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quarta-feira, junho 30, 2004

Índice de hoje 

- Nas mãos de Luiz Felipe Scolari (Le Monde, Paris)
- França dá um passo para a eutanásia (Le Monde, Paris)
- "JN" retira liderança ao "CM" (Público, Lisboa)

Nas mãos de Luiz Felipe Scolari 

Le Monde

L'agitation qui l'entoure depuis des semaines a tendance à le faire sourire. Ou soupirer, selon son humeur. Lorsqu'il plisse les yeux et esquisse un sourire derrière sa petite moustache grise, ce qui lui arrive souvent, Luiz Felipe Scolari ressemble à un grand-père malicieux s'apprêtant à commettre une bêtise pour faire rire les enfants.

Le technicien brésilien, né il y a 55 ans dans l'Etat du Rio Grande do Sul, a connu tellement de crises avec la redoutable presse de son pays et certains joueurs de la Seleçao à l'ego surdimensionné que les difficultés rencontrées au Portugal depuis quelques mois lui paraissent plutôt faciles à gérer.

"Lorsqu'on est chargé de l'équipe nationale brésilienne et que l'on se fait massacrer jour après jour par les médias, on est blindé à vie !", avoue-t-il, bien conscient, avant de devenir un dieu vivant au Portugal, d'être passé tout près du peloton d'exécution médiatico populaire.

Il aura suffit d'une entrée en matière ratée du Portugal dans cet Euro 2004, avec une défaite (1-2) face à la Grèce lors du match d'ouverture, le 12 juin à Porto, pour que le procès du "sergent" (l'un de ses surnoms) soit ouvert. Pendant les quatre jours qui ont séparé cette défaite de la victoire (2-0) face aux Russes, tout le système Scolari a été remis en question : sa gestion du groupe, ses choix humains, sa personnalité.

L'intéressé a alors laissé passer l'orage, s'est excusé publiquement auprès du "peuple portugais" et a effectué quatre changements pour affronter les Russes. Parmi les entrants se trouvaient Deco, Nuno Valente et Ricardo Carvalho, sacrés champions d'Europe quelques jours plus tôt avec le FC Porto.

"Scolari est intelligent. Au départ, il n'avait pas l'intention de donner à sa sélection une base composée de joueurs du FC Porto. Mais les lacunes montrées face aux Grecs l'ont convaincu de changer de tactique. C'est l'une de ses qualités : il sait reconnaître ses erreurs et s'adapter", indique un officiel de la Fédération portugaise présent à Alcochete, l'habituel centre d'entraînement du Sporting Portugal, devenu depuis plus d'un mois le lieu de résidence et de travail de la sélection.

Janvier 2003 : Luiz Felipe Scolari, sacré champion du monde en 2002 avec le Brésil, accepte le poste de sélectionneur du Portugal. Sa mission est claire : remporter l'Euro 2004 avec une équipe qui va certes jouer à domicile mais qui n'a jamais remporté de compétition officielle.

Le Brésilien, qui dissimule une grande ambition derrière son sourire matois, adore ce genre d'aventures. L'idée d'entrer dans l'histoire en devenant le premier sélectionneur à remporter un titre de champion du monde puis un championnat d'Europe deux ans plus tard le ravit.

L'homme a déjà travaillé à l'étranger, mais ses expériences réussies - au Koweït, en Arabie saoudite et au Japon, d'où il est revenu avec quelques titres et trophées - ne peuvent se comparer avec ce qui l'attend au Portugal.

Pour l'aider dans cette aventure risquée, "Felipao" fait donc venir son compatriote Flavio Teixeira "Murtosa", originaire de la même région que lui et qui est en quelque sorte son double : un travailleur acharné sachant aussi mettre les joueurs en confiance. Autre compatriote venu dans les valises de Luiz Felipe Scolari : son neveu, Darlan Schneider, fils de la sœur aînée du sélectionneur. Préparateur physique, il a déjà suivi son oncle dans ses aventures au Moyen-Orient puis avec la Seleçao.

Les premiers mois sont difficiles. Fidèle à ses habitudes, Luiz Felipe Scolari taille dans le vif. La majorité des joueurs ayant appartenu à la célèbre génération dorée est priée de quitter la sélection : Vitor Baia, Jorge Costa, Abel Xavier, Paulo Sousa, Joao Pinto et Sergio Conceiçao s'en vont. Certains à contre-cœur, comme le gardien Vitor Baia, champion d'Europe avec Porto, qui ne cache pas son étonnement. Aujourd'hui, après les exploits de Ricardo dans le but portugais, plus personne ne critique le choix du sélectionneur.

Des glorieux anciens, seuls Luis Figo, Rui Costa et Fernando Couto sont retenus dans le groupe appelé à disputer cet Euro à domicile. Luiz Felipe Scolari prend des risques en sélectionnant onze joueurs n'ayant jamais participé à une phase finale, encaisse les critiques, tente des expériences, sans que sa sélection impressionne les foules durant les mois qui précèdent la compétition.

"Ce qui est train de lui arriver au Portugal, il l'a déjà connu avec la Seleçao, indique un journaliste brésilien. Ses débuts, en juin 2001, avaient été catastrophiques, avec notamment une défaite face au Honduras. Il avait osé virer Romario, qui était une idole, pour cause d'indiscipline. Il avait provoqué la presse en clamant que, s'il le fallait, la Seleçao jouerait à 215 derrière et que ce n'était pas sa faute si le football brésilien avait perdu son romantisme !"

Provocateur, Luiz Felipe Scolari ? Si seul le résultat final importe, cet homme est dans le vrai. En 2002, l'équipe brésilienne n'était pas des plus excitantes à voir jouer, mais, à l'arrivée, c'est bien elle qui a décroché le titre mondial. "L'une de mes grandes fiertés, c'est d'avoir réussi à convaincre Ronaldo et Rivaldo de travailler défensivement pour le collectif", déclarera son sélectionneur.

Sévèrement critiqué tout au long du Mondial, Luiz Felipe Scolari devient du jour au lendemain "Felipao, l'homme du Penta" (le cinquième titre mondial brésilien). Cet ancien défenseur central de modeste réputation se révèle un entraîneur de premier ordre. Avant le sacre de Yokohama, il avait remporté la Copa Libertadores (l'équivalent sud-américain de la Ligue des champions) avec le Gremio Porto Alegre, en 1996, puis avec Palmeiras, trois ans plus tard.

Connaîtra-t-il un nouveau jour de gloire, le 4 juillet à Lisbonne ? Hormis son entrée ratée, sa gestion de l'Euro est parfaite. Il fait tourner son effectif (19 joueurs sur 23 ont été utilisés) et effectue un "coaching" malin. Contre la Russie, les entrées en jeu de Rui Costa et Cristiano Ronaldo se sont révélées payantes. Face à l'Angleterre, "Felipao" a fait encore plus fort avec les entrées de Simao, Helder Postiga et Rui Costa, tous trois décisifs. Même la sortie de l'idole Luis Figo, visiblement très agacé de ne pas terminer la rencontre, se réglera "entre hommes", à l'amiable, le lendemain, à Alcochete.

"J'aime le Portugal, mes fils également. Le petit dernier ne veut pas s'en aller, souligne "Felipao", qui refusait encore, à la veille de la demi-finale contre les Pays-Bas, de rêver au titre. Comme on dit au Brésil, la bonne recette est la suivante : "Garde les pieds sur terre et prends un peu de soupe de poulet !""
Alain Constant

França dá um passo para a eutanásia 

Le Monde

Ni statu quo ni dépénalisation de l'euthanasie. Au terme de huit mois de travaux, la mission d'information parlementaire sur l'accompagnement de la fin de vie estime nécessaire d'aménager un droit à "laisser mourir" en clarifiant les procédures d'arrêt ou de limitation des traitements pour les patients en fin de vie.

Dans leur rapport, rendu public mercredi 30 juin, les 31 députés de la mission (de toutes tendances politiques) se sont mis d'accord sur une proposition de loi visant notamment à "consacrer un droit au refus de traitement", à renforcer la place de la "personne de confiance" et à introduire la notion de "directive anticipée" (Le Monde du 12 juin). "Nous faisons des propositions modestes mais volontaristes qui tendent à renforcer l'autonomie et la liberté du malade", résume Jean Léonetti (UMP, Alpes-Maritimes), président de la mission parlementaire créée au lendemain de l'affaire Vincent Humbert, le jeune tétraplégique que sa mère et un médecin ont aidé à mourir en septembre 2003.

Ainsi, il s'agirait de modifier non pas le code pénal mais le code de la santé publique. Concrètement, le malade en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable pourrait décider "de limiter ou d'arrêter tout traitement" sans que le médecin puisse s'opposer à sa volonté. "Le patient en fin de vie doit pouvoir reprendre sa liberté en main en refusant, par exemple, une nouvelle chimiothérapie et en demandant des médicaments contre la douleur", explique M. Léonetti. Si le malade est inconscient, le médecin doit alors se tourner vers la "personne de confiance" qu'avait désignée le patient ou prendre en compte "les directives anticipées", sorte de testament de vie rédigé par le malade, ou, à défaut, sa famille. "Il s'agit à la fois de mieux prendre en compte le désir du patient et de permettre au médecin d'agir dans une sécurité juridique", estime le président de la mission.

Reste la question de l'arrêt ou de la limitation des traitements chez des personnes qui ne sont pas en fin de vie, notamment celles devenues, à la suite d'un accident, très lourdement handicapées. "L'ombre de Vincent Humbert a toujours pesé sur la mission", reconnaît M. Léonetti. Pour ces cas, les parlementaires franchissent un pas important en proposant que les médecins puissent prendre en compte, dans certaines conditions, le refus de traitement opposé par un patient, même si cela met sa vie en danger. Si la personne demande à son médecin d'arrêter les soins et que ce dernier ne parvient pas à le convaincre de les poursuivre, il serait fait appel à un autre membre du corps médical. Si, "après un délai raisonnable", le patient réitère sa décision d'en finir, il serait alors possible d'accéder à sa demande. Non pas en lui injectant un produit létal - il s'agirait alors d'euthanasie -, mais en retirant par exemple sa sonde gastrique, et en le plaçant sous sédation pour laisser la mort venir.

La mission propose également de modifier par voie réglementaire les articles 37 et 38 du code de déontologie médicale afin, notamment, de "consacrer le refus de l'obstination déraisonnable".

Le rapport sera remis le 6 juillet à Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale. Le député (PS) Gaëtan Gorce, qui, avec Nadine Morano (UMP), a été à l'origine de la constitution de la mission parlementaire, réclame que le gouvernement inscrive le texte à l'ordre du jour de l'Assemblée "avant la fin de l'année". "Notre proposition de loi a été votée par des députés de tous les partis, il sera difficile pour le gouvernement de dire que cela ne l'intéresse pas", dit M. Léonetti.
Sandrine Blanchard

"JN" retira liderança ao "CM" 

Público

Por JOÃO MANUEL ROCHA
O "Jornal de Notícias" ("JN") recuperou a liderança de vendas de jornais diários generalistas, conseguindo posicionar-se no primeiro trimestre de 2004 à frente do "Correio da Manhã", título mais vendido durante o ano de 2003. O diário nortenho teve nos meses de Janeiro a Março uma circulação paga (soma de vendas com assinaturas) de 125.025 exemplares, contra 119.139 do seu concorrente mais directo, indicam os dados da Associação Portuguesa de Controlo de Tiragens (APCT), ontem divulgados.

Ambos os jornais registaram subidas face ao período homólogo, mas o "JN" cresceu 17,32 por cento, contra 4,01 do "Correio da Manhã", do grupo Cofina.

Além daqueles dois jornais, só o "24 Horas" - propriedade da Global Notícias, ex-Lusomundo Media, tal como o "JN" e o "Diário de Notícias" ("DN") - conseguiu contrariar o panorama de quebras na imprensa generalista, registando uma subida de 1,47 por cento. Com 51.122 exemplares vendidos, o diário popular registou vendas que o deixam claramente à frente dos 42.904 do "DN" e o aproximam bastante dos 51.266 vendidos pelo PÚBLICO, do grupo Sonae.

Os dois jornais de referência sofreram perdas, maiores no caso do "DN". O jornal da Global Notícias baixou 17,3 por cento face ao período homólogo; o diário da Sonae, seu concorrente mais directo, viu o número de exemplares vendidos diminuir em 10,95 por cento.

Quebras nos semanários, subidas nos desportivos

No campo dos jornais semanários e revistas, as quebras foram gerais, variando apenas o seu grau. O líder "Expresso" vendeu 132.948, que representam uma perda de 5,34 por cento; a "Visão", igualmente da Impresa, teve uma circulação paga de 101.005, menos 7,10 por cento face ao período Janeiro-Março de 2003. Mais severas foram as quebras do "Tal & Qual" (33,12 por cento), "Focus" (15,39) e "O Independente" (10,23). A revista "Prémio", que não se publicava no período homólogo, teve no primeiro trimestre uma circulação paga de 5091 exemplares. E para a "Sábado", com poucas semanas de publicação, não existem ainda dados oficiais.

