<$BlogRSDUrl$>

sábado, janeiro 31, 2004

Índice de hoje 

- A guerra do Iraque devia ter lugar?
- Opportunity já anda e Spirit está quase bom

A guerra do Iraque devia ter lugar? 

Le Temps

Eric Hoesli
L'affaire Kelly est close, Tony Blair a gagné un sursis. Au-delà du faux procès fait au premier ministre britannique, reste pourtant l'essentiel: comment la gigantesque tromperie sur la présence des armes de destruction massive (ADM) s'est-elle mise en place? Et cette question terrible: si la vérité avait été connue de l'opinion publique, cette guerre aurait-elle eu lieu?
«Je pense que les gens devraient attendre, déclarait Tony Blair le 2 octobre dernier. Cela fait deux mois seulement que les inspecteurs américains sont là-bas.» Ce délai probatoire de la bonne foi des coalisés a été respecté, il est aujourd'hui échu. La démission de l'inspecteur en chef américain, chargé de conduire la recherche des ADM sur le terrain, puis ce qu'il faut bien appeler ses aveux, vient d'en marquer le terme. David Kay l'a dit à la presse, il l'a répété cette semaine devant une commission du Sénat américain: on peut tenir pour acquis que le régime de Saddam Hussein ne détenait pas d'armes de destruction massive, ni en grandes ni en petites quantités. Les informations sur un programme de préparation nucléaire étaient erronées. Il n'y a pas davantage d'indices d'un arsenal chimique, contrairement à ce que le vice-président Cheney affirmait il y a seulement quelques jours. «Nous étions presque entièrement dans l'erreur», a certifié, contrit, David Kay aux sénateurs.
Il n'est pas inutile, ici, de rappeler quelques-unes des citations catégoriques qui ont jalonné l'entrée en guerre. Colin Powell, 8 septembre 2002: «Nous sommes sûrs qu'il (Saddam Hussein) continue à tenter d'acquérir la technologie qui lui permettrait de développer une arme nucléaire.» Tony Blair, 24 septembre 2002, devant la Chambre des communes: «L'Irak possède des armes chimiques et biologiques... Ses missiles peuvent être déployés en 45 minutes.» George Bush, 2 octobre 2002: «Les inspecteurs de l'ONU estiment que l'Irak pourrait détenir assez d'agents biologiques et chimiques pour tuer des millions de gens.» Colin Powell, 5 février 2003, devant le Conseil de sécurité: «L'Irak détient 100 à 500 tonnes d'agents chimiques à usage militaire... Saddam Hussein et son régime dissimulent leurs efforts pour produire des armes de destruction massive.» Donald Rumsfeld, mars 2003: «Nous savons où elles (les AMD) se trouvent. Elles sont dans la région autour de Bagdad et de Tikrit.» Tony Blair, 8 juillet 2003: «Il n'y a aucun doute, nous trouverons des preuves sur les programmes d'armes de destruction massive.»
A ce feu roulant d'artillerie verbale, véritable tir de préparation, il faut opposer la déclaration de l'ancien chef des inspecteurs de l'ONU, Hans Blix, le 17 septembre 2002: «Je suis de plus en plus certain que l'Irak, comme il le disait, a détruit tout ou presque tout de ce qu'il avait à l'été 1991.» De toutes les citations, cette dernière est la seule à correspondre aujourd'hui aux résultats des recherches et des témoignages recueillis en Irak.
Pas trace à ce jour d'armes de destruction massive. Pas de menace imminente pour les voisins de l'Irak, a fortiori pour les Etats-Unis ou pour l'Europe. Pas de légitime défense. Rien n'indique non plus que le régime de Saddam Hussein ait joué un rôle dans la constellation terroriste autour d'Al-Qaida. Les derniers rapports de l'Agence internationale de l'énergie atomique montrent que c'est au Pakistan, en Libye, ou en Corée, plutôt qu'en Irak, que résidait (et réside) le véritable risque de prolifération. Enfin, et c'est sans doute l'aveu le plus lourd, les inspecteurs américains concèdent aujourd'hui que les mesures de surveillance et les injonctions données par les Nations unies au régime de Bagdad, loin d'être un alibi, ont été efficaces.
La plaidoirie savamment édifiée par les partisans de la guerre est en ruine. Même l'argument, développé en toute urgence et a posteriori, d'une intervention motivée par des soucis humanitaires paraît peu solide. Il a été soigneusement étudié et soupesé par Human Rights Watch, l'une des principales organisations de défense des droits de l'homme basée à New York. Verdict: cinq des six critères retenus par l'organisation pour juger de la légitimité d'une action humanitaire par la force ne sont pas remplis. Il ne s'agissait pas de prévenir une violence de masse ou des massacres imminents, constatent les avocats des droits de l'homme. Non pas que la réputation de tortionnaire du régime soit usurpée: «Il y eut des moments dans le passé, dit le rapport, où les massacres furent si intenses qu'ils auraient justifié une intervention.» Par exemple en 1988, lors des sanglantes représailles contre les Kurdes. Mais les Occidentaux n'ont pas réagi. Saddam Hussein était alors un de leurs alliés. Dès lors, conclut Human Rights Watch, transformer l'invasion en action humanitaire est un pur acte de cynisme qui ne peut que ruiner à l'avenir la valeur de cet argument.
On peut bien sûr ironiser sur ces arguties morales et juridiques. Et des questions importantes restent en suspens: pourquoi, par exemple, se sachant l'objet de reproches très exagérés, le régime n'a-t-il pas évité la guerre en en démontrant l'inanité? Il n'en reste pas moins que c'est sur cette base fragile que le droit international a été violé et qu'une guerre a été déclarée. Ce conflit a fait, selon les évaluations, entre 21 000 et 55 000 victimes, dont 550 coalisés. Tout se serait-il passé ainsi si la vérité avait été étalée au grand jour?
Ces révélations n'ont pas prise pour l'instant sur l'opinion aux Etats-Unis. Cette relative indifférence n'est pas difficile à comprendre. Après le choc du 11 septembre, les Américains ne sont pas enclins à trop de compassion. Saddam n'était peut-être pas une menace, ni un suppôt du terrorisme, mais il fut un ennemi de l'Amérique, cela suffit à faire de sa chute un motif de satisfaction.
Il peut en aller autrement du jugement des Américains sur leurs dirigeants. Au stade actuel des découvertes, le président et son équipe se sont à l'évidence trompés. Ils ont peut-être trompé leurs concitoyens. Mais il n'est pas encore prouvé qu'ils aient sciemment menti. Le Congrès, la presse, les institutions de la démocratie américaine (et britannique) doivent maintenant pouvoir reconstituer le déroulement des faits. Dans le fatras des interprétations de services de renseignement, des pressions politiques, de la veulerie et de la manipulation, il va falloir tenter de faire la part des choses et circonscrire l'éventuel champ du mensonge. L'enjeu n'est pas seulement interne aux Etats-Unis. Aucun doute ne doit subsister sur les raisons qui président à la paix ou à la guerre. Le mensonge gouvernemental est un cancer, une arme d'autodestruction massive pour la démocratie. C'est ainsi qu'il a été considéré lors des sauteries de Bill Clinton, on voit mal pourquoi il en irait différemment pour l'invasion de la Mésopotamie.

Opportunity já anda e Spirit está quase bom 

Le Soir

Opportunity, arrivé sur la planète rouge il y a une semaine, a transmis une image en noir et blanc de sa station de base, après avoir roulé sur Mars à 11H00 GMT. Les traces du véhicule à six roues était clairement visibles sur cette image.
Les contrôleurs, optimistes sur le succès de la mission, avaient décidé d'avancer de 24 heures les premiers tours de roues d'Opportunity Mars. «Nous sommes en avance sur notre programme et bénéficions du fait qu'Opportunity fait bien les choses», a déclaré Daniel Limonadi, ingénieur au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie).
Deux robots américains doivent donc être opérationnels sur Mars ce week-end, la réparation de Spirit, le jumeau d'Opportunity tombé en panne il y a une semaine, étant plus rapide que prévu.
Spirit «devrait de nouveau fonctionner normalement durant le 29e sol», journée martienne du robot qui correspond à dimanche sur Terre, a estimé Mark Adler, l'un des responsables de la mission au Jet Propulsion Laboratory. Spirit est arrivé sur Mars le 3 janvier et Opportunity le 24 janvier. Les robots avaient été lancés à bord de sondes en juin et juillet 2003, à partir de Cap Canaveral (Floride, sud-est).
Cette mission dotée d'un bugdet de 820 millions de dollars est une expédition géologique pour déterminer si la planète rouge a pu connaître une période favorable à la vie, grâce à la présence durable d'eau.

sexta-feira, janeiro 30, 2004

Índice de hoje 

- WW cria uma universidade para formar a elite do grupo
- Suiça: não à União Europeia, pelo menos até 2007
- Milho liberta químico ao ser atacado

WW cria uma universidade para formar a elite do grupo 

Le Temps

François Modoux, Wolfsburg
Un philosophe chez Volkswagen? Walther Christoph Zimmerli s'étonne de la question. Le sourire en coin, il observe: «Ouvrir des écoles est la tâche des philosophes depuis toujours. Platon a créé l'Académie et son élève Aristote le Lycée.» Depuis l'été 2002, ce Suisse, né en 1945, fils d'un professeur de théologie, est le président fondateur de l'«AutoUni», la «fabrique à élites» du constructeur automobile de Wolfsburg. S'il se réclame de la tradition antique, le professeur en philosophie appliquée est aussi un manager moderne et un pionnier. Avant de rejoindre VW, le Zurichois d'origine a créé et dirigé l'Université Witten/Herdecke, la première Haute école privée allemande. Aujourd'hui, il ambitionne rien moins que de «révolutionner» la formation des cerveaux chez VW. Sûr de lui, il claironne: «Notre cursus postgrade n'existe nulle part ailleurs.»
Jusqu'à présent, VW envoyait ses meilleurs éléments se perfectionner dans des Business Schools de réputation mondiale, le plus souvent dans le monde anglo-saxon. A leur retour au siège, ils étaient riches d'une expérience internationale et avaient en poche un Master en «economy and business management». Cela ne suffit plus. Les besoins d'un groupe globalisé comme VW deviennent toujours plus complexes. Taillées selon un découpage des disciplines hérité du XIXe siècle, les formations disponibles sur le marché ne sont plus adaptées. Comme d'autres sociétés, VW veut du sur mesure. Le groupe allemand suit une tendance née aux Etats-Unis où des géants comme General Motors, McDonald's ou Motorola ont créé leur «université d'entreprise» (Corporate university).
«AutoUni», insiste son fondateur, innovera dans deux directions. D'abord en plaçant la transdisciplinarité au cœur de l'apprentissage. «Dans l'industrie automobile, la technique, l'économie, le social, la psychologie et la santé s'affrontent en permanence. Il faut inventer de nouveaux savoirs à cheval sur ces domaines.» L'«AutoUni» proposera par exemple un Master consacré à la mobilité envisagée dans toutes ses dimensions. L'autre nouveauté consiste à concilier l'approche scientifique avec un fort ancrage dans la recherche appliquée. «Les unis classiques se penchent sur des cas théoriques, mais nous partons de questions concrètes qui remontent de l'entreprise.» Le philosophe résume son ambition d'une formule choc: «Nous serons plus proches de l'entreprise qu'une université, mais plus proche de l'université que les universités d'entreprise.»
Pour mieux gérer l'excellence, Volkswagen ne lésine pas sur les moyens. A Wolfsburg, les premiers bâtiments d'un campus futuriste se dressent sur un terrain situé à l'extrémité de l'interminable série d'ateliers où sont montés les véhicules. Ce temple du savoir engloutira à lui seul 250 millions d'euros. L'«AutoUni» roulera avec un généreux budget de 40 millions d'euros par an. Beaucoup de locaux sont encore vides, mais les premiers modules de cours sont en phase d'essai. La volée qui inaugurera un cursus conduisant à un Master est attendue en automne. Quand la haute école tournera à plein régime, elle compte avoir jusqu'à 3000 personnes en formation. Les cours seront en partie donnés dans des auditoires, sinon accessibles on line. Une petite part de l'enseignement sera décentralisée dans des pays où VW est opérationnel. Exemple: pour étudier les marchés émergents, la Chine sera le terrain parfait.
Le centre de formation continue de VW, ouvert à tout le personnel, ne disparaît pas pour autant. L'«AutoUni» vise un autre créneau: les perles rares de l'entreprise, l'élite du groupe. Dans trois ans, des candidats seront aussi recrutés chez les partenaires et les fournisseurs du constructeur. Dans un troisième temps, d'ici à cinq ans, l'«AutoUni» s'ouvrira à des cerveaux extérieurs à la galaxie VW. Walther Zimmerli peut s'imaginer qu'un cadre supérieur de Mercedes ou de Toyota s'y formera un jour: «Le savoir est bien sûr sensible en raison de la concurrence industrielle. Mais s'il n'est jamais partagé, il perd vite sa valeur.»
L'exigence d'excellence suppose de choisir les candidats. Tous les intéressés passeront des tests de sélection. Un ingénieur devra avoir des dispositions pour les sciences sociales et de l'esprit; un as de la finance devra vouloir se frotter aux mystères de la technique. Côté enseignants, l'«AutoUni» puisera pour moitié dans le réservoir des spécialistes de VW. Pour l'autre moitié, des professeurs seront invités au gré des besoins. Zimmerli profite de sa grande expérience internationale pour tisser un réseau mondial de partenariats avec des universitaires renommés. Un accord est par exemple discuté avec l'Institut Paul Scherrer de l'ETH de Zurich, pour des cours sur la mobilité. L'attractivité de l'«AutoUni» dépendra de la reconnaissance internationale de ses Masters. Une procédure d'accréditation est bien sûr prévue.
VW attend de son investissement un avantage sur ses concurrents dans le long terme. Mais faut-il craindre que l'«AutoUni» devienne le bras armé de la direction de VW soucieuse d'atteindre ses objectifs opérationnels? Son président fondateur balaie les doutes: «L'uni privée de VW sera à la fois une école de cadres, une fabrique de nouveaux savoirs et le «think thank» de l'entreprise. Un lieu où s'organise le génie.»

