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terça-feira, fevereiro 28, 2006

Índice de hoje 

- L'électricité met le feu à l'Europe (Le Temps, Genève)
- Mijaíl Gorbachev: nadie es profeta en su tierra (Novosti, Moscovo)
- La estrategia anti-terrorista de EE.UU. en evolución (Diário do Povo, Pequim)

L'électricité met le feu à l'Europe 

Le Temps (Genève)

. Les géants du gaz et de l'électricité sont à couteaux tirés pour atteindre une taille critique européenne.
. En théorie, tout le monde veut la libéralisation. En pratique, chaque nation défend son champion.

por Sylvain Besson, Paris

Calmer le jeu. C'est ce que le gouvernement français a tenté de faire lundi face aux protestations soulevées par la fusion entre Suez et Gaz de France (GDF). Ce projet est très critiqué en Italie, où le ministre de l'Industrie, Claudio Scajola, a dénoncé une «action gravissime» destinée à empêcher la société transalpine Enel de prendre le contrôle de Suez. Lundi soir, Silvio Berlusconi a demandé à l'Union européenne d'intervenir dans ce dossier (voir ci-dessous).

Sans répondre directement à ces attaques, le ministre français de l'Economie, Thierry Breton, a défendu l'opération, qui devrait donner naissance à l'un des géants européens de l'énergie. Il affirme que l'initiative est venue des entreprises concernées: les dirigeants de Suez et de GDF - société détenue à 80% par l'Etat - songeaient au rapprochement depuis plusieurs mois. Selon Thierry Breton, il s'agit d'un «formidable projet industriel pour la France, la Belgique [ndlr: où Suez contrôle Electrabel] et l'Europe». Le gouvernement belge a d'ailleurs approuvé la fusion.

Mais, pour l'heure, l'Union européenne est sceptique. «Dans le secteur de l'énergie, nous disons tous qu'il faut une plus grande intégration européenne et ensuite le gouvernement français met l'accent sur les champions nationaux», a déclaré le commissaire européen aux Transports, le Français Jacques Barrot, dans le Corriere della Sera. Bruxelles promet d'examiner «avec détermination» les effets de l'opération sur la concurrence et le fonctionnement du marché intérieur européen.

La fusion avait été annoncée samedi par le premier ministre français Dominique de Villepin, partisan déclaré du «patriotisme économique» et de la création de «champions français et européens» dans divers secteurs. «La manière dont l'Etat a pris ce dossier en main nous ramène trente ans en arrière», estime un grand banquier parisien qui doute que l'on puisse «créer un leader mondial dans un cabinet ministériel».

Pris au dépourvu, les syndicats français sont à peine moins virulents. «Nous avons été stupéfaits par la nouvelle argumentation du ministre, qui nous parlait il y a deux jours du danger représenté par Enel et qui évoque aujourd'hui le besoin de créer un second champion français de l'énergie à côté d'EDF», a dénoncé un responsable de la CGT. Un autre dirigeant de ce syndicat évoque un «sentiment de mensonge»: il y a dix-huit mois, le gouvernement s'était engagé par une loi à garder le contrôle d'au moins 70% du capital de GDF. Or l'Etat conservera moins de 40% des actions de l'entité issue de la fusion. La CGT redoute que celle-ci n'entre en concurrence «frontale et brutale» avec la société d'électricité publique EDF.

Pour Dominique de Villepin, le moment est crucial. Si la «mobilisation» annoncée par les syndicats contre la fusion se conjugue avec celle de la gauche contre sa politique de l'emploi, sa popularité déjà chancelante risque de chuter davantage. Mais si les manifestations restent limitées, il pourra se vanter d'avoir renforcé son autorité en donnant corps au concept jusque-là un peu creux de «patriotisme économique». Et le fait que cette victoire se paie par une crise européenne ne semble guère le gêner.

L'Italie s'indigne et en appelle à l'Europe
Le gouvernement Berlusconi réclame des sanctions en réponse au protectionnisme français.
por Eric Jozsef, Rome

Rome ne décolère pas. Depuis l'annonce de la fusion entre Suez et GDF pour bloquer la route à l'Enel (la société italienne d'électricité), l'Italie ne cesse de parler d'une «gifle» française et étudie d'éventuelles contre-mesures. «L'Union européenne doit intervenir», a plaidé hier le président du Conseil Silvio Berlusconi alors que son ministre de l'Industrie Claudio Scajola a été encore plus explicite. Après avoir annulé, en forme de protestation, sa visite à Paris prévue hier, ce dernier a dès dimanche estimé qu'il s'agissait «d'une affaire gravissime. Le gouvernement français a fait un blitz pour faire obstacle au libre marché. [...] Nous nous trouvons face à une énorme violation des règles de l'UE», a-t-il ainsi déclaré. «Le gouvernement français possède 80% de GDF, cela signifie qu'il utilise des fonds publics pour bloquer une opération de marché» ne cesse-t-il de répéter. Et d'insister: «Il existe des sanctions pour ceux qui ne respectent pas les règles.»

«Les instruments de réaction ne manquent certainement pas», a de son côté averti le ministre de l'Economie Giulio Tremonti. L'été dernier, les manœuvres du gouverneur de la Banque d'Italie de l'époque, Antonio Fazio, avaient bloqué provisoirement l'OPA des Hollandais d'ABN Amro sur l'italienne Antonveneta et empêché le rachat de la Banca nazionale del lavoro (BNL) par les Espagnols de BBVA.

Face à la fusion GDF-Suez, la presse italienne évoque notamment, sans trop y croire, l'hypothèse d'une initiative en direction d'EDF qui contrôle Edison, le second groupe électrique italien, voire une intervention pour entraver l'acquisition de BNL, cette fois, par le groupe français BNP-Paribas.

En pleine campagne électorale pour les législatives d'avril, la majorité de Silvio Berlusconi semble quoi qu'il en soit bien décidée à faire preuve de détermination. D'autant que le candidat de l'Union de la gauche Romano Prodi dénonce «une économie italienne à souveraineté limitée en raison des choix de Berlusconi». «Il faut des contre-mesures» à la décision du gouvernement français, a préconisé le secrétaire de l'UDC (centre droit) Lorenzo Cesa, «si nécessaire, vis-à-vis des entreprises françaises qui cherchent à mettre un pied en Italie».

Grandir, un impératif de survie pour les électriciens
por Nicolas Pinguely

AnalyseLes passes d'armes entre les géants de l'énergie s'intensifient alors que l'Europe doit, en principe, libéraliser entièrement ses marchés de l'électricité et du gaz au 1er juillet 2007. Au grand dam de la Commission européenne de la concurrence qui voit le nombre de compagnies d'électricité diminuer. Demain, il pourrait ne subsister qu'un petit nombre de participants «jouant un rôle au niveau européen», pronostiquait récemment Wulf Bernotat, président d'E.ON, dans le Financial Times.

Les défis sont très nombreux pour les électriciens. Il s'agit de proposer des offres combinées sur le gaz et l'électricité, car cet élément est déterminant pour acquérir de nouveaux clients. La fusion entre Gaz de France et Suez respecte cet impératif. La reprise de Ruhrgas par E.ON ou l'offre publique d'achat hostile de Gas Natural sur son compatriote Endesa également. De plus, les opérateurs historiques prospectent aujourd'hui hors de leurs frontières pour compenser les pertes de parts de marché liées à la libéralisation du secteur. Il est essentiel pour eux d'atteindre une taille critique.

C'est également un impératif en matière d'investissements. Les installations électriques sont souvent vieillissantes. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), les besoins des compagnies d'électricité des pays de l'OCDE se monteront à plus de 1150 milliards d'euros d'ici à 2030. En Europe, cet effort est estimé à 700 milliards d'euros. Or, seules les entreprises ayant une taille suffisante seront capables de digérer les investissements nécessaires à la construction de lignes à haute tension, de centrales nucléaires, à gaz ou encore à charbon.

Concurrence étouffée

En fait, la réponse «française» à la tentative de rachat de Suez par l'italien Enel, troisième groupe d'énergie en Europe, ne peut pas être exclusivement appréhendée à l'aune du patriotisme économique. Bien sûr, la fusion de Gaz de France avec la firme franco-belge Suez Electrabel a quelque chose de rassurant pour le consommateur français. Et plus encore pour le gouvernement de Dominique de Villepin, à deux ans de l'élection présidentielle.

Mais ce rapprochement doit aussi assurer l'assise économique des deux groupes fusionnés. Ensemble, ils deviennent le cinquième producteur d'électricité du Vieux Continent. Presque une assurance à l'heure où le poids lourd allemand E.ON propose 29,1 milliards d'euros pour racheter l'espagnol Endesa.

Revers de la médaille, la concentration observée sur le marché de l'électricité n'est pas de nature à adoucir la facture des consommateurs. Les géants nationaux ont tendance à étouffer toute forme de concurrence. Les petits acteurs ne peuvent guère prendre racine. En Allemagne, l'Office fédéral des cartels et les chefs d'entreprise protestent régulièrement contre les tarifs élevés pratiqués par E.ON et RWE, les deux géants nationaux.

La Suisse échappe pour l'instant au remue-ménage
Le marché suisse est ouvert juridiquement, mais pas politiquement.
por Willy Boder

Le 15 décembre 2000, au terme de plusieurs années de préparation, le parlement helvétique approuvait une loi sur l'ouverture du marché de l'électricité.

Cinq ans plus tard, nul ne sait si ce marché sera ouvert en 2007 comme le souhaite le gouvernement. Le dossier est enlisé au sein d'une commission du Conseil des Etats qui n'a toujours pas tranché la question de fond, celle du rythme d'ouverture du marché afin de combler le fossé entre la Suisse et l'Union européenne.

Encore monopolistique dans la tête des dirigeants politiques locaux, notamment dans le canton de Vaud, le secteur de l'électricité subit un effet de moratoire qui gèle tout mouvement de grande fusion des entreprises. Les acteurs suisses cherchent surtout, via des holdings ou des accords de partenariat, à optimiser leurs activités.

Le labyrinthe suisse du processus de décision politique rend en outre impossible toute attaque frontale par les grandes entreprises européennes d'énergie.

Et si, par pure hypothèse, cela se produisait, Moritz Leuenberger, ministre de l'Energie et président de la Confédération, n'aurait ni le pouvoir, ni la compétence de taper sur la table en forçant la constitution d'un «champion national».

Etroite surveillance

Le pouvoir se situe en mains des cantons et des communes qui détiennent, directement ou indirectement, la majorité des entreprises électriques du pays. Les trois premiers groupes suisses (Groupe Ouest, Axpo et BKW) sont aussi contrôlés par les pouvoirs publics.

Le canton de Zurich détient à lui seul plus du tiers d'Axpo. Le Groupe Ouest, en constitution, appartient, par ses sociétés filles, à des communautés publiques allant de Genève au Tessin, en passant par Soleure. Les BKW sont contrôlés par le canton de Berne.

La forme juridique de société anonyme fait croire à la totale liberté d'action des entreprises électriques. En réalité, le pouvoir politique veille et surveille.

Cela explique la difficulté de la Commission de la concurrence et du Surveillant des prix à décartelliser le marché, pourtant juridiquement ouvert par le Tribunal fédéral en août 2003. Théoriquement, une entreprise a le droit d'obtenir son courant électrique d'un opérateur très éloigné et d'obliger le fournisseur local à le faire transiter à prix coûtant.

Dans les faits, la concurrence joue mal. Les fournisseurs de proximité ont tout de même été contraints de fidéliser leurs gros clients par des rabais.

Les grands groupes électriques étrangers sont néanmoins discrètement présents en Suisse. Le français EDF a obtenu, avec l'aval des autorités de la concurrence, 25% du Groupe Ouest constitué avec la holding romande EOS et le soleurois Atel.

Le géant allemand E.ON détient 20% du capital de BKW, après avoir doublé sa participation il y a quelques années. Reste que le canton de Berne, qui envisage de passer au-dessous de la barre des 50%, restera l'actionnaire principal.

A moins de diviser pour régner, ce que pourrait faire EDF face à une multitude de petits actionnaires «politiques» suisses, les grands groupes énergétiques étrangers se trouvent face à un marché suisse verrouillé.

Mijaíl Gorbachev: nadie es profeta en su tierra 

Novosti (Moscovo)

Moscú, 28 de febrero, RIA Novosti. El ex presidente de la URSS Mijaíl Gorbachev cumple el próximo 2 de marzo 75 años. Mucha gente en Occidente vincula con su nombre la caída del Muro de Berlín y está convencida de que el padre de la ‘perestroika’ es uno de los políticos más grandes del siglo XX. En cuanto a los conciudadanos de Gorbachev, solamente un 17% comparte esa opinión, según se desprende de una encuesta realizada en 100 localidades rusas por la Fundación Obschestvennoye Mnenie a mediados de febrero.

De las 1.500 personas entrevistadas a lo largo de Rusia y 600 más en Moscú, apenas un 14% confiesa sentir simpatía hacia el arquitecto de las reformas soviéticas, frente al 28% que manifiesta su rechazo a él. La actitud mayoritaria es de indiferencia. Apenas el 11% de los entrevistados cree que su gestión al frente del Estado ha sido provechosa

Al 75% de los rusos les importa muy poco lo que Gorbachev, actualmente presidente de una fundación internacional que lleva su nombre, piensa sobre la evolución de los acontecimientos políticos en Rusia y un 79% no siquiera quiere saber a qué se dedica hoy en día.