Os diários desportivos auditados - "A Bola" não integra a APCT - registaram subidas consideráveis. O "Record" teve uma variação positiva de 22,22 por cento, tendo vendido em média 97.583 exemplares por dia, e "O Jogo" cresceu 35,83 por cento, fixando-se em 43.807 exemplares de circulação paga.

Entre as publicações económicas, as evoluções foram de sentido diverso. O "Diário Económico" vendeu no trimestre 11.510 (crescimento de 27,58 sobre os 9022 do período homólogo) e o seu concorrente "Jornal de Negócios" vendeu 8345 (neste caso, não é possível comparar a evolução, uma vez que o título só passou de semanário a diário em Maio do ano passado), a maior parte dos quais pelo sistema de assinatura (mais de seis mil por mês). A revista "Exame" cresceu de 18.221 para 21.177 (mais 16,22 por cento) e a "Ideias & Negócios" subiu 1,79 por cento, de 17.133 exemplares para 17.440.

A quebra mais significativa neste segmento foi a da revista "Executive Digest" (queda de 21,96 por cento, para 15.620). A "Vida Económica" e o "Semanário Económico" também desceram: 4,38 por cento, para 15.346, no primeiro caso; 3,51 por cento, para 11.836 no segundo.

terça-feira, junho 29, 2004

Índice de hoje 

- Assim não se elege o presidente da UE (Financial Times, Londres)
- Só 27% dos espanhóis consideram imprescindível a Constituição da UE (ABC, Madrid)
- A derrota da Europa (Público, Lisboa)

Assim não se elege o presidente da UE 

Financial Times (tradução do La Vanguardia)

Al final alguien tiene que desempeñar el trabajo de presidente de la Comisión Europea, tal como dijo pesarosamente hace doce días Bertie Ahern. Éste ha resultdo ser José Manuel Durao Barroso, que se espera que sea nombrado mañana en una cumbre de emergencia. No obstante, el proceso de elección ha sido una farsa, en el que otros candidatos excelentes fueron eliminados por falsos motivos. Ahern dio rienda suelta a su exasperación después de que la cumbre de Bruselas entrara en punto muerto sobre los candidatos rivales: Guy Verhofstadt (primer ministro belga) y Chris Patten (británico), comisario europeo de Asuntos Exteriores. Gran Bretaña se opuso a Verhofstadt por demasiado federalista, mientras que Chirac lideró la oposición contra Patten, diciendo que el nuevo presidente de la Comisión debe venir de un país relacionado con todos los proyectos de la UE, incluyendo el euro y el grupo de Schengen, que desmanteló los controles fronterizos. Al final Barroso es el candidato de compromiso y pone fin a meses de disputas.

Ésta no es la forma de escoger al presidente de la Comisión. Limitar el campo a los países del euro o a los firmantes de Schengen, por ejemplo, excluye a candidatos de más de la mitad de los estados miembros. Podría, al mismo tiempo, crear una barrera rígida entre países clave y otros, lo cual podría dañar la cohesión. Y, en cualquier caso, es innecesario. Un candidato de éxito tampoco tiene por qué ser un ex jefe de Gobierno. Esta cualidad podría ser razonable para el nuevo presidente del Consejo Europeo, que tendrá que presidir encuentros con gobernantes. Pero la presidencia de la Comisión requiere un liderazgo pragmático para ayudar a la UE a digerir la ampliación y actuar de acuerdo con la agenda de Lisboa para inyectar vida a la economía europea. Barroso posiblemente resulte un buen nombramiento para el trabajo, pero de momento parece que ha sido escogido porque era el único que no estaba fuera de combate en la competición. Su sucesor no debe elegirse de esta forma.

Só 27% dos espanhóis consideram imprescindível a Constituição da UE 

ABC

J. L. L.
MADRID. La decisión del Gobierno -respaldada por la oposición- de someter a referéndum el texto de la Constitución europea cuenta con el apoyo mayoritario de los ciudadanos españoles. El último barómetro del Centro de Investigaciones Sociológicas (CIS) señala que el 65,7 por ciento de los encuestados es partidario de la consulta, mientras el 14,8 por ciento cree que bastaría con que la Carta Magna de la UE fuera refrendada por las Cortes Generales.

Pese a todo, hay datos que deben preocupar al Gobierno y a la oposición: los españoles no son plenamente partidarios de la Constitución europea. Sólo el 27,6 por ciento de los ciudadanos la considera «imprescindible», frente al 36,3 por ciento que no la cree «importante» y el 10,3 por ciento que dice que «no es necesaria». No obstante, la mayoría de los encuestados -el 42,7 por ciento- no pone reparos en la reforma de la Constitución española para adaptarla a la Unión Europea. El 28,1 por ciento considera, en cambio, que nuestra Carta Magna no debe cambiarse por las exigencias de Bruselas.

El sondeo (realizado entre el 7 y el 12 de mayo -un mes antes de los comicios europeos- con 2.488 entrevistas) refleja que la mayor parte de los ciudadanos -el 53.2 por ciento- está satisfecho de cómo se realiza la construcción europea, frente al 27,4 por ciento que opina lo contrario. Eso sí, el 55,8 por ciento opina que la última palabra de las decisiones importantes deber tenerla siempre los Gobiernos de los Estados miembros. Un 24,7 es partidario, en cambio, de que la UE cuente con un verdadero Ejecutivo con capacidad decisoria.

Zapatero, mejor que Aznar

Los españoles se manifiestan a favor de la ampliación de la UE, pese a que la mayoría no es capaz de recordar los nuevos países que se han incorporado a la Unión. El 43,1 de los encuestados cree que la ampliación tendrá consecuencias positivas para España (ese porcentaje se eleva al 64 cuando se pregunta por las consecuencias para Europa). La mayoría opina que será beneficiosa para el turismo y el comercio español y perjudicial para la agricultura de nuestro país. Pese a todo, el 80,5 por ciento de los españoles se considera poco o nada informado sobre los efectos de la ampliación para España y para la UE. En este punto, el 53,5 habla de que la autoridades españolas y europeas han informado algo «pero no lo suficiente» de la ampliación y el 20,3 opina que no han informado en absoluto.

Por otra parte, hay división de opiniones ante la pregunta de si España recibe más o menos de lo que aporta a la UE. El 30 por ciento considera que España recibe más y el 27,2 opina que menos. No obstante, la mayoría cree que las diferencias entre nuestro país y los países europeos más ricos -«Alemania, Holanda, etcétera», según aparece textualmente en el sondeo- se han reducido desde 1986 (año del ingreso de España en la UE). Pese a todo, el 62,9 por ciento manifesta que existe todavía «mucha» o «bastante» distancia entre nuestro país y sus socios europeos.

Los españoles no se ponen de acuerdo a la hora de valorar las políticas de la UE. Así, el 41,8 por ciento cree esas políticas contribuyen a disminuir las desigualdades, frente al 40 por ciento que opina que benefician más a los Estados ricos. También hay división de opiniones sobre la intromisión de la UE en asuntos que corresponden a las instituciones españolas. El 36 por ciento considera que esa intromisión existe y el 34 cree lo contrario.

El sondeo deja claro que, en opinión de los españoles, Zapatero defenderá mejor los intereses de España que lo que hizo Aznar en su momento. El 47,6 cree que el presidente del Gobierno lo hará «bien» o «muy bien», frente al 5 por ciento que considera que lo hará «mal» o «muy mal». El 39,3 considera que Aznar lo hizo «bien» o «muy bien», frente al 25,7 que opina lo contrario.

Por último, la encuesta refleja que los ciudadanos de Estados Unidos despiertan la peor opinión de los españoles, pues casi un 59 por ciento se pronuncia de forma «muy» o «bastante desfavorable» sobre ese ellos, mientras que la UE suscita el beneplácito del 84 por ciento de los encuestados. Los Estados Unidos cuentan con la respaldo del 27,4 por ciento, menos que los países árabes, con los que simpatiza el 28,4 por ciento y de los que el 53,8 por ciento tiene mala opinión.

A derrota da Europa 

Público

Por ANTÓNIO BARRETO
REALIZAÇÃO DE ELEIÇÕES EUROpeias, a aprovação da Constituição pelos governos e a indigitação do novo presidente da Comissão foram momentos altos da vida institucional da União. Pouco antes, o alargamento para 25 membros tinha já constituído um marco importante. Se as coisas fossem o que parecem, 2004 seria um ano excepcional na história do continente. Mas talvez não seja assim. Vale a pena ver com mais cuidado.

A IDEIA DE EUROPA FEDERAL, OU DE UMA "cada vez mais estreita União", não foi derrotada nas urnas. Se olharmos com atenção, a maior parte dos partidos e a maioria dos votantes mostraram-se, directa ou indirectamente, favoráveis ao projecto europeu, tal como o conhecemos. Em praticamente todos os países, os dois ou três partidos mais votados são partidários da União, são responsáveis (ou tão só favoráveis) por todos os tratados em vigor (de Roma, de Maastricht, de Nice, de Amesterdão) e assinaram ou aceitaram, com mais ou menos negociação, a Constituição Europeia. Os poucos milhões de votos explicitamente contrários a esta Europa, ou mesmo a qualquer esforço de união, não são suficientes para que consideremos a Europa derrotada. Pelo contrário. Se aceitarmos os simples e democráticos princípios de que, em todas as situações imagináveis, há sempre quem esteja "contra" e que quem está "contra" se deve exprimir, então verificaremos que aquela oposição, moderada ou radical, à integração europeia, serve bem mais para legitimar a ortodoxia em vigor do que para a pôr em crise. Isto é, teoricamente, estas eleições deveriam mostrar que os povos europeus aceitam a União, a sua eventual Constituição e os novos esforços de integração. E deviam confirmar a existência, não se pode mais democrática, de uma oposição, a qual, todavia, por minoritária, não põe em causa o essencial do projecto. Eis quanto.

E, NO ENTANTO, O SENTIMENTO GENERAlizado é o de derrota. Ao ler os jornais e ao ver a televisão de vários países, não se pode deixar de perceber a melancolia reinante, a sensação de frustração transmitida por quase toda a gente. Nos dias que se seguiram à eleição, a maioria dos jornais, das rádios e das televisões da Europa dedicaram a quase totalidade do seu tempo (o pouco que sobrava do futebol...) a analisar as causas e as consequências nacionais do voto. Os títulos dos jornais, de Portugal ao Reino Unido, de Espanha a França, da Alemanha à Polónia, eram significativos: "derrota", "paragem", "brechas no edifício", "crise" e "desinteresse". Os dirigentes partidários, refractários à realidade e alérgicos à inquietação, repetiam, dias a fio, a cassete europeia bem aprendida, sem alma nem convicção. Mas nenhum proclamou uma vitória europeia, antes se mostraram inquietos com o crescimento dos opositores da União, mesmo se estes, em termos quantitativos, perderam claramente. Os editorialistas e os colunistas, quase sem excepção, preocupavam-se com as "lições" desta eleição, sendo que quase todas estas eram reticentes e ansiosas, ou antes, autênticos baldes de água fria. Políticos, universitários e jornalistas, com raras excepções, falam de "fissuras", "avaria", "ameaças" e "desilusão". Por todo o lado, os realmente vencedores, ou tidos como tal, eram os pequenos partidos ou movimentos contrários à Europa, que, apesar de quase marginais, tinham tido resultados interessantes. Vencedores igualmente eram os partidos de oposição aos governos em exercício que, por razões estritamente internas, chegaram em primeiro lugar na contagem e consideraram que se tratava de uma vitória deles, partidária e nacional. Se descontarmos as razões puramente domésticas (ou as relativas à guerra do Iraque), estas eleições foram sem conteúdo europeu.

O PS PORTUGUÊS GANHOU. SERIA DEMOcraticamente legítimo que fosse designado um socialista para a futura Comissão. Mas não! Será um membro do PSD, partido no poder nacional, mas que foi arrasado na eleição europeia. O mesmo se poderá dizer do PS francês e da esquerda italiana, claríssimos vencedores, mas obviamente afastados da próxima Comissão e do próximo Conselho. Ou da CDU alemã e dos Conservadores britânicos, igualmente vencedores, mas que nada terão a dizer sobre o futuro imediato da Comissão e do Conselho. Em contraste com tudo isto, Chirac, autoproclamado guardião da Europa e como tal confirmado pelos zeladores federalistas, foi derrotado, mas será o principal nomeador dos futuros Presidentes da União e da Comissão. No que será coadjuvado por Schroeder, o outro grande derrotado. Que esta clareza democrática não nos cegue os olhos, é o que se deseja!