Suiça: não à União Europeia, pelo menos até 2007 

Le Temps

Titus Plattner, Berne
Réuni mercredi soir en séance spéciale, le Conseil fédéral a tracé les grandes lignes de son programme de législature, qui s'étend de 2004 à 2007. A voir la mine enthousiaste de la chancelière de la Confédération Annemarie Huber-Hotz jeudi devant la presse, les trois heures et demie de débats de la veille ont été passionnantes. «Je vous promets que le document que nous publierons sera intéressant», a souligné la chancelière, comme si elle voulait alerter les journalistes. Le document sera rendu public le 25 février.
Jusqu'à présent, l'élaboration du programme de législature ne faisait pas l'objet de grandes discussions et se résumait plutôt à une sorte de liste de commission du Conseil fédéral, où chaque chef de département inscrivait ses propres projets. Ce mercredi, la réunion semble avoir pris un tour beaucoup plus politique. Le président de la Confédération Joseph Deiss, également venu rendre compte de cette séance devant les médias, se disait fier que les membres du gouvernement aient pu débattre aussi largement des points essentiels du programme. Plusieurs conseillers fédéraux s'y étaient rendus avec une longue série de propositions de modifications, qui ont ainsi pu être discutées. Même s'il ne semble pas avoir obtenu grand-chose, Christoph Blocher, dont les convictions se distancient le plus de la moyenne du collège, serait ainsi venu avec une trentaine de corapports, sur la politique européenne et financière, notamment.
Cette «revalorisation» du programme de législature semble autant due au fait que le parlement doit pour la première fois approuver le texte du Conseil fédéral qu'à la nouvelle composition collège. Avec Hans-Rudolf Merz et Christoph Blocher, en plus de Pascal Couchepin et Micheline Calmy-Rey, le gouvernement compte désormais quatre fortes têtes.
Reste qu'en définitive, les objectifs stratégiques du Conseil fédéral ne semblent pas avoir beaucoup changé. La Suisse, a ainsi dévoilé Joseph Deiss, ne retirera pas sa demande d'adhésion à l'Union européenne (UE). Mais le Conseil fédéral donne clairement la priorité aux négociations bilatérales. Pour qu'une discussion sur l'adhésion soit rouverte, le gouvernement se fixe par exemple «trois conditions» qui devraient prolonger encore longtemps le gel du rapprochement vers l'UE. Le Conseil fédéral veut, d'une part, tirer l'enseignement des accords bilatéraux, analyser de façon approfondie, d'autre part, les conséquences d'une entrée dans l'UE et disposer, enfin, d'un solide soutien politique à l'intérieur du pays. «Je suis conscient que ces conditions ne seront probablement pas remplies ces quatre prochaines années, a estimé Joseph Deiss, mais cela ne veut pas dire que lors de la prochaine législature, la question ne se posera pas.»
Les grands axes avancés l'an dernier encore sous l'ancienne composition du Conseil fédéral ont également été confirmés. Le Conseil fédéral veut promouvoir une croissance économique durable, répondre au défi du vieillissement de la population et renforcer la position de la Suisse dans le monde.
Mais l'heure est surtout aux économies (lire ci-dessous). Les secrétaires généraux des sept départements ont été priés d'examiner tout ce qui pouvait être repoussé ou abandonné, a par exemple annoncé Annemarie Huber-Hotz, expliquant que plus de 150 projets de révision ou de nouvelles lois étaient actuellement prévus pour cette législature, dans l'ensemble de l'administration fédérale.
En matière de politique des étrangers, a rapporté Joseph Deiss, la politique à venir devrait également «davantage se baser sur le potentiel économique des immigrants.» En clair: la venue des immigrants ne s'insérant pas assez dans le marché du travail devrait être limitée, comme le souhaite depuis longtemps la droite dure...
L'objectif d'accorder à l'aide au développement 0,4% du PNB d'ici à 2010 a en revanche été confirmé. Et, concernant les femmes, après le congé maternité, le gouvernement entend prendre de nouvelles mesures pour améliorer la compatibilité entre vie familliale et professionnelle. La question de la promotion des crèches reste toutefois une tâche relevant de la compétence des cantons.

Milho liberta químico ao ser atacado 

Ambiente Brasil

Pesquisadores americanos descobriram que o milho, ao ser atacado por insetos, libera substâncias químicas voláteis que atraem predadores desses insetos e alertam outras plantas a prepararem suas defesas. O resultado da pesquisa foi publicado na edição desta semana da revista científica Proceedings of the National Academy of Sciences.
As substâncias liberadas, chamadas voláteis de folhas verdes, cheiram a relva cortada ou a folhas esmagadas. O aroma atrai os inimigos dos insetos que comem a planta. Os compostos constituem também um sistema de aviso prévio a outras plantas, que estejam próximas.
A equipe da Universidade do Estado da Pensilvânia, coordenada por James Tumlinson, usou, nos testes, folhas danificadas misturadas a plantas de milho saudáveis num recipiente fechado. As plantas saudáveis passaram a produzir ácido jasmônico, uma espécie de defensivo químico normalmente produzido após ataque de insetos.
Quando os insetos atacavam as plantas saudáveis, estas foram capazes de produzir mais defensivos, mais rapidamente e em maiores quantidades do que outras plantas não estimuladas pela exposição aos compostos voláteis, constataram os pesquisadores. "Os voláteis verdes parecem atuar como uma vacina, ativando o mecanismo defensivo, mas não até ao máximo da sua capacidade. Se a planta não for atacada, não desperdiçará energia para produzir defesas. No entanto, ao ser atacada, sua resposta será mais rápida e mais forte", explicou Tumlinson.
Há relatos, em estudos científicos anteriores, do aparecimento de sinais de aviso químicos liberados por plantas de tabaco infectadas por germes. (Agência Brasil com informações da Lusa)

quinta-feira, janeiro 29, 2004

Índice de hoje 

- Mais um golpe no jornalismo
- Debilidade do governo da Catalunha
- A hora mais triste da BBC
- BBC apresentou "desculpas sem reservas"
- A dupla vitória de Tony Blair

Mais um golpe no jornalismo 

Le Temps

Thierry Meyer
Le rapport Hutton, beaucoup de bruit pour rien? Le verdict du juge ne surprend que ceux qui pensaient qu'un austère magistrat britannique, tout juste retraité de la chambre des lords, allait dépasser son strict mandat pour mettre en cause les institutions de son royaume.
Certaines des conclusions de Lord Hutton sont incontestables. Comment ne pas être surpris par la légèreté avec laquelle le journaliste d'investigation Andrew Gilligan a conduit son enquête, négligeant de prendre des notes circonstanciées, puis diffusant depuis chez lui, sans script, sans vérification interne, un reportage en direct contenant des accusations d'une gravité extrême envers le chef du gouvernement. Comment ne pas suivre le juge dans sa condamnation de la hiérarchie d'une institution, par ailleurs vénérée à raison dans le monde entier pour la rigueur et la richesse de son travail d'information, qui s'est enferrée bille en tête dans un combat de coqs avec le gouvernement, sans prendre la peine de s'assurer de la véracité des allégations de son reporter. La BBC était le dernier endroit où l'on pouvait imaginer pareils manquements professionnels. C'est un coup de plus au crédit des journalistes, après les affaires du New York Times et de USA Today.
Bien sûr, la BBC a eu raison de soulever la question de la validité des renseignements contenus dans le fameux dossier irakien de septembre 2002. Plus le temps passe, et plus il donne raison, en gros, à ceux qui pensent que le prétexte des armes de destruction massive n'était rien de plus que cela. La faute de la BBC est d'avoir péché dans le détail. En l'occurrence, c'est une faute capitale, c'est le détail qui tue, qui ruine tout le sujet, et discrédite l'ensemble de la «Beeb». Reconstruire sa réputation est désormais sa tâche prioritaire.
En revanche, il est permis de considérer avec un certain amusement le juridisme étroit, qui confine à la naïveté, du juge Hutton lorsque celui-ci affirme qu'il n'y a pas eu de stratégie visant à jeter le Dr Kelly en pâture à la presse, afin de coincer la BBC. Il est probablement le seul à penser ainsi.
Lavé de tout soupçon de mensonge par le juge Hutton, Tony Blair va chercher à tirer le bénéfice maximum de cette semaine cruciale qu'il a, en grand spécialiste du rebond, traversée sans trébucher. Mais il s'induirait lui-même en erreur s'il pensait que l'affaire irakienne est close. Même Lord Hutton a évoqué le besoin d'une enquête sur les raisons qui ont poussé la Grande-Bretagne à faire la guerre à Saddam. Car, en Irak, il n'y a toujours pas d'armes de destruction massive à l'horizon. Si la BBC a dû admettre sa faute, Tony Blair pourrait, un jour, devoir reconnaître son erreur.

Debilidade do governo da Catalunha 

La Vanguardia

Al reconocer haberse reunido con jefes de la organización separatista vasca ETA, el primer ministro del Gobierno catalán, Josep Lluís Carod-Rovira, ha provocado una tempestad política en España cuando ya están cercanas las elecciones legislativas del 14 de marzo. A raíz de la crisis suscitada por las revelaciones del pasado lunes del diario “ABC”, Carod-Rovira, dirigente del partido independentista Esquerra Republicana de Catalunya (ERC), ha tenido que presentar su dimisión, a la que se ha resignado el nuevo presidente del Ejecutivo catalán, el socialista Pasqual Maragall. La iniciativa de Carod ha sido calificada como irresponsable y de una gravedad extraordinaria por el conjunto de la clase política.
El jefe de filas de ERC, que ha actuado sin informar al presidente catalán, ha declarado que fue al encuentro como presidente de su partido y “para poner fin a un conflicto político”. “Los argumentos de Carod son insuficientes. Pensando que su acto no comprometería a su Gobierno, Carod ha dado muestras de ingenuidad y no merece ser el número dos del Ejecutivo catalán”, se podía leer en un editorial de el diario “El País”

Carod-Rovira fue propulsado al Gobierno catalán por su éxito en las elecciones regionales del pasado mes de noviembre y en diversas ocasiones había expresado su deseo de reunirse con los dirigentes de ETA para desactivar el conflicto. Hace doce años, el dirigente de ERC (único partido independentista legal en España) obtuvo mediante el diálogo la disolución del movimiento radical catalán Terra Lliure. “ETA no tiene nada que ver con Terra Lliure, Carod no estaba investido de una misión para terminar con el terrorismo vasco”, comentaba un editorial de “ABC”.
El caso ha debilitado considerablemente al Gobierno catalán. Pasqual Maragall, ex alcalde de Barcelona en la época de los Juegos Olímpicos de 1992, no consiguió la presidencia hasta final de noviembre y tras largas negociaciones. El pulso entre los socialistas de Madrid y los de Catalunya corre el riesgo de ensombrecer un poco más el futuro de esta formación política, que intenta por todos los medios camuflar sus disensiones internas. A menos de dos meses de las elecciones legislativas, el escándalo es pan bendito para el PP de Aznar, que ha denunciado, alto y fuerte, los vínculos peligrosos entre los socialistas y los independentistas catalanes. –
DIANE CAMBON
Le Figaro

