa «traque», pas par les braconniers ou les paysans, mais par les spécialistes. «C'est aussi ce que nous faisons ici, avoue-t-il. Qu'on le laisse en paix!» Sans colère, mais en n'oubliant personne, le garde-faune lâche une pique à l'encontre de tous ceux qui perturbent «sa» faune. «Les forestiers laissent sur place les rejets de leurs coupes qui mettent trente ans à se décomposer et perturbent le déplacement de la faune; les chasseurs doivent régulièrement être remis à l'ordre; les paysans posent des clôtures électrifiées, même dans le périmètre de la réserve; le pire, ce sont les chiens des promeneurs, qu'on incite à venir sous couvert de tourisme doux. Et moi qui dois faire le gendarme, dans un environnement où la tolérance est de moins en moins de mise!»
L'appréciation de la vie sauvage dans nos contrées est donc source d'équivoque. La forêt gagne en surface et la sylviculture en fait un habitat prisé de la grande faune, qui se reproduit de manière régulée. L'harmonie apparente est pourtant fragile, mise à mal par des intérêts divergents.
Gardiens du temple, les inspecteurs de la faune rappellent qu'il y a un demi-siècle les ongulés sauvages étaient à l'agonie. Et que, grâce à leur gestion des prélèvements, les populations sont en expansion régulée. Tous brandissent des courbes qui attestent d'un gibier au mieux de sa forme.
«Notre souci, c'est le lièvre», concède l'inspecteur Arthur Fiechter. L'animal, qui pullulait dans les années 1960, a été la cible favorite des chasseurs. Vivant entre la forêt et les zones construites, il est victime de la mécanisation agricole et des fauches répétées. Mais aussi de l'urbanisation en expansion, de la circulation routière et des chiens. «Un faisceau d'actions anthropiques (ndlr: dues à l'homme)», nuance Evelyne Marandaz, du Service romand de vulgarisation agricole, lorsqu'on pointe un doigt un peu trop accusateur sur les paysans. Les jachères agricoles sont «un pas dans la bonne direction», note Arthur Fiechter, qui rêve «d'îlots bocagers au milieu des cultures permettant au lièvre de se réfugier et de se déplacer en sécurité».
Le lièvre n'est pas la seule source de conflit entre défenseurs de la faune et exploitant de l'environnement à des fins économiques. Le cerf et le chevreuil sont les ennemis des forestiers, car ils endommagent les arbres. Lorsqu'il sort de la forêt, le sanglier cause des dommages aux cultures qui nécessitent de conséquentes indemnisations. Parfois même jusqu'à l'excès: la récolte détruite est remboursée, puis, sur la même surface, le labourage hivernal du sanglier qui va se nourrir génère un autre subside.
A condition d'user de nuances et de diplomatie, en écartant de notables exceptions, un équilibre s'est dessiné dans et autour de la forêt. Même avec le lynx, qui «reste dans les limites avec lesquelles les agriculteurs ont appris à vivre», dit Evelyne Marandaz.
Les spécialistes de la faune estiment suffisamment bon l'état de l'habitat forestier et des populations d'ongulés sauvages pour permettre le retour du loup. Mais, instantanément, les passions se déchaînent. A témoin, l'appréciation de Marco Giacometti, secrétaire de Chasse Suisse: «Les quelque 30 000 chasseurs suisses s'engagent en faveur de l'équilibre et de la régulation. Les taxes de leurs permis financent le monitoring de la faune. S'ils peuvent vivre avec le lynx qui tue environ un chevreuil ou un chamois par semaine, ils n'acceptent pas le retour du loup sans un concept de régulation à moyen et long terme. Un loup solitaire ne pose pas de problème, nous en avons la démonstration aux Grisons. Il faut par contre craindre l'établissement de meutes.»