PODER-SE-IA EVENTUALMENTE DIZER QUE aquelas contradições são apenas aparentes, pois que um movimento de opinião europeia é diferente do eleitorado que nacionalmente forma parlamentos e governos. Diversidades como estas seriam, por exemplo, visíveis nos diferentes sinais que podem dar, por vezes, as eleições autárquicas relativamente aos governos em exercício. Tal argumento não tem nenhum fundamento. Nada permite falar de um "movimento de opinião europeia". Os votos favoráveis aos socialistas em Espanha, França, Portugal e Itália nada têm de comum e foram anulados pelo comportamento, em sentido contrário, na Alemanha, no Reino Unido e na Polónia. Na verdade, como já foi dito e repetido, os votos foram expressos por razões locais e nacionais, sendo a crítica ao governo do dia o critério principal de escolha do eleitorado. Além disso, as altíssimas taxas de abstenção verificadas são o mais claro desmentido da existência de um movimento de opinião europeia. Nem sequer se pode invocar, como motivo de voto, o pretexto externo do Iraque: por um lado, é atrevido considerá-lo um factor de sensibilidade europeia; por outro, teria funcionado nuns países e noutros não. Eis, em suma, os melhores indicadores da ausência de uma comunidade política! E os mais evidentes sinais da ineficácia eleitoral ("o meu voto não produz resultados"...). Não há mais adequado para alimentar a abstenção e o afastamento dos cidadãos.

DIAS DEPOIS DA ELEIÇÃO, REALIZA-SE a reunião magna do Conselho europeu para aprovar a Constituição! O eleitorado não conhecia o resultado das negociações, não sabia o que andavam os seus governos a negociar relativamente à Constituição, não estava informado das cedências e das intransigências de cada um e não teve oportunidade para dar um mandato aos governos para negociar e aprovar o mais importante tratado europeu desde há décadas. Nem sequer os dirigentes europeus e nacionais tiveram o cuidado de aprovar antes o projecto de Constituição, a fim de considerar as eleições como uma espécie de primeira legitimação popular. Pelo contrário: tudo fizeram para que a aprovação da Constituição só tivesse lugar depois das eleições, com o objectivo de evitar que o gesto acabasse por ter uma influência negativa na participação eleitoral ou no sentido de voto.

O PSD PORTUGUÊS FOI UM DOS QUATRO ou cinco partidos europeus (de um número superior a 100!) mais penalizados e que mais votos perdeu nas últimas europeias. Por sua vez, Portugal registou uma das mais elevadas taxas de abstenção. Pois bem, o seu primeiro-ministro e Presidente do PSD foi nomeado presidente da Comissão Europeia, tendo de ser, depois, "eleito" pelo Parlamento Europeu, o que não deve suscitar problemas. Entre os partidos mais castigados naquelas eleições, contam-se os de Chirac (França), de Blair (Reino Unido), de Berlusconi (Itália), de Schroeder (Alemanha) e de Ahern (Irlanda). Três conservadores e dois socialistas. Pois bem, foram estes senhores que protagonizaram a escolha de Barroso. Os mais poderosos (Chirac, Schroeder e Blair), não por serem de esquerda ou de direita, não por terem vencido eleições (todos perderam!), mas por serem francês, alemão e inglês, começaram por rejeitar candidatos uns dos outros; depois Ahern, oficiosamente, tomou iniciativas de diálogo; a seguir Berlusconi fez de casamenteiro; finalmente, os maiores, diante de uma solução de compromisso, acabaram por encontrar um "consenso". Os quatro primeiros-ministros mais derrotados da Europa escolheram para presidir à Comissão um quinto igualmente derrotado! Eis quanto basta para demonstrar o "défice democrático" europeu. Quem perde, ganha! Não há nada que o eleitorado compreenda melhor. Não há nada que afaste tanto os eleitores quanto saberem que as suas escolhas não têm qualquer influência nas decisões e nas nomeações que se seguem.

AS ELEIÇÕES EUROPEIAS TRADUZIRAM a vacuidade política destas instituições. É o mesmo que perguntar regularmente, de cinco em cinco anos, "pertence à Europa ou não"? Reconhece a sua família ou não? O voto europeu é totalmente destituído de sentido ou conteúdo político. O voto europeu está de tal modo organizado que apenas confere aos cidadãos de cada país a possibilidade de maioritariamente dizerem que pertencem à Europa ou querem sair. Esta é a condição do voto de chantagem, o contrário da democracia. O eleitor não é chamado a votar em representantes que executarão políticas, muito menos a escolher políticas. É apenas chamado a dizer que quer continuar na Europa. Mais uma vez, um sinal claro da inexistência de comunidade política e de cidadania europeia. É exactamente como se, em Portugal, quem não votasse de acordo com a ordem estabelecida e o governo do dia estivesse a mostrar a sua preferência por deixar de ser português!

A UNIÃO EUROPEIA NÃO CONSEGUIRÁ criar uma democracia baseada nestas patéticas eleições e na subalternidade dos parlamentos nacionais. E não há Constituição que lhe valha. A invenção do Parlamento europeu, destinado a diminuir o "défice democrático", foi um dos maiores fiascos jamais arquitectados pelo espírito constitucionalista europeu. Enquanto esse Parlamento tiver como principal objectivo o de minimizar os parlamentos nacionais, será sempre uma ficção. A sua capacidade de representação genuína dos cidadãos, das suas escolhas e dos seus interesses já é reconhecida como puramente ilusória por uma grande parte, talvez a maioria dos eleitorados nacionais. Curiosa é a dificuldade com que, em política, os erros são reconhecidos e corrigidos! Nunca o são, raramente o são, a não ser que seja através de uma derrota ou de um desastre.

segunda-feira, junho 28, 2004

Índice de hoje 

- Le candidat par défaut (Le Temps, Genève)
- La marge de manœuvre de M. Barroso s'annonce limitée (Le Monde, Paris)
- Auto-estima (Diário de Notícias, Lisboa)
- Uma guerra (Diário de Notícias, Lisboa)
- Regras de decoro em democracia (Público, Lisboa)

Le candidat par défaut 

Le Temps

Por Eleonore Sulser
Les ténors européens d'expérience, comme le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, ont carrément refusé d'y aller. Les candidats soutenus par des coalitions d'Etats ou des partis, à l'exemple du Belge Guy Verhofstadt ou du Britannique Chris Patten, ont fait les frais de l'idée de l'Europe qu'ils étaient supposés incarner. Si, pour succéder à Romano Prodi cet automne, les Européens sont parvenus aujourd'hui à s'accorder sur le premier ministre portugais, José Manuel Durão Barroso, un homme qui s'est pourtant peu illustré à l'échelle du continent, c'est donc plutôt par défaut.

Résignées, ou peut-être assez heureuses de ne pas voir une personnalité trop flamboyante prendre en main les destinées communautaires, les capitales européennes s'apprêtent à donner demain leur aval à un personnage consensuel pour l'Europe fraîchement élargie. Pour la première fois, à l'exception du Britannique Roy Jenkins qui dirigea la Commission à la fin des années 1970, son président ne devrait pas venir d'un des six pays fondateurs, ce que les nouveaux apprécieront.

José Manuel Durão Barroso réussit, de plus, à incarner la «vieille» et la «nouvelle» Europe en se montrant aussi pro-européen qu'il est atlantiste, ce qui ne va sans doute pas sans dilution de l'une et de l'autre idées. Car il semble que l'une des principales qualités du candidat à la présidence de la Commission, devenu premier ministre de son pays dans des circonstances semblables, soit d'être opportunément là où l'on a besoin de quelqu'un.

Malgré ce choix par défaut, il sera intéressant d'observer ce que José Manuel Durão Barroso fera des convictions fédéralistes qu'il a acquises en étudiant notamment à Genève. On peut noter que c'est à un compromis sans panache – qui n'est pas sans rappeler les pratiques helvétiques – qu'il devrait d'occuper un poste dont le titulaire est censé, avec ou malgré vingt-cinq nations souveraines, faire avancer l'Europe.

La marge de manœuvre de M. Barroso s'annonce limitée 

Le Monde

"Je suis très heureux de pouvoir annoncer qu'il existe un soutien écrasant pour la nomination du premier ministre portugais José Manuel Durao Barroso à la présidence de la Commission". Le premier ministre Irlandais Bertie Ahern, président en exerce de l'Union, a confirmé dimanche 27 juin qu'il avait trouvé un successeur à Romano Prodi, dont le mandat expire le 31 octobre. M. Ahern a convoqué pour mardi 29 juin 18 heures à Bruxelles un Conseil européen extraordinaire, auquel il demandera d'entériner la nomination de M. Barroso. Cette réunion devrait aussi être l'occasion de renouveler le mandat de l'Espagnol Javier Solana, représentant du Conseil pour la politique extérieure et de sécurité commune (PESC), ainsi que celui du Français Pierre de Boissieu au vice-secrétariat du Conseil.

Le choix des chefs d'Etat et de gouvernement des vingt-cinq pays membres de l'Union devra être approuvé par le nouveau Parlement européen, le 22 juillet, deux jours après sa constitution. Le Parti populaire européen (PPE), arrivé en tête aux élections, s'est immédiatement réjoui. Son secrétaire général Antonio Lopez-Isturiz a qualifié M. Barroso de "candidat parfait". Les autres partis ont émi des doutes. Outre les socialistes, le chef de file des Verts, Daniel Cohn-Bendit, se dit "très sceptique". "Il n'a rien fait pour l'Europe et il a permis la réunion des Açores -avec George Bush, Tony Blair et José Maria Aznar, juste avant la guerre en Irak-. Nous n'avons aucune raison de voter pour lui", accuse M. Cohn-Bendit tandis que le président sortant des Libéraux, le Britannique Graham Watson estime que "ce n'est pas le candidat le plus évident", vu qu'"il n'a rien fait en matière européenne". Les leaders du Parlement attendent de rencontrer M. Barroso et de consulter leurs troupes avant de se prononcer sur leur vote.

M. Ahern est parvenu à trouver un candidat de consensus alors que deux camps s'étaient vivement opposés à Bruxelles lors du sommet du 17 juin : le couple franco-allemand avait soutenu le premier ministre belge, le libéral Guy Verhofstadt, tandis que le camp pro-américain, emmené par Tony Blair et Silvio Berlusconi, proposait l'ancien gouverneur de Hongkong, le Britannique Chris Patten. Les deux candidatures se sont annulées, tout comme la dizaine de candidats putatifs dont le nom circulait. Pour la troisième fois en vingt ans, le couple franco-allemand se sera fait rejeter son favori par les Britanniques : en 1984, Margaret Thatcher s'était opposée à la nomination de Claude Cheysson, ouvrant la voie à Jacques Delors. Dix ans plus tard, John Major avait mis son veto à la nomination du premier ministre belge Jean-Luc Dehaene et ce fut finalement son homologue luxembourgeois Jacques Santer qui fut choisi.

Les chefs d'Etat et de gouvernement ont jeté leur dévolu sur un responsable peu connu sur la scène européenne. Ce poste prestigieux est difficile à pourvoir. Le choix est soumis à des contraintes politiques considérables. Les nominations font partie des rares décisions prises personnellement par les dirigeants européens, qui préfèrent nommer des dirigeants qu'ils connaissent. Ceci limite les chances de personnalités n'ayant jamais siégé au conseil européen. Il n'y a pas de procédures d'auditions ouvertes qui faciliteraient l'émergence de personnalités choisies sur un programme.

Les candidats possibles étaient limités. Par loyauté vis-à-vis de son parti et de ses électeurs, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker a refusé la succession de M. Prodi. Mais quand ils ne sont plus au pouvoir, ces anciens premiers ministres apparaissent très vite "has been". On pourrait piocher dans le vivier politique des grands pays, mais les grandes pointures, peu intéressées par Bruxelles, caressent avant tout l'espoir de conquérir le pouvoir chez eux, à l'instar du Français Nicolas Sarkozy ou du Britannique Gordon Brown. Résultat, les seules personnalités qui ne soient pas ancien premier ministre et dont le nom ait émergé dans cette procédure de sélection opaque furent des commissaires européens - le Britannique Chris Patten, le Portugais Antonio Vitorino, les Français Pascal Lamy et Michel Barnier, aujourd'hui ministre des affaires étrangères. Mais ils n'ont pas reçu le soutien des dirigeants.

Autre contrainte, le président de la Commission est un commissaire parmi d'autres et il doit être proposé par le pays dont il est issu. Ceci ruinait les chances du socialiste français Lamy, peu en cour à l'Elysée, et du Belge Dehaene, rival de M. Verhofstadt.

CANDIDAT FRANCOPHONE

Pour la première fois, il fallait, en outre, prendre en compte le résultat des élections au Parlement européen et les majorités qui se dessinent dans le nouveau Parlement. Président du groupe PPE, le plus important de l'Assemblée, le chrétien-démocrate allemand Hans Gert Pöttering avait indiqué, à maintes reprises, qu'il ne se laisserait pas imposer de nouveau un homme de gauche, comme ce fut le cas avec M. Prodi en 1999. Français, Allemands et Britanniques en étaient conscients, ce qui excluait les candidats comme l'Espagnol Javier Solana ou le Portugais Antonio Vitorino.

