<$BlogRSDUrl$>

segunda-feira, maio 31, 2004

Índice de hoje 

- Os americanos face ao declínio da Europa (Le Figaro, Paris)
- Al-Qaida contra 6 milhões de estrangeiros que vivem na Arábia Saudita (ABC, Madrid)
- Kerry propõe uma política externa "menos idealista" que a de Bush (ABC, Madrid)
- Falta privacidade no Gmail (Jornal do Brasil)

Os americanos face ao declínio da Europa 

Le Figaro

PAR HANS BERGSTRÖM *
Les Européens sont prompts à critiquer l'Amérique, mais l'on pourrait aussi se demander comment les Américains voient l'Europe. Aux Etats-Unis, on considère avant tout que l'Europe est le continent de la stagnation économique délibérément choisie. En 2003, en effet, la croissance des pays de l'UE était proche de zéro.

La rigidité du droit du travail freine l'initiative dans plusieurs pays de l'UE, en particulier en Allemagne et en France. La racoleuse Déclaration de Lisbonne qui proclamait, il y a quelques années, que l'Europe allait devenir la région du monde la plus compétitive en 2010 est risible aux yeux des Américains dont les gains de productivité crèvent régulièrement le plafond.

L'Amérique estime que l'Europe est trop repliée sur elle-même, à un point parfois dangereux. Pire encore, les Américains informés constatent qu'un antisémitisme rampant s'installe en Europe et que les partis xénophobes s'enracinent un peu partout dans le paysage politique ; même la paisible Scandinavie est touchée.

Sur le sujet de l'immigration, les Américains voient une Europe absolument incapable de mettre sur pied une politique qui favorise le dynamisme et la diversité plutôt que d'attiser les antagonismes et de gonfler les dépenses publiques. C'est d'autant plus étrange pour eux qu'ils savent combien l'Europe, avec sa faible natalité, a besoin de nouveaux immigrants.

L'attitude de l'Europe vis-à-vis des rogue states, des Etats voyous et du terrorisme international renforce cette impression de narcissisme teinté d'autosatisfaction. Les Américains peuvent avoir entre eux des divergences sur la politique à l'égard de l'Irak, mais ils savent que leur pays doit assumer son rôle de grande puissance entre le Pakistan et l'Inde, en Corée du Nord, au Proche-Orient, à Taïwan et ailleurs. «C'est la jungle !», ont coutume de dire les Américains : tous les problèmes et les conflits ne peuvent selon eux être résolus par des négociations courtoises et interminables qui ont la faveur des Européens.

L'Allemagne et la France étaient opposées à l'usage de la force contre Saddam Hussein, mais n'avaient rien à proposer pour se débarrasser du boucher de Bagdad. «Nous ne sommes même pas prêts à faire face à un conflit sur notre propre continent», se désolait le président polonais Aleksander Kwasniewski. C'est l'Amérique que les musulmans de Bosnie remercient pour les avoir protégés du massacre, pas l'UE. L'Europe consacre moitié moins d'argent à la défense que l'Amérique, avec pour conséquence une puissance militaire dix fois moindre, soulignait Pat Cox, le président du Parlement européen.

Aux yeux des Américains, le recul de l'Europe dans le domaine scientifique aggrave sa faiblesse militaire. Deux tiers des prix Nobel de ces 25 dernières années sont américains et une bonne partie du tiers restant a travaillé ou travaille dans une université américaine.

D'après le magazine Time, 400 000 chercheurs européens sont aujourd'hui aux Etats-Unis. L'insuffisance de financement, une bureaucratie si tatillonne et une hiérarchie qui étouffe la curiosité et la créativité sont les obstacles rencontrés par les scientifiques européens.

On peut aussi ajouter l'économie. Si 60% des nouveaux médicaments sont développés aux Etats-Unis (contre 40% seulement il y a dix ans), c'est en partie à cause du contrôle des prix et d'autres dispositifs tout aussi maladroits. Cette stérilité et cette inertie rendent l'Europe de moins en moins attractive pour les Américains.

Aussi se tournent-ils dans d'autres directions, la Chine avec son 1,3 milliard d'habitants et son taux de croissance de 8 à 10% bon an mal an et l'Inde avec 1,1 milliard d'habitants et un taux de croissance de 6%.

Alors que la population des Etats-Unis tend à croître grâce à sa natalité et à l'apport d'un large flot d'immigrants, l'Europe vieillit ; elle ne représente guère plus de 4% de la population mondiale, et cette proportion va en diminuant.

Le changement démographique en cours aux Etats-Unis se répercute sur l'évolution sociologique du pays. Avec une immigration, qui est maintenant essentiellement originaire d'Amérique latine et d'Asie, l'héritage européen se fait moins sentir.

De même, la politique intérieure américaine est orientée surtout vers le sud et l'ouest du pays, des régions qui sont tournées respectivement vers l'Amérique latine et vers l'Asie ; non vers l'Europe. Depuis la chute de l'empire soviétique, l'Amérique est portée à s'intéresser moins que par le passé à la sécurité de l'Europe .

Le point de vue américain sur l'Europe est-il injuste ? C'est possible, mais pas plus que la description de l'Amérique par les médias européens. Mais si les Américains sont critiques à l'égard de l'Europe, ils savent aussi être autocritiques, et ce, bien plus que les Européens.

Ainsi que l'écrivait un rédacteur en chef européen à propos de la fuite des cerveaux vers les USA, «il est affligeant de constater que les Européens croient encore que leur société est la quintessence de la civilisation, tandis que les USA seraient sur la voie de la décadence. Et si c'était le contraire ?» Les Européens devraient envisager cette hypothèse, ne serait-ce que l'espace d'un instant, avant d'en revenir à leur aversion à l'encontre de tout ce qui est américain.

* Professeur associé de sciences politiques à l'université de Göteborg en Suède et ancien rédacteur en chef du Dagens Nyheter, le principal quotidien suédois. Copyright: Project Syndicate, mai2004. Traduit de l'anglais par Patrice Horovitz

Al-Qaida contra 6 milhões de estrangeiros que vivem na Arábia Saudita 

ABC

Tres de los cuatro terroristas que perpetraron el sangriento ataque contra un complejo residencial para extranjeros en Arabia Saudí lograron escapar, pese al despliegue realizado por las fuerzas especiales saudíes para poner fin al asalto de los guerrilleros islámicos, que provocó la muerte de 22 personas. El Ministerio del Interior señaló que se había detenido al jefe del comando terrorista, pero que los otros tres asaltantes escaparon utilizando a rehenes como escudos humanos.

Los terroristas huyeron del complejo residencial «amenazando a los rehenes con sus armas» hasta que consiguieron introducirse en un coche en el que se dieron a la fuga, señaló un comunicado del Ministerio del Interior, que insiste en que su prioridad fue «la seguridad» de las personas que residían en el complejo tomado por los terroristas.

Entre los muertos en el ataque hay ocho hindúes, tres filipinos, tres saudíes, dos ciudadanos de Sri Lanka, un norteamericano, un británico, un italiano, un sueco, un surafricano y un niño egipcio de diez años, según informó el Ministerio del Interior, que añadió que habían sido heridas otras veinticinco personas de distintas nacionalidades. Fue el saldo oficial de una de las más audaces acciones perpetradas por Al Qaida en Arabia Saudí.

Una pesadilla que se prolongó veinticinco horas. Y que no acabó hasta que tres helicópteros depositaron a comandos especiales sobre la azotea del inmueble en el que estaban atrincherados los terroristas. Ése fue el momento más atroz, porque los asaltantes degollaron a algunos de los rehenes que intentaban huir en la confusión. Según el testimonio de dos jordanos liberados, un italiano, un sueco y siete asiáticos fueros degollados por los secuestradores cuando iban a darse a la fuga.

Varios periódicos saudíes, además, aseguran que los atacantes arrojaron a un rehén desde la sexta planta, en la que se habían atrincherado en cuanto percibieron que las fuerzas saudíes se disponían a lanzar el asalto. El resto de las víctimas habrían muerto en los tiroteos efectuados por los terroristas contra los dos complejos residenciales que atacaron o durante los momentos de confusión del asalto de las fuerzas del orden.

Los cuatro terroristas comenzaron a sembrar el pánico en Al-Jobar el sábado por la mañana, al disparar contra las oficinas de varias compañías petroleras en una acción que provocó, según las autoridades saudíes, al menos diez muertos. La Embajada de Estados Unidos en Ryad anunció la muerte en esos ataques de un estadounidense y el Foreign Office confirmó que un británico había perdido la vida. Los diarios británicos de ayer contaban, por su parte, que el cuerpo de su compatriota fue arrastrado por las calles de la ciudad atado a la trasera de un vehículo.

Antes de lanzar el asalto final, las fuerzas de seguridad saudíes acordonaron las calles vecinas y cortaron la electricidad del edificio donde se atrincheró el comando. En el amanecer del domingo, unos cuarenta miembros de las fuerzas especiales vestidos con uniforme de camuflaje entraron en el edificio por el tejado, donde fueron depositados por helicópteros. Otros doscientos miembros de las fuerzas especiales de la Marina y unidades del Ejército se concentraron alrededor del complejo residencial, de donde fueron evacuados unos 60 residentes en vehículos blindados y ambulancias. Pero los terroristas consiguieron burlar ese impresionante cerco de seguridad utilizando a los rehenes como escudos humanos. Tan sólo uno de ellos pudo ser atrapado. Eso sí, según el Ministerio del Interior se trata de «un elemento muy importante» que habría actuado como líder del grupo.

El Foreign Office teme «nuevos ataques terroristas» en Arabia Saudita, por lo que desaconseja a los británicos que viajen a este país, aunque no ha pedido a los miles de nacionales que allí residen que abandonen el Reino. Por su parte, la Embajada estadounidense en Ryad exhortó a los cerca de 30.000 ciudadanos de EE.UU. que viven en el país a que se marchen.

«Contra los infieles»

El ataque presenta todos los indicios de ser una inquietante reaparición de Al Qaida en Arabia Saudí. Un comunicado atribuido a la red terrorista, cuya autenticidad aún no ha sido plenamente confirmada, reivindicó los ataques, que se producen un mes después del atentado en un complejo petrolero de Yanbú (al oeste del país) en el que murieron seis occidentales, empleados del grupo sueco-helvético ABB. En otro inquietante mensaje atribuido a Al Qaida y publicado también en internet, la organización terrorista afirma su determinación de «limpiar la península arábiga de infieles».

En la grabación difundida por la Red, un orador que se identificó como Abdul Aziz al-Muoqrin -jefe de Al Qaida en Arabia Saudí- afirmó que el ataque había sido parte de una campaña para expulsar a «los cruzados» de «la tierra del Islam». Y presumió de que el cuerpo de un norteamericano muerto en el ataque había sido arrastrado por las calles de Al-Jobar.

Esta reaparición de Al Qaida en Arabia Saudí puede tener consecuencias negativas sobre el precio del petróleo. En principio, el desenlace de la crisis tendría que haber dado por cerrado el episodio. Pero hoy más que nunca queda en pie el temor a que las autoridades saudíes sean incapaces de controlar a los extremistas y que este tipo de ataques se repita en el futuro. Arabia Saudí es un país muy rico, pero tiene una dependencia casi total de los 6 millones de extranjeros que trabajan en el petróleo y en el sector servicios.

Kerry propõe uma política externa "menos idealista" que a de Bush 

ABC

WASHINGTON. Aunque a cinco mil kilómetros de distancia, algunos tertulianos se atreven a opinar que el senador John F. Kerry es la versión americana de José Luis Rodríguez Zapatero, el aspirante demócrata a la presidencia de Estados Unidos ha empezado a adoptar una plataforma de política exterior con unos principios bastante más pragmáticos y en defensa del interés nacional que el idealismo pro-democracia asumido tanto por Bill Clinton como George W. Bush.

Dentro de un nuevo esfuerzo para distanciarse de su contrincante republicano, lo cual no se ha materializado todavía en los sondeos de intención de voto pese a la bajada de popularidad de Bush, el senador de Massachusetts se ha embarcado en una ofensiva de mítines y entrevistas para dejar claro que nadie le gana a la hora de defender la seguridad de Estados Unidos.

Según Kerry, de llegar a la Casa Blanca insistirá menos en la idea de exportar democracia a países como Pakistán, Arabia Saudí, Egipto, China y Rusia, concentrándose en otras prioridades menos idealistas.

Rusia, China, Pakistán...

En unas comentadas declaraciones al Washington Post, el candidato demócrata ha recalcado que asegurar las armas no convencionales de Rusia, integrar a China en la economía mundial, lograr mayor control en el arsenal nuclear de Pakistán o conseguir mejor cooperación antiterrorista por parte de Arabia Saudí son cuestiones mucho más revelantes para Estados Unidos que la promoción en esas naciones de derechos humanos y valores democráticos.

Según Kerry, «a veces disponemos de una mano de cartas que no nos permite hacer todo lo que queremos hacer al mismo tiempo».

Ante los deseos crecientes dentro del Partido Demócrata de ofrecer como incentivo electoral una fecha tope para la retirada de las tropas de Estados Unidos en Irak, el senador Kerry ha rechazado tal posibilidad, que considera una mala idea en la actual situación de anarquía y vacío de autoridad.

A su juicio, el calendario de la presencia militar del Pentágono en Irak debe venir dictado por los éxitos a la hora de establecer un Gobierno democráticamente elegido y un clima de seguridad y estabilidad.

John F. Kerry también ha renovado sus críticas de campaña contra la Administración Bush, empezando por cuestionar toda la retórica presidencial de promover en el mundo libertad y democracia que se ha multiplicado con motivo del 60 aniversario del desembarco de Normandía.

En declaraciones al New York Times, el candidato ha denunciado que la obsesión «casi miope» de la Casa Blanca con Irak ha rebajado la seguridad de los estadounidenses, dando tiempo y oportunidad para que países como Corea del Norte o Irán pueden acelerar la construcción de arsenales nucleares.El ganador de las primarias demócratas tampoco ha dudado en describir como una auténtica porquería los esfuerzos para la reconstrucción política y económica de Irak, dentro de un panorama que en su opinión cada vez tiene más similitudes con Vietnam.