L'ours n'est plus qu'à 30 kilomètres des Grisons
Des populations se développent en Autriche et en Italie, en attendant de poursuivre leur marche vers l'ouest.
por Albertine Bourget
«Dans quelques années, on va voir les premiers ours arriver en Engadine, dans les Grisons.» La certitude du biologiste Urs Breitenmoser, à la tête du KORA, le bureau des grands prédateurs à Berne, n'est pas isolée. «Le retour de l'ours est tout à fait plausible, même s'il est impossible de dire quand il aura lieu. Après tout, il ne se trouve qu'à 30 kilomètres à vol d'oiseau de la Suisse», rappelle le zoologue Christoph Jaeggi, collaborateur à la section chasse et faune sauvage de l'Office fédéral des forêts (Buwal). Dans le sillage du lynx et du loup, le grand prédateur, protégé en Suisse, pourrait donc faire son retour, sans que l'on puisse dire quand exactement.
Le dernier ours brun établi en Suisse a été abattu en Engadine en 1904; et c'est en 1923 qu'un ours est aperçu pour la dernière fois. «Le Parc national a été mis en place parce qu'on pensait qu'il restait des ours», souligne Urs Breitenmoser. Il n'en restait pas, mais une petite population a survécu non loin de là en Italie, au Trentin. En 1999, des ourses ont été amenées de Slovénie pour renforcer les effectifs italiens. Depuis, des mouvements ont été observés près de la frontière. «Mais les montagnes sont hautes, et l'on ne pourra parler d'ours en Suisse que lorsque les femelles suivront les mâles.»
Les associations comme le WWF et Pro Natura se penchent déjà sur ce retour hypothétique en préparant des campagnes d'information et des études, comme celle réalisée en 1993 par le WWF sur l'habitat favorable à l'ours en Suisse.
Comme pour les autres grands prédateurs, les principaux conflits à prévoir en cas de retour concernent le bétail. Toutefois, les associations et les biologistes s'appuient sur le cas autrichien – une petite trentaine d'ours en provenance de Yougoslavie y vit dans les Alpes – pour affirmer que le retour peut être bien vécu. «L'acceptation de l'ours dépendra des dégâts qu'il fera: en Autriche, où pour l'instant il n'y a pas trop de dégâts hormis sur les arbres fruitiers, l'ours est plutôt bien accepté, selon Christoph Jaeggi. Evidemment, s'il s'attaque au bétail, là ça va faire problème.»
Les prédateurs, entre peur et fascination
La majorité de la population se dit favorable au retour des carnassiers. Et fantasme plus que jamais sur le loup.
por Albertine Bourget
Le grand méchant loup est-il encore ancré dans l'imaginaire collectif? Pour le savoir, l'Institut de sociologie de l'Université de Berne et la chaire de politique et économie forestière de l'EPF de Zurich ont mené en 1997 une enquête sur la perception des grands prédateurs. Interrogés sur leur tolérance au retour naturel du loup et de l'ours, et à la présence du lynx en Suisse, 74% des sondés ont dit souhaiter continuer à accueillir le lynx, tandis que 57% étaient favorables au loup et une petite majorité, de 52%, à l'ours. Dans l'ensemble, les jeunes se sont montrés plus disposés à l'égard des grands carnassiers que les personnes âgées, et les citadins plus que les campagnards. Les italophones se sont affichés nettement plus pro-loup que les francophones et les germanophones. Parce que, explique aujourd'hui Willi Zimmermann, chercheur à l'EPF, ils sont favorablement influencés par la légende de Romulus et Remus.
Le sauveur de Mowgli
Le loup reste, aujourd'hui, le prédateur qui a «la polarisation la plus forte et la plus ambivalente», bref qui fascine le plus, souligne Urs Breitenmoser, à la tête du KORA, le bureau des grands prédateurs à Berne. Parce que, rappelle le biologiste Jean-Marc Landry, auteur de Pourquoi craindre le loup et ex-responsable du projet «Loup Suisse» pour le Bas-Valais, il partage avec l'homme, depuis des millénaires, des traits communs, intelligence, vie en meute et fidélité à la femelle. Quel autre animal aurait pu élever Mowgli? Et le chien, ce meilleur ami de l'homme, ne vient-il pas du loup? C'est avec l'avènement de la civilisation judéo-chrétienne que le loup devient l'incarnation du mal, «un animal-miroir qu'on utilise comme bouc émissaire» selon Jean-Marc Landry. Pendant des siècles, contes, chansons et légendes mettent en garde contre le canidé et attisent la peur populaire, comme lors de l'Inquisition.