Enfin, même si le choix du président de la Commission se fait en théorie à la majorité qualifiée depuis l'entrée en vigueur du traité de Nice, il n'était pas envisageable de choisir un candidat suscitant une réprobation absolue dans une capitale.

Le Portugais José Manuel Durao Barroso avait l'avantage d'être au point d'équilibre entre les forces qui tiraillent l'Europe. Il n'est pas du camp franco-allemand, mais a tenu des propos moins irréparables que M. Aznar. Surtout, l'engagement européen de son pays est certain. Sa nomination satisfait Jacques Chirac, qui exigeait un candidat francophone, issu d'un pays participant à toutes les politiques de l'Union - euro et Schengen - ce qui excluait les pays de l'élargissement, le Royaume-Uni, l'Irlande le Danemark et la Suède. Pour les pays moins intégrés, M. Barroso n'est pas suspect de fédéralisme militant, comme les Belges. Il représente un petit pays, ce qui devrait rassurer les Etats moins peuplés qui craignent un directoire des grands. Enfin, M. Barroso représente un pays du Sud, pauvre, à la périphérie de l'Europe, qui aura encore besoin des subsides européens, à l'heure où les regards se tournent vers les pays de l'élargissement et qu'il va falloir négocier le futur budget de l'Union élargie.

La tâche sera des plus délicates, d'autant que les commissaires des pays de l'élargissement ainsi que les représentants français Jacques Barrot, allemand Günter Verheugen, espagnol Joaquin Almunia siègent déjà à Bruxelles. Ces trois derniers se battent pour occuper les portefeuilles économiques, les plus importants. La marge de manœuvre de M. Barroso s'annonce limitée.

Arnaud Leparmentier

Auto-estima 

Diário de Notícias (26 de Junho)

Por Vasco Pulido Valente
Fantasia, conjectura, propaganda, possibilidade? Ninguém sabe ao certo. De qualquer maneira, a imprensa indígena continua a discutir com entusiasmo a putativa escolha do primeiro-ministro para presidente da Comissão Europeia. É interessante verificar as presunções de que toda a gente, ou quase toda a gente, parte. Em primeiro lugar, nem sequer se discute que a escolha está feita. Quem não trocaria o «horror» da política portuguesa pela grande política de Bruxelas? Que bom treinador de futebol hesitaria um instante que fosse entre «o Alverca e o Manchester United»? Que terrível decisão para o dr. Barroso, agora «cruelmente» dividido entre uma brilhantíssima carreira e os pequenos problemas de um país mesquinho. Há vozes generosas que lhe dizem: «Vá, vá. Amigo não empata amigo. Aproveite a oportunidade. Nós cá nos arranjamos. Veja lá o Guterres, se ele não anda triste.» E há os desconfiados, que não conseguem acreditar em tanta sorte ou a quem a coisa cheira a propaganda. Mas só um ou dois «velhos do Restelo» não concordam que a vertiginosa ascensão de Barroso aos píncaros seria para Portugal uma honra insigne. Pensem bem: um português, nosso, completamente nosso, a «mandar» na «Europa». Que felicidade. E, ainda por cima, além da honra, ficávamos com uma «cunha». Nesta matéria, a esperteza nacional nunca duvida: se ele (o Barroso) não nos puder dar uns tostões por cima da mesa, dá por baixo da mesa. Claro que dá. Não imagino que espécie de conclusão o prof. Marcelo vai tirar deste extraordinário espectáculo de «auto-estima». Para certas pessoas, certamente mal-formadas, o primeiro-ministro devia ter publicado a semana passada o seguinte comunicado: «Não me ocorreu em momento algum abandonar as responsabilidades que livremente tomei. Por respeito pelos portugueses, pela democracia e por mim próprio.»

Uma guerra 

Diário de Notícias (25 de Junho)

Por Vasco Pulido Valente
Os «comentadores» diziam - há muito tempo - que não fazia o menor sentido, para o PS, «atacar» Portas. Quem o PS devia «atacar» era Barroso, era o primeiro-ministro. A obsessão com Portas revelava fraqueza, poupava o Governo e diminuía Ferro, que, em bom princípio, não tinha de se interessar por uma personagem secundária. Tudo asneiras, como se está a verificar. A ideia de que Portas, por si só arrastava a Coligação para a Direita acabou por ser aceite no PSD e em certo eleitorado do «centro». E, à primeira derrota, não custou a encontrar o bode expiatório. O PSD, como se esperava, escolheu Portas. Quem havia ele de escolher? Isto naturalmente põe a Coligação em risco. O PP não se pode deixar levar inerme e submisso às legislativas, para no último momento o abandonarem a si próprio, com muito má fama e nenhum proveito. Portas precisa de duas coisas. Primeiro, de sair do gueto da Defesa e de trocar a Justiça por um ministério «popular» na próxima «remodelação». Segundo, de assegurar já, e sem equívoco, «listas conjuntas» para 2006. O PP (se chegou a existir) desapareceu. O «Paulinho», jovem protestatário e demagogo, foi engolido pela meia-idade e por uma pose de estadista que raia a caricatura: a «rua» já não lhe acha graça e a «classe média» nunca gostou dele. Hoje a única salvação é usar o Governo para ganhar o país (pelo menos, 14 ou 15 por cento dele) e amarrar o PSD a uma promessa, que o amanse e o cale. Se Paulo Portas não conseguir agora uma garantia de sobrevivência, não a consegue depois. Com a crescente ameaça do PS e a candidatura de Cavaco a Belém (uma hipótese plausível), tarde ou cedo, o PSD em massa vai querer liquidar a Coligação. Essa guerra começou a sério a 13 de Junho e, se Paulo Portas não percebeu, ou ainda não percebeu, com certeza que a perde.

Regras de decoro em democracia 

Público

Por JOSÉ MANUEL FERNANDES
Em democracia há regras legais e constitucionais e regras de decoro. Para além de princípios políticos.

As primeiras estão escritas e aprovadas e visam garantir a soberania do povo expressa em liberdade, em condições de pluralismo, de respeito pelas minorias e de estabilidade das instituições.

As segundas decorrem da civilização ou, se preferirmos, da civilidade. Do respeito pelo sentido último da soberania popular, do respeito pela verdade e do sentido de Estado dos políticos. Implicam também boa educação e bom senso.

As primeiras autorizam que um primeiro-ministro seja substituído a meio de um mandato sem realização de eleições, o que é frequente noutras democracias. E autorizam, igualmente, que essa substituição se faça com o acordo dos partidos da maioria desde que o Presidente da República nada tenha a opor ao nome indigitado. O nome e o nada a opor são, aqui, importantes.

É que as tais regras do decoro político implicam que numa democracia os assuntos não são tratados como numa monarquia, isto é, que não há herdeiros designados. Por outras palavras: que sendo necessário substituir um primeiro-ministro, o partido que o indica deve ser ouvido em condições de escolha livre. Nesta situação concreta, e conhecidas as posições de muitas figuras de destaque do PSD, isso só pode suceder através da realização de um Congresso extraordinário que não esteja condicionado pela pré-designação de um sucessor entretanto empossado primeiro-ministro.

Por outro lado, se a Constituição também nos diz que elegemos deputados, e não primeiros-ministros - apesar de todos sabermos que as eleições são, na prática, um plebiscito dos candidatos a primeiro-ministro -, a mudança do chefe do Governo a meio de uma legislatura só é razoável e normal se essa troca não significar uma viragem política contraditória com a escolha dos eleitores.

Ora na eventual substituição de Durão Barroso por Pedro Santana Lopes é precisamente isso que está em causa. Podemos ter a pior opinião do Governo, discordar das suas opções em matéria de finanças públicas ou de política externa, detestar este ou aquele ministro, mas existem alguns fios condutores na sua actuação que não são apenas centrais: são a sua imagem de marca. E em pelo menos dois desses domínios Santana Lopes significaria um volte face radical: a política de rigor nas contas públicas e a política de forte empenhamento na construção europeia.

Indo direito ao assunto: o primeiro "post" que Pacheco Pereira colocou no seu blogue - "Lá vamos desperdiçar de novo o que penosamente adquirimos. Lá vamos ter que começar tudo de novo" - é absolutamente certeiro. A política deste Governo implicou sacrifícios para milhões de portugueses em nome da consolidação das contas públicas e tudo isso pode ser deitado borda fora por uma política eleitoralista de inspiração e métodos populistas - exactamente o tipo de política em que Santana Lopes (mais Paulo Portas) é especialista. Por isso o Presidente da República, ao decidir, deve recordar-se do que disse na entrevista que deu ao PÚBLICO, à RTP e à Renascença em Outubro do ano passado: "Para mim, se ao fim deste sacrifício não houver suficiente consolidação orçamental, então isto foi muito sério. Temos que perguntar: a consolidação fez-se, ou em 2005 vamos outra vez alargar os cordões à bolsa porque as eleições estão aí?" É uma pergunta que terá de repetir ao primeiro-ministro indigitado. E lembrar-se que o primeiro apoio público a Santana Lopes veio do gastador-mor da República, Alberto João Jardim. Ou que boa parte dos seus apoios vêm de autarcas preocupados com as eleições do próximo ano e sedentos de dinheiro para terem "obra" para mostrar.

Por isso, do lado dos militantes, novos ou históricos, do PSD a questão é saber se subscrevem ou não o desejo de Pacheco Pereira para o seu "pobre país": "eu quero um governo que pense em Portugal em primeiro lugar, que não se importe de perder as eleições se estiver convicto que políticas difíceis são vitalmente necessárias; não quero uma comissão eleitoral uninominal (ou binominal) que fará tudo apenas com um fito: ganhar as próximas eleições".

Temos, depois, a questão crucial das políticas europeias. Neste domínio um duo Santana/Portas representaria um terramoto pois qualquer dos dois tem instintos nacionalistas, soberanistas, absolutamente contrários não só à linha do Governo em funções como, no caso do PSD, em ruptura com tudo o que o partido fez e representou ao longo dos últimos 30 anos.

É tudo isto - e já nem falo do perfil comportamental que se espera de um primeiro ministro... - que o Presidente da República e o PSD têm de ter em consideração no momento de decidirem. O primeiro sobre se aceita a proposta que lhe for feita ou se convoca eleições antecipadas. O segundo sobre se deseja uma decisão por sucessão dinástica, sem ponderação e sem permitir o contraditório. Sendo que esse contraditório exige que quem tem autoridade no partido comece a falar e a dizer o que pensa - como já começou a suceder.

domingo, junho 27, 2004

Índice de hoje 

- La "feuille de route" pour un Irak souverain (Le Monde, Paris)
- “Prefiero a las mujeres enteras” (La Vanguardia, Barcelona)
- Barroso "el candidato menos incómodo" (La Vanguardia, Barcelona)
- Nuevo elogio del vino (ABC, Madrid)
- Terror inventa a fatwa.com (Jornal do Brasil, Rio)

La "feuille de route" pour un Irak souverain 

Le Monde

Par Paul Wolfowitz *
Le président bush a récemment dévoilé un plan en cinq étapes pour aider les Irakiens à passer de l'occupation à un gouvernement pleinement constitutionnel qui rejette les armes de destruction massive et le terrorisme, préserve l'intégrité territoriale de l'Irak et vive en paix avec ses voisins.

Transfert de souveraineté. La première phase du plan deviendra effective le 30 juin, lorsque le transfert de souveraineté se fera de l'Autorité provisoire de la coalition vers le gouvernement intérimaire irakien. Les membres de ce nouveau gouvernement seront en charge des affaires courantes jusqu'à ce que des élections soient organisées, en janvier 2005, et seront pleinement associés au maintien de la sécurité en Irak.

Après l'accession de l'Irak à la souveraineté, le 30 juin, une nouvelle ambassade des Etats-Unis ouvrira le 1er juillet, à la tête de laquelle sera placé John Negroponte.

Le caractère de notre engagement changera, mais notre détermination ne changera pas. Les Irakiens prendront les décisions sur la façon de gouverner leur pays. Mais nous serons prêts à continuer en plein partenariat à aider à établir la démocratie et la sécurité en Irak. Pendant cette phase, l'essentiel de notre tâche sera de favoriser la transition politique en Irak, d'équiper et d'entraîner les forces de sécurité irakiennes et d'aider à mettre en œuvre les élections nationales en fin d'année.

Sécurité. C'est le fondement de la victoire en Irak - sur lequel tous les autres succès reposent -, et la clé de cette sécurité, c'est de permettre aux Irakiens d'assumer leur propre défense. En outre, les Irakiens amènent des avantages uniques contre le genre d'ennemis que nous combattons en Irak aujourd'hui.

Les Irakiens, qui possèdent une connaissance innée de toutes choses, depuis les banlieues des villes et les accents régionaux jusqu'aux sensibilités religieuses et même les plaques d'immatriculation des véhicules, ont des avantages sur n'importe quelle force étrangère pour affronter les problèmes de sécurité dans l'Irak d'aujourd'hui, et particulièrement dans son environnement urbain.