Nuevo Gobierno de Irak

El senador cree que la Administración Bush ha terminado por hacerle caso al compartir la formación de nuevo Gobierno en Irak con Naciones Unidas: «Un cambio considerable para un Gobierno que nunca hubiera cedido nada a una institución exterior».

Con todo, el senador Kerry no se queda a la zaga de ese patriotismo ejemplar fomentado por la Administración Bush. Según el candidato demócrata, «la idea de América, creo con orgullo y chovinismo, es la mejor idea que hemos desarrollado en este mundo».

Falta privacidade no Gmail 

Jornal do Brasil

SÃO FRANCISCO, EUA - O Senado da Califórnia aprovou, quinta-feira passada, uma lei para restringir o Gmail, webmail do Google com 1 GB de espaço gratuito, sob o argumento de que ele poderia colocar em risco a privacidade dos usuários.
O Senado aprovou a primeira lei deste tipo por 24 votos a favor e oito contra para limitar o alcance do serviço, lançado em abril em fase de teste.

A lei, que agora tem que ser aprovada pela Assembléia da Califórnia, impedirá que o Gmail armazene um registro de todos os e-mails, assim como obter informação pessoal a partir das mensagens, conteúdo que poderá ser repassado a terceiros.

- A legislação garantirá que nossas comunicações mais privadas continuem assim - disse a autora da medida, a democrata Liz Figueroa.

O Google assinalou, em um comunicado, que trabalharia com os legisladores para criar um produto que cumpra com os requerimentos de proteção de privacidade.

Pouco depois do lançamento do Gmail, uma coalizão de 28 organizações de todo o mundo pediu ao Google a sua suspensão, até que fosse esclarecida ou mudada sua política de privacidade.

O que mais preocupa estes grupos é o fato de que um software analisará o conteúdo das mensagens para oferecer publicidade de acordo com o assunto do e-mail.

O Gmail adverte, em suas condições de uso, que as mensagens que são apagadas ficarão guardadas no sistema até que a conta seja cancelada.

domingo, maio 30, 2004

Índice de hoje 

- Governo de Barcelona pagará aos proprietários que mantenham as matas limpas (La Vanguardia, Baecelona)
- Foi há 60 anos que os EUA salvaram a Europa; na guerra morreram 300 mil soldados americanos... (ABC, Madrid)

Governo de Barcelona pagará aos proprietários que mantenham as matas limpas 

La Vanguardia

Barcelona. (Redacción.) – “A los propietarios de los bosques no hay que darles subsidios, hay que pagarles por el trabajo hecho”, afirmó ayer el conseller de Medi Ambient, Salvador Milà, en la asamblea del Consorci Forestal de Catalunya (CFC) celebrada en Rajadell (Bages). El Pla General Forestal de Catalunya, que se prevé aprobar el año próximo, estipula incrementar la inversión en prevención de incendios para poder reducir el presupuesto destinado a extinción, informó un portavoz del CFC al terminar la asamblea. El Departament de Medi Ambient no ha precisado por ahora la cuantía de esta inversión.

Según un proyecto en que han colabrorado el CFC y técnicos de Medi Ambient, los propietarios forestales recibirán fondos a cambio del compromiso de mantener limpios sus bosques para reducir el riesgo de grandes incendios. Inspectores de Medi Ambient verificarán a posteriori que los propietarios mantienen los bosques en condiciones.

El conseller Milà anunció también que su departamento elaborará una nueva ley para regular el acceso al medio natural en Catalunya. La futura ley, adelantó Milà, ampliará la que está en vigor actualmente, que ya restringe el acceso de vehículos a zonas forestales.

Foi há 60 anos que os EUA salvaram a Europa; na guerra morreram 300 mil soldados americanos... 

ABC

por RAFAEL L. BARDAJÍ/
STEVEN Spielberg se equivocó en su oscarizada Salvar al soldado Ryan: América no desembarcó en las playas de Normandía para salvarse a sí misma. Los soldados norteamericanos vinieron a Europa para liberarla del totalitarismo nazi. Y también a imponer lo que consideraban moralmente más justo, elevado y eficaz, la democracia de libre mercado. Y lo hicieron por la fuerza, en contra de millones de alemanes, de un Gobierno francés colaboracionista y de los fascistas italianos, entre otros. Unos nueve mil soldados dieron su vida por abrir una cabeza de playa aquel 6 de junio de 1944 y más de ciento diez mil cruces dan prueba de la dureza de los combates en una veintena de cementerios a lo largo de la costa atlántica francesa. En total, trescientos mil jóvenes estadounidenses murieron en la Segunda Guerra Mundial. Su sacrificio no pudo tener un resultado mejor. Sin América, el resultado de la guerra habría sido otro muy distinto. Nadie contaba con la capacidad industrial para sostener el esfuerzo bélico ni, sobre todo, disfrutaba de la superioridad moral de estar luchando por la victoria de la libertad y la democracia, generosamente, fuera de su propia tierra.

Los teóricos de la geopolítica afirman que Estados Unidos luchó en defensa de sus propios intereses, que no eran otros que evitar una Europa controlada enteramente por Alemania y un Japón expansivo en el Pacífico. Y justifican sus tesis en el hecho de que Washington se mantuvo militarmente al margen hasta el ataque de Pearl Harbour en diciembre del 41. Sin embargo, olvidan algo más importante: que América nunca fue moralmente neutral y que estuvo apoyando materialmente, desde la distancia, la lucha contra Hitler. De hecho, el empeño por asegurar los Gobiernos democráticos en Europa les llevaría a un giro estratégico en su política exterior, evitando volver a encerrarse sobre ellos mismos, como sucedió tras su intervención en la Primera Guerra Mundial, y estableciendo la Alianza Atlántica, la primera institución de defensa colectiva de carácter permanente de toda la Historia.

Los Estados Unidos no sólo nos salvaron de nuestra Historia dos veces durante el Siglo XX, sino que se permitieron crear y defender un invernadero en el que dejar florecer la idea de una Europa unida. Sin las tropas americanas en Europa y sin el compromiso estratégico estadounidense durante la Guerra Fría, los europeos habríamos sucumbido a nuestros propios fantasmas o a las ambiciones de la Unión Soviética. Pero lo que obtuvimos fue, precisamente, todo lo contrario: prosperidad, libertad y el derrumbe del comunismo.

Es verdad que Estados Unidos, como cualquier nación, es capaz de lo mejor y también de cometer errores. Particularmente cuando sus elites dirigentes comulgan con los principios del realismo político, a caballo entre el pragmatismo y el cinismo. Así, por ejemplo, quienes han defendido «América lo primero», como los Henry Ford y Charles Lindberg antes del 41, o los Pat Buchanan de hoy día, querían una América aislacionista, desentendida de los problemas de los demás. Por su parte, los Kissinger, Nixon y Bush padre han preferido aliarse con el diablo con tal de preservar el status quo a sabiendas de que la coexistencia con sus enemigos les exigía concesiones ideológicas muy significativas. Afortunadamente, de cuando en cuando, los presidentes americanos también responden a los principios que dieron vida a su nación y surgen los Reagan y los Bush hijo, auténticos revolucionarios conservadores, capaces, con su visión y empuje, de cambiar el orden existente. Ronald Reagan, con su retórica beligerante contra el comunismo y una soterrada campaña contra la URSS, acabó poniendo punto final al imperio soviético, superando la confrontación Este-Oeste y el delicado equilibrio del terror al que nos habíamos acostumbrado tras décadas de un siempre posible holocausto nuclear. Bush hijo es un caso distinto. Se trata de un presidente que ha tenido que hacer frente al peor ataque sufrido por los americanos en su suelo desde la Guerra de Secesión. Pero ha sido un presidente que, lejos de contentarse en el dolor, ha comprendido que la única esperanza que tiene para garantizar la seguridad de sus ciudadanos pasa, necesariamente, por una atrevida mezcla de defensa y anticipación.

Los Estados Unidos de hoy, como los de hace 60 años, están luchando por la supervivencia de la libertad y la democracia frente a un enemigo que presenta una lucha sin cuartel. O son los terroristas islámicos o somos las democracias quienes vencemos, pero no hay convivencia posible. El acierto de George W. Bush ha sido entender que la seguridad del Siglo XXI no depende de la estabilidad si la estabilidad significa sostener regímenes despóticos por el mero hecho de ser buenos clientes. La seguridad de América y de sus aliados depende de la expansión de la democracia y el liberalismo.

Bush le prometió a su pueblo que no cejaría en su intento de llevar ante la justicia a los culpables del 11-S o de llevar la justicia a los culpables allí donde se encontraran. Pero que haría justicia. Y lo hizo atacando Afganistán y acabando con el tiránico gobierno talibán. Pero Bush sabe que el terror es una hidra de múltiples cabezas, y por eso su empeño en forzar un profundo cambio en los Gobiernos y en las sociedades donde los terroristas encuentran su particular caldo de cultivo. De ahí su Iniciativa sobre el Gran Oriente Medio encaminada a introducir allí las prácticas políticas, económicas, culturales y religiosas a las que nosotros los occidentales estamos apegados.

Hace 60 años los americanos lanzaron su ofensiva sobre una Europa sometida y la liberaron con su sangre y sus armas. Hoy América vuelve a ponerse a la ofensiva y hace de la expansión de la democracia efectiva -con todos los errores que se quiera- el centro de su política, porque frente al terror no hay mejor arma que la libertad y todas las herramientas que conlleva. El problema para Bush es que en Europa no gusta una América fuerte, decidida y con ansias de cambiar el mundo. A los europeos nos gusta mucho más una América herida, débil y retraída sobre la que poder mostrarse compasivo. Pero esa no es la América después del 11-S.

Hace una pocas semanas se inauguró en la capital estadounidense el monumento a la Segunda Guerra Mundial. Quien lo visite se dará cuenta de que su emplazamiento no es casual: está en el centro de una imaginaria línea que une el monumento a Lincoln a un lado y el de Washington a otro. Y esa línea que une al primer presidente de Estados Unidos con el presidente de su unificación, y que pasa por el sacrificio de millones y la muerte de cientos de miles, es la línea de la libertad.

Quienes sólo son capaces de ver la caricatura en el actual presidente americano afirman que el mundo de Bush es hoy más inseguro. Pero se equivocan. El mundo de mayo de 2004 no es peor que el del 10 de septiembre de 2001, sólo que entonces no sabíamos de los peligros que acechaban. Es más, este mundo no es el que Bush ha creado, sino el producto de Bin Laden y treinta años de odio acumulado en el Islam. Es más bien el mundo que Bush quiere corregir.

Hace 60 años América dio sobradas pruebas de estar dispuesta a batallar por la libertad y la democracia. Hoy Bush está haciendo lo mismo, obviamente no exento de errores. Así y todo, América es la única esperanza que nos queda, pues es el único freno real de nuestros enemigos. Europa, a base de querer ser su contrapeso, se ha convertido, en realidad, en un peso muerto.

sábado, maio 29, 2004

Índice de hoje 

- Celestino V, ex-Papa (Le Temps, Genève)
- @mor.com (Le Monde, Paris)
- Há 45 milhões de anos... Paris era um mar tropical (Le Figaro, Paris)
- Descoberto o planeta mais jovem fora do Sistema Solar (ABC, Madrid)
- Ansumane Mané tinha roubado 18 milhões de dólares? (Guine-Bissau.com)
- Encontrados micróbios vivos... em gelo de 120 mil anos... retirado a uma profundidade de 3 km! (Ambiente Brasil)

Celestino V, ex-Papa 

Le Temps

Joëlle Kuntz
Le 18 mai, pour le 84e anniversaire du pape, un groupe de théologiens catholiques bâlois lui a suggéré «Très cher Monsieur le Pape», de prendre sa retraite. Leur évêque, Mgr Kurt Koch, a aussitôt condamné la démarche comme «absurde» et «insultante» à la veille de la visite de Jean Paul II en Suisse.

L'an dernier, quand le pape montrait de graves signes d'épuisement, le cardinal primat de Belgique, Godfried Danneels, prédisait que les futurs pontifes «mettront fin à leur mandat» avant leur mort: «nous vivons de plus en plus longtemps, expliquait-il, et l'on ne peut continuer à endosser cette responsabilité quand on a 90 ou même 100 ans.» Le cardinal, possible successeur de Jean Paul II, précisait qu'il ne s'agissait pas de poser une «limite d'âge» au pape, qui reste totalement libre de choisir le moment où il se retire.

Atteint de la maladie de Parkinson, invalidante pour le corps mais non pour le psychisme, Jean Paul II a maintes fois déclaré qu'il assumerait son mandat «jusqu'au dernier souffle». Alors qu'il a posé des limites d'âge aux évêques (75 ans) et aux cardinaux (80 ans), il considère la fonction de pape comme d'une tout autre nature spirituelle: une fonction de «témoignage» à laquelle personne ne peut mettre fin, sauf Dieu lui-même en rappelant son témoin. La Pologne a beau avoir préparé une maison de retraite pour son pape, une démission le désacraliserait. Il n'y a qu'un «ex-pape» dans l'histoire catholique, Célestin V, dont le malheur découragerait d'en vouloir un deuxième.

En 1292, Nicolas IV s'éteint. Le conclave a du mal à lui trouver un successeur. Les camps se déchirent, les mois passent. La figure du pape est en question, sera-t-elle plus temporelle, plus spirituelle, proche de l'empereur ou proche de Dieu? Charles d'Anjou, roi de Sicile, s'impatiente pour ses affaires. Il convainc un ermite italien, Pierre de Morrone, reconnu pour sa spiritualité et sa droiture, d'interpeller les cardinaux afin qu'ils cessent leurs tergiversations. Sa lettre donne des idées à la Curie: c'est de cet homme-là qu'elle fera un pape. En juillet 1294, le bénédictin des Abruzzes est élu sous le nom de Célestin V. Il est acclamé comme un saint, le purificateur attendu d'une Eglise corrompue. On entend dire qu'une nouvelle ère commence, celle de l'Esprit, après celle du Père et celle du Fils.

C'est beaucoup pour Célestin, qui ne connaît rien à Rome, rien à la politique, et rien du management de cette vaste organisation. Au bout de six mois, pataugeant, écœuré par l'ambiance de cour, dépassé par la tâche, il songe à abdiquer pour retourner dans son monastère. Mais en a-t-il le droit? Il s'en enquiert auprès de trois canonistes réputés, qui lui rendent un avis favorable. Il dépose aussitôt les insignes pontificaux et remet son habit de moine. Il n'est pas libre pour autant.