La estrategia anti-terrorista de EE.UU. en evolución 

Diário do Povo (Pequim)

En fechas recientes, Donald Rumsfeld, secretario de Defensa de EE.UU., firmó un nuevo documento confidencial para la lucha anti-terrorista. A juzgar por los contenidos ya revelados, la estrategia anti-terroista de EE.UU. no ha experimentado cambios significativos, sólo reconociendo que la lucha anti-terrorista en el terreno militar puede tener en impacto negativo, y pidiendo fortalecer la comprensión de la cultura y la religión de los lugares en cuestión.

Esto refleca la situación embarazosa en que se halla la estrategia anti-terrorista de EE.UU. Las estadísticas del Pentágono demuestran que después de los Atentados de 11 de Septiembre han surgido más de 30 nuevas ramificaciones de Al Qaeda. El Svenska Dagbladet de Suecia señaló hace poco tiempo que la lista negra distribuida por EE.UU. a las diversas líneas aéreas para identificar terroristas cuenta ahora con 80.000 nombres en lugar de 16 de antes de los Atentados del 11 de Septiembre. Semejante aumento deja aturdida y boquiabierta a la gente, demostrando que está bien fundamentada la versión de que cuanto más se lucha contra el terrorismo tanto más éste crece.

Pasando revista a las diversas versiones estratégicas publicadas por EE.UU. en los últimos años para la lucha anti-terrorista, no se pueden descubrir nada de alto vuelo salvo apoyándose siempre en las armas altamente sofisticadas y en las fuerzas militares. Sin embargo, su estrategía anti-terrorista adquiere un sentido fuera de lo común en aprovechar la lucha anti-terrorista para impulsar su estrategía global y para cortar paño en la lucha partidista en el seno del país. En realidad, el Gobierno de Bush no sólo ve la lucha anti-terrorista una meta estratégica y una tarea ardua de largo plazo, sino también un gran recursos político, con visos de una “ciencia política de anti-terrorismo”.

El anti-terrorismo ha pasado a ser un rótulo dorado y una “pantalla” del Gobierno Bush para pretender intereses estratégicos en lo global. Sea lo que sea, desde el desencadenamiento de la Guerra de Afganistán y la Guerra de Irak, el establecimiento de nuevas bases militares en ultramar, el reajuste de la disposición de sus fuerzas militares a escala global, la promoción de la democracia a estilo norteamericano, hasta el tratamiento de la crisis nuclear cada vez más aguda de Irán, el anti-terrorismo es una opción ineludible del Gobierno de Bush para ganar apoyo interno y para hacer frente a las críticas de la comunidad internacional.

El anti-terrorismo es también un “tónico” excelente en lo político del Gobierno de Bush para la lucha partidista y para ganar la popularidad. Con tal de hablar profusamente sobre los peligros del terrorismo, tiene seguridad para obtener una alta popularidad entre el pueblo norteamericano. Esto lo demuestran plenamente las elecciones presidenciales de EE.UU. a finales de 2004. Por muy variados los métodos que empleaba el Partido Demócrata, Bush se mantenía invariable: arbolando la gran bandera anti-terrorista, ganó su reelección sin preligros a pesar de los sobresaltos.

En el seno de EE.UU. estallaron sucesivamente escándalos como “Puerta de Inteligencia”, “Puesta de Agentes Secretos”, “Abuso de Prisioneros”, “Cárceles Secretos”, “Puerta de Escuchas Ilegales”, etc., el anti-terrorismo siempre servía, como es lógico, de “taparrabo” para el Gobierno de Bush. A comienzos de febrero, Bush afirmó que Al Qaeda había tramado un ataque contra la Mansión del Banco Americano en Los Angeles en octubre de 2001, pero EE.UU. logró frustrarlo, dijo. Según análisis de algunos medios de comunicación, cuando Bush lanzó semejante versión de atentados terroristas después de más de cuatro años de lo sucedido, partió no más de dos consideraciones: primero, justificar las escuchas secretas en medio de una ola de escepticismo para aplacar la crisis; segundo, orientar a la opinión pública en el problema anti-terrorista, con la intención de acumular capital político para el Partido Republicano en las elecciones intermedias de los Congresos de EE.UU. en noviembre.

¿No es una situación embarazosa convertir la estrategia anti-terrorista en “pantalla”, “tónico” y “taparrabo”? (Pueblo en Línea)

segunda-feira, fevereiro 27, 2006

O punhal americano 

Jornal do Brasil (Rio)
por MAURO SANTAYANA

As profecias malditas nem sempre se cumprem, porque, quando os deuses enlouquecem, os homens costumam ter bom senso.Os sinais de uma conflagração generalizada no Oriente Médio já colocaram as chancelarias do mundo em estado de alerta. O líder radical Moktada al-Sadr está convocando xiitas e sunitas para o caminho mais lógico: o de se unirem contra os norte-americanos. Os tafkires (militantes do Al Qaeda) e os baathistas (os partidários de Saddam) matam sunitas e xiitas, mas o punhal é dos estrangeiros – proclamou al-Sadr, ao regressar ao país depois de uma viagem pelos países próximos. A unidade entre as duas grandes vertentes do Islã, que começa a esboçar-se, se vier a consolidar- se, será vitoriosa contra a intervenção ocidental.
É esse o temor dos europeus e norte-americanos, que sempre incentivaram as rivalidades na região, sobretudo depois que o petróleo se tornou a mais importante fonte de energia do mundo. Lawrence da Arábia, cuja personalidade é ainda um enigma, tentou, em vão, impedir a secessão dos povos árabes, durante a Conferência de Paz de Versalhes, ao opor-se, vestido como um árabe, e ao lado de Faiçal, a que a França assumisse o controle da Síria e do Líbano. Uma análise mais profunda de seus escritos talvez dê razão aos que viam em seu empenho o desejo de manter o mundo árabe unido, preparado para futura independência que nunca se completou. Para os árabes teria sido melhor a confederação, e muitos tentaram criá-la. O ensaio mais importante foi o de Nasser, em 1958, instituindo, com a Síria, a República Árabe Unida, de efêmera duração. Nasser imaginava que a união entre os dois países seria o núcleo para a aglutinação de todos os povos árabes em nova forma de Estado, não alinhado, mas respeitando os mandamentos do Islã.

Essa confederação era amaior ameaça aos interesses ocidentais na área, sobretudo os do petróleo, e seria o projeto político mais importante do Islã, desde a expansão dos primeiros anos que culminou com a travessia do Mediterrâneo por Tarik, no século 8. Essa ameaça política de Nasser favoreceu o Estado de Israel, que passou a ser a ponta de lança dos interesses ocidentais na área. Tal como Saddam faria depois, Nasser procurou modernizar os costumes islâmicos, favorecendo a situação dasmulheres e promovendo o crescimento da classe média urbana. Seu pragmatismo político, no entanto, aconselhou-o a buscar forma de convivência com Israel, depois de ter sido derrotado duas vezes pelas forças militares do novo Estado. É provável que agisse com astúcia, que procurasse ganhar tempo para ação mais decisiva no futuro. Mas, com a morte, por infarto, do jovem líder, de 52 anos, em 1970, interrompeu-se o sonho de unidade.

Ele e Saddam, com todos os seus graves defeitos – ambos mantiveram estados policiais, e foram duros com os inimigos internos –, procuraram conter o fanatismo religioso, que se concentraria na Arábia Saudita, na busca do equilíbrio entre a fé islâmica e a tecnologia ocidental. Com esse duplo movimento, promoveu a construção da grande represa de Assuã, no Alto Nilo, depois de nacionalizar o Canal de Suez, sem comprometer os mandamentos básicos do Corão.

O gravíssimo conflito no Iraque e no Afeganistão (onde a reorganização do Talibã é acelerada) estimula a conspiração pan-arábica, movida hoje pelos jovens ulemás, como é o caso de al-Sadr. E não deixa de ser significativo que o apelo pela união de sunitas e xiitas contra os estrangeiros se faça depois de viagem pelos países vizinhos.

Hoje parece claro que os EUA não se sentiram preparados para invadir o Iraque com o primeiro Bush. Passaram os 12 anos seguintes debilitando o país, com o bombardeio e o bloqueio, para ocupar o território com o mínimo de perdas. É mais correto supor que não foi a suspeita de que Bagdá possuía armas de destruição em massa, mas, sim, a certeza de que não existiam, que os fizeram decidir pela invasão. Entraram em labirinto aberto – e dos labirintos abertos é muito mais difícil sair: o fio de Ariadne se perde no areal.

Resta aos norte-americanos e ingleses negociar e ceder, se tiverem a coragem da prudência.

domingo, fevereiro 26, 2006

Índice de hoje 

- Y Eto'o dijo basta (El Pais, Madrid)
- Espectacular avance del Islam con casi un centenar de mezquitas en Andalucía (ABC, Madrid)
- Cultura afeta gorilas em cativeiro, diz estudo (Ambiente Brasil)

Y Eto'o dijo basta 

El Pais (Madrid)
por JORDI QUIXANO

Ayer se escribió el segundo capítulo de la relación entre Samuel Eto'o y La Romareda, reincidente. La liga pasada, un grupo de aficionados insultó al camerunés con gritos simiescos y le tiraron cacahuetes, un acto xenófobo sin precedentes. Eto'o marcó un gol e, irónico y satírico, se marcó un baile como si copiase los movimientos de un mono. Anoche se representó el segundo acto. "Rogamos al público que por favor...", se oyó por la megafonía del campo. Apenas pudo oírse. Una parte de público, muy irritado, silenció el megáfono con gritos. La situación se agravó acto seguido en un saque de esquina. Eto'o reclamó al colegiado y el público, enfadado, decidió obsequiarle con el "¡uh, uh, uh!" conocido. Al ver que los insultos no cesaban, el camerunés decidió salir del campo y, con gestos ostensibles que anunciaban su decisión, empezó a desfilar hacia la banda. Enrabietado, comunicó al colegiado que no pensaba seguir en el campo. Eto'o cambió de opinión por la intervencíón de sus compañeros y del árbitro, que le exhortaron a continuar en el campo. El delantero accedió y el partido se reanudó.

"Me ha gustado mucho la reacción de los compañeros y del colegiado cuando han animado a Eto'o a seguir", intervino Rijkaard. "Samuel ha demostrado que es más fuerte que las circunstancias". "Hay que tener en cuenta que gracias a jugadores como él y a muchos otros, el público acude a los estadios para ver un espectáculo futbolístico", argumentó el entrenador. "Ha sido una lástima lo que ha ocurrido. Eto'o es también un ser humano y se sentía muy mal en el campo. Al final ha reaccionado bien como también el árbitro, que le ha dicho 'eh, vamos a darnos otra oportunidad'".

Víctor Muñoz, técnico del Zaragoza, explicó: "Ha sido una minoría la que ha tenido una actitud reprobable, y a las minorias no hay que darles importancia, aunque sí escucharlas Lo ocurrido pasa en todos los campos; también en el Camp Nou".

Los jugadores del Barça mostraron su solidaridad con Eto'o, que abandonó el campo sin hacer declaraciones. "No entiendo que pasen estas cosas", dijo Puyol. "Eso no puede continuar así", Ronaldinho expuso: "Yo intenté tranquilizar a Samuel y le dije que en el fútbol hay un lado más bonito que el de los gritos racistas. Él es más grande que todos los que le chillan.". El zaragozista Ewerthon reflexionó: "Lo de hoy no puede pasar en el siglo XXI, y pasa con Eto'o, con Ronaldinho y conmigo. Yo le he dicho que estaba de acuerdo con él, pero que él está arriba y que desde su puesto podía hacer algo para revertir la situación".

La actitud de Eto'o tiene un precedente en Zoro, del Messina que en noviembre amenazó con dejar el campo por los gritos racistas de seguidores del Inter.

Espectacular avance del Islam con casi un centenar de mezquitas en Andalucía 

ABC (Madrid)

SEVILLA. El Islam retorna con fuerza a Andalucía. El incremento de la población inmigrante de religión musulmana unido a las comunidades de conversos de origen español ha propiciado que de nuevo se construyan mezquitas y que los viernes estén retornando a ser días de oración. En total, en Andalucía hay cerca de un centenar de mezquitas, unas más grandes y lujosas, sobre todo las de Málaga y Granada, y otras repartidas por toda la geografía andaluza, que son simplemente pequeños oratorios donde grupos de musulmanes se reúnen para rezar juntos. No todas están registradas ni es fácil cuantificarlas, ya que para los musulmanes «una mezquita en definitiva no es otra cosa más que el lugar en el que un grupo de fieles se reúne a rezar». La población musulmana en Andalucía se calcula que ronda al menos el cuarto de millón de personas.