La credibilidad de Maragall, golpeada
El primer ministro de Catalunya, Josep Lluís Carod-Rovira, fue obligado ayer a dimitir apenas un mes después de la formación de la histórica coalición de izquierdas en la región, porque mantuvo conversaciones secretas con los separatistas de ETA.
Carod, que lidera el partido republicano de izquierdas pro independentista, admitió el lunes que se reunió con líderes de ETA en Francia ahora hace tres semanas, pero no había alcanzado ningún acuerdo con ellos. La metedura de pata de Carod ha significado un golpe para la credibilidad de Maragall en su calidad de presidente socialista de la coalición del tripartito en Catalunya, una alianza que incluye también a los comunistas y verdes. Esta disputa ha avergonzado a los socialistas en todo el país. Ahora la estrategia de Maragall puede crear serios conflictos a los socialistas españoles y amenaza con debilitar la posición de Zapatero. –
ELIZABETH NASH
The Independent

Pánico en la cúpula del PSOE
Josep Lluís Carod-Rovira, conseller jefe de Catalunya, dimitió ayer después de admitir que había mantenido conversaciones secretas con ETA, el grupo separatista vasco. Carod-Rovira era una figura veterana en la coalición socialista que asumió el poder en Catalunya el mes pasado. Las noticias sobre sus contactos con el grupo vasco de forajidos ha provocado la primera crisis en el nuevo Gobierno catalán y pánico en el cuartel general del Partido Socialista en Madrid.
Los socialistas han rechazado los ataques sobre la elección de socios en gobiernos regionales. José Luis Rodríguez Zapatero se pasó el lunes al teléfono con Pasqual Maragall tratando de persuadirle de que echara a su consejero jefe. Rodríguez Zapatero dijo que su partido no puede permitirse verse contaminado por vínculos con ETA.
Expertos en inteligencia creen que ETA está a punto de derrumbarse después de sucesivos golpes en su aparato militar y político.
LESLIE CRAWFORD
Financial Times

Desastre para la izquierda hispana
La campaña electoral española ya tiene su primer escándalo. Se trata de un político nacionalista catalán –o ingenuo o infame– que recientemente se reunió en Francia con dirigentes de la organización terrorista ETA. La sospecha principal es que el tal Josep Lluís Carod-Rovira fue allí con una idea que responde al principio de San Florián: transmitir a los terroristas que no cometan atentados en su región, que aspira a más autonomía. Carod-Rovira lo niega y dice que con ETA sólo habló de paz y de tregua.
No sería la primera vez que Carod-Rovira es sorprendido con la mano en la ratonera. Hace un año y medio el presidente de ERC intentó negociar con intermediarios del partido radical vasco Batasuna, que ha sido ilegalizado para que el terror se interrumpiese.Lo que para el conservador Partido Popular parece un regalo inesperado, para la izquierda española es un nuevo desastre.
Frankfurter Allgemeine

A hora mais triste da BBC 

La Vanguardia

RAFAEL RAMOS
La BBC es una de las grandes instituciones británicas, como la monarquía, los pubs o la Iglesia anglicana. Y hoy vive su hora más triste, severamente criticada por las “acusaciones infundadas” de que el Gobierno Blair exageró los informes de inteligencia para justificar la invasión de Iraq. Es un golpe duro de encajar.
La radiotelevisión estatal británica entró en una guerra con Downing Street –y en especial con su ex jefe de comunicaciones, Campbell– de la que ha salido trasquilada. A la hora de la verdad se trataba de su palabra contra la del Gobierno, y lord Hutton ha confiado más en la de Blair y sus hombres. El “establishment” tiende a proteger a los suyos. La “tieta”, como los británicos llaman cariñosamente a la cadena que les ha relatado a lo largo de los años todos los triunfos y miserias nacionales, ha cometido su dosis de errores en el caso Kelly, como lord Hutton se ha regodeado en explicar. La información de su periodista Andrew Gilligan no estuvo suficientemente contrastada, el proceso editorial falló, y la BBC no prestó atención a las quejas del Gobierno. La obsesión por la independencia ofuscó a sus directivos.
En ese contexto era inevitable que rodaran cabezas, y el presidente del “consejo de gobernadores” de la BBC –su máximo organismo de control–, Gavyn Davies, presentó ayer la dimisión. No es descartable que en los próximos días y semanas caigan otras piezas, como el director general, Greg Dyke, o el director de informativos, Richard Sambrook. La revolución promete ser sangrienta. El periodista Andrew Gilligan ha sido apartado del programa estelar “Today”.
El duro veredicto de Hutton no es del todo justo con la BBC, la más independiente de las radios y televisiones estatales de todo el planeta, y ejemplo de objetividad en el tratamiento de la información, ya estén en el poder los laboristas o los conservadores. Unos y otros se quejan, lo cual es la mejor garantía de que la “tieta” cumple con su papel. Su cobertura de la invasión de Iraq fue ejemplar, aunque el Gobierno Blair considerase que debería haber sido más “patriótica”.
El gran fallo de la BBC ha sido entregarse a un tipo de periodismo agresivo que no encaja en su tradición, y contratar a un reportero como Andrew Gilligan con la misión de obtener “exclusivas”. Muy bueno en lo suyo, pecó de exceso de entusiasmo al referirse a David Kelly como una “fuente de inteligencia” cuando en realidad era un experto en armamento en la nómina del Ministerio de Defensa. Por lo demás, la esencia de su historia resultó cierta, y otras fuentes del espionaje británico han lamentado antes y después la interferencia de Downing Street y su empeño en “poner pimienta” a los dossiers elaborados para justificar la guerra de Iraq.
Gilligan no es el modelo de periodismo de la BBC, y de hecho ni siquiera fue nunca popular entre sus compañeros, que lo consideraban demasiado frívolo y poco cuidadoso. Pero la emisora estatal británica, aunque ahora se encuentre en la picota, sigue siendo la mejor del mundo. Su página web es impecable, sus programas de radio en onda corta son la principal fuente de información en muchos países del tercer mundo, sus programas de investigación como “Panorama” constituyen un ejemplo de seriedad.
La BBC resulta incómoda para cualquier gobierno, y de ahí el sadismo con que resulta ahora atacada en sus horas bajas. Tony Blair tiene un compromiso con el magnate norteamericano de las comunicaciones Rupert Murdoch –socio mayoritario de los canales “Fox” y “Sky”, y periódicos como el “Sun” y el “Times”– por el apoyo que le prestó en las dos últimas elecciones, y quiere premiarlo con un canal privado de TV terrestre que compita con el estatal. Necesita argumentos.
El “premier” británico nunca podrá llegar tan lejos como su amigo Berlusconi en el control de los medios, pero le gustaría dar un paso en ese sentido. Esa fue la gran batalla entre Downing Street y la BBC en la guerra de Iraq, y la que aún no se ha resuelto. El Gobierno ha ganado un asalto, pero la “tieta” aún puede salvar su independencia.

BBC apresentou "desculpas sem reservas" 

ABC

La cadena británica BBC ha presentado hoy sus "disculpas sin reservas" al Gobierno británico un día después de la presentación del informe de Lord Hutton e inmediatamente después de la dimisión del director general de la cadena, Greg Dyke.
Por su parte, el primer ministro británico, Tony Blair, las aceptó. "Es lo único que siempre quise", declaró Blair, citado por la cadena, quien añadió que estas excusas suponen "un antes y un después" y permiten tanto a la BBC como al Gobierno proseguir adelante con sus asuntos.
El director general de la BBC, Greg Dyke, ha presentado oficialmente su dimisión tras la crisis creada por la publicación ayer del informe de Lord Hutton, según informó la propia cadena británica. Dyke ya había anunciado ayer su intención de dimitir tras la reunión del comité de dirección del ente público que se celebró una vez conocidas las conclusiones de Lord Hutton.
La junta directiva de la BBC se reunió hoy para analizar las conclusiones presentadas ayer por Lord Hutton sobre las circunstancias que rodearon la muerte del científico David Kelly. Greg Dyke leyó ayer un comunicado en el que pidió públicamente disculpas por las partes de la información del periodista Andrew Gilligan que estaban equivocadas, pero añadió que David Kelly era una fuente creíble y que la opinión pública tenía el derecho a conocer sus opiniones sobre la actuación del Gobierno respecto a Irak. No obstante un portavoz de Downing Street aseguró hoy que estas excusas no son suficientes.
Hutton criticó duramente las informaciones "infundadas" del periodista de la BBC Andrew Gilligan, que aseguró en el programa de radio ´Today´ que el Gobierno había exagerado los informes sobre Irak, en particular el hecho de que Sadam Husein podía desplegar sus armas de destrucción masiva en un plazo de 45 minutos.
El juez criticó también a la dirección del ente público por no haber revisado las informaciones elaboradas por Andrew Gilligan y por haber mantenido una línea editorial que el juez consideró incorrecta.
Dyke será sustituido por el hasta ahora vicedirector general, Mark Byford, hasta que se nombre a una nueva persona para ocupar su puesto. La dimisión de Dyke es la segunda en el ente público después de haberse conocido las conclusiones de Hutton. El presidente de la BBC, Davies, presentó ayer su dimisión.
Greg Dyke explicó a los periodistas que espera que abandonando su puesto "se pueda poner punto y final a todo este episodio". Después de haber ocupado este puesto durante un periodo de cuatro años, Dyke dijo que su posición era comprometida. "Mi único objetivo ha sido siempre defender la independencia editorial de la BBC y actuar en el interes del público", afirmó. "La continuidad de la BBC es por sí misma irrelevante, a no ser que tengamos la confianza del público", indicó.

A dupla vitória de Tony Blair 

ABC

EL científico experto en armas de destrucción masiva David Kelly se quitó la vida, en contra de lo que algunos medios se apresuraron a presentar como un oscuro asesinato; la BBC se equivocó al dar crédito a la denuncia de su redactor Andrew Gilligam de que el «dossier» de su Gobierno sobre los programas y armas de destrucción masiva de Sadam había sido manipulado por el gabinete del primer ministro a fin de justificar más fácilmente la intervención en Irak; el Ministerio de Defensa tampoco actuó correctamente al no informar a Kelly de que iba a confirmar su nombre como la fuente de las filtraciones a la BBC, lo que le pudo provocar una fuerte sensación de abandono, y, finalmente, Tony Blair no tuvo nada que ver ni con las supuestas manipulaciones -que no fueron tales- ni con la forma como se trató al Dr. Kelly, ni mucho menos con su muerte. Éstas son las principales conclusiones del informe elaborado por Lord Hutton, de manera independiente, durante varios meses y que ha contado con testigos tan relevantes como el coordinador de Inteligencia, John Scarlett; el gurú de Blair para la comunicación, Alistair Campbell; el ministro de Defensa, Geff Hoon, y el propio Tony Blair. El informe, en el que muchos esperaban encontrar una crítica a la actuación del Gobierno británico, en realidad resulta mucho más condenatorio para la televisión pública y saca al premier del atolladero político en el que se encontraba. Tal es así, que el máximo responsable de la BBC presentó ayer su dimisión, una renuncia que es síntoma de la madurez de una sociedad que cree en el papel de sus instituciones como garantes de la normalidad democrática, por encima de las discrepancias ideológicas y de las rivalidades partidistas. Un ejemplo que no cunde en otras latitudes más cercanas. Las conclusiones de Hutton, junto con la victoria, apretada pero victoria al fin y al cabo, de Tony Blair sobre sus propias filas, ganando la aprobación de sus planes de reforma universitaria, son dos grandes noticias para un líder acosado tanto en su frente nacional como por la acción exterior. Haberse liberado de esas dos cuestiones le permitirá a Blair replantearse de nuevo su continuidad política sobre el convencimiento de que su actuación ha sido correcta y que ha hecho cuanto tenía que hacer.
Ahora bien, esta victoria política para el Gobierno británico no puede esconder un grave problema de fondo: la eficacia de los Servicios de Inteligencia. Las recientes declaraciones del jefe del grupo encargado de buscar las armas de Sadam en Irak, el norteamericano David Kay, en las que afirmaba que él y la CIA siempre habían creído que Sadam tenía esas armas, pero que ahora pensaba que estaban equivocados, ha abierto en Washington un debate sobre la necesidad de evaluar las capacidades de la Inteligencia americana, habida cuenta del fracaso de no haber descubierto la verdad entre todas las mentiras del ex dictador iraquí. Cabría decir que ese fracaso no sólo es monopolio de la Inteligencia americana, sino de todos los servicios secretos, incluido el prestigioso MI6 británico. Cómo los expertos en ver más allá de las apariencias estuvieron ciegos ante un colosal engaño de Sadam Husein y su entorno más directo no es una cuestión baladí y no debería caer en el olvido simplemente porque el primer ministro Tony Blair ha sido exonerado de las graves acusaciones que pesaban sobre él.
En cualquier caso, el informe suma credibilidad al Gobierno. De haber sido diferente, se hubieran puesto en duda las relaciones de confianza entre los ciudadanos y sus representantes, sin las que no hay legitimidad política posible.

quarta-feira, janeiro 28, 2004

Índice de hoje 

- Engenheiros genéticos criam planta antiminas
- Baleia morta explodiu
- BBC no tapete e Blair no pódio
- Manual universitário sugere descargas eléctricas para tratar a homosexualidade

Engenheiros genéticos criam planta antiminas 

BBC Brasil

Dominic Bailey
Cientistas da Dinamarca desenvolveram uma planta geneticamente modificada que é capaz de detectar minas terrestres ativas.
As plantas, criadas pela Aresa Biodetection, de Copenhagen, normalmente são verdes, mas ficam vermelhas ao entrar em contato com explosivos no solo.
No entanto, algumas empresas de detecção de minas já expressaram dúvidas sobre a practicidade de se usar plantas para essa função.
Para plantar a nova espécie, os cientistas recomendam o uso de bombas de pressão ou aviões.
Acredita-se que existam cerca de 100 milhões de minas terrestres ainda ativas em todo o mundo. Todo ano, cerca de 26 mil pessoas morrem ou são feridas por elas.