Sa démission, «le grand refus» décrit par Dante, suscite d'énormes remous en Italie. Entre autres parce que l'un des trois canonistes consultés par le pape-ermite, le cardinal Gaetani, est lui-même élu dix jours plus tard à Naples, sous le nom de Boniface VIII. N'a-t-il pas manigancé l'abdication depuis le début? N'est-ce pas lui qui a conseillé à Célestin V de promulguer avant de partir une bulle selon laquelle la démission papale est légale et le collège des cardinaux autorisé à l'accepter?

Quand Boniface VIII est couronné, à Rome, dans des fastes extraordinaires, en présence de Charles d'Anjou et de son fils Charles Martel, roi de Hongrie; quand il abroge tous les privilèges et faveurs accordés par son prédécesseur «inexpérimenté»; quand l'Eglise de l'Esprit de Célestin V redevient l'Eglise de la grandeur et du pouvoir, la personne du démissionnaire est en danger: Gaetani-Boniface voit en lui l'instrument potentiel d'un schisme et le fait mettre sous résidence surveillée. L'ex-pape réussit à s'enfuir et retourne à sa montagne. Il est repris. Il s'enfuit à nouveau, cherche à traverser l'Adriatique mais une tempête l'en empêche, il est reconnu et ramené devant Boniface qui l'emprisonne. Il meurt en 1296, à plus de 80 ans, traité comme un criminel.

Il ne peut pas y avoir deux papes, un ex et un autre en service. Jean Paul II à la retraite? Qui départagerait les Guelfes et les Gibelins d'aujourd'hui, les Orsini et les Colonna? Pourrait-on tenir le parti polonais?

@mor.com 

Le Monde

Qu'ils cherchent un lien durable ou une brève aventure, 4 millions d'hommes et de femmes en France fréquentent les sites de rencontre sur Internet. Enquête sur de nouvelles mœurs amoureuses.

A 23 ans, Laura n'aimait plus la vie qu'elle menait. Elle habitait un village près de Vesoul (Haute-Saône) mais travaillait comme esthéticienne à 70 km de là : "Je partais de chez moi à 7 heures du matin et je rentrais après 20 heures, pour 800 euros par mois. Tout était dur." Après une rupture difficile avec son amour de jeunesse, elle décide de changer de vie, de s'échapper de Vesoul. Son demi-frère, installé dans le Var près de Toulon, est prêt à l'héberger quelque temps. En juillet 2003, Laura envoie des lettres de candidature à des salons de beauté et des centres de thalassothérapie de la région toulonnaise. En même temps, pour se trouver un amoureux avant même son arrivée dans le Var, elle s'inscrit sur Meetic, le grand site de rencontre sur Internet. Elle se trouve un pseudo amusant pour protéger son anonymat, affiche sa plus jolie photo, remplit une fiche détaillée sur ses goûts et ses préférences, et lance une recherche selon des critères très précis : il lui faut un célibataire de 25 à 27 ans habitant sur la côte varoise.

L'un des premiers profils sélectionnés est celui de Thomas, 26 ans, qui vit à Hyères. Thomas, garçon sérieux et travailleur, est l'aîné d'une famille possédant des hôtels, des boutiques, des maisons de retraite et même un centre de thalassothérapie... Comme Laura, il a vécu une rupture douloureuse et cherche à présent à fonder une famille. Pour lui, Meetic est l'outil idéal : "Je mène une vie rangée, j'ai peu d'amis et je ne sais pas draguer dans les bars, mais je ne suis pas moche, alors, grâce à Meetic, j'ai vécu plusieurs petites aventures." Après quelques jours de dialogue sur Internet, Laura accepte de donner à Thomas son numéro de téléphone : "Il m'a appelée un après-midi vers 15 h 30, et nous avons parlé sans interruption jusqu'à 4 heures du matin, c'était magique." Le flirt à distance se prolonge, car Laura doit attendre la mi-août pour descendre dans le Sud. En attendant, les deux jeunes gens se voient en images vidéo grâce à leurs webcams.

Ils se rencontrent enfin un soir d'août, sur un parking près de Toulon. Thomas est séduit au premier regard : "C'est la fille dont je rêvais depuis toujours." Laura est plus nuancée : "Ça n'a pas été le coup de foudre, les images sur Internet peuvent être trompeuses." Pourtant, Laura dort ce soir-là chez Thomas, et une relation amoureuse s'établit en quelques jours. Après neuf mois de vie commune, tout se passe à merveille, le mariage est prévu pour juillet 2005. En attendant, les deux jeunes gens vont s'installer dans une villa appartenant à la grand-mère de Thomas. Laura sait qu'elle a eu de la chance : "Un jour, dans une rue de Hyères, j'ai rencontré un autre garçon avec qui j'avais dialogué sur Meetic avant de venir. Il est marié, il cherchait juste à tromper sa femme discrètement." Seule ombre au tableau : les parents de Thomas, qui ne s'entendaient plus depuis quelque temps, ont décidé de se séparer. Mais pour le père, c'est le début d'une nouvelle vie : suivant l'exemple de son fils, il s'est inscrit sur Meetic et s'est aussitôt trouvé une nouvelle compagne.

L'histoire de Laura et de Thomas n'est pas exceptionnelle. Tout près de chez eux, deux autres jeunes gens, Nicolas, 32 ans, et Elodie, 27 ans, l'un et l'autre installés à Hyères depuis peu, se sont rencontrés grâce à Meetic alors qu'ils habitaient le même quartier. Avant de trouver l'homme de ses rêves au coin de la rue, Elodie, qui élevait seule sa fille de cinq ans et cherchait du travail, a consulté Internet pendant un mois, à raison de cinq heures par jour : "J'étais prudente, je sortais d'une histoire avec un homme jaloux. Je n'avais pas affiché ma photo, j'avais peur d'être reconnue dans la rue, Hyères est une petite ville. Mais ça marchait quand même. A l'usage, ce système est plutôt rassurant, si un homme devient vulgaire ou agressif, on le signale, et il est viré. Tout est fait pour nous aider à multiplier les contacts, mais, en même temps, on peut rester anonyme aussi longtemps qu'on le souhaite. De toute façon, sans Internet, je n'aurais peut-être rencontré personne, car je sortais très peu à cause de ma fille et du manque d'argent."

Dans le Var comme partout en France, les sites de rencontre sur Internet se sont complètement banalisés au cours des deux dernières années, au point de faire partie de la vie quotidienne dans presque tous les milieux et toutes les tranches d'âge. A Hyères, qui compte 53 000 habitants, plus de 2 200 personnes ont utilisé Meetic depuis sa création, début 2002. Par ailleurs, près d'un millier d'internautes ont fréquenté au moins une fois Match.com, filiale du grand site américain implantée en France depuis 2003, et plusieurs centaines sont inscrits sur différents sites concurrents.

Les chiffres du Var sont dans la moyenne nationale, et inférieurs par exemple à ceux de l'Alsace ou de Midi-Pyrénées. Selon l'institut de mesure d'audience Netratings, plus de 4 millions de Français ont fréquenté en mars 2004 l'un des vingt sites importants en langue française. Le leader, Meetic, qui est gratuit pour les femmes et payant pour les hommes (25 euros par mois ou 100 euros par an), possède aujourd'hui 2,2 millions d'inscrits en France, ce qui représente 1,4 million sur un mois - et entre 5 000 et 15 000 utilisateurs simultanés, selon le moment de la journée. Par ailleurs, le site gratuit Amoureux.com possède 1,5 million d'inscrits, dont 200 000 étaient actifs en mai 2004. Match.com totalise déjà 900 000 membres français, et le Canadien Netclub plus de 2 millions pour l'ensemble.

France-Belgique-Suisse-Québec. On trouve aussi une quinzaine de sites de taille moyenne, gratuits ou payants, et une centaine de petits sites spécialisés, visant surtout des groupes religieux ou ethniques. Pourtant, les professionnels de l'Internet estiment que le marché français n'est pas saturé, car les taux de fréquentation restent inférieurs à ceux de l'Allemagne et du Royaume-Uni. Plusieurs prestataires Internet comme iFrance ou AOL-France sont en train de créer leurs propres sites de rencontre, tandis que Meetic continue à acquérir près de 70 000 nouveaux membres chaque semaine.

Les gens désireux de fonder une famille sont présents sur tous les sites, mais en s'y promenant au hasard, on rencontre d'abord des hommes et des femmes à la recherche d'une vie sexuelle plus active ou plus agréable. Laurent, parisien, 42 ans, père de deux enfants et empêtré dans un divorce compliqué, n'a pas l'intention de se remettre en ménage. Il fréquente les sites de rencontre par intérêt professionnel, car il est consultant informatique, et aussi bien sûr pour le plaisir. Après avoir pratiqué assidûment une quinzaine de sites pendant un an et demi, Laurent est devenu un expert.

Au total, il a obtenu des rendez-vous avec plus de cinquante femmes, et il est devenu l'amant d'une trentaine d'entre elles, âgées de 21 à 43 ans : "En général, j'attends d'être contacté, et je fais ma présélection sur photos. Ensuite, j'arrive à cerner leur personnalité avant de les rencontrer ; j'ai compris les codes de fonctionnement du dialogue en ligne. Certaines trichent sur leur âge ou leurs mensurations, mais juste un peu, pour que ça reste crédible. Tout va de plus en plus vite : il y a un an, il fallait dialoguer au moins une semaine, et parfois un mois, avant d'obtenir un rendez-vous. Mais aujourd'hui, grâce au bouche-à-oreille entre copines, Internet ne fait plus peur. Les femmes proposent souvent une rencontre dès le premier jour, dans un bistrot, ou même chez elles. Environ 20 % de celles avec qui je discute veulent se marier et avoir des enfants : là, je suis honnête, je mets les choses au point tout de suite. 5 % ont envie de tirer un coup vite fait, surtout des femmes qui ont longtemps vécu en couple, et qui se lâchent après une rupture. Les autres, c'est-à-dire la majorité, veulent rencontrer un homme qui leur plaise, sans idée préconçue."

Laurent s'est aussi fait quelques copines sur Internet. L'une d'entre elles, Marie-Christine, kinésithérapeute dans un quartier chic de Paris, lui ressemble un peu : quarante ans, deux enfants, divorcée. Elle s'est inscrite sur Meetic pendant l'été 2003 pour redécouvrir les règles de la séduction : "Je n'avais pas essayé d'attirer un homme depuis l'âge de 25 ans, j'avais tout oublié. Pour moi, Meetic a d'abord été un cours de remise à niveau. Alors, au début, j'étais très studieuse, j'ai passé des soirées entières devant mon écran." Elle s'est mise à chercher un célibataire entre quarante et cinquante ans, "un peu intello, sans plus, qui ait un travail exigeant comme moi, et pas trop branché cul tout de suite". En fait, elle ne rencontrera que trois hommes. L'un deviendra un amant de passage et les deux autres des amis : "Marc m'a fait découvrir la pétanque, Laurent les soirées zouk. On vient sur Meetic pour se faire du bien, pas pour changer de vie." Très heureuse de son expérience, Marie-Christine s'est mise à en parler à ses patientes : "Je soigne des femmes qui ont subi des opérations lourdes et n'ont eu aucune vie sexuelle pendant des années. Quand elles commencent à aller mieux, je leur prescris Meetic comme thérapie, le contact virtuel leur permet de se réhabituer au monde en douceur. Dix se sont déjà inscrites. Je crois qu'au final le taux de réussite sera faible, mais le simple fait d'essayer est bon pour leur moral." Cet hiver, Marie-Christine est tombée amoureuse d'un Londonien rencontré lors d'un congrès professionnel. Elle ne se sert plus de Meetic, mais elle a laissé son annonce : "Ça m'amuse d'y être, et si je me retrouvais à nouveau seule, j'y retournerais aussitôt."

Certains poussent plus loin les jeux libertins, notamment parmi les jeunes Parisiens branchés. Jeanne, 26 ans, qui travaille dans l'édition, vit en ménage avec un garçon, mais leur union est très libre. Grâce à Meetic, elle a en permanence plusieurs amants, qu'elle change au gré de sa fantaisie : "Je peux avoir des relations avec trois ou quatre hommes pendant une même période sans avarice ni contrainte. Ils savent tous que j'ai d'autres partenaires, mais je ne donne pas de détail sur le reste de ma vie." Jeanne est inscrite trois fois sur Meetic, sous trois pseudos différents correspondant à trois facettes de sa personnalité : "Mon âge et ma description physique ne varient pas, mais je change mes goûts et mon caractère." Cette présence multiple lui permet de se livrer à des jeux complexes : "Je me promène au hasard. Quel sort me sera réservé si je contacte celui-ci plutôt que celui-là, et sous quel pseudo ? Il y a le plaisir de l'attente, de l'incertitude..."

Jeanne a rédigé des annonces pointues, assez obscures pour ceux qui ne fréquentent pas les milieux branchés parisiens. Cela dit, elle assure qu'elle recherche aussi le contact avec des gens venus d'ailleurs : "Je discute avec des Allemands, des Turcs ou des Américains qui préparent un voyage en France et veulent rencontrer une Parisienne pendant leur séjour." Parfois, elle se lance dans des discussions avec des hommes qu'elle n'a aucune envie de voir : "Si un type avec un pseudo naze me contacte en faisant de la poésie conne, je me défoule sur lui, et parfois c'est le jeu de massacre. Certains sont retors, ils ripostent, alors on entre dans des batailles assez bizarres." Elle archive et classe tout ce qu'elle écrit sur Meetic : "C'est aussi une expérience d'écriture, comme un journal intime partagé."