Il y a actuellement plus de 200 000 Irakiens en activité ou en apprentissage dans les cinq branches des forces de sécurité irakiennes - la nouvelle armée, le corps de défense civile irakien, la police irakienne, les gardes-frontières et le service de protection des bâtiments. Bien que ces chiffres soient impressionnants pour des forces qui n'existaient pas il y a un an, ils peuvent tromper. Les forces irakiennes sont encore lourdement déficientes en entraînement, en équipement et en commandement.

Nul ne s'attendait que les forces irakiennes de sécurité seraient prêtes en avril dernier à affronter le genre de combat qu'elles ont dû mener à Fallouja et dans la région de Nadjaf-Karbala. Il n'est pas étonnant que de nombreuses unités irakiennes de sécurité aient obtenu de médiocres résultats dans ces combats récents, mais de nombreuses autres ont tenu le terrain et se sont conduites honorablement.

A l'issue du long processus d'enchères très disputées de contrats sous tutelle de l'Iraq Reconstruction Supplemental autorisées par le Congrès à l'automne dernier, des quantités substantielles d'équipement commencent à venir combler les manques des forces irakiennes. De plus, dans les deux derniers mois, les Irakiens ont rajouté 1 milliard de dollars en fonds irakiens pour suppléer à des besoins supplémentaires de sécurité. L'entraînement des forces de sécurité irakiennes a récemment été amélioré sous la supervision d'un général américain trois étoiles. Et nous appliquons les leçons apprises des succès et des échecs des forces irakiennes dans les combats récents : l'importance d'un bon commandement irakien, placé sous les ordres d'une hiérarchie irakienne de commandement, épaulée et approuvée par les forces armées de la coalition.

Dans les tout prochains mois, notre but est de préparer les forces de sécurité irakiennes à assumer de plus grandes responsabilités, actuellement entre les mains des forces de la coalition, de permettre aux Irakiens d'assurer le contrôle local des villes au fur et à mesure que les forces de la coalition se reporteront sur des missions de soutien et ne fourniront des forces armées qu'en cas de nécessité.

Nous continuerons le processus d'intégration d'officiers irakiens au sein des forces de la coalition et d'incorporation d'officiers de la coalition dans les forces irakiennes. Ce genre de parrainage contribuera à créer des responsables de sécurité irakiens plus compétents.

Pour encourager un véritable sentiment d'unité et d'indépendance, les forces de sécurité irakiennes ont aussi besoin d'un point de ralliement irakien : les Irakiens veulent recevoir leurs ordres d'Irakiens. L'une des premières tâches des nouveaux ministres de la défense et de l'intérieur sera de créer des hiérarchies irakiennes. Au fur et à mesure que ces structures de commandement se rempliront, les forces de sécurité irakiennes sauront que ce sont des compatriotes qui les dirigent depuis le haut de l'échelle.

D'ici à janvier 2005, nous nous attendons que l'armée irakienne passera de 6 bataillons à 27, soit approximativement 35 000 soldats. Une initiative irakienne - une division spéciale appelée "force de combat nationale irakienne"- est en train de prendre forme. Le premier bataillon de cette force devrait être dans les rues de Bagdad en juillet. Selon les plans, le corps de défense civile irakien devrait atteindre cet automne 45 bataillons (environ 40 000 personnes).

Il y a maintenant près de 90 000 personnes qui servent dans la police irakienne, et des dizaines de milliers d'autres dans d'autres forces du ministère de l'intérieur, mais la plupart n'ont guère de formation en police moderne. L'accent sera mis dans les mois qui viennent sur le développement de la formation et du commandement de telle sorte que s'appliquent la loi et l'ordre dans une société qui respecte le primat de la loi.

Toutefois, les forces américaines et celles de la coalition sont indispensables pour préserver la sécurité pendant que les forces irakiennes montent en puissance. Pour contrer les saddamistes et les terroristes qui essaient désespérément de miner la transition de l'Irak vers la démocratie, nous garderons nos troupes sur place au niveau qui sera requis. Notre commandement en Irak réévalue constamment le nombre de soldats nécessaires pour remplir la mission. Nous l'avons souvent dit - et le président l'a réitéré dans son récent discours à la nation -, si notre commandement sur le terrain demande une augmentation des troupes, il l'obtiendra.

Rebâtir les infrastructures de l'Irak. La troisième phase du plan implique la reconstruction des infrastructures civiles, largement endommagées par des décennies de négligence sous Saddam. La majorité des ministères (santé, éducation, transports publics et municipalités) ont déjà été rétrocédés aux Irakiens, processus qui viendra à terme le 1er juillet.

Déjà, grâce à une combinaison de revenus du pétrole et de fonds existants, près de 20 milliards de dollars de fonds irakiens ont été cédés au Fonds pour le développement de l'Irak pour financer les opérations de gouvernement et les projets de reconstruction. Un supplément de 8 milliards de dollars de revenus du pétrole doit abonder ce fonds à la fin de l'année. Ces fonds paient le salaire de 350 000 instituteurs et professeurs, et de 100 000 médecins et travailleurs de santé. Ils ont aussi fourni 1,2 milliard de dollars pour l'amélioration de l'infrastructure électrique, 300 millions de dollars pour l'eau, les égouts et les projets d'irrigation, et 660 millions de dollars pour soutenir et augmenter la production de pétrole. Les dépenses de santé en Irak ont été multipliées à peu près par 30 par rapport au niveau d'avant la guerre, permettant aux enfants de recevoir de cruciales vaccinations pour la première fois depuis des années. En utilisant une partie des 800 millions de dollars de réserves fournis par les gouverneurs et les commandements locaux, les forces de la coalition et les autorités locales ont réhabilité plus de 2 200 écoles et 240 hôpitaux.

Aujourd'hui, l'économie irakienne est aussi sur le chemin de la guérison. Le nouveau dinar irakien a été introduit et s'est maintenu à un niveau de change stable dans les quatre derniers mois. L'électricité est un des facteurs les plus importants dans la vie quotidienne des Irakiens. A un niveau d'environ 4 000 mégawatts de capacité maximale, la production d'électricité a retrouvé son niveau d'avant la guerre ; nous préparons de plus hauts pics pour cet été. Toutefois, avec l'augmentation de la prospérité en Irak, la demande augmente rapidement et, le système électrique étant l'une des principales cibles du sabotage ennemi, ce secteur demeurera un défi dans les mois à venir.

Principale source de revenus pour le nouveau gouvernement irakien, la production de pétrole est une autre cible principale de l'ennemi. Durant les mois récents, la production a atteint le niveau d'avant la guerre : environ 2,4 millions de barils par jour. Sous Saddam, le revenu pétrolier a été utilisé pour des palais et des armes ; aujourd'hui, il sert à construire des écoles et à vacciner les enfants. L'Irak pourrait atteindre des niveaux de 3 millions de barils par jour - des niveaux jamais revus depuis l'opération "Tempête du désert"-, et il a la capacité de produire plus.

S'assurer le concours de l'aide internationale. La communauté internationale tout entière a intérêt à ce que l'Irak soit un succès. La quatrième phase du plan nécessite une plus large participation internationale à la transition démocratique en Irak. Les Nations unies ont déjà joué un rôle majeur en formant le conseil de gouvernement l'été dernier, avec l'héroïque assistance de Sergio Vieira de Mello, le représentant spécial du secrétaire général, qui y a laissé la vie. Plus récemment, l'ambassadeur Brahimi a joué un rôle-clé au nom du secrétaire général des Nations unies, ce printemps, avec la formation du gouvernement intérimaire. Une équipe onusienne de spécialistes des élections travaille en Irak pour faciliter la prochaine étape électorale. Trois résolutions unanimes du Conseil de sécurité de l'ONU ont fourni les bases des efforts de la coalition en Irak, avec la force multinationale sous commandement américain. Le Conseil de sécurité vient d'approuver unanimement le calendrier de transition adopté par les Irakiens et a encouragé les autres membres des Nations unies à fournir leur appui.

Le gouvernement de l'Irak par les Irakiens. La cinquième phase du plan implique que soit reconnue et accompagnée la capacité de l'Irak à posséder un gouvernement représentatif qui doit aboutir à un gouvernement constitutionnel à l'horizon de fin 2005.

Lorsque l'expédition des affaires courantes sera transférée, le 30 juin, les travaux sur la phase suivante du processus défini par la Loi de transition administrative, sorte de Constitution intérimaire écrite par des Irakiens en mars, seront en bonne voie de réalisation. Le gouvernement intérimaire servira jusqu'à la fin de 2004, date à laquelle les Irakiens se rendront aux urnes pour élire leurs représentants pour le premier gouvernement national élu librement dans l'histoire de l'Irak. Offrir un maximum de sécurité à ces élections sera un défi majeur et impliquera la protection des forces de la coalition.

A la fin de 2005, les Irakiens voteront sur une nouvelle Constitution qui protégera les droits de tous les citoyens, à quelque groupe ethnique et religieux qu'ils appartiennent.

Les assassins et les tortionnaires qui ont maintenu Saddam au pouvoir pendant toutes ces années et leurs alliés terroristes, qui redoutent aussi un Irak libre, feront tout ce qui est en leur pouvoir, en utilisant la terreur et la violence, pour bloquer ce processus. Ce sont des experts qui sèment la mort et la destruction, et il ne faut pas les sous-estimer. Mais ils n'offrent rien de positif au peuple irakien, et le mal qu'ils représentent est une chose que peu d'Irakiens souhaitent pour eux-mêmes ou leurs enfants. En permettant aux Irakiens de prendre la tête du combat pour l'avenir de l'Irak, nous amènerons les saddamistes et les terroristes à la défaite que Zarkaoui redoute.

Rien n'est plus important pour la sécurité du monde que de défaire les forces du mal en recueillant et en protégeant les semences de la liberté - surtout en Afghanistan et en Irak. Nos ennemis comprennent qu'il s'agit là de champs de bataille centraux dans la guerre contre le terrorisme. Mais le fardeau ne repose pas sur nos seules épaules.

Il faut maintenant que les Irakiens se montrent à la hauteur du défi, qu'ils saisissent l'avenir de leur pays entre leurs mains.

* Paul Wolfowitz est le secrétaire adjoint à la défense américain.

Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Vaché. Une version développée de ce texte a été publiée par le Wall Street Journal.

“Prefiero a las mujeres enteras” 

La Vanguardia

BARCELONA. (Redacción.) – La ablación del clítoris puede estar más cerca de su desaparición en Kenia debido a la actitud que los hombres más jóvenes están mostrando hacia las mujeres que la han sufrido. Una nueva generación de hombres está abandonando a sus novias o esposas, que fueron sometidas a la ablación, para buscar mujeres al otro lado de la frontera, en Uganda, según informa la cadena británica BBC. Los hombres que han mantenido relaciones sexuales con mujeres sometidas a la ablación y con mujeres no mutiladas prefieren a estas últimas, según testimonios recogidos por este diario en Mauritania y en Burkina Faso. Un joven sociólogo mauritano respondía, sonriente y sin titubeos: “Prefiero a las mujeres enteras”.

Numerosos jóvenes de Kenia, país en que la ablación está mucho más extendida que en Uganda, califican la práctica de la mutilación genital femenina de anticuada y piden a quienes la llevan a cabo que entierren los cuchillos que deforman a las mujeres.

Dependiendo del país o de la etnia, la ablación del clítoris se practica con un pequeño cuchillo, con una cuchilla de afeitar o incluso con un trozo de vidrio. Según cálculos de la Organización Mundial de la Salud, unos dos millones de niñas son sometidas a esta tortura cada año. Actualmente hay casi 150 millones de mujeres y niñas mutiladas en una treintena de países. Además de las numerosas secuelas físicas que conlleva, incluida la muerte por hemorragia o infección, la ablación suele provocar frigidez y relaciones sexuales dolorosas.

Los jóvenes kenianos defienden su decisión de casarse con mujeres ugandesas, incluso con prostitutas, porque la ablación “es algo primitivo y vergonzoso contra lo que hemos jurado luchar como una nueva generación”, explicaba Joseph, de la etnia kalenjin.

Según estos jóvenes, su ir y venir de la frontera con Uganda para acostarse con mujeres que no han sido mutiladas “debería servir de gran advertencia para sus padres y los líderes del clan. No estamos dispuestos a casarnos con nuestras propias chicas cuyos órganos sexuales han sido alterados por los primitivos cirujanos genitales en los pueblos”, añadía Joseph.

Barroso "el candidato menos incómodo" 

La Vanguardia

José Manuel Durao Barroso está dispuesto a presidir la Comisión Europea en sustitución del italiano Romano Prodi. La carta del primer ministro portugués, pendiente de su sucesión en Lisboa, debería ser avalada el martes en una minicumbre de la UE tras un proceso de descartes. La presidencia irlandesa, que no logró consensuar un candidato en la pasada cumbre, ha asistido a una partida de ajedrez en la que Francia y Alemania, por un lado, y Gran Bretaña, por el otro, han ido sacrificando los peones que se ponían en el tablero. La candidatura del belga Verhofstadt, auspiciada por Chirac y Schröder, fue neutralizada con la del británico Patten en una agria cena del Consejo Europeo.