Jaén

En pisos, a la espera del Centro Cultural

La capital jiennense contará pronto con una Centro Cultural Islámico que se quiere convertir en el centro de referencia de la población musulmana de la provincia, en su mayoría integrada por marroquíes y paquistaníes. Hasta que los trámites finalicen, los musulmanes acuden a una mezquita instalada en un piso de la calle Jorge Morales,También existe una mezquita, que podíamos llamar de «paso» ubicada en el área de descanso de la A-4, conocida como la «Jaima Park». Cuentan también con mezquitas las ciudades de Úbeda, Martos y Villanueva del Arzobispo, que junto a las de Linares y Jaén suman un total de 6,

Córdoba

Entre la capital, Almodóvar y Pedro Abad

La población de confesión islámica suma unas 1.200 personas en la capital cordobesa, y tiene su principal núcleo de encuentro en la Mezquita de Colón, Al templo, gestionado por la Asociación de Musulmanes de Córdoba, acuden a la horación del viernes unos cien fieles. Ya en la provincia cordobesa, en Almodóvar del Río, a unos 20 kilómetros de la capital, se encuentra la sede nacional de la Junta Islámica, presidida por Mansur Escudero. Además, la Junta Islámica gestiona el Instituto Halal, dedicado a la certificación de productos alimenticios aptos para el consumo de los musulmanes.

El otro foco musulmán en la provincia de Córdoba se halla en la localidad de Pedro Abad, donde está enclavada desde principios de los años ochenta, y al borde de la autovía a Madrid, la mezquita de la Comunidad Ahmadía del Islam, una de las más lujosas. De todas formas esta comunidad no es aceptada como musulmana por el resto ya que reconocen a un profeta posterior a Mahoma que no es aceptado en la ortodixia musulmana.

Sevilla

Suelo cedido por el Ayuntamiento

Por lo que respecta a la capital andaluza, hay diez comunidades islámicas en activo: la comunidad islámica Al-Hidaya, que es la que aglutina a mayor número de fieles (los viernes se reúnen hasta 500) la Yama´a islámica de Sevilla con unos cien miembros; la comunidad islámica española Salah Al-Din Ael Ayubbi, que se reúne en un local en Alcalá de Guadaira; la Comunidad Islámica de España, que es a la que el Ayuntamiento ha cedido suelo en los Bermejales para la construcción de una mezquita, y cuatro asociaciones más.

Cádiz

Comunidades desde el año 1994

Existen cuatro comunidades islámicas : la comunidad islámica Mezquita An-nur de Jerez (desde 1994), la comunidad islámica de La Línea Mezquita de Badr (desde 1999), la de Algeciras (desde 2000) y la de Estudios e Investigaciones árabe-islámicas de Puerto Real, desde mayo pasado.

Huelva

Pequeños locales alquilados

Pese a que es una de las provincias que más musulmanes acoge,son sólo seis los recintos sagrados del islam en Huelva. La propia capital, Lepe, Moguer, Cartaya, Palos de la Frontera e Isla Cristina. En todos los casos son pequeños locales alquilados. En Huelva capital hay una comunidad amplia de conversos musulmanes que están tratando de recaudar fondos para construir un gran centro social y cultural que albergue una nueva mezquita, así como guardería, biblioteca y zonas de esparcimiento.

Almería

Las más numerosas, las de El Ejido

Es quizás la provincia que más musulmanes y mezquitas reúne en la actualidad sobre todo debido a la numerosa población magrebí. Así, existen en Almería once mezquitas que funcionan en locales habilitados para celebrar culto y reuniones, pertenecientes a otras tantas comunidades musulmanas. Estas mezquitas provisionales atienden a unas 100.000 personas, entre inmigrantes legales e ilegales, según detalla el imán, Abdallah Mhanna, Se trata de las mezquitas y comunidades AlIjlas, en El Ejido; Annour, en Las Norias; Assunna, en La Mojonera; Omar, en San Nicolás; Atouba, en Vícar; Alijá, en Roquetas de Mar; Al Muhseneen, en Almería; Al Ihasn, en El Puche; Campohermoso, en Níjar; Venta de El Viso y Santa María, en El Ejido. Las comunidades más numerosas son las de El Ejido, Campohermoso y Roquetas de Mar, que es donde se concentran más musulmanes.

Cultura afeta gorilas em cativeiro, diz estudo 

Ambiente Brasil

A genética ou o meio em que vivem não podem explicar sozinhos as variações no comportamento de diversos grupos de macacos, descobriu um estudo. Uma pesquisa comportamental com 370 gorilas nos zoológicos norte-americanos mostraram 48 variações na maneira com que grupos individuais de macacos sinalizam, usam ferramentas e procuram conforto, disse Tara Stoinski, do Fundo Internacional para Gorilas Dian Fossey. "O que ficou muito óbvio é que existe um padrão muito distinto de similaridades e diferenças entre os grupos", disse Stoinski.

Isso sugere que as diferentes características pessoais dos gorilas surgem socialmente, e não geneticamente, o que é uma marca de cultura. Os resultados foram apresentados neste domingo no encontro anual da AAAS - Associação Americana para o Avanço da Ciência.

Os pesquisadores haviam descoberto anteriormente que outras espécies de macacos - incluindo chimpanzés e orangotangos - mostram diferenças culturais também na maneira como procuram alimento, utilizam ferramentas e cortejam.

"Esses animais são espertos o suficiente para observar comportamentos e imitá-los", disse Ingrid Porton, curadora dos primatas no Zoológico de Saint Louis.

Que os gorilas fazem o mesmo e talvez não sejam os "primos burros" da família dos macacos não deveria ser surpreendente, disse Andrew Whiten, professor de psicologia de desenvolvimento e evolução na Universidade de St. Andrews.

"É um pouco surpreendente apenas se você acreditar na noção comum de que os gorilas não são tão espertos quanto o resto", disse Whiten, especialista em chimpanzés.

Stoinski disse que as pesquisas descobriram que até os gorilas de um mesmo zoológico, mas que vivem em grupos separados, podem apresentar diferenças culturais.

Alguns exemplos de comportamentos aprendidos, quando passados de geração em geração, podem ter influência na evolução, disse Carel von Schaik, especialista em orangotangos da Universidade de Zurique. "Pode-se discutir também que as espécies culturais se tornarão as mais espertas", completou. (Estadão Online)

sábado, fevereiro 25, 2006

Índice de hoje 

- Lech Kaczynski : «Le traité européen n'a aucune chance d'être adopté chez nous» (Le Figaro, Paris)
- Informe de comercio de EEUU no refleja panorama completo de relaciones comerciales China-EEUU (Xinhua, Pequim)

Lech Kaczynski : «Le traité européen n'a aucune chance d'être adopté chez nous» 

Le Figaro (Paris)
Propos recueillis par A. T.

Entrevista com o novo Presidente da Polónia

LE FIGARO. – En voulez-vous toujours à Jacques Chirac ?

Lech KACZYNSKI. – Ses propos ont été malheureux. Avec moi, cette façon de penser du genre «Nous vous recevons au sein de l'Union européenne, donc vous devez obéir», cela ne marche pas. Je n'admets pas qu'on m'oblige à me comporter d'une certaine façon parce que mon pays vient tout juste d'être admis au sein de l'UE. Si la Pologne a intégré l'Union en 2004, c'est parce qu'elle se trouvait du bon côté pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est pas la faute des Polonais si, après le sommet de Yalta, ils se sont retrouvés dans la sphère soviétique. Mais, puisque le président Chirac m'a invité en France et que nous ne nous connaissons pas encore, je dois évidemment le rencontrer. Et j'espère que cette rencontre sera constructive.

- Quelles sont vos intentions en ce qui concerne le traité constitutionnel ?

- Ce traité n'a pratiquement aucune chance d'être ratifié en Pologne, ni par référendum ni par voie parlementaire. Nous sommes partisans d'élaborer un nouveau texte pour mettre de l'ordre. On peut l'appeler traité bien que je ne tienne pas à ce terme. En tout cas, il faut qu'il prenne en compte la réalité, c'est-à-dire les différences entre les pays membres de l'Union tant en ce qui concerne les niveaux de développement que les traditions et les attentes. Ce qui intéresse les Polonais, c'est ce qu'il adviendra de la Pologne et non pas l'avenir de l'ensemble de l'Union. C'est la même chose en France. On s'intéresse à ce que dit Jacques Chirac, pas aux déclarations de M. Barroso.

- Etes-vous satisfait de votre partenariat avec les Etats-Unis ?

- Les attentes concernant le marché de la reconstruction en Irak étaient assez naïves. D'ailleurs, ce sont les médias qui les ont formulées, pas les dirigeants politiques. C'était mal connaître les Américains. La Pologne a atteint ses objectifs politiques. Bien sûr, cela aurait pu être mieux. J'escompte toujours des effets économiques.

- Où en est le projet d'installation sur le territoire polonais d'une base de missiles antimissiles américaine ?

Tout ce que je peux dire, c'est que nous en sommes à une étape préliminaire qui prête beaucoup à discussion.

- Vous vous êtes dit prêt à rencontrer Vladimir Poutine, mais pas à Moscou. Pour quelle raison ?

- Parce que mon prédécesseur s'est rendu six fois à Moscou ! Mais il est possible que je rencontre Vladimir Poutine cette année. J'ai parlé il y a trois jours avec l'un de ses conseillers. Il y a un progrès.

- Comprenez-vous l'attitude de Jacques Chirac à l'égard de la Russie ?

- Non, c'est très mystérieux pour moi. La façon dont Vladimir Poutine gouverne est impensable en Pologne. Les Polonais ont de la sympathie pour la culture russe, mais aussi une histoire commune difficile. Aujourd'hui, nous voulons être pragmatiques sans oublier cette histoire. Nous voulons de bonnes relations avec la Russie à condition qu'elles soient claires et que Moscou établisse avec nous des relations semblables à celles existant avec la France ou l'Allemagne. Je comprends que la Russie fasse prévaloir ses intérêts, mais pas de manière à pouvoir influencer notre politique.

- La Pologne a vivement critiqué la construction par les Russes et les Allemands d'un gazoduc sous la Baltique. Les entretiens que vous avez eus avec Angela Merkel vous ont-ils rassuré ?

- Nous n'attendons rien de la Russie. Avec l'Allemagne, qui est notre alliée au sein de l'Otan et de l'UE, c'est différent. Le principe de solidarité aurait dû jouer, d'autant qu'un gazoduc terrestre aurait été moins coûteux. Angela Merkel a de bonnes intentions. Elle veut améliorer nos relations, mais nous n'avons toujours pas résolu les contentieux concernant ce gazoduc et le projet de Mme Steinbach (NDLR : sur la construction à Berlin d'un centre sur les expulsés allemands de la Seconde Guerre mondiale).

- Votre parti a conclu un pacte avec Samoobrona et la Ligue des familles polonaises. Faut-il comprendre que vous vous sentez proche de ces deux formations ?

- J'ai conscience que cette alliance préoccupe nos partenaires occidentaux. Mais ni Samoobrona ni la Ligue ne sont au gouvernement, et le PIS réalise son programme.

- Mais vos alliés sont en droit de réclamer des contreparties.

- Ces deux partis n'ont aucun intérêt à provoquer des législatives anticipées. Nous n'avions pas le choix. Les libéraux n'ont pas voulu former un gouvernement de coalition avec nous. Ils posaient des conditions exorbitantes. Samoobrona et la Ligue des familles polonaises ont des revendications sociales malheureusement irréalisables. Mon parti est moins négatif que ces deux formations en ce qui concerne la politique suivie depuis quinze ans par la Pologne. En revanche, nous partageons la même vision sur le rôle de l'Etat.

- Ce pacte annonce un changement radical. Qu'est-ce que cela signifie ?

- Cela signifie que nous allons clarifier ce qui s'est passé depuis quinze ans. Certains services au sein de l'appareil d'Etat sont malades. Ils seront donc éliminés. Mais nous ne reviendrons pas sur le choix d'une économie de marché et il est absurde de dire que la démocratie est menacée. Ce que nous voulons changer, c'est le rapport de forces qui joue depuis quinze ans en faveur des héritiers de l'ancien régime communiste.

- Vous bénéficiez de l'appui du père Rydzyk, chef de file du courant fondamentaliste. Partagez-vous ses valeurs ?

- Ma vision du monde est évidemment différente de celle du père Rydzyk. Moi, je suis un conservateur modéré. Mais j'ai besoin d'alliés pour réaliser ces changements, faire en sorte qu'une carte d'appartenance aux anciens services secrets communistes ne constitue plus un laissez-passer. Le père Rydzyk n'est quand même pas un terroriste ! Si l'on tolère les ultralibéraux, pourquoi ne pas tolérer aussi les ultracatholiques ? Kaczynski doit chercher des alliés là ou ils se trouvent. Qui gouverne en Pologne, c'est notre affaire ! Si les Français avaient élu Jean-Marie Le Pen, nous serions bien obligés de coopérer avec lui.

Informe de comercio de EEUU no refleja panorama completo de relaciones comerciales China-EEUU 

Xinhua (Pequim)

BEIJING, 24 feb (Xinhuanet) -- Los déficits comerciales de Estados Unidos con China no reflejan el panorama completo de las relaciones comerciales de los dos países, dijo hoy el Ministerio de Comercio de China.

Chong Quan, un vocero del ministerio, dijo que la balanza de los beneficios económicos y comerciales de los dos países debe ser considerada no sólo a partir del comercio e inversión, sino también del comercio de productos y servicios.