Jeanne continue de voir le premier garçon qu'elle a rencontré sur Meetic, Sébastien, un musicien de 29 ans : "Je crois qu'il aurait aimé une relation plus exclusive, mais il a bien compris qui j'étais." De son côté, Sébastien confirme que Jeanne est importante pour lui, mais il s'est fait une raison : "Il faut rester ludique et léger, sinon tu te flingues toi-même. Après avoir rencontré Jeanne, j'avais arrêté les sites de rencontre, mais je vais m'y remettre. J'ai refait le tour des filles que je connais sur Paris : soit elles sont casées, soit j'ai déjà tenté le coup et ça ne l'a pas fait. Alors je regarde à nouveau les photos sur Meetic. Ces temps-ci, je remarque surtout les plus drôles : des filles fringuées vulgaire, ou couchées sur un sofa avec un ours en peluche. On en voit une en train de remplir sa demande de RMI, j'ai bien aimé. De toute façon, si je me prends un râteau, je ne vais pas me pendre, je réessaie le lendemain. Sur Meetic, elles sont des millions, et elles sont toutes en chasse, il n'y a rien de comparable ailleurs".
Yves Eudes

Há 45 milhões de anos... Paris era um mar tropical 

Le Figaro

Isabelle Brisson
Il y a environ 45 millions d'années (au lutétien inférieur), Paris était une mer tropicale. Sur les fonds marins vivaient de nombreux organismes dont des bivalves mesurant jusqu'à 10 cm de large, des turitelles (des escargots fouisseurs de 14 cm de long), des huîtres, des petits coraux et des requins. Des centaines de restes plus ou moins complets de ces organismes, dont des dents de requins, ont été trouvés à 20 mètres de profondeur au cours de la construction du futur aquarium du Trocadéro. C'est Alain Galoyer, paléontologue amateur, qui a alerté les spécialistes du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) à Paris. «La colline de Chaillot est célèbre pour sa paléoflore, indique-t-il, des plantes proches des palmiers y ont déjà été trouvées.»

Une trentaine d'espèces différentes de requins et de raies aux formes tropicales ou subtropicales vivaient dans la mer lutétienne, rappelle Didier Dutheil, doctorant au Muséum. Dans l'évolution des espèces, les raies émergent d'un groupe de requins. Les premières traces de requins ont été trouvées au dévonien (450 à 430 millions d'années) alors que celles de certaines raies (raies guitares) sont connues dans les couches géologiques du jurassique (150 millions d'années). Chez les requins et les raies, les squelettes cartilagineux se fossilisent mal. Cela explique que l'on n'en retrouve que les dents. Celles de raies étant très petites, les chercheurs espèrent en découvrir une fois le sable tamisé et le calcaire dissous dans un bain acide.

Une dizaine de blocs de 30 à 60 cm2 sur 20 centimètres d'épaisseur a donc été sélectionnée par les scientifiques. Ils viennent d'être transportés au Muséum pour étude. «L'extraction de morceaux de ce fond marin fossile est techniquement compliquée en raison du sable présent sous la couche du lutétien, et du caractère très friable des coquilles des mollusques», indique Philippe Richir, lithopréparateur au MNHN.

Une fois ces éléments nettoyés et réassemblés, ils seront exposés dans le nouvel aquarium du Trocadéro, pour témoigner de l'état de la faune de cet endroit à une époque reculée. «C'est la première fois que l'on a la représentation de tels fonds marins», indique Didier Merle, chercheur au MNHN. «D'après la faune récoltée, il devait se situer au voisinage de la côte à une profondeur d'environ 15 mètres.» Grâce à ces éléments, les spécialistes vont pouvoir déterminer les différentes espèces, étudier le paléoenvironnement de manière plus détaillée et la façon dont se sont disposés les coquillages. Le fait que les bivalves soient tous désarticulés indique d'ores et déjà qu'ils ont certainement été transportés par des courants marins.

Fermé au public au milieu de 1985 pour des raisons de sécurité, l'aquarium du Trocadéro, devrait être rouvert fin 2005, après plus de deux ans de travaux. Il sera quatre fois plus grand que le précédent (2 000 m2 visitables). Il présentera des poissons de toutes les mers avec une quarantaine de bassins dont un géant de 2 millions de litres d'eau (30 x 11,50 m sur 9 m de profondeur). Dedans quatre requins pourront nager à proximité de leurs cousins fossiles de 45 millions d'années, encore enfouis dans le sous-sol parisien.

Descoberto o planeta mais jovem fora do Sistema Solar 

ABC

J. M. FERNÁNDEZ-RÚA
MADRID. El telescopio espacial «Spitzer» ha localizado en la constelación de Tauro, a unos 420 años-luz de la Tierra, el planeta más joven fuera del Sistema Solar. Los astrónomos calculan que tiene una antigüedad de un millón de años, frente al casi centenar de objetos similares localizados en la última década que tienen una edad media de mil millones de años.

Se trata de un hallazgo importante ya que, como ha explicado el profesor Dan Watson, de la Universidad de Rochester, «es lo suficientemente joven como para alterar algunas de las teorías más relevantes sobre la formación de planetas». Se encuentra situado en una órbita en torno a la estrella «Coku Tau 4».

Según un portavoz del Jet Propulsion Laboratory, de la NASA, este telescopio de rayos infrarrojos también ha logrado observar por primera vez el proceso de nacimiento de más de trescientas estrellas, en la constelación de Centauro, a unos 13.700 años-luz de nuestro planeta. Este enjambre de estrellas, rodeadas de discos de polvo, gas y diminutas partículas de agua congelada, arrojará luz sobre formación de los cometas.

El telescopio «Spitzer», que toma el nombre de Lyman Spitzer, fue lanzado al espacio el 25 de agosto de 2003 con una vida útil de cinco años. Está considerado como una pieza clave del programa de la NASA para la búsqueda astronómica de los orígenes. Tiene un telescopio de 0,85 metros con varios instrumentos científicos enfriados criogénicamente, entre ellos una cámara infrarroja y un espectrógrafo.

Ansumane Mané tinha roubado 18 milhões de dólares? 

Guine-Bissau.com

O rapto na Costa do Marfim do jornalista franco-canadiano, Guy -André Kieffer (GAK) poderá estar ligado com o último inquérito que levava a cabo e se debruçava sobre o depósito de 1,5 bilião de franco cfa disponibilizado pelo Governo de Costa de Marfim para pagar os salários em atraso, dos funcionários da Guiné-Bissau.

Segundo este jornalista, este gesto (das autoridades marfinenses em pagar salários em atraso aos funcionários guineenses) não era mera solidariedade, mas tinha uma contrapartida secreta: - a recuperação por parte de alguns dignitários do regime, de 18 milhões de dólares depositado pelo brigadeiro Ansumane Mané numa conta secreta nº 6539... na Citibank. Na altura o seu endereço era na rua 5 Vallon em Cocody. Uma nota da Citibank datada de 10 de Outubro de 2003, precisava que nesta conta tinham sido contabilizados 228.796 dólares de juros.
Segundo a Revista “La Lettre du Continent”, que é publicada em França, o grande mistério que resta por elucidar, é como os dirigentes guineenses conseguiram recuperar tal montante, com o beneplácito das autoridades marfinenses? Mistério?
Interrogados pela “ Le Lettre de Continent”, depois do rapto de Guy-André Kieffer, as autoridades marfinenses explicaram que o depósito dos 1,5 biliões de Franco cfa em Bissau tinha sido decidido por todos os presidentes da UEMOA, na Cimeira de Niamey em 10 de Janeiro de 2004 e que este envelope representava a parte da Costa de Marfim.
Baseando-se nos depoimentos do jornalista na aludida Revista, diferentes personalidades ligadas à vida política e militar do país sabem da existência da tal conta, mas como alguns eram beneficiários directos o assunto foi remetido ao silêncio.
Apesar de ser uma questão que merece maior precisão por parte das entidades competentes, a verdade é que essas informações vêm coincidir exactamente com os rumores postos a circular, aquando dos acontecimentos de 22/23 de Novembro de 2000.
Na altura quando os auto-proclamados militares republicanos anunciaram ao país que Ansumane Mané andava a monte, disse-se igualmente que estava acompanhado com um dos seus colaboradores com avultada soma de dinheiro e alguns documentos que estavam metidos numa pasta, que as autoridades na altura conseguiram recuperar.
Essa informação ficou por confirmar e mesmo quando foi anunciada a morte de Ansumane Mané, ninguém pronunciou o nome do colaborador que alegadamente, levava consigo o dinheiro.
Aliás, não obstante o seu estatuto de co-presidente da República durante seis meses ou de líder da rebelião que derrubou o regime de Nino Vieira, depois da sua morte ninguém se atreveu a pronunciar, sobre alguma alegada conta de Ansumane Mané. Mas as movimentações secretas do ex-líder da Junta Militar e a sua ligação com o regime líbio, de quem recebeu variadíssimos apoios durante o conflito, eram prenúncio dessa suspeição.
Segundo “Le Lettre de Continent” - foi em 14 de Setembro de 2000 que o brigadeiro depositou este montante.

Encontrados micróbios vivos... em gelo de 120 mil anos... retirado a uma profundidade de 3 km! 

Ambiente Brasil

Pesquisadores norte-americanos descobriram milhões de micróbios vivos dentro de amostras de gelo de 120 mil anos, retiradas 3 mil metros abaixo da superfície, em uma geleira da Groenlândia.

O achado, que para os estudiosos, ajuda a definir os limites da vida na Terra e suas chances em outros planetas, foi apresentado esta semana na Reunião Geral da Sociedade Americana de Microbiologia, em Nova Orleans.

A maioria dos micróbios retirados do fundo da geleira é bem menor do que a maioria das bactérias. Os micromicróbios, como foram batizados, medem menos de 1 mícron. As bactérias comuns, de 1 a 10. Os pesquisadores também têm indícios de que uma grande parcela de células era ainda menor e passou pelos filtros, com poros de 0,2 mícron.

Segundo um comunicado, os pesquisadores estão "interessados em entender como a vida microbiana pode ser preservada em camadas de gelo polar por centenas de milhares de anos, sob condições de estresse que incluem temperaturas abaixo de zero, dessecação, altas pressões e poucas concentrações de oxigênio e nutrientes." (AP)

sexta-feira, maio 28, 2004

Comissão Europeia pensa em "imposto selvagem" sobre o vinho 

Agroterra

La Comisión Europea ha difundido un informe sobre las tasas o impuestos especiales que se aplican en la Unión Europea sobre el alcohol y las bebidas alcohólicas, en el que se concluye la conveniencia de armonizar las diferentes tasas que se aplican en cada país, de actualizarlas con respecto a la inflación desde que se pusieron en vigor en 1992 (un 24 %) y de imponer una tasa mínima al vino de entre 0,12 y 0,15 Euros por litro. En la actualidad, al vino no se le exige un impuesto especial mínimo; por lo que países (sobre todo los productores) como España, Italia, Grecia, Luxemburgo, Alemania o Francia aplican una tasa “cero” o bien una cantidad meramente testimonial (0,02 Euros/litro en el caso de Francia). Mientras que en otros Estados miembro, como los países nórdicos y Reino Unido, imponen tasas muy altas (de hasta 1,6 o 1,75 Euros por litro).

La Comisión argumenta las conclusiones de su informe en que de esta manera se evitarían las perturbaciones en el mercado interno y los problemas de competencia que se originan al aplicar cada país impuestos distintos y se facilitaría la lucha contra las transacciones fraudulentas y el contrabando.

COAG-IR denuncia, sin embargo, que detrás de este informe sólo hay un intento de incrementar la recaudación de los Estados para financiar el coste de la reciente Ampliación de la Unión Europea. En Castilla-La Mancha, los impuestos recaudados si se impusiera la tasa mínima que pretende la Comisión supondrían más de 200 millones de euros. Si se tiene en cuenta que esta cifra es sólo algo menos de la mitad del valor del vino producido en Castilla-La Mancha (en el entorno de los 450-480 millones de Euros) y que se aproxima bastante al coste de la OCM en nuestra región (279 millones de Euros) puede sin duda calificarse a esta medida de “impuesto salvaje”.

La imposición de una tasa de este calibre repercutiría de forma muy negativa sobre el consumo, que ha caído ya en los últimos años hasta situarse por debajo de los 30 litros por persona y año. Resulta paradójico que mientras se auspician políticas fiscales contrarias a los vinos de la Unión Europea, se estén firmando acuerdos preferenciales con países terceros que permite comercializar más fácilmente en la U.E. vinos foráneos incluso sin exigirles, ni tan siquiera, el respeto a las mismas prácticas enológicas a las que estamos obligados los productores europeos.

El informe de la Comisión no ha tomado todavía consistencia de propuesta normativa; sino que deberá ser analizado en los próximos meses por el Parlamento Europeo (cuando se constituya tras las elecciones), por el Consejo Económico y Social y por el Consejo de Economía y Finanzas. Una vez que todos estos órganos se hayan pronunciado la Comisión decidirá si presenta o no una propuesta de normativa. En todo caso, esta propuesta tendría que ser aprobada por unanimidad en el Consejo.

No se trata en ningún caso, por lo tanto, de una medida que pudiera poner en marcha de una manera inmediata. Pero hay que recordar que no es la primera vez que la Comisión se pronuncia en este sentido y que hace dos años ya elevó propuestas similares, lo que demuestra que existe una voluntad clara por parte de la Comisión de llevarla adelante, por eso es importante para el sector mostrar ahora su rechazo antes de que el informe se consolide como propuesta oficial.

quinta-feira, maio 27, 2004

Índice de hoje 

- Explicado o mecanismo do envelhecimento (Le Figaro, Paris)
- São as proteínas marcam a diferença entre chimpanzés e homens (ABC, Madrid)
- Descoberta a mítica Universidade de Alexandria (Jornal do Brasil, Rio)

Explicado o mecanismo do envelhecimento 

Le Figaro

Cyrille Louis
A 25 semaines tout juste – le bel âge pour une souris –, elle a commencé à maigrir, à perdre ses poils et à se voûter sous le poids des heures avant d'enregistrer une brusque chute de la fécondité. Autant d'outrages habituellement réservés aux plus vénérables cobayes de laboratoire.

Il faut dire que la souris «créée» par les chercheurs de l'Institut Karolinska (Suède) n'est pas un muridé comme les autres : l'animal a été génétiquement programmé afin de soumettre à l'épreuve des faits une hypothèse avancée, il y a une vingtaine d'années, par Denham Harman. Selon ce savant américain, le mécanisme du vieillissement se nicherait au coeur des mitochondries, ces minuscules poches qui entourent par milliers le noyau de chaque cellule animale et assurent la production d'énergie. Plus précisément, il résulterait d'erreurs survenant lors du «recopiage» de l'ADN mitochondrial – constitué de courtes séquences bien distinctes du génome niché dans le noyau.