Cores
Os planos da Aresa são de plantar a erva, da família das crucíferas, a mesma do agrião, em áreas com minas.
Os cientistas afirmam que entre três e seis semanas a planta vai mudar de cor, quando as suas raízes tocarem o dióxido de nitrogênio liberado pelos explosivos no solo.
O executivo-chefe da Aresa, Simon Oestergaard, disse que o projeto ainda está no início, mas que teria grande utilidade para terras com potencial para agricultura.
Todo ano, 26 mil pessoas morrem ou se ferem com minas terrestres
"Não acreditamos que a nossa invenção vá substituir completamente outros métodos", disse Oestergaard.

Cães e blindados
Tradicionalmente, as minas são localizadas por métodos como cães farejadores, veículos blindados ou detectores de metal. Então, elas têm que ser removidas.
Carsten Meier, da Aresa, disse estar trabalhando com o Exército dinamarquês e espera que os testes em campos minados possam acontecer em breve.
"Temos que convencer as pessoas que estão limpando os campos minados de que esse sistema é confiável", disse Meier.
Geir Bjoersvik, conselheiro-chefe para minas terrestres da People Aid da Noruega, disse que a novidade provavelmente será uma "soma bem-vinda aos métodos atuais, caso realmente passe pelos testes em áreas de operação".
"É uma inovação promissora nos esforços para encontrar uma solução mais segura e em conta para detectar minas."

Baleia morta explodiu 

BBC Brasil

Uma baleia morta explodiu quando estava sendo transportada para um centro de pesquisa perto da cidade de Tainan, no sudoeste de Taiwan.
Veículos e pessoas que andavam nas calçadas ficaram encharcados com sangue e fragmentos do corpo da baleia, que estava sendo transportada em um trailer.
A baleia havia morrido em uma praia e havia sido recolhida para que seu cadáver fosse usado para fins educacionais.
Um especialista em biologia marinha atribuiu a explosão à pressão de gases formados no interior do mamífero quando ele começou a se decompor.
Muita gente foi ver o cachalote (sperm whale) antes e depois da explosão do cadáver.
Wang Chien-ping, professor da Universidade Nacional Cheng Kung, em Tainan, ordenou que a baleia fosse levada para o centro de conservação natural Shi-Tsao, depois que sua própria instituição se recusou a pemitir a realização da autópsia do mamífero em suas instalações.
O acadêmico disse, contudo, que apesar da explosão ainda restaram despojos suficientes para um exame de biólogos especializados em fauna marinha.
Depois de observações preliminares, Wang Chien-ping estimou que a baleia pesava 50 toneladas e tinha 17 metros de comprimento, sendo a maior baleia já registrada em Taiwan.
Há notícia de que, por causa das dimensões do mamífero, levou 13 horas para que 50 pessoas com três guindastes colocassem a baleia no trailer.

BBC no tapete e Blair no pódio 

Le Monde

Ce mercredi 28 janvier s'annonçait un jour "de tous les dangers" pour le premier ministre britannique Tony Blair. Ce dernier s'en tire plutôt à bon compte. Il a tout d'abord obtenu l'adoption par la chambre des Communes de sa réforme sur les frais d'inscription universitaire, un temps menacée par la contestation de plusieurs dizaines d'élus travaillistes. Quelques heures plus tard, le premier ministre et son équipe étaient en partie épargnés par le juge britannique Brian Hutton, qui présentait les conclusions de son rapport de 328 pages sur le suicide de l'expert en armement David Kelly.
Dans un reportage fondé sur un entretien avec l'expert en armement David Kelly, la BBC avait affirmé que le gouvernement de Tony Blair était intervenu pour "gonfler" le dossier sur l'arsenal irakien du 24 septembre 2002, afin de le rendre "plus sexy" et de justifier l'entrée en guerre. David Kelly s'était ainsi retrouvé au coeur de la polémique entre la chaîne publique et Downing Street. L'expert, employé du ministère de la défense, s'était donné la mort en juillet 2003, une semaine après la publication de son nom dans la presse britannique, à l'initiative du ministère.
Le juge Hutton a estimé qu'il n'y avait "pas eu de stratégie sournoise" du gouvernement britannique pour divulguer le nom de l'expert à la presse. Le ministère de la défense (MoD) n'a pas directement "donné le nom de David Kelly" à la presse. Selon le juge, la décision du ministère de confirmer le nom de David Kelly à la presse était "fondée" sur l'idée que "son identité ne pourrait rester éternellement secrète". "Je considère qu'il n'y a eu aucun plan ou stratégie en sous-main du premier ministre et des conseillers du 10, Downing Street pour aboutir à cela." Toutefois, il a noté que Tony Blair avait été "directement impliqué" dans les discussions qui ont conduit à la publication dans la presse du nom de David Kelly. Celui-ci s'est suicidé peu après. L'opposition avait accusé M. Blair d'avoir menti sur sa participation aux réunions qui ont conduit à la divulgation du nom de l'expert.
Si le juge Hutton estime que le MoD est "fautif et doit être critiqué" pour ne pas avoir prévenu David Kelly que son nom allait être confirmé à la presse, il a tempéré ses critiques en notant que "l'exposition de David Kelly à l'attention de la presse n'est pas le seul facteur qui a placé (le scientifique) dans une situation de grand stress". A la décharge du MoD, le juge décrit David Kelly comme "un homme d'une nature très secrète, qu'il n'était pas facile d'aider ou à qui il n'était pas facile de donner des conseils".

DÉMISSION DU PRÉSIDENT DE LA BBC
En revanche, la direction de la BBC a été "fautive" d'avoir publié un reportage accusant le gouvernement de Tony Blair d'avoir gonflé des informations sur l'armement irakien, a estimé le juge Hutton. Les gouverneurs de la chaîne publique auraient dû mener une "enquête plus approfondie" sur les informations du journaliste Andrew Gilligan visant le gouvernement. D'autant que, selon lui, les allégations de la BBC selon lesquelles le gouvernement de Tony Blair aurait exagéré un dossier sur les armes irakiennes pour le rendre "plus sexy" sont "infondées".
Aussitôt après l'exposé du juge Hutton, le BBC a présenté ses excuses et reconnu qu'une partie des informations qu'elle avait diffusées sur cette affaire étaient inexactes. Moins d'une heure après, le chef du service politique de la BBC, Andrew Marr, a annoncé la démission de son président, Gavyn Davies.
Réagissant devant les Communes à la publication du rapport Hutton, le premier ministre a déclaré qu'il "acceptait pleinement" les conclusions du rapport Hutton, estimant que le document ne "laisse aucune place au doute ou à l'interprétation". M. Blair a également mis en demeure ceux qui l'accusaient de mensonge de retirer leur allégation. "Je demande simplement à ceux qui en sont à l'origine et à ceux qui l'ont répétée durant les derniers mois de la retirer à présent, pleinement, ouvertement et clairement", a-t-il lancé.
Le chef de l'opposition conservatrice, Michael Howard, a quant à lui appelé à une enquête indépendante sur les conditions d'entrée en guerre contre l'Irak, en mars 2003. M. Howard a également exigé l'ouverture d'une enquête sur les fuites au quotidien The Sun, tabloïd propriété du magnat australo-américain Rupert Murdoch, qui disposait dès mardi des principaux extraits des conclusions du rapport, pourtant sous le sceau du secret. Ce que le juge Hutton a dit envisager.

Manual universitário sugere descargas eléctricas para tratar a homosexualidade 

ABC

MADRID. La indignación se ha extendido entre los alumnos de cuarto de Psicología de la Universidad de Murcia que deben estudiar obligatoriamente un manual («Técnicas de modificación de conducta») en el que sus autores afirman que «los problemas de orientación sexual, como la homosexualidad, el fetichismo, el travestismo, la pedofilia o el masoquismo» pueden tratarse con «descargas eléctricas o sustancias químicas que provoquen náuseas».
El libro -editado por Biblioteca Nueva y cuyos autores son los profesores José Olivares y Francisco Javier Méndez- recoge la llamada terapia aversiva, que consiste en proyectar diapositivas de un hombre desnudo a una persona homosexual a la que se le suministra una descarga eléctrica mientras mira esa imagen. El manual recomienda que el voltaje de las descargas oscile entre 70 y 100 voltios y se apliquen durante un breve periodo de tiempo.
Este mismo texto ya fue retirado como manual obligatorio de estudio en la Universidad Complutense, después de que en 1998 los alumnos, a través de la asociación Rosa que te quiero Rosa, iniciaran una campaña para pedir que una serie de manuales que consideraban homófobos fuesen suprimidos de los planes de estudio de todas las facultades de Psicología del país.

terça-feira, janeiro 27, 2004

Índice de hoje 

- O primeiro terráqueo foi uma centopeia... e tem 428 milhões de anos
- Os planetas habitáveis
- Sadam dava barris de petróleo aos "amigos"
- Membro independentista do governo de Barcelona reuníu com a ETA

O primeiro terráqueo foi uma centopeia... e tem 428 milhões de anos 

Le Temps

Anton Vos
On peut être chauffeur de bus dans les Highlands d'Ecosse et faire avancer la science. C'est le cas de Mike Newman, qui s'est baissé quelque part dans l'Aberdeenshire pour y saisir un fossile vieux de pas moins de 428 millions d'années. Le caillou représente une espèce de mille-pattes que des chercheurs du Musée national d'Ecosse et de l'Université de Yale aux Etats-Unis ont étudié durant des mois. Il s'est avéré que cette créature est la plus ancienne bête connue à être sortie de l'eau et à avoir arpenté la terre ferme. Le fossile révèle des motifs à l'extérieur de son corps attribués à son système respiratoire primitif, ce qui en fait le plus ancien individu terrestre à exploiter l'air libre pour vivre.
Le mille-pattes de Stonehaven – c'est le site où il a été récolté – détrône son concurrent direct, écossais lui aussi: un animal à la forme d'araignée découvert dans la roche dure de Rhynie, également dans l'Aberdeenshire. Il faut dire que le mille-pattes a bénéficié d'une nouvelle datation par les scientifiques des couches géologiques dans lesquelles il reposait. Une correction qui lui a permis de gagner 20 millions d'années sur son rival.
«Je savais que l'âge de ce site avait été réévalué, a expliqué Mike Newman, le chasseur de fossiles amateur, à un journaliste de la BBC. Je suis donc allé jeter un coup d'œil. J'avais déjà trouvé des mille-pattes là-bas. En fait, je suis plutôt intéressé par les poissons. Je les décris dans des journaux scientifiques. A des choses comme cette créature, je ne prête généralement pas attention.» Néanmoins, en l'honneur de son rôle dans cette découverte sensible, la nouvelle espèce a reçu le nom latin Pneumodesmus newmani.