Avec l'industrialisation et l'urbanisation, la polarisation se fait plus complexe. Le loup devient cet être mythique des grands espaces, célébré par des écrivains comme Jack London qui se donnait d'ailleurs le surnom de «Wolf» et plus récemment dans le film Danse avec les loups de Kevin Costner. Dans une société déconnectée de la nature, il symbolise «la part sauvage refoulée par l'homme». Alors que la Suisse a une nature totalement maîtrisée, l'homme utilise le fantasme du loup pour sortir du quotidien, explique Jean-Marc Landry. «On cherche la nature, le risque», souligne Willi Zimmermann.
Face au phénomène, l'étude de l'EPF définit trois types d'individus: l'opposant fidèle aux traditions, qui voit dans le loup une remise en question du processus évolutif de la civilisation; le militant postmoderne qui salue dans ce carnassier un combattant et un résistant à la civilisation; et le partisan ambivalent (majoritaire), qui se montre en principe favorable à la présence d'un animal symbole de l'ambivalence entre l'attachement à des valeurs traditionnelles et la recherche individuelle d'un nouveau tissu de valeurs, mais qui peut changer d'avis si la bête devait lui poser problème.
«Accepter le retour du loup traduit une nouvelle vision de la nature»
Naturaliste et producteur de La Salamandre, la «revue des curieux de nature», Julien Perrot rejette la régulation opérée par l'homme en fonction de ses intérêts.
Propos recueillis par Serge Jubin
Le Temps: Après avoir été en voie d'extermination, la grande faune sauvage est en expansion. Ne fait-on pas de la surprotection?
Julien Perrot: D'un point de vue général, en Suisse comme en Europe, la nature est en mauvais état. Le cas particulier du grand gibier constitue une exception. Qui s'explique notamment par les intérêts d'une partie de la population. Mais la protection n'est pas la même pour tous: voyez le lièvre, en grand danger. Maintenir sa chasse est consternant.
– Que vous inspire la notion de gestion de la faune? Est-elle nécessaire pour respecter les équilibres?
– J'ai l'impression qu'on gère les populations de chamois et de chevreuils comme des troupeaux de vaches ou de moutons. Si on accepte que des animaux sauvages soient présents dans nos forêts et nos montagnes, qu'on les laisse se débrouiller, la nature trouve elle-même ses équilibres. En même temps, je comprends qu'un agriculteur n'apprécie pas les dégâts commis par les sangliers et que les forestiers se plaignent des atteintes des chevreuils ou des cerfs aux arbres, ce d'autant qu'une forte pression économique pèse sur eux. Du coup, l'action des chasseurs trouve sa justification. Ce pourrait être le job du loup!
– Justement, les spécialistes jugent la santé de la faune sauvage suffisamment bonne pour permettre le retour du loup.
– Le loup a sa place dans nos contrées. A condition d'accompagner son retour de mesures de prévention. Sinon, on court à la catastrophe avec des braconnages et des conflits. Ce sera un choix politique: la Suisse, pays riche, se donne-t-elle les moyens, financiers notamment, d'avoir une nature sauvage ou décide-t-elle qu'il n'y a pas de place pour le loup? Le loup est l'archétype de la nature sauvage, qui échappe à nos lois. Il est déstabilisant. Le fait de l'avoir exterminé a été considéré comme un pas vers la modernité. C'est un vrai défi d'accepter son retour. C'est une autre vision de la nature, dans laquelle le prédateur a sa place. La forêt, du coup, redevient beaucoup plus qu'une usine à bois ou un parc à détente.
– Dans l'espace forêt, les intérêts sont multiples, entre ceux des naturalistes, des chasseurs, des forestiers, des paysans, des promeneurs ou du tourisme. L'harmonie est-elle possible?
– Le retour du loup est une belle occasion de tous se mettre autour d'une table pour discuter. Dans les Abruzzes italiennes, parcourues par les loups, il y a aussi beaucoup de cerfs. Ce n'est pas parce que le loup arrive que les chevreuils vont disparaître. Tout au plus seront-ils localement moins abondants, ce qui ravira les forestiers. Il faut que les chasseurs acceptent que la nature n'est pas leur propriété et que le loup était là bien avant eux.