Dans l'espoir de valider ce scénario, Aleksandra Trifunovic et ses collègues se sont attachés à pousser à l'extrême le mécanisme de génération d'erreurs. Pour ce faire, ils ont créé une souris transgénique chez qui l'enzyme normalement chargé d'opérer la relecture et les corrections lors du recopiage de l'ADN mitochondrial a été partiellement inactivé. Ainsi, des erreurs trois à cinq fois plus nombreuses qu'à l'habitude ont pu prospérer sans contrôle et se répercuter à grande vitesse dans l'ensemble de l'organisme animal. Corollaire attendu : la souris mutante a développé dès le début de l'âge adulte un ensemble de symptômes évoquant un vieillissement accéléré. «Ce travail confirme l'existence d'un lien réel entre la multiplication d'erreurs au sein de l'ADN mitochondrial et la sénescence – mécanisme vraisemblablement causé par une altération de certaines fonctions métaboliques», commente Bernard Fromenty, chercheur à l'Inserm.

Il faut dire que la mitochondrie, qui se présente comme un site stratégique de la cellule, constitue également un point faible particulièrement exposé aux dérèglements en tous genres. C'est en effet dans ces poches où s'opère la synthèse d'énergie à partir de 13 protéines différentes qui sont aussi les plus vulnérables à l'action des redoutables radicaux libres – ces molécules produites à partir de l'oxygène et capables d'«attaquer» les composants cellulaires pour mieux en faire dérailler le fonctionnement. Car, contrairement au génome contenu par le noyau qui bénéficie de la protection de certaines protéines, l'ADN mitochondrial est à peu près dépourvu de défense face aux attaques des radicaux libres.

Dans ce contexte à haute tension, il n'est pas surprenant que la dégénérescence cellulaire se noue – entre autres – au coeur des mitochondries selon un scénario qui ressemble fort à un cercle vicieux. «Sensible au stress oxydant des radicaux libres voisins, l'ADN mitochondrial subit leurs attaques qui déclenchent la survenue d'erreurs lors du travail de recopiage, décrit Bernard Fromenty. Ainsi déréglée, la séquence génétique perd la faculté de synthétiser les enzymes protecteurs contre les phénomènes d'oxydation. Et surtout, elle cesse de produire les protéines nécessaires à la vie de la cellule qui, peu à peu, finit par mourir.»

Aujourd'hui clairement apportée, la démonstration du rôle que joue la mitochondrie dans le processus de dégénérescence ne clôt pas pour autant la réflexion sur le vieillissement. «Contrairement à l'étude des maladies infectieuses, pour lesquelles un facteur unique – bactérie ou virus – suffit généralement à expliquer un faisceau de symptômes, la compréhension du vieillissement repose sur le croisement de phénomènes multiples, analyse Philppe Amouyel, chercheur à l'Institut Pasteur de Lille et coordinateur d'un programme de recherche sur le vieillissement à l'Inserm. Cette complexité exclue d'emblée la mise en évidence d'un facteur unique dont le traitement permettrait de rendre les gens immortels.»

Ces dernières années, les chercheurs ont par exemple imputé le vieillissement cellulaire au raccourcissement de l'extrémité des chromosomes (télomères) enregistré lors de chaque réplication – ce phénomène finissant par rendre impossible la division de la cellule et, ainsi, par entraîner sa mort. Par ailleurs, le dysfonctionnement de certains mécanismes visant à réparer les «erreurs» enregistrées par l'organisme pourrait jouer un rôle non négligeable dans le processus de sénescence. Aujourd'hui, les chercheurs de l'Institut Karolinska valident une approche parallèle et suggèrent que leur découverte pourrait permettre, à terme, de «contrer les conséquences néfastes des mutations affectant naturellement l'ADN mitochondrial».
(1) Nature, 27 mai 2004.

São as proteínas marcam a diferença entre chimpanzés e homens 

ABC

A. AGUIRRE DE CÁRCER
MADRID. El genoma del ser humano y el del chimpancé se parecen como dos gotas de agua, pese a que hace cuatro millones de años, en el corazón de África, ambas especies siguieron caminos evolutivos separados. A groso modo, las diferencias se reducen a un 1,5% de la secuencia de ADN, lo que indica que sutiles disparidades genéticas están en el origen de las sobresalientes diferencias cognitivas y morfológicas existentes entre los humanos y esos primates. A finales del pasado año, un consorcio estadounidense publicó el primer borrador del genoma del chimpancé, un paso de gigante para descubrir las bases moleculares que nos han hecho tan diferentes. Pero la tarea no será sencilla, según se desprende del análisis efectuado por un grupo de científicos japonés tras descifrar con un apreciable nivel de precisión el primer cromosoma de chimpancé, el número 22, y compararlo con su homólogo en los humanos, el cromosoma 21. Según detallan hoy en «Nature», la secuencia de ADN de ambos cromosomas se comparó, unidad a unidad, constatando un enorme parecido estructural. Las discrepancias se limitaban al 1,4% de esas unidades. El otro elemento diferenciador eran 68.000 fragmentos de ADN insertados o perdidos en los genomas de una y otra especie. Sin embargo, esas diferencias genéticas tan insignificantes son suficientes para producir proteínas muy diferentes. El 83% de los 231 genes situados en ese cromosoma del primate codifican proteínas que a nivel estructural (la secuencia de aminoácidos) son distintas a las del ser humano. También se hicieron análisis para comparar la expresión de los genes humanos y de chimpancé en dos tipos de tejidos, observándose variaciones significativas en un 20%.

A tenor de estos resultados, el investigador Jean Weissenbach matiza que las diferencias entre chimpancés y humanos son mucho más complejas de lo esperado. Si lo observado en el cromosoma 22 se repite en el resto de su genoma, pueden existir miles de genes que se expresan de forma diferente o que producen proteínas estructuralmente distintas en humanos y chimpancés, según Weissenbach, premio Príncipe de Asturias por su coliderazgo en el desciframiento del genoma humano.

Descoberta a mítica Universidade de Alexandria 

Jornal do Brasil

CAIRO - Arqueólogos poloneses descobriram 13 salas de de leitura que, acredita-se, sejam os primeiros traços já encontrados da antiga Universidade Egípicia de Alexandria.

- É a mais antiga universidade jamais descoberta em todo o mundo - definiu Grzegory Majderek, o chefe da missão polonesa. Os salões de leitura, com capacidade para 5 mil estudantes cada um, integram um conjunto do século V. A instituição funcionou até o século VII, de acordo com relatórios produzidos pelo Conselho Supremo de Antiguidades do Egito.

- É também a primeira evidência material da existência de vida acadêmica em Alexandria - acrescentou Majderek. O que se sabe a respeito da importância intelectual da cidade na costa do Mediterrâneo é conhecido através de documentos históricos e literários.

A antiga Alexandria abrigou uma biblioteca, considerada uma das maravilhas da humanidade, fundada por volta do ano 295 a.C. e destruída em um incêndio no século IV. As ruínas nunca tinham sido encontradas. Entre outras obras importantes produzidas pelos intelectuais que ali atuavam estariam a transcrição para o grego do Velho Testamento e a edição das obras de Homero.

O auditório com as salas foi descoberto perto do pórtico do Teatro Romano, na parte Leste da antiga cidade. Os salões têm dimensões idênticas. Cada um tem arquibancadas semicirculares com assentos e um grande banco central para o orador. Desde 2002 funciona uma nova biblioteca na cidade, em um prédio que custou US$ 230 milhões e reúne 240 mil livros.

quarta-feira, maio 26, 2004

Índice de hoje 

- Pode haver vida em Vénus! (BBC Brasil)
- Nino quer regressar e ser julgado em Bissau (Notícias Lusófonas)

Pode haver vida em Vénus! 

BBC Brasil

Martin Redfern
Uma sonda da Nasa poderia colher amostras das nuvens do planeta
Cientistas americanos afirmaram, em um relatório publicado na revista Astrobiology, que pode existir vida no planeta Vênus, que tem a temperatura média de um forno em potência máxima.
De acordo com os especialistas, micróbios podem sobreviver e se reproduzir, flutuando na densa e nebulosa atmosfera de Vênus, protegida por um filtro de compostos de enxofre.

Os cientistas submeteram à Nasa (agência espacial americana) uma proposta para a realização de uma missão espacial para coletar amostras das nuvens de Vênus e, quem sabe, trazer venusianos à Terra.

"Vênus é um lugar extremamente terrível. Se conseguirmos furar a barreira das nuvens ácidas até a superfície do planeta, iremos nos deparar com um calor insuportável, capaz de derreter chumbo. Também não haveria água lá", diz o professor Andrew Ingersoll, do Instituto de Tecnologia da Califórnia.

Origem similar

Mas não foi sempre assim. Vênus e Terra são, em vários aspectos, planetas semelhantes.

"Novas teorias sugerem que os dois países começaram a sua existência de forma bastante similiar. Pode ter havido muita água em Vênus e muito gás carbônico na Terra", afirma Ingersoll.

Tudo isso, no entanto, mudou. Na Terra, a vida nos oceanos absorveu o gás carbônico. Em Vênus, que está 30% mais perto do Sol do que a Terra, qualquer oceano simplesmente evaporou e o vapor d'água foi adicionado a um potente efeito estufa.

Vênus tornou-se o irmão feio do nosso planeta. A sua transformação, ocorrida há bilhões de anos, deixou uma superfície em que a pressão é esmagadora.

Mas, de acordo com Louis Irwin, da Universidade do Texas em El Paso, as mudanças em Vênus podem ter sido lentas. "O planeta pode ter sido parecido com a Terra durante tempo suficiente para desenvolver vida."

Uma vez estabelecidas, as formas de vida são capazes de se adaptar a qualquer ambiente, como ocorreu na Terra.

Há dois anos, cientistas na Aústria descobriram bactérias vivendo e se reproduzindo entre as nuvens da Terra. O mesmo pode acontecer em Vênus.

Adaptação

Como a superfície do planeta ficou quente e seca, as nuvens podem ter se transformado no único refúgio para vida na Terra.

As nuvens de Vênus se encontram bem altas na atmosfera, aonde a temperatura e a pressão são mais próximas à terrestre.

Já foi detectada a presença de água neste meio ambiente, só que na forma de ácido sulfúrico concentrado. Atualmente, já se conhece organismos que vivem em ambientes semelhantes na Terra.

Outro obstáculo para a existência de vida seria o excesso de radiação solar. Dirk Shulze-Makuch, também de El Paso, acredita que os micróbios conseguem fazer uso de "um filtro solar químico" no local. No caso, os componentes sulfúricos.

Os cientistas especulam que os organismos poderiam ter inclusive aprendido a se beneficiar dos raios ultra-violeta, assim como as plantas fazem na Terra para a fotossíntese.

Mas será que um dia se saberá a verdade por trás das especulações? Louis Irwin e seus colegas têm uma proposta para a Nasa.

"Nós enviaríamos uma sonda ao planeta para coletar amostras de nuvens, trazendo-as de volta à Terra. Se houver vida, nós eventualmente a encontraríamos", afirma David Grinspoon, do South West Research Institute no Colorado.

Nino quer regressar e ser julgado em Bissau 

Notícias Lusófonas

O ex-presidente da Guiné-Bissau João Bernardo "Nino" Vieira enviou uma carta à Liga Guineense dos Direitos Humanos (LGDH) a pedir para regressar ao país, onde, afirma, quer ser julgado, informou hoje o líder da organização.


Em declarações à Agência Lusa, Luís Manuel Cabral sublinhou que a carta foi-lhe enviada "recentemente" e que, nela, "Nino" Vieira afirma a sua disponibilidade para ser julgado na Guiné-Bissau.

"Nino" Vieira presidiu a Guiné-Bissau a partir de 14 de Novembro de 1980, depois de liderar um golpe de Estado que destituiu o regime de Luís Cabral, até 7 de Maio de 1999, altura em que foi também derrubado após 11 meses de conflito político-militar.

A carta, explicou Luís Manuel Cabral, foi recebida pela Liga a 10 de Outubro de 2003, mas acabou por ser "metida na gaveta", dado que o momento político da altura, "não era consentâneo com a divulgação" do pedido de "Nino" Vieira.

"Acabávamos de sair de um golpe de Estado (três semanas e meia antes), não havia poder judicial nem um governo. Por isso, em concertação com as autoridades da transição, resolveu-se congelar a carta até à existência de um governo legítimo e de um poder judicial independente", explicou.

Na missiva, a que a Agência Lusa teve acesso, "Nino" Vieira diz estar disposto a ser julgado em Bissau "ou por qualquer outra instância judicial da UEMOA (União Económica e Monetária Oeste- Africana), CEDEAO (Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental) ou da UA (União Africana)".

Como contrapartida, o antigo chefe de Estado guineense, actualmente exilado em Vila Nova de Gaia, junto ao Porto, norte de Portugal, pede que lhe sejam "dadas garantias de um julgamento imparcial, não submetido a quaisquer pressões políticas".

"Como cidadão, tenho direito ao bom-nome e boa reputação e é óbvio que ela tem estado a ser posta em causa pelo poder político da Guiné-Bissau e pelos "media" que reproduzem as acusações sem fundamento que me são feitas, com graves prejuízos morais para a minha família e para mim próprio", escreve "Nino" Vieira na carta.

"No meu entender, só há uma maneira de limpar o meu nome e destruir a falsa reputação de criminoso que tem sido atribuída: é ser julgado publicamente pelos meus actos como homem e como governante", acrescenta o antigo presidente guineense.

No missiva, "Nino" Vieira lembra que, em 1999 (7 de Maio), renunciou ao cargo de Presidente da República "em condições por todos conhecidas", tendo o poder político de então tomado o compromisso de respeitar os seus direitos de cidadão e de Combatente da Liberdade da Pátria.

"Apesar desse compromisso, o poder político não se coibiu em, reiteradamente, produzir acusações falsas e sem provas a meu respeito, tendo inclusivamente retirado os passaportes à minha família e a mim próprio", sublinha o ex-chefe de Estado guineense.

O antigo presidente realçou que o poder político de então, garantido pelo na altura primeiro-ministro do Gverno de Unidade Nacional, Francisco Fadul, lhe ter confiscado os seus bens e os da família da mulher, Isabel Romano Vieira, "sem sequer ter em conta o recurso às instituições judiciais".