Os planetas habitáveis 

Le Temps

André Maeder, Astronome à l'Observatoire de Genève
La sonde Beagle 2 et les robots Spirit et Opportunity ont été déposés sur la planète Mars dans le but de détecter d'éventuelles traces de vie. Indépendamment des échecs et succès de ces missions, que peut-on s'attendre à trouver?
On considère qu'une planète est habitable (mais pas nécessairement habitée), si elle est de type tellurique, c'est-à-dire avec une surface solide, et si il y a de l'eau sous forme liquide à sa surface. On ne peut exclure d'autres hypothèses, mais elles relèvent souvent du domaine de la science-fiction. Mars, du fait de sa faible masse, a perdu l'essentiel de son atmosphère et de son eau il y a environ 3 milliards d'années. Aussi, les éventuelles formes de vie martienne pourraient être demeurées très rudimentaires et ne pas avoir dépassé, par exemple, le stade des bactéries, ce qui serait déjà, de toute façon, une découverte capitale.
Dans le système solaire, la zone habitable actuelle est comprise entre 0,95 et 1,5 unité astronomique (1 UA est la distance moyenne Terre-Soleil), voire un peu plus suivant l'effet de serre. On relève, non sans une légère inquiétude, que la Terre est assez proche de la limite intérieure, où la Terre trop chaude perdrait toute son eau à la suite d'une évaporation trop forte, ce qui serait évidemment catastrophique. Mars se trouve à la limite glacée, extérieure de la zone habitable. La localisation de la zone habitable autour d'une étoile dépend de la masse de l'étoile. Les étoiles plus massives et plus brillantes que le Soleil ont une zone habitable qui est plus éloignée. Mais il y a un problème: plus une étoile est massive, plus elle brille fortement et épuise vite son combustible nucléaire, ce qui la conduit, ensuite, à une phase explosive destructrice. Or, la vie sur Terre, même pour les formes inférieures, a mis près
d'un milliard d'années pour se développer. Aussi les astronomes considèrent-ils que les étoiles qui ont plus d'environ 2 fois la masse du Soleil sont peu propices à la vie.
Les étoiles de masse plus faible que le Soleil sont très nombreuses. Elles sont peu lumineuses, et leur zone habitable se trouve très près de l'étoile. Mais un autre problème survient: les effets de marée forcent la planète à présenter toujours la même face à l'étoile autour de laquelle elle gravite, comme c'est le cas pour Mercure. Une des faces est brûlée et l'autre est glaciale en l'absence d'atmosphère. Sur une telle planète, les terrains à la limite de l'ombre seront sans doute très demandés... On considère que la vie telle que nous la connaissons peut se développer dans une zone limitée autour d'étoiles dont la masse est comprise entre environ 0,5 et 2 fois la masse du Soleil.
La planète Mars, à la limite extérieure de la zone habitable, est donc une candidate très intéressante. La découverte de traces de vie même rudimentaires serait un résultat scientifique majeur avec de profondes implications philosophiques. Cela démontrerait que la vie a pu apparaître ailleurs. Il serait alors particulièrement intéressant de voir si l'évolution biologique martienne a suivi les mêmes chemins initiaux que la vie terrestre.

Sadam dava barris de petróleo aos "amigos" 

Le Monde

Bagdad de notre envoyé spécial
Saddam Hussein récompensait ses amis étrangers, notamment tous ceux qui étaient les zélateurs de son régime et s'en faisaient les ambassadeurs. Cela était connu. Plus de dix mois après la chute de la dictature irakienne, des éléments de preuve ont été publiés pour la première fois, dimanche 25 janvier, par un journal indépendant Al-Mada (L'Horizon).
Sur une pleine page, ce nouveau quotidien étale dans son 45e numéro, la liste de plus de 270 personnalités connues ou inconnues, de sociétés, de parlementaires, d'associations, des journalistes, des partis politiques qui ont profité des largesses du raïs déchu. Fac-similé à l'appui, ce journal dénonce "la plus grande opération de corruption" de l'ancien régime. Et il affirme que "des millions de barils de pétrole ont été offerts à des individus qui n'ont rien à voir avec les activités pétrolières". Au total, 16 pays arabes, 17 européens, 9 asiatiques et 4 d'Afrique et d'Amérique du Sud et du Nord sont concernés par cette opération de récompense.
Abdel Saheb Salmane Qotob, sous-secrétaire au ministère du pétrole, nous a confirmé ces informations précisant que parmi les personnalités impliquées figurent deux premiers ministres, deux ministres des affaires étrangères ainsi que des fils de ministres et de chefs d'Etat. "Le ministère va dévoiler tous les noms et les poursuivre en justice pour récupérer l'argent du peuple irakien", a-t-il indiqué, ajoutant que "les informations nécessaires étaient recueillies pour les soumettre à Interpol et les poursuivre car Saddam Hussein a acheté les consciences et dilapidé la richesse pétrolière de l'Irak".
Pour la France, pas moins de onze noms sont publiés avec la quantité de barils de pétrole qui leur a été allouée. Parmi eux, écrits avec une orthographe parfois approximative et comprenant quelques incertitudes sur les prénoms ou intitulés de sociétés et associations, figurent la société Adax, Patrick Maugein de Traficor ou Travicor, Michel Grimard, l'association d'amitié arabo-française, Charles Pasqua, Elias El-Ferzeli ou Ghazarli d'origine libanaise, Claude Kaspereit, Bernard Mérimée (ancien ambassadeur de France à Rome et à l'ONU), Bernard Desmaret et De Souza.
12 millions de barils auraient notamment été alloués à Charles Pasqua, quatre autres M. Kaspereit et trois à M. Mérimée tandis que Patrick Maugein aurait bénéficié de 25 millions de barils. Aucune autre précision n'est donnée. Les documents proviennent de la SOMO (State Oil Marketing Organisation), société de commercialisation du pétrole rattachée au ministère du pétrole.

UNE LETTRE DE LA SOMO
Georges Gallaway, ancien député travailliste aux Communes, figure en bonne place dans la liste. Son nom est mentionné dans six contrats et le journal publie une lettre de la SOMO en date du 31 décembre 1999, signée par Saddam Zbin, cousin de Saddam Hussein qui gérait cette société et dans laquelle il demande au ministère du pétrole de lui accorder des contrats. Apparemment, ce parlementaire britannique a été particulièrement bien traité. Mais il n'est pas le seul.
Dans cette très longue liste figure aussi Khaled, le fils du président égyptien Nasser, le fils du ministre syrien de la défense, le fils du président du Liban, Emile Lahoud, la fille du président indonésien Sukarno, Megawati, aujourd'hui premier ministre, l'église orthodoxe russe et le Parti communiste russe.
L'ultranationaliste russe Vladimir Jirinovski, lui aussi, est particulièrement bien loti (79,2 millions de barils). Des sociétés suisses, des ressortissants italiens, des députés jordaniens, des hommes politiques égyptiens, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), l'organisation de libération de la Palestine (OLP) sont cités. La liste n'est pas exhaustive.
Parmi les pays cités figurent entre autres : l'Afrique du Sud, l'Algérie, l'Arabie saoudite, l'Australie, Bahreïn, la Biélorussie, le Brésil, la Bulgarie, le Canada, la Chine, Chypre, l'Espagne, la Libye, la Malaisie, le Maroc, le Nigeria, Oman, le Panama, les Philippines, le Qatar, la Roumanie, la Turquie, l'Ukraine, le Yémen et la Yougoslavie.
Ces divulgations ont provoqué dans les pays voisins, soit des réactions indignées, les uns invoquant la diffamation ou le complot politique, soit des justifications selon lesquelles il s'agissait d'affaires légales réalisées en bonne et due forme. Autant que l'on puisse le savoir, les personnes choisies recevaient des attributions pour un certain volume de barils qui étaient ensuite revendus à des sociétés. Les intéressés touchaient au passage une commission dont le pourcentage n'est pas connu.

QUE L'ANNÉE 1999
Au siège du journal, Abdul Zahra Zeki, directeur adjoint de la rédaction, confirme l'authenticité des documents et affirme que ceux-ci ne concernent que l'année 1999 et que d'autres existent pour les années ultérieures. Comment sont-ils arrivés en possession du journal ? Pas de réponse.
Ce qui est sûr est que le siège de la SOMO, à l'inverse du ministère du pétrole, avait été pillé après la chute de Bagdad et que d'énormes quantités de dossiers avaient été volées. Toute la question est désormais de savoir si les énormes profits qu'a engendré le programme Pétrole contre nourriture, sous l'égide des Nations unies, va désormais sortir au grand jour.
Les quotas de pétrole n'ont été alloués à des particuliers qu'à partir de la troisième phase. Les deux premières étaient réservées exclusivement aux sociétés faisant officiellement commerce du pétrole.
Ce fut la porte ouverte aux abus. "Saddam Hussein a transformé notre pays en une copieuse table ouverte sur laquelle se servaient tous les valets obéissants et serviles", écrit Al-Mada.
Michel Bôle-Richard

Membro independentista do governo de Barcelona reuníu com a ETA 

La Vanguardia

FRANCESC BRACERO
Barcelona. – El conseller en cap, Josep Lluís Carod-Rovira, se entrevistó con dirigentes de ETA en Perpiñán, en el sur de Francia el pasado 4 de enero, mientras Pasqual Maragall se encontraba de viaje en Turquía y, por tanto, era el presidente de la Generalitat en funciones, según un decreto firmado por éste antes de marchar. Esa ausencia, que constituye una irregularidad, se debió a que el conseller en cap recibió la propuesta de una cita de los etarras como respuesta a uno de los mensajes de diálogo que, meses atrás, había lanzado a la banda terrorista. Carod interpretó que, como secretario general de ERC, una fuerza política independentista y pacifista, debía acudir. Coincidiendo con ese encuentro, el coche oficial de Carod fue visto en Francia.
Según ha podido saber “La Vanguardia”, Carod asistió a la reunión con los dirigentes etarras sin que le dieran los nombres de sus interlocutores. Uno de ellos podría ser Mikel Albizu Iriarte, “Mikel Antza”, uno de los estrategas de la organización terrorista y que apareció ayer citado en la información de “ABC”, y otro Josu Urrutikoetxea, “Josu Ternera”. Los representantes de ETA pidieron a Carod que ERC suscribiera un manifiesto en favor de la autodeterminación que legitimaba todos los medios para conseguirlo.
Para Carod, según explicó luego a su entorno, la reunión resultó frustrante. En cualquier caso, reivindicó ante los etarras que el derecho de autodeterminación, que figura en el ideario de Esquerra, debe lograrse por medios pacíficos y democráticos. A su regreso, el líder de ERC decidió escribir un comunicado alternativo, que hasta ayer desconocía la cúpula del partido, y que ha intentado hacer llegar a los dirigentes de ETA en los últimos días.
Carod salió ayer por la mañana muy pronto de su domicilio en Tarragona. Después de mantener una primera entrevista con Pasqual Maragall para informarle de primera mano sobre el alcance de su encuentro con dirigentes de ETA, se dirigió a la sede de ERC para participar en la reunión ya prevista de su ejecutiva permanente. Al término de ese encuentro, compareció en una conferencia de prensa en la que no admitió preguntas de los periodistas.
En su intervención, Carod apareció acompañado por cuatro de los firmantes del “Manifiesto por la paz y la libertad” del año 2000. Fueron el presidente de ERC, Jordi Carbonell; el ex abad de Montserrat Cassià Maria Just; el abogado August Gil Matamala y el sociólogo Salvador Cardús, que según el conseller en cap estaban al corriente de esos contactos con ETA, aunque al menos el último de ellos negó tener conocimiento de esos hechos.
Apesadumbrado por el peso político que alcanzó ayer la noticia de su entrevista con los etarras, Carod justificó su decisión de acudir a la cita en Francia por “sentido de la responsabilidad”. Insistió en que, en ningún momento pensó viajar en su condición de conseller en cap de la Generalitat y mucho menos en la de president en funciones, y por ello se desplazó sin la escolta de Mossos d'Esquadra que le acompaña de forma habitual a diario.
“No podía desaprovechar la ocasión de dialogar con ETA”, manifestó a pesar de que existía un “riesgo personal”. La cita de los etarras en Francia era innegociable. La tomaba o la dejaba tal y como se la habían planteado. Y la tomó. “Pensamos que podíamos hacer un servicio a la causa de la paz”, señaló. Su objetivo al acudir a la convocatoria era “impedir más pérdidas de vidas humanas”. “En nuestro país –aclaró– y en el resto del Estado”, Carod expuso el papel activo que él mismo y otros dirigentes de Esquerra, como Àngel Colom, mantuvieron años atrás en el abandono de la lucha armada de Terra Lliure. “Habría sido una irresponsabilidad –indicó– que no hubiéramos aceptado la posibilidad de hablar para encontrar situaciones de paz.”
Ayer, mientras las reacciones políticas a su entrevista con los dirigentes de ETA se sucedían por toda España, Carod se apercibió de que la publicación del asunto tomaba un cariz muy perjudicial tanto para el proyecto soberanista de ERC como para el Govern tripartito y para el PSOE en toda España. La noticia se conoce a pocas semanas del comienzo de la campaña de las elecciones generales. “Pido disculpas si esto puede afectar al Govern”, señaló. El conseller en cap reiteró que nunca habló con los etarras en nombre del Ejecutivo catalán. Aseguró además que no negoció nada con ellos. “No hicimos ningún acuerdo, ni ningún pacto, ni ninguna contraprestación. No hablamos en nombre del Govern”, puntualizó.
Al regresar de Francia, Carod decidió elaborar un texto que él mismo y la propia Esquerra podrían estar dispuestos a asumir. Lo redactó y, sin hacerlo llegar a ningún órgano del partido, intentó hacerlo llegar a los dirigentes de ETA. Es un texto que recoge una serie de afirmaciones asumibles por el ideario de los republicanos. El texto se manifiesta a favor del plan Ibarretxe y rechaza la ley de Partidos y la ilegalización de formaciones políticas. El manifiesto pone a ERC “a disposición de los agentes políticos y sociales vascos sin excepción, para contribuir, si hace falta, a hacer posible este escenario de ausencia de violencias, que debe reconocer también el derecho de autodeterminación”.

segunda-feira, janeiro 26, 2004

Índice de hoje 

- Davos: onde estás, Europa?
- Papagaio que fala 950 palavras surpreende cientistas
- Catalunha... à margem da Espanha
- Acesso à Net... 100 vezes mais rápido
- A Odissey vai tentar contactar amanhã o Beagle-2

Davos: onde estás, Europa? 