En una entrevista con Xinhua sobre el informe de la Oficina de los Representantes de Comercio de Estados Unidos (RCEU), Chong dijo que el rápido desarrollo de las relaciones comerciales chino- estadounidenses facilita el crecimiento económico sostenido de los dos países y genera enormes beneficios mutuos. Los consumidores estadounidenses se benefician enormemente de los productos baratos y de calidad fabricados en China.

Se calcula que el índice de precios al consumidor de Estados Unidos habría aumentado en 2 por ciento sin productos de consumo de China, dijo el vocero.

Chong dijo que China es el mercado de exportación de más rápido crecimiento de Estados Unidos, y una de las principales fuentes de ganancias para las compañías estadounidenses en ultramar.

"Por lo tanto, es de gran importancia mantener relaciones comerciales chino-estadounidenses estables. China ha notado que el informe publicado por los RCEU reconoce el punto", agregó.

El se refirió a una encuesta realizada en el 2004 por la Cámara de Comercio de Estados Unidos, la cual mostró que 62 por ciento de las firmas estadounidenses en China ofrece productos y servicios. Las ventas anuales de sus productos y servicios en China superaron los 75,000 millones de dólares USA y las firmas estadounidenses en China exportan una cantidad similar de productos a los mercados fuera de China.

"Sin embargo, los beneficios generados por la inversión no se han reflejado en las estadísticas comerciales", dijo el vocero.

Chong comentó la cifra de los RCEU de los déficits comerciales estadounidenses con China de 202,000 millones de dólares USA en el 2005 y dijo que existe una gran disparidad entre las estadísticas chinas y estadounidenses.

Las cifras del déficit comercial dadas a conocer por Estados Unidos son exageradas, ellas deben de ser de 114,170 millones de dólares USA, de acuerdo con estadísticas chinas, dijo.

"En realidad, los déficits comerciales estadounidenses con China están relacionados estrechamente con la transferencia internacional de la industria de la globalización económica".

Como reconocen los RCEU en el informe, el comercio estadounidense con otros socios asiáticos disminuyó, mientras que los déficits comerciales estadounidenses con China crecieron. La proporción de los déficits comerciales estadounidenses con la región de Asia y el Pacífico con respecto a los déficits comerciales estadounidenses generales cayó a 43 por ciento en el 2005, a diferencia de 57 por ciento en 1999, dijo Chong.

El vocero dijo que el gobierno chino otorga gran importancia a las relaciones económicas y comerciales chino-estadounidenses y desea esforzarse para reducir los déficits comerciales bilaterales.

Para ilustrar este punto, Chong dijo que China hizo un pedido de 70 aviones de pasajeros Boeing el año pasado y las importaciones chinas de frijol de soya de Estados Unidos constituyen una tercera parte de las exportaciones estadounidenses totales de frijol de soya.

China también espera que Estados Unidos disminuya sus restricciones a las exportaciones a China tan pronto como sea posible para eliminar las barreras comerciales de sus sectores que tengan las ventajas más competitivas.

Sobre las preocupaciones planteadas por Estados Unidos en el informe, Chong dijo que China ha acatado las reglas internacionales y ha estado comprometido con sus obligaciones desde que se integró a la Organización Mundial de Comercio.

Chong dijo que los aranceles de China sobre productos manufacturados fueron disminuidos a 9 por ciento, a diferencia de 42. 9 por ciento antes del ingreso, y los aranceles para productos agrícolas descendieron de 54 a 15.2 por ciento, mientras que 100 sectores y subsectores empezaron el comercio de servicios, un nivel cercano al de los países desarrollados.

Las importaciones de China han estado creciendo anualmente en cerca de 100,000 millones de dólares USA en cada uno de los años recientes, convirtiéndose en el tercer mayor mercado de importación, lo cual indica completamente la apertura del mercado chino, dijo Chong.

Sobre la protección de los derechos de propiedad intelectual, Chong dijo que los departamentos legislativos, judiciales y ejecutivos de China han tomado medidas constantemente para proteger los derechos de propiedad intelectual y el progreso es obvio para todos.

China cree que las economías de China y de Estados Unidos son complementarias mutuamente, lo cual constituye la base para la expansión sostenida de las relaciones económicas y comerciales, dijo Chong.

Chong pidió a ambas partes mejorar la confianza y cooperación mutuas para crear un mejor ambiente para estabilizar y promover las relaciones económicas y comerciales bilaterales. Fin

sexta-feira, fevereiro 24, 2006

Índice de hoje 

- Israel acusa a EE.UU. de propiciar el éxito de Hamas con su política de democratización acelerada (La Vanguardia, Barcelona)
- Zara apuesta por China con la apertura de una tienda en Shanghai (El Pais, Madrid)
- El telescopio 'Spitzer' de la NASA descubre un planeta con temperaturas de 840º C (El Pais, Madrid)
- «No sólo los humanos somos capaces de expresar ideas complejas» (ABC, Madrid)
- Gran Bretaña podría sufrir racionamiento de agua a causa de la sequía (Xinhua, Pequim)

Israel acusa a EE.UU. de propiciar el éxito de Hamas con su política de democratización acelerada 

La Vanguardia (Barcelona)
por HENRIQUE CYMERMAN, Corresponsal JERUSALÉN

Es la primera vez en muchos años que entre las bambalinas de los pasillos de poder del Estado de Israel se pueden oír críticas directas, más o menos insinuadas, a la política de George W. Bush en Oriente Medio.

El ciudadano número uno del Estado judío, el presidente Moshe Katsav, señala que la reciente victoria electoral de los integristas de Hamas en la Autoridad Nacional Palestina es resultado de una política de democratización acelerada que Estados Unidos intenta llevar a cabo en Oriente Próximo. "La victoria de Hamas destaca el problema de la democratización en el mundo árabe. Con todo mi respeto, la democracia es un proceso muy positivo, pero no existe democracia instantánea.

Debe ser un proceso ordenado, gradual y bien preparado; lo que vemos en la región es una anarquía. Hezbollah (la milicia fundamentalista libanesa), Hamas y otras organizaciones islámicas aprovechan la democratización para destruir los valores democráticos más básicos".

Katsav intenta ser lo menos crítico posible con sus aliados estadounidenses, pero recomienda a su Administración ser más cauta, especialmente en Iraq. En declaraciones al rotativo hebreo Maariv, afirma que todo el mundo islámico se está radicalizando; según él, gran parte de los musulmanes son moderados y equilibrados, pero "se trata de una mayoría silenciosa que no tiene las fuerzas para enfrentarse a los radicales". El presidente israelí señala que Iraq es escenario de una lucha entre chiíes y suníes, en la que cada parte intenta ser más radical. Según él, Irán tiene hoy en día más influencia en Iraq que Estados Unidos. "Los chiíes de Iraq, los de Irán y los de Líbano se están uniendo", advierte.

Tal como aseguró en una entrevista a La Vanguardia en enero pasado, antes de las elecciones palestinas, Katsav afirma que si Hamas reconoce a Israel, los acuerdos firmados con la ANP y pone fin al terrorismo, hay que negociar. De no ser así, la solución que propone es acelerar la construcción del muro de seguridad de Cisjordania e intentar evitar fisuras en la posición internacional ante Hamas.

El presidente israelí critica también a los servicios de inteligencia israelíes, que no previeron la aplastante victoria integrista.

El llamado tsunami islamista tiene ecos en toda la región. Dos destacados generales israelíes han provocado una crisis diplomática entre el Gobierno de su país y los de Jordania y Egipto. El comandante de la zona centro del ejército, general Yair Nave, con jurisdicción en Cisjordania, declaró el miércoles ante diplomáticos y periodistas extranjeros que en el vecino reino de Jordania los palestinos suponen un 80% de la población, por lo cual "el rey Abdallah puede ser el último de la dinastía hachemita". Inmediatamente llegaron llamadas de protesta a Jerusalén, afirmando que las palabras de Nave son consideradas en Ammán una ofensa a Jordania y a la casa real hachemita. El Gobierno de Ehud Olmert desautorizó al general asegurando que "Jordania y su monarca son aliados estratégicos del Estado de Israel y gozan de un régimen estable".

También el vicejefe del Estado Mayor del ejército, el general Moshe Kaplinski, realizó declaraciones que fueron desautorizadas por la ministra de Exteriores, Tsipi Livni. Kaplinski dijo el miércoles que, a raíz de la ola de radicalismo islámico en Oriente Próximo, reina la incertidumbre y se pueden observar los "primeros indicios del desmoronamiento del sólido Gobierno de Hosni Mubarak en Egipto". La pregunta ayer en Israel era: ¿hasta qué punto la victoria electoral de Hamas provocará un efecto dominó en toda la región? Algunos editorialistas comentaban que aunque las declaraciones de los dos generales no son "políticamente correctas", habría que preguntarse si no tienen razón.

Zara apuesta por China con la apertura de una tienda en Shanghai 

El Pais (Madrid)
por SANTIAGO HERNÁNDEZ - Shanghai

Inditex, la multinacional textil española, abrió ayer en Shanghai su tienda 2.700 con la marca Zara, con lo que confirma su desembarco en la China continental y eleva a 62 países su presencia internacional. Casi 23 meses después de abrir un comercio en Hong Kong, experiencia que le ha servido de prueba, Zara se instala en uno de los barrios más comerciales y representativos de Shanghai, el centro económico y comercial más grande de China.

La nueva tienda de Zara en Shanghai, con una población de 16 millones de habitantes y un desarrollo urbanístico espectacular, tiene una superficie de 2.000 metros cuadrados, distribuidos en dos plantas, en Nanjing West Road.

El grupo que fundó y preside Amancio Ortega, la primera fortuna de España, quiere iniciar un plan de expansión en esta zona del continente asiático. Este proyecto expansivo, que será pormenorizado por el vicepresidente del grupo textil, Pablo Isla, el próximo mes de marzo, pretende impulsar con fuerza la red de 35 tiendas ahora abiertas en Asia-Pacífico distribuidas entre Japón, Malaisia, Singapur, Tailandia, Indonesia y Filipinas. Inditex consigue todavía hoy el 82,8% de sus ventas en Europa, el 10,5% en América y el 6,7% en el resto el mundo.

La tienda abierta en Shanghai, cuyo acontecimiento atrajo la atención de la prensa local china, se presenta en este mercado sin complejos como una marca de lujo. Inditex cada año es más conocida internacionalmente ya que logra el 55% de las ventas fuera España. A la tienda de Shanghai, que ocupa el edificio que en los años veinte albergó la representación consular de España, le seguirán nueve aperturas más tanto en esta ciudad como en Pekín a lo largo de 2006.

Los precios que ofrecerá Zara en Shanghai serán los mismos que en Europa y que son un 10% más caros que los tiene en el mercado español. Con estas tarifas, la compañía gallega pretende embrujar a los clientes de Shanghai.

Las imitaciones

Los responsables de Inditex se van a codear en esta ciudad, situada en la zona más rica de China junto a a la desembocadura del Lang-ze, con las primeras marcas occidentales del lujo. Como ellas, podrá sufrir en sus etiquetas el fenómeno de las imitaciones. No obstante, el Gobierno chino ha incrementando ahora los esfuerzos contra esta lacra, pero aún sobrevive por su propia estructura social y comercial.

Los responsables de Inditex defendieron ante la prensa local china el modelo de una compañía nacida en A Coruña en 1975, que ha conseguido un alto grado de integración vertical (hace todas fases de diseño, fabricación, logística y distribución en tiendas propias) y que ha logrado unas ventas de 5.670 millones de euros en los nueves primeros meses del pasado ejercicio, con unos beneficios de 520 millones de euros. Estas cifras la sitúan como la empresa de moda textil mayor de Europa en ventas, por encima de la sueca H&M.

Con presencia en cuatro continentes, la empresa, cuya capitalización bursátil supera los 17.000 millones de euros, se enfrenta al reto del mercado chino y para ello ha elegido la ciudad más industrial y avanzada de la región del sur de Pekín, donde se concentran 120 millones de chinos en varias provincias limítrofes. Según los datos de la Oficina Económica y Comercial de España, en Shanghai viven 50 millones de chinos multimillonarios en euros.

El telescopio 'Spitzer' de la NASA descubre un planeta con temperaturas de 840º C 

El Pais (Madrid)

El telescopio espacial Spitzer de la NASA ha descubierto un planeta "extrasolar" que gira en torno a una estrella que está a 63 años luz de la Tierra, según ha informado la agencia espacial estadounidense. La NASA ha indicado en un comunicado que se trata del planeta identificado como HD 189733b, el cuerpo planetario más cercano al Sistema Solar detectado hasta ahora.

Según el mismo comunicado, las temperaturas en la superficie del planeta alcanzan los 844 grados centígrados, debido a que su órbita en torno a su sol es muy estrecha. Drake Deming, científico del Centro de Vuelos Espaciales de la NASA ha manifestado que HD 189733b "presenta la mayor emisión de calor que se haya visto hasta ahora en un exoplaneta".

Gigante gaseoso

El planeta fue detectado por primera vez el año pasado por un equipo del Laboratorio de Astrofísica de Marsella, encabezado por el astrónomo Francois Bouchy. Su tamaño es 1,26 veces el de Júpiter y tiene una densidad de 0,75 gramos por centímetro cúbico, lo cual indica que es un gigante gaseoso como Júpiter.