Estos descartes, con la fractura abierta por la guerra de Iraq como telón de fondo, dejaron en escena a tres candidatos: el luxemburgués Junker, que se negaba a abandonar su país, el español Solana, sobre el que había consenso para que siguiera como responsable de la Política Exterior, y el propio Barroso. El portugués tenía en contra el hecho de que había albergado la polémica cumbre de las Azores, que escenificó la división entre la vieja y la nueva Europa, pero París y Berlín han acabado cediendo porque en los debates de la Constitución mantuvo una posición conciliadora frente al inicial bloqueo de España y Polonia. Barroso, además, pertenece al Partido Popular Europeo –la fuerza que obtuvo más eurodiputados en las elecciones del 13-J– y su investidura por el Parlamento Europeo no plantearía mayores problemas.

Barroso, con una mejor trayectoria como diplomático que como líder político, se vislumbra, en suma, como el candidato menos incómodo para una mayoría de líderes europeos. Desde la óptica española, su nombramiento situaría por vez primera al frente de la Comisión a un político ibérico, mientras que Solana se reforzaría como míster PESC. El europeísmo de Barroso y su opción atlantista, en un momento de distensión entre la UE y Estados Unidos, son las cartas de mínimos que han jugado el eje franco-alemán y los británicos. ¿Esta solución dotaría a la UE del liderazgo que el momento requiere? La gestión de Barroso nos debería dar la respuesta.

Nuevo elogio del vino 

ABC

por VALENTÍN GARCÍA YEBRA. de la Real Academia Española
UN gran amigo me propuso recientemente, durante un almuerzo, que escribiera un artículo en elogio del vino. No me atreví a prometérselo, pero tampoco quise negarme . Recordaba que Cela me había regalado años atrás un ejemplar de un discurso suyo sobre el mismo tema, y quería verlo antes de dar una respuesta definitiva.

Busqué el escrito celiano en mi biblioteca. Es un folleto de catorce páginas decoradas con bellas ilustraciones, que reproduce un discurso leído por su ator en Jávea el año 1988. En la primera página de la cubierta aparece como título: «Elogio del Vino /en la voz de muchos y verdaderos sabios / por Camilo José Cela». Debajo hay un dibujo de La Riba-Jávea, sobre esta autocita: «...Vino tinto, oloroso y antiguo, / noble, como la sangre de los animales...»

La anterior a la primera del texto lleva esta dedicatoria: «A mi compañero y amigo / Valentín García Yebra, / tan querido pese a ser bebedor / de clarete. / Con un abrazo. / Camilo José Cela. / Guadalajara, 16. I. 97». La edición consta de tres mil ejemplares. El mío tiene el nº 16.

Releí el discurso, y admiré de nuevo, junto con su magistral estilo, la amplísima erudición enológica en él desplegada: más de cincuenta autores, antiguos y modernos, apoyan las ideas del nuestro sobre las excelencias del vino.

Me pareció que no debía intentar siquiera volver sobre el tema. Pero luego pensé que acaso pudiera tratarlo de otro modo. En vez de buscar nuevas autoridades elogiadoras del vino, podría fundamentarse su importancia, casi tan grande como la del pan (por algo se dice: «con pan y vino se anda el camino»), en su larguísima historia. Y, como autoridad indiscutible, podría bastar la de Aristóteles, una de las mentes más preclaras de todos los tiempos, y no mencionado en el discurso de Cela.

Según los datos arqueológicos, las actuales especies de vides proceden de otras originarias de las montañas de Armenia. Parece que allí tuvo origen la viticultura. También la Biblia sitúa allí el origen del vino. En Génesis 8, 4 se lee que, cuando las aguas del diluvio bajaron, «el arca se asentó sobre los montes de Ararat», que es el nombre hebreo de Armenia. Y en 9, 20, que «Noé, agricultor, plantó una viña». Pisó las uvas y bebió vino, con el resultado debido a su inexperiencia. Parece también que desde Armenia se propagó la viticultura a Mesopotamia y a Egipto antes del año 3.000 a. de C. Según esto, se bebe vino desde hace más de cinco mil años.

Desde el Próximo Oriente y Egipto se extendió con rapidez la viticultura por las costas e islas del Mediterráneo oriental. En Grecia fueron muy prestigiosos los vinos de Quíos, Lesbos y otras islas, que luego compitieron en Roma con el de Falerno, el Másico, el de Cécubo y el Setino.

Los romanos mejoraron el cultivo de la vid. Aclimataron en altiplancies algunas cepas resistentes al frío, y las introdujeron en España, Francia y Alemania.

Siglos más tarde, desaparecido ya el Imperio romano, los misioneros cristianos llevaron las vides mucho más al norte. Para celebrar la eucaristía, el vino les era tan imprescindible como el pan. Por eso donde edificaban iglesias, siempre que podían, también plantaban viñas.

Los españoles introdujeron el cultivo de la vid en varias regiones de América. Argentina es uno de los productores de vino más importantes. Chile ocupa el tercer lugar en cantidad; pero, en calidad, le corresponde allí el primero. En Norteamérica es California la región vinícola por excelencia.

Uno de los hombres más sabios que han existido, no solo filósofo sino también científico, y, durante más de dos mil años, orientador del pensamiento europeo, fue sin duda Aristóteles. La mera relación de los títulos de sus obras llenaría el espacio aún disponible para este artículo. En cuanto al vino, sin duda lo más interesante de su pensamiento se expone en la Sección III de sus Problemas, titulada «Lo relativo a beber vino y a la embriaguez». Consta esta sección de treinta y cinco parágrafos, que ocupan, en la 2ª edición de Bekker, algo más de diez columnas y media. Entre las cuestiones más interesantes figuran las siguientes:

3. ¿Por qué se emborrachan más los que beben el vino rebajado con agua que los que lo beben puro?

5. ¿Por qué los borrachos tiemblan, y tanto más cuanto menos aguado beben el vino?

9. ¿Por qué a los muy embriagados les parece que todo gira, y ya al comienzo de la embriaguez no pueden ver lo que está lejos?

10. ¿Por qué a los borrachos, viendo una sola cosa, les parece a veces ver muchas?

14. ¿ Por qué, si el vino se ha rebajado con poca agua, nos duele la cabeza por la mañana más que si se ha bebido puro?

17. ¿Por qué la berza mitiga la borrachera?

18. ¿Por qué el vino aguado produce el vómito con más eficacia que el agua y que el vino puro?

24. ¿Por qué los borrachos son más propensos al llanto?

25. ¿Por qué se emborrachan menos los que baquetean con grandes copas?

31. ¿ Por qué a los vinolentos se les traba la lengua?

32. ¿Por qué los borrachos y los que viven junto al mar se alegran con el sol?

No es posible reproducir aquí todas las cuestiones, y menos aún las respuestas, que no suelen ser categóricas. Se recomienda a los interesados leer el texto aristotélico, si no en griego o en latín (que sería mucho pedir), en una buena traducción moderna.

Y ahora, para terminar este imparcial elogio del vino, unas palabras de loa particular del «clarete». Según el primer diccionario de la Academia, este adjetivo sustantivado «de ordinario se dice del vino que tira algún poco a tinto». El diccionario académico actual lo define como «especie de vino tinto, algo claro».

Al adjetivo rosado, de origen francés (rosé) en su aplicación al vino, no se le da esta acepción hasta la edición de 1984, que dice: «Vino rosado: El que tiene este color». Definición imprecisa, porque el adjetivo «rosado», según el mismo diccionario, «se aplica al color de la rosa», y el color de las rosas no es ahora uno solo, sino que son varios, como el mismo diccionario indica s.v. rosa: «Con el cultivo se consigue dar variedad a sus colores».

De mi preferencia por el «clarete» diré que no se basa en la loa que de él se hace en el himno de los goliardos: «Salud, oh vino de claro color! ¡Salud, oh vino de sin igual sabor!»., tal y como la reproduce Cela en la pág. 2 de su Elogio. Se basa en la belleza de su colorido, ni tan oscuro como el del tinto, ni tan pálido como el del blanco; un color a veces horizontalmente estriado de rojos más o menos intensos, llamado por muchos «ojo de gallo».

Este fue el vino que conocí primero. Quizá por eso, ha sido siempre mi preferido.

Terror inventa a fatwa.com 

Jornal do Brasil

Por Mai Yamani
LONDRES - Decapitações online, fatwas (leis islâmicas) online: as vísceras do mundo islâmico radical estão à mostra em incontáveis sites na internet. Estes fanáticos tecnologicamente sofisticados se habilitaram a ganhar uma enorme audiência. Um público que existe em função da profunda insatisfação e raiva que muitos jovens muçulmanos sentem. A internet serviu para unir uma comunidade mundial de alienados e enraivecidos.

O Ocidente pensa que a ira vem do choque de civilizações, ''nós'', contra ''eles'', o que implica que só um lado pode vencer. Mas a raiva resulta primeiramente da repulsa aos líderes corruptos e da subserviência destes aos Estados Unidos. É uma amargura cujas raízes são materiais e não baseadas num fanático, irracional e antidemocrático sentimento pelo qual todos devem aderir e ser reeducados, ou simplesmente esmagados.

O problema começa no topo das sociedades muçulmanas, não entre os excluídos da base. Os legisladores têm falhado em satisfazer as necessidades de sua população. Ao mesmo tempo, em boa parte do mundo islâmico regimes autoritários tentam manter o controle e propagar formas mais excludentes dos dogmas religiosos.

Por muitos anos, estes regimes - xiitas no Irã ou os wahabitas na Arábia Saudita - vêm disputando a primazia para saber quem suprime mais o pluralismo e a individualidade. Porém, tendem a ser vistos como politicamente ilegitimos e seus modelos de Islã se tornam desacreditados. Então, desiludidos e excluídos passam a pesquisar um Islã que satisfaça seus anseios.

Para os muitos sites que atraem essa gente, ajuda ainda o fato de não existir uma autoridade central na Umma (comunidade mundial do Islã). Pela humilhação, degradação e tornando proscritas tendências que discordem do dogma em vigor, regimes autoritários não matam o pluralismo, só o mandam para a clandestinidade. E é a tecnologia da internet que permite que esse porão fale e se reúna. Diante da repressão, a internet islâmica virou autoridade autêntica.

Não foi sempre assim. O mundo muçulmano tradicionalmente é tolerante com as discordâncias, como dizia o califa Ibn Abi Talib, para quem ''nossa força reside nas nossas diferenças''. Por mais de mil anos, sob as normas e a tradição dos legisladores de Meca, os descendentes hashemitas do profeta Maomé vêm discutindo e trocando saber dentro na grande mesquita.

Além disso, segundo regras wahabitas de 1932, Meca tornou-se cosmopolita e aberta. Adeptos de quatro escolas de pensamento, bem como xiitas, os zaydis, os ismaelitas etc, todos de origens e raças diferentes - Índia, da Ásia Central, da Pérsia, Marrocos, África e Turquia - tiveram suas diferenças aceitas mas se identificam com uma só fonte de saber, o Corão.

Mas os wahabitas (linha com uma interpretação mais tradicional dos textos sagrados) tentaram se apropriar de Meca para a sua próprias versão do Islã e para exportar sua doutrina de exclusão. Até hoje foram bem sucedidos, mas agora testemunham o desmonte do projeto de monopólio que criaram. Fatwas como as lançadas pelo mais alto clérigo desse grupo, Bin Baz - uma delas, de antes da Guerra do Golfo, de 1991, estabelecia que a Terra era plana - perderam autoridade e credibilidade. A ignorância, a larga corrupção e a hipocrisia do regime esvaziaram tais legisladores de qualquer significado. Daí o seqüestro do Islã por homens raivosos e radicais baseados no dogma wahabita mas desiludidos com o mundo ao qual pertencem.

Fatwas pós-Bin Baz foram quase sempre horrendas em sua intolerância e virulência, um retrocesso. Confrontam não só o Ocidente, mas a própria herança de ouro do Islã, com seus matemáticos, astrônomos, físicos, filósofos e poetas. Enquanto a internet parece renovar o pluralismo islâmico, as sentenças de agora são ordens inegociáveis, não um chamado para a criatividade renovada.

Centenas de sites competem para ser essa nova Meca, por definição o lugar onde todos os muçulmanos peregrinam. Os mais extremados pregam corolários da Al Qaeda, que incluem vídeos de celebração de suicidas em seu iminente martírio em atentados. Outros, ainda que menos violentos, expandiram seu leque obscurantista dando a mulheres ensino de inglês, estudos de ciência e acesso à internet, desde que sob vistas masculinas.