Le Temps

Jean-Jacques Roth
Le Forum de Davos est un tremplin mondial pour qui sait s'en servir. Les Américains y excellent. De John Ashcroft à Dick Cheney, ils ont donné leurs plus grandes voix, martelé leur message, non sans caricature parfois – évoquant les Américains qui se lèvent le matin en pensant au bien qu'ils feront dans la journée, le ministre du Commerce Donald Evans a par exemple enfoncé les frontières du ridicule. Mais l'efficacité et la cohérence paient. Elles affirment une ligne, une force.
Les Américains ne sont d'ailleurs pas les seuls. Les présidents iranien, pakistanais, turc, malgré leurs urgences intérieures, ont habilement tiré parti de cette tribune sans équivalent. Et les Européens? Les grandes voix ont été rares. L'image du Vieux Continent n'en est pas sortie grandie. L'Europe traîne déjà, aux yeux des «global leaders», de lourds handicaps: une croissance molle, une démographie anémiée, des réformes en panne, et aujourd'hui une unité menacée. Ses grands patrons étaient là pour s'en alarmer. Ses grands politiques n'étaient pas là pour répondre.
Lorsque l'Union européenne parle, de surcroît, c'est souvent pour exprimer plaintes et méfiances vis-à-vis des Américains. Ou pour s'accabler de sa propre impuissance... à parler d'une seule voix. D'année en année, le découplage entre les vieux alliés se creuse. Les divergences politiques en sont moins la cause que la conséquence: sûrs de leur puissance, l'œil rivé sur les «acteurs mondiaux» qui seront demain leurs concurrents, la Chine, l'Inde ou la Russie, les Etats-Unis tendent à considérer l'Europe comme un partenaire certes essentiel mais irrémédiablement entraîné vers le déclin. Un expert rappelait cette réalité crue: aux taux de croissance et de natalité actuels, l'économie américaine pèsera dans vingt ans le double de l'économie européenne.
L'importance du «problème transatlantique» est elle-même très différemment perçue des deux côtés de l'océan: centrale pour les Européens, marginale pour les Américains. L'Europe est-elle condamnée à entrer peu à peu dans le rôle de ces minorités qui remâchent avec amertume les splendeurs passées, et réclament un pouvoir que leur poids ne leur assure plus? Ou va-t-elle, comme le réclamait Angela Merkel, la cheffe de la démocratie chrétienne allemande, se résoudre à mieux définir ses propres intérêts et les défendre sans complexes? L'élargissement à vingt-cinq membres ne va pas l'y aider dans l'immédiat. C'est pour cela, diront les plus cyniques, que le vice-président américain a souligné avec un tel lyrisme le caractère historique de cet événement...

Papagaio que fala 950 palavras surpreende cientistas 

BBC Brasil

Alex Kirby
A descoberta de um papagaio com um poder incomparável de comunicação com as pessoas tem causado surpresas na comunidade científica. A ave, um papagaio africano em cativeiro chamado N'kisi, tem um vocabulário de 950 palavras e dá sinais de ter senso de humor.
N'kisi inventa suas próprias palavras e frases se for confrontado com novas idéias com as quais seu repertório não consegue lidar – da mesma forma, como ocorre com uma criança.
Acredita-se que N'kisi seja o animal com uso mais avançado de linguagem humana do mundo. N'kisi usa palavras em contexto, flexionando o passado, presente e futuro de verbos e, com freqüência, é criativo.
Uma das expressões criadas pelo papagaio, que fala inglês, é "remédio com cheiro bom" ("pretty smell medicine", em inglês) para descrever óleos para aromaterapia utilizados por seu proprietário, um artista que mora em Nova York.

Humorista
Da primeira vez que encontrou Jane Goodall, uma renovada especialista em chimpanzés, ao vê-la em uma foto com macacos, N'kisi perguntou: "tem um chimpanzé?"
O papagaio se faz de humorista. Quando outro papagaio se pendurou de cabeça para baixo no poleiro, N'kisi comentou: "Você tem que tirar uma foto desta ave."
Goodall disse que a proficiência verbal de N'kisi é um "exemplo impressionante de comunicação entre espécies".
Em uma experiência, a ave e seu dono foram colocados em dois cômodos diferentes e filmados enquanto o artista abria envelopes aleatórios com figuras.
Uma análise dos resultados mostrou que o papagaio utilizou palavras-chave apropriadas com freqüência três vezes maior do que faria casualmente.

Frustrações
Isso ocorreu apesar de os pesquisadores decontarem respostas como "o que você está fazendo ao telefone?" (quando N'kisi viu um cartão com a imagem de um homem com um telefone) e "posso te abraçar?" (com a imagem de um casal se abraçando).
"Quanto mais olhamos para as habilidades cognitivas de animais, mais avançadas elas parecem e o maior avanço de todos tem ocorrido com papagaios", disse Donald Broom, professor da Escola de Veterinária da Universidade de Cambridge.
"O surpreendente vocabulário de N'kisi e seu senso de humor deveriam fazer com que todos que possuem um papagaio de estimação pensem se estão atendendo a suas necessidades", afirma Alison Hales, do World Parrot Trust.
"Pode ser que eles não possam perguntar direitamente, mas papagaios vivem vidas longas e um pouco de pesquisa agora pode representar uma melhoria na qualidade de vida por anos", conclui Hales.

Catalunha... à margem da Espanha 

La Vanguardia

DAVOS. (Enviado especial.) – El presidente de la Generalitat, Pasqual Maragall, está decidido a potenciar Catalunya en el escenario internacional y muy especialmente como región estratégica y de referencia en el área del Mediterráneo, una zona en la que el mandatario catalán apuesta por profundizar en el diálogo intercultural para alcanzar la paz. Maragall, que ayer intervino en el Foro Económico Mundial de Davos (Suiza) como ponente, abogó por un papel “más activo” de Catalunya en el Mediterráneo e hizo una apuesta por una presencia internacional de Catalunya “sostenida y potente” en ámbitos como la Unión Europea.
“Yo creo –dijo Maragall– que estas sesiones y estos contactos internacionales los tenemos que mantener e incluso incrementar, con la idea de que Catalunya no sólo quiere darse a conocer, sino que también quiere proponer.” El president, que ayer participó en la sesión “Un diálogo sobre el islam y la democracia”, considera que esta acción se debe llevar a cabo en tres niveles distintos: en el mundo, en Europa y en el Mediterráneo, “que es nuestro entorno”.
Erigirse como un referente para la región mediterránea debe ser, para el presidente catalán, el primer objetivo, con vistas a una mayor presencia internacional de Catalunya, y, en este sentido, agregó que en Davos “hemos podido participar en el dibujo de lo que será esta región”. Un dibujo en el que Maragall apuesta por la ampliación de la UE hacia Turquía, país que considera indispensable para alcanzar la pacificación de Oriente Medio.
“Sin un Oriente Medio pacificado, con la ayuda de Turquía y de todos, y un diálogo entre árabes e israelíes más profundo, como el que se ha producido esta mañana, no habrá un entorno favorable”, señaló.Es por este motivo por el que, según Maragall, en un futuro próximo “el Mediterráneo debe volver a ser un escenario importante en el mundo”. “En ello –concluyó–, Catalunya está enormemente implicada y seguiremos por este camino.” Como ejemplo de esta línea, Maragall se refirió al Fòrum de les Cultures, que tendrá lugar en Barcelona a partir del próximo mes de mayo.
Para el presidente de la Generalitat, el diálogo es la clave fundamental de la seguridad y la prosperidad, los dos aspectos sobre los que versaron los debates en Davos. “Sin un mayor entendimiento y un diálogo más profundo, es muy difícil que haya seguridad”, dijo Maragall, quien disiente de la tesis que ha dominado el debate en Davos y que sitúa la seguridad como condición para la prosperidad económica. Para el presidente de la Generalitat, el orden debería ser “primero, entendimiento, solución de la pobreza y diálogo entre las culturas; segundo, la seguridad, y, en tercer lugar, la prosperidad”.

Acesso à Net... 100 vezes mais rápido 

ABC

Arranca en Valencia el nuevo proyecto europeo ´Gandalf´, liderado
por el Centro de Tecnología nanoFotónica de la Universidad Politécnica de Valencia (UPV), y que tiene como objetivo demostrar una nueva técnica de transmisión por fibra óptica que permite que los usuarios puedan estar conectados a Internet, simultáneamente, a través de radio y cable a una velocidad 100 veces superior a la que ofrece la tecnología wi-fi, según explicó hoy a Europa Press Televisión el coordinador del proyecto, el catedrático Javier Martí.
En este sentido, Martí, que también es director del Centro de Tecnología nanoFotónica de la UPV, indicó que "los investigadores de este centro son los inventores de esta nueva técnica que supondrá una mayor velocidad de conexión, así como más seguridad y flexibilidad de acceso a la red".
Este proyecto, que llevará a cabo la demostración de esta nueva técnica, reúne a nueve socios pertenecientes a cinco países europeos que estarán coordinados por el Centro de Tecnología nanoFotónica.
Así, colaborarán las empresas francesas Thales Investigación y desarrollo y Thales communications, el University College of London, la Universidad Técnica de Budapest, las empresas españolas Ono y Fibernet, así como Mobitel que es una pyme húngara y el instituto de investigación sueco Kth.
´Gandalf´ está financiado para un período de dos años con dos
millones de euros, lo que supone el cincuenta por ciento del proyecto. De los 57 proyectos presentados en la primera convocatoria del VI Programa Marco de la Comisión Europea, dentro de la prioridad de Tecnologías para la Sociedad de la Información dentro en Banda Ancha, se ha concedido financiación a seis, y sólo dos de ellos, coordinados por el Centro de Tecnología nanoFotónica, abordan temas de fibra óptica, indicaron.
Javier Martí aseguró que la técnica inventada por los investigadores de la UPV "permite la conexión a internet, permanente, por cable o por radio y evita la desconexión o pérdida de datos en caso de una caída de la red". Además añadió que "permite una ubicuidad de acceso a la red a una velocidad que hasta ahora nunca había sido demostrada".
Por ello, en caso de rotura de red, "la conexión que se estaba efectuando vía cable, pasa a establecerse vía radio o a la inversa", indicó Martí, quien agregó que "este es el aspecto de seguridad que ofrece el sistema que también se puede utilizar, a diario, y no sólo en situaciones extremas, para ofrecer una mayor movilidad y flexibilidad de acceso a internet".
Al respecto, argumentó que el centro que dirige ha conseguido demostrar una velocidad de acceso a internet de un gigabit por segundo, "una velocidad mil veces superior a la máxima que ofrece Adsl y 100 veces superior a la que actualmente utilizan las redes inalámbricas wi-fi".
Por otra parte, mediante esta técnica, será posible transmitir imágenes de gran calidad en tiempo real. Por ello, señaló que "uno de los campos que puede beneficiarse de este avance es la telemedicina, ya que será posible intervenir desde unidades móviles con conexión remota".
Además, "se podrán descargar películas en internet en tiempo real con una calidad muy superior a la actual y sin necesidad de técnicas de codificación, así como incrementar el número de usuarios que se pueden conectar a la red por cada estación base, sin tener que aumentar el número de puntos de acceso", concluyó.