"La temperatura es demasiado alta como para que exista agua en ese planeta o en las lunas que pudiera tener", ha añadido Deming, tras señalar que para el surgimiento de cualquier forma de vida es crucial la existencia de agua en forma líquida.

Deming ha anunciado que en los futuros telescopios espaciales infrarrojos se logrará determinar un mapa de las temperaturas de ese planeta, ya que hasta ahora las observaciones hechas por el Spitzer no han logrado hacer una tarea de ese tipo.

«No sólo los humanos somos capaces de expresar ideas complejas» 

ABC (Madrid)
por JOSÉ MANUEL NIEVES

El lenguaje, dice Josep Call, es un gran mosaico de habilidades muy diversas, y no sólo la consecuencia del desarrollo de la comunicación vocal. Desde las señales químicas de virus y bacterias al complejo «lenguaje global» que algunos atribuyen a los delfines, todas las criaturas vivientes buscan las mejores formas para hacer saber a sus semejantes cómo y dónde alimentarse, protegerse o reproducirse. Colores y formas funcionan como auténticos carteles que provocan reacciones y comportamientos concretos en quienes los observan. Numerosos gestos, desde expresiones faciales o corporales al mismísimo lenguaje de los signos, son utilizados cada día por las varias especies de primates (entre las que nos encontramos nosotros) para expresar ideas complejas.

-¿Cómo hablan los animales?

-Para averiguarlo, solemos usar la comunicación vocal como un modelo para la evolución del lenguaje. Esto se basa en el estudio de las comunicaciones de los monos, en especial de aquellas que expresan alarma. Hay monos que tienen diferentes tipos de alarma para diferentes tipos de depredador. Por ejemplo los monos tota, en África, tienen una vocalización específica para indicar la proximidad de leopardos, otra para serpientes y otra más para águilas. Los demás monos reaccionan de formas diferentes ante cada una de ellas. Por eso se ha puesto mucho énfasis en que este es un buen modelo para el estudio de la evolución del lenguaje.

-¿Y ese modelo ya no sirve?

-Sí que sirve, pero hay otra tendencia, que es el estudio del rol que desempeñan los gestos. Los gestos han sido muy importantes en la evolución del lenguaje humano. Y la novedad que hemos podido comprobar en nuestros experimentos es que los gestos de los antropoides son muy flexibles, es decir, que ellos mismos deciden qué gestos usan en cada momento. Y en qué orden. Y esto contrasta con las vocalizaciones, que son mucho más fijas y también más recientes, desarrolladas durante los últimos siete millones de años. Sólo los humanos somos capaces de modificar a voluntad nuestras vocalizaciones. Los animales no pueden alterarlas, a excepción de los loros y los pájaros cantores.

-¿Por qué se puede cambiar el lenguaje gestual y no la forma de vocalizar?

-Porque en el primero hay un mayor control motor. El aparato vocal, sin embargo, no lo pueden controlar la mayor parte de los animales. Pero le damos más importancia a esta que a otras formas de comunicarse porque es la nuestra, la que más utilizamos.

-¿Por qué son tan importantes los gestos en la comunicación?

-Porque son la forma más flexible de comunicación que hay. Puedes combinarlos, hacerlos de uno en uno o en secuencias, cambiarles el orden... Gracias a los gestos, no sólo los humanos somos capaces de expresar ideas complejas.

-¿Qué clase de ideas?

-Hay que distinguir entre lo que se comunican entre ellos, de forma natural, y lo que son capaces de hacer cuando intervienen seres humanos. En su medio, los gestos se usan para pedir cosas concretas: «ven aquí», «dame esto»... Suele ser casi siempre un formato imperativo y la comunicación se da entre dos individuos. Pero con humanos es distinto. Y pueden usar gestos que se les enseñan y que no tienen de forma natural, como el de señalar con el dedo. Y lo usan a la perfección. Señalan la comida, pero no sólo, sino también el instrumento necesario para conseguirla si la comida no está visible. Es decir, son capaces de referirse a algo que no está físicamente presente. Y esto es otro nivel de razonamiento. Con el lenguaje de signos, además, muchos ejemplares se demuestran capaces de construir frases completas. Frases simples, sí, pero inequívocas.

Gran Bretaña podría sufrir racionamiento de agua a causa de la sequía 

Xinhua (Pequim)

LONDRES, 24 feb (Xinhuanet) -- Los ciudadanos británicos deben aprender a ahorrar agua o se verán obligados a racionarla a causa de la peor sequía que ha sufrido el país en un siglo, dijo el viernes la jefa de la Agencia Medioambiental de Gran Bretaña, Barbara Young.

En algunas partes del sudeste, los embalses están a menos de la mitad de su capacidad en una época del año en la que normalmente tendrían que haber estado llenos o casi llenos, cuando se pone fin al invierno y llega la primavera.

"Ahora estamos en una situación seria, en la que tanto el medio ambiente como nuestras reservas de agua están en riesgo", dijo Young, quien agregó que los pozos subterráneos de algunas zonas están en los niveles más bajos que jamás se han conocido.

Instó a las empresas del agua a prohibir el riego doméstico a partir de abril como muy tarde y a la ilegalización de usos no esenciales como lavar coches y ventanas.

"Si las empresas del agua continúan retrasando prohibir el riego, podrían ser necesarias medidas extremas en el verano, como colocar depósitos y ordenar cortes temporales", agregó la funcionaria.

Las precipitaciones de los últimos meses han sido las más bajas desde la gran sequía de 1920-1921, y Young advirtió de que incluso si se vuelve a la normalidad en los próximos meses todavía podrían darse serios problemas en algunas áreas.

Gran Bretaña ha sufrido siete importantes sequías en el último siglo, la última hace diez años.

Los británicos consumen una media de 150 litros al día, y Young aseguró que si se consiguiera reducir esta cifra en sólo cuatro litros -- como por ejemplo cerrando el grifo mientras uno se lava los dientes --, el ahorro sería suficiente para abastecer a 600, 000 hogares. Fin

quinta-feira, fevereiro 23, 2006

Índice de hoje 

- El telescopio «Hubble» descubre dos pequeñas lunas alrededor de Plutón (ABC, Madrid)
- El ataque a un templo chií en Irak provoca el incendio de decenas de mezquitas suníes (ABC, Madrid)

El telescopio «Hubble» descubre dos pequeñas lunas alrededor de Plutón 

ABC (Madrid)
por A. AGUIRRE DE CÁRCER

MADRID. Sumido desde su descubrimiento en 1930 en una permanente crisis de identidad como planeta por su pequeño tamaño, Plutón ya no puede considerarse un extraño y solitario objeto desterrado en los confines del Sistema Solar. Imágenes capturadas por el telescopio espacial «Hubble» revelan la presencia de dos pequeñas lunas que giran a su alrededor, lo que eleva a tres la cohorte de satélites naturales que acompañan a Plutón.

Cuando en 1978 se observó que este planeta tenía una luna, a la que se llamó Caronte, la gran sorpresa científica no fue la presencia de un satélite en su órbita sino su gran tamaño en términos relativos. Con 1.200 kilómetros de diámetro, Caronte es casi la mitad de grande que Plutón. Ambos cuerpos giran alrededor de un centro de gravedad común, formando una especie de doble planeta. Sin embargo, las imágenes del «Hubble» que hoy presenta la revista «Nature», el gran escaparate de la ciencia de vanguardia, demuestran que se trata de un sistema formado por al menos cuatro cuerpos. Tras un concienzudo análisis de estas fotografías obtenidas en 2002, en el curso de un proyecto para cartografiar la superficie de Plutón, investigadores estadounidenses descubrieron la presencia de dos pequeñas lunas, que orbitan a mayor distancia que Caronte. Estos satélites que han recibido los nombres provisionales de P1 y P2 tienen un tamaño diminuto. El primero presenta un diámetro que oscilaría entre 60 y 150 kilómetros, mientras que el segundo sería un 20% más pequeño.

El hallazgo de lunas en Plutón es particularmente complicado porque el noveno planeta del Sistema Solar se encuentra tan lejos de nosotros que ni siquiera el telescopio «Hubble» puede obtener imágenes de gran nitidez.

Nacimiento de Caronte

Alan Stern, del Instituto de Investigación Southwest, sostiene que estas dos lunas se habrían formado con el mismo impacto de un objeto gigante contra Plutón que propició el nacimiento de la gran luna Caronte. La principal evidencia de esta hipótesis es que las tres lunas giran en el mismo plano orbital. A lo largo de la historia del Sistema Solar, las colisiones de objetos cósmicos han sido determinantes en muchos procesos. Por ejemplo, se disponen de pruebas sólidas sobre la formación del sistema Tierra-Luna por el impacto de un cuerpo gigante sobre nuestro planeta, en la primera fase de su historia.

Muchas respuestas sobre Plutón se esperan con la llegada en 2015 de la sonda científica «New Horizons», lanzada hace pocos meses para explorar este planeta, el más lejano del Sistema Solar. El debate entre partidarios y detractores de catalogar a Plutón como un auténtico planeta se vio reavivado el pasado verano con el descubrimiento de un objeto de tamaño superior en el cinturón de Kuiper, más allá de Plutón. Este cuerpo se ha llamado 2003 UB313, aunque también se conoce con el nombre de Xena.

El ataque a un templo chií en Irak provoca el incendio de decenas de mezquitas suníes 

ABC (Madrid)

BAGDAD. El ataque de ayer a uno de los más sagrados templos de los chiíes en Irak desató la cólera de la comunidad chií. Ésta destruyó decenas de edificios sagrados suníes en una «guerra de las mezquitas». Se teme ahora el clima de conflicto civil generalizado que se cierne sobre el país.

Terroristas disfrazados de policías penetraron en la mezquita de Ali al Hadi y Hasan al Askari, maniataron a los guardias del templo y activaron varias bombas que destruyeron por completo la luminosa cúpula de oro del templo, que quedó también dañado en tres cuartas partes de su estructura. La mezquita atacada, aunque chií, está situada en la ciudad suní de Samarra, antes una localidad de tolerancia y hoy uno de los principales bastiones de la insurgencia.

Es un mausoleo de inmenso valor espiritual para los chiíes, no sólo porque en él están enterrados dos venerados líderes de esta comunidad, sino porque también simboliza el lugar en el que desapareció el último de los 12 imanes chiíes, Mohamed el Mahdi. Los chiíes creen que El Mahdi está vivo y regresará cuando se acerque el fin de los tiempos para restablecer la Justicia universal. Por encima de cualquier otro credo, la mayoría de los chiíes creen que el primer deber de todo político y religioso es preparar el mundo para el pronto regreso de «El Mahdi».

Asesinato de imanes

Pese a los llamamientos a la calma lanzados por las autoridades religiosas y políticas chiíes, la cólera de éstos se volcó en el incendio de decenas de templos suníes, en el asesinato de tres imanes y el secuestro de otros dos en Bagdad y Basora. Sólo en la capital iraquí fueron atacadas 27 mezquitas suníes por «gente enfurecida por lo sucedido en Samarra», según señaló un portavoz de la Policía.

El clérigo chií Moqtada al Sadr movilizó a sus milicias -el «Ejército de El Mahdi»- que marcharon armadas por las calles de Bagdad. Y por más que hayan sido cuestionadas las milicias chiíes, el ataque a la mezquita de Samarra ha propiciado también que influyentes dirigentes políticos chiíes y el propio líder espiritual de esta comunidad en Irak, el ayatolá Sistani, insinuaran la conveniencia de emplear a esas milicias en sustitución de las fuerzas regulares del Ejército para los casos en los que éstas se vean incapaces de mantener la seguridad.

«Si los cuerpos de seguridad no pueden garantizar la necesaria seguridad, tendrán que hacerlo los creyentes con la ayuda de Dios», afirmó Sistani, al tiempo que el vicepresidente iraquí, Adel Abdel Mahdi, representante del Consejo Supremo para la Revolución en Irak, principal partido político chií, remachaba: «El Gobierno debe dar un mayor papel al pueblo... Hay un cierto desequilibrio sobre el papel que debe desempeñar el pueblo».

Además de las fuerzas de Al Sadr, están las poderosas milicias Badr, en su tiempo formadas y entrenadas en Irán, y vinculadas con el actual Ministerio del Interior. Pero los suníes denuncian que esas milicias han organizado «escuadrones de la muerte» que, durante la noche, se dedican a ejecutar sus propios ajustes de cuentas.

A menudo esos asesinatos ocurren tras algún sangriento atentado, pero representantes de las organizaciones suníes insisten en que, con la cobertura de acabar con la insurgencia, matan indiscriminadamente a miembros de su comunidad y se vengan de actos del pasado. Los últimos ataques contra suníes ocurrieron tras el atentado del pasado martes contra un restaurante situado en el interior de un mercado chií, que se cobró la vida de al menos 22 personas.

Esta espiral de violencia ocurre mientras los partidos políticos iraquíes siguen sin ponerse de acuerdo sobre el futuro Gobierno, divididos sobre cuestiones tan esenciales como la futura estructura del Estado, el reparto del petróleo y la creación de «regiones federales» con muy amplios poderes. En especial se ha convertido en una de las cuestiones más envenenadas la exigencia kurda de que la ciudad de Kirkuk y sus ricos yacimientos de crudo se integren en el Kurdistán.