"Para cúmulo, o então Procurador-Geral da República (PGR), Amine Saad, actual líder do partido União para a Mudança (UM), permitiu-se lançar contra a minha pessoa gravíssimas acusações que iam do tráfico de armas, à corrupção e ao múltiplo assassinato. Acusações essas feitas sem provas e completamente falsas", acrescenta.

"Na altura, o governo português (então liderado por António Guterres), de acordo com a lei, recusou-se a levar em conta as acusações então proferidas pelo Procurador-Geral Amine Saad, já que estas não tinham a menor prova", frisa "Nino" Vieira.

A carta, de apenas uma página e dirigida a Luís Manuel Cabral, termina com "Nino" Vieira a solicitar os "bons ofícios" do presidente da Liga, de forma a que possa "ter alguma paz e respeito" pelos seus direitos de homem e de cidadão da Guiné-Bissau que afirma ser e que continuará a ser.

Em declarações à Lusa, Luís Manuel Cabral sublinhou que a carta foi já por si entregue ao Ministério Público, ao Supremo Tribunal de Justiça (STJ) e ao próprio governo, lembrando que cabe agora às autoridades judiciais resolver a questão.

"Nino" Vieira é um cidadão como outro qualquer e a Liga tem por obrigação defender todos os cidadãos da Guiné-Bissau", afirmou Luís Manuel Cabral, acrescentando que a missiva foi também entregue aos embaixadores em Bissau de Portugal, França e Brasil.

"Recebemos a carta numa altura em que o país estava numa situação conturbada e não a podíamos divulgar. Depois fizemos uma reunião da direcção nacional, em que entendemos por bem haver a necessidade de a divulgar. É uma carta de um cidadão nacional que já foi presidente da República, sublinhou Luís Manuel Cabral.

Segundo o presidente da Liga, "Nino" Vieira "está a pedir" que seja julgado no país, razão pela qual "cabe ao poder judicial ver o que vai ou pode fazer".

"Nino" Vieira diz na sua carta que houve acusações falsas contra a sua pessoa, o que põe em causa o seu bom nome, reputação e dignidade como homem. Pediu que a Liga intervenha, como organização credível que é e de carácter humanitária", acrescentou.

Para Luís Manuel Cabral, é "óbvio" que a embaixada portuguesa em Bissau teria de receber uma cópia da missiva, pois Portugal, disse, "é a porta da Guiné-Bissau para a comunidade internacional".

"Reconhecemos o papel que Portugal teve durante a crise de 07 de Junho (de 1998) e agora na fase de normalização do país. Mas também porque pertencemos a CPLP", concluiu.

terça-feira, maio 25, 2004

Índice de hoje 

- Choque de civilizações (ABC, Madrid)
- Há petróleo para dar e vender... (Ambiente Brasil)

Choque de civilizações 

ABC

Por FRANCISCO RODRÍGUEZ ADRADOS de las Reales Academias Española y de la Historia

CUENTA Demóstenes cómo, cada vez que Filipo daba un zarpazo a una ciudad amiga de Atenas, las tropas atenienses acudían allí un poco tarde, como el boxeador que, golpeado, se lleva la mano al miembro herido. Fuera de esto, poco hacían: Filipo tenía amigos que blanqueaban su imagen en la Asamblea y los atenienses preferían cerrar los ojos. Pregonaban en público sus inacciones, mientras Filipo preparaba en secreto sus golpes. A las pequeñas guerras limitadas, enviaban mercenarios. Y a Demóstenes le trataban de exagerado y belicista. Reaccionaron ya tarde: Filipo se los merendó.

¿Les recuerda esto alguna cosa?

Claro que existe el «choque de civilizaciones»: entre la nuestra, que es hoy ya la del mundo entero, y una parte de la islámica: el terrorismo.

En el siglo VII los musulmanes invadieron a griegos, romanos, godos, judíos, iranios, indios. Los consideraban decadentes, como ahora a nosotros. Traían una cultura cerrada y dogmática, una teocracia de guerreros que, si morían, iban al paraíso.

Ciertamente, las religiones que encontraron, el Cristianismo en primer término, eran igual de dogmáticas y rígidas. Sus fieles no temían, ellos tampoco, el martirio. Pero hubo un larguísimo proceso por el cual, a través del influjo de griegos y romanos, del Humanismo y de movimientos igualitarios, liberales y sociales, hemos llegado a nuestro hoy. Nuestra civilización ha absorbido a pueblos y razas diferentes, desde los germanos, celtas y eslavos. Ha creado un modelo de sociedad, de vida y de política que se extiende por el planeta. También por el mundo musulmán. Pero aquí viene la segunda parte de esta historia.

Cierto que nuestro modelo a veces provoca rechazos. Nosotros mismos podemos sentir desconcierto, añorar el pasado. Pero son los musulmanes los que, hablo abreviando mucho, han rechazado por dos veces este modelo. No todos, ciertamente.

Los califas ilustrados de Damasco, de Bagdad y de Córdoba, entre los siglos VIII y X, trataron de helenizar el Islam. Una pléyade de sabios trató de conciliarlo con Platón y Aristóteles, como en Occidente se trató de conciliar a éstos con el Cristianismo. Profundizaron las rutas de las Ciencias griegas. Pero pronto se impuso la intolerancia de los fanáticos venidos del desierto.

Y luego, desde el siglo XIX, el contacto con los pueblos de Europa creó en el mundo islámico una vasta capa de población occidentalizada. Sigue siendo importante y amplia. Ha logrado la independencia y quiere paz y prosperidad, trata de hacerlas compatibles con su religión.

Europa había reaccionado ante las invasiones con la Reconquista, las Cruzadas, el colonialismo. Esto quedaba ahora lejos, la sociedad islámica trataba de recoger los frutos que eran positivos. Pero hubo, hay, un sector que no acepta ese empuje fáustico de nuestras sociedades: el igualitarismo, el laicismo, la libertad de ideas, la globalización. A veces también a nosotros nos asusta. Pero buscamos acuerdos, no estrellamos aviones ni hacemos explotar mochilas.

Esta es la cuestión. Todos los grandes movimientos que han conquistado el mundo son obra de pequeñas minorías fanáticas. Cierto que arropadas de un modo u otro por sectores más vastos. Son los iluminados que son ya mártires, ya asesinos, ya las dos cosas. Sin mover un músculo de la cara. Me bastaría un pequeño repaso a la historia para hacerlo ver.

Ahora en el mundo musulmán el fanatismo original revive. ¿Qué es un fanático o un fundamentalista, si quieren? Alguien que cree poseer la verdad absoluta, sin condiciones, y que no acepta someterla a los votos o los consensos o las leyes. Este es el clash, el choque de civilizaciones.

Ante ese enemigo oscuro, imprevisible, implacable, Occidente está en mala posición. Rehuye las armas, ni siquiera le gustan los ejércitos profesionales, apenas produce mártires. Y si hay alguien que olvida los deberes de humanidad, esto, sabiamente explotado, se vuelve a favor del enemigo. ¡Somos iguales todos!, proclaman. Falso: existe entre ellos y nosotros un foso profundo.

Pero hay las divisiones y hay quienes aprovechan la situación para intereses personales o de partido o de nación. Somos un todo, con los errores que unos y otros tengamos: no lo ven. Domina la blandura, el creer que ya pasará todo, que son hechos aislados. ¡Paz, paz! gritan y suena, a veces, a pura capitulación. Como cuando la pedían en Atenas frente a Filipo.

Frente a un mundo insensible ante la sangre, aquí cualquier riesgo produce miedo. Manera segura de atraerse un peligro mayor, Churchill bien lo proclamó.

Pero hay el gran arte de la propaganda: consiste en poner en foco lo que se quiere, cambiar las proporciones, repartir a su gusto las cartelas de lo justo y lo injusto, olvidar cosas y contextos, poner otras a una luz falsa. Sacar, incluso, de hechos verdaderos, falsedades. En un momento dado, en España, parecía que el GAL y no ETA eran el centro del problema; cuando la guerra del Vietnam, los estudiantes que no querían ir a ella más un conglomerado de intereses que al final derribó al Presidente y ganó las elecciones, hicieron que la causa enemiga pareciera la justa y moral. Y la propia la injusta. Aprovecharon, claro, incidentes penosos y metieron la guerra en las salas de estar con ayuda de la televisión. EE.UU. hubo de retirarse.

Cuando miramos hoy en derredor encontramos un panorama no disímil. Ha habido, hay, una «tragedia de errores». Sadam Husein era el autor de dos guerras y de millones de muertos y era justo deponerlo. Él y los terroristas eran, para nosotros, un todo. Pero se empezó tarde - Bush padre perdió la gran ocasión- y con falsas ilusiones: fue imposible alcanzar una unidad, se oponían los altivos nacionalismos europeos y todo el pacifismo militante. EE.UU. acudió a pretextos absurdos como el de unas armas de destrucción masiva que no existían ya. Y creía que, ante la oferta de una democracia, los iraquíes iban a bailar de gozo. Gran desconocimiento.

Y siguió la acción de los fanáticos: segundo acto tras el 11 de Septiembre. Atocha, asesinatos infinitos. Sangre para las televisiones, vía segura para desarmar a un pueblo occidental. Para los más, vino un olvido colectivo. Un suceso de verdad lamentable, el de las famosas fotos (¿quién las hizo y filtró?) se convirtió en el centro del problema. Todos gritaban: somos igual de perversos, saquemos las manos de Irak, EE.UU. es el ocupante, los iraquíes (los fanáticos) tienen razón. Aceptemos la humillación y la derrota.

Entre tanto, España abandonaba tras un cambio de gobierno (jamás se había visto cosa igual). Italianos y polacos eran acosados. La prensa americana arremetía contra todo lo que le era sagrado, al final contra su Presidente. ¿Acabará todo como en el Vietnam? ¡Qué locura! ¡Los terroristas han hecho olvidar que son ellos los que iniciaron «las manos injustas» de que hablaba Heródoto!

Sin duda Bush ha cometido errores, las cosas eran más difíciles de lo que pensaba: unas bandas de fanáticos, que son marginales en la sociedad musulmana, nos tratan de tú a tú, son más fuertes. ¡Filipo frente a los demócratas de Atenas! Una propaganda insensata convierte a los fanáticos, casi, en «los buenos». ¿Masoquismo? ¿Cobardía? ¿Deseo de hacernos ver que los medios son el verdadero poder? ¿Intereses? Y sentimos debilidad y temor siendo, como somos, infinitamente más e infinitamente más libres.

Por muchos errores que unos y otros hayan cometido (también Aznar, que creyó contar con un país con el que no contaba y creyó en una fácil, ilusoria victoria), por muchos celos y ambiciones e inconsciencias que siga habiendo, todos somos unos. Y en el choque de civilizaciones tenemos razón, aunque tal o cual suceso nos abrume. Y Occidente sigue siendo la línea maestra de la historia. Y EE.UU. es lo que nos queda para defendernos.

Há petróleo para dar e vender... 

Ambiente Brasil

As mais otimistas estimativas feitas em 1942 apontavam que os poços de petróleo na região do rio Kern, na Califórnia, produziriam no máximo mais 54 milhões de barris. Ocorre que nos 44 anos seguintes os mesmos poços geraram 736 milhões de barris. Além disso, calcula-se que ainda existam outros 970 milhões. Antes, em 1919, diversos geólogos, liderados pelo diretor da U.S. Geological Survey, haviam errado feio ao afirmar que todo o petróleo dos Estados Unidos acabaria em apenas nove anos.

Em artigo publicado na edição de 21 de maio da revista Science, o economista Leonardo Maugeri, vice-presidente de estratégia corporativa da empresa petrolífera italiana Eni, parte de exemplos como esses para lançar uma polêmica. Ele afirma que, ao contrário do que muitos imaginaram – e imaginam –, a Era do Petróleo está longe de terminar.

De acordo com Maugeri, previsões pessimistas têm sido sucedidas por análises e descobertas que as refutam, em movimento cíclico desde o início do século 20. O autor alerta para a ocorrência de uma nova onda que propaga o fim próximo do petróleo em todo o mundo. “O pior efeito desse pânico recorrente é que ele tem gerado políticas imperialistas e levado ao controle sobre regiões produtoras”, disse.

“Embora os recursos de hidrocarbonetos sejam indiscutivelmente finitos, a verdade é que ninguém sabe o quão finito eles são. O petróleo está contido em rochas porosas subterrâneas, o que torna difícil estimar quanto do produto existe e quanto pode ser efetivamente extraído”, escreveu no artigo.
De acordo com o italiano, nos últimos tempos muitos estudos têm verificado o fenômeno do “crescimento da reserva”, no qual a quantidade real de petróleo em um campo acaba sendo muito maior do que o estimado inicialmente. Maugeri cita o exemplo da mais recente descoberta de peso no setor, a do campo de Kashagan, no Cazaquistão.

Estudos geológicos mostravam há décadas a existência do campo, mas com estimativas pouco animadoras para levar à prospecção. Somente após um grande estudo ter sido conduzido por companhias multinacionais, na década de 1990, se verificou o potencial, estimando as reservas entre 2 bilhões e 4 bilhões de barris. Em 2002, outros estudos elevaram os valores para algo entre 7 e 9 bilhões. Em fevereiro de 2004, novas análises mostraram que o campo de Kashagan poderá produzir pelo menos 13 bilhões de barris e que a capacidade real é muito maior.

Maugeri não comenta as recentes altas no preço do petróleo, que atingiu mais de US$ 40 por barril há uma semana, mas afirma que a adoção de novas tecnologias de exploração tem contribuído para a drástica queda no custo de prospecção e desenvolvimento nos últimos 20 anos, de US$ 21 por barril em 1979 a menos de US$ 6 em 1999.

Especialistas apontam que as novas descobertas são insuficientes, suprindo apenas um quarto do consumo mundial. Maugeri refuta a afirmação, dizendo que as descobertas só não são maiores porque as empresas petrolíferas não querem. De acordo com ele, os principais produtores do mundo têm minimizado o investimento em prospecção nas duas últimas décadas, principalmente por medo de levar a um excesso na capacidade do petróleo, como o ocorrido em 1986, quando o barril caiu para menos de US$ 10. (Fapesp)

Há petróleo para dar e vender... 