A Odissey vai tentar contactar amanhã o Beagle-2 

ABC

La sonda estadounidense Odyssey intentará establecer contacto con
el robot europeo ´Beagle-2´ mañana martes, anunció hoy en rueda de
prensa el científico británico que diseñó el robot, Colin Pillinger. "Todavía queda una posibilidad, mañana pediremos al equipo que lleva la sonda etadounidense Odyssey que envíe un comando
informático" al Beagle, sostuvo Pillinger. La orden enviada al robot le mandará apagase y después reactivar sus programas informáticos, explicó el científico, y agregó que esta "peligrosa" operación representa "prácticamente el último recurso".
La sonda Mars Express de la Agencia Espacial Europea (ESA) también
efectuará a comienzos de febrero un intento semejante. Mientras que los periodistas preguntaban con insistencia si Reino Unido debía dar por perdido al ´Beagle-2´, Pillinger no respondió aunque parecía resignado al posible fracaso de la misión.


domingo, janeiro 25, 2004

Índice de hoje 

- Mars Odissey & Mars Express
- Spirit está a ser reanimado
- Opportunity chegou bem
- Eslováquia: o tigre do Danúbio
- Congressistas americanos na Líbia
- Véu, crucifixo, kippa, turbante: do consenso à confusão em França
- Como se torturavam as mulheres no tempo de Sadam

Mars Odissey & Mars Express 

La Vanguardia

JOSEP CORBELLA
Barcelona. – “Nuestra nave Odyssey, que ha estado en órbita alrededor de Marte desde el 2001, ha descubierto grandes cantidades de agua helada. (...) Y nos sorprendió que hubiera tanta y tan cerca de la superficie”, declaró el director del programa de exploración marciana de la NASA, Orlando Figueroa, después de que la Agencia Espacial Europea (ESA) anunciara el viernes que su nave Mars Express ha descubierto agua en el polo sur de Marte.
En Europa, el director científico de la ESA, David Southwood, precisó que “las mediciones hechas anteriormente han sido indirectas y ésta es la primera vez que hay indicaciones directas de moléculas presentes en el agua”. “Esto –añadió– es claramente mejor que cualquier cosa que hayamos tenido hasta ahora.”
Pese a esta diferencia de pareceres sobre quién ha descubierto que hay agua en Marte, si la Mars Odyssey de la NASA o la Mars Express de la ESA, no hay una carrera espacial por la conquista de Marte entre las agencias estadounidense y europea. En el planeta rojo, y también en otros proyectos como la estación espacial o el telescopio Hubble, la NASA y la ESA cooperan más que compiten. De otro modo, los astronautas europeos no volarían en los transbordadores de la NASA como hizo Pedro Duque en el Discovery.
Tanto la Mars Odyssey como la Mars Express han ido a Marte a buscar agua, pero utilizan estrategias distintas para encontrarla. La nave estadounidense busca hidrógeno presuponiendo que el hidrógeno debe estar en forma de agua. Y lo ha encontrado. La nave europea busca directamente moléculas de agua. Y también las ha encontrado.
Para los responsables de la misión europea, el agua que ha detectado la Mars Express es un descubrimiento. Para los responsables de la misión norteamericana, es una confirmación. “No son noticias nuevas, pero estamos contentos de ver que (la Mars Express) también es capaz de detectar dónde hay agua”, declaró Orlando Figueroa a la CNN. Para Phil Christensen, investigador de la Universidad del estado de Arizona, que participa en los proyectos de la NASA en Marte, los datos de la nave europea son “una confirmación muy bonita de otras mediciones que se han hecho anteriormente”, según declaraciones recogidas por Associated Press.
El director científico de la misión europea, el geólogo español Agustín Chicarro, reconoció el viernes en entrevista telefónica que el hallazgo de agua en Marte “no es inesperado”. Lo inesperado habría sido que no hubiera agua. “Pero había que ir allí y mirarlo”, concluyó.
El agua se ha erigido en el hilo conductor de la exploración de Marte. Del agua depende que haya podido haber vida allí en el pasado –e incluso en el presente, si hay agua líquida en el subsuelo– y que, en el futuro, misiones tripuladas puedan conseguir oxígeno, agua potable e incluso combustible para el viaje de regreso. Indicios de agua son también lo que han ido a buscar a Marte los todoterrenos de la NASA Spirit y Opportunity.
La coincidencia entre la llegada de la nave de la ESA y de los todoterrenos de la NASA podría hacer pensar que Europa y Estados Unidos han entablado una carrera espacial. Pero la coincidencia se debe a una razón técnica, no política. Marte tarda dos años terrestres en dar una vuelta alrededor del sol. Por este motivo, una vez cada dos años, cuando la Tierra adelanta a Marte por un carril interior del sistema solar, la distancia entre los dos planetas es mínima. De modo que se presenta una ocasión cada dos años para ir de la Tierra a Marte por el camino más corto. Es lo que ocurrió entre junio y julio del 2003, cuando la nave europea y los todoterrenos de la NASA salieron de la Tierra. Tras un viaje de poco más de medio año, ahora han llegado a Marte también con un mes de diferencia.

Spirit está a ser reanimado 

ABC

Después de una jornada en la que Jim Garvin, el principal científico para la exploración del Planeta Rojo, era pesimista respecto a la recuperación del Spirit, anoche los técnicos lograron reconducir la situación: el «Spirit» volvía a dar señales de vida, se había retomado el control del vehículo, el sistema eléctrico y las comunicaciones. «Una noticia muy buena», como bien dijo Pete Theisinger, director del Proyecto Exploración de Marte. No obstante, las expectativas creadas por el nuevo descenso del «Opportunity» sobre la superficie marciana son acogidas con prudencia por los investigadores de la NASA.
Los ingenieros del Jet Propulsion Laboratory (JPL) reconocían ayer que los últimos datos enviados por el todoterreno -que estableció comunicación durante 10 minutos y transmitió datos durante unos 20- fueron limitados, ininteligibles y no desvelaron el misterio de lo ocurrido. Sin embargo, anoche recuperaron el control de los principales instrumentos embarcados en este ingenio.

De situación crítica a grave
Anoche, la situación pasó de crítica a grave y finalmente se restablecieron las comunicaciones. Los técnicos lograron recibir algunos datos del robot y superar algunos problemas con el software del aparato, lo que les permitió reprogramarlo al modo de averiado y después retomar el control sobre la nave. De todos modos, los expertos de la NASA han afirmado que es posible que el «Spirit» tarde aún tres semanas en reanudar su misión para explorar el suelo marciano.
El director del proyecto, Pete Theisinger explicaba ayer que se habían hecho más de 60 intentos por poner en marcha la computadora del vehículo, hasta que se ha logrado restablecer la normalidad. Theisinger señaló que tanto las posibilidades de que la «Spirit» deje de funcionar totalmente, como las de que vuelva a hacerlo en perfectas condiciones son escasas. «No restauraremos su funcionalidad por un periodo sustancial de tiempo. Se tardarán varios días o tal vez semanas». Además, señaló que los problemas podrían multiplicarse debido a que el vehículo se ha mantenido en actividad en momentos en los que debía recargar sus baterías.

Nueva «oportunidad»
Los problemas con la «Spirit» suponen un pequeño varapalo para los científicos estadounidenses que, sin embargo, durante el día de hoy tendrán que olvidar los problemas con el todoterreno y centrarse en la llegada de su vehículo gemelo: el «Opportunity». Su descenso -si todo sale conforme a lo previsto- habrá tenido lugar durante esta madrugada (05.05 GMT) en la región Meridiani, una elipse de 70 kilómetros y uno de los lugares más llanos del planeta. Los responsables del proyecto supervisarán milímetro a milímetro la llegada y respuesta del nuevo vehículo, máxime cuando se teme que los problemas del «Spirit» provoquen una demora en la secuencia de actividades de la segunda nave.
De no obtener respuestas del «Opportunity», la imagen de la NASA quedará algo perjudicada, en un momento en el que sobre la superficie de Marte se vive un auténtico pulso científico entre las agencias espaciales europea y estadounidense en busca de agua y vida microbiana. Sobre todo, después de que la sonda europea «Mars Express» haya enviado las primeras imágenes de un depósito de hielo en el polo sur marciano. Un hallazgo que la NASA ha recogido sin demasiada expectación y que confirma lo que desde hace tres años ha venido mostrando su nave, la «Mars Odyssey».
«Podemos confirmar lo que la NASA había hallado en el polo sur, pero lo hemos visto en época de verano y hemos descubierto hielo de agua», señala el director del proyecto europeo, Michael McKay. Por su parte, el director de programas de la NASA, Orlando Figueroa, recogía el envite europeo: «No es ninguna novedad, pero estamos contentos de que su satélite pueda decir dónde se encuentra el agua».

Opportunity chegou bem 

ABC

Tras una travesía de siete meses para recorrer los 456 millones de kilómetros que le llevaron de la Tierra al planeta rojo, el vehículo robot «Opportunity» se posó en Marte hoy a la hora prevista. Las señales que envió el vehículo poco después de su aterrizaje, que se produjo a las 05.05 GMT de este domingo, indican que el robot se posó exitosamente en Marte, en la cara opuesta a donde se encuentra su robot gemelo «Spirit», con problemas desde el miércoles.
Los ingenieros del Laboratorio de Propulsión a Chorro de la NASA,
en Pasadena (California), celebraron el acontecimiento con aplausos,
acompañados del ex -vicepresidente de EEUU Al Gore y del gobernador de California, Arnold Schwarzenegger, el único entre los presentes con «experiencia marciana» (gracias al filme «Desafío Total»).
Ambos restaron un cierto protagonismo a un evento que ha causado
una enorme expectación, sobre todo después de que la misión europea
«Mars Express» confirmase la presencia de agua en forma de hielo en
el planeta rojo.
Como el «Spirit», el «Opportunity» tuvo que realizar una serie de
complicadas maniobras para asegurar su correcto aterrizaje, sobre
todo durante los últimos seis minutos, que los científicos
calificaron como «de terror».
La única diferencia entre ambos vehículos fue que el "Opportunity" abrió su paracaídas a 1,4 kilómetros de altitud, más alto que el "Spirit", para compensar por la elevación del terreno. Lo hizo acolchado por múltiples bolsas de aire que se inflaron justo antes de que tocase suelo. En su lanzamiento, el "Opportunity" pesaba 1.062 kilogramos, de los cuales sólo 174 corresponden al robot explorador en sí, de 150 centímetros de alto por 230 de ancho y 160 de largo, según los datos oficiales de la NASA.
Los científicos esperan que la misión de este vehículo dure 90 días marcianos, llamados "sols", que equivalen a 92 días terrestres. Como hizo su gemelo, el "Opportunity" tardará unos días en desplegarse por completo y abandonar su lanzadera, después de lo cual comenzará a explorar una región llana denominada "Meridiani Planum".
Se trata de una amplia llanura veteada de hematita gris, un mineral que en la tierra se encuentra en áreas marinas o volcánicas donde existe agua.
El vehículo tratará de determinar por qué está presente ese óxido
de hierro en el área y si esto quiere decir que en algún momento
hubo agua allí.
Si todo se corresponde con las expectativas de los expertos, la
llanura debería tener un color grisáceo o negro y estar relativamente libre de polvo.
"Opportunity" y "Spirit" forman parte de una misión valorada en
820 millones de dólares, la más ambiciosa emprendida por la NASA,
que trata de investigar la historia geológica del planeta rojo para
determinar si en algún momento hubo en él agua que le permitiera
sustentar alguna forma de vida.
Por otra parte, la NASA anunció el sábado que había logrado
progresos en la reparación del "Spirit", y señaló que el estado del
vehículo había pasado de ser "crítico" a "grave". Los técnicos han logrado recibir algunos datos del robot y superar algunos problemas en su software, lo que les ha permitido reprogramarlo al modo de "averiado".
Pete Theisinger, uno de los directores del proyecto, señaló que
habían conseguido solucionar temporalmente el problema del vehículo
de seis ruedas inhabilitando la "memoria flash" (similar a la que las cámaras digitales utilizan para almacenar fotografías). "Estoy muy confiado en que podremos hacer funcionar el robot con normalidad otra vez", declaró Charles Elachi, director del laboratorio en una conferencia de prensa el sábado.
Hasta que se estropeó, el miércoles, el "Spirit" había enviado miles de fotos de gran definición y otros datos acerca del cráter de Gusev, una llanura polvorienta y rojiza que, en su día, según creen los expertos, pudo ser el lecho de un lago.
Con la llegada del "Opportunity" a Marte, por primera vez, la NASA cuenta con dos vehículos espaciales en el planeta rojo desde la
misión "Viking", en 1976.