No obstante, ayer no fue un día para reproches, sino para que todos los líderes políticos se unieran en la condena de esta ola de violencia confesional, que ha conmocionado también a la comunidad internacional.

El presidente norteamericano, George Bush, condenó el atentado al tiempo que lanzó un llamamiento a la calma: «Los terroristas en Irak han demostrado nuevamente que son los enemigos de todas las confesiones y de toda la humanidad», enfatizó antes de explicar que «la violencia sólo contribuirá a lograr lo que los terroristas han buscado» con el ataque a la mezquita.

En el mismo sentido, el secretario general de la ONU, Kofi Annan, pidió a los líderes políticos y religiosos de Irak que continúen con el proceso de diálogo y mantengan «la unidad y respeto mutuo». Annan manifestó asimismo su profundo pesar por el atentado, del que dijo que «tiene claramente el objetivo de provocar un enfrentamiento sectario y minar el avance de la paz y la estabilidad en Irak».

quarta-feira, fevereiro 22, 2006

Índice de hoje 

- Los ríos de las cuencas del Tajo y Guadalquivir han perdido un 70% de su caudal desde agosto de 2004 (ABC, Madrid)
- A OPA hostil, por Vasco Graça Moura (Diário de Notícias, Lisboa)
- Banco central de China: Yuan permanecerá estable en 2006 (Xinhua, Pequim)
- Solicítase discriminatoria marca “NOT MADE IN CHINA” en UE y EEUU (Diário do Povo, Pequim)
- Confucio tiene nieto primogénito de la 80 generación en lína directa (Diário do Povo, Pequim)

Los ríos de las cuencas del Tajo y Guadalquivir han perdido un 70% de su caudal desde agosto de 2004 

ABC (Madrid)

MADRID. Desde septiembre de 2004, cuando comenzó el año meteorológico más seco de las últimas décadas, España «padece un déficit de lluvias del 30 por ciento o incluso algo más», según ha informado a ABC el Instituto Nacional de Meteorología. «Hasta ahora, el nuevo año meteorológico (desde septiembre de 2005) ha generado un déficit a nivel nacional de 50 litros por metro cuadrado. Está siendo el segundo año más seco. Durante el año pasado, dejaron de caer 250 litros por metro cuadrado sobre la media». Así, no es de extrañar que los principales ríos de las cuencas del Tajo y Guadalquivir hayan perdido un 70 por ciento de su caudal con respecto al que mantenían al comenzar septiembre de 2004, momento en el que empezó el primer año de la nueva época de sequía que padece España. Y por regiones, Andalucía, castilla-La Mancha, Extremdura y Madrid son las más perjudicadas.

Meteorología, teniendo en cuenta la superficie peninsular, traduce esa cifra «en un déficit de lluvias de 150.000 hectómetros cúbicos». Una cifra que equivaldría al consumo de las ciudades de Madrid y Barcelona en 250 años, si bien hay que matizar que esa cantidad no cabría en los embalses españoles, que sólo tienen capacidad para almacenar unos 53.000 hectómetros cúbicos. Además, de esa cantidad que ha dejado de caer en forma de lluvia sólo un pequeño porcentaje llega a almacenarse en balsas, pantanos y embalses, el resto pasa a engrosar el caudal de los ríos estacionales o se infiltra y recarga los acuíferos subterráneos.

Sólo dos meses húmedos

«Sólo hemos tenidos dos meses húmedos desde septiembre de 2004, que fueron los dos octubres», explican las fuentes consultadas por ABC. «Compensar ese déficit es muy difícil. Tendría que empezar a llover ya y en los próximos dos o tres meses significativamente más de la media». El Instituto Nacional de Meteorología tiene instrumentos suficientes, y más que suficiente calidad sus profesionales, como para saber hacia dónde nos encaminamos. Antonio Mestre, jefe de Aplicaciones Meteorológicas, cree que este año «será algo más lluvioso que el año anterior, pero de no torcer el rumbo menos lluvioso de lo normal. Las predicciones estacionales no apuntan ninguna tendencia clara. No da una tendencia de una primavera muy lluviosa».

La conclusión de Meteorología es que «si no cambia el carácter del año, nos encontramos ante el segundo año de sequía. Lo más habitual para España es que un año de sequía (2004-2005) no venga solo. Es bastante lógico dos o tres años de sequía seguidos, aunque no cuatro o cinco, como sucedió en los primeros años de la década de los noventa».

Esta disminución de las lluvias se refleja también en los caudales de los ríos en las principales cuencas españolas. La sequía ha provocado que el caudal en el conjunto de los principales ríos españoles haya descendido un 40 por ciento desde hace un año, concretamente más de 1.060 metros cúbicos por segundo. Según los datos del último boletín hidrológico del Ministerio de Medio Ambiente, el río más caudaloso sigue siendo el Ebro, que a su paso por Flix (Tarragona) lleva 240 metros cúbicos por segundo, aunque esto supone un descenso de casi un 25 por ciento con respecto al caudal de hace un año en esta misma estación de aforo.

Una de las cuencas más afectadas es sin duda la del Tajo. Desde el 1 de septiembre de 2004, el caudal de los ríos Tajo, Lozoya, Arrago, Guadiela, Alberche, Alagón y Tiétar a su paso por diferentes localidades o estaciones de aforo de la cuenca ha disminuido en conjunto un 73 por ciento. Tanto es así que, por ejemplo, el Tajo, a su paso por Alcántara, Entrepeñas y Valdecañas, está prácticamente seco.

En el sur peninsular, en la cuenca del Guadalquivir, los descensos de caudal de sus ríos están en torno al 75 por ciento de media. Su principal río pasa por Mengíbar con un 78 por ciento menos de caudal, mientras que el Genil lleva un 82 por ciento menos de agua. El Segura continúa con caudales muy bajos como es habitual, unos 7 metros cúbicos por segundo, mientras que en la cuenca del Júcar el río que le da nombre se ha descendido un 64 por ciento su caudal.

«La situación empeora»

Estos datos reafirman algunas de las conclusiones del último informe de sequía del Ministerio de Medio Ambiente, en el que en referencia a la cuenca del Guadalquivir se recuerda que «el año pasado se consumieron las reservas procedentes de los años húmedos anteriores. Este año puede empezar realmente la sequía en la cuenca». Con respecto al Tajo, explican que el sistema de explotación de abastecimiento a Madrid «sigue en una situación delicada», y los datos de Entrepeñas-Buendía son aún más claros: «La situación empeora en este segundo año».

A OPA hostil 

Diário de Notícias (Lisboa)
por Vasco Graça Moura

Felizmente, o presidente do Irão já veio garantir que o Holocausto nunca existiu. Sustentar o contrário é uma grave ofensa para o Islão radical e para o Irão tal e qual. É abalar com perfídia o objectivo de destruição de Israel a que ambos aspiram em nome do profeta.

O Ocidente, as democracias europeias, os intelectuais decadentes, os analfabetos políticos, alguns cineastas perversos, têm gasto inúteis rios de tinta com o Holocausto. Ora é sabido que não houve Holocausto nenhum. O que houve foi uma vaga de frio na Europa em guerra da primeira metade dos anos quarenta e um benemérito chamado Adolfo que mandou preparar sistemas de aquecimento central, lateral e colateral para nada menos de seis milhões de judeus desprotegidos.

Estes ineptos sequazes de Jeová, na imperícia que etnicamente os tem caracterizado desde os tempos de Moisés, não souberam lidar com os sofisticados dispositivos da tecnologia alemã e por isso ficaram deveras chamuscados, situação que foi logo ignobilmente aproveitada pelo eixo do mal da propaganda norte-americana e do imperialismo sionista.

O embaixador do Irão em Lisboa abunda neste mais do que justo fundamentalismo furibundo da sua entidade patronal. E a Europa das grosseiras liberdades lá ficará outra vez esverdinhada de vil ignomínia, a não ser que algum dirigente a venha redimir, na sua prudente sabedoria, pedindo desculpas colectivas ao Islão e ao Irão por alguma vez se ter ousado falar do Holocausto onde se devia ter referido a péssima utilização do microondas. Oxalá. Quero dizer, Inch'Allah.

A consciência musculada da culpa já conseguiu transformar-nos em digno bode expiatório dos actos de um asqueroso caricaturista dinamarquês. Há portugueses de lei que souberam dar novas culpas à culpa, tal como os portugueses de antanho foram capazes de dar novos mundos ao mundo.

Desgraçadamente, Portugal preza o leitão da Bairrada, o salpicão de Vinhais, o presunto de Lamego e de Chaves, a feijoada com tripas, a carne de porco à alentejana. Entre a sarrabulhada e o toucinho entremeado, Portugal vive de mastigar e deglutir o animal imundo cozinhado de cento e tantas maneiras, refocilando-se, suinicida e torpe, numa permanente ofensa às barbas sacrossantas do profeta. E não contente com a transgressão desse interdito, Portugal gosta da boa pinga em todas as suas modalidades fermentadas de verde e de maduro, de branco e de tinto, de licoroso e de rosé, de conhaques, bagaceiras e cervejas.

Mas Portugal prevarica muito mais. Defende o Estado de Direito, a democracia representativa, os direitos fundamentais, entre eles a liberdade de pensamento e de crença, a liberdade de expressão e de costumes, a igualdade total entre homens e mulheres, o pleno direito dos gays à sua opção sexual, sem contar que aceita a licitude da representação da figura humana, enfim, toda uma série de princípios, comportamentos e pecados nefandos para os quais, islamicamente falando, o castigo justo é a lapidação pela inflamada sanha popular ou o implacável faiscar das cimitarras sobre as nucas vergadas dos infiéis.

Pois não será sem tempo. Para já, repito, Portugal obstina-se com escândalo numa permanente ofensa ao Islão. Os Afonsos hirsutos e os Sanchos broncos da primeira dinastia mais não fizeram do que expandir o território à custa do dito. Bem no sabe qualquer biógrafo do nauseabundo D. Afonso Henriques. Nem se percebe que Freitas do Amaral tenha a ingenuidade malsã de considerar que "o Rei de Portugal não foi mais brutal com os sarracenos do que estes com os cristãos" (D. Afonso Henriques, p. 192), nem que afirme, para justificar o que, afinal, é injustificável, que "o interesse vital dos portugueses, no século XII, era conquistar a independência a norte, e expulsar do território o invasor árabe, a sul" (p. 193).

De Santarém aos Algarves, Portugal não tem qualquer razão de existir. As Cruzadas foram uma agressão repelente e Lisboa foi conquistada aos Mouros com o auxílio dos Cruzados. Para esse fim foi constituída "uma poderosa coligação internacional, de cariz europeu"; e até nisso ocorria, - ó atávica fatalidade! - "a modernização tecnológica, trazida pela 'Europa connosco'!" (Amaral dixit, a pp. 134 e 135).

Felizmente, é de supor que o Governo já esteja a tomar as necessárias providências e tencione lançar uma OPA hostil e tremenda sobre Lisboa para devolver a princesa do Tejo aos árabes espoliados. Já, na passada do engenheiro Belmiro.

Banco central de China: Yuan permanecerá estable en 2006 

Xinhua (Pequim)

BEIJING, 21 feb (Xinhuanet) -- El Banco Popular de China (BPC), o banco central, dijo hoy que el yuan permanecerá estable en el 2006. Los fabricantes norteamericanos afirman que la moneda china se encuentra "subvaluada" en cerca de 40 por ciento.

El valor de la moneda china se mantendrá en un nivel razonable y equilibrado, reiteró el BPC en un informe.

El banco prometió mejorar el sistema de tipo de cambio controlado y de flotación para atender las necesidades de desarrollo económico y estabilidad financiera de China, de manera "independiente, controlable y progresiva".

Los fabricantes norteamericanos argumentan que el yuan es mantenido en un nivel "artificialmente bajo" para lograr que los productos chinos resulten más baratos para los consumidores norteamericanos y los productos estadounidenses más caros en China y el gobierno de Estados Unidos señala que China representó el año pasado una cuarta parte del déficit comercial del país.

Se ha informado que está aumentando la presión sobre China para una nueva reevaluación del yuan.

Pero el informe del BPC señala que "el tipo de cambio desempeña un cierto papel en lo que respecta a ajustar los pagos internacionales, pero el tipo de cambio solo no es suficiente para asumir esa responsabilidad".

Las políticas sobre comercio exterior, establecimiento de precios de productos y administración de divisas deben combinanrse para promover el equilibrio de los pagos internacionales, agregó.

La moneda china ha ganado cerca de 3 por ciento en relación con el dólar desde su reevaluación del 21 de julio y hoy martes se cotizó a 8.0485 yuanes por dólar norteamericano.

A principios de este año, China inició una nueva política de cálculo del valor del yuan en relación con el dólar norteamericano, usando un promedio ponderado de precios ofrecidos por importantes bancos comerciales. Los más altos y los más bajos son excluidos del cálculo.

Proporcionar a los bancos un papel en el establecimiento de la nueva referencia diaria, o paridad central, es considerado como un signo de que el BPC está dispuesto a permitir a las fuerzas del mercado una mayor participación en las transacciones cotidianas, indicaron analistas.