Ambiente Brasil

As mais otimistas estimativas feitas em 1942 apontavam que os poços de petróleo na região do rio Kern, na Califórnia, produziriam no máximo mais 54 milhões de barris. Ocorre que nos 44 anos seguintes os mesmos poços geraram 736 milhões de barris. Além disso, calcula-se que ainda existam outros 970 milhões. Antes, em 1919, diversos geólogos, liderados pelo diretor da U.S. Geological Survey, haviam errado feio ao afirmar que todo o petróleo dos Estados Unidos acabaria em apenas nove anos.

Em artigo publicado na edição de 21 de maio da revista Science, o economista Leonardo Maugeri, vice-presidente de estratégia corporativa da empresa petrolífera italiana Eni, parte de exemplos como esses para lançar uma polêmica. Ele afirma que, ao contrário do que muitos imaginaram – e imaginam –, a Era do Petróleo está longe de terminar.

De acordo com Maugeri, previsões pessimistas têm sido sucedidas por análises e descobertas que as refutam, em movimento cíclico desde o início do século 20. O autor alerta para a ocorrência de uma nova onda que propaga o fim próximo do petróleo em todo o mundo. “O pior efeito desse pânico recorrente é que ele tem gerado políticas imperialistas e levado ao controle sobre regiões produtoras”, disse.

“Embora os recursos de hidrocarbonetos sejam indiscutivelmente finitos, a verdade é que ninguém sabe o quão finito eles são. O petróleo está contido em rochas porosas subterrâneas, o que torna difícil estimar quanto do produto existe e quanto pode ser efetivamente extraído”, escreveu no artigo.
De acordo com o italiano, nos últimos tempos muitos estudos têm verificado o fenômeno do “crescimento da reserva”, no qual a quantidade real de petróleo em um campo acaba sendo muito maior do que o estimado inicialmente. Maugeri cita o exemplo da mais recente descoberta de peso no setor, a do campo de Kashagan, no Cazaquistão.

Estudos geológicos mostravam há décadas a existência do campo, mas com estimativas pouco animadoras para levar à prospecção. Somente após um grande estudo ter sido conduzido por companhias multinacionais, na década de 1990, se verificou o potencial, estimando as reservas entre 2 bilhões e 4 bilhões de barris. Em 2002, outros estudos elevaram os valores para algo entre 7 e 9 bilhões. Em fevereiro de 2004, novas análises mostraram que o campo de Kashagan poderá produzir pelo menos 13 bilhões de barris e que a capacidade real é muito maior.

Maugeri não comenta as recentes altas no preço do petróleo, que atingiu mais de US$ 40 por barril há uma semana, mas afirma que a adoção de novas tecnologias de exploração tem contribuído para a drástica queda no custo de prospecção e desenvolvimento nos últimos 20 anos, de US$ 21 por barril em 1979 a menos de US$ 6 em 1999.

Especialistas apontam que as novas descobertas são insuficientes, suprindo apenas um quarto do consumo mundial. Maugeri refuta a afirmação, dizendo que as descobertas só não são maiores porque as empresas petrolíferas não querem. De acordo com ele, os principais produtores do mundo têm minimizado o investimento em prospecção nas duas últimas décadas, principalmente por medo de levar a um excesso na capacidade do petróleo, como o ocorrido em 1986, quando o barril caiu para menos de US$ 10. (Fapesp)

segunda-feira, maio 24, 2004

Los Três Canales Están de Parabienes! 

Público

Por EDUARDO CINTRA TORRES
Sua Excelência el Presidente do Governo, Dr Miguel de Vasconcelos, y todo el Governo de la Região Autonómica de Portugal, vêm saudar la televisão generalista da Região pela extraordinária cobertura que fizeram del casamento de Sua Alteza el futuro Rey Don Filipe IV de Portugal.

Os três canales, RTP1, SIC e TVI, bem como la SIC Notícias, souberam criar durante semanas a fio o crescente interesse de los portugueses en el casamento y en la boda. Mesmo los mais reticentes, os que ainda piensan que fazia sentido Portugal ser independiente, certamente se teran quedado rendidos à magnífica cobertura hasta el clímax de lo passado sábado.

El casamento de Don Felipe IV de Portugal com Dueña Televisión Ortiz constitui um momento extraordinário da propaganda iberista nesta Região Autonómica. Nada se via assim desde que Don Felipe II de España y I de Portugal veio tomar conta desta parte da Península em 1581, entrando triunfalmente em Lisboa y deslocando-se después a Tomar para ouvir la ratificação do seu reinado en las Cortes.

Felizmente, ahora já não é preciso la real persona física de Sua Alteza deslocar-se aqui, porque la televisão transporta sua Alteza até junto de nós outros através de su omnipresença en todos los locais y percursos. Com sus poderosas lentes, tôdolos pudemos ver lo amor y cariño com que Sua Alteza mirava su novia Dueña Televisión Ortiz. Los beijos, sin, han sido «castos», como tan bien há comentado el Eládio Clímax en la RTP1, porque nós otros ibéricos não somos como los liberales de la Europa del Norte que se besan con cuspo. Nuestros beijos reales han de ser siempre castos.

Os nossos canales generalistas RTP1, SIC e TVI adoptaram mui bem a estratégia de nos interessar a tôdolos en los detalhes de los vestidos, de los chapéus, de las jóias, de las prendas que los operários y artifices portugueses iban a fazer para los noivos que nos van a governar en su tiempo. Durante semanas ouvimos com mui interés la gente en las calles de Mádrí dizendo todas las maravilhas que hay que dizer en estas ocasiones.

Así, com muchas notícias llenas de nada, com muita alegria de los corresponsales y enviados especiales, y com muito tiempo de anteña se criou un evento televisivo nesta Região Autonómica (un eviento!) a partir de um tema que, em princípio, não deveria interessar nada a los portugueses. Pero la calidad de la propaganda de RTP1, SIC e TVI há sabido inverter esta situacion muy bien. Transformaram un eviento de los castellanos en un eviento de todos nós outros, los españoles desta Região Autonómica. RTP1, SIC y TVI están de parabienes!

Para conseguir engañar a los portugueses y tentar agarrarlos a la télé, los três canales souberam recorrer ao método más eficaz de tôdolos: la horterada (o que en lo português antíguo se dizia «foleirada»). El vácuo informativo, la horterada de los comentários y de la linguagem de los periodistas, o desinteresse total pelas questiones políticas implícitas en el casamento, enfim, la totalidade das transmissões foi brilhante para a nuestra estratégia de propaganda necessária à integração ibérica de los portugueses.

Solo con la colaboración de los três canales generalistas à la estratégia de Mádrí se pudo llegar a esta situação tan extraordinária em la qual los trés canales generalistas, que têm el quase monopólio de la audiência, transmitiram em simultâneo el Real Eviento. Los três deram lo mismo! Las imagens que nuestra querida TVE enviava! Isto nem mismo acontecia com el futbol de la Região! Nem mismo com la Selecção, que era uno de los puecos símbolos nacionales que restavan à la Região! La transmissão simultânea del casamento este sábado en los três canales generalistas constitui o momento mais alto da integración de la Região Autonómica na nuestra España Ibérica.

El Dr Miguel de Vasconcelos, Presidente deste Governo Autonómico, quiere dedicar una palavra especial à la RTP1 (sin menosprecio para la SIC y la TVI), puesto que la RTP Uno há hecho aún más de lo que se le ha pedido. La RTP1 não solamente ha dedicado imenso tiempo de los Telejornales desde hace imensas semanas a el feliz enlace de Felipe y Televisión como ha hecho programas especiales. Incluindo en la véspera del casamento e não solo, como veremos mais adelante. Na verdade, el viernes (sexta-feira en la língua medieval desta região) a RTP Uno apresentou um programa de uma hora chamado «Compromisso de Futuro», que afinal, representa como metáfora nuestro compromisso de tôdolos los portugueses com Sua Alteza el Felipe IV.

Quiere assim el Dr Miguel de Vasconcelos subrayar o trabalho da RTP1, televisão autonómica paga com los impuestos de los portuguieses. Primero, porque la RTP1 insistiu em dar esta cerimónia apesar de saber que los canales privados também a transmitiam. Segundo, porque la RTP1 há sido el canal que dedicou mais hueras da sua «informação» a el eviento desde algum tempo atrás. Não solamente el corresponsal Cesário Buerga se entregou com total afinco ao casamiento como la RTP1 há enviado uma série de enviados especiales a Mádrí, não fosse ficar algum espanhuel en la calle por ouvir.

E assim, lá estavan, llenos de histeria informativa, la Judiete de Suza, la Fátima Cuempos Ferrera, la Rita Marruefa de Carballo, la Múrcia Rodriguez, el Ramón Fon, un catalão de los buenos, que no perde oportunidade de aproximar esta Região Portuguesa del Cientro de Madrí, y até el Eládio Clímax comentando el casório por la noche. Sí, porque la RTP1 não terminou a emissão iberista quando los novios se passearam por las calles medio vazias de nuestra capital Mádrí (hay madrillenos mais ingratos que los poucos traidores portugueses que se recusaran a ver el casamento por la televisão). Sim, la RTP1 continuou no sábado à noite la propaganda real com um progruema chamado «Um Dia de Sonho». Naturalmente, para los que não les gusta la propaganda, el dia no foi de sueño. Pero esses son la minoria de los que não aceitam a natural integración mediática e política da Região portuguesa en la grande España.

Em resumen, el Dr Miguel de Vasconcelos, em nome de Margarida de Sabóia, Duquesa de Mântua (que también tenia um sombrero muy bonito no casamento) e em nome de todo el Governo Autonómico de Portugal, saluda los três canales generalistas portugueses y muito em especial la RTP1, pues souberam estar à altura da integración da Região en la España de los Felipes.

Viva la RTP1!

Viva la Televisión Generalista Portuguiesa!

Viva la Região Autonómica de Portugal!

Viva el Rey Felipe IV de Portugal!

Viva la Dueña Televisión Ortiz, Princesa de Astúrias!

Viva la Espieña!

Palácio de la Dependência

Terriero del Paço

Lisbuena, 24 de Maio de 2004


domingo, maio 23, 2004

Índice de hoje 

- Videojogo controlado por ondas cerebrais emitidas pelo jogador (La Vanguardia, Barcelona)
- A nova Monarquia (ABC, Madrid)
- No Brasil consumo de alto luxo ignora a crise (Jornal do Brasil, Rio)
- Austrália proíbe fumar na praia (The Independent, traduzido pelo Jornal do Brasil)

Videojogo controlado por ondas cerebrais emitidas pelo jogador 

La Vanguardia

ÀLEX BARNET
Muchos entusiastas de los videojuegos y bastantes autores de ciencia ficción han soñado con sistemas de interacción persona-máquina que funcionasen sin cables, teclados mandos, enchufes o cualquier otro elemento físico de conexión. Una visión que no sólo tiene aplicaciones lúdicas y que ahora empieza a ser una realidad de la mano de algunas atrevidas propuestas tecnológicas.

La más espectacular es el prototipo que ha presentado el Media Lab Europa, vinculado al Massachusetts Institute of Technology norteamericano y afincado en Dublín, que permite controlar un videojuego mediante ondas cerebrales emitidas por el usuario. El proyecto Mind Balance ha creado un dispositivo denominado The Cerebus, que capta las ondas cerebrales del jugador y permite el control de un alienígena llamado Mawg, que camina sobre una cuerda floja en un escenario fantástico.

El dispositivo permite posicionar correctamente el personaje en la cuerda y controlar sus movimientos para que no se caiga. Todo ello sin ningún tipo de elemento físico entre el jugador y el sistema. Para ello se utiliza un casco que, mediante sensores de tecnología EEG (utilizada para los encefalogramas), recoge las ondas cerebrales emitidas por seis puntos del cerebro, las contrasta y procesa en un nuevo lenguaje informático desarrollado por Microsoft (llamado C#), para finalmente enviarlas, mediante un sistema inalámbrico Bluetooth (similar a los infrarrojos), al equipo que controla el juego.

Ed Lalor, portavoz del proyecto, señala que esto demuestra que interactuar con un videojuego mediante ondas cerebrales es “absolutamente posible”. Y destaca que los próximos pasos de su equipo serán aumentar la capacidad de control y diseñar un casco menos aparatoso que el actual. Asimismo, recalca que, además de los aspectos lúdicos, una de las aplicaciones principales del proyecto estará en el campo de equipos informáticos para discapacitados. Estos últimos actualmente utilizan sistemas basados en el movimiento del ojo.

La propuesta del Media Lab europeo no está sola. La firma norteamericana Cyberkinetics tiene lista una plataforma informática para discapacitados que funciona mediante ondas cerebrales. Y en el Cebit de este año, el fabricante Philips atraía la atención del público con un dispositivo en el que la tecnología del encefalograma permitía competir a dos jugadores, que con su actividad mental movían una pelota de ping-pong situada en una superficie que era receptiva a sus impulsos.

A nova Monarquia 

ABC

POR BLANCA TORQUEMADA
El Príncipe de Asturias ha sellado la continuidad institucional con su matrimonio, un acontecimiento de calado social e histórico que replantea algunas cuestiones sobre una posible evolución del papel de la Monarquía, ahora que el Gobierno ha puesto sobre la mesa la reforma del Título II de la Constitución referido a la Corona. El momento invita a una reflexión intelectual y jurídica sobre cuestiones claramente establecidas a la luz del Derecho, pero aún puestas en entredicho desde algunas trincheras de la involución o del republicanismo periférico. Cuatro prestigiosos profesores explican a ABC qué es la Monarquía del siglo XXI, frente a cuestionamientos sobre el supuesto carácter antidemocrático de la Institución esgrimidos por los sectores republicanos, y la presunta vigencia de normas dinásticas internas invocada (cada vez con menos fuerza) por los llamados «legitimistas». A un tiempo, hay coincidencia en que el consenso social sobre la necesidad de terminar con la preferencia del varón sobre la mujer en la sucesión tendría cumplida y sosegada respuesta si la reforma constitucional necesaria para ello se pusiera en marcha en el momento de disolución de las Cortes, al cierre de esta legislatura.