As decisões abrigam animosidade não só contra o Ocidente, mas contra outros muçulmanos. Os wahabitas, por exemplo, já clamaram por uma jihad (guerra santa) contra os xiitas ''heréticos'' (corrente também tradicional) oferecendo um lugar aos mártires no paraíso. Algumas foram tão longe que forçaram o regime a desmenti-las, ligando-as à Idade Média. Mas o fato é que esses fanáticos moldaram um fenômeno moderno, a criação de um mundo muçulmano com sistemas políticos falidos e são a lembrança do preço de longos anos de repressão.

Longe de sumirem, os reprimidos deixaram o subterrâneo assumindo formas grotescas para assustar o mundo onde cresceram. Não importa o quanto os legisladores de seus países tentem vencê-los, estes já não podem mais derrotar sua criação. A globalização e a tecnologia deram a esses excluídos um novo país para o Islã como querem vê-lo. E nesse mundo virtual, nenhuma autoridade está habilitada a fazê-los se calar. Ou a satisfazê-los.

* Mai Yamani é saudita, Phd em antropologia pela universidade de Oxford e pesquisadora do Royal Institute of International Affairs.

sábado, junho 26, 2004

Índice de hoje 

- Portugal: le retour du roi Sébastien (Le Temps, Genève)
- As últimas girafas em liberdade (Le Figaro, Paris)
- Mínimo em Espanha subiu para € 490,8 (La Vanguardia, Barcelona)
- Repsol comprou a Shell (ABC, Madrid)
- Felipão dá esperança a Portugal (Jornal do Brasil, Rio)

Portugal: le retour du roi Sébastien 

Le Temps

Por Joëlle Kuntz
Juste avant le match Portugal-Espagne, un chroniqueur sportif du Financial Times écrivait sans paraître hésiter que les jeux étaient déjà faits, l'équipe portugaise n'avait aucune chance. D'une manière générale, poursuivait-il, le fait que l'Eurofoot ait lieu au Portugal n'avait pas d'importance, ce pays ne servant que de «mère porteuse» à un tournoi qui le dépassait. La construction à grands frais de dix stades qui seraient à moitié vides le lendemain ne trahissait selon lui qu'une nostalgie de grandeur tout à fait déplacée.

La charge, d'une rare méchanceté, a été contestée par une première victoire portugaise contre l'Espagne, puis une deuxième contre l'Angleterre. Mais dans ses excès, elle traduisait bien la condescendance des grands du foot à l'égard d'une nation certes gentille et méritante mais combien faible dans la bataille du monde! Il a fallu l'énergie du désespoir – et le talent d'un entraîneur – pour que les Portugais puissent surmonter leur complexe d'infériorité face à l'Espagne; pour prouver, en haussant la mise à des hauteurs d'endettement jamais vues, que «le Portugal est plus important que la Catalogne car c'est un pays souverain».

L'Espagne vaincue, il semblait que le Portugal avait sauvé l'honneur et que c'était déjà bien suffisant. Les observateurs étrangers le pensaient. Et les Portugais eux-mêmes le pensaient. Habitués à la tenue modeste d'un peuple d'émigrés cherchant pitance ailleurs, historiquement habités par la disparition d'un roi, Sébastien, qui préluda à l'invasion par l'Espagne et la perte traumatique de leur indépendance pendant soixante ans; toujours remplis cependant de l'espoir du retour de Sébastien, ils plient, patientent, pleurent mais ne rompent pas.

Au premier match perdu par eux, on les a plaints avec l'indifférence qu'on a pour les populations défavorisées. Au premier match gagné par eux, on a félicité leur endurance, soulagés que soit acquitté un petit prix pour le dérangement. Au deuxième match gagné par eux – et quel match – on a versé dans l'enchantement que seul pouvait créer un peuple magiquement transformé par le retour de sa chance, c'est-à-dire de son roi. L'ultra-nationalisme, sous la forme aimable d'un mythe revécu au foot, a séduit l'Europe entière, après l'avoir surprise. On aime les survivants. La nation portugaise, la plus ancienne d'Europe dans son territoire, se rejoue souvent sa survie, comme si toute son ancienneté ne suffisait jamais à lui assurer l'avenir. Le Portugal en finale?

As últimas girafas em liberdade 

Le Figaro

Kouré (Niger) : de notre envoyée spéciale Isabelle Brisson
A 60 kilomètres au sud de Niamey, Bachir est monté sur le toit du 4 X 4 qui slalome entre les termitières. En bon guide de brousse, il indique à la baguette le chemin à suivre pour observer les dernières girafes d'Afrique de l'Ouest. Ces girafes évoluent en milieu naturel non protégé en contact direct avec l'homme et les animaux domestiques qu'elles côtoient pacifiquement. Le sol rouge de latérite alterne entre zones désertiques et lambeaux d'acacias. En ce début de saison des pluies, les girafes qui suivent le cycle de la végétation ont élu domicile sur ce plateau pour se nourrir.

«Là ! Là, en voilà une !» Du haut de ses 5 mètres, l'énorme mâle, accompagné de plusieurs femelles, dépasse largement des acacias qu'il broute. Statique, il nous fixe.

A notre descente de voiture les mastodontes nous laissent approcher à dix mètres. Après avoir posé pour la photo, ils s'en vont dignement en galopant à l'amble suivis de deux jeunes. Les girafes ne savent pas trotter. Il ne faudra pas un quart d'heure avant de croiser une harde d'une trentaine d'autres individus occupés à brouter. «Les girafes ne sont pas chassées et n'ont plus de prédateurs depuis une dizaine d'années. Les rares lions de la région se sont réfugiés plus au sud, dans le parc national du W (ainsi nommé pour la forme que prend le Niger à cet endroit). Voilà pourquoi les girafes demeurent placides quand on les approche», explique Pierre Gay, directeur du zoo de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire).

«Avant 1973, il y avait beaucoup de girafes. Les gens allaient les voir à la sortie de Niamey», rappelle Pierre Pfeffer, ancien président du WWF France. «La grande sécheresse qui a tué plus de 50% du bétail a fait augmenter le prix de la viande en développant le braconnage des girafes. Elles avaient survécu parce qu'elles broutent le sommet des acacias.» En 1979, il ne reste que 49 individus. En 1988, Isabelle Ciofolo, éthologue, débute ses recherches sur les girafes du Niger. En 1996, elle initie un projet de développement durable (le Purnko) qui bénéficie à 70% de fonds de la Communauté européenne et à 30% de ceux d'une Association hollandaise (la SNV). Il s'agit de préserver les dernières girafes de l'Afrique de l'Ouest vivant en dehors d'un parc national en développant le tourisme et en impliquant les populations locales. Des actions sont élaborées pour lutter contre l'érosion du sol, le déboisement et favoriser les cultures. Ce projet cesse en 2000.

C'est en 2001 que Pierre Gay, alerté par Isabelle Ciofolo, reprend l'idée du projet avec des moyens plus modestes. Il propose de financer des actions ponctuelles de l'Association de sauvetage des girafes du Niger (ASGN) gérée sur place par deux Nigériens volontaires, Issa Sadou et Omer Dovi. La population des girafes atteint actuellement 173 individus. Leur territoire couvre le Dallol Bosso (une vallée fluviale fossile riche en nappes d'eau souterraines). Il s'étend sur trois cantons (120 km2) : Harikanassou, Birni et Kanaré. «Ces animaux font vivre onze guides», apprécie Amadou Yacouba, chef de canton à Kanaré. Sachant qu'un salarié travaille pour nourrir sa famille cela représente une quarantaine de personnes.

Ici la population est à 70% analphabète. Peu d'enfants vont à l'école. Le bois constitue à 90% la seule source d'énergie, il sert à la construction et l'on ne plante pratiquement rien, ce qui participe à la désertification du sol. Et tous les moyens sont bons pour faire du commerce, y compris la vente de viande de brousse.

«On ne peut empêcher les gens qui survivent difficilement d'exploiter la nature à outrance, indique Pierre Gay. Mais au train où vont les choses, la vie sauvage ne subsistera que dans quelques sanctuaires. Je voudrais essayer d'éviter cela.» A l'instar d'Isabelle Ciofolo, il trouve important de s'attacher à trouver une alternative aux besoins des gens. Cela devrait éviter une pression trop forte sur la nature. Voilà pourquoi l'ASGN a déjà financé plusieurs moulins à mil, la restauration de puits, une moto-ambulance, le creusement de demi-lunes pour une meilleure irrigation de la végétation. Et alimente des banques villageoises de crédit pour encourager des activités génératrices de revenus.

Tous les six mois Pierre Gay fait le tour des villages. On sort la natte sous l'arbre à palabres. Les chefs revêtent leurs costumes fraise, pistache, abricot. Et discutent avec lui et les autres villageois... «Moudre un tia (mesure de 2 kg) de mil coûte 35 F CFA (environ 4 centimes d'euro). Mais le pétrole vient d'augmenter. Que faire ?», interroge la responsable du groupement de femmes chargé de la gestion du moulin. Demander une subvention supplémen taire ? A la fin d'une longue palabre, elle accepte d'augmenter le prix de la mouture...

A Harikanassou, Assane Seyni, qui travaille comme forestier pour le ministère de l'Environnement, apporte son appui à l'ASGN. Il demande à Pierre Gay une subvention pour son projet d'aménagement de trois mares dans la région. Il espère que les girafes viendront boire dans la plus salée. Les deux autres mares seront empoissonnées de silures et de tilapias pour les pêcheurs. Récemment, le fonctionnaire a été associé à la capture de deux girafons qui devaient partir au Togo dans un zoo privé. Les animaux ont été attachés, ce qui a provoqué leur mort. Dans la zone girafe tout le monde s'indigne, à commencer par l'Association SOS-Faune du Niger. Ce pays est l'un des rares à abriter encore à l'état sauvage de nombreuses espèces dont les girafes. Il y a d'autres espèces reliques comme l'adax, le mouflon à manchettes, le guépard, la grande outarde arabe, mais leur statut reste très menacé. Voilà pourquoi toute action en faveur d'une meilleure harmonisation entre les animaux et les hommes reste importante.

Mínimo em Espanha subiu para € 490,8 

La Vanguardia

Por MARIANO GUINDAL
Madrid. – A partir del 1 de julio el salario mínimo interprofesional (SMI) quedará fijado en 490,8 euros al mes, lo que supone un incremento de un 6,6%. El ministro de Trabajo, Jesús Caldera, explicó que se trata del primer escalón para situarlo en 600 euros al final de la legislatura, tal como se prometió en el programa electoral socialista.

Sin embargo, el Gobierno ha establecido en un real decreto ley que el SMI se desvincule como índice de referencia para las prestaciones o ayudas sociales. Este hecho modifica una treintena de leyes vigentes. Para cubrir el vacío legal se crea un nuevo indicador público de efectos múltiples (Iprem), cuya cuantía será de 460,5 euros al mes y que se revisará anualmente en la ley de presupuestos generales del Estado.

De esta manera, se evita que esta decisión se traduzca en un fuerte incremento del gasto público, tal como exigió el vicepresidente económico del Gobierno, Pedro Solbes. De no haberse procedido a esta desvinculación, las pensiones mínimas de la Seguridad Social habrían experimentado un fuerte incremento e importantes distorsiones en el actual sistema de pensiones públicas. Es el caso, por ejemplo, de gran parte de los trabajadores autónomos que pagan cotizaciones muy bajas por un periodo mínimo de 15 años. Esto les da derecho a cobrar una pensión pública de 300 euros al mes. Hasta ahora se les pagaba un complemento de mínimos hasta igualarlas al SMI, es decir, 460 euros. De no producirse la desvinculación este complemento se habría duplicado al final de la legislatura al situar la pensión mínima en 600 euros. El complemento de mínimos le cuesta actualmente a la Seguridad Social cerca de 6.000 millones de euros al año. Patronal y sindicatos vienen exigiendo que se cumplan las recomendaciones del pacto de Toledo, por lo que dicho complemento lo tiene que pagar el Estado con impuestos, y no los trabajadores y empresarios con las cuotas sociales, por no ser una prestación contributiva. Solbes temía que eso hubiera supuesto el fin de la política de equilibrio presupuestario.

El nuevo indicador, que se toma como referencia para el acceso a prestaciones de todo tipo, como becas, ayudas y subvenciones de distintos ámbitos sociolaboral (comedor, acceso a viviendas públicas...), sólo será actualizado con el objetivo que fije el Gobierno para la inflación. De esta manera, la subida del SMI sólo afectará de forma directa a unas 300.000 personas y su principal impacto económica será para las empresas privadas, pero no para las cuentas públicas.

Esta fórmula, que ha sido pactada con los agentes sociales (CEOE, CC.OO. y UGT), ha sido valorada por todos los grupos parlamentarios excepto el PP. El portavoz parlamentario de los populares, Eduardo Zaplana, ha advertido que el incremento del SMI podría suponer una “barrera de entrada” en el mercado laboral para los trabajadores menos cualificados, especialmente los jóvenes, y afectar al ritmo de creación de empleo.

Esta opinión la comparten un gran número de economistas, que han advertido del riesgo que supone para la integración laboral.