Las fuerzas del mercado desempeñarán un papel "fundamental" en la determinación del valor del yuan, reiteró hoy el banco central en su informe.

En un sondeo realizado en noviembre pasado por el banco central entre 1,113 empresas con derechos de comercio con el exterior se indicó que las empresas chinas respondieron de manera positiva al nuevo mecanismo del tipo de cambio.

Cerca de tres cuartas partes de esas empresas señalan que sus exportaciones subieron o se mantuvieron estables en noviembre.

En cifras anteriores se indicó que el superávit comercial llevó las reservas en divisas extranjeras de China a alcanzar los 818,900 millones de dólares a fines del año pasado, para ser superada sólo por Japón.

El BPC ha hecho énfasis en que un yuan flotante no es sólo un yuan que se apreciará y el punto de vista prevaleciente entre quienes vigilan la industria es que el yuan se fortalecerá de manera gradual durante el presente año. Fin

Solicítase discriminatoria marca “NOT MADE IN CHINA” en UE y EEUU 

Diário do Povo (Pequim)

La solicitud de una notablemente discriminatoria marca “NOT MADE IN CHINA” apareció días atrás en la página web oficial de la Administración de Coordinación del Mercado Interior de la Unión Europea. Según una investigación periodística de “Shanghai Securties News”, son tres tipos de la marca con letras “NOT MADE IN CHINA” que la empresa Alvito registrada en Gibraltar solicitó a la UE, dos con letras y dibujo y uno sólo con letras, la solicitud de los cuales ya fue aceptada en diciembre de 2005 y en enero y el 8 de febrero de 2006, respectivamente.

De acuerdo con la Ley de Marca de la UE, ésta decidirá publicar o no dicha solicitud después de cerca de un año de ser aceptada. El plazo de publicación es de 3 meses. Si nadie la objeta, la solicitud de marca será aprobada. Una vez aprobada, la marca “NOT MADE IN CHINA” entrará vigente en los 25 países miembros de la UE.

También según “Shanghai Securities News”, Alvito también presentó a Estados Unidos en septiembre pasado una solicitud similar, la que no fue aceptada, porque la solicitud de esa marca ya fue presentada a título personal por una persona llamada Pasteriza en mayo del año pasado a la Oficina de Patentes y Marcas de Estados Unidos.El 29 de diciembre de 2005 se le damandó a Pasteriza proporcionar más informaciones y, de lo contrario, la solicitud podría ser devuelta al solicitante. Al respecto, un abogado profesional entrevistado consideró que la solicitud de Pasteriza podría ser aprobada, porque “NOT MADE IN CHINA” se entiende en dos sentidos: Primero, de carácter explicativo; segundo, de carácter insinuante. Si es explicativo, no hay problema. Pero, la realidad fue que una solicitud de la marca “ NOT MADE IN FRANCE” ya fue vetada en Estados Unidos en 2004.

“ Una marca como la de ?NOT MADE IN CHINA? son palabras en notable discriminación contra ?MADE IN CHINA?. La marca es la base del valor intangible de los productos y, por lo tanto, la marca ?NOT MADE IN CHUNA? ejerce una influencia negativa intangible sobre la fama de los productos hechos en China,” expresó Dong Baolin, ex representtante jefe chino en negociaciones sobre la propiedad intelectual y marca del Acuerdo General de Aranceles Aduaneros y Comercio (GATT) y ex subdirector de Marcas de la Administración Estatal de Industria y Comercio de China. Según Dong Baolin, “NOT MADE IN CHINA” perjudica el prestigio y dignidad nacionales de China y, ahora, tanto el gobierno chino como toda empresa o individuo de China tienen el derecho de objetarla ante la UE. Semejante marca desfavorable para las relaciones diplomáticas entre China y UE no podrá ser aprobada.

El señor Tao, que se desempeñó como agente de empresas chinas para registrar marcas en el extranjero, afirmó tajantemente que una marca de tal tipo no podrá ser aprobada por la UE. Las leyes de marcas de los países del mundo tienen un punto idéntico: No registrar nombres de lugares y las palabras “MADE IN” como marcas.

Wu Xiaochen, responsable del Departamento Interior del Centro Internacional de Marcas de China, puntualizó: La marca es usada para distinguir y diferenciar las señales de mercancías y servicios. La solicitud de la marca “NOT MADE IN CHINA” no afecta mucho a la comercialización de los productos chinos en el mercado internacional. Lo que perjudica en mayor medida es la dignidad nacional. (Pueblo en Línea)

Confucio tiene nieto primogénito de la 80 generación en lína directa 

Diário do Povo (Pequim)

El nieto primogénito de la 80 generación en línea directa de Confucio nació el primero de enero de 2006 en Taiwan y su bisabuelo Kong Decheng, “Funcionario a cargo de la conmemoración del maestro supremo y sagrado” y antiguo “jefe del Yuan del Examen” de Taiwan, tras mes y medio de consideración, lo bautizó como Kong Youren.

Según informó el día 19 el periódico “United Daily”, como el título de “Funcionario a cargo de la conmemoración” es hereditario, la familia Kong informará dentro de poco al “Ministerio del Interior” de que ya ha nacido Kong Youren, el nieto de la 80 generación de Confucio. Pesaba 3.400 gramos y gozaba de muy buena salud cuando nació en el Hospital de la Universidad de Taiwan.

En el período de la sociedad feudal de China, el nieto primogénito de la 46 generación de Confucio obtuvo el título hereditario “Duque Descendiente de El Sabio” y, después de terminado el régimen imperial, Kong Decheng, la 77 generación del “Duque Descendiente de El Sabio”, fue la última generación de este título hereditario durante más de 890 años. En el año 1935, la entonces República de China cambió el título por el de “Funcionario a cargo de la conmemoración del maestro supremo y sagrado”, cuya tarea principal es ofrecer sacrificos a Confucio para heredar y continuar la cultura tradicional de China. Se trata del único funcionario hereditario existente actualmente en Taiwan. (Pueblo en Línea)

terça-feira, fevereiro 21, 2006

Índice de hoje 

- Jornal saudita 'fecha' depois de publicar charges (BBC Brasil)
- L'Europe va taxer les chaussures chinoises (Le Figaro, Paris)
- Una nueva lente que imita el cristalino evita usar gafas tras una operación de cataratas (El Pais, Madrid)
- Ce que feront les grandes banques suisses avec leurs milliards (Le Temps, Genève)

Jornal saudita 'fecha' depois de publicar charges 

BBC Brasil
por Sebastian Usher

Um jornal da Arábia Saudita deixou de ser publicado depois de ter divulgado algumas das charges do profeta Maomé que vêm provocando polêmica no mundo muçulmano.
A publicação do Shams foi suspensa como parte de uma investigação sobre a decisão do jornal de reproduzir os desenhos, três semanas atrás.

As charges foram publicadas ao lado de artigos que faziam um apelo para que os sauditas adotassem medidas contra a Dinamarca, onde as charges apareceram pela primeira vez.

O Shams foi um dos poucos jornais do mundo árabe que publicaram algumas das charges.

O jornal - voltado à população jovem - disse que a decisão foi tomada para mobilizar uma campanha contra a Dinamarca.

Mas, independentemente do motivo, a publicação parece ter desagradado as autoridades sauditas.

Diretores do Shams contactados pela BBC não quiseram confirmar a informação de que a impressão do jornal havia sido suspensa, mas o jornal não foi publicado nesta segunda-feira.

Polêmica

Shams é um jornal novo. Começou a ser publicado há apenas dois meses em formato tablóide voltado à população saudita jovem.

O jornal representou uma novidade na imprensa do país, abordando determinados assuntos sob um novo ângulo - como o papel da mulher na sociedade saudita.

Notícias de entretenimento, cultura e esporte eram escritas para atender às necessidades dos jovens.

Fontes na Arábia Saudita disseram à BBC que algumas das reportagens provocaram polêmica ao apresentarem um ponto de vista diferente do defendido pela elite conservadora que governa o país.

L'Europe va taxer les chaussures chinoises 

Le Figaro (Paris)
por Pierre Avril

L'UNION européenne va lancer officiellement aujourd'hui une procédure antidumping contre la Chine et le Vietnam, deux pays accusés d'écouler leurs chaussures en cuir à vil prix sur le marché européen. «Après une enquête de neuf mois, la direction générale du commerce de la Commission a conclu qu'il y avait des preuves confirmées de soutien de l'Etat dans [ce] secteur», a déclaré le porte-parole du commissaire au Commerce, Peter Power. Des taxes à l'importation seront apposées d'une manière progressive sur tous ces articles à partir du 7 avril. Faute de réponse satisfaisante des autorités de Pékin et de Hanoï, ces taxes pourraient atteindre un peu moins de 20% six mois plus tard, soit le 7 octobre prochain.
Cette décision est l'aboutissement d'une enquête lancée par Bruxelles à la mi-2005 à la suite de plaintes de plusieurs Etats membres, dont l'Italie. Après la suppression des quotas, le 31 décembre 2004, près de 120 000 chaussures vietnamiennes ont envahi le marché européen en 2005, soit une hausse de près de 700% en un an. Pour la Chine, cette hausse atteint 320% (95 000 articles importés).

Les militaires vietnamiens, patrons d'une usine

Mais plus que les quantités, ce sont les prix qui alarment Bruxelles. La paire de chaussures incriminée coûte en moyenne 8,5 euros aux frontières de l'Union, tandis que la valeur globale a atteint 2 milliards de dollars en 2005. Au Vietnam, par exemple, une entreprise publique, contrôlée par le ministère de la Défense, et baptisée «Factory 32», est soupçonnée de fabriquer des chaussures en cuir de tous modèles à grands renforts de subventions publiques. Tous les employés sont des militaires.

En Chine, les autorités accordent également des prêts à des entreprises, à des taux jugés «non commerciaux». «Cela prend [aussi] la forme d'allégements fiscaux, de facilités de financement ou de locations de terrains à un prix inférieur au marché. Il y a des preuves de dumping», a ajouté Peter Power.

Face à ce dumping, l'Italie avait exigé de la Commission qu'elle applique des taxes sur les chaussures équivalant à 50% du prix. Mais en retour, la Chine, par la voix du ministre de son commerce, avait menacé l'UE d'une plainte devant l'OMC. A son tour, le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a jugé la demande italienne trop élevée : ce sera donc une taxe de 20% instaurée de manière progressive. La proposition communautaire devra être discutée et approuvée par une majorité des 25 Etats membres.

Cette mesure aurait néanmoins un impact commercial très limité, voire inexistant : si l'UE imposait 20% de droits sur un prix d'importation moyen de 8,5 euros, cela entraînerait une hausse de 1,70 euro sur le prix moyen d'une paire en magasin, qui avoisine aujourd'hui 35 euros. Les distributeurs peuvent même se permettre d'absorber ce surcoût sans menacer leurs marges. Les exportations de chaussures à dessus cuir de la Chine et du Vietnam, bien qu'en pleine expansion, ne représentent à ce jour qu'environ 8% du total des chaussures vendues en Europe.



Des tarifs antidumping seront appliqués aux chaussures chinoises et vietnamiennes à partir du 7 avril. Ils pourront atteindre jusqu'à 20%.




L'UNION européenne va lancer officiellement aujourd'hui une procédure antidumping contre la Chine et le Vietnam, deux pays accusés d'écouler leurs chaussures en cuir à vil prix sur le marché européen. «Après une enquête de neuf mois, la direction générale du commerce de la Commission a conclu qu'il y avait des preuves confirmées de soutien de l'Etat dans [ce] secteur», a déclaré le porte-parole du commissaire au Commerce, Peter Power. Des taxes à l'importation seront apposées d'une manière progressive sur tous ces articles à partir du 7 avril. Faute de réponse satisfaisante des autorités de Pékin et de Hanoï, ces taxes pourraient atteindre un peu moins de 20% six mois plus tard, soit le 7 octobre prochain.
Cette décision est l'aboutissement d'une enquête lancée par Bruxelles à la mi-2005 à la suite de plaintes de plusieurs Etats membres, dont l'Italie. Après la suppression des quotas, le 31 décembre 2004, près de 120 000 chaussures vietnamiennes ont envahi le marché européen en 2005, soit une hausse de près de 700% en un an. Pour la Chine, cette hausse atteint 320% (95 000 articles importés).

Les militaires vietnamiens, patrons d'une usine

Mais plus que les quantités, ce sont les prix qui alarment Bruxelles. La paire de chaussures incriminée coûte en moyenne 8,5 euros aux frontières de l'Union, tandis que la valeur globale a atteint 2 milliards de dollars en 2005. Au Vietnam, par exemple, une entreprise publique, contrôlée par le ministère de la Défense, et baptisée «Factory 32», est soupçonnée de fabriquer des chaussures en cuir de tous modèles à grands renforts de subventions publiques. Tous les employés sont des militaires.

En Chine, les autorités accordent également des prêts à des entreprises, à des taux jugés «non commerciaux». «Cela prend [aussi] la forme d'allégements fiscaux, de facilités de financement ou de locations de terrains à un prix inférieur au marché. Il y a des preuves de dumping», a ajouté Peter Power.

Face à ce dumping, l'Italie avait exigé de la Commission qu'elle applique des taxes sur les chaussures équivalant à 50% du prix. Mais en retour, la Chine, par la voix du ministre de son commerce, avait menacé l'UE d'une plainte devant l'OMC. A son tour, le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a jugé la demande italienne trop élevée : ce sera donc une taxe de 20% instaurée de manière progressive. La proposition communautaire devra être discutée et approuvée par une majorité des 25 Etats membres.

Cette mesure aurait néanmoins un impact commercial très limité, voire inexistant : si l'UE imposait 20% de droits sur un prix d'importation moyen de 8,5 euros, cela entraînerait une hausse de 1,70 euro sur le prix moyen d'une paire en magasin, qui avoisine aujourd'hui 35 euros. Les distributeurs peuvent même se permettre d'absorber ce surcoût sans menacer leurs marges. Les exportations de chaussures à dessus cuir de la Chine et du Vietnam, bien qu'en pleine expansion, ne représentent à ce jour qu'environ 8% du total des chaussures vendues en Europe.



Des tarifs antidumping seront appliqués aux chaussures chinoises et vietnamiennes à partir du 7 avril. Ils pourront atteindre jusqu'à 20%.




L'UNION européenne va lancer officiellement aujourd'hui une procédure antidumping contre la Chine et le Vietnam, deux pays accusés d'écouler leurs chaussures en cuir à vil prix sur le marché européen. «Après une enquête de neuf mois, la direction générale du commerce de la Commission a conclu qu'il y avait des preuves confirmées de soutien de l'Etat dans [ce] secteur», a déclaré le porte-parole du commissaire au Commerce, Peter Power. Des taxes à l'importation seront apposées d'une manière progressive sur tous ces articles à partir du 7 avril. Faute de réponse satisfaisante des autorités de Pékin et de Hanoï, ces taxes pourraient atteindre un peu moins de 20% six mois plus tard, soit le 7 octobre prochain.
Cette décision est l'aboutissement d'une enquête lancée par Bruxelles à la mi-2005 à la suite de plaintes de plusieurs Etats membres, dont l'Italie. Après la suppression des quotas, le 31 décembre 2004, près de 120 000 chaussures vietnamiennes ont envahi le marché européen en 2005, soit une hausse de près de 700% en un an. Pour la Chine, cette hausse atteint 320% (95 000 articles importés).

Les militaires vietnamiens, patrons d'une usine

Mais plus que les quantités, ce sont les prix qui alarment Bruxelles. La paire de chaussures incriminée coûte en moyenne 8,5 euros aux frontières de l'Union, tandis que la valeur globale a atteint 2 milliards de dollars en 2005. Au Vietnam, par exemple, une entreprise publique, contrôlée par le ministère de la Défense, et baptisée «Factory 32», est soupçonnée de fabriquer des chaussures en cuir de tous modèles à grands renforts de subventions publiques. Tous les employés sont des militaires.

En Chine, les autorités accordent également des prêts à des entreprises, à des taux jugés «non commerciaux». «Cela prend [aussi] la forme d'allégements fiscaux, de facilités de financement ou de locations de terrains à un prix inférieur au marché. Il y a des preuves de dumping», a ajouté Peter Power.

Face à ce dumping, l'Italie avait exigé de la Commission qu'elle applique des taxes sur les chaussures équivalant à 50% du prix. Mais en retour, la Chine, par la voix du ministre de son commerce, avait menacé l'UE d'une plainte devant l'OMC. A son tour, le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a jugé la demande italienne trop élevée : ce sera donc une taxe de 20% instaurée de manière progressive. La proposition communautaire devra être discutée et approuvée par une majorité des 25 Etats membres.

Cette mesure aurait néanmoins un impact commercial très limité, voire inexistant : si l'UE imposait 20% de droits sur un prix d'importation moyen de 8,5 euros, cela entraînerait une hausse de 1,70 euro sur le prix moyen d'une paire en magasin, qui avoisine aujourd'hui 35 euros. Les distributeurs peuvent même se permettre d'absorber ce surcoût sans menacer leurs marges. Les exportations de chaussures à dessus cuir de la Chine et du Vietnam, bien qu'en pleine expansion, ne représentent à ce jour qu'environ 8% du total des chaussures vendues en Europe.



Des tarifs antidumping seront appliqués aux chaussures chinoises et vietnamiennes à partir du 7 avril. Ils pourront atteindre jusqu'à 20%.




L'UNION européenne va lancer officiellement aujourd'hui une procédure antidumping contre la Chine et le Vietnam, deux pays accusés d'écouler leurs chaussures en cuir à vil prix sur le marché européen. «Après une enquête de neuf mois, la direction générale du commerce de la Commission a conclu qu'il y avait des preuves confirmées de soutien de l'Etat dans [ce] secteur», a déclaré le porte-parole du commissaire au Commerce, Peter Power. Des taxes à l'importation seront apposées d'une manière progressive sur tous ces articles à partir du 7 avril. Faute de réponse satisfaisante des autorités de Pékin et de Hanoï, ces taxes pourraient atteindre un peu moins de 20% six mois plus tard, soit le 7 octobre prochain.
Cette décision est l'aboutissement d'une enquête lancée par Bruxelles à la mi-2005 à la suite de plaintes de plusieurs Etats membres, dont l'Italie. Après la suppression des quotas, le 31 décembre 2004, près de 120 000 chaussures vietnamiennes ont envahi le marché européen en 2005, soit une hausse de près de 700% en un an. Pour la Chine, cette hausse atteint 320% (95 000 articles importés).

Les militaires vietnamiens, patrons d'une usine

Mais plus que les quantités, ce sont les prix qui alarment Bruxelles. La paire de chaussures incriminée coûte en moyenne 8,5 euros aux frontières de l'Union, tandis que la valeur globale a atteint 2 milliards de dollars en 2005. Au Vietnam, par exemple, une entreprise publique, contrôlée par le ministère de la Défense, et baptisée «Factory 32», est soupçonnée de fabriquer des chaussures en cuir de tous modèles à grands renforts de subventions publiques. Tous les employés sont des militaires.

En Chine, les autorités accordent également des prêts à des entreprises, à des taux jugés «non commerciaux». «Cela prend [aussi] la forme d'allégements fiscaux, de facilités de financement ou de locations de terrains à un prix inférieur au marché. Il y a des preuves de dumping», a ajouté Peter Power.

Face à ce dumping, l'Italie avait exigé de la Commission qu'elle applique des taxes sur les chaussures équivalant à 50% du prix. Mais en retour, la Chine, par la voix du ministre de son commerce, avait menacé l'UE d'une plainte devant l'OMC. A son tour, le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a jugé la demande italienne trop élevée : ce sera donc une taxe de 20% instaurée de manière progressive. La proposition communautaire devra être discutée et approuvée par une majorité des 25 Etats membres.

Cette mesure aurait néanmoins un impact commercial très limité, voire inexistant : si l'UE imposait 20% de droits sur un prix d'importation moyen de 8,5 euros, cela entraînerait une hausse de 1,70 euro sur le prix moyen d'une paire en magasin, qui avoisine aujourd'hui 35 euros. Les distributeurs peuvent même se permettre d'absorber ce surcoût sans menacer leurs marges. Les exportations de chaussures à dessus cuir de la Chine et du Vietnam, bien qu'en pleine expansion, ne représentent à ce jour qu'environ 8% du total des chaussures vendues en Europe.

Des tarifs antidumping seront appliqués aux chaussures chinoises et vietnamiennes à partir du 7 avril. Ils pourront atteindre jusqu'à 20%.




L'UNION européenne va lancer officiellement aujourd'hui une procédure antidumping contre la Chine et le Vietnam, deux pays accusés d'écouler leurs chaussures en cuir à vil prix sur le marché européen. «Après une enquête de neuf mois, la direction générale du commerce de la Commission a conclu qu'il y avait des preuves confirmées de soutien de l'Etat dans [ce] secteur», a déclaré le porte-parole du commissaire au Commerce, Peter Power. Des taxes à l'importation seront apposées d'une manière progressive sur tous ces articles à partir du 7 avril. Faute de réponse satisfaisante des autorités de Pékin et de Hanoï, ces taxes pourraient atteindre un peu moins de 20% six mois plus tard, soit le 7 octobre prochain.
Cette décision est l'aboutissement d'une enquête lancée par Bruxelles à la mi-2005 à la suite de plaintes de plusieurs Etats membres, dont l'Italie. Après la suppression des quotas, le 31 décembre 2004, près de 120 000 chaussures vietnamiennes ont envahi le marché européen en 2005, soit une hausse de près de 700% en un an. Pour la Chine, cette hausse atteint 320% (95 000 articles importés).

Les militaires vietnamiens, patrons d'une usine

Mais plus que les quantités, ce sont les prix qui alarment Bruxelles. La paire de chaussures incriminée coûte en moyenne 8,5 euros aux frontières de l'Union, tandis que la valeur globale a atteint 2 milliards de dollars en 2005. Au Vietnam, par exemple, une entreprise publique, contrôlée par le ministère de la Défense, et baptisée «Factory 32», est soupçonnée de fabriquer des chaussures en cuir de tous modèles à grands renforts de subventions publiques. Tous les employés sont des militaires.

En Chine, les autorités accordent également des prêts à des entreprises, à des taux jugés «non commerciaux». «Cela prend [aussi] la forme d'allégements fiscaux, de facilités de financement ou de locations de terrains à un prix inférieur au marché. Il y a des preuves de dumping», a ajouté Peter Power.

Face à ce dumping, l'Italie avait exigé de la Commission qu'elle applique des taxes sur les chaussures équivalant à 50% du prix. Mais en retour, la Chine, par la voix du ministre de son commerce, avait menacé l'UE d'une plainte devant l'OMC. A son tour, le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a jugé la demande italienne trop élevée : ce sera donc une taxe de 20% instaurée de manière progressive. La proposition communautaire devra être discutée et approuvée par une majorité des 25 Etats membres.

Cette mesure aurait néanmoins un impact commercial très limité, voire inexistant : si l'UE imposait 20% de droits sur un prix d'importation moyen de 8,5 euros, Des tarifs antidumping seront appliqués aux chaussures chinoises et vietnamiennes à partir du 7 avril. Ils pourront atteindre jusqu'à 20%.




L'UNION européenne va lancer officiellement aujourd'hui une procédure antidumping contre la Chine et le Vietnam, deux pays accusés d'écouler leurs chaussures en cuir à vil prix sur le marché européen. «Après une enquête de neuf mois, la direction générale du commerce de la Commission a conclu qu'il y avait des preuves confirmées de soutien de l'Etat dans [ce] secteur», a déclaré le porte-parole du commissaire au Commerce, Peter Power. Des taxes à l'importation seront apposées d'une manière progressive sur tous ces articles à partir du 7 avril. Faute de réponse satisfaisante des autorités de Pékin et de Hanoï, ces taxes pourraient atteindre un peu moins de 20% six mois plus tard, soit le 7 octobre prochain.
Cette décision est l'aboutissement d'une enquête lancée par Bruxelles à la mi-2005 à la suite de plaintes de plusieurs Etats membres, dont l'Italie. Après la suppression des quotas, le 31 décembre 2004, près de 120 000 chaussures vietnamiennes ont envahi le marché européen en 2005, soit une hausse de près de 700% en un an. Pour la Chine, cette hausse atteint 320% (95 000 articles importés).

Les militaires vietnamiens, patrons d'une usine

Mais plus que les quantités, ce sont les prix qui alarment Bruxelles. La paire de chaussures incriminée coûte en moyenne 8,5 euros aux frontières de l'Union, tandis que la valeur globale a atteint 2 milliards de dollars en 2005. Au Vietnam, par exemple, une entreprise publique, contrôlée par le ministère de la Défense, et baptisée «Factory 32», est soupçonnée de fabriquer des chaussures en cuir de tous modèles à grands renforts de subventions publiques. Tous les employés sont des militaires.

En Chine, les autorités accordent également des prêts à des entreprises, à des taux jugés «non commerciaux». «Cela prend [aussi] la forme d'allégements fiscaux, de facilités de financement ou de locations de terrains à un prix inférieur au marché. Il y a des preuves de dumping», a ajouté Peter Power.

Face à ce dumping, l'Italie avait exigé de la Commission qu'elle applique des taxes sur les chaussures équivalant à 50% du prix. Mais en retour, la Chine, par la voix du ministre de son commerce, avait menacé l'UE d'une plainte devant l'OMC. A son tour, le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a jugé la demande italienne trop élevée : ce sera donc une taxe de 20% instaurée de manière progressive. La proposition communautaire devra être discutée et approuvée par une majorité des 25 Etats membres.

Cette mesure aurait néanmoins un impact commercial très limité, voire inexistant : si l'UE imposait 20% de droits sur un prix d'importation moyen de 8,5 euros, cela entraînerait une hausse de 1,70 euro sur le prix moyen d'une paire en magasin, qui avoisine aujourd'hui 35 euros. Les distributeurs peuvent même se permettre d'absorber ce surcoût sans menacer leurs marges. Les exportations de chaussures à dessus cuir de la Chine et du Vietnam, bien qu'en pleine expansion, ne représentent à ce jour qu'environ 8% du total des chaussures vendues en Europe.

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