Eslováquia: o tigre do Danúbio 

La Vanguardia

MARC BASSETS
Bratislava / Enviado especial
En la carretera que une la fábrica con el centro de la ciudad, Manfred Bauder, alemán de 51 años, acelera y frena. Está al volante del Touareg, el nuevo modelo de Volkswagen que sólo se fabrica aquí, en las afueras de Bratislava, la capital de Eslovaquia, el pequeño país centroeuropeo que arrebata inversiones a países de la zona y de Europa occidental. “Y así de bien funciona, hasta los 220 km/hora”, dice sin pasar de una velocidad prudente.
Para Manfred Bauder, director financiero de Volkswagen Slovakia, y para los responsables de esta fábrica, el Touareg es algo parecido a lo que Volkswagen es para Eslovaquia: un orgullo, la joya de la corona. El día que esta modernísima fábrica cierre, Eslovaquia empezará a temblar. Pero esto difícilmente sucederá en los próximos años. Porque el país vive un boom económico en el que esta fábrica tiene un papel central.
“Hasta hace poco Eslovaquia no era demasiado conocida. La buena experiencia de Volkswagen es un estímulo para los inversores que piensan en venir y ven los excelentes resultados”, explica a “La Vanguardia” Eduard Kukan, ministro de Asuntos Exteriores eslovaco y aspirante a convertirse en presidente de la República.
Volkswagen, que se instaló en 1991, no sólo es la empresa privada que más empleo da en este país cruzado por el Danubio –entre directos e indirectos, 19.000 personas– sino que acapara un 20% de las exportaciones.
Una combinación de salarios bajos, personal bien preparado, ayudas públicas, buenos transportes, estabilidad institucional y unas reformas económicas neoliberales explican lo que algunos ya llaman el milagro eslovaco, según políticos, altos funcionarios, economistas, empresarios y diplomáticos consultados estos días en Bratislava.
Detrás de Volkswagen, sobre todo en los últimos dos años, las empresas extranjeras han desembarcado en cascada en este diminuto país de 5,4 millones de habitantes que hace once años se separó sin traumas evidentes de la República Checa.
El año pasado fue la francesa Peugeot-Citroën, pero antes llegaron la acerera U.S. Steel y el fabricante de lavadoras Whirlpool, entre otras. Cada vez son más las compañías que cierran fábricas en otros puntos de la Unión Europea para instalarse aquí.
No hay día que la prensa local no publique noticias sobre inversores potenciales. En las calles del centro de la capital, a orillas del Danubio, se oye hablar inglés con acento nortemericano, francés, italiano, alemán (castellano, nada). Los hoteles ofrecen canales de televisión en japonés. De Eslovaquia, terreno virgen hasta hace bien poco, ha dicho el secretario de Estado de EE.UU., Colin Powell, que es un paraíso para los inversores. Y el multimillonario Steve Forbes, que es el Hong Kong de Europa central.
“Los costes laborales son la principal ventaja competitiva, pero claro, tienen que ir combinados con una buena preparación. Si se separaran los costes laborales de la preparación no seríamos competitivos. Es decir, nuestra fuerza laboral sería ‘barata’. Pero como además está bien preparada y la remuneración es baja es una fuerza laboral cualificada”, dice Ján Bajánek, presidente de Sario, organismo encargado de atraer inversiones.
El salario medio en Eslovaquia es de unos 360 euros al mes, inferior al de los competidores: la República Checa, Polonia y Hungría. El paro es del 15,6% y el nivel de renta no llega al 50% de la media europea.
El país viene de muy atrás: las desigualdades sociales son notables. El crecimiento ronda el 5%, la inflación el 8%, y el ciudadano pierde poder adquisitivo. El descontento social crece. La coalición de centroderecha del primer ministro Mikulas Dzurinda cree que sólo una terapia de choque recuperará el tiempo perdido.
La estrella es la reforma fiscal. Desde el 1 de enero, Eslovaquia tiene un tipo impositivo único: tanto el impuesto de sociedades como el de la renta han pasado al 19%, para todos los contribuyentes. Además, sólo se paga una vez, los dividendos no tienen que volver a pagar. Antes era de un 19% o de un 25% para las empresas y oscilaba, en cinco tramos, entre el 10% y el 38% para las personas. Para compensar la pérdida de ingresos, han aumentado los impuestos indirectos.
“La ventaja del tipo único es que, de hecho, personas y empresas pueden quedarse con más dinero y gastarlo en el desarrollo de su negocio, invertirlo”, dice Branislav Durajka, director general de fiscalidad y aduanas.
Inspirado en el “modelo teórico de Milton Friedman y de la escuela de Chicago de economía liberal”, el nuevo sistema –“el más competitivo en toda la UE y en la OCDE”, según un documento del ministerio– convierte al país en un paraíso fiscal. Eslovaquia suma así otro atractivo para los inversores. Y provoca inquietud en los países vecinos.
Estos días sólo se habla en Bratislava de la posible inversión del fabricante de automóviles coreano Hyundai. La elección está entre Polonia y Eslovaquia. Entre otros anzuelos, las autoridades eslovacas ofrecen un sistema de ayudas estatales del 15% de la inversión y exenciones fiscales. US Steel y Volkswagen, por ejemplo, disfrutan de vacaciones fiscales de diez años, con la condición de reinvertir aquí los beneficios y los impuestos ahorrados.
Otro argumento decisivo es lo que los responsables políticos y económicos llaman la “paz social”. “Un inversor extranjero que venga aquí estará cien por cien seguro de que si es justo y leal la gente querrá trabajar con él. Y, como usted sabe, tenemos sindicatos muy competitivos. No crean grandes proble-mas, siempre participan lealmente en las negociaciones tripartitas con el Gobierno y la patronal”, dice Ján Bajánek, de la agencia de inversiones Sario.
Uno de los motivos que, a finales del 2002, utilizó Volkswagen para justificar el traslado de parte de la producción del Seat Ibiza de Martorell a Bratislava fue la oposición de los sindicatos españoles a aceptar horarios más flexibles.
En Eslovaquia no existen estos problemas. “Si hay una demanda muy fuerte, nosotros responderemos a ella. El cliente no puede esperar”, dice Manfred Bauder, director financiero de Volkswagen Slovakia que, a parte de la de Bratislava, tiene otras dos plantas en el país. “Aquí están dispuestos a trabajar más. Lo pagamos, y podemos conseguir responder a las demandas.”
En la competición entre la distintas filiales de Volkswagen, la eslovaca tiene todas las de ganar. Es la que menos absentismo tiene de Europa. El salario medio es de entre 500 y 600 euros, muy competitivo respecto a otros países europeos pero por encima de la media local. Aquí pueden producirse hasta 1.200 vehículos diarios de cuatro modelos: el Ibiza, el Polo, el Golf y el Touareg.
Si Hyundai se decanta por Eslovaquia, este país será definitivamente el centro de la automoción europea. Martin Bauder tendrá nuevos rivales. Pero él reconoce que también mejorará la red de proveedores. La entrada inminente en la UE, el próximo 1 de mayo, redondea la jugada. Los trenes y camiones dejarán de perder horas en la frontera con el papeleo. Llegarán fondos de Bruselas. Habrá más estabilidad.

Congressistas americanos na Líbia 

ABC

Siete representantes del Congreso de Estados Unidos llegaron el domingo a Trípoli para una visita de tres días, al día siguiente de
la llegada de Tom Lantos, representante demócrata de California, el primer congresista norteamericano que viaja a Libia desde hace más de 30 años. la delegación fue acogida en el aeropuerto de Trípoli por un parlamentario libio.
«Puedo asegurar que las sanciones norteamericanas contra Libia serán
levantadas y que se instaurarán relaciones normales con el pueblo libio», dijo el representante republicano Curt Weldon, que encabeza la delegación.
«Nosotros queremos ser amigos del pueblo libio y no representamos ni al presidente George W. Bush ni al secretario de Estado Colin Powell». agregó. «Esta visita es histórica y buscamos el establecimiento de vínculos oficiales entre las dos naciones», continuó.
Se trata de la primera visita de una delegación del Congreso norteamericano desde que llegó al poder Muamar Kadhafi en 1969. Estados Unidos y Libia rompieron sus relaciones en 1981, cinco años antes de que Washington impusiera a Trípoli sanciones que siguen vigentes hasta hoy.

Véu, crucifixo, kippa, turbante: do consenso à confusão em França 

Le Temps

Béatrice Houchard, Paris
Tout avait si bien commencé! Quand Jacques Chirac, le 17 décembre 2003, annonce solennellement qu'il y aura une loi interdisant les «signes religieux ostensibles» dans les écoles publiques de France, tout le monde applaudit: les membres de la Commission Stasi, qui viennent de plancher pendant cinq mois sur la question et dont le président de la République a fait siennes les conclusions; les élus de droite comme de gauche; les autorités religieuses catholiques, juives et musulmanes; les associations de femmes; les principaux de collèges et proviseurs de lycées. Tout va alors pour le mieux dans la plus belle des laïcités possibles.
Patatras! Depuis deux semaines, c'est la confusion la plus totale, jusqu'au sein du gouvernement, sur lequel de nombreuses pressions s'exercent. On en vient à se demander quel projet de loi sera vraiment adopté, mercredi prochain, par le Conseil des ministres, tant l'équipe de Jean-Pierre Raffarin semble dépassée par les événements.
Depuis le début, on sait que deux ministres au moins sont hostiles au principe d'une loi pour ne pas heurter les musulmans: Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, et Luc Ferry, son collègue de l'Education. Mais si le premier se tait, le second a jeté, le 19 janvier, la plus grande confusion dans le débat. Devant la commission de l'Assemblée nationale chargée de travailler sur le projet de loi, il affirme alors que les barbes et les bandanas pourraient aussi être interdits, et que les sikhs devraient porter des turbans «invisibles». Les députés qui l'écoutent ce jour-là sont frappés par son manque de conviction et surtout par son absence de connaissance du dossier.
On sait aussi, depuis jeudi, et malgré les démentis de l'intéressé, que Dominique de Villepin s'inquiète des répercussions possibles de la future loi sur les relations de la France avec les pays arabes et avec les Etats-Unis. Les propos du ministre des Affaires étrangères, dont l'esprit a été confirmé au Temps par un ministre qui assistait à la réunion de jeudi, ont étonné ses collègues, qui connaissent son habituelle proximité de pensée avec Jacques Chirac. Au parlement, qui doit débattre du texte à partir du 3 février, c'est la débandade. Une minorité de députés de droite sont favorables au texte actuel, qu'ils finiront sans doute par voter; beaucoup, comme le président de l'Assemblée Jean-Louis Debré, veulent que l'adjectif «visible» remplace «ostensible»; le très conservateur Edouard Balladur, le très libéral Alain Madelin et la très catholique Christine Boutin, proche des évêques et du Vatican, refusent l'idée même d'une loi. Pendant ce temps, le cardinal Jean-Marie Lustiger tente d'user de toute son influence pour faire reculer le gouvernement en s'appuyant sur l'hostilité affirmée du pape Jean Paul II à l'initiative française.
A gauche, l'hésitation est tout aussi palpable. Les députés socialistes, majoritairement favorables à une loi mais peu désireux de voler au secours du président de la République, parleront d'une seule voix au moment d'un vote... mais on ne sait pas laquelle. Derrière l'ancien ministre Jack Lang, beaucoup souhaitent aussi interdire les signes politiques. A l'extrême droite enfin, Jean-Marie Le Pen refuse une loi au nom de la liberté de religion, mais répète que le vrai problème, c'est l'immigration, son leitmotiv depuis vingt ans.
Enfin, pour couronner le tout, une polémique: le 17 janvier, moins de 5000 manifestants et manifestantes, derrière l'extrémiste anti-sioniste Mohamed Latrèche, défilent dans Paris. Mais la police parle de 10 000 manifestants. C'est «un coup de Sarkozy» dénoncent des députés de droite. Ils soupçonnent le ministre de l'Intérieur de dramatiser la situation pour démontrer qu'il avait raison d'être hostile à une loi qui braque une toute petite minorité de musulmans islamistes. Ceux-ci ont d'ailleurs fait des émules: le 31 janvier, ce sont les 5000 sikhs de Paris qui sont invités à manifester à leur tour. L'opinion publique, elle, n'y comprend plus rien depuis longtemps.

This page is powered by Blogger. Isn't yours?