Repsol comprou a Shell 

ABC

MADRID. Repsol YPF ha ganado la partida en Portugal a Cepsa y al grupo petrolero italiano ENI. La multinacional española anunció ayer el cierre de una operación estratégica de gran calado con Royal Ducth/Shell en el país vecino, cuyo montante no fue dado a conocer oficialmente aunque fuentes próximas a la negociación cifran en más de 300 millones de euros.

El acuerdo suscrito contempla la adquisición de 303 estaciones de servicio distribuidas por toda la geografía peninsular, Azores y Madeira (a un precio medio de un millón de euros por cada gasolinera), así como los negocios de logística y marketing. La actividad de lubricantes y la sociedad Gas Licuado de Petróleo (GLP) no forman parte del pacto ratificado ayer por Rodolf von Nauthe Lemke, responsable de Fusiones y Adquisiciones de Royal Dutch/Shell, y Alfonso Cortina, presidente de Repsol YPF, y todavía sujeto a la aprobación de las autoridades.

Según la petrolera española, la compra de activos incluye la venta directa de combustibles y asfaltos, combustibles marinos y las terminales de almacenamiento de Shell. De igual forma supone la toma de un 15% del capital social de la Compañía Logística de Combustibles (CLC) y el acceso a su cartera de contratos de abastecimientos y logística.

Multiplicar por cuatro

La apuesta lusa permitirá a Repsol YPF mitigar su exposición en el siempre complejo mercado argentino y multiplicar por cuatro el número de estaciones de servicio en Portugal (contaba con 118, que unidas a las 303 suman 421), convirtiéndose en el tercer operador con una cuota de mercado del 19%, lejos de la todopoderosa Galp (40%), pero pisándole los talones a British Petroleum (20%). También le sitúa como segundo operador por venta directa de productos petrolíferos, con una cuota de mercado del 21%, incrementando en 1,85 millones de metros cúbicos sus ventas totales, con una cifra que supera los 2,5 millones de metros cúbicos.

Alfonso Cortina declaró que la adquisición del negocio de marketing de Royal Dutch Shell en Portugal «responde a la política de expansión en mercados del sur de Europa desarrollada por la compañía y colma en su totalidad la presencia deseada en el país, en el que Repsol YPF está presente desde hace más de veinte años».

La agencia de calificación de riesgo Moody´s elevó ayer de «estable» a «positiva» la perspectiva de la calificación de la deuda no garantizada a largo plazo «Baa2» de la petrolera hispano-argentina Repsol YPF, debido a la mejora económica en Argentina. Asimismo resaltó la «sólida» capacidad de generación de caja de Repsol y su «robusta» liquidez.

Las reacciones al anuncio del acuerdo de compra no tardaron en producirse. Así, ENI comunicó que renunciaba a comprar las 310 estaciones de servicio que Shell gestiona en España, según informa Efe. Un portavoz de la patrolera italiana precisó que, tras conocer la operación de venta a Repsol, el grupo italiano «ya no tiene interés» en ese negocio, que se había planteado de forma global. «ENI -añadió la misma fuente- había manifestado su interés por la actividad de distribución de la petrolera Shell en la Península Ibérica, por lo que conocida por la prensa que parte de esta actividad ya ha sido vendida ese interés ya no existe». En la mañana de ayer el consejero delegado de ENI, Vittorio Mincato, había expresado la intención de la compañía de presentar próximamente, y en los «plazos fijados», una oferta vinculante por las gasolineras de Shell en España y Portugal.

La hora de Cepsa

Una vez resuelta la pugna portuguesa, la «guerra» comercial se traslada ahora a España, donde Royal Ducth/Shell es propietaria de 324 estaciones de servicio, 70 de las cuales se encuentran ubicadas en Canarias. Los actores de esta nueva puja se restringen a Cepsa y Galp, dado que Repsol YPF no podrá ampliar su red doméstica hasta dentro de un año por imperativos legales.

El presidente de Cepsa, Carlos Pérez de Bricio, reconoció en mayo su interés por hacerse con el control de las estaciones de servicio de Shell en España. El Real Decreto 6/2000, aprobado por el Consejo de Ministros en junio del año 2000, impedía a Cepsa aumentar el número de gasolineras durante tres años (es propietaria de 1.700), prohibición que ya ha expirado.

Felipão dá esperança a Portugal 

Jornal do Brasil

Em entrevista concedida ao Jornal do Brasil, no dia 23 de maio, Luiz Felipe Scolari prometeu levar Portugal às semifinais da Eurocopa, o que, se acontecesse, aumentaria em muito a chance de conquista do primeiro título do futebol profissional do país. Depois da vitória na cobrança de pênaltis na quinta-feira, que mandou os ingleses de volta para casa, a confiança do treinador brasileiro passou a ser do tamanho da esperança do torcedor português.
- Chegamos até aqui com o apoio do povo português e vamos lutar muito para ganhar esse título. Meus jogadores já deram a demonstração que estão determinados a conquistar a Eurocopa - disse.

Felipão não quer acenar com a promessa do título. Mas está otimista por ter em um ano e meio de trabalho dado à Seleção Portuguesa exatamente a condição que faltava ao futebol do país que o credenciasse a disputar títulos. Felipão acha que seu time já conseguiu aliar a técnica à combatividade que faltava.

- Os jogadores de Portugal sempre foram técnicos. Faltava ao time ser mais aguerrido, mais força na marcação, o que mostrou de sobra no jogo contra a Inglaterra - disse.

Além da determinação mostrada no jogo, Felipão destacou a força do preparo físico do time português, que correu mais do que o adversário do primeiro minuto do jogo ao último da prorrogação.

- Portugal mostrou uma capacidade física invejável. O time manteve o ritmo durante todo o jogo - disse.

De folga em sua casa, no balneário de Cascais, Felipão disse que não tem preferência sobre o adversário que caberá a Portugal na semifinal e que sairá do jogo de hoje entre Holanda e Suécia. Ele considera Holanda e Suécia duas seleções de ponta, adversários difíceis de serem superados - este ano, em amistosos, Portugal empatou em 2 a 2 com a Suécia e 1 a 1 com a Holanda.

- São duas grandes seleções, com ótimos jogadores, inclusive na reserva, que teriam condições de jogar em qualquer seleção do mundo - disse.

Além da vaga na semifinal, Felipão tinha outros motivos para festejar. A vitória sobre a Inglaterra representou para o técnico a afirmação do seu polêmico sistema 4-2-3-1, que os jornais e os torcedores queriam ver modificado, mas que ele manteve desde os primeiros treinamentos.

Mais ainda, com a excelente atuação do goleiro Ricardo, Felipão silenciou de vez as vozes que cobravam a presença de Vítor Baía na Seleção, o goleiro do Porto que venceu a Liga dos Campeões.

Ao assumir a Seleção Portuguesa após a saída de Antonio Oliveira, Felipão enfatizou sua exigência de liberdade de ação quando convocou o atacante Deco, brasileiro naturalizado português.

O técnico começava dessa forma a se impor e a conquistar a confiança dos jogadores, um traço marcante do seu trabalho por onde passa, e que ficou caracterizado pelo abraço emocionado que recebeu do goleiro Ricardo. Com o prestígio em alta, depois de ter sido praticamente descartado pelo presidente da Federação Portuguesa, que o dispensaria após a Eurocopa, já se fala na permanência de Felipão até a Copa do Mundo de 2006.

sexta-feira, junho 25, 2004

Índice de hoje 

- Le Portugal vainqueur d'un combat sans fin (Le Temps, Genève)
- La fabuleuse victoire du Portugal (Le Figaro, Paris)
- Gesta para héroes (La Vanguardia, Barcelona)
- "Cassini" passará entre dois anéis de Saturno (ABC, Madrid)
- Ricardo paró a Inglaterra (ABC, Madrid)
- Que venha um referendo (ABC, Madrid)
- Estrela de Felipão volta a brilhar (Jornal do Brasil, Rio)
- Dentaduras à beira do fim (Jornal do Brasil, Rio)
- Instituto da Conservação da Natureza na penúria (Público, Lisboa)

Le Portugal vainqueur d'un combat sans fin 

Le Temps

Annoncé comme «le match le plus beau de la compétition», le quart de finale entre les joueurs de Luiz Felipe Scolari et l'Angleterre s'est transformé en bataille haletante, où l'énergie des uns a répondu à l'intelligence tactique des autres. Au bout d'un suspense intense (2-2 après prolongations), le pays hôte s'est imposé aux penalties.

Por David Haeberli, Lisbonne
Une parabole pure, un tour sur soi-même, un gardien qui saute dans le vide. En trois mouvements et autant de minutes, ce qui était annoncé comme «le plus beau match de cet Eurofoot», une opposition stylée entre deux équipes racées, a subi un charivari. Cela devait être une joute entre des Portugais habiles à se passer le ballon selon des trajectoires insoupçonnées et à se mouvoir comme des elfes, et des Anglais solides sur les balles arrêtées, mais incapables de prendre le jeu à leur compte. Le but de Michael Owen, après trois minutes de jeu, changea tout. La beauté promise se transforma en combat haletant.

Aucune équipe n'avait réellement eu d'occasion avant que David James ne dégage le ballon. Costinha, voyant le boulet retomber sur lui, se cambra pour le faire suivre à son gardien. Michael Owen s'intercala et, après sa pirouette, envoya le ballon dans les filets et, en même temps, une pierre dans le cœur de toute une nation. Le Portugal sentait «son» Euro lui glisser entre les mains.

Depuis la qualification pour les quarts de finale, le pays ne parle que de ça, ne vit que pour ça. Sa Seleçao avait éliminé l'Espagne honnie. Aucune victoire depuis 23 ans avant celle de dimanche dernier. L'orgueil regonflé à la dimension de ce que fut l'emprise du Portugal sur le monde devait suffire à aller au bout de la compétition. Le temps du triomphe pour la génération dorée était enfin venu. Figo, Rui Costa et autres Pauleta ont passé les dix dernières années de leur vie à vendre très cher aux footballs plus riches que le portugais ce trésor national qu'est le talent que Dieu a mis dans leurs pieds. Il fallait mettre fin à cette dilapidation.

Troublés par le but d'Owen, les Portugais ont bégayé leur football pendant une mi-temps entière. «Contre le Portugal, si vous fermez les yeux une seconde, à la suivante, lorsque vous les rouvrez, vous ne pouvez pas être sûr que Figo est à droite, Deco au milieu et Ronaldo à gauche.» L'avertissement était de Sven-Göran Eriksson, le sélectionneur anglais. Hier, le problème a été que, justement, les défenseurs anglais auraient pu jouer les yeux fermés tant les mouvements des attaquants adverses étaient prévisibles.

Cristiano Ronaldo est un maître illusionniste, balle au pied. Mais hier, ses piétinements s'éternisaient avant de dribbler. Gary Neville ou Ashley Cole n'ont pas eu de peine à l'arrêter. Figo, un trentenaire fatigué, eut les mêmes difficultés face à une équipe d'Angleterre toute concentrée à défendre.

Incapables de passer par les côtés, les Portugais se mirent à jouer comme des Anglais d'autrefois. Le monde à l'envers. De longs ballons balancés un peu au hasard dans l'espoir qu'un «Rouge» sache en faire bon usage. Devant le manque d'efficacité de cette stratégie, restait à espérer une erreur de l'adversaire. Avec «l'homme aux mains de beurre», il n'est jamais vain d'espérer. David James faillit justifier le très peu de crédit que lui font les supporteurs anglais. Sur un centre anodin (26e minute), il relâcha la balle devant Nuno Gomes, incapable de profiter du cadeau.

Le brouillon s'éclaircit en seconde mi-temps. La sortie de Costinha pour Simao (63e) redonna du sens au jeu portugais. Le gaucher n'est pas une boîte à idées. Mais il sait faire une chose: déborder et centrer. C'est sur un de ces mouvements qu'il parvint à déposer le ballon sur la tête de Postiga, autre joueur entré en cours de jeu. Un but de la tête (83e), un domaine dans lequel les Anglais sont censés dominer leurs rivaux. Sous les sautillements conjugués de dizaine de milliers de Portugais, le Stade de la Lumière a certainement fait un bond de quelques millimètres.

Dans la période de prolongation, le classicisme d'un Rui Costa canalisa l'énergie britannique dans des schémas stratégiquement plus rationnels. La fin de match hésita entre cette raison-là et l'énergie qu'il restait à chacun. Rui Costa put conjuguer les deux. A la 20e minute de la prolongation, un raid puis un tir croisé eut raison des Anglais. Cinq minutes plus tard, c'est Lampard, suite à un corner anglais, qui remettait les deux équipes à égalité. La raison n'eut alors plus rien à faire dans ce match tant la séance de penalties emprunte à l'émotion. Le Portugal l'emporta.

Les drapeaux à la Croix de saint Georges qui pendaient aux balcons du stade étaient comme des étendards tachés du sang d'une équipe sacrifiée par les règles d'une compétition impitoyable.

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