Monarquía constitucional, Monarquía parlamentaria

Para el análisis hace falta, en primer lugar, un pequeño esfuerzo didáctico de terminología: la Monarquía de Juan Carlos I es en su propia esencia diferente de todas las anteriores (por remitirnos al más reciente ejemplo, a la de Alfonso XIII) porque se trata de la primera Monarquía parlamentaria de la historia de España. No constitucional, como la de su abuelo. Una Monarquía constitucional responde a un modelo superado según el cual el Rey tiene atribuciones legislativas y ejecutivas. El historiador y académico Miguel Artola pone en claro este punto: «Hay dos formas de monarquía, con minúscula porque es la descripción de una forma de gobierno: la parlamentaria y la constitucional y tres decisiones políticas que las distinguen: la confianza para gobernar, la sanción de la ley y la disolución anticipada de las Cortes. En la primera el candidato se somete a la investidura de las Cortes, la sanción es un trámite obligado y la disolución es una iniciativa del presidente del Consejo. Por eso Alfonso XIII fue cabeza de una Monarquía constitucional y Juan Carlos I lo es de una parlamentaria».

Gregorio Peces-Barba, rector de la Universidad Carlos III y ponente de la Constitución abunda en esa idea: «La Monarquía nacida en 1978 carece de poder legislativo, ejecutivo y judicial. Es el más alto órgano del Estado y el centro de imputación de las decisiones, pero de las decisiones que toman otros. Desde este punto de vista, las críticas republicanas que servían para la Monarquía de Alfonso XIII, no valen para la de Don Juan Carlos. Ahora no existe el motivo central de aquellos antiguos reproches, basados en que el poder lo ejerce quien no ha sido elegido democráticamente. Simplemente, porque el Rey no tiene el poder. Ahora resulta del todo inexacto decir «el Gobierno de Su Majestad», porque ya no es así».

Para el rector de la Universidad Rey Juan Carlos, Pedro González-Trevijano, la Monarquía representa en el siglo XXI «el papel de una ejemplar institución que ha sabido acomodarse de forma acertada a los nuevos tiempos, en cuanto que Monarquía moderna, plenamente compatible con un régimen constitucional democrático como el que disfrutamos. Del que, no olvidemos, fue en su momento el Rey el principal impulsor durante los años de la transición política, además de haber restablecido el orden constitucional el 23 de febrero de 1981». Poco tienen que ver los postulados de hoy, ilustra González-Trevijano, y los de la Constitución de 1876, «que era la vigente durante la Monarquía de Alfonso XIII. Ese texto legal no prescribía una estricta Monarquía parlamentaria como la presente, sino una Monarquía constitucional limitada. Es decir, una monarquía que había iniciado ya un imparable proceso de democratización, con una paulatina restricción de las prerrogativas del Monarca, pero que aún conservaba ciertas competencias destacadas, y que durante algunos años, además, ejerció directamente el propio Alfonso XIII: iniciativa legislativa, derecho de veto de las leyes, facultad de disolución de las Cortes, nombramiento del Gobierno, etcétera. Hoy las competencias del Jefe del Estado son las propias de una estricta Monarquía parlamentaria, donde la soberanía reside sólo en el pueblo español, y por eso se dice que el rey no goza de potestas, aunque disfrute de auctoritas; o, en otras palabras, el rey reina, pero no gobierna, pues esto lo hace el Ejecutivo con el respaldo del Parlamento. En una monarquía parlamentaria caben sólo las atribuciones reconocidas en ella: arbitrar y moderar el funcionamiento regular de las instituciones y servir de símbolo de la unidad y permanencia del Estado, como se recoge en el artículo 56.1 de la Constitución».

Debido a esta abismal distancia, dependerá del tipo de Monarquía de la que hablemos el que la institución sea un factor de estabilidad o no. En ese sentido, recuerda Miguel Artola cómo «Isabel II y Alfonso XIII orientaron la acción política mediante la designación de presidentes del Consejo y la disolución anticipada de las Cortes. El poder y la responsabilidad son las dos caras de una moneda. Después de mucho tiempo la revolución acabó con la dinastía, en el primer caso, y con la monarquía en el segundo». Más difuso ve sin embargo su papel como factor de cohesión en momentos de auge de los nacionalismos porque «los movimientos nacionalistas, excepto los republicanos, han contemplado en ocasiones la existencia de la Corona al frente del Estado, pero no han ofrecido, que yo sepa, ninguna descripción de sus funciones».

¿Por qué sobrevive la Monarquía?

La comparación del mapa de las Monarquías europeas de principios del siglo XX con el actual, en el que muchas naciones han evolucionado a Repúblicas, podría hacer pensar que la Historia camina de forma irremisible hacia su desaparición. Este planteamiento suscita en Miguel Artola una interesante reflexión: «La Corona británica dejó de ejercer como monarquía de tipo constitucional a finales del siglo XVIII y no ha pasado por ninguna crisis. En otros países, cuando las políticas inspiradas por la Corona no dieron los resultados prometidos (como la derrota militar en la I Guerra Mundial), o la práctica del sistema político se alejó de la opinión, las revueltas populares llevaron a la república. No es, por tanto, un movimiento irreversible, aunque no hay caso como el de los Borbones, que lograron la restauración dinástica en tres ocasiones: 1814, 1874 y 1978». Gregorio Peces-Barba resume lo que se infiere de las consideraciones de Artola: «Sobreviven las que son parlamentarias y han dejado de ser constitucionales. El Rey ahora no es Soberano, salvo en lo que atañe a la organización de su propia Casa. Alguien ha querido ver un resquicio de capacidad ejecutiva en el hecho de que el Rey proponga al candidato a presidente del Gobierno, por aquello de que frente a un aspirante que sea el más votado puede haber otro que tenga garantizados los apoyos para gobernar. Don Juan Carlos me consultó en cierta ocasión sobre este particular y le dije que lo oportuno es tener como criterio homogéneo e inamovible la votación, de modo que el más votado sea siempre el primero que el Rey proponga». Sin embargo, a esta falta de capacidad ejecutiva del Rey aporta Peces-Barba un matiz muy interesante: «Una circunstancia especial, la del 23-F, ha creado la costumbre constitucional a la posibilidad de que el Rey tome las prerrogativas de los órganos del Estado en caso de que éstos no puedan ejercer sus poderes. Con el claro condicionante de que si el Monarca mantuviera el poder fuera de ese momento único y exclusivo quedaría deslegitimado». Por eso concluye que la institución es, hoy en día, «más un punto de referencia, porque queda al margen del debate político, que un elemento de cohesión, porque el elemento de cohesión máximo y esencial en un sistema parlamentario es el pueblo considerado en su conjunto, de modo que resulta inaceptable que sólo una parte de él pueda invocar un ámbito de decisión propio en los temas fundamentales».

Cambiar la Constitución: la cuestión sucesoria

Para Peces-Barba, el matrimonio del Heredero «no supone ninguna modificación del papel de la Institución, sino un reforzamiento, en tanto en cuanto la continuidad es una dimensión inherente a la Corona, y este hecho viene a propiciar esa continuidad». Planteamiento coincidente con el de González-Trevijano: «Una de las características más propias de la Monarquía consiste, precisamente, como decía Karl Friedrich, en que la sucesión a la Jefatura del Estado se produce siempre sin traumatismos y de forma inmediata y automática, algo que se arbitra a través del acceso al trono del Príncipe Heredero. Algo que sucederá, indefectiblemente en su momento. Y para ello es pertinente el previo matrimonio de Don Felipe».

Todos consideran necesario abordar pronto la modificación del Título II de la Constitución para anular la preferencia del varón en el orden sucesorio, sin que, según su criterio, ello suponga riesgos: «El Título de la Corona -comenta Peces-Barba- tiene protección reforzada, de modo que, en efecto, hay que disolver las Cortes para cambiarlo. Después de unas elecciones en las que se plantee esa propuesta (como es actualmente el caso) lo lógico es ponerla en marcha al final de la legislatura, en el momento de disolución de las Cámaras. La Constitución en el momento de su elaboración se limitó a recoger la tradición de la Corona de España, pero hoy la sociedad demanda la reforma». González-Trevijano recuerda que, aunque no es asumible la discriminación de trato de la mujer, «hay que hacer dos previas precisiones. La primera, que en la España actual no hay vigencia de la llamada Ley Sálica, ya que las mujeres pueden no sólo transmitir sus derechos dinásticos, sino además reinar; baste como ejemplo el caso último de la Reina Isabel II. Y, la segunda, que el actual orden sucesorio de la Constitución de 1978 era el propio, entonces, del Derecho histórico español, con las salvedades de la Constitución de Bayona de 1808 y la Ley de Sucesión en la Jefatura del Estado de 1947. Por todo ello, su implantación, en el momento de elaborarse la Constitución, no suscitó polémicas de ninguna naturaleza. Pero es lógico que una sociedad moderna e igualitaria proceda ahora a esa reforma».

Sobre este asunto, Miguel Artola esboza otro apunte histórico: «La sucesión dinástica estuvo determinada por dos principios: el parentesco y la capacidad. A falta de varón, la mujer sucedía pero comunicaba el poder a su marido, que iniciaba una nueva dinastía. Isabel I fue una excepción, en tanto que la Reina de Inglaterra del mismo nombre no contrajo matrimonio para conservarlo y Cristina fue proclamada «rey de Suecia». Desde el momento en que se reconoció la capacidad de la mujer, reflejada en la figura del «rey consorte», la preferencia del varón no se justifica».

Pero, ¿qué pasaría si en los próximos tres años (antes de que se lleve a cabo la reforma) los Príncipes de Asturias tuvieran dos hijos, niña la primogénita y varón el menor, sin que la reforma se hubiera llevado a cabo aún? ¿Habría que hacerla con carácter retroactivo, con el riesgo que ello supondría para los derechos adquiridos del propio Don Felipe en relación con las Infantas Doña Elena y Doña Cristina? En ese caso, según Peces-Barba, «es de sentido común que al estar planteada previamente la voluntad de llevar la reforma a cabo, tiene menor peso que el cambio se concrete formalmente a posteriori. Se trataría de actuar con lo que se llama «un velo de ignorancia sobre los intereses prácticos», de modo que no sería una norma con «carácter retroactivo», sino un mero cambio de legislación». González-Trevijano dice que «la irretroactividad sólo está completamente proscrita en el ámbito penal, pero éste no es el presente caso (artículo 9. 3 de la Constitución de 1978). Se podría hacer porque se corresponde con la demanda social y no hay impedimento jurídico». Sin afectar, por supuesto, a los derechos del Príncipe, pues, en opinión del catedrático de Derecho Constitucional de la UNED Antonio Torres del Moral «el fin superior de la igualdad justificaría la reforma y no incidiría del mismo modo en esos hijos menores que en el Príncipe de Asturias, quien ocupa una posición consolidada porque, al llegar a la mayoría de edad, fue ratificado como Heredero por las Cortes».

Torres del Moral refresca la historia reciente: «Cuando los ponentes de la Constitución estaban trabajando en su elaboración brotaron ligerísimas y fugaces protestas a este respecto. Y hubo una muy interesante enmienda del senador Villar-Arregui para que se designase Heredero al primogénito, a partir de Don Felipe, independientemente de su sexo, pero no prosperó». El Príncipe de Asturias, comenta Torres del Moral, apoya plenamente ese cambio legislativo: «En un encuentro que mantuvimos, Don Felipe nos manifestó que lo razonable es que eso cambie en el futuro y que hombres y mujeres queden igualados en sus derechos sucesorios».

¿Conservan alguna vigencia las leyes dinásticas internas?

Antonio Torres del Moral ha analizado en su libro «Limitaciones de la autonomía del Príncipe Heredero» los condicionantes específicos de Don Felipe, a la luz del Derecho comparado. Como factor común, son los dictados constitucionales de cada nación los que marcan la pauta de las obligaciones institucionales de los Reyes y sus familias, como corresponde a ámbitos en los que, felizmente, se ha pasado del anquilosado concepto de «súbditos» al de «ciudadanos». Por ello no es razonable, según Torres del Moral, invocar a estas alturas la célebre Pragmática de Matrimonios dictada por Carlos III el 3 de marzo de 1776 y cuyo propósito esencial era impedir que los enlaces «desiguales» interfirieran en la sucesión. Establecía esa ley que quien contrajera matrimonio morganático (con persona «desigual») había de renunciar a sus derechos para sí y para sus descendientes. Esto, en aquellos momentos históricos (finales del XVIII) en los que una alianza matrimonial podía cambiar el mapa de Europa y desactivar el poder de un Reino tenía un sentido que hoy en día, obviamente, ha desaparecido.

Pero, además, la Constitución de 1978 «es plenamente normativa, tal y como han refrendado el Tribunal Constitucional y el Supremo. No hace falta que una ley concreta sea mencionada en su disposición adicional derogatoria para que quede anulada. Basta con que contradiga el espíritu de la Carta Magna. Y la Pragmática es anticonstitucional porque consagra la desigualdad, lo que vulnera el artículo 14 de la ley de leyes». «No se puede argumentar -prosigue Torres del Moral- sobre la base de un texto legal dictado por un Monarca absoluto, como Carlos III, en el seno de una Monarquía parlamentaria como la actual. Si el Rey no puede hacer leyes, ¿cómo va a estar en vigor una normativa emanada de otro Rey en el siglo XVIII?».

Sin embargo, no falta razón a los denominados «legitimistas» cuando hacen notar que, al margen de la lógica evolución histórica y legal del papel de los Monarcas, los Borbones reinantes en España han respetado siempre escrupulosamente los dictados de la Pragmática. Ejemplo son los casos últimos de Don Juan Carlos y de su padre, el Conde de Barcelona. De hecho, Don Juan fue el tercer hijo varón de Alfonso XIII y, si recayeron en él los derechos sucesorios fue por las renuncias de Alfonso, Príncipe de Asturias, y del Infante Don Jaime, por sus respectivos matrimonios «morganáticos». Para Torres del Moral, sin embargo, «una cosa es la opción personal de atenerse a la Pragmática y otra el relieve jurídico que eso tenga hoy. Si, por íntimas convicciones, el Príncipe de Asturias hubiera decidido respetarla, ese hecho sería indiferente a efectos legales. No tiene ninguna fuerza jurídica, ni siquiera consuetudinaria, algo que es contrario a la Constitución. La actual Monarquía es diferente a la anterior en su propia esencia, aunque exista continuidad dinástica. El Rey está refrendado y sustentado sólo por la Constitución».

This page is powered by Blogger. Isn